Grâce Steph Antonetie Ivossot, nouvelle administratrice-maire de Ouenzé : des défis de taille à relever

Nommée par décret présidentiel le 21 mai dernier, Grâce Steph Antonetie Ivossot a pris ses fonctions d’administratrice-maire du 5e arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, le 6 juin.

 

Lors de la cérémonie de prise de service, elle a exprimé sa gratitude pour la confiance placée en elle, tout en mesurant l’ampleur des défis qui l’attendent.

L’arrondissement 5 de Ouenzé, étendu sur 7,30 km², est divisé en dix quartiers, quarante et une zones et cinq cent cinquante-six blocs, avec une population cosmopolite. La nouvelle administratrice-maire est consciente de la difficulté de gérer un territoire aussi vaste et diversifié.

Grâce Steph Antonetie Ivossot a défini ses priorités, notamment le maintien de la paix et la tranquillité dans l’arrondissement ; consolider la démocratie et préparer les opérations préélectorales pour les élections futures ; être à l’écoute des populations vulnérables, notamment les femmes qui vendent dans les marchés, les personnes âgées et les jeunes ; le renforcement de la collaboration avec les chefs de quartier, les associations et les confessions religieuses

La nouvelle administratrice-maire commencera par signer 1 150 actes de naissance et officier 27 mariages déjà programmés. Elle compte également renforcer la collaboration avec ses collaborateurs et la population pour atteindre ses objectifs.

Grâce Steph Antonetie Ivossot est consciente que sa mission ne pourra être réussie qu’avec l’implication de tous. Elle appelle donc à la mobilisation générale pour relever les défis et atteindre les objectifs fixés.

Congo-Colloque d’Oyo : vers une économie bleue durable et diversifiée

La troisième édition du colloque scientifique international sur les eaux continentales s’est tenue le 4 juin à Oyo.

 

Les participants ont formulé des propositions pour contribuer au développement d’une économie bleue durable et diversifiée au Congo. Les recommandations permettront l’exploration et la mise en valeur du secteur des eaux continentales.

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a souligné les bénéfices des eaux continentales pour une économie diversifiée notamment la pêche continentale ; la production d’énergie hydro-électrique ; la navigation, l’irrigation des sols pour l’agriculture, le tourisme ; la protection du climat

Les actes feront l’objet d’une publication. Un livre regroupant les actes du colloque de Pointe-Noire sera publié aux éditions L’Harmattan.

Le colloque d’Oyo est une étape importante pour le développement d’une économie bleue durable au Congo. Les réflexions et recommandations issues de cette rencontre contribueront à promouvoir une gestion efficace des ressources en eaux continentales.

Le Congo soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis

Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo.

 

La République du Congo est désormais soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis.  Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo, en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale.  Cette mesure s’inscrit dans une série de restrictions visant à renforcer les contrôles d’immigration et à limiter les risques liés aux visas expirés et aux systèmes d’identification jugés insuffisants. C’est du moins ce que précise lemonde.

Cette interdiction fait suite à un décret exécutif signé le 20 janvier 2025, intitulé « Protéger les États-Unis contre les menaces terroristes étrangères et autres menaces pour la sécurité nationale et la sécurité publique ».  Ce décret vise à renforcer les procédures de contrôle et de filtrage des ressortissants étrangers cherchant à entrer ou déjà présents aux États-Unis depuis le 20 janvier 2021.  Il a conduit à l’élaboration d’une liste de 43 pays, dont la République du Congo, classés en trois catégories : rouge (interdiction totale), orange (restrictions partielles) et jaune (période d’évaluation de 60 jours).  La République du Congo figure dans la catégorie jaune, ce qui signifie que ses ressortissants ont 60 jours pour remédier aux insuffisances alléguées avant de risquer d’être classés dans une catégorie plus restrictive.

Cette nouvelle interdiction a suscité des critiques, notamment de la part de la représentante démocrate Pramila Jayapal, qui a qualifié la mesure de discriminatoire et nuisible aux valeurs américaines, aux relations internationales et aux contributions économiques des immigrants.  Elle a également averti que l’interdiction des individus en provenance de pays en proie à des conflits risquait de saper la sécurité mondiale.

Congo : un projet de décret pour une gestion transparente des établissements scolaires

Ce projet de décret vise à mettre en place une gestion transparente et collégiale des établissements scolaires, en créant des comités de gestion des établissements scolaires.

 

Le ministre de l’intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, et le ministre de l’enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ont présenté conjointement un projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissement publics de l’enseignement technique et professionnel.

Ce projet de décret vise à mettre en place une gestion transparente et collégiale des établissements scolaires, en créant des comités de gestion des établissements scolaires. Il permettra aux partenaires sociaux du système éducatif de participer à la prise de décisions et à la gestion des établissements scolaires.

Ce projet de décret est pris en application de la loi n°2023-1749 du 16 octobre 2023 relatif aux modalités d’allocation des crédits budgétaires et de décaissement prioritaire des fonds au profit des établissements scolaires d’enseignement technique, professionnel et de formation qualifiante.

Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel. Cette adoption permettra de mettre en place une gestion plus transparente et plus efficace des établissements scolaires, au bénéfice des élèves et des enseignants.

Congo-fonction publique : cinq projets de décret adoptés en Conseil des ministres

Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a présenté cinq projets de décret devant les membres du Conseil des ministres.

 

Ces textes s’inscrivent dans la mise en œuvre progressive de la loi n°68-2022 du 16 août 2022, portant statut général de la fonction publique. Cette série constitue la première vague des 53 décrets d’application prévus pour rendre pleinement opérationnel le nouveau statut général des agents publics.

Premier texte soumis à l’approbation du Conseil, le décret relatif au Conseil de santé définit ses attributions, son organisation et son fonctionnement. Cette instance émettra des avis notamment sur les évacuations sanitaires, les congés de longue maladie, les demandes d’indemnités de suivi des malades, ou encore les cas d’incapacité définitive à exercer. Le projet a été adopté à l’issue des discussions.

Le deuxième décret fixe les conditions d’octroi et les règles encadrant les différents types de congés prévus pour les fonctionnaires : congé annuel, maternité, paternité, adoption, maladie, longue maladie, congé pour formation professionnelle et syndicale. Conformément à l’article 93 du statut général, le congé est défini comme une autorisation temporaire de suspension des fonctions. Ce texte a également reçu l’approbation du Conseil.

Le troisième décret précise les modalités de mise à disposition, une position administrative permettant à un fonctionnaire d’exercer temporairement ses fonctions dans une autre structure, tout en conservant son statut d’origine. Le texte délimite les structures concernées et les conditions de cette mise à disposition. Adopté à son tour après examen.

Le quatrième texte adopté concerne les critères et modalités d’évaluation des fonctionnaires. Il introduit des innovations telles que la fixation de la période d’évaluation et les règles de notation. L’évaluation vise à apprécier la performance des agents afin de renforcer leur efficacité au sein des services publics.

Enfin, le Conseil des ministres a validé le décret encadrant le transfert d’un fonctionnaire d’un corps ou service à un autre. Le texte précise que ce changement ne peut intervenir que par arrêté du ministre en charge de la fonction publique. Il établit les conditions de transfert ainsi que les règles de nomination dans le nouveau corps d’affectation.

Avec l’adoption de ces cinq textes, le gouvernement franchit une étape majeure dans l’opérationnalisation du nouveau cadre juridique de la fonction publique.

Congo : compte rendu Conseil des ministres du mercredi 4 juin 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 4 juin 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son Eexcellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Sept affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Cinq projets de décret au titre du ministère la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’enseignement technique et professionnel ;

– Un projet de décret au titrer du ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de décret.

Ces textes ont été élaborés dans le cadre de la mise en place des institutions et procédures prévues par la loi n°68-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique. Ils sont la première vague de décrets d’application qui permettront, à l’issue de l’adoption à venir d’un total de 53 textes réglementaires, de rendre totalement opérationnel le statut général de la fonction publique précité.

Le premier texte est un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Le projet en examen fixe les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Entre autres attributions, le Conseil de santé émet des avis : sur les dossiers des évacuations sanitaires ; les demandes de congé longue maladie ; les demandes d’indemnités de suivi des malades ; l’incapacité définitive et absolue d’exercer les fonctions, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Ayessa a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables. Conformément aux dispositions de l’article 93 du statut général de la fonction publique, le congé est défini comme une autorisation accordée à un fonctionnaire nommé à un emploi de suspendre, pendant un temps déterminé, l’exécution de ses missions. Voici les congés couverts par le texte en examen : le congé annuel ; le congé de maternité ; le congé de paternité ; le congé d’adoption ; le congé de maladie ; le congé de longue maladie ; le congé pour formation professionnelle ; le congé de formation syndicale.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables.

Le troisième texte présenté par le ministre d’Etat est un projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires. La mise à disposition est la position dans laquelle le fonctionnaire effectue ses services dans une administration autre que la sienne, tout en demeurant dans son corps ou son cadre d’emploi d’origine. Le texte en examen indique les structures dans lesquelles un fonctionnaire peut être mis à disposition, ainsi que les modalités de celle-ci.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires.

Le texte suivant est un projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires. Il définit l’évaluation comme une appréciation des performances de l’agent, en vue de proposer des améliorations dans son rendement de service. Ce texte apporte les innovations suivantes : il fixe la période d’évaluation du fonctionnaire ; il détermine les modalités d’évaluation et de notation du fonctionnaire, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires.

Enfin, le ministre d’Etat a soumis au Conseil un projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire. Le transfert de fonctionnaire est le passage d’un fonctionnaire exerçant les fonctions dans son corps de service d’origine à un autre corps ou service. Ce transfert ne peut être prononcé et acté que par arrêté du ministre en charge de la fonction publique. Le texte définit les conditions et les modalités de ce transfert et fixe les règles relatives à la nomination du fonctionnaire transféré dans un autre corps que son corps d’origine.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire.

II/- Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

Invités à leur tour par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, ont présenté conjointement aux membres du Conseil un projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

Ce texte est pris en application de la loi n°19-2019 du 21 mai 2019 fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement, d’une part, et du décret n°2023-1749 du 16 octobre 2023 relatif aux modalités d’allocation des crédits budgétaires et de décaissement prioritaire des fonds au profit des établissements scolaires d’enseignement technique, professionnel et de formation qualifiante, d’autre part.

Ce décret permettra une gestion transparente et collégiale entre les organes de gestion des établissements scolaires et les partenaires sociaux du système éducatif, grâce à la création de comités de gestion des établissements scolaires.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

 III/- Ministère en charge de la Réforme de l’Etat

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Luc Joseph Okio, ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge de la Réforme de l’Etat, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Cette stratégie est un plan d’action sociale conçu selon une approche concertée qui contribue à assurer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national.

Validée lors d’un atelier tenu en août 2023, la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029 a pour objectif général la réduction de la délinquance juvénile par le renforcement des dispositifs préventifs et des mécanismes de réinsertion, grâce à une approche décentralisée, impliquant activement les collectivités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers.

Il s’agit, grâce à des financements basés sur une dotation initiale de l’Etat, des subventions de l’Etat et des fonds de concours : de consolider les politiques publiques et le cadre juridique afin d’assurer une protection optimale des mineurs ; d’améliorer l’accès à l’éducation et la formation professionnelle ; de promouvoir la justice restaurative et favoriser des mesures alternatives à la privation de liberté ; de mettre en place un système de suivi et d’éducation performant.

Afin de garantir l’efficacité de cette stratégie, quatre axes d’intervention ont été définis : le renforcement de la gouvernance, l’amélioration du cadre institutionnel, la coordination des acteurs et des parties prenantes (gouvernement, société civile, secteur privé) ; la production et la gestion de l’information, grâce à la mise en place d’une base de données centralisée pour améliorer la prise de décision ; la prévention et le traitement de la délinquance grâce à un programme d’éducation et des mécanismes d’insertion socioprofessionnelle et de sensibilisation communautaire ; enfin, l’implémentation d’une justice restaurative qui doit favoriser la réhabilitation de préférence à la répression, mécanismes fondés sur la médiation et la réinsertion.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h00.

Fait à Brazzaville, le 4 juin 2025

Pour le Conseil des ministres,

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

          Thierry Lézin Moungalla

 

Brazzaville : plus de 40 maisons englouties à Ngamakosso après de fortes pluies

Ce mardi 3 juin 2025, de violentes pluies se sont abattues sur Brazzaville, provoquant de lourds dégâts dans le quartier Ngamakosso, situé dans le sixième arrondissement, Talangaï.

 

Plus de 40 habitations ont été englouties, et le bilan pourrait encore s’alourdir alors que les précipitations se poursuivent. À ce stade, aucune perte en vie humaine n’a été signalée.

Installé sur les versants de collines, le quartier Ngamakosso fait face à un grave problème d’ensablement dû au ruissellement des eaux. Les habitations sont souvent envahies par les eaux ou ensevelies sous le sable, poussant de nombreuses familles à fuir vers d’autres quartiers plus sûrs.

Dans la capitale congolaise, les pluies sont devenues si fréquentes et intenses qu’elles donnent l’impression que le ciel se vide entièrement. Cette situation accentue les phénomènes d’érosion des sols, mettant en péril non seulement les maisons mais aussi les infrastructures comme les routes et les canalisations.

Chaque année, Brazzaville déplore des sinistrés, parfois même des pertes humaines, liées à ces catastrophes naturelles. Pour y faire face, la loi de finances 2023 avait alloué 1 800 milliards de francs CFA à la lutte contre l’érosion. En 2024, ce budget a été revu à la hausse, atteignant 2 500 milliards de francs CFA.

Selon les autorités, les interventions varient selon la gravité des cas : certaines érosions nécessitent un simple rebouchage à l’aide de grandes quantités de terre, tandis que d’autres demandent des travaux de grande envergure.

Avec un investissement de 2,5 milliards de francs CFA pour freiner un phénomène qui menace la sécurité et la stabilité de nombreuses familles à chaque saison de pluie, l’espoir reste permis. Mais à Brazzaville, c’est toujours vers le ciel que se tournent les regards, là où se cache la menace constante, que le chercheur et écrivain congolais Dr Michel Innocent Peya appelle dans son ouvrage La Bombe N.

Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’Humanité et de l’Environnement, Dr Peya continue d’alerter sur les dangers écologiques, rappelant à tous l’urgence d’une véritable politique de protection de l’environnement.

Congo : les bénéficiaires du Pagir s’approprient applications Kobo Toolbox et Power BI

C’était en faveur d’un séminaire de formation qui s’est tenu du 19 au 31 mai dernier, dans la ville de Brazzaville, organisé par l’unité de coordination.

 

Apprendre à utiliser les applications Kobo Toolbox et Power BI.  C’est à ça que consistait la session de formation qui a réunie du 19 au31 mai, à Brazzaville les bénéficiaires du Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour le fonctionnement durable des services (Pagir). Ces outils numériques offrent aux organisations à impact socio-économique la possibilité d’accéder à des données de qualité, facilitant ainsi la prise de décisions.

Organisée par l’unité de coordination du Pagir, la session de formation visait à renforcer les compétences des participants en matière de collecte et d’analyse de données. Elle s’est déroulée en deux étapes, permettant aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour optimiser l’utilisation des outils numériques proposés.

Selon Tino Raphaël Toupane, expert en suivi-évaluation, cette formation représente une étape cruciale dans l’amélioration des capacités des bénéficiaires concernant le reporting et l’analyse des données liées aux activités du programme conjoint du gouvernement congolais et de la Banque mondiale. Il précise que les bénéficiaires sont capables de relier chaque activité à un indicateur du programme, renforçant ainsi la redevabilité et facilitant l’évaluation de l’impact de la gouvernance publique. Les administrations concernées peuvent reporter en temps réel leurs activités via une plateforme numérique.

Congo : le groupe MSC va accroître ses investissements au Port de Pointe-Noire

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu mardi 03 juin 2025, en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le groupe italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC) a annoncé son intention d’accroître ses investissements au Port autonome de Pointe-Noire, au Congo. Cette décision fait suite à la reprise des actifs de Bolloré Africa Logistics par MSC, qui a déjà investi plus de 150 milliards FCFA pour l’extension du terminal à conteneurs, le Mole Est.

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 3 juin. Il a assuré de son engagement à développer les activités de son groupe pour ouvrir davantage le Congo vers l’extérieur à partir du Port autonome de Pointe-Noire, qui joue un rôle clé pour desservir le port de Matadi, en République démocratique du Congo (RDC).

Selon Diego Aponte, les travaux d’extension du port de Pointe-Noire sont en cours et devraient permettre d’accueillir des navires de grande capacité. « Nous sommes très contents et heureux d’être au Congo et fiers d’avoir démarré depuis quelques mois les travaux d’extension du port de Pointe-Noire », a-t-il déclaré.

L’expansion du Port autonome de Pointe-Noire témoigne de la volonté du gouvernement congolais de répondre à une demande croissante du marché local et régional. Cette décision renouvelle la confiance accordée à Africa Global Logistics, filiale de MSC, qui est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers au port de Pointe-Noire.

Ce projet devrait avoir un impact positif sur l’essor économique du pays, le développement des activités locales et la création d’emplois. Le Port autonome de Pointe-Noire, situé en Afrique centrale, attire plusieurs investisseurs en raison de sa position géographique et de son tirant d’eau, qui en font un port de transbordement idéal.

Congo-Partenariat Figa-Ajuds : 150 commerçants bénéficient du crédit Kolisa

Cette action s’inscrit dans le cadredu programme Kolisa initié par l’Association des jeunes unis pour le développement et la solidarité (Ajuds).

 

Environ 150 femmes commerçantes et entrepreneurs du secteur informel du marché Maman Mboualé, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, ont bénéficié mardi 03 juin du crédit kolisa. C’est une action initiée par l’Ajuds à travers le programme Kolisa et soutenu financièrement par le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa).

Le programme Kolisa est destiné à œuvrer pour le développement socio-économique national en général. Il vise à renforcer l’autonomie des femmes et hommes du secteur informel en leur offrant des crédits à des conditions adaptées à leurs besoins, sans les lourdeurs habituelles du système bancaire classique.

Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction face à cette initiative du figa et de l’Ajuds qu’elles perçoivent comme une marque de reconnaissance de leur rôle dans la vie économique du pays. Elles ont profité de l’occasion pour souligner leur volonté de réussir et considèrent ce soutien non pas comme une aide mais comme un levier pour consolider leurs activités et améliorer les conditions de vies de leurs familles.