Préparation du budget de l’État 2026 : une nouvelle étape engagée

Le processus d’élaboration du budget de l’État pour l’exercice 2026 a franchi une nouvelle étape avec l’adoption des documents de budgétisation par les ministères sectoriels.

 

Les Cadres de dépenses à moyen terme (CDMT) ont été adoptés le 31 mai à Brazzaville, en attendant l’approbation des rapports annuels de performance.

Selon le directeur de l’élaboration du budget, Espérance Olokabeka Obambo, cette réforme vise à terme à assurer une meilleure planification budgétaire. Les délégués des ministères sectoriels et les gestionnaires de programmes se sont familiarisés avec les nouveaux outils de budgétisation, notamment les Projets annuels de performance (PAP), qui constituent des éléments clés de la budgétisation et accompagnent la loi de finances présentée au Parlement.

L’amélioration des documents budgétaires permettra une meilleure planification des dépenses, en veillant à leur alignement stratégique avec les politiques publiques, notamment en lien avec le Plan national de développement 2022-2026. Les participants à l’atelier consacré à l’actualisation des CDMT et des PAP des ministères pilotes ont révisé la méthodologie applicable et partagé des retours d’expérience, procédant à une évaluation afin d’identifier les forces et les faiblesses en vue de réajustements éventuels.

La réforme du budget programme est un processus exigeant qui nécessite d’autres ajustements et constitue un apprentissage continu. Six ministères pilotes ont été désignés pour tester cette approche de programmation budgétaire, chacun élaborant ses propres projets annuels de performance, servant ainsi de fondement au déploiement de cette nouvelle méthode l’année prochaine.

Les documents des CDMT et les PAP devront être transmis au Parlement avant la fin du mois de juillet. L’examen de ces outils s’inscrit dans le cadre du budget programme amorcé depuis 2024 au Congo, incluant la modernisation du système de gestion budgétaire et la nécessité de respecter le calendrier national pour l’élaboration du budget de l’État.

Congo : des ONG dénoncent un projet pétrolier dans le parc national de Conkouati-Douli

Alors que le Congo vient d’accueillir le premier congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des trois bassins forestiers, plusieurs organisations nationales et internationales dénoncent un projet de décret sur le permis « Niambi », qui mettrait en danger un secteur sensible du parc national de Conkouati-Douli. Ce permis d’exploration d’hydrocarbures serait attribué à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et à une entreprise privée chinoise, Oriental Energy.

Les organisations congolaises et leurs partenaires internationaux signataires d’une déclaration commune estiment que ce projet est incohérent avec les engagements du gouvernement congolais en matière de protection de l’environnement. Selon Christian Mounzeo, coordonnateur national de l’ONG Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), « on ne peut pas être engagé sur le plan international à vouloir témoigner d’un leadership en matière de protection de l’environnement et dans le même temps, avoir une pratique à l’antipode de ce type d’engagement ».

Kim Aumonier, responsable suivi et droits au sein de la Rainforest Foundation UK, souligne que les processus ne sont pas prêts pour la signature de ce décret, notamment en l’absence d’étude d’impact environnemental et de processus de consentement libre, préalable et informé par les communautés qui pourraient être impactées par cette licence.

Les organisations signataires de la déclaration en appellent au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour qu’il ne signe pas ce décret et qu’il interdise toute exploration et exploitation minière dans le parc de Conkouati-Douli. Elles estiment que cela est essentiel pour protéger la biodiversité exceptionnelle de ce parc et les droits des peuples autochtones et communautés qui y vivent.

Congo-Mer et eaux continentales : une stratégie nationale en élaboration

Les travaux de l’atelier de validation Stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales s’est ouvert lundi 02 juin 2025, à Brazzaville.

 

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de validation de la « Stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales ». Selon Charles Richard Mondjo « Notre objectif, à travers cet atelier, est d’établir un cadre d’actions commun et cohérent pour la politique maritime, littorale et des eaux continentales. Il s’agit de définir ensemble les orientations, les programmes et les mesures qui permettront de favoriser la croissance d’une économie maritime et fluviale durable, capable de répondre aux enjeux sécuritaires, sociétaux et environnementaux de notre pays ».

En cours de validation, la stratégie devra promouvoir des mesures d’adaptation et de résilience, notamment la protection du littoral, le système d’alerte précoce contre les inondations, les aménagements portuaires et fluviaux tenant compte de l’évolution du climat ; la gestion écosystémique des pêches.

La « Stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales » s’intègre aux initiatives régionales et continentales existantes car le Congo est partie prenante des stratégies africaines dans le domaine maritime

L’atelier est organisé par le Secrétariat permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck. Ouvert le 2 juin dernier, l’atelier s’achève vendredi 06 juin 2025. Plusieurs partenaires en la matière de la République du Congo y prennent part.

Congo-UDSN : le budget 2025 connait une augmentation de 1 milliard de FCFA

Le budget 2025 de l’université a été adopté, 30 mai à Kintélé, sixième session du comité de direction de l’Université Denis Sassou N’Guesso.

 

La sixième session du comité de direction de l’Université Denis Sassou N’Guesso (UDSN) s’est tenue le 30 mai à Kintélé, sous la présidence du professeur Théophile Obenga. Au cours de cette session, le budget 2025 de l’université a été adopté, estimé à 12 milliards de francs CFA, soit une augmentation d’un milliard par rapport à 2024.

Selon le président de l’UDSN, le professeur Ange Antoine Abéna, cette augmentation est justifiée par la création de nouveaux établissements, tels que l’école des mines, de l’hydraulique et de l’énergie, qui nécessitent des équipements et des ressources supplémentaires. Le comité de direction a également adopté le programme d’activité 2024-2025, le budget exercice 2025, le projet de budget exercice 2026 et la politique de recherche de l’université.

La politique de recherche de l’UDSN vise à orienter les thématiques de recherche et à affirmer l’identité de l’université en tant qu’acteur de la recherche à part entière. L’université a également adopté une politique de coopération interuniversitaire et a approuvé plusieurs documents importants, notamment le projet de décision portant création, organisation et fonctionnement de la cellule d’assurance qualité.

Le président de l’UDSN a souligné l’importance de l’assurance qualité dans la gouvernance de l’université, qui vise à garantir le respect des exigences de qualité et à renforcer la confiance en interne et en externe.

L’UDSN a plusieurs partenariats avec des pays étrangers, notamment la France, l’Italie, la Russie, la Chine et les pays du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur. Le professeur Théophile Obenga a suggéré que les étudiants congolais brillants soient encadrés et aient l’opportunité de se former pour servir le Congo, l’Afrique centrale et l’humanité.

Congo : la FESYPTC lance un programme de formation pour réduire les accidents

Celle-ci a pour but de doter des connaissances essentielles aux conducteurs leur permettant d’exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité.

 

La Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC) a lancé un appel à la formation obligatoire pour les conducteurs de motos-taxis. Selon le secrétaire général de la FESYPTC en charge de la section de transports en commun, Ngatsé Itoua Mbola, cette formation est nécessaire pour réduire les accidents de la route qui sont devenus fréquents dans les zones urbaines.

Le secteur des motos-taxis est en pleine expansion, mais il est marqué par des dérives qui nuisent à l’image des professionnels du deux-roues. La FESYPTC distingue deux profils de conducteurs : ceux qui ont bénéficié d’une formation et ceux qui n’ont aucune base en conduite. Ces derniers mettent en danger leur propre vie et celle des autres.

Pour remédier à cette situation, la FESYPTC a décidé de lancer un programme de formation destiné à doter les conducteurs des connaissances essentielles pour exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité. La formation préalable sera désormais exigée avant toute intégration dans la filière.

Le secrétaire chargé des transports par motocycles, tricycles et activités connexes, Jules Ondélé Kanga, a souligné l’importance de maîtriser le code de la route. Selon lui, de nombreux conducteurs ne sont pas formés et ignorent délibérément les règles de circulation.

Le président du parking Kombo-Djiri, Sacré Allam, a mis en garde les acteurs du secteur : ceux qui refuseront de se conformer seront exclus. La FESYPTC s’appuie sur l’article 9 du décret régissant le transport public par motocycle, qui précise que cette activité est strictement réservée aux Congolais.

La FESYPTC a également dénoncé la présence croissante de ressortissants étrangers exerçant dans le secteur en toute illégalité. La Fédération syndicale entend prendre des mesures pour faire respecter les règles et garantir la sécurité des passagers.

Congo : naissance d’une nouvelle coalition de l’opposition

Le « Rassemblement des forces du changement » (RFC), cette plateforme regroupe une dizaine de formations politiques de l’opposition.

 

Le 31 mai à Brazzaville, une nouvelle coalition de l’opposition congolaise a vu le jour. Nommée « Rassemblement des forces du changement » (RFC), cette plateforme regroupe une dizaine de formations politiques de l’opposition. Le RFC a été présenté à la presse par le collège des présidents du cartel, avec à sa tête Clément Miérassa, président du Parti social-démocrate congolais, en tant que coordonnateur.

Le RFC a pour objectif de conquérir le pouvoir de manière démocratique lors de l’élection présidentielle de mars 2026. La coalition prône l’unité dans la diversité, le dialogue et la complémentarité, et considère la division comme son principal ennemi. Les valeurs politiques du RFC incluent la démocratie réelle, le respect des libertés et des droits fondamentaux, la souveraineté du peuple congolais, l’État de droit, les élections libres et honnêtes, la liberté d’expression, la liberté de la presse et l’indépendance de la justice.

Le RFC a précisé que sa démarche est pacifique et qu’il ne cherche pas à inciter le peuple à la révolte et à la violence. Selon Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, président du Rassemblement pour la démocratie et le développement, « notre challenge est de nous unir pour bâtir des stratégies plus efficientes afin de virer le PCT du pouvoir ».

Le RFC a choisi pour devise « Tongo Etani », un terme lingala qui signifie « Levée du soleil », symbolisant un nouveau départ politique vers des grands changements. Les membres de la coalition se sont engagés à renverser la vapeur dans les urnes en 2026 et ont exhorté les Congolais à les soutenir dans leur combat. Clément Miérassa a également présenté des excuses sincères pour des fautes commises et engagements non tenus dans leur combat politique passé.

Renatura sensibilise plus de 350 000 enfants à l’environnement en partenariat avec Congo Terminal

Le 26 mai 2025, Renatura annonce avoir dépassé le seuil de 350 000 enfants sensibilisés à l’environnement à Pointe-Noire et ses environs depuis le début de ses activités en 2005. Congo Terminal est partenaire du projet depuis 2016.

 

Renatura et Congo Terminal promeuvent l’apprentissage des gestes éco-responsables ainsi que la connaissance des espèces menacées, en mettant l’accent sur la préservation des tortues marines. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves des établissements scolaires de Pointe-Noire et ses environs, ainsi que les familles des collaborateurs de Congo Terminal lors de sessions trimestrielles. Au cours des trois dernières années, la diffusion de messages et de documentaires télévisés a permis d’intensifier la sensibilisation du public, en mettant en avant les bonnes pratiques des entreprises en matière de préservation de la biodiversité.

« L’accompagnement de Congo Terminal nous a permis de stabiliser les équipes et de mieux planifier nos actions. Nous sommes passés de 25.000 enfants sensibilisés par an à près de 40.000 aujourd’hui. Nous continuons à unir nos efforts pour préserver notre environnement » soutient Nathalie Mianseko, Directrice de Renatura Congo.

« Congo Terminal est engagé dans la réduction de son empreinte carbone et la promotion d’un environnement sain. C’est pourquoi nous accompagnons Renatura et avons opté pour un terminal 100% électrique dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’extension au Môle Est. Un projet innovateur et éco-responsable » précise Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

Renatura est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité. Son action s’articule en particulier autour de l’étude et la protection des tortues marines et de leur habitat au CONGO.

Congo Terminal réceptionne 2 000T de pieux et de palplanches pour ses travaux d’extension sur le Môle Est

Le 28 mai 2025, Congo Terminal annonce avoir reçu 2 000T de pieux et palplanches destinés à la structure du quai au Môle Est (équivalent à un quart de la tour Eiffel). Ils vont permettre d’initier sa construction sur 750m linéaires à -17m de profondeur.

 

Commandés puis inspectés en Chine après des études qui ont permis de définir les spécificités techniques attendues, ces inclusions verticales visent à assurer la stabilité du quai et garantir la sécurité de la nouvelle plateforme portuaire.

« Nous avons reçu un premier lot de pieux et de palplanches, d’autres sont attendus pour le deuxième semestre de cette année. La réception de ces fournitures à cette période permet de démarrer à temps les travaux du quai du projet d’extension de Congo Terminal sur le Môle Est» explique Pierre-Louis Sapin, Directeur du Projet.

Opérateur exclusif du terminal à conteneurs de Pointe-Noire, Congo Terminal va investir plus de 400 millions d’euros dans la construction de cette nouvelle plateforme portuaire au Môle Est. Cette extension va créer 900 emplois supplémentaires au profit des jeunes et faciliter l’acquisition de nouvelles compétences par les équipes locales et bien entendu lors de sa mise en service. Le Môle Est va soutenir le développement économique et social du pays ainsi que la dynamique des corridors de la sous-région afin de permettre au port de Pointe-Noire de consolider sa position de hub de transbordement de l’Afrique centrale

Diplomatie : l’émissaire de Denis Sassou N’Guesso chez Félix Tshisekedi

Le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo, Raymond Zéphirin Mboulou, a été reçu jeudi 29 mai par le président de la RDC.

 

A la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo, Raymond Zéphirin Mboulou a été reçu en audience par le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

Raymond Zéphirin Mboulou était porteur d’un message de son Président sur le renforcement des liens historiques entre le République démocratique du Congo et la République du Congo. « Cela renforce aussi les relations de bon voisinage entre nos deux pays ayant des frontières et des langues en commun », a déclaré le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Rappelons que Brazzaville et Kinshasa sont les deux capitales les plus rapprochées du monde. Les villes sont séparées de 4 km par le fleuve Congo.

Congo : Brazzaville accueille la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones

Cet événement économique sera l’occasion de renforcer les liens économiques, d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires et de découvrir le dynamisme des économies francophones.

 

La capitale congolaise, Brazzaville, accueillera du 26 au 28 juin prochain la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF). Cet événement économique majeur de la francophonie sera l’occasion de renforcer les liens économiques, d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires et de découvrir le dynamisme des économies francophones.

Le thème de cette édition est « Renforcer les chaînes de valeur dans l’espace francophone ». L’événement est organisé par l’Alliance des patronats francophones (APF) en partenariat avec l’Union patronale et professionnelle du Congo (Unicongo). Plus de 1000 participants sont attendus, notamment des investisseurs, des décideurs publics-privés et des représentants d’institutions.

Au programme de l’événement, des tables rondes, des conférences et des ateliers animés par des experts reconnus. Les participants auront également l’occasion de bénéficier d’opportunités d’affaires et de réseautages stratégiques.

L’APF est le premier réseau d’entreprises de l’espace francophone, avec quarante organisations professionnelles représentatives. Elle représente le secteur privé formel dans les pays francophones et met au cœur de son action la circulation des entrepreneurs, la formation des jeunes, la transition écologique et l’accompagnement des jeunes pousses (startups).

La REF Francophone rassemble chaque année des chefs d’entreprise, des institutions et des organisations patronales pour stimuler l’innovation, encourager les échanges et bâtir des partenariats économiques stratégiques au sein de la francophonie. Cet événement est une occasion unique pour les entrepreneurs francophones de se rencontrer, de partager leurs expériences et de créer de nouvelles opportunités d’affaires.