Congo : Cambriolage à l’université Denis Sassou Nguesso de Kintelé

Les malfrats se sont introduits dans les bureaux du campus universitaire et ont emporté de nombreux matériaux de valeur. De grosse perte…

C’est un véritable revers que vient de subir l’université Denis Sassou Nguesso de Kintelé, les voleurs se sont introduit ce jeudi 6 août et ont emporté plusieurs objets de valeur. Les climatiseurs, postes téléviseurs, panneaux solaires et meubles ont été dérobé alors que le site est gardé par une dizaine d’éléments de la force publique. «C’est un désastre de voir tous ces bâtiments qui ont été désossés où des climatiseurs, les cuirs sont enlevés », a reconnu Clément Mouemba le premier ministre congolais.

Le chef du gouvernement a par ailleurs instruit le ministre de l’intérieur, ainsi que les forces de défense à mener les enquêtes afin de débusquer les responsables. Il a aussi donné l’ordre de renforcer la sécurité autour du bâtiment. Rappelons qu’il n’y aura pas de rentrée académique en octobre prochain à l’Université Denis-Sassou-Nguesso (UDSN). Les travaux sont encore en cours de réalisation. A en croire Serge Pereira, président directeur général d’Unicon, il faut environ soixante-dix milliards FCFA pour la finalisation des travaux.

Congo : ce que la Chine a promis à Denis Sassou Nguesso

En marge du sommet Chine-Afrique, Denis Sassou Nguesso et son homologue XI Jinping se sont longuement entretenus sur la situation de crise économique que traverse le Congo.

Le chef de l’Etat congolais séjourne depuis quelques jours au pays de l’empire du milieu, il a pris part aux travaux du sommet Chine-Afrique. Outre le forum, Denis Sassou Nguesso avait aussi pour mission de rencontrer en aparté son homologue chinois XI Jinping afin de trouver les solutions pour l’obtention d’un accord entre le Congo et le FMI. Il faut dire que le Congo a sollicité l’aide de la Chine dans ces négociations avec le FMI.

Selon les informations filtrées du long  tête-à-tête entre les deux hommes d’Etat, la Chine a promis une aide conséquente et octroie sans condition un don de 26Mds de FCFA à la République du Congo. Un soutient qui pourrait être capitale dans l’évolution du dossier du Congo au Fonds monétaire internationale.

Créé en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) est devenu un immense guichet pour le continent africain. Les slogans « Destin commun » et « Amitié entre les peuples » se déploient le long des sept périphériques de la capitale chinoise. En l’espace de dix-huit ans, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts lors de ces rencontres.

Chine : Obiang Nguema en tête à tête avec Denis Sassou Nguesso

Les deux hommes d’Etats ce sont retrouvés en marge du sommet Sino-Africain à pekin. Au menu des échanges, la situation économique et sécuritaire dans la sous-région Afrique centrale.

Les chefs d’Etats d’Afrique sont depuis quelques jours en Chine pour participer au 7 eme forum Chine-Afrique qui a ouvert ses portes ce 3 septembre. En marge de ce rendez-vous qui s’annonce comme le plus grand événement diplomatique de l’année 2018 au pays de l’empire du milieu, Sassou Nguesso a accordé une audience à son homologue guinéen Obiang Nguema.

Les deux hommes d’Etat ont parlé entre autres de la situation politique et économique de l’Afrique centrale. Des solutions pour relancer la croissance dans la sous région. Le chef de l’Etat congolais s’est aussi entretenu avec Moussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’UA. Les deux hommes ont fait le tour d’horizon de la situation politique et sécuritaire en Lybie. Il faut dire que le président congolais est président du comité de haut niveau de l’UA pour la Lybie.

La question de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) a aussi été abordée. Une sorte de vision pour faire de l’Afrique grâce à un plan d’action structuré pour faire de l’Afrique un continent riche et prospère. Rappelons enfin qu’en tant que participant du Forum Chine Afrique, Sassou Nguesso a principalement apprécié l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route ». «La chine apportera, à travers l’initiative ceinture – route, quelque chose de très importante au reste du monde. Ce projet intègre harmonieusement les objectifs du développement durable définis aux Nations unies et l’Agenda 2063 » a indiqué Sassou Nguesso.

 

 

 

Coopération : le sommet Sino-africain s’ouvre ce 3 août

Comme annoncé, le sommet Sino-africain ouvre ses portes ce lundi 3 août à Pekin sur fond de crise de la dette. Les chefs d’Etats de 53 pays africains sont présents.

Les délégations de 53 pays africains sont réunies ce lundi 3 août pour l’ouverture du 7eme forum du sommet Chine-Afrique. Une affluence record pour ce sommet qui s’annonce comme le plus grand événement de l’année dans l’empire du milieu en 2018.  Un millier de participants seront présents pendant deux jours, on annonce notamment la présence du secrétaire général des nations Unies, Antonio Gutterres.

Si la plupart des chefs d’Etats ont pu s’entretenir ce week-end avec leur homologue Xi Jinping et signer des mémorandums, il sera désormais d’aborder la question du financement des grands projets sur le continent pendant le sommet. Mais aussi des questions d’industrialisation et de transferts de compétences. Plusieurs chefs d’État du continent y sont aussi afin de solliciter de l’aide pour maintenir l’équilibre de leurs finances publiques.

Mais au-delà du financement de projets, des questions d’industrialisation et de transferts de compétences, plusieurs chefs d’État du continent sont aussi venus au Focac pour y solliciter de l’aide afin de maintenir l’équilibre de leurs finances publiques. Le président congolais Denis Sassou Nguesso sollicitera la coopération de son plus grand créancier, dans ses négociations pour obtenir des fonds du FMI. Les travaux relatifs au sommet prendront part le 5 août.

 

Pekin : Sassou Nguesso s’incline devant la mémoire des héros chinois

En marge du sommet Chine-Afrique qui se tien à Pekin, le président du Congo Brazzaville s’est incliné au pied de la stèle érigée en l’honneur des héros chinois.

Denis Sassou Nguesso, séjourne en Chine depuis le dimanche 2 septembre, il participe comme ses pairs du continent au sommet Sino-Afrique. Le chef de l’Etat congolais a entamé son séjour de travail à Pékin, par le dépôt d’une gerbe de fleurs à la place Tien’anmen en la mémoire des héros chinois de la révolution.

Accompagné par les éléments de l’armée chinoise, la gerbe de fleur décorée aux couleurs du Congo Brazzaville et porté par deux soldats a été déposé aux pieds de la stèle par Sassou Nguesso. Après s’être recueilli, le chef de l’Etat a assisté à l’exécution de l’hymne nationale chinoise. La place Tien’anmen est le lieu mythique de la révolution chinoise.

Rappelons que le 7e Forum sur la coopération sino-africaine s’ouvre effectivement ce lundi 3 septembre, sur fond de crise de la dette. Pendant deux jours, les dirigeants de 53 pays africains tenteront, entre autres, de renégocier les conditions de financement de leurs projets.

 

Coopération Sino-africaine : Denis Sassou Nguesso quitte Brazzaville pour Beijing

Le président du Congo Brazzaville s’est envolé ce jeudi 30 août pour la Chine afin de prendre part aux travaux du forum sur la coopération Chine-Afrique.

Comme annoncé depuis plusieurs semaines, Denis Sassou Nguesso a quitté la capitale Brazzaville pour la Chine. Il prendra part tout comme ses autres paires du continent la semaine prochaine au sommet Chine -Afrique qui se tiendra dans la ville de Beijing. Outre ce forum, le chef de l’Etat congolais entamera dans la foulée une visite d’Etat le même pays.

A en croire les sources dignes de foi, ce second axe de son agenda portera exclusivement sur les questions économiques. Il faut dire que le Congo et la Chine entretiennent des rapports de coopération liés au développement et aux projets de construction d’infrastructures. Sassou Nguesso rencontrera spécialement Xi-Jinping pour un entretien.

Les deux hommes d’Etats épilogueront notamment sur la dette congolaise vis-à-vis de la Chine. Il sera surtout question de trouver les mesures d’assouplissement pour le remboursement. L’objectif étant d’encourager la Chine à appuyer le dossier du Congo Brazzaville qui stagne depuis longtemps dans les bureaux du FMI. Rappelons que le pays que dirige Sassou Nguesso traverse une crise économique. L’accord avec le FMI est devenu une nécessité.

Congo : Denis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville

Le président de la république a regagné la capitale Brazzaville après un séjour de travail dans sa localité d’origine à Oyo.

Denis Sassou Nguesso est depuis ce début de semaine de retour à Brazzaville après un bref séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette. Le chef de l’Etat congolais a été accueilli à sa descente d’avion par les membres du gouvernement. Durant son séjour à Oyo, le président congolais a notamment reçu la visite de son homologue centrafricain Faustin archange Touadera et celui de l’ambassadeur de Chine au Congo.

Avec le président de la Centrafrique, Le chef de l’état centrafricain a ont profité de ce moment pour visiter les investissements de Sassou Nguesso dans le domaine de l’agriculture et l’élevage. Ils se sont notamment baladés dans les ranches de Kila et d’Olenga. Archange Touadera a pu découvrir les quelques  10.300 têtes de bœuf et près de 200 autruches qu’abrite ces sites.

Avec Ma Fulin le président congolais s’est principalement entretenu sur la préparation du sommet Chine-Afrique qui se tiendra en septembre prochain. Il faut dire qu’en mai dernier, Sassou Nguesso avait officiellement reçu une invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, pour participer à la rencontre sur la coopération sino-africaine. Les deux hommes ont aussi évoqué la situation du Congo avec le FMI. L’ambassadeur de la Chine a profité de cet entretien pour rappeler le bon état des relations entre les deux états malgré la crise économique que traverse le Congo.

 

 

Congo : Sassou Nguesso visite ses ranches en compagnie de Faustin archange Touadera

Le chef de l’Etat congolais a fait le tour du propriétaire de ses activités agro-pastorales à Oyo en compagnie du président Centrafricain Faustin Archange Touadera.

Denis Sassou Nguesso à invité son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera dans sa ville natale à Oyo ce mardi 21 août. Le chef de l’état centrafricain a ont profité de ce moment pour visiter les investissements de Sassou Nguesso dans le domaine de l’agriculture et l’élevage. Ils se sont notamment baladés dans les ranches de Kila et d’Olenga.

Après avoir parcouru le domaine de l’élevage qui abrite quelque 10.300 têtes de bœuf et près de 200 autruches, Archange Touadera s’est dit impressionné avant de féliciter dans la foulée son homologue. A en croire les employés du ranche, le président congolais ambitionne de commercialiser à grande échelle la viande de ces animaux. D’ailleurs, un abattoir moderne aux normes internationales est en construction au bord de l’Alima.

Sassou Nguesso et Arhange Touadera ont ensuite visité l’usine de production du lait made in Congo, le lait de l’Alima. L’usine de traitement de ce lait est implantée à Edou, une localité située près de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Elle a été inaugurée le 2 novembre 2013 par le président de la République, Denis Sassou Nguesso. La production du lait de l’Alima varie entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016.

 

Congo : l’opposition exige l’indemnisation des victimes du Pool

Pascal Tsaty Mabiala le chef de l’opposition Congolaise a profité de la célébration de la fête nationale pour rappeler au gouvernement son devoir envers les populations qui ont subi la crise du Pool. Il appelle clairement à leurs indemnisations.

Après l’accord de paix trouvé avec le camp du pasteur Ntumi, place désormais à la reprise de la vie effective dans la région du Pool. Un retour à la normalité compliquée pour les déplacés qui retournent peu à peu dans leur village dévastés par la guerre. En sa qualité de chef de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala a ouvertement exigé du gouvernement l’indemnisation de ces victimes.

Le gouvernement congolais devra notamment prendre en compte la destruction des maisons des populations qui dorment désormais pour la plupart à la belle étoile. La question sanitaire est également inquiétante. Sur place, pas d’eau potable. Les rares puits que l’on trouve dans les villages sont insalubres et vecteurs de maladies. Il y a en plus urgence, car la saison sèche approche. Pour l’opposition, reconstruire cette partie du pays consisterait un acte majeur du président Sassou Nguesso dans son élan de réconciliation nationale.

 

Défilé du 15 août : quatre parachutistes congolais font le spectacle

Ils ont magistralement réussi leur atterrissage sur la tribune officielle et sous les applaudissements de la foule.

C’était l’un des grands moments de la parade nationale du 15 août sur le boulevard Alfred Raoul lors du défilé civil et militaire. Quatre parachutistes congolais suffisamment entraînés pour la circonstance ont réussi leur atterrissage devant la tribune officielle du défilé que présidait Denis Sassou Nguesso.

Comme les gladiateurs, les parachutistes ont été lâché depuis le haut par les hélicoptères. Ceux-ci ont sur le coup ouvert leur parachute, survolé avant d’atterrir magistralement devant la tribune présidentielle.  Un spectacle qui visaient à démontrer à la foule le professionnalisme de l’armée congolaise. Ils ont été félicité d’une poignée de main ferme par Denis Sassou Nguesso.

«Dans l’unité, la paix, la concorde et le travail soutenu, bâtissons une Nation libre, juste et prospère débarrassée des antivaleurs », c’était le thème choisit cette année pour le défilé militaire et civil du 15 août 2018.

 

Congo : Pascal Tsaty Mabiala, « le discours de Sassou Nguesso c’est du déjà vu »

Le chef de l’opposition du Congo Brazzaville a réagi de façon mitigée face au discours du président Sassou Nguesso délivré à l’occasion de la fête nationale.

Le peuple congolais célébrait ce 15 août la traditionnelle fête nationale dont le défilé est présidé par Denis Sassou Nguesso en sa qualité de chef d’Etat. Le président congolais a délivré comme à l’accoutumée un message sur l’état de la nation a tous ses concitoyens. Il est notamment revenu sur les pères fondateurs de l’Etat congolais qui ont lutté pour l’indépendance.

Denis Sassou Nguesso a loué le courage de ces vaillants patriotes qui ont légué aux jeunes générations une nation affranchie avec un socle fort. Mais, le premier citoyen congolais s’est surtout réjouis des efforts qui ont conduit à la paix dans le Pool. Une situation qui ne peut que contribuer à la mise sur pied des facteurs pouvant relancer le développement économique du pays. Déjà que le Congo est suspendu à l’attente d’un accord avec le Fonds monétaire International.

Commentant ce discours, le chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, affirme ne pas être surpris par ce message du président Sassou Nguesso. « Le discours de Sassou Nguesso s’est du déjà vu ! Nous attendons à présent l’accord avec le FMI pour sauver notre économie. C’est là que nous verrons les mesures qui seront prises par le gouvernement pour changer la vie des congolais » a-t-il indiqué dans une interview accordée à la télévision nationale.

Congo : Denis Sassou Nguesso en route pour Luanda

Le chef de l’Etat congolais participera ce mardi 14 août au sommet de Luanda en Angola.

Comme annoncé, le président congolais Denis Sassou Nguesso s’est envolé ce mardi 14 août pour Luanda la capitale de l’Angola. En sa qualité de chef d’Etat, il participera aux travaux du sommet axé  principalement  sur la sécurité dans la sous région. La poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres sujets meubleront l’agenda des chefs d’Etat présents.

Sont attendus à ce sommet, le président gabonais Ali Bongo, ougandais Yoweri Museveni, rwandais Paul Kagame, zambien Edgar Lungu et congolais Joseph Kabila (RDC) et Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville). Le chef de l’Etat regagnera Brazzaville dans la foulée pour participer avec ses concitoyens à la fête nationale qui se tiendra ce 15 août.

 

Décès de 13 jeunes : deux écrivains congolais interpellent Sassou Nguesso

Via une tribune signée dans le journal français le Monde,  les écrivains Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji interpellent le président Denis Sassou-Nguesso. Ils exigent la vérité sur l’affaire des 13 jeunes décédés dans un commissariat au Congo Brazzaville.

Tribune. Monsieur le Président,

Nous n’avons pas l’habitude de l’invective. L’accusation gratuite et le plaisir de la polémique ne sont pas dans notre cœur. Aussi permettez-nous de vous interpeller solennellement au sujet de ce drame, survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet, qui a profondément endeuillé la nation congolaise.

Au cours de cette nuit, treize jeunes incarcérés la veille dans les cellules disciplinaires du commissariat de police Chacona, dans le sixième arrondissement de Brazzaville – donc sous protection policière –, ont mystérieusement trouvé la mort. Les familles, dans leur malheur, ainsi que le peuple congolais tout entier, ignorent à ce jour les circonstances exactes de l’arrestation de ces jeunes et les raisons qui ont causé ces décès.

Que dit du Congo ce drame qui se produit dans l’enceinte même du commissariat d’un pays souverain censé être un Etat de droit ? Une si terrible situation ne peut laisser indifférent aucun être qui se reconnaît homme. Et c’est avant tout en notre qualité de citoyens congolais que nous vous interpellons au sujet de la mort de ces enfants, nos fils.

Un silence dangereux

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous dire que depuis quelques semaines déjà nous sommes dans l’attente légitime d’un acte de votre part, une adresse à la nation sur ce sujet, qui dirait la part de vérité attendue au niveau de la présidence de la République sur ce qui s’est réellement passé. Existe-t-il un procès-verbal de ces arrestations ? Y a-t-il eu tortures et actes de barbarie dans l’enceinte de ce commissariat ? Des commissions d’enquête ont-elles été diligentées en toute indépendance ? A quel niveau ? Pour quelles conclusions ?

Le Congo est terre des hommes et, comme vous le savez, la jeunesse est notre matière première la plus précieuse. Par conséquent, votre silence face à ce drame soulève l’interrogation ; il devient dangereux pour la nation. Regardez donc et entendez-les, écoutez ces jeunes et leurs familles désarmées face au silence assourdissant de leur Etat !

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous demander respectueusement que dans votre allocution à l’occasion de la Fête nationale du 15 août, mardi, soit abordée, enfin, la question de ce drame. Que ne soit éludé aucun point significatif quant aux facteurs qui ont causé la mort de ces jeunes, les mesures mises en place par l’Etat pour accompagner leurs familles dans le processus de deuil, le niveau des responsabilités repérées et, subséquemment, les sanctions envisagées. Si tel n’est pas le cas, cela équivaudrait à forfaire à l’une de vos fonctions, celle de rassurer et de conforter la nation lorsque celle-ci traverse des épreuves.

Monsieur le Président, nous faisons appel à votre sens de la nation. Le peuple a tout simplement soif de vérité sur ce drame innommable.

 

Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji

Congo : Sassou Nguesso donne le coup d’envoi de la fête nationale

Le chef de l’Etat congolais a officiellement donné le coup d’envoi des festivités du 15 août lors du marathon de 21 km organisé dans les artères de la capitale.

Ça y est, Denis Sassou Nguesso a présidé la cérémonie de lancement des activités liées à la célébration des 58 ans d’indépendance du Congo Brazzaville. Le président du Congo accompagné d’une forte délégation a profité de la 15 eme édition du  du Semi-Marathon International de Brazzaville qui se déroule ce 13 août à Brazzaville pour donner le coup d’envoi de la fête nationale.

Cette année 2018, en plus des activités connexes à la fête, plusieurs surprises pourraient avoir lieu. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait surtout profiter de ce moment de réjouissance nationale pour libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Fête nationale du Congo : vers l’amnistie des prisonniers politiques

Selon les sources bien introduites à la présidence Congolaise, Denis Sassou Nguesso amnistiera les prisonniers politiques ce 15 août à l’occasion de la fête nationale.

Cette année 2018, la fête nationale du Congo Brazzaville qui sera célébrée comme à l’accoutumée le 15 août s’annonce pleines de surprises. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait aussi libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

A en croire un membre du Parti congolais du travail interrogé à ce sujet, « cette amnistie démontrera une fois de plus la grandeur d’esprit du président de la République, il va surtout permettre à ces prisonniers, d’exercer leurs droits politiques et donner vie à la démocratie dans le pays. »

Cette décision que prendra Sassou Nguesso entre aussi en droite ligne avec l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, dans le Pool, entre les représentants du pasteur Ntumi et le gouvernement.  Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Congo : Sassou Nguesso nomme des secrétaires permanents

Le chef de l’Etat Congolais a nommé ce 9 août plusieurs personnalités au secrétariat des institutions.

Le président de la République du Congo a procédé ce jeudi 9 août à une série de décrets à des postes stratégiques. Ainsi, via le décret  n° 2018-306, Sassou Nguesso nomme au poste de secrétaire permanent du conseil national du dialogue Martin Mberi, ancien ministre d’Etat sous Pascal Lissouba et ministre aussi sous Denis Sassou Nguesso.

Dans le même registre, Jean Marie Ewengué a été nommé par décret n° 2018-305 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles. Enfin Germain Céphas Ewangui a été nommé par décret n° 2018-307 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales.

Congo : le directeur de l’OMS remercie Denis Sassou Nguesso

En visite de travail au Congo Brazzaville, le Dr Tédros Adhanom Ghebreyesus a profité pour remercier Sassou Nguesso de l’avoir soutenu lors de son élection à la tête de l’OMS.

Aprés sa rencontre avec la ministre de la santé et de la population, le directeur de l’OMS a été reçu au palais du peuple par Denis Sassou Nguesso. «C’est ma première visite officielle après mon élection. Je remercie donc le président du Congo pour son soutien à l’occasion de ma campagne. Sans son soutien cette élection n’aurait pas été un succès », a déclaré le Dr Tédros Adhanom qui a fait de l’Afrique sa priorité.

Outre les remerciements, les deux hommes ont évoqué lors de la rencontre les questions de coopération entre l’OMS et le Congo-Brazzaville. Une coopération qui s’appuie essentiellement sur le plan national de développement sanitaire, autrement dit les soins de santé primaires, fondement de la couverture médicale universelle.

Lors de son séjour, le Dr Tédros Adhanom a aussi rencontré plusieurs autres personnalités du gouvernement. Il a enfin visité en compagnie d’Antoinette Sassou Nguesso le Centre National de Drépanocytose.

 

Congo : Denis Sassou Nguesso quitte Brazzaville pour le Togo

Le chef de l’Etat Congolais s’est envolé pour Lomé. Il participera avec ses homologues du continent à 3 sommets importants.

Comme une quinzaine de ses pairs, Denis Sassou Nguesso se trouve depuis ce dimanche 29 juillet à Lomé, il a été accueilli par Faure Gnassingbé Eyadema. Il faut dire que Lomé accueille lundi et mardi trois rencontres importantes. Il s’agit du sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC puis de la très attendue rencontre des Chefs d’Etat de la CEDEAO.

Cette initiative conjointe à la quelle participera plus d’une vingtaine de chefs d’Etat, sera sanctionnée par la Déclaration de Lomé des Etats membres des deux organisations sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Rappelons que cette rencontre a été précédée de la réunion préparatoire qui a enregistré la présence des ministres en charge des affaires étrangères, de la défense et/ou de la sécurité des deux espaces communautaires, le samedi 28 juillet 2018, dans la capitale togolaise. A l’occasion, les ministres de la CEDEAO et de la CEEAC ont affirmé la nécessité de mettre en place une approche globale et pragmatique de lutte contre le terrorisme, en accordant une attention particulière à la sécurité humaine, aux problèmes liés aux trafics en tous genres, à la gestion et à l’exploitation des ressources naturelles, à la transhumance.

Politique : Sassou Nguesso accueille Ibrahim Boubacar Keïta à Brazzaville

Le président de la République du Mali est arrivé ce 23 juillet en fin de journée à Brazzaville pour une visite de travail.

Denis Sassou Nguesso a accueilli ce 23 juillet à l’aéroport Maya-Maya son homologue  malien Ibrahim Boubacar Keita venu au Congo pour une visite de travail. A en croire les sources dignes de foi, le chef de l’Etat du Mali qui n’a pour l’instant souhaité faire des déclarations à la presse rencontrera la communauté Malienne résidente au Congo Brazzaville pour un échange.

Son calendrier prévoit aussi un tête à tête avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. Il sera notamment question d’évoquer l’état des relations bilatérales entre les deux pays amis. Ibrahim Boubakar Keita regagnera son pays ce mercredi après une visite de travail de 48 h.

Pour rappel, le président malien est candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle qui se tiendra ce dimanche 29 juillet. Il sera en compétition contre vingt trois autres candidats qui visent tous le fauteuil présidentiel.

Congo : conseil des ministres ce 11 juillet à Brazzaville

Très attendu, le conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi 11 juillet s’inscrit un élan de reformes.

Denis Sassou Nguesso recevra l’ensemble du gouvernement ce mercredi 11 juillet au palais du peuple pour un conseil de ministres. Il faut dire que le contexte socio-économique du Congo Brazzaville inquiète. Il y a urgence au niveau des grandes reformes afin de faire bouger les lignes, pas seulement dans la grande administration, mais dans tous les secteurs de la vie publique.

L’autre challenge pour le président congolais sera de traiter la question des partis de l’opposition congolaise qui ont exigé samedi 7 juillet du gouvernement de rigoureuses mesures d’austérité et une véritable lutte contre la corruption qui gangrène l’économie congolaise. Une économie par ailleurs affaiblie ces dernières années par la baisse des prix du pétrole. Les grandes résolutions sont attendues à l’issue de ce conseil qui s’annonce spécial vu le contexte.

 

Politique : Après le sommet de l’UA, Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville

Un jour après la clôture du sommet de l’Union Africaine tenu en Mauritanie, le chef de l’Etat a regagné Brazzaville.

Le sommet des chefs d’Etats de l’Union Africaine achevé, le président congolais Denis Sassou Nguesso a regagné  Brazzaville ce mardi 3 juillet. Le chef de l’Etat a été accueilli à son retour par les membres du gouvernement conduit par le premier ministre Clément Mouemba.

Au cours de ce sommet, Sassou Nguesso a réaffirmé sa position concernant la résolution de la crise en Libye. «Nous exigeons la prudence dans la gestion du dossier Libyen et demandons l’organisation préalable d’un forum inter libyen inclusif de réconciliation afin de poser les bases d’un consensus pour les élections apaisées », avait conseillé à ses paires celui qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Pour rappel, le thème de ce 31 e sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu à Nouatchoock portait sur la lutte contre la corruption. Vingt six chefs d’Etats était présent.

 

Congo : Ce que le ministre des affaires étrangères de Guinée Bissau a dit à Sassou Nguesso

En visite officielle au Congo Brazzaville, le patron de la diplomatie de la Guinée Bissau a apporté un message de reconnaissance au président Denis Sassou Nguesso.

Denis Sassou Nguesso a accordé une audience au ministre des affaires étrangères de la Guinée Bissau au palais du peuple ce jeudi 28 juin. Le patron de la diplomatie de la Guinée Bissau était en effet porteur d’un message spécial du président José Mário Vaz.

 » Je suis venu dire la reconnaissance du peuple Guinéen en l’endroit du président Sassou Nguesso. Sa détermination et sa disponibilité à nous venir en aide lors des derniers moments de tumulte que nous avons traversés nous a apporté la tranquillité et la paix. Nous voulons lui dire merci  » a indiqué le diplomate à sa sortie d’audience.

Rappelons que Denis Sassou Nguesso avait effectivement joué un rôle majeur dans la résolution de la crise en Guinée Bissau. Il avait notamment mis son expérience et le prestige dont il jouit à travers le monde à la disposition de la Guinée-Bissau et de son peuple. A cet effet, il avait d’ailleurs reçu en septembre 2017 des mains du président José Mário Vaz  la « Médaille Amilcar Cabral », la plus haute distinction de la Guinée Bissau.

 

 

Cérémonie d’inauguration de la corniche de Brazzaville

C’était la réception de la seconde phrase de cette route, financée par la France à hauteur de plus de cinquante-deux milliards FCFA (quatre-vingt millions d’euro).

Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, a présidé le 15 juin 2018 à Brazzaville, à la cérémonie d’inauguration de la corniche de la case De Gaulle. C’est un don de la France évalué à plus de cinquante-deux milliards FCFA, dans le cadre du contrat de désendettement et de développement, sous la supervision de l’Agence française de développement. C’était la réception de la seconde phase de cette route qui s’étend sur une distance de 5,6 km, de la case de Gaulle au carrefour Fulbert-Youlou.

Etaient présent à cette cérémonie, des corps constitués nationaux et internationaux, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery et de nombreux Brazzavillois.

Bertrand Cochery est revenu au cours de l’événement, sur le financement en cours par l’Agence française de développement (AFD), de projets structurants pour un montant de trois cents milliards FCFA. Ces projets touchent des secteurs essentiels de l’eau, de l’énergie électrique et du drainage, des transports, de l’agriculture et des forêts, de la protection sociale, de la formation des jeunes et de la préservation des ressources naturelles.

Justice: le président de la cour suprême remet les pendules à l’heure

A l’occasion d’une rencontre le jeudi 07 juin, le premier président de la cour suprême, les a appelés à bien jouer leur rôle pour la consolidation de l’Etat de droit du Congo.

Le jeudi 07 juin, Henri Bouka, premier président de la cour suprême de Brazzaville, a tenu une réunion avec les magistrats des juridictions du ressort de la cour d’appel. Il s’est agi de faire une restitution des constats et décisions de la session du Conseil supérieur de la magistrature du 20 février dernier. A l’occasion, les succès mais surtout les faiblesses et les échecs de la justice congolaise ont été mis sur table.

Henri Bouka n’est pas passé pas deux chemins pour rappeler aux magistrats, qu’ils ont un rôle décisif et déterminant à jouer dans la consolidation du Congo. « Nous attendons de vous un réel sursaut dans le traitement des affaires. Vous devez vous organiser pour qu’en l’espace de huit à dix mois, une affaire portée devant vous soit jugée. Fini, les attentes interminables ; fini, les décisions sur simple dispositif…Les pièces d’exécution… pensez à les établir », a martelé Henri Bouka.

« Notre pari aujourd’hui, c’est le pari du changement dans la poursuite de nos efforts afin que la justice soit toujours et toujours le recours, lorsque plus rien ne marche », a rappelé Henri Bouka.

Henri Bouka, est aussi revenu sur les inquiétudes du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguessou, qui déplore la manière de servir des magistrats. Il trouve que ces derniers se comportent comme des justiciers et non plus comme de loyaux et dignes magistrats. Le président du conseil avait également déploré l’usage abusif et détourné que les magistrats semblent faire du pouvoir extraordinaire que la loi leur confère, surtout lorsqu’il s’agissait du respect de la liberté d’autrui et de la dignité humaine.

Le président, Sassou Nguesso avait aussi dénoncé d’autres pratiques concernant certains justiciables qui sont devenus des intouchables et que les magistrats s’ingénieraient à protéger. « Les dossiers qui les concernent rentrent dans les bureaux des magistrats pour n’en point ressortir. Entre-temps, les protégés sont promptement relâchés, sous divers prétextes », avait relevé le chef de l’Etat. Des mauvaises pratiques qui n’honorent pas la justice congolaise. Henri Bouka siffle la fin de la récréation.

 

Jean-Yves Le Drian : « il n’y a pas de tension entre Macron et Sassou Nguesso »

En visite officielle ce  jeudi 7 juin à Brazzaville, le ministre français des affaires étrangères a rassuré les congolais concernant la bonne santé des relations entre Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso.

Deux heures, c’est le temps qu’a pris la rencontre entre Jean-Yves Le Drian et le président Congolais Denis Sassou Nguesso ce 7 juin à Brazzaville. Le ministre français des affaires étrangères a notamment évoqué dans les échanges la situation sécuritaire en Centrafrique, un pays pour lequel Sassou Nguesso apporte régulièrement sa contribution pour un retour définitif de la paix.

La Libye a aussi été l’un des points au menu des discussions, le président congolais dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine consacré à ce pays. Enfin la situation en RDC a été abordé par les deux hommes préoccupés par l’avenir politique de ce pays. Concernant tous ces sujets sensibles, le Congo Brazzaville apparaît désormais comme un acteur incontournable.

Cette visite officielle a surtout permis au ministre français de clarifier l’état des relations entre les deux pays. « il n’y a pas de tension entre Macron et Sassaou Nguesso » a affirmé Jean-Yves Le Drian à sa sortie d’audience. Une déclaration qui vient botter en touche l’hypothèse selon laquelle  Paris a pris ses distances avec le Congo Brazzaville.

Notons que c’est dans le cadre de sa tournée en Afrique que le ministre français est arrivé à Brazzaville. Jean-Yves Le Drian a poursuivi sa tournée par Ndjamena au Tchad dans l’après-midi avant une dernière étape à Addis-Abeba en Ethiopie.

Politique : ce que Jean-Yves Le Drian vient faire au Congo ce jeudi 7 juin

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian est attendu ce jeudi 7 juin 2018 à Brazzaville.

Cela faisait plusieurs semaines que sa visite était annoncée par la presse, Yves le Drian arrivera à Brazzaville ce 7 juin pour rencontrer Sassou Nguesso. A en croire les sources dignes de foi, le ministre français des Affaires étrangères viendrait discuter question d’apaiser les relations un tout petit peu tendues entre le Congo et la France.

Il faut dire que depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la France a gardé ses distances avec le pays de Denis Sassou Nguesso. Aucun membre du gouvernement français ne s’est encore rendu comme sous d’autres présidents Français en visite officielle à Brazzaville.

Pourtant, Sassou Nguesso est au cœur de plusieurs dossiers qui intéressent directement la France. Notamment le conflit Libyen où le président Congolais intervient en tant que président du comité de haut niveau de l’Union africaine. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il était récemment à Paris pour assister à la conférence internationale organisée à l’Elysée.

Nul doute que ses différents sujets seront abordés dans les échanges entre Jean-Yves le Drian et le président Congolais.

Le Congo intègre le cercle fermé des pays africains producteurs de fer

Le lancement effectif de la production dans le gisement de fer de Mayoko a fait entrer le pays de Sassou Nguesso dans le cercle des pays africains producteurs de fer.

Confronté à la dure réalité de la chute des cours du pétrole, le Congo vient de diversifier son économie en se lançant dans la production du fer. Le site abritant la production se trouve dans le district du département du Niari, à quelque 300 km au nord-est de Pointe-Noire.

D’ores et déjà, la première cargaison de production est arrivée à bon port. Une locomotive tractant 20 wagons contenant 40 tonnes chacun de minerai de fer venant de Mayoko s’est rendu à Pointe Noire. Le gisement est exploité par Sapro SA, un groupe appartenant à Paul Obambi, un puissant homme d’affaires congolais.

Sapro a acquis ce gisement en 2016 auprès de la multinationale sud africaine Exxaro qui, elle-même l’avait acquis pour 300 millions de dollars auprès de l’Australienne African Iron. Mais, du fait de plusieurs facteurs dont la chute des prix du fer sur le marché mondial, Exxaro avait décidé en 2015 de renoncer à ce projet.

Sapro Mayoko SA exploitera donc le gisement pendant un siècle et devrait produire près de trois millions de tonnes par an pour atteindre un pic de plus de 100 millions de tonnes par an à long terme. Objectif affiché, près de 3 000 emplois directs et indirects devraient être créés. Un chiffre qui pourrait augmenter, car l’objectif est de construire une usine métallurgique au Congo pour transformer le fer sur place.

Le démarrage effectif de ce projet est une bonne nouvelle pour l’économie du pays que dirige Denis Sassou Nguesso. Surtout lorsqu’on sait que la crise économique plane sur le Congo, le prix de l’or noir sur le marché international est en chute libre.

 

 

Crise libyenne, Sassou Nguesso attendu à Paris ce 29 mai

Le président du Congo Brazzaville est invité par son homologue Emmanuel Macron qui est à l’initiative d’une conférence qui réunira plusieurs dirigeants et des institutions internationales sur le conflit libyen.

Denis Sassou Nguesso prendra part ce 29 mai à Paris aux côtés d’autres dirigeants du monde à une conférence pour trouver des solutions à la crise libyenne. Le président congolais a été invité par le président Français Emmanuel Macron initiateur de la dite conférence.

Il faut dire que le rôle de Sassou Nguesso dans la résolution de la crise en Libye n’est pas les moindre. Il est le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit. A ce titre, il a dans le passé multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

L’enlisement  du conflit en Libye préoccupe l’ensemble de la communauté internationale. Le pays est profondément divisé, les différentes parties ne cessent de se radicaliser. L’urgence est de trouver la solution adequate pour ramener le pays de Mouhammar Kadhafi à la normalité. C’est en tout cas ce que tente de faire le président français Emmanuel Macron.

La conférence réunira autour de la France, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, de Turquie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et le chef de mission de l’ONU en Libye.

Denis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville après un séjour de travail à Oyo

Après un séjour de travail de plusieurs jours à OYo, le président Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce 19 mai.

Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce samedi 19 mai Brazzaville la capitale politique du Congo après une visite de travail de 10 jours à Oyo. Durant ce séjour de travail en compagnie du premier ministre Clément Mouamba, le chef de l’Etat a notamment visité plusieurs services de l’Hôpital d’Owando question de prendre connaissance du fonctionnement et les conditions de travail du personnel soignant de cet important centre hospitalier.

Sassou Nguesso a aussi visité l’école des « Trois présidents » de la capitale départementale de la Cuvette dont la toiture a été emportée par un violent vent. Une autre conséquence de la catastrophe survenue dans cette ville le 4 mai dernier après des fortes pluies diluviennes.

Le président congolais regagne  ainsi Brazzaville au moment où la cour criminelle poursuit les procès des hauts dignitaires du pays. Cette semaine, Jean Martin Mbemba sera jugé par contumace pour des soupçons de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises ».

Le gouvernement congolais fait des dons aux sinistrés d’Owando

Les sinistrés de la ville d’Owando ont reçu du 11 au 17 mai des dons du gouvernement Congolais en guise d’assistance.

Les populations d’Owando victime de la grosse pluie diluvienne qui s’est abattu le 4 mai dernier ont reçu l’assistance du gouvernement. Des Produits alimentaires, des ustensiles de première nécessité ainsi que des matériaux de construction constituaient le package de don offert par les autorités aux sinistrés.

Pour plusieurs bénéficiaires, cette assistance gouvernementale leur permettra de retrouver une vie autonome. Il faut dire que beaucoup de personnes avaient abandonnés leurs maisons dont les toits avaient été emportés par la violence des vents pour trouver refuge chez les voisins.

Pour rappel, au lendemain de cette catastrophe, le président Sassou Nguesso en séjour à Oyo s’était rendu à Owando pour prendre connaissance de l’ampleur des dégâts et consoler les sinistrés.