RDC : Constant Mutamba écope trois ans de travaux forcés

L’ex-ministre de la Justice, garde des Sceaux a été reconnu coupable par les juges de la Cour de cassation de Kinshasa.

 

La Cour de cassation de Kinshasa a condamné mardi 02 septemnre 2025, l’ex-ministre Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés. A cette peine il faut ajouter cinq ans d’interdiction d’accès à toute fonction publique pour détournements de fonds publics.

Selon RFI, Tout au long de son procès, l’ancien ministre de la Justice a clamé son innocence, estimant que sa hiérarchie n’avait pas émis de remarque après ce marché passé de gré à gré avec la société Zion Construction et ce virement de presque 19 millions de dollars. Pour les avocats, leur client était de bonne foi. Pour preuve, l’argent n’a pas disparu.

Cela n’a pas suffit à convaincre les juges qui n’ont pas retenu de circonstances atténuantes pour Constant Mutamba. Il faut tout de même noter que la peine de trois ans de prison et cinq ans d’interdiction de toute fonction officielle est bien en deçà des dix ans réclamés par le ministère public.

La même source précise que Me Yves Kisobe, l’un des avocats de Constant Mutamba, a confié que ce verdict en deçà des réquisitions, « étant donné la sévérité de la motivation de l’arrêt ». Il suggère que la cour a « pris en compte la relative jeunesse de notre client », ainsi que « l’importance de préserver l’ordre social ». « Mais nous sommes assez perplexes et obligés de nous incliner », ajoute-t-il.

Pour Me Paul Okito, autre conseil de Constant Mutamba, ce sont finalement les cinq années d’interdiction de toutes fonctions officielles qui représentent la peine la plus lourde : « Cinq ans d’inéligibilité pour quelqu’un qui a 36 ans (37 ans, NDLR) ! C’est-à-dire qu’il doit se projeter à 45 ou à 48 ans ! Pourtant, Mutamba incarne aujourd’hui l’espoir d’une nation, l’espoir d’un peuple libre. »

Le jugement rendu ce 2 septembre est définitif ; Constant Mutamba ne peut pas faire appel après sa condamnation devant la Cour de cassation. Il était accusé d’avoir tenté de détourner près de 20 millions de dollars américains dans le cadre d’un marché pour la construction d’une nouvelle prison à Kisangani (nord-est de la RDC).

Sidi Ould Tah prend fonctions à la tête de la BAD

Le nouveau patron de la Banque africaine de développement (BAD), a pris fonctions lundi 01 septembre 2025, au siège de l’institution, à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.

 

Le Mauritanien Sidi Ould Tah, a officiellement prêté serment lundi 1 septembre, à Abidjan, où se trouve le siège de la BAD. Elu pour un mandat de cinq ans, Sidi Ould Tah a présenté à l’assistance les grandes lignes de son programme. Les quatre piliers stratégiques déclinés par Sidi Ould Tah visent à libérer les ressources financières de l’Afrique, réformer et consolider la souveraineté financière de l’Afrique, transformer la démographie en dividende et construire des infrastructures résilientes.

Devant un parterre de personnalités, dont le président ivoirien Alassane Ouattara, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, plusieurs chefs de gouvernement et des membres du conseil d’administration du Groupe de la BAD, le nouveau président de la BAD a prononcé la formule consacrée en cette circonstance.

Je prends l’engagement solennel de travailler en étroite collaboration avec le personnel administratif (de la banque) dans un esprit de concertation afin de poursuivre la mission » assignée à l’institution financière panafricaine, a-t-il assuré.

« Au moment où j’entame mon mandat de président du Groupe de la BAD, je me dois de saluer l’œuvre exaltante de mes prédécesseurs qui ont su consolider cette grande institution financière dont nous sommes si fiers », a-t-il affirmé.

« Je ne me fais pas d’illusion sur les multiples défis, les incertitudes liées aux bouleversements géopolitiques, la réduction de l’aide au développement, le poids pesant de la dette de nos pays et le grand retard sur les ODD », a relevé Sidi Ould Tah.

Pour lui, cela impose de « revisiter nos chantiers d’investissements ». Banquier chevronné, Tah était de juin 2015 à avril 2025, le président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Le Dr Sidi Ould Tah succède ainsi au Nigérian Dr Akinwumi Adesina qui a passé dix ans à la tête de la Banque africaine de développement.

Congo-présidentielle de 2026 : lancement de la révision des listes électorales

L’opération, qui durera deux mois, vise à garantir la transparence du scrutin et à permettre à chaque citoyen de vérifier son inscription.

 

La révision des listes électorales a officiellement débuté, lundi 1er septembre, en République du Congo, à un peu plus de six mois de l’élection présidentielle prévue en mars 2026. L’opération, qui durera deux mois, vise à garantir la transparence du scrutin et à permettre à chaque citoyen de vérifier son inscription.

À Brazzaville, des banderoles annonçant la campagne sont visibles un peu partout dans la capitale. Dans certains arrondissements, comme à Bacongo, la mise en place des commissions prenait encore forme en milieu de journée. Deux agents présents sur les lieux rappellent cependant l’importance de l’exercice :

« On doit y procéder pour informer tout le monde, afin que chacun sache qu’il y aura bel et bien une élection présidentielle en 2026 », souligne l’un d’eux.

« Il faut que le nom de chaque citoyen figure sur les listes pour que chacun puisse voter. S’il n’y est pas, c’est impossible », insiste son collègue.

À Makélékélé, premier arrondissement de Brazzaville, les listes sont déjà affichées. Le maire, Laurent Edgard Bassoukissa, qui préside la commission de révision, affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires : « Les chefs de quartier ont passé le message par mégaphone et par l’intermédiaire des crieurs », explique-t-il.

Pour les électeurs, l’opération est jugée essentielle. Dieu-Merci, rencontré sur place, estime qu’elle constitue « un état des lieux salutaire pour faire le point sur les électeurs décédés, afin que la prochaine échéance électorale se déroule en toute transparence ».

En 2021, lors de la dernière présidentielle, le Congo-Brazzaville comptait plus de 2,645 millions d’inscrits. Les citoyens ont désormais jusqu’au 30 octobre prochain pour s’assurer que leur nom figure sur les listes électorales.

Congo : vers l’électrification de Mossaka et d’Ewo

Le ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, Jean Jacques Bouya se dit satisfait de l’avancement des travaux.

 

Les travaux de connexion des villes d’Ewo et Mossaka au réseau électrique national se poursuivent. Le ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, Jean Jacques Bouya, qui récemment supervisé les travaux, se dit satisfait du niveau d’exécution des chantiers.

Concernant l’électrification d’Ewo, l’installation des pylônes de la ligne haute-tension ainsi que le tirage des câbles électriques sur ce tronçon de 80 km, entre Boundji et Ewo, sont totalement achevés. Les essais techniques effectués par les ingénieurs se sont révélés concluants, a souligné le ministre d’Etat, Jean Jacques Bouya, à l’issue de la visite des travaux.

Selon le ministre d’Etat, les techniciens chinois chargés de construire le centre de dispatching ont déjà installé tous les équipements techniques.

Dans la ville de Mossaka les pylônes techniques sont déjà implantés jusqu’à Mossaka, sur une distance de 104 km, et le câble à haute tension déjà installé sur 60 km.

« L’électrification de la ville de Mossaka est un engagement pris par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, lors de sa campagne en vue de l’élection présidentielle de 2021. Nombreux ne l’avaient pas cru, au regard de l’état marécageux de la zone des travaux. En s’enquérant ce jour du niveau d’avancement du chantier, nous exprimons notre satisfecit. Malgré tout, j’enjoins les entreprises adjudicatrices du projet à profiter de la saison sèche pour achever les travaux », a martelé Jean Jacques Bouya.

Congo : TotalEnergies obtient un nouveau permis d’exploration offshore

Le géant pétrolier français l’a annoncé à travers un communiqué qu’il a rendu public lundi 01 septembre 2025.

 

TotalEnergies annonce avoir obtenu un nouveau permis d’exploration offshore qui s’étend de 1 000 kilomètres carrés sa zone d’opération au large de la République du Congo. Dans un communiqué, l’entreprise a indiqué que « le programme de travail comprend un puits d’exploration, dont le début des opérations de forage est prévu avant la fin de l’année 2025. »

Situé dans l’océan Atlantique, à une centaine de kilomètres des côtes de Pointe-Noire, ce nouveau permis, Nzombo, se trouve à proximité d’installations déjà exploitées par la filiale TotalEnergies EP Congo qui relèvent d’un précédent permis, le permis de Moho.

Il tient de noter que TotalEnergies a obtenu ce permis conjointement avec la compagnie pétrolière nationale du Qatar (QatarEnergy) et celle de la République du Congo (SNPC).

TotalEnergies est présent en République du Congo depuis 1968. Il y a produit l’an dernier 24 millions de barils équivalents pétrole – majoritairement des hydrocarbures liquides -, soit 14% de sa production en Afrique et 2,6% dans le monde. C’est du moins ce qui est précisé dans le rapport 2024 de l’entreprise.

Eliminatoires Coupe du monde 2026 : Fabrizio Cesana dévoile sa liste pour affronter la Tanzanie

Entre continuité et renforcement, le nouveau sélectionneur veut miser sur la cohésion et la jeunesse.

 

Nommé récemment à la tête des Diables rouges, Fabrizio Eraldo Cesana a convoqué 24 joueurs pour affronter la Tanzanie, le 5 septembre, au stade Alphonse-Massamba-Débat, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Le technicien italien, promu de la sélection U-17 à l’équipe A, a présenté sa première liste lors d’une conférence de presse tenue vendredi 29 août à Brazzaville. Sur les 24 joueurs retenus, 17 ont participé au dernier Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et 7 viennent de la diaspora. Un choix assumé par le sélectionneur.

« J’ai préféré suivre la ligne de la continuité parce que cette équipe s’est qualifiée pour le Chan. À part des petites erreurs contre le Nigeria, ces joueurs méritent de continuer. J’ai renforcé le groupe avec ceux qui prennent du plaisir à jouer pour le pays », a-t-il expliqué.

Fabrizio Cesana insiste sur la difficulté de bâtir une cohésion avec les internationaux de la diaspora, souvent disponibles à la dernière minute. C’est pourquoi il privilégie une ossature locale :

« L’équipe doit continuer à travailler jusqu’aux prochains matches. La cohésion et l’envie collective des joueurs sont plus importantes que les changements constants. Il faut faire confiance aux jeunes pour poser une base solide », a-t-il affirmé.

Le match contre la Tanzanie sera le baptême du feu du nouveau sélectionneur sur le banc des A. Bien que le Congo ait compromis ses chances de qualification, les attentes restent élevées. Après deux défaites et un forfait contre le Niger, les Diables rouges n’ont toujours pas inscrit le moindre point.

« Je ferai les trois matches et après on verra si le coach est bon ou pas. Le premier objectif, c’est la Tanzanie. On n’a pas eu trop de temps pour préparer, mais il faut gagner », a martelé Cesana.

Le sélectionneur ne sous-estime pas l’équipe adverse, qu’il qualifie de solide et physique.

« J’ai suivi la Tanzanie. C’est une équipe compacte avec de fortes individualités, qui ressemble au Nigeria par sa puissance. Mais nous avons tiré les leçons de notre dernier match. Nous ferons tout pour obtenir un bon résultat », a-t-il assuré.

Pour Fabrizio Cesana, au-delà de ce premier test, l’objectif est de construire une sélection compétitive capable de rendre fiers les Congolais :

« Bâtir une équipe nationale forte, c’est mon défi personnel. Le Congo a des joueurs talentueux et mérite mieux. Je mettrai toute mon énergie pour y parvenir », a-t-il conclu.

Liste des sélectionnés

Gardiens :   Simon Ulrich Samba (AS Otohô), Chelcy Prince Bonazebi (Red star) et Christophe Fresnel Mavie Wamba (Etoile du Congo)

Défenseurs : Djigo Saikou (MB Rouissat/ Algérie), Béranger Richi Itoua (AS Otohô), Prince Mouandza Mapata (As Otohô), Chrislay Pedro Peya Ockomb (Etoile du Congo), John Aurier Kapaya Kamba (Etoile du Congo), Devin Pachoud de Nzingoula (Interclub), Charles Atipo Kondé (AS Otohô), Janard Berlhod Mbemba Kabamba (Al Merreikh/ Soudan).

Mileux :   Chandrel Massanga (Hatyssport/ Turquie), de Vincent Venold Nzaba Kouakou (Interclub), Inno Jospin Loemba (Fc Colombe/ Cameroun), Dericka Chadrac Osseby (AC Léopards), Gédéon Nongo (AS Otoho), Grace Euphrate Nsemi (Interclub), Digne Kaêlas Pounga(Atalanta B.C/ Italie)

Attaquants : Mignon Koto (Masfoot/ Emirats arabes unies), Deo Gracias Bassinga (FC Dila Gori/ Georgie, Carly Ekongo (AS Cheminots), Dechan Rayan Moussavou (AC Léopards), Grace Mavoungou (AS Otohô) et Japhet Eloi Mankou Nguembete (Interclub).

Congo-assainissement : des sanctions prévues pour des inciviques

 À l’approche de la saison des pluies, le gouvernement renforce la lutte contre l’insalubrité à Brazzaville. Le ministre de l’Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, a annoncé des mesures coercitives à l’encontre des citoyens qui continuent de transformer les collecteurs en dépotoirs.

 

L’opération de nettoyage des grands collecteurs de Brazzaville a été lancée vendredi 29 août dernier, dans les arrondissements Makélékélé et Bacongo. Pour le ministre de l’Assainissement urbain, Juste Désiré Mondelé, l’heure n’est plus seulement à la sensibilisation, mais aussi à la sanction.

« Désormais, toute personne surprise en train de jeter des déchets dans un collecteur passera d’abord par le commissariat pour une leçon d’hygiène et de morale, avant de se voir infliger des travaux d’intérêt général », a prévenu le membre du gouvernement.

Le ministre Juste Désiré Mondelé a inspecté plusieurs sites, notamment les collecteurs de Zanga Dia Ba Ngombe, Mfoa et Madoukou-Tsiekelé. Des pancartes y ont été installées pour rappeler l’interdiction de déverser des déchets sous peine de poursuites judiciaires.

Avec cette nouvelle stratégie mêlant nettoyage, sensibilisation et sanctions, Brazzaville espère poser les jalons d’un assainissement durable.

Congo : les nouveaux bacheliers visitent le projet Môle Est à Pointe-Noire

Le 28 août 2025, plus de 30 nouveaux bacheliers et leurs accompagnateurs ont visité le terminal à conteneurs de Pointe-Noire et le projet Môle Est de Congo Terminal. Une journée riche en découvertes et interactions pour ces jeunes en quête d’orientation professionnelle.

 

La visite a débuté à la direction d’exploitation où ils ont assisté à une présentation vidéo du terminal à conteneurs et du projet Môle Est. Ce moment d’introduction leur a permis de mieux comprendre les enjeux logistiques, économiques et techniques des infrastructures portuaires. Les bacheliers ont ensuite eu l’occasion d’interagir avec le Responsable de la planification, qui a répondu à leurs nombreuses questions. Un échange constructif qui a permis d’éclairer les élèves sur les métiers du port et les défis quotidiens liés à la gestion des flux de marchandises.

Ils ont ensuite parcouru le quai en construction au Môle Est, bénéficiant d’explications détaillées sur les travaux en cours, les équipements à venir et les ambitions portées par ce projet stratégique pour le développement économique du pays et de la sous-région. “Lors du forum d’orientation post baccalauréat organisé par Kimia Events Team, j’ai opté pour la gestion des ressources humaines. Je ne m’imaginais pas exercer mon métier même dans des environnements aussi passionnants comme le port de Pointe-Noire. Cette visite m’a fait aimer mon métier davantage au point de réaliser sa place dans les entreprises” explique Beraca Telombila, bachelière.

« Il est essentiel de transmettre notre passion du métier et de faire découvrir aux jeunes les coulisses du port. Ce sont peut-être nos futurs collègues ou les ingénieurs de demain » estime Serge Batchi-Bouity, Responsable Planification Congo Terminal.

Accompagnés de guides expérimentés, les élèves ont parcouru les installations du terminal à conteneurs, observant de près le fonctionnement des portiques, des grues et l’organisation logistique. Les nouveaux bacheliers ont exprimé un intérêt marqué tout au long de la journée, posant de nombreuses questions, témoignant de leur curiosité et de leur motivation à apprendre davantage sur les métiers liés aux activités portuaires et à la logistique dans son
ensemble.

Congo-scandale à la BGFI Bank : l’ascension fulgurante de Noki-Noki s’effondre

Jonathan Yanghat, à la tête de la startup de livraison à domicile Noki-Noki, suscitait admiration et espoir. Mais sous cette success story se cachait un détournement de fonds massif orchestré par une compagne liée à la haute direction de la BGFI Bank. L’institution, rattrapée par la tempête, publie un communiqué pour rassurer ses clients et redorer son image.

 

Quelques années à peine après avoir lancé Noki-Noki avec deux simples-motos, Jonathan Yanghat s’était construit une réputation de jeune visionnaire. Il aurait levé près de deux millions de dollars en deux ans, devenant le synonyme d’une réussite entrepreneuriale en Afrique centrale. Ce récit séduisant est pourtant désormais remis en cause.

Les enquêteurs ont découvert que Ferida Mbonzo, compagne de Yanghat et employée de la BGFI Bank (et petite-fille du président du Conseil d’administration, Jean-Dominique Okemba), aurait détourné plus d’un milliard de francs CFA depuis les comptes clients de l’institution. Ces sommes auraient été injectées dans les activités de Noki-Noki à travers la sous-région notamment au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en RDC. Le couple est aujourd’hui en détention à Brazzaville, tout comme l’assistante de Yanghat, soupçonnée malgré une certaine incertitude quant à son implication.
Samedi 30 août 2025, la Direction Générale de la BGFI Bank Congo a publié un communiqué pour éclaircir la situation et rassurer ses clients. Elle y affirme sans détour que les faits sont strictement individuels : l’employée mise en cause est majeure et assume seule ses responsabilités, tant sur le plan légal que professionnel.

Le communiqué insiste également pour dissocier tout lien de parenté avec le président du Conseil d’administration. Il rappelle que ce dernier, même étant apparenté à l’accusée, n’a jamais manqué à ses obligations de veiller au respect des lois, normes et régulations. La BGFI Bank assure qu’elle demeure une institution fiable, solide et résiliente, et qu’elle prend toutes les mesures nécessaires pour traiter cette affaire en toute transparence conformément à ses procédures internes et aux règles légales.

Dans ce même texte, la banque met en avant les mérites de Jean-Dominique Okemba : sa rigueur, sa loyauté et son engagement au service de la bonne réputation de l’institution. Sa longévité à la tête du Conseil est présentée comme la marque de la confiance durable placée en lui, tant par les parties internes qu’externes.

La BGFI Bank réaffirme ainsi son engagement indéfectible envers ses clients, partenaires et collaborateurs.

Congo : lancement du processus de conception des politiques nationales des PME

La démarche consiste à concevoir des stratégies en la matière, en vue de poser les jalons d’un développement inclusif des petites et moyennes entreprises dans le pays.

 

La ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a procédé au lancement processus d’élaboration des politiques nationales des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat (PMEA).

C’est un ensemble de directives, de programmes et d’actions stratégiques mis en place pour booster le développement, la croissance et la compétitivité des PMEA sur tout le territoire national. Ledit processus a pour objectif de créer un écosystème nécessaire à l’éclosion du secteur privé congolais, porteur de croissance et générateur d’emploi.

Le Congo entend entre autres renforcer l’écosystème d’appui aux entreprises et aux artisans ; faciliter l’accès aux financements, aux marchés et aux technologies ; valoriser les produits et services locaux et encourager l’innovation, la digitalisation et la formation continue.