Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mardi 13 mai 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mardi 13 mai 2025 à Oyo (département de la Cuvette), sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Quatre affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

Deux projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
Une communication sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de l’électricité en République du Congo par le ministre Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, suivie d’une réflexion des membres du Conseil sur ce sujet stratégique ;
Des nominations au titre du ministère de l’Enseignement supérieur.

I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis aux membres du Conseil des ministres deux projets de décret.

Le ministre Itoua a rappelé que l’objectif des pouvoirs publics est de reconfigurer des permis existants, devenus matures, afin de les relancer et de générer des revenus pour l’Etat.

Le premier texte est un projet de décret portant approbation de la renonciation par la société Congorep à la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux, dite « Likouala » et attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Likouala II ».

Le permis sollicité se situe dans les limites géographiques de la concession Likouala. Cette concession a été mutée en contrat de partage de production en 1995. En 2003, 65% des droits de la concession ont été cédés au Congo par Total EP Congo, droits qui ont été simultanément transférés à la société Likouala S.A., le 6 octobre de cette année-là.

Cette concession a été mutée de Likouala S.A. à la société Congorep, acte approuvé par un décret du 1er juillet 2010. Jusqu’en 2023, le contracteur était composé de Congorep (65%), opérateur et d’ENI Congo (35%), associé.

En septembre 2023, le ministre des Hydrocarbures a approuvé la cession de l’intérêt participatif de 35% d’ENI Congo à la société Perenco S.A., le groupe contracteur étant alors composé de Congorep (65%) opérateur et Perenco (35%).

La concession prenant fin en mai 2028 et pour encourager la présentation d’un plan de développement ambitieux par la SNPC, le Conseil des ministres a examiné les conditions de la renonciation volontaire et par anticipation de la concession et de leurs intérêts participatifs par les sociétés Congorep et Perenco Congo au profit de la SNPC par l’octroi d’un nouveau permis d’exploitation dit « Likouala II », dans les limites géographiques de la concession.

Le contracteur de ce permis sera donc composé ainsi qu’il suit : la SNPC (15%) ; Perenco Congo (64,5%) et Congorep, opérateur (20,5%).
Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la renonciation par la société Congorep de la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux, dite « Likouala » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Likouala II ».

Poursuivant son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la renonciation par la SNPC au permis d’exploitation d’hydrocarbures dit « Ikalou / Ikalou Sud » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Ikalou II ».

Le permis sollicité est dans les limites géographiques du permis d’exploitation Ikalou Ikalou Sud ; il s’agit du permis dit « Madingo Maritime », attribué en 1995 à ENI Congo et Total EP sous la forme d’un contrat de partage de production. Un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides dit Ikalou Ikalou Sud a été octroyé à ENI Congo en 2005 et prorogé en 2020 pour une période de 5 ans, à la condition que le titre soit transféré à la SNPC à hauteur de 15% dans le contrat de partage de production Madingo Maritime.

Par courrier de septembre 2023, le ministère des Hydrocarbures a approuvé la cession à Perenco Congo de l’intérêt participatif de 85% détenu jusque-là dans le permis Ikalou Ikalou Sud par la société ENI Congo.

Perenco Congo, spécialiste de l’exploitation de champs matures, a présenté un plan de développement soutenant une exploitation rentable du gisement Ikalou sur 20 ans. Devant l’imminence du terme, en juillet 2025, du permis Ikalou Sud, le Conseil des ministres a examiné la renonciation volontaire, par anticipation, de la SNPC et de Perenco Congo au permis Ikalou et à leurs intérêts participatifs dans le contrat de partage de production Madingo et attribution à la SNPC d’un nouveau permis d’exploitation dit « Ikalou II » dans les limites géographiques du gisement Ikalou. Le contracteur de ce nouveau permis est composé ainsi qu’il suit : SNPC, titulaire, (15%) et Perenco Congo, opérateur (85%).

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la renonciation par la société nationale des pétroles du Congo au permis d’exploitation d’hydrocarbures dit « Ikalou / Ikalou Sud » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Ikalou II ».

II/- Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, a présenté aux membres du Conseil une communication sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de l’électricité telle qu’engagée depuis plusieurs années.
Il ressort des éléments portés à la connaissance du Conseil des ministres que les réformes ainsi résolument engagées devront se poursuivre, afin d’améliorer les performances du secteur de l’électricité, élément moteur dans le développement de notre pays. Informé de l’ensemble des éléments liés à la réforme, le Conseil des ministres a encouragé le groupe de travail et de réflexion mis en place sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, à mener toutes les discussions possibles et nécessaires, en vue de l’aboutissement d’une réforme structurée et apaisée, couvrant et améliorant l’ensemble du secteur de l’électricité, depuis la production jusqu’à la distribution-commercialisation.

Enfin, le Conseil des ministres a réaffirmé l’urgence, pour le gouvernement, d’étudier les conditions d’amélioration du réseau de transport d’électricité entre les villes de Pointe- Noire et Brazzaville, afin de réduire puis d’éliminer les pertes techniques sur ce tronçon et d’améliorer ainsi la desserte, la quantité et la qualité de l’électricité en faveur des populations.

III/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.
– Ministère de l’Enseignement supérieur
Sont nommés :

Président du comité de direction de l’Ecole nationale de formation initiale: M. Etienne Paka, maître-assistant Cames ;
Directeur général de l’Ecole nationale de formation initiale: M. Guy Moussavou, maître de conférences de l’université Marien- Ngouabi.
Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.
Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h20.

Fait à Oyo, le 13 mai 2025

Pour le Conseil des ministres, le ministre de la Communication et des Médias,
porte-parole du gouvernement,
Thierry Lézin Moungalla

AGL Congo sensibilise à la sécurité routière à l’occasion de la journée mondiale santé et sécurité au travail

Du 28 au 30 avril 2025, AGL Congo a sensibilisé ses collaborateurs sur la sécurité routière, notamment le respect du port de la ceinture de sécurité, la limitation de vitesse et le code de la route.

 

Plus de 400 personnes ont pris part aux ateliers de sensibilisation organisés sur tous les sites de l’entreprise.

AGL Congo dispose de plus de 200 chauffeurs assignés au transport de marchandises, conteneurs, colis lourds et hors gabarit compris. La société a profité de la journée mondiale de la santé et sécurité au travail pour rappeler à ses collaborateurs la nécessité de maintenir une conduite responsable au volant. Des quizz ont servi à évaluer la maîtrise de la sécurité routière et l’appropriation des bonnes pratiques liées au plan zéro accident conçu et mis en place par la direction QHSE du Groupe.

“Nous croyons que rappeler à nos collaborateurs les bonnes pratiques en matière de conduite responsable est essentiel pour atteindre le plan zéro accident fixé par le groupe. Les résultats issus de l’évaluation de la maîtrise de la sécurité routière montrent combien nos collaborateurs se sont approprié cet objectif” précise Christophe PUJALTE, Directeur Régional Congo/Angola.

Depuis le lancement d’Africa Global Logistics (AGL), le groupe a lancé le «Plan Zéro Accident» qui vise une élimination progressive de tous les accidents liés à ses activités dans le monde. L’entreprise réaffirme ainsi son engagement en faveur de la sécurité et de la santé de ses collaborateurs et promeut une culture de prévention et de gestion des risques HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement).

La BSCA.Bank ouvre son agence à Oyo

Le président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a officiellement ouvert l’agence de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA.Bank) à Oyo, dans le département de la Cuvette.

 

C’est un nouveau chapitre pour l’économie congolaise. La BSCA.Bank ouvre son agence pour le public de Oyo. Cette nouvelle agence est un outil important pour accompagner les activités des opérateurs économiques de la région.

L’ouverture de cette agence est un signe de la crédibilité dont jouit la République du Congo vis-à-vis de ses partenaires étrangers, notamment la Chine. Le maire d’Oyo, Gaston Yoka, a souligné que cette coopération augure un avenir radieux pour la région.
Des services bancaires innovants

La BSCA.Bank propose des services bancaires classiques, mais également des produits innovants tels que le financement des investissements structurants, le soutien aux États et les opérations en monnaie chinoise. La banque compte introduire ces produits au Congo et devenir le leader en Afrique dans ce domaine.

Un partenaire privilégié pour les populations locales

Le ministre des Finances, Christian Yoka, a exhorté les populations locales à faire de la BSCA.Bank leur partenaire privilégié pour accompagner leur dynamique économique naissante. La banque est en effet en pole position dans le paysage bancaire congolais, avec un capital social de plus de 53 milliards Fcfa.

L’ouverture de l’agence de la BSCA.Bank à Oyo est un nouveau chapitre pour l’économie congolaise. La banque devrait jouer un rôle important dans le développement économique de la région et contribuer à la croissance du pays.

AGL Congo s’inscrit dans la lutte contre le paludisme

Le 25 avril 2025, vingt-cinq pairs éducateurs ont sensibilisé 615 collaborateurs sur le paludisme.

 

Dans les bureaux et sur les sites opérationnels, ils les ont encouragés à la prévention, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le recours au service médical en cas de symptômes.

Pour être mieux équipés pour la sensibilisation, les pairs éducateurs ont participé la veille à une séance de travail animée par le docteur Eléazar MASSAMBA, spécialiste en expertise médicale, autour du thème « Le paludisme nous accompagne : réinvestir, réimaginer, relancer».

« En plus de sensibiliser le personnel sur le paludisme. Nous avons organisé la distribution de plus de 600 moustiquaires imprégnées à l’ensemble de notre personnel pour que chaque famille soit protégée » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo / Angola.

Depuis près de 15 ans, AGL Congo accentue sa lutte contre le paludisme. L’entreprise organise régulièrement la distribution des moustiques imprégnées aux salariés, la sensibilisation par les médias et encourage la population à éviter l’automédication.

Assainissement : le Congo opte pour l’économie circulaire

Le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier, Juste Désiré Mondelé, a eu le 12 mai à Brazzaville une séance de travail avec la délégation de la Alacrity Corporate solutions PVT.LTD.

 

Le gouvernement mise désormais sur l’économie circulaire. La société indienne Alacrity Corporate solutions PVT.LTD va réaliser les études visant à valoriser les déchets dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Le sujet était au centre des échanges entre le ministre Juste Désiré Mondelé et une délégation de la société indienne conduite par son fondateur Pranav Kumar.

En effet, le consortium indien Alacrity Corporate solutions PVT.LTD qui intervient dans la valorisation des déchets, va non seulement réaliser les études, mais aussi accompagner les entreprises locales qui s’intéressent à la transformation des déchets.
Pour le ministre, l’idée est d’aller vers la production de l’électricité, la fabrication des produits manufacturés. Ce sera à base de 1500 tonnes de déchets journaliers que la société Albayrak va collecter dont 1000 à Brazzaville et 500 à Pointe-Noire.

Le patron de la société Alacrity Corporate solutions PVT.LTD, Pranav Kumar, a rassuré la partie congolaise que son entreprise apportera son expertise en ce qui concerne les déchets sont des produits commerciaux et fiables.

Pour rappel, le Congo a signé le 23 avril, un contrat de cinq ans avec la société turque Albayrak Waste Management, dans le cadre de l’exercice du service public de collecte des déchets solides et d’exploitation des services de propreté dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Jusqu’ici les argents de la société turque n’ont pas encore été aperçus sur le terrain. Le membre du gouvernement a rappelé que la société turque est en train de s’organiser. Elle travaille actuellement avec les acteurs locaux (les municipalités de Brazzaville et de Pointe-Noire), son démarrage est imminent.

Congo Terminal rappelle les 14 règles d’or à l’occasion de la journée mondiale de la santé et sécurité au travail

Près de 900 collaborateurs ont été sensibilisés du 29 au 30 avril 2025, aux 14 règles d’or qui régissent la santé et sécurité sur tous les sites de Congo Terminal. Ces règles sont tirées du plan zéro accident conçu et mis en place par la direction QHSE du Groupe AGL.

 

Les sensibilisations en présentiel ont été réalisées sur tous les sites au profit du top management et de tous les collaborateurs. Guy Michel PASSI, Responsable HSE et ses équipes ont rappelé les fondamentaux des 14 règles d’or non-négociables définies par l’entreprise et adaptées à son contexte. Elles portent sur la connaissance des dangers et des risques propres à chaque environnement de travail, l’identification, le reporting et le traitement des dysfonctionnements du quotidien, le partage des bonnes pratiques.

“De nombreux éléments nous permettent de réaliser de belles performances, un environnement de travail sain et sécurisé en est un des maillons principaux. Chez Congo Terminal nous faisons de la sécurité et santé au travail un objectif à réaliser au quotidien” précise Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

Depuis le début de la concession en 2009, Congo Terminal mène une politique santé sécurité au travail audacieuse qui suscite l’engagement des collaborateurs. L’entreprise organise des toolbox meeting, produit des vidéos de sensibilisation avec cas pratiques et crée des conditions d’appropriation de la politique zéro accident.

La suspension de la Fécofoot levée : le comité exécutif reprend le contrôle

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) a enfin obtenu la levée de sa suspension après une longue crise.

 

Le Tribunal de grande instance de Brazzaville a annulé les ordonnances qui suspendaient le comité exécutif de la Fécofoot et bloquaient ses comptes.
Le 12 mai, l’ordonnance de rétractation a été signée et délivrée au comité exécutif, mettant ainsi fin à la crise. Le tribunal a ordonné la réintégration du comité exécutif et a donné mainlevée du changement provisoire de signature bancaire.

Il faut noter que la Fifa avait fixé des conditions pour lever la suspension, notamment le contrôle total du siège de la Fécofoot, du Centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération par le comité exécutif dirigé par Jean Guy Blaise Mayolas. Les conditions ont été remplies, et la Fifa devrait désormais lever la suspension.

Un nouveau départ pour la Fécofoot

Avec la levée de la suspension, le comité exécutif de la Fécofoot peut désormais reprendre pleinement le contrôle de la fédération et des activités. La remise officielle du document physique permettra de confirmer à la Fifa que toutes les conditions ont été remplies, évitant ainsi au football congolais une sanction sévère.

Le football congolais peut désormais repartir sur de nouvelles bases, avec un comité exécutif légitime et des activités qui devraient reprendre normalement.

FESPAM : les activités de la 12e édition sont lancées

C’est à Impfondo, capitale du département de la Likouala que le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a procédé au lencement des activités du Festival Panafricain de Musique.

 

La 12e édition du FESPAM se tiendra du 19 au 26 juillet 2025, dans la capitale congolaise. Les artistes et publics venus de toute l’Afrique et de la diaspora se retrouveront à Brazzaville pour prendre part à ce rendez-vous culturel.

Les activités de cet évènement ont été lancées le week-end à Impfondo, en présence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui était accompagné de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault et du commissaire général du FESPAM Gervais Hugues Ondaye. Les artistes ont plongé la ville hôte dans une ambiance électrique et riche en couleurs.

En choisissant Impfondo comme point de départ de cette édition, le gouvernement congolais affirme sa volonté de décentraliser l’offre culturelle, en valorisant tous les territoires et en rendant la culture accessible à chaque citoyen.

Créé en 1995 par l’Union Africaine (UA) et le Centre international de civilisation bantu (CICIBA), le Fespam a pour missions entre autres, de valoriser les musiques africaines et celles de la diaspora. Il se tient tous les deux ans à Brazzaville qui abrite son siège.

Notons qu’en juillet 2011, le Fespam a été annulée suite à une bousculade, qui avait fait 7 morts et une trentaine de blessés, à l’entrée du stade Félix Eboué, au centre de la capitale Brazzaville. Le gouvernement congolais avait annulé celui de 2017 pour des « impératifs insurmontables d’agenda». Une décision qui avait provoqué une vague de réactions dans les rues de Brazzaville. La relance des activités du Festival panafricain de musique (Fespam) a eu lieu en juillet 2023, après près de huit ans de pause.

AGL Congo s’inscrit dans la lutte contre le paludisme

Le 25 avril 2025, vingt-cinq pairs éducateurs ont sensibilisé 615 collaborateurs sur le paludisme. Dans les bureaux et sur les sites opérationnels, ils les ont encouragés à la prévention, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le recours au service médical en cas de symptômes.

 

Pour être mieux équipés pour la sensibilisation, les pairs éducateurs ont participé la veille à une séance de travail animée par le docteur Eléazar MASSAMBA, spécialiste en expertise médicale, autour du thème « Le paludisme nous accompagne : réinvestir, réimaginer, relancer».

« En plus de sensibiliser le personnel sur le paludisme. Nous avons organisé la distribution de plus de 600 moustiquaires imprégnées à l’ensemble de notre personnel pour que chaque famille soit protégée » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo / Angola.

Depuis près de 15 ans, AGL Congo accentue sa lutte contre le paludisme. L’entreprise organise régulièrement la distribution des moustiques imprégnées aux salariés, la sensibilisation par les médias et encourage la population à éviter l’automédication.

Congo : vers la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents d’ici 2030

C’est l’un des objectif à atteindre des initiatiaves lancées entre le ministère de l’Économie Forestière (MEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 

Le MEF et la FAO ont officiellement lancé deux initiatives financées pas l’Union européenne en faveur de la gouvernance forestière et du développement du secteur forestier. Il s’agit du Programme de gouvernance forestière et chaînes de valeur (FGVC) et le projet Facilité FLEGT Afrique-Amérique latine (FLEGT-ALA Facility).

La cérémonie de signature s’est tenue à Brazzaville en présence de Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière, Augustin Bondo Tshiani, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne et représentant l’Ambassadrice de l’Union Européenne en République du Congo et Athman Mravili, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Selon fao.org, le programme FGVC vient en appui à la mise en œuvre de de la feuille de route du Partenariat Forêt signé lors de la COP27 entre l’Union européenne et la République du Congo. Ce partenariat bilatéral s’inscrit dans l’initiative « Global Gateway » de l’Union européenne et vise à atteindre, d’ici 2030, des objectifs ambitieux, notamment : plus de 13 millions d’hectares de forêts gérés durablement, 5 millions d’hectares protégés, un million d’hectares reboisés, 400 000 hectares restaurés, la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents, et un taux de déforestation annuelle inférieur à 0,1 %.

Le projet FLEGT-ALA Facility, vise à accompagner les pays partenaires et l’Union européenne dans la mise en œuvre de leurs Accords de Partenariat Volontaire (APV) sur le bois légal. En République du Congo, avec l’appui technique de la FAO, le projet soutiendra notamment la tenue des réunions du comité conjoint de mise en œuvre et du groupe de travail multi-acteurs de l’APV, l’amélioration du cadre réglementaire, le déploiement du système de vérification de la légalité, ainsi que la conduite d’études techniques ciblées.

Un système de suivi-évaluation afin de mesurer les résultats concrets de ces deux initiatives doit être mis en place. C’est du moins ce que pense la ministre de l’Économie Forestière.