Congo : 1000 arbres plantés à Oyo

En séjour de travail à Oyo, le président de la République,Denis Sassou N’Guesso a présidé dimanche 2 novembre, la cérémonie anticipée de la trente-neuvième édition de la Journée nationale de l’arbre, placée sous le thème : « Un arbre, une forêt, une plantation pour un Congo florissant ».

 

En prélude à la célébration de la 39e édition de la Journée nationale de l’arbre, 1 000 plants ont été mis en terre à Oyo, répartis selon un espacement de 5 m x 5 m sur un site de 2,5 hectares au sein du Lycée d’excellence d’Oyo. Cette action initiée par le Programme national d’afforestation et de reboisement (ProNAR), vise à enrichir le patrimoine forestier du Congo et à sensibiliser la jeunesse aux valeurs écologiques.

Selon François Mankessi, coordonnateur par intérim du ProNAR, ce jardin d’ornement de 2,25 hectares, est composé de 900 Terminalia mantaly, une espèce choisie pour son ombrage et son esthétique apaisante. L’espace sera dédié au repos, à la lecture et à la réflexion des élèves.

Un verger pédagogique de 0,25 hectare, réunissant une centaine de plants fruitiers (safoutiers, manguiers, orangers, citronniers, avocatiers) destinés à l’apprentissage et à l’expérimentation des techniques horticoles.

Les plantations ont été réalisées dans des trous enrichis en fertilisant organique, à base de Tithonia diversifolia et Echinochloa pyramidalis, pour améliorer la croissance des plants. Les interlignes seront exploités pour la culture du maïs, dans une logique d’agroforesterie intégrée, associant production vivrière, boisement et protection des sols.

Instituée depuis 1984 et célébrée chaque 6 novembre, cette journée symbolique rappelle à chaque Congolais le devoir de planter un arbre, où qu’il se trouve, pour contribuer à la préservation de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique. L’édition 2025 coïncide avec la décennie des Nations unies pour l’afforestation et le reboisement.

CÉMAC : un budget 2026 de près de 86 milliards FCFA pour accélérer l’intégration régionale

Réunis à Brazzaville pour la 44ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), les représentants des six États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) ont adopté un budget communautaire de 85,9 milliards FCFA pour l’exercice 2026, en hausse de 2,42 % par rapport à 2025.

 

Placée sous le thème « Vers la mise en œuvre du budget programme communautaire », la session a mis l’accent sur la transparence budgétaire, l’efficacité des dépenses publiques et le renforcement du contrôle financier au sein des institutions communautaires.

Le budget adopté, en progression de 2,42 %, passe de 83,89 milliards FCFA en 2025 à 85,92 milliards FCFA en 2026. Sur ce montant, 18,45 milliards FCFA sont alloués au Fonds de développement de la communauté (Fodec), appelé à évoluer vers un véritable fonds d’investissement destiné à soutenir les projets structurants de la sous-région.

Le président de la Commission de la Cémac, Baltasar Engonga Edjo’o, a souligné que ce budget a été conçu dans un contexte marqué par les difficultés de recouvrement de la Taxe communautaire d’intégration (TCI), principal levier de financement de la Communauté. Il a plaidé pour une meilleure discipline des États membres dans le reversement de cette taxe, afin d’assurer la mise en œuvre du Plan d’action communautaire et des programmes institutionnels.

Les ministres ont approuvé le renforcement du dispositif d’audit interne et externe, avec la création d’un comité de l’audit communautaire, dont la République gabonaise proposera la structure. Ce comité aura pour mission d’assurer le suivi rigoureux des recommandations issues des audits internes et externes, gage de bonne gouvernance et de crédibilité auprès des partenaires au développement.

Par ailleurs, la Commission de la Cémac a été instruite d’élaborer dans les meilleurs délais les manuels de procédures financières et administratives, qui seront présentés lors d’une session extraordinaire.

Le président du Conseil des ministres de l’UEAC, Ludovic Ngatsé, également ministre congolais de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale, a salué l’esprit de concertation ayant présidé à l’adoption du budget 2026.

« Les résolutions que nous avons adoptées n’auront de valeur que si elles se traduisent par des actions concrètes et des résultats tangibles pour nos populations. Le chemin entre la salle de conférences et le terrain doit être raccourci », a-t-il exhorté, appelant à la mobilisation de tous les acteurs – États, institutions, secteur privé et société civile – pour une mise en œuvre effective des décisions.

Le Conseil a pris acte du rapport de surveillance multilatérale 2024, assorti des perspectives économiques 2025-2026, et encouragé la Commission à poursuivre la mission de terrain prévue dans les États membres pour renforcer l’application des décisions prises.

Concernant le projet Free Roaming dans l’espace Cémac, les ministres ont convenu d’en accélérer la finalisation, reconnaissant les défis techniques et réglementaires encore à surmonter.

Congo-Budget 2026 : cap sur la rigueur budgétaire et la protection sociale

Le ministre des Finances et du Budget, Christian Yoka, a exposé les grandes orientations économiques du pays pour la période 2026-2028, marquée par une gestion plus stricte de la dette et une meilleure allocation des ressources publiques.

 

Dans sa présentation, le ministre a précisé que les excédents primaires dégagés par la politique budgétaire seront orientés vers le remboursement de la dette extérieure et des arriérés intérieurs.

L’objectif est clair : réduire la pression de la dette publique, qui représente encore une part importante du produit intérieur brut, et respecter le plan d’apurement adopté par le gouvernement.

Cette stratégie comprend également : la restructuration des dettes de marché, jugées les plus coûteuses ; la limitation des ressources de trésorerie au seul financement de l’amortissement de la dette publique ; et un suivi renforcé de la période 2026-2028 pour garantir la soutenabilité budgétaire.

« Le gouvernement s’engage à maintenir la trajectoire de stabilité et à consacrer chaque excédent à la réduction du stock de dette », a déclaré Christian Yoka devant les parlementaires.

Sur le plan social, le budget 2026 prévoit l’élévation du seuil d’imposition à l’impôt sur le revenu, une mesure qui permettra d’exonérer plusieurs milliers de travailleurs du secteur informel et des petits métiers.

Cette réforme découle de la transposition d’une directive fiscale communautaire et vise à améliorer le pouvoir d’achat des couches les plus vulnérables.

Les principales dispositions incluent : la révision du mode de calcul de l’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) ; une exonération totale pour les revenus en dessous du nouveau seuil d’imposition ; un renforcement de la progressivité pour les hauts revenus.

Selon le ministère des Finances, ces ajustements devraient permettre d’alléger la charge fiscale sur plus de 30 % des salariés à faibles revenus, tout en stimulant la consommation intérieure.

Le ministre a toutefois précisé que l’entrée en vigueur de ces nouvelles mesures, notamment celles concernant l’impôt sur les salaires, n’interviendra qu’après une phase transitoire.

« Cette période est nécessaire pour mener les études d’impact et adapter les outils de gestion fiscale », a expliqué Christian Yoka.

Les mesures relatives à l’impôt sur les sociétés, elles, seront appliquées dès 2026, sans délai.

Congo-« Femmes spéciales Brazza » : dix ans d’engagement féminin

Organisé au mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, cet événement va se tenir du 5 au 8 novembre 2025.

 

Placée sous le thème « Célébrons les efforts des femmes et l’innovation », cette édition anniversaire entend mettre en lumière les initiatives féminines qui transforment la société. Au-delà de la reconnaissance, il s’agit aussi d’encourager la transmission des savoirs, de renforcer la solidarité entre femmes et de stimuler l’émergence de nouveaux projets porteurs de changement.

Pendant quatre jours, panels, ateliers et expositions rythmeront la manifestation. Des expertes locales et internationales partageront leurs expériences sur des sujets clés tels que le leadership, la gestion de projet, l’innovation sociale et la transition numérique.

Des ateliers pratiques permettront aux participantes de développer leurs compétences, tandis que des expositions artistiques et des stands de promotion mettront en valeur les créations locales.

La cérémonie de remise des trophées, moment phare de l’événement, viendra récompenser les femmes remarquables de l’année dans une ambiance festive et solennelle.

Pour cette 10ᵉ édition, les organisateurs annoncent plusieurs innovations : une scénographie immersive pour valoriser chaque intervention, une retransmission en direct sur les réseaux sociaux afin de toucher un public plus large, et la participation de Noe Mavoungou, ambassadrice de cette édition, dont la présence conférera une dimension symbolique forte.

Ils espèrent mobiliser plus de 500 participantes et participants, favoriser le dialogue intergénérationnel et renforcer les partenariats institutionnels afin de positionner l’événement comme une véritable vitrine nationale de l’innovation féminine.

L’édition précédente, en novembre 2024, avait été placée sous le signe de la résilience post-Covid. Elle avait abouti à la création de coopératives féminines et à la mise en réseau de plus de 300 participantes, posant les bases d’une dynamique durable.

Cette 10ᵉ édition s’inscrit dans cette continuité, avec l’ambition de consolider ces acquis et d’amplifier leur impact.

Congo : l’AN s’engage dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus

La Chambre basse du Parlement a organisé, mercredi 29 octobre à Brazzaville, une journée parlementaire dédiée à la sensibilisation de ces maladies.

 

Des experts médicaux, des parlementaires et des acteurs du secteur de la santé se sont réunis mercredi 29 octobre 2025, autour d’un même objectif : faire de la prévention une priorité nationale. Animée par les professeurs Judith Nsondé-Malanda et Clotaire Itoua du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, cette rencontre a permis d’exposer les caractéristiques, les facteurs de risque et les moyens de dépistage des deux cancers les plus meurtriers chez la femme. Le Pr Donatien Moukassa a, pour sa part, donné des orientations pratiques pour le dépistage précoce, rappelant que la survie dépend largement de la rapidité du diagnostic.

L’initiative a été menée en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le gouvernement. Prenant la parole, le représentant résident de l’OMS au Congo, Dr Vincent Dossou Sodjinou, l’a qualifiée de conforme à la Stratégie mondiale de lutte contre le cancer du sein 2021-2030. Il a toutefois déploré que, dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les femmes soient souvent diagnostiquées à un stade avancé de la maladie.

Selon lui, ce constat s’explique par le manque d’informations sur le dépistage, la faiblesse du système de santé primaire et l’insuffisance des ressources financières.

Le Dr Dossou Sodjinou a, en outre, rappelé que le gouvernement congolais venait de valider l’introduction de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), principal agent responsable du cancer du col de l’utérus. Une campagne nationale de vaccination est prévue dans les prochains mois, ciblant les filles âgées de 10 à 14 ans.

« L’OMS espère que les députés ici présents travailleront dans leur circonscription à faire de cette campagne un succès. Votre implication dans la mobilisation des ressources locales et le renforcement des soins de santé primaires sera déterminante pour protéger les générations futures », a-t-il plaidé.

Au nom du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le deuxième vice-président, Roland Bouiti Viaudo, a exprimé sa préoccupation face à la persistance de taux de mortalité élevés liés aux cancers féminins en Afrique. Il a également insisté sur la nécessité de briser le silence et la stigmatisation qui entourent ces maladies.

Lutte contre l’insécurité : le Congo suspend l’importation des motos et machettes

Le ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation a annoncé, mardi, la suspension temporaire de l’importation des motos et des machettes sur l’ensemble du territoire national.

 

Selon le communiqué officiel, cette décision s’inscrit dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité publique et vise à mieux contrôler la circulation des produits considérés comme sensibles, souvent détournés de leur usage initial à des fins criminelles.

Le ministère a précisé que tous les opérateurs économiques, importateurs, commerçants, transitaires et services techniques concernés doivent strictement se conformer à cette mesure, dont le non-respect pourrait entraîner des sanctions.

Cette décision intervient dans un contexte sécuritaire tendu, marqué par la traque des gangs urbains, notamment les tristement célèbres « Kulunas » et « Bébés noirs », qui sèment la terreur dans les grandes villes du pays. Ces groupes criminels, souvent armés de machettes, se livrent à des actes de violence d’une extrême gravité, causant l’inquiétude des populations.

Le chef de l’État avait d’ailleurs donné, le 24 octobre dernier, des instructions fermes aux forces de l’ordre pour éradiquer ces bandes armées. Depuis, les unités d’élite de la sécurité présidentielle mènent une vaste opération de traque à Brazzaville et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.

Parallèlement, les autorités ont renforcé le contrôle des motos utilisées pour le transport des personnes, certains de ces engins ayant servi de moyens de fuite ou d’appui logistique aux délinquants.

Cette suspension des importations apparaît donc comme une mesure d’urgence destinée à endiguer la prolifération des outils et moyens utilisés par les gangs, dans l’espoir de restaurer un climat de sérénité et de sécurité dans les villes congolaises.

Congo-PADC : un investissement de 445 milliards FCFA pour réduire les inégalités

Le Programme accéléré de développement communautaire (PADC) a été présenté mardi 28 octobre au cours de la journée parlementaire.

 

D’un montant global de 738 millions de dollars, soit environ 445 milliards de FCFA, le PADC sera mis en œuvre sur une période de cinq ans (2026-2030). La contrepartie du gouvernement congolais est estimée à 100 milliards de FCFA.

Selon Isidore Mvouba, ce programme constitue « un levier stratégique pour éradiquer la pauvreté à travers la réduction des inégalités territoriales et le renforcement de la cohésion sociale ». Il a insisté sur la nécessité d’une approche territorialisée et cohérente du développement afin d’améliorer durablement les conditions de vie des populations.

Les résultats attendus du PADC sont ambitieux : 2,6 millions de Congolais devraient sortir de la pauvreté multidimensionnelle d’ici à 2030, dont 400 000 enfants bénéficieront d’un enseignement de qualité, et 650 000 personnes auront accès à une électricité fiable et pérenne.

« Le Pnud nous offre l’occasion d’un échange interactif et fructueux sur un programme qui ambitionne de changer le quotidien des Congolais. Ce projet doit devenir un modèle de développement participatif et inclusif », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.

Pour Isidore Mvouba, l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de représentation du peuple, doit jouer un rôle clé dans la mise en œuvre et le suivi du programme. Il a ainsi plaidé pour la création d’un cadre juridique solide et pour une mobilisation accrue des ressources auprès du gouvernement et des partenaires au développement.

La journée parlementaire a permis aux députés, aux membres du gouvernement, aux partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux présidents des conseils départementaux, d’échanger sur les mécanismes à mettre en place pour garantir la réussite du programme.

Isidore Mvouba a exprimé le souhait que le PADC ait un impact concret et durable sur la vie des populations locales, notamment en matière d’éducation, de santé, d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il a également souligné l’importance de dynamiser les économies locales pour renforcer la résilience des communautés.

Congo : AGL réussit la livraison de deux lions en provenance d’Afrique du Sud

Africa Global Logistics (AGL) Congo annonce le 29 octobre 2025, avoir réussi le transport de deux lions en provenance de Johannesburg en Afrique du Sud. Il s’agit d’un mâle et d’une femelle qui rejoignent Zoolandia, le parc Botanique et Zoologique de Brazzaville situé dans la réserve forestière de la Patte d’Oie.

 

Transportés dans des caisses adaptées pendant deux jours, les lions ont 8 mois et pèsent environ 100 kg chacun. Ils intègrent le parc de Brazzaville après 28 ans d’absence grâce à une logistique sur mesure déployée par les équipes AGL de bout en bout dans le respect des mesures de sécurité et des lois et règlements des pays respectifs.

« Le parc a été délabré et a perdu une partie de sa faune à la suite des évènements douloureux qu’a connu le Congo en 1997. Aujourd’hui notre mission est de le réhabiliter, de lui redonner sa fonction éducative et pédagogique mais aussi de divertissement pour la jeunesse. Merci à tous les partenaires qui nous accompagnent sur ce projet notamment AGL pour la logistique » assure Chems Roc, concessionnaire du parc.

Le Parc Zoologique de Brazzaville est une véritable vitrine de la faune et la flore congolaise. Il a été créé en 1952. Sa fonction botanique remonte à 2018 lors du lancement du projet Zoolandia qui signifie « terre de vie je suis » (de l’anglais zoo land i am). Il emploie environ 100 collaborateurs.

Brazzaville-Reims : un projet d’un peu plus de 680 millions F pour l’eau et l’assainissement

Lancé mardi 28 octobre par le député-maire Dieudonné Bantsimba, en présence du maire de Tinqueux et vice-président du Grand Reims, Jean-Pierre Fortuné, ce projet s’étend sur trois ans (2025-2028) et est co-piloté par la mairie de Brazzaville et la communauté urbaine du Grand Reims (France).

 

Les 681 millions FCFA mobilisés pour la mise en œuvre du projet proviennent de plusieurs partenaires : l’Agence de l’eau Seine-Normandie, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, le Grand Reims et la mairie de Brazzaville.

Chaque partie apporte sa contribution financière et technique pour renforcer l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement de qualité, tout en favorisant une gouvernance locale efficace et un apprentissage mutuel entre les deux collectivités.

Le projet BISEAU repose sur trois axes prioritaires notamment le renforcement du service public de l’eau potable ; la structuration de la filière de gestion des boues de vidange et l’aménagement pilote dans les établissements scolaires publics.

Sur le premier volet, la Congolaise des eaux bénéficiera d’un appui technique du Grand Reims et de l’Office national de l’eau et de l’assainissement du Burkina Faso. L’objectif : améliorer la performance du réseau de distribution, moderniser les équipements et renforcer les compétences internes du personnel grâce à des missions croisées et à un appui matériel.

Le deuxième axe, consacré à la gestion des boues de vidange, vise à améliorer la connaissance du secteur de l’assainissement à Brazzaville. Une étude technique est prévue pour la construction éventuelle d’une station de traitement des boues, tandis que la mairie mettra en place un cadre réglementaire et un suivi de la filière en collaboration avec les opérateurs de vidange.

Le troisième volet porte sur la réhabilitation de quatre écoles publiques périphériques qui seront dotées de points d’eau, de blocs sanitaires modernes et d’aménagements de drainage et de végétalisation. Des activités pédagogiques de sensibilisation à l’hygiène et à la préservation de l’eau accompagneront ces infrastructures.

Le lancement du projet BISEAU s’inscrit dans la continuité d’une coopération historique entre Brazzaville et Reims, initiée en 1961. Renouvelée en 2018, cette collaboration s’est intensifiée à partir de 2023 autour de la question de l’accès à l’eau et à l’assainissement.

Une phase de diagnostic conjointe a permis d’identifier les priorités locales et de jeter les bases de ce projet ambitieux. La signature de la convention, intervenue à l’issue de la cérémonie, marque le passage à la phase de mise en œuvre effective des actions.

Congo-révision des listes électorales : plus de 90 % des électeurs déjà enrôlés

À deux jours de la clôture de la campagne de révision des listes électorales, la Direction générale des affaires électorales (DGAE), se félicite du bon déroulement des opérations sur l’ensemble du territoire national.

 

L’évaluation de l’opération, effectuée le 28 octobre à Brazzaville au cours d’une réunion technique, a réuni autour du préfet, directeur général des Affaires électorales, Jean-Claude Etoumbakoundou, plusieurs acteurs clés du processus, dont le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, le chef d’état-major général des Forces armées congolaises, le général Guy Blanchard Okoï, ainsi que les administrateurs maires des différents arrondissements.

« À deux jours de la fin de la campagne de la révision des listes électorales, et à quatre mois de l’élection présidentielle, nous avons voulu, en collaboration avec le président de la CNEI, faire une évaluation du travail mené sur le terrain. La force publique a également présenté l’état d’avancement de la liste spéciale », a déclaré Jean-Claude Etoumbakoundou à l’issue des travaux.

Selon le DGAE, le constat est globalement positif. Le taux de réalisation dépasse désormais les 90 %, traduisant un fort engouement de la population pour l’opération d’enrôlement.

« Les choses se passent bien. Nous constatons un engouement certain. Toutefois, les Congolais ont souvent tendance à attendre le dernier moment pour se rendre dans les bureaux d’enregistrement. Nous les invitons à se mobiliser massivement durant ces derniers jours », a-t-il exhorté.

Les administrateurs maires ont été, pour leur part, invités à poursuivre les efforts engagés depuis le 1er septembre afin d’atteindre les objectifs fixés.

Interrogé sur une éventuelle prorogation du délai de clôture, Jean-Claude Etoumbakoundou a précisé que la décision relève des prérogatives du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, sur la base des constats remontés du terrain.

Cette évaluation intervient à quatre mois du scrutin présidentiel, prévu au début de l’année 2026.