Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Transport public : 90 véhicules mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures contre le Covid-19

Quelque 90 véhicules ont été mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures gouvernementales de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le secteur du transport public, a annoncé le ministère ivoirien des transports dans une note d’information transmise dimanche à APA.« (…) Une opération de contrôle et de répression conduite par la gendarmerie nationale et la police spéciale de la sécurité routière police nationale a démarré le samedi 02 mai dans plusieurs communes d’Abidjan. Cette opération a permis aux forces de l’ordre de procéder à la mise en fourrière de 90 véhicules sur 5954 véhicules contrôlés en cette première journée», indique la note. 

Cette opération de contrôle et de répression,  qui intervient,  après plus d’un mois de campagne d’information et de sensibilisation, a débuté simultanément dans plusieurs communes d’Abidjan dont Port-Boüet, Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi, Adjamé, Marcory. 

« Partout les conducteurs et usagers de la route ont été rappelés à l’ordre, soit pour non-respect des mesures de réduction du nombre de passagers ou pour non-port de masque », a expliqué le ministère des transports précisant que cette opération de contrôle durera 45 jours.

 La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Covid-19 : la livraison express a le vent en poupe au Sénégal

En ces temps troublés, le coronavirus ne laisse pas le choix au gouvernement du Sénégal qui déconseille les déplacements non essentiels. Une aubaine pour les professionnels de la livraison rapide.Du haut du balcon, Oumar Basse donne délicatement des directives à quelques livreurs qui sont dans une camionnette garée sur le parking. A seulement 28 ans, il est le co-fondateur de Yobanté express (envoyer un colis en wolof, langue dominante au Sénégal). Cette start-up, en quinze mois d’exploitation, a fait son trou dans ce secteur.

Au siège de la société à Dakar, à proximité du Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices), le natif de l’Île à Morphil (près de 400 kilomètres au nord de la capitale), supervise avec entrain les opérations.

« On a beaucoup plus d’activités en cette période de crise sanitaire. Les gens préférent rester à la maison et faire des commandes. Yobanté express leur présente une offre répondant à leurs besoins », explique Oumar.

Le Sénégal, comme 52 autres nations africaines, fait face au Covid-19. Ce pays a franchi, depuis le 1er mai, la barre du millier de cas. Et plus le virus se répand, plus la population a la boule au ventre. Certains s’enferment à double tour et se ruent vers les services de livraison.

Yobanté express (Yes) s’est rapidement adaptée à la nouvelle donne. « En partenariat avec plusieurs boutiques et magasins de la place, (on) vous propose de faire vos courses quotidiennes », annonce l’entreprise sur sa page Facebook.

Pour être livré, le client dresse sa liste de produits puis effectue le règlement via une application de paiement électronique. Par mesure de précaution, « on a sensibilisé nos livreurs internes et indépendants sur les comportements à adopter comme la distanciation sociale, le port de gants ou de masque et l’utilisation du gel hydroalcoolique », insiste M. Basse.

Grâce à une tarification « très abordable », Yes se positionne aujourd’hui comme un acteur de taille de la livraison dont l’essor fulgurant s’associe à celui du commerce en ligne.

Par exemple dans la région de Dakar, divisée en six zones, les coûts varient en temps normal de 1200 à 4000 F CFA (entre 1,8 et 6 euros). Si le poids du colis dépasse 10 kilogrammes, l’excédent est facturé à 250 F CFA (38 centimes d’euros) le kilo.

« Les clients sont rassurés qu’on leur livre les produits de leurs supermarchés et boutiques préférés. On fait des achats pour des particuliers et des entreprises. Cela augmente considérablement nos opérations », se réjouit cet entrepreneur au physique imposant.

Yobanté express possède une flotte composée de quatre camions, d’une trentaine de scooters et de deux tricyles. En plus, elle s’appuie sur un « réseau résilient » de 250 points relais et 300 transporteurs indépendants déployés sur toute l’étendue du territoire national.

Pour barrer la route au nouveau coronavirus, le chef de l’Etat du Sénégal Macky Sall a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. A Yes où les livraisons pouvaient s’exécuter de 9 heures jusqu’à 20 heures, un réaménagement du travail s’imposait.

Désormais, « on ouvre de 8 heures à 17 heures pour permettre aux employés de rentrer tranquillement chez eux. On privilégie également le télétravail pour l’équipe commerciale et celle de la communication », explique Oumar, doctorant en Machine learning (technologie d’intelligence artificielle) à l’Université de Piacenza, en Italie.

Avec l’interdiction formelle du transport transrégional, le patron de la start-up concentre principalement ses forces à Dakar. Pour lui, la mesure prise par le gouvernement sénégalais est « pertinente » dans le cadre de l’offensive contre l’envahisseur : le Covid-19.

A l’instar de Yobanté Express, les livreurs informels de la capitale tirent aussi profit de l’auto-confinement de bon nombre de citadins. Sous le couvert de l’anonymat, l’un d’entre eux confirme cette tendance haussière : « Mon activité a bondi avec la livraison de nombreux produits vendus dans des commerces en ligne ».

Dans ce contexte, de grandes surfaces comme Auchan comptent booster leurs ventes en misant sur un service de livraison sur mesure. L’enseigne d’origine française permet aux consommateurs sénégalais de faire leurs courses sur son site internet puis d’aller les récupérer en magasin.

A travers ce nouveau service, la multinationale veut « offrir à chacun la possibilité de se nourrir » sans risque de contamination. Auchan peut ainsi décongestionner ses supermarchés surtout en cette période où les autorités étatiques incitent les citoyens à rester chez eux afin de limiter les infections.

Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Covid-19: Comores contaminés, Lesotho seul pays africain épargné

L’archipel des Comores est devenu le 53e pays africain frappé par le Covid-19 après la découverte d’un cas jeudi dernier.Jusque-là épargné par la pandémie, ce petit pays peuplé d’un peu moins d’un million d’habitants, a enregistré officiellement son premier cas jeudi dernier. Il s’agit d’un Comorien âgé d’une cinquante d’années, qui a été en contact avec un Français en séjour dans le pays depuis le 18 mars, a indiqué le président comorien, Azali Assoumani.

Le chef de l’Etat a rassuré sur l’état de santé du patient qui « s’améliore progressivement ».

Cette nation d’Afrique australe, est le 53e État africain touché par le Covid-19. Désormais, le Lesotho, petit royaume enclavé dans le territoire sud-africain, est le seul pays encore officiellement épargné par le coronavirus.

Covid-19 : le Congo compte 163 hommes contaminés contre 57 femmes

Le Congo vient de totaliser 220 cas de Covid-19. Le taux de contamination est plus élevé chez les hommes.

Selon le point épidémiologique fait le 29 avril par le coordonnateur national technique de riposte au Covid-19, le Dr Gilbert Ndziessi, Brazzaville a un total de 144 contaminés dont 99 hommes et 45 femmes. Pointe-Noire, la deuxième ville la plus touchée, compte 67 cas soit 61 hommes contre 6 femmes. Sur les quatre contaminés du département du Pool, il y a trois hommes et une femme. Les trois cas du Kouilou sont toutes les femmes. L’unique cas du département de la Sangha est une femme tout comme celui de la Cuvette.

Par ailleurs, la répartition au niveau de la capitale Moungali 26 cas, Ouénzé 22 cas, Makélékélé 19 cas, Djiri 21 cas, Talangaï 20 cas, Poto-Poto 16 cas, Madibou 10 cas, Bacongo 6 cas et Mfilou 4 cas. A Pointe-Noire, Lumumba compte 28 cas, Mongo-Mpoukou 17 cas, Ngoyo 10 cas, Loandjili 7 cas, Tié-Tié 4 cas et Mvoumvou 1 cas.

En date du 29 avril, en effet, les résultats des examens virologiques de 73 personnes ont révélé treize cas positifs. Ce qui porte le nombre total des contaminés à 220. Il s’agit des personnes ayant été en contact avec les malades du Covid-19. L’on dénombre 19 cas de guérison et neuf décès. « Le neuvième décès a été enregistré le 29 avril en milieu hospitalier. Il s’agit d’une femme âgée de 87 ans, Covid-19 positive associé à d’autres pathologies », a indiqué le Dr Gilbert Ndziessi.

Congo-Coronavirus : Sassou N’Guesso prolonge le confinement jusqu’au 15 mai

Au Congo, le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a annoncé jeudi 30 avril, en soirée la prolongation jusqu’au 15 mai du confinement.

La république du Congo a enregistré 220 cas de coronavirus officiellement déclarés dont 19 guéris et 09 décès. Face à cette situation sanitaire, le gouvernement a instauré le confinement total le 31 mars dernier. Confinement qui devait être arrêté ce 30 avril.

« Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre », a déclaré le président Sassou Nguesso dans un message radiotélévisé.

Pour ce qui est de l’état d’urgence, celui-ci est prolongé jusqu’au 10 mai. « Au cas où les résultats observés se révéleraient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par paliers à partir du 16 mai 2020 », a ajouté le Président de la république. Il a également décidé « la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage et le port obligatoire du masque pour tous les congolais ».

Congo-Covid 19 : Brazzaville et Pointe-Noire, les deux grands foyers de la maladie

Le nombre total des contaminés est donc passé à 207 contre 19 guéris, 8 décès en milieu hospitalier.

La République du Congo compte 207 cas de contamination de coronavirus. L’information a été donnée lors du point sur la situation épidémiologique du pays, lundi 27 avril 2020, par le coordonnateur technique national de la riposte à la pandémie, Gilbert Ndziessi.

La répartition selon les départements se présente comme suit : Brazzaville 141 cas, Pointe-Noire 57 cas, Kouilou 3 cas, Pool 4 cas, Cuvette 1 cas et la Sangha 1 cas.

Dans la capitale, la répartition selon les arrondissements est la suivante : Moungali 25 cas, Ouenzé 22 cas, Makélékélé 19 cas, Djiri 19 cas, Talangaï 20 cas, Poto-Poto 16 cas, Madibou 10, Bacongo 6 cas, Mfilou 4 cas. A Pointe-Noire : Lumumba 26 cas, Mongo-Mpoukou 12 cas, Ngoyo 8 cas, Loandjili 6 cas, Tié-Tié 4 et Mvoumvou 1.

Congo-Covid 19 : 207 cas de contamination

La République du Congo enregistre en ce lundi 27 avril 2020, 207 cas de coronavirus contaminés, 19 guéris  et 08 décès.

La ministre de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo a annoncé, le 24 avril 2020 à Brazzaville, que le Congo compte 19 cas de personnes guéries du Covid 19, six patients décédés et 200 cas de contamination au niveau national. Ce lundi, le pays a enregistrés 07 nouveaux cas.

Pour  Jacqueline Lydia Mikolo, la première préoccupation pour contrôler de la propagation de cette pandémie au Congo est de permettre à chaque arrondissement d’avoir des équipes d’intervention rapide. Ceci permettra la surveillance épidémiologique sur le terrain, notamment pour faire des prélèvements et avoir un suivi du contact.

La ministre a expliqué que le pays disposait aujourd’hui de trois laboratoires capables de donner les résultats du covid-19. Elle a également annoncé que la situation évoluait et que le  gouvernement avait le contrôle de la situation au fur et à mesure.

« Nous allons continuer à monter en intensité pour nous assurer que nous avons atteint le pic. A ce moment-là, nous pourrons très vite donner des signaux de sortie de crise», a-t-elle dit. Elle a ajouté que le pays visait un dépistage de masse qui est l’une des conditions du déconfinement, soulignant que la volonté du pays était que chaque département soit capable de procéder au dépistage de masse sur le plan local.

« Le fait que nous avons des guérisons prouve que nous utilisons le protocole qui marche. Nous avons été très réticents de partager ce protocole que nous avons réservé au milieu scientifique. Il a été partagé avec le comité des experts qui a donné son avis. Le gouvernement l’a reçu et toutes les personnes ressources, notamment celles de l’Oms, l’ont validé », a-t-elle indiqué.

Elle a précisé qu’il n’existe pas de maladie honteuse et que le Covid 19 n’en était pas une. Tout en informant qu’elle n’était pas porteuse du virus, elle a reconnu dit qu’un nombre de ses collaborateurs ont été déclarés positifs au Covid-19. Ils sont pris en pris en charge.

En outre, une plateforme de l’opposition, en l’occurrence, le Rassemblement des Acteurs de la Démocratie (RAD), a récemment suggéré au gouvernement de décréter obligatoire le port du masque sur l’étendue du territoire national, afin de limiter la propagation du coronavirus ayant déjà affecté 200 personnes à ce jour.

Cette plateforme a jugé la gestion de cette crise sanitaire défaillante.

Congo : la société civile déplore un confinement inadapté aux besoins de la population

Le confinement total imposé aux autorités congolaises à la population depuis le 31 mars jusqu’au 30 avril, en vue de freiner la propagation du coronavirus qui a déjà fait 200 cas dont 8 décès, n’est pas adapté à la culture congolaise, selon les organisations de la société civile, qui déplorent des mesures impopulaires de la part des autorités et un manque conséquent d’assistance aux plus démunis.

Les organisations de défense des droits de l’homme n’arrivent pas à digérer la façon de faire de la police, qui a annulé, dans une déclaration radiotélévisée, un arrêté du ministère du Commerce ordonnant aux commerces de proximité d’ouvrir tous les jours pour éviter l’afflux dans les marchés domaniaux les lundi, mercredi et vendredi.

« Les populations se perdent totalement. En vingt-quatre jours de confinement les Congolais ont entendu plusieurs consignes allant d’ouverture des alimentations tous les jours à une ouverture trois fois par semaine, dénonce Jo Washington Ebina, acteur de la société civile. Nous finissons pas nous demander si c’est le ministère du Commerce qui gère ou c’est la force publique ».

Le gouvernement distribue certes des vivres dans les orphelinats, établissements hébergeant des personnes de troisième âge et autres vulnérables. Il s’agit d’une assistance et d’un accompagnement très limités, selon Jo Washington Ebina.

Pour cet activiste le gouvernement a opté pour un confinement à l’image de l’occident, mais il est non adapté à la culture congolaise. « Il est important de rappeler qu’un confinement ne peut se faire comme en Europe ou aux Etats-Unis. Ils (les gouvernants) doivent prendre en ligne de compte le vécu des Congolais. Donc, il nous faut un confinement à la congolaise avec une distribution de masse de denrées aux populations ».

La date de début du déconfinement n’a pas encore été indiquée.

Coronavirus : le Congo enregistre 186 cas confirmés

Le ministère de la santé a annoncé, mercredi 22 avril 2020, une augmentation des cas confirmés positifs au COVID19 au Congo.

Les statistiques de ce 22 avril publiées par le Ministère en charge de la santé indiquent une augmentation des cas confirmés positifs au COVID19. En effet, de 165 cas mardi, elles sont passées à 186 cas confirmés positifs. Le nombre de guéris (16) et des décès (06) reste inchangé.

Le virus est rentré au Congo-Brazzaville, comme dans la plupart des pays africains, par un cas importé. Il s’agit d’un franco-congolais qui revenait d’une mission en Hollande en passant par Paris.

L’apparition de la maladie a suscité un vaste élan de solidarité nationale, avec de nombreuses contributions venant d’horizons divers pour aider à combattre la maladie.

Fond Covid-19 : plus de 2,3 milliards de FCFA collectés

Cette somme a été donnée par la présidence de la république, les membres du gouvernement et autres institutions, des opérateurs économiques et acteurs politiques.

Plus de 2,3 milliards de FCFA ont déjà été reçus pour les deux Fonds Covid-19. Au nombre de donateurs, figurent la Présidence de la République (150 millions FCFA) et les membres du gouvernement (137 millions FCFA). Le reste de la somme provient soit des autres institutions de la République (Sénat 75 millions, Assemblée nationale 50 millions, la SNPC 100 millions…), soit des acteurs économiques et des partis politiques. Une marque de solidarité saluée par le chef du gouvernement qui a tenu à les féliciter.

Le premier ministre Clément Mouamba a décidé de transférer les 2,3 milliards de FCFA au Ministère en charge des Finances.

Mis en place par le gouvernement, le Fonds Covid-19 qui a démarré avec la somme de 1,5 milliard FCFA, sert, entre autres, à financer la prévention et la gestion de la pandémie par le Ministère en charge de la Santé, ainsi que l’entretien de la force publique.

Coronavirus : de nouveaux lots des produits arrivent au Congo

La ministre de la santé a réceptionné seringues, boites de sécurité pour aiguilles, gants d’examen, cagoules, pulvérisateurs, gels hydroalcooliques, lunettes de protection et autres.

Le milliardaire chinois Jack Ma a offert, pour une deuxième fois, à la République du Congo des produits et matériaux visant à lutter contre le Covid-19. Le même geste a été  fait par l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Afrique) et le Programme des Nations unies pour le développement.

Les produits ont été réceptionnés, le 20 avril, au siège de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé par la ministre chargée de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. La ministre a aussitôt procédé à la distribution des colis par département. Ces différents dons permettront d’accélérer les dépistages dans les administrations et autres lieux à forte concentration. Toutes les localités du Congo seront concernées par le dépistage du Covid-19, une manière de contenir la pandémie afin de l’éradiquer.

Ces produits reçus par le gouvernement ont été automatiquement acheminés par les véhicules du programme alimentaire mondial  dans les différents départements du Congo où les préfets feront la répartition. Il s’agit, en effet, de seringues, boites de sécurité pour aiguilles, gants d’examen, cagoules, pulvérisateurs, gels hydroalcooliques, lunettes de protection, tabliers de protection, charlottes chirurgicales, cotons tige, sacs poubelle, thermomètres à infrarouge, blouses non stériles, écrans de protection faciale, masques de protection et bien d’autres.

Après avoir réceptionné les produits, Jacqueline Lydia Mikolo a signifié que ces dons répondent aux besoins du Congo.

« Nous recevons aujourd’hui un deuxième don de la Fondation Jack Ma. Ces dons répondent à nos besoins puisqu’ils répondent à liste que nous avons établie. Tous les départements seront servis afin de procéder le plus tôt possible au contrôle de température, lavage des mains et test », a signifié la ministre chargée de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo-Covid 19 : les hommes de médias visitent les centres de prise en charge des malades

Cette visite avait pour objectif de faire comprendre à certaines personnes qui ne croient toujours pas à l’existence du coronavirus.

Le Congo a enregistré depuis le 14 mars 143 cas confirmés de Covid-19 et six décès dont deux médecins. Malgré ces statistiques officielles, certains Congolais ne croient pas à l’existence de la maladie. C’est pour les convaincre que les autorités sanitaires ont ouvert samedi 18 avril les portes des centres de prise en charge des malades à la presse.

Le premier centre visité a été l’hôtel de la Concorde transformé en hôpital accueillant des personnes asymptomatiques dans la commune de Kintélé au nord de Brazzaville. Avec une capacité d’accueil de 200 lits, cet établissement est ouvert depuis le 13 avril. A bonne distance, les journalistes ont pu voir les patients dans leurs chambres situées aux deux premiers niveaux de cet immeuble de cinq étages.

Ici c’est le Dr Michel Sapoulou qui assure la prise en charge. « Nous avons actuellement 25 patients. Quand ils arrivent ici et que le diagnostic a été déjà été confirmé biologiquement, nous les mettons sous traitement en utilisant les médicaments qui sont connus : la chloroquine, l’antibiotique (azitromicin) et il y a aussi les antirétroviraux », a expliqué le médecin.

Deuxième et dernier site visité, la clinique Albert Leyono dans le cinquième arrondissement. Dans cette clinique, propriété de la municipalité, on trouve 14 personnes dont six ont été testées positives dont une femme enceinte et huit autres en attente des résultats de leur test. « Nous veillons sur eux. De jour comme de nuit. Nous nous approchons de ces malades après avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour notre propre protection », a indiqué à la presse le Dr René Soussa, qui supervise les lieux.

Outre les deux centres de prise en charge visités par la presse, les autres malades sont internés au CHU de Brazzaville et à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise, toujours à Brazzaville. Les autorités congolaises étudient la possibilité de proroger l’état d’urgence sanitaire qui doit initialement prendre fin ce 20 avril.

Covid 19 : Prince Bafouolo propose des initiatives solidaires d’après confinement

Les initiatives du jour d’après se multiplient et au sein de la communauté congolaise, les réflexions sont nombreuses. Le journaliste Prince Bafouolo, directeur Hémicycles d’Afrique en France, propose une des initiatives solidaires d’après-confinement retenue.

Que préconisez-vous en faveur de la diaspora à la sortie de la crise sanitaire ?

A l’heure où nous réalisons cette interview, personne ne sait s’il se lèvera demain et encore moins s’il sera vivant à la fin de la pandémie. C’est triste de le dire. Pourtant, c’est la vérité. Le Covid-19 nous a rappelé que nous n’étions pas maîtres de notre souffle de vie. Ce virus nous a démontré qu’à n’importe quel moment nous pouvons quitter ce monde, que l’on soit riche, pauvre, blanc, noir ou jaune. Partant de ce postulat, il serait prétentieux de réfléchir à l’organisation d’un événement alors même que l’on n’est pas certain de sortir vivant de cette crise sanitaire. Cela dit, il est clair qu’il y aura une vie après le Covid-19. Et dans cette vie d’après, il sera important de rendre un vibrant hommage à tous les enfants du Congo qui nous quittés.

Comment prévoyez-vous la mise en place de ce mécanisme d’union solidaire ?

Au-delà des cérémonies organisées par les familles endeuillées, il me semble important que la diaspora organise un hommage groupé pour saluer la mémoire des nôtres, anonymes ou connus. Par exemple, une cérémonie agrémentée par des témoignages et des prestations de nos artistes de la diaspora. Je lance une idée et je compte sur mes compatriotes au sein de la diaspora pour la mûrir et la réaliser. Je pense à Joslin Armel Bachelor, vous-même, Marie-Alfred Ngoma et Les Dépêches de Brazzaville, Agnès Onounou, Norbat de Paris, Jackson Babingui, Balou Conta, Marien Ngombé et j’en oublie …. Je pense aussi aux hommes de médias, en particulier à Cyr Makosso, de Ziana tv, qui fait déjà un travail considérable avec l’ensemble de son équipe, pour donner un écho à la diaspora. De manière générale, je pense à tous les Congolais épris de justice et d’amour pour s’assembler afin d’honorer nos défunts. Notre tradition nous le demande ; nos valeurs bantoues l’exigent. Enfin, la devise du Congo convoque à l’unité. A la fin de cette pandémie, il sera nécessaire de repenser notre rapport avec les autres. Mieux, de changer de paradigme en redéfinissant les notions que nous avons de certaines valeurs. A commencer par l’unité et la concorde nationale. Faites un inventaire des Congolais qui sont morts à ce jour en France : Dada Pourret, Cyriaque Bassoka, Joachim Yhomby Opango, Aurlus Mabélé pour ne citer que les plus connus. Ils sont tous d’appartenance ethnique différente et le Covid a frappé sans distinction. Qui sommes-nous pour continuer à nous regarder en chien de faïence ? Qui sommes-nous pour ne pas pardonner ? Face à la mort, il est essentiel que change notre suprématie sur les uns ou notre ressentiment sur les autres. Tirons-en les leçons !

Cette initiative s’étendra-t-elle à votre pays d’origine ?

Je le souhaite, mais ne l’exige pas. Je ne suis pas un influenceur et je ne m’érige pas en donneur de leçon. Je pense simplement que nous avons perdu des êtres chers, enterrés à la va-vite, comme s’ils n’avaient presque pas vécu. Pourtant, vous savez comme moi que c’est tout le contraire. Certains de ceux qui sont morts ont hissé haut les couleurs tricolores du Congo ou inspiré de milliers de personnes. Il me semble important de les honorer : nous le leur devons. Encore une fois, je lance une idée pour que la diaspora fasse preuve de solidarité et de patriotisme. Si celle-ci trouve un écho au Congo, c’est tant mieux. Quoi qu’il arrive, la diaspora sera présente et rendra, pour sa part, son hommage aux les congolais qui sont « tombés » ici.

Coronavirus : le Congo compte 117 cas testés, dont 11 guéris et 5 décès

Cette information a été donnée mercredi 15 avril 2020, à Brazzaville par la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

117 cas testés positifs au coronavirus, la République du Congo a franchi le cap des 100 cas. L’annoncé a été faite mercredi 15 avril, à Brazzaville par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, lors de son point sur la situation épidémiologique du Congo.

« 43 nouveaux cas testés positifs au COVID-19 au Congo dont 29 à Pointe-Noire, 12 à Brazzaville, 1 dans la Cuvette (nord) et 1 cas dans la Sangha (nord-ouest) », a déclaré la ministre de la santé.

« Au total, le Congo compte à ce jour 117 cas testés, dont 11 guéris et 5 décès », a-t-elle souligné. Jacqueline Lydia Mikolo a réitéré son appel à la population à observer le confinement pour éviter la propagation de la maladie.

Pour rappel, le Congo a signalé son premier cas confirmé le 14 mars. Outre Brazzaville et Pointe-Noire, le coronavirus touche également les différents départements, notamment la Cuvette, la Sangha et le Pool, au sud de la capitale.

Covid-19 : l’hôtel de la Concorde accueille les cas asymptomatiques

A partir de ce lundi  13 avril, les dépistés positifs au Covid-19 qui ne présentent pas de signes de la maladie seront médicalement suivis au site de la Concorde à Kintélé.

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a effectué une descente à la structure hôtelière, avec le comité de prise en charge du Covid-19, pour s’assurer que tout est prêt pour recevoir les cas contaminés qui ne présentent pas de signes cliniques de la maladie mais sont dépistés positifs au Covid-19. « Les conditions sont réunies dans ce site de la Concorde qui est transformé en hôtel-hôpital. La clinique Leyono et le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville demeurent des sites de dégagement pour les cas symptomatiques », a expliqué le Pr Alexis Elira Dokekias, président de la commission prise en charge de la maladie.

Les épidémiologistes s’accordent à dire qu’un porteur du Covid-19, qui ne présente pas des signes pendant la période d’incubation estimée à deux semaines, demeure contagieux. Dans ce cas, la maladie se propage facilement du fait que le contaminé ne présente aucun signe visible de l’épidémie. La décision d’isoler les malades asymptomatiques dépistés positifs au Covid-19 au site de la Concorde à Kintélé, pour le suivi médical, obéit donc à la nécessité de briser la chaîne de contamination.

Congo-Covid 19 : l’eau et l’électricité gratuites pendant la période de confinement

C’est l’une des mesures prises lors des travaux de la Coordination nationale de gestion de la pandémie qui se sont tenus vendredi 10 avril 2020.

C’est officiel, les ménages au Congo ont de l’eau et de l’électricité gratuitement pendant cette période de confinement. Le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla l’a annoncé vendredi 10 avril 2020, à Brazzaville. Il s’est exprimé pour donner les conclusions des travaux de la Coordination nationale de gestion de la pandémie. Plusieurs mesures ont été annoncées notamment la gratuité de l’eau et l’électricité pour les ménages durant la période de confinement. Le transfert dans les prochains jours, de la somme de 4 milliards de FCFA aux ménages et personnes nécessiteuses déjà répertoriés dans différentes localités du pays par le Ministère en charge des affaires sociales.

Pour rappel, 11 nouveaux cas et 3 guérisons de Covid-19 ont aussi été annoncés par le Ministère congolais de la Santé, ce qui porte le bilan à : 60 cas enregistrés (depuis le 14 mars 2020), 5 guérisons et 5 décès.

Le gouvernement réitère à la population de respecter des gestions barrières pour limiter la propagation du coronavirus.

Congo : les recensements reprennent

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba vient d’ordonner la reprise du recensement général de la population et de l’habitation.

La république du Congo est en confinement  et vit sous couvre-feu depuis le 31 mars dernier. Cette situation est conséquence de la pandémie de coronavirus dont le monde entier et le Congo en particulier. Même si certaines activités sont au ralenti, l’activité ne s’arrête pas pour autant.

Clément Mouamba vient de signer un décret ordonnant la reprise du Recensement général de la population et de l’habitation (RPGH). Dans son décret, le chef du gouvernement ne précise pas quand les agents recenseurs seront redéployés. Jusqu’à hier samedi, ils n’étaient pas encore visibles sur le terrain.

« Le décret du Premier ministre sur le recensement est sans nul doute un dossier qui a traîné sur sa table et qu’il a dû solder. Le travail ne va pas s’arrêter. Le RPGH tiendra bien compte des gestes barrières. C’est une opération qui s’inscrit dans la durée. », a commenté une source proche du pouvoir.

Ces explications sont loin de convaincre Honoré Sayi, porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, première formation d’opposition) qui, dans une déclaration juge l’initiative « suicidaire » : « Comment respecter les mesures barrières pour se prémunir du Covid-19, lorsque les agents recenseurs pourraient, éventuellement, être des facteurs de propagation de ce virus face à une population qui se bat avec des moyens dérisoires contre cet ennemi invisible et impitoyable », s’inquiète Sayi.

Pour l’UPADS, le gouvernement doit avoir une seule préoccupation : protéger la population contre le Covid-19.

Au dernier décompte, le Congo a 70 cas confirmés et cinq décès, tous enregistrés à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du pays. Les autorités viennent de décider de la gratuité de l’électricité et de l’eau dans tous les ménages jusqu’à la fin du confinement.

Coronavirus : les congolais ont trois jours pour aller au marché

Les marchés publics se tiendront désormais lundi, mardi et vendredi. C’est la nouvelle mesure prise par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Pour faire face à la pandémie de coronavirus qui prend de l’ampleur, le gouvernement congolais poursuit avec des mesures barrières. Dans un arrêté publié mercredi 08 avril à Brazzaville, le ministère congolais de l’Intérieur et de la décentralisation a annoncé des nouvelles mesures portant réglementation des marchés domaniaux sur l’ensemble du territoire national.

« Tenant compte des mesures portant déclaration de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo et pour mieux lutter contre la propagation du Covid-19, les marchés domaniaux sont désormais ouverts les lundi, mardi et vendredi sur l’ensemble du territoire national », indique le décret signé par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

Peu avant cette mesure et en dépit de l’état d’urgence, les marchés étaient ouverts cinq jours sur sept avec aucune règle de distanciation sociale, tant chez les vendeurs que les acheteurs, ce qui faisait craindre plusieurs cas de contamination locale.

La nouvelle réglementation relative à la gestion des marchés s’inscrit dans le cadre du plan de contingence mis en place par le gouvernement afin d’éviter une propagation de masse à la pandémie du Covid-19.

En date du 7 avril, le Congo a enregistré onze nouveaux cas de contamination portant à 60 le nombre total des personnes déclarés positives avec 5 décès et 5 guéris.

Covid 19 : Jacques Joachim Yhomby Opango inhumé ce vendredi

Avec la crise sanitaire que traverse le monde en ce moment, la dépouille du quatrième président de la république du Congo sera mise provisoirement en caveau ce vendredi 10 avril à Paris.

Décédé le 30 mars dernier, à l’âge de 81 ans, à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine près de Paris, l’ancien président congolais, le Général Jacques Joachim Yhomby Opango (1977-1979), emporté par le Coronavirus, sera inhumé provisoirement ce vendredi 10 avril 2020 à 15 heures au cimetière parisien de Bagneux (92).

Compte tenu de l’état d’urgence sanitaire qui prévaut en France, cette cérémonie se déroulera dans la stricte intimité familiale.

Le rapatriement de la dépouille du quatrième président de la République du Congo, le premier Général du Congo, l’ex premier ministre de Pascal Lissouba et président fondateur du RDD ne sera possible qu’au sortir de la crise sanitaire ou de cette période de confinement obligatoire imposée par le gouvernement français.

Coronavirus : des accords pour faire face à la pandémie

L’Agence française de développement (AFD) a officialisé, le 31 mars, avec les ministres de la Santé et des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, trois accords de financement pour un montant total de près de six cents millions de francs CFA en don.

Le premier accord, d’un montant de 229 millions de francs CFA va permettre au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville d’acquérir des équipements et consommables médicaux de première nécessité pour faire face au développement de l’épidémie du coronavirus.

Le deuxième, trouvé dans le cadre du projet TELEMA pour un montant de 168 millions F CFA, permettra au Ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, de réaliser au plus vite des opérations de communication sociale sur les modes de contamination et les gestes barrières auprès des populations congolaises sur l’ensemble du territoire.

Toujours à travers le projet TELEMA, un troisième accord a été conclu pour apporter une aide de deux cents millions FCFA à la prise en charge alimentaire, pendant un mois, de cinq mille personnes vulnérables, principalement des enfants et des personnes âgées au sein d’institutions sociales, comme les crèches, les orphelinats et les hospices, localisées à Brazzaville, Pointe-Noire et dans le département du Pool.

Congo-Covid 19 : cinq décès enregistrés

La république du Congo à ce stade de la maladie a à son compter cinq morts de coronavirus.

Cinq (5) c’est le nombre de morts de coronavirus qu’enregistre le Congo à ce jour. La propagation ne semble pas faiblir. Les contaminés sont 45 dont 32 à Brazzaville et 13 à Pointe-Noire, selon le Dr Gilbert Ndziessi, coordonnateur national technique de la riposte contre l’épidémie.

Le nombre des cas de transmission locale est passé de 11 à 12 dont 8 dans la ville océane et 4 dans la capitale.

« Nous précisions que les deux derniers décès ont été enregistrés dans les structures sanitaires privées. A ce sujet, nous demandons aux responsables des formations sanitaires privées de se rapprocher de la coordination nationale de la riposte pour mieux encadrer nos interventions », a déclaré le Dr Gilbert Ndziessi.

Trois cent cinquante-sept personnes sont dans les sites de quarantaine.

Covid 19 : le Congo aurait plus d’une vingtaine de cas

Depuis mardi 31 mars, les frontières, lieux de cultes, écoles, restaurants et boîtes de nuit sont fermés, la population est théoriquement confinée et sous couvre-feu.

Le gouvernement réitère ses appels à la population pour le respect des gestes barrières. Il rassure sur la maîtrise de la prise en charge des malades du coronavirus. Le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B) a connu une scène de panique mardi 31 mars. En début d’après-midi, suite à la mort d’un haut fonctionnaire de l’État qui aurait contracté le covid 19 lors d’un séjour en France. Celui-ci se serait présenté à l’hôpital à un stade de maladie très avancé .

La famille du défunt a publié sur les réseaux sociaux des vidéos montrant sa dépouille à la traîne dans une salle du CHU. Une scène qui a créé la panique au sein de l’hôpital. Dans le compartiment où se trouvait le défunt, toutes les salles ont été vidées par les autres malades, qui souffraient d’autres pathologies. Ils ont préféré, selon des témoins, rentrer chez eux ou changer de structures pour poursuivre leurs soins.

La peur a également gagné le personnel soignant, qui n’a plus daigné circuler dans ce compartiment. Cette épisode a révolté plus d’un au Congo.

Brice Mackosso, coordonnateur de la coalition Tournons la page, demande aux autorités plus de « transparence » et de publier un « plan d’action » et de prise en charge des malades.

« Le confinement en lui-même ne va pas régler tous les problèmes. La contamination est dans le pays, il faut bien que les gens soient soignés. L’OMS a recommandé de tester et de soigner. Là, nous ne sommes pas en train de voir ce que le gouvernement fait pour répondre à ces préoccupations de l’OMS. Il devrait annoncer si nous disposons de suffisamment de tests, si nous avons des respirateurs. L’absence d’informations va augmenter l’angoisse au sein de la population. Nous venons d’enregistrer les premiers décès au CHU de Brazzaville et nous avons pu voir comment le personnel de santé s’est comporté, paniqué, en train de quitter l’hôpital et il est important que ce genre de situation ne se reproduise plus. », déplore Brice Mackosso.

Congo-Covid 19 : la Fécotae arrête ses activités momentanément

La Fédération congolaise de taekwondo (Fécotae) a demandé aux athlètes de cesser avec toutes les activités liées à leur art martial jusqu’à nouvel ordre.

La république du Congo compte en ce jour 22 cas positifs, deux décès et deux guéris. Cette information a été confirmée mardi 31 mars, par la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Face à cette crise sanitaire, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour pouvoir limiter la propagation du coronavirus.

Plusieurs services, fédérations et associations ont suivi cette logique du gouvernement. La Fédération congolaise de taekwondo a emboité le pas aux fédérations sœurs qui accompagnent déjà le gouvernement dans la vulgarisation des mesures de prévention. Les taekwondoistes ont été appelés à arrêter leurs activités et également à respecter scrupuleusement les décisions prises par le gouvernement et d’attendre l’autorisation de la tutelle afin de reprendre avec les entraînements.

Coronavirus : le Congo en « état d’urgence sanitaire »

Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a annoncé samedi le confinement des habitants de son pays, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire ».

La république du Congo, depuis ce matin est en « état d’urgence sanitaire ». Une décision prise par le président Denis Sassou Nguesso, samedi 28 mars 2020, pour faire face à la pandémie de coronavirus. Le Congo enregistre en ce jour 19 cas de covid-19 confirmés. Denis Sassou N’Guesso a aussi décrété le confinement total des congolais et un couvre-feu nocturne. Toutes ces mesures ont pour objectif de faire face aux risques de propagation du coronavirus.

Mesures valables 30 jours à compter de ce mardi 31 mars dans ce pays producteur de pétrole d’environ cinq millions d’habitants.

Il faut dire le confinement concerne l’ensemble de la population « à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ». Le président n’a pas précisé si les activités pétrolières dans la capitale économique Pointe Noire entraient ou non dans cette catégorie.

Le couvre-feu est prévu de 20h00 à 05h00. Le président a aussi annoncé « la mobilisation sans faille des forces de défense et de sécurité » pour faire respecter ses décisions.

Coronavirus : le MSDP appelle au respect des gestes barrières

Le Mouvement social pour la démocratie et la paix (MSDP) s’est exprimé à travers un communiqué de presse.

Selon le président de cette formation de la majorité présidentielle, Pascal Ngalibo, les mesures ou gestes barrières édictés par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) restent essentiels d’autant plus qu’ils peuvent sauver des vies humaines. Il s’agit, entre autres, de se laver régulièrement les mains au savon ou avec le gel hydro alcoolique ; rester à la maison ; respecter les règles de la distanciation sociale d’un mètre. Ces mesures interdisent également les attroupements de plus de cinquante personnes.

« A l’heure actuelle, les grandes puissances sont sérieusement secouées et sont en train de payer un lourd tribut à cause du coronavirus. Des morts sont comptés par centaines en 24h seulement. Tous les équilibres du système mondial sont complètement bouleversés. Les sommités scientifiques et les Etats sont dépassés par l’ampleur de la maladie », a rappelé le suppléant du député de l’unique circonscription électorale de Mbon, dans les Plateaux.

Le Coronavirus circule, a-t-il indiqué, activement et va plus vite que l’on puisse l’imaginer. D’où la nécessité de se mobiliser à travers des gestes qui sauvent. « Mobilisons-nous tous dans cette bataille afin de barrer la route à ce terrible virus qui nous met tous dans le stress. Pour s’en rendre compte, il faut suivre à tout moment les informations… Personne n’est à l’abri, aucun pays n’est épargné. Eloignons-nous du doute, évitons de vaines spéculations », a conseillé Pascal Ngalibo.

Notons que le MSDP qui a fait son entrée politique le 28 février 2016 à Brazzaville est officiellement reconnu au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation depuis le 15 avril 2019.