Le pape François meurt ce lundi matin à l’âge de 88 ans

Le pape François meurt le 21 avril 2025 dans sa résidence Sainte-Marthe à 7h35 minutes.

 

Selon une annonce du Vatican, le pape François est mort ce lundi 21 avril 2025 au lendemain de la célébration de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. « Ce matin à 7h35, l’évêque de Rome, François, est revenu à la maison du père », a annoncé le cardinal Kevin Farrel dans un communiqué publié par le Vatican sur sa chaîne télégram.

Dimanche, l’évêque de Rome a fait une apparition publique à l’occasion de la fête de Pâques. Il a profité d’un bain de foule, le dernier de sa vie terrestre, malgré son état affaibli. Le 14 février dernier, le pape est admis à l’hôpital Gemelli de Rome. Il souffrait alors d’une bronchite. Plus tard, le Vatican a communiqué sur son état de santé, précisant qu’il souffrait d’une infection polymicrobienne des voix respiratoires. La prise en charge du souverain pontife a conduit à la découverte d’une pneumonie affectant les deux poumons. Le 22 février, il est atteint d’une crise asthmatique prolongée nécessitant l’assistance respiratoire.

Élu pape par 115 cardinaux réunis en conclave au Vatican en 2013 après la démission de Benoît XVI, il devient le 266e souverain pontife de l’Eglise catholique. Après son élection, il refuse d’habiter le palais pontifical et décide de vivre à la résidence Sainte-Marthe, une maison qui accueille les évêques en visite à Rome. L’ancien archevêque de Buenos Aires se voulait comme « le pape des pauvres ».

Douze ans après son élection, le pape tire sa révérence. Son départ annonce l’ouverture de la vacance à la tête de l’Eglise. Dans les prochains jours, les fidèles catholiques en recueillement en ce moment seront dans l’attente de l’élection d’un nouveau pape.

Congo: plus de 1500 emplois pourront bientôt être créés à Dolisie

La société FERPLAN va mettre sur pied un projet agro industriel moderne, à Dolisie et dans le district de Louvakou dans le département du Niari.

 

Une ferme bovine, un pivot d’irrigation, un abattoir et une boucherie, ce sont les quatres principaux secteurs d’activités qui vont constituer le projet agro industriel qui sera implanté à Dolisie. Cette initiative de la société FERPLAN pourrait créer plus de 1500 emplois. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre des Affaires foncières et du domaine public Pierre Mabiala lors du Conseil des Ministres qui s’est réuni vendredi 18 avril 2025 au Palais du Peuple à Brazzaville.

Pendant le Conseil des ministres, Pierre Mabiala, ministre d’Etat, ministre des affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le Parlement a soumis au membres du Conseil quatre projets de décret.

Les deux premiers textes sont le déclassement et la cession à titre onéreux de la propriété non bâtie du domaine public de l’Etat, cadastrée : section H, bloc/, parcelle 102, centre-ville, arrondissement n°2 commune de Dolisie, d’une superficie de deux mille quatorze virgule zéro sept (2014,07) mètres carrés, en vue de la construction d’une boucherie moderne ; les deux textes suivants sont le déclassement et la cession à titre onéreux de la propriété non bâtie du domaine de l’Etat située au lieudit « ancien village Ndoumou à Tao-tao », district de Louvakou, département du Niari, d’une superficie de six hectares vingt-deux ares soixante-quatre centiares (6ha 22a 64ca), destinée à la construction d’un abattoir moderne bien structuré.

Ledit projet nécessite d’acquérir des espaces fonciers appropriés. Ainsi, deux réserves foncières de l’Etat ont déjà été mises à disposition sous forme d’autorisations provisoires d’occuper. Le Conseil des ministres a adopté les quatre (4) projets de décret soumis à son examen.

Election à la tête de l’UNESCO : un Congolais en lice

Firmin Edouard Matoko fait partie des trois candidats à l’élection du nouveau directeur général de l’UNESCO. Le gouvernement congolais apporte son soutien à son compatriote.

 

Le congolais Firmin Edouard Matoko est candidat à la tête de l’UNESCO. Ce cadre rompu de cette institution onusienne bénéficie du soutien du gouvernement de son pays. Le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla l’a réitéré lors de la quinzaine du gouvernement qui s’est tenu le 15 avril 2025.

« Le gouvernement met tout en œuvre les canaux diplomatiques utilisés par le gouvernement sont exploités pour que, nous mettons toutes les chances de notre côté pour que notre candidat soit élu. Il a tous les atouts pour être candidat. D’abord, il a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’UNESCO, il faut quand même le dire ! C’est un produit de la maison Unesco. Je ne rappelle pas son parcours élogieux, du moins, je me dois de rappeler un ou deux éléments du parcours de Monsieur Matoko. Dans sa jeunesse, il a bénéficié des facilités par un pays européen, l’Italie en l’occurrence, qui lui a permis d’obtenir des facilités à intégrer, dans le cadre des mécanismes d’aide à la jeunesse, l’UNESCO. Ensuite, il a gravi tous les échelons, il a fait toute sa carrière pour arriver à un niveau de management à l’UNESCO, donc, c’est quelqu’un qui connait la maison, c’est quelqu’un qui a l’expérience et l’expertise de la maison. Et nous, gouvernement congolais, pensons que notre compatriote Firmin Edouard Matoko possède toutes les qualités, à tous les atouts pour assurer la succession de Mme Azoulay Audrey », a-t-il fait savoir.

Firmin Edouard Matoko est né à Brazzaville, le 17 février 1956, au Moyen-Congo, où il fait ses études primaires. Il y obtient son Baccalauréat série littéraire (Bac A4) en 1974, au Lycée Chaminade, avant de s’envoler en Europe pour poursuivre ses études supérieures, à
l’Université  ’’La Sapienza » de Rome en Italie, où il décroche son doctorat en économie et commerce en 1981.

Actuellement Sous-directeur de l’Unesco, chargé de la priorité Afrique et des relations extérieures, Firmin Edouard Matoko est considéré comme le candidat pour le compte du groupe Afrique.

L’élection du nouveau directeur général de l’UNESCO se tiendra à Samarcande en Ouzbékistan au mois de novembre 2025, lors de la 43e session de la Conférence générale.

Congo : le Figa apporte son soutien à 81 artisans et commerçants

Des appuis financiers allant de 100 000 à 500 000 Fcfa ont été octroyés aux artisans et commerçants des marchés domaniaux de Dolisie.

 

A Dolisie dans le département du Niari, 81 artisans ont bénéficié d’un soutien financier allant de 100 000 à 500 000 Fcfa, de la part du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa). Cette première vague d’artisans était constituée de commerçants des marchés domaniaux, des maraîchers, des restaurateurs, des informaticiens bureautiques, des menuisiers, des transformateurs agricoles, des coiffeurs.

Le directeur interdépartemental du Figa, NGoma Mfoutou a expliqué qu’« Ils sont accompagnés le long du processus de financement par la microfinance Fidélité qui est le point d’investissement, de développement, d’épargne et du crédit. Elle a été choisie pour faciliter l’accès au financement garanti par le Figa aux promoteurs de notre zone de compétence. Une façon pour le Figa de soutenir l’activité de microfinance au niveau local ».

Pour Félicien Dieudonné Nzahou, vice-maire de Dolisie, le gouvernement et ses partenaires financiers voudraient impulser le secteur informel souvent laissé pour compte et créateur en sourdine de nombreux emplois et de richesses.

« L’Etat providence n’existe plus. L’Etat est devenu facilitateur. Ces crédits sont à rembourser pour permettre aux autres d’en bénéficier. Ceux qui vont agir négativement répondront de leur mauvais comportement », a prévenu NGoma Mfoutou.

Selon le programme, après le paiement de cet échantillon pendant, une seconde vague de 755 dossiers validés prendra la relève.

Congo : 500 millions de dollars à investir dans les nouveaux puits

TotalEnergies a décidé de relancer cette année l’exploration sur un nouveau permis offshore actuellement en cours de négociation avec l’État congolais.

 

Le pétrolier français veut faire un investissement estimé à 500 millions de dollars (soit près de 300 milliards FCFA). L’objet est de garantir la production de l’important champ de Moho Nord. Le président de TotalEnergies, Patrick Pouyanné a été reçu mardi 15 avril à Oyo, dans la Cuvette, par le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso.

La rencontre a permis aux deux hommes de discuter sur les activités de cette compagnie française présente au Congo depuis plus de cinquante ans. Il a également été question de parler projet d’exploration pour la recherche de pétrole en offshore, pour lequel l’entreprise entend investir.

« Nous avons évoqué le pétrole avec le président Denis Sassou N’Guesso, notamment concernant la production actuelle où nous investissons 500 millions de dollars dans de nouveaux puits afin de garantir la production du champ de Moho. Les perspectives sont encourageantes ! Nous serons en mesure de maintenir cette production à un niveau satisfaisant pour longtemps », a déclaré Patrick Pouyanné.

Le le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que le projet d’attribution de ce nouveau permis a des chances d’être approuvé en Conseil des ministres. « Nous avons bon espoir de conclure rapidement les discussions. TotalEnergies s’engage à débuter les travaux sur ce permis dans les meilleurs délais. Nous sommes ravis de constater que des compagnies pétrolières continuent d’accorder leur confiance au Congo et d’investir dans le pays », a souligné le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Il faut noter que TotalEnergies opère actuellement dans plusieurs champs offshore au Congo, notamment Moho Nord, Moho-Bilondo, Nkossa, Nsoko II, Yanga et Sendji, ainsi que le terminal pétrolier de Djéno, dont la solarisation est à l’étude.

 

Congo-Examens d’Etat 2025 : plus de 200 candidats ne passeront pas le baccalauréat

C’est ce qui ressort dansune note de service signée du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

 

Quelque 240 candidats au baccalauréat, session de juin 2025, des écoles publiques et privées, ne passeront pas les épreuves de cet examen d’Etat de l’enseignement général. Selon unenote de service signée du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, « Ils ont tous repris les classes de première au titre de l’année scolaire 2023-2024 et ont frauduleusement pris l’inscription au baccalauréat ».

La même source précise que « Suivant les modalités de répression de la fraude aux examens d’Etat du secondaire, l’inscription des élèves concernés, comme candidats au baccalauréat, session de juin 2025, est annulée avec interdiction de se présenter à tout examen d’Etat et concours pendant deux années consécutives notamment au titre des sessions 2026 et 2027 ».

Les dates des examens d’Etat au titre de l’année scolaire 2024-2025 sont connues. Le baccalauréat aura lieu du 17 au 20 juin; le Brevet d’études du premier cycle du 15 au 18 juillet. Le concours national d’entrée en classe de 6e aux lycées d’excellence d’Oyo et de Mbounda aura lieu le 29 juillet.
Pour le Certificat d’études primaires et élémentaires, l’oral aura lieu du 3 au 4 juin tandis que les épreuves écrites sont prévues le 5 du même mois.

Congo: Denis Sassou N’Guesso reçoit Kandia Kamissoko Camara

La rencontre entre la présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire et le président de la République du Congo a eu lieu mardi 15 avril à Oyo.

 

Les deux personnalités ont parlé des « relations excellentes qui existent entre nos deux chefs d’Etat, et surtout que le président Ouattara nous rappelle à chaque fois la fraternité, les sentiments de grande admiration qui existent entre les deux hommes. Cela a été l’occasion pour nous de le rappeler aussi, pour dire combien de fois le président Alassane Ouattara a beaucoup d’admiration, de considération, et de sympathie à l’endroit de son frère, le président Denis Sassou N’Guesso ».

Kandia Kamissoko Camara est au Congo pour prendre part à la 16e conférence des présidents des Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), qui se tient du15 au 17 avril, à Brazzaville. La présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire n’a pas manqué d’évoquer les attentes de ces assises.

« De nombreux présidents de chambres (chambre basse et chambre haute), notamment Assemblée nationale et Sénat, se donnent l’occasion de se rencontrer ici dans le cadre de l’APF, en vue de préparer la grande conférence de l’APF qui aura lieu, mais la section Afrique a décidé de se rencontrer ici pour faire le bilan de notre organisation, faire aussi une analyse de la situation sociopolitique dans nos pays et envisager des solutions que nous allons proposer lors de la grande conférence », a-t-elle expliqué.

« Mais il faut savoir que nous allons parler de tous les défis qui se posent aujourd’hui à nos pays africains, notamment la pauvreté, l’insécurité, les problèmes structurels, etc. Dans une diplomatie forte nous pouvons contribuer au renforcement de la démocratie dans nos Etats africains, de la liberté, du respect des droits de l’homme, au renforcement de la stabilité, la paix, et voir dans quelle mesure, dans une synergie d’action, dans une coopération Sud-Sud, les pays africains pourront contribuer au développement de nos pays de façon spécifique et au bien-être de nos populations », a conclu Kandia Kamissoko Camara.

Congo : toujours pas de date pour le début des travaux de construction du plus grand barrage

D’après le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, les travaux débuteront prochainement, sans plus de précisions.

 

Le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, étaient face à la presse ce 14 avril 2025, dans le cadre de la quinzaine du gouvernement. Le ministre de la Communication et des médias a profité de la quinzaine pour annoncer que le début des travaux du barrage de Sounda n’interviendra pas immédiatement.

« Je crois que ces travaux ne manqueront pas de débuter dans les tous prochains temps. La science gouvernementale n’est pas une science exacte », a-t-il déclaré.

Initialement prévus en janvier 2025, les travaux de construction du barrage de Sounda, au sud du Congo, n’ont toujours pas commencé. Le Congo produit actuellement 720 mégawatts, dont une bonne partie se perd en raison de la mauvaise qualité du réseau. Le barrage de Sounda devrait produire 600 mégawatts supplémentaires pour un coût des travaux évalué à 1 300 milliards de FCFA.

Le ministre a reconnu la mauvaise qualité actuelle de l’alimentation énergétique. Ce qui nécessite la construction d’un nouveau barrage et la réforme du secteur dans son ensemble.

Congo-ARPCE : seize nouveaux agents ont prêté serment

La nouvelle promotion composée de neuf femmes et sept hommes sont issus de différentes directions centrales.

 

Seize nouveaux agents de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE). Ils ont prêté serment, le 11 avril, devant le Tribunal de Grande instance de Brazzaville, conformément au décret n°2009-477 du 24 décembre 2009 portant approbation des statuts de l’institution.

Composé de neuf femmes et sept hommes, ces agents sont issus de différentes directions centrales: affaires juridiques, gestion des fréquences, contrôle des réseaux et encadrement des marchés postaux et des communications électroniques. Ces nouveaux assermentés rejoignent les effectifs existants pour assurer la surveillance légale des secteurs sous la juridiction de l’ARPCE.

Pour Célestin Endoke, directeur des Affaires juridiques et internationales de l’ARPCE, cette cinquième vague d’assermentation s’inscrit dans la continuité normale des missions de l’institution.

Assemblée parlementaire de la Francophonie : la 16e Conférence des présidents s’ouvre

Les participants venus de plusieurs pays africains vont débattre des enjeux institutionnels et électoraux qui traversent l’espace francophone.

 

La 16e Conférence des présidents des Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouvert aujourd’hui et va se poursuivre jusqu’au 17 avril prochain. Au cours de la rencontre, les participants venus de plusieurs pays africains vont débattre des enjeux institutionnels et électoraux qui traversent l’espace francophone. Il sera également question de mettre en avant les meilleures pratiques parlementaires et adoptant la feuille de route de l’APF région Afrique pour la période 2025-2026.

Les parlementaires francophones d’Afrique vont également aborder des questions économiques et sociales, notamment le développement durable, l’inclusion sociale et l’éducation. Les assisses C’est aussi une occasion pour préparer l’Assemblée plénière de l’APF de juillet prochain, en validant les grandes orientations qui seront soumises aux sections membres.