Congo : la nouvelle distillerie de Saris bientôt opérationnelle

Cette infrastructure produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

 

Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla-Saint Eudes, a visité les travaux de construction de la nouvelle distillerie de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris) à Nkayi, dans le département de la Bouenza. Cette infrastructure, qui sera lancée officiellement dans les prochains jours, produira de l’éthanol à 96° destiné aux secteurs pharmaceutique, cosmétique et énergétique.

La distillerie, d’un coût estimé à 15 milliards FCFA, sera mise en service en juin et produira 50 m³ d’éthanol par jour, soit plus de 6 millions de litres par an. La matière première utilisée sera constituée de 25 000 tonnes de mélasse, un sous-produit issu du raffinage de la canne à sucre. La technologie employée provient de la société indienne Praj, réputée pour son expertise dans les bioénergies.

La distillerie créera des dizaines d’emplois directs, relancera l’activité industrielle à Nkayi et réduira la dépendance du pays aux importations d’éthanol. Elle s’inscrit dans la stratégie d’expansion de Saris Congo, qui prévoit également d’augmenter sa production de sucre à 80 000 tonnes d’ici à 2028 grâce à un investissement supplémentaire de 34 milliards FCFA.

Ce projet de distillerie symbolise une nouvelle dynamique industrielle, fondée sur l’innovation, la durabilité, la normalisation de la qualité et l’intégration locale. La démarche de certification est stratégique pour positionner l’éthanol produit comme un standard de qualité et ouvrir la voie à d’éventuelles exportations futures.

Le Congo lance le processus de révision de sa contribution déterminée au niveau national

Le 19 mai à Brazzaville, la ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé les travaux techniques de démarrage du processus de révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN).

 

Cette révision vise à affiner et à mieux cibler les engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de mesures d’adaptation. La ministre a souligné que le Congo s’engage à soumettre sa CDN 3.0 avant octobre 2025, conformément aux résolutions de la COP 28. Ce processus de révision périodique permet d’adapter l’action climatique du pays à l’évolution de ses objectifs de développement et de tirer le meilleur profit des mécanismes financiers pour accompagner la transition écologique et la résilience socio-économique.

La rencontre a regroupé les partenaires financiers, l’Union européenne et les agences du système des Nations unies pour accompagner le Congo dans ce processus. La ministre a souligné l’importance de la mise à jour de la CDN pour le gouvernement, qui constitue non seulement un exercice technique mais également un espace de dialogue constructif.

Au cours de cet atelier, les participants vont définir des objectifs renforcés pour maîtriser les sources d’émissions liées à la déforestation, accélérer la transition énergétique et protéger les tourbières. Ils vont également intégrer la justice sociale et la transition juste en assurant l’implication des populations autochtones et vulnérables aux décisions, et mobiliser des financements innovants pour traduire en action les décisions.

Le processus d’élaboration de la CDN émane de l’Accord de Paris, qui invite tous les pays signataires à prendre des engagements au travers d’un document stratégique. Le Congo a déjà soumis deux CDN depuis l’adoption de cet accord en 2015.

Congo-Brevet d’études techniques : plus de 1600 candidats femmes face aux épreuves pratiques

Les épreuves pratiques du brevet d’études techniques (BET) session de juin 2025 pour le cycle préscolaire ont débuté, le 20 mai 2025, sur l’ensemble du territoire national.

 

Ce sont au total 1686 candidats qui sont inscrits au BET cycle préscolaire session de juin 2025, répartis dans cinquante-trois centres. Ils ont commencé mardi 20 mai, les épreuves pratiques de classe. La commune de Brazzaville a elle seule compte 789 postulants divisés dans quatorze centres.

D’après le calendrier, l’examen se déroule du 20 au 23 mai. Les candidats, devant les examinateurs, planchent sur l’éducation motrice et la présentation du cours. Leur diplôme leur permettra de devenir enseignant du cycle maternel.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Mamadou Kanté, et sa délégation ont effectué la visite de quelques centres à Brazzaville. Du centre d’examen Moukoundzi-Ngouaka en passant par le camp de la milice à Moungali, le constat a montré qu’il n’y a que des femmes qui passent cet examen.

Congo : 500 filles vont bénéficier d’une formation professionnelle

La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a lancé, le 19 mai à Brazzaville, des formations professionnelles pour jeunes âgés de 18 à 35 ans.

 

Environ 1029 jeunes, dont 500 filles vont bénéficier des formations professionnelles aux métiers de bâtiment ainsi que de l’agriculture, de l’industrie et des services. Le programme prévoit deux types de formation, notamment à l’entrepreneuriat et à l’apprentissage d’un métier, et est ouvert aux jeunes âgés de 18 à 35 ans au moment de l’inscription et résidents dans les zones urbaines et périurbaines de quatre localités à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso et Dolisie.

D’après le coordonnateur du Psipj, Régis Antoine Ngakegni, cette première cohorte de formations vise à répondre à la réalité socio-économique du pays et à favoriser une insertion professionnelle durable. Le programme va durer six à neuf mois et en bénéficier, les demandeurs devront être déscolarisés et sans emploi ou exerçant une activité dans le secteur informel.

Au total, 5000 bénéficiaires seront formés en apprentissage des métiers et projets, dont 2000 à Brazzaville et 2000 à Pointe-Noire, 500 à Quesso et 500 à Dolisie. Le Psipj entend également venir en aide à 22 000 ménages vulnérables en leur octroyant des allocations et la seconde phase consiste à former 45 000 jeunes vulnérables.

Pour rappel, le Psipj a été lancé officiellement en juillet 2024, le programme vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues. Il est financé par la Banque mondiale à travers un fonds additionnel de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars).

Brazzaville va accueillir le forum économique pour la croissance et l’investissement en Afrique Centrale

Le Conseil économique, social et environnemental (Cése), présidé par Emilienne Raoul, a annoncé la tenue du 10 au 12 juin, du Forum économique pour la croissance et l’investissement en Afrique centrale (Féciac).

 

La capitale congolaise va abriter le Féciac, l’annonce a été faite à l’issue de la session ordinaire du Cése qui aeu lieu du 6 au 9 mai. Au cours de cette rencontre, l’institution a présenté son budget exercice 2025, équilibré en recettes et en dépenses, qui se décline ainsi qu’il suit : les recettes sont estimées à 1 385 000 000 FCFA, elles proviennent de la subvention de l’Etat et sont essentiellement destinées au fonctionnement. Par contre, les dépenses de fonctionnement comprennent les dépenses centralisées et décentralisées. Et les dépenses centralisées représentent 1 203 955 000 FCFA, soit 86,93% des estimations du budget contre 1 191 955 000 FCFA en 2024 ; soit une augmentation de 12 000 000 FCFA en valeur absolue et de 1,01% en valeur relative.

Le Cése a adopté le rapport général de 2019-2023, le rapport de la 6e session de mars 2024, le rapport d’activités 2024 ainsi que le compte-rendu des travaux de la deuxième rencontre citoyenne des 20 et 21 mars 2025. Il a également adopté plusieurs projets d’avis relatifs à la situation économique, sociale et environnementale du Congo. Les conseillers ont plaidé pour une protection sociale sans exclusive et ont recommandé des mesures pour améliorer la gestion administrative, financière et comptable du Cése.Un événement majeur pour la région

Le Féciac sera une plateforme pour les investisseurs venant de tous les horizons du monde, qu’ils soient régionaux ou non régionaux pour discuter. L’événement va regrouper onze Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et traitera des financements des projets soumis par les entreprises. Cette plateforme vise à promouvoir la croissance économique et l’investissement en Afrique centrale en facilitant les échanges entre les investisseurs et les Etats de la région.

Rencontre entre l’ambassadeur du Tchad et la présidente du CESE du Congo

L’objectif de cette rencontre était de partager des expériences et de présenter les stratégies mises en place par le Conseil économique, social, culturel et environnemental du Tchad.

 

L’ambassadeur de la République du Tchad au Congo, Abdel-Kerim Ahmadaye Bakhit, a rencontré le 14 mai à Brazzaville la présidente du Conseil économique, social et environnemental du Congo (CESE), Emilienne Raoul. Il était question d’un partage d’expériences sur les missions du CESE.

Cette rencontre d’échange d’expériences s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Union des Conseils Économiques et Sociaux et Institutions Similaires d’Afrique (UCESA), une organisation régionale qui regroupe 20 Conseils Économiques et Sociaux du continent africain. L’objectif est de permettre aux membres d’acquérir l’expertise des autres pays afin de mieux accomplir les missions qui leur sont assignées.
Des objectifs communs

L’ambassadeur a souligné que le CESE est un laboratoire d’idées qui traite des problèmes de la société et élabore des avis destinés au président de la République. Il a également insisté sur l’importance pour le CESE d’être à l’avant-garde pour rappeler au gouvernement l’importance de prendre en compte les propositions formulées par le Conseil, notamment sur des questions telles que le chômage des jeunes et les cas sociaux.

Abdel-Kerim Ahmadaye Bakhit a partagé son expérience en tant que président du Conseil économique, social, culturel et environnemental du Tchad pendant six ans. Il a souligné que le CESE du Tchad est plus avancé sur certains aspects et que le Conseil doit prendre des initiatives pour accompagner le développement social et économique du pays.

Les deux pays partagent des réalités similaires et des objectifs communs, notamment celui de promouvoir le développement social et économique. La rencontre entre l’ambassadeur du Tchad et la présidente du CESE du Congo est une étape importante pour renforcer la coopération et partager des expériences entre les deux pays.

Changement climatique : le projet proClimat propose une approche pour renforcer la résilience alimentaire

Le projet de Création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (proClimat) a organisé, le 8 mai à Kinkala, un atelier de consolidation du plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire.

Le plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire a pour objectifs de renforcer la résilience alimentaire, d’assurer la durabilité des systèmes alimentaires, de coordonner les efforts et de mobiliser les ressources en définissant clairement les besoins et les priorités. La sécurité alimentaire repose sur quatre piliers : la disponibilité, la stabilité, la pérennité et la quantité de l’aliment mis à la disposition des populations cibles.
Le Congo a bénéficié d’un financement de 132 millions de dollars américains octroyé par la Banque mondiale via le partenariat Progreen dans le cadre du projet proClimat. Ce projet devrait contribuer à renforcer la résilience alimentaire et à assurer la durabilité des systèmes alimentaires dans le pays.
Le responsable du bureau satellite et paysager du projet proClimat, Alexis Loko, a souligné l’importance de cet atelier pour construire un plan stratégique et opérationnel répondant aux exigences du pays. Pendant trois jours, les participants ont analysé les données, les dispositifs efficaces et ont planifié les réponses aux différentes crises tout en définissant un mécanisme de suivi durable.
Le spécialiste en sécurité alimentaire au projet proClimat, Crédo Ngouissani, a rappelé que le plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire vise à doter le Congo d’outils nécessaires pour se préparer techniquement et financièrement afin de mieux anticiper les crises liées à la sécurité alimentaire.

Le chemin vers un revenu stable : comment Ousmane est devenu un partenaire à succès de 1xpartners

Le marketing d’affiliation dans le secteur des paris : de réelles opportunités de croissance.

 

Le marketing d’affiliation continue de gagner en popularité comme l’un des moyens les plus accessibles et rentables de générer des revenus en ligne. Cela est particulièrement vrai dans des secteurs très concurrentiels et en forte croissance, tels que celuis des paris en ligne.

Aujourd’hui, nous vous racontons l’histoire d’Ousmane — un partenaire actif de 1xpartners originaire du Sénégal — qui partage son expérience, ses stratégies et ses résultats.

Le début de la collaboration : quand la marque parle d’elle-même

Ousmane a rejoint le programme d’affiliation 1xpartners en décembre 2021. Il explique que plusieurs éléments ont influencé sa décision :

« J’ai choisi ce programme pour la forte réputation de la marque, la qualité des produits et l’efficacité de l’équipe. Tout est transparent et rapide — c’est ce qui m’a immédiatement convaincu ».

Depuis, ce partenariat est devenu une partie intégrante de son activité en ligne.

Ses méthodes de travail : l’engagement par le contenu et la personnalisation

Pour attirer les joueurs, Ousmane utilise des outils éprouvés :

  • la création de contenuы intéressants et utiles ;
  • une présence active active sur les réseaux sociaux ;
  • l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO)  ;
  • des recommandations personnalisées, adaptées aux besoins de son public cible..

Selon lui, la clé du succès ne réside pas dans la quantité, mais dans une communication précise et honnête avec les clients potentiels.

Les résultats financiers et sa philosophie de travail

L’un des aspects les plus inspirants de son parcours est la stabilité de ses revenus. En moyenne, Ousmane déclare gagner entre 4 000 et 7 000 dollars par mois, avec un pic mensuel atteignant 8 000 dollars.

Il souligne :

« Mon succès repose sur la constance, la créativité et la compréhension de mon audience. Ces trois éléments sont la base de tout ».

Les défis surmontés et la progression

Comme dans toute entreprise, le marketing d’affiliation comporte des défis. Mais Ousmane affirme qu’ils peuvent être transformés en opportunités de croissance.

« Je suis toujours à l’écoute de mon audience, j’adapte mes stratégies quand c’est nécessaire, et je bénéficie du soutien de l’équipe 1xpartners. Cela m’aide à ne pas abandonner ».

Conseils pour ceux qui débutent

Aux nouveaux partenaires, Ousmane recommande :

  • de garder la motivation ;
  • d’analyser leur audience cible ;
  • de ne pas hésiter à demander de l’aide à l’équipe du programme — un soutien précieux.

Des idées pour aller plus loin : hors ligne et ambassadeurs locaux

Ousmane propose également une idée originale d’amélioration : ouvrir des kiosques physiques dans les villes où l’accès à Internet est limité. Selon lui, cela permettrait de toucher une nouvelle population.

Il envisage aussi de lancer des campagnes publicitaires avec des célébrités sénégalaises, notamment dans des séries télévisées locales — un moyen efficace, selon lui, de renforcer la confiance et d’élargir sa portée.

Conclusion : un partenariat qui donne des résultats concrets

L’histoire d’Ousmane montre que le marketing d’affiliation avec 1xpartners n’est pas réservé aux experts. C’est une opportunité accessible à toute personne motivée, prête à apprendre et à progresser. Son parcours est un exemple de ce que la détermination et le bon choix de programme peuvent accomplir.

Rejoignez 1xpartners et écrivez votre propre histoire de succès.

Congo/Sénégale : vers de nouvelles bases de coopération

Le président de la République à reçu en audience mardi 13 mai, le ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

 

Bassirou Diomaye Faye était porteur d’un message de son président Bassirou Diomaye Faye au chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le message du président sénégalais à son homologue congolais, portait sur le raffermissement des relations d’amitié et de coopération entre le Congo et le Sénégal dans divers domaines.
« Le message du président Bassirou Diomaye Faye rappelle le rôle important joué par son excellence Monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans la promotion de la démocratie africaine ; le rôle qu’il a joué dans la stabilité, dans ses interventions bien éclairées sur des sujets qui intéressent l’Afrique », a déclaré le ministre sénégalais au sortir de l’audience.
Birame Souleye Diop a dit « Nous avons abordé des sujets sur les relations avec le Sénégal et des partenariats qui peuvent s’ouvrir, et sur lesquels nous sommes engagés à travailler rigoureusement et strictement, au bénéfice de nos nations respectives ».

Congo-lancement du Paje : accompagnement de 275 jeunes entrepreneurs

Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Paul Valentin Ngobo, a lancé le 14 mai à Brazzaville les activités d’incubation de la première cohorte du Projet agriculture jeune et entrepreneuriat (Paje).

 

Dans le cadre des activités d’incubation de la première cohorte du Paje, 275 jeunes entrepreneurs vont recevoir des formations. Ce sont entre autres modules des techniques agricoles, la gestion, le markéting et l’éducation financière, ainsi qu’un encadrement rapproché et un accès à un écosystème de financements d’infrastructures et de marchés.
« Un incubateur n’est pas une simple formation. C’est une rampe de lancement vers le succès entrepreneurial. C’est un lieu où les idées deviennent des entreprises, les rêves des plans d’affaires et l’énergie la productivité », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Le Paje a signé des conventions avec Agri Congo et Samu sarl pour accompagner les jeunes entrepreneurs. Le projet prévoit également de financer deux infrastructures essentielles : un abattoir moderne dans la zone agricole protégée de Bambou Mingali pour la production avicole et une provenderie pour un approvisionnement en aliments de qualité.
Le Paje vise entre autres 127 200 bénéficiaires directs, 3650 emplois créés, 25424 ménages impactés dans les départements cibles : Pool, Djoué-Léfini, Bouenza, Kouilou, Niari, Lékoumou, Plateaux, NKéni-Alima, Cuvette ainsi que le corridor Brazzaville-Pointe-Noire.
Financé à hauteur de 13,3 milliards de FCFA par le fonds international pour le développement agricole, ce projet devrait contribuer à la croissance économique du pays et à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.