Congo : la FESYPTC lance un programme de formation pour réduire les accidents

Celle-ci a pour but de doter des connaissances essentielles aux conducteurs leur permettant d’exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité.

 

La Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC) a lancé un appel à la formation obligatoire pour les conducteurs de motos-taxis. Selon le secrétaire général de la FESYPTC en charge de la section de transports en commun, Ngatsé Itoua Mbola, cette formation est nécessaire pour réduire les accidents de la route qui sont devenus fréquents dans les zones urbaines.

Le secteur des motos-taxis est en pleine expansion, mais il est marqué par des dérives qui nuisent à l’image des professionnels du deux-roues. La FESYPTC distingue deux profils de conducteurs : ceux qui ont bénéficié d’une formation et ceux qui n’ont aucune base en conduite. Ces derniers mettent en danger leur propre vie et celle des autres.

Pour remédier à cette situation, la FESYPTC a décidé de lancer un programme de formation destiné à doter les conducteurs des connaissances essentielles pour exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité. La formation préalable sera désormais exigée avant toute intégration dans la filière.

Le secrétaire chargé des transports par motocycles, tricycles et activités connexes, Jules Ondélé Kanga, a souligné l’importance de maîtriser le code de la route. Selon lui, de nombreux conducteurs ne sont pas formés et ignorent délibérément les règles de circulation.

Le président du parking Kombo-Djiri, Sacré Allam, a mis en garde les acteurs du secteur : ceux qui refuseront de se conformer seront exclus. La FESYPTC s’appuie sur l’article 9 du décret régissant le transport public par motocycle, qui précise que cette activité est strictement réservée aux Congolais.

La FESYPTC a également dénoncé la présence croissante de ressortissants étrangers exerçant dans le secteur en toute illégalité. La Fédération syndicale entend prendre des mesures pour faire respecter les règles et garantir la sécurité des passagers.

Congo : naissance d’une nouvelle coalition de l’opposition

Le « Rassemblement des forces du changement » (RFC), cette plateforme regroupe une dizaine de formations politiques de l’opposition.

 

Le 31 mai à Brazzaville, une nouvelle coalition de l’opposition congolaise a vu le jour. Nommée « Rassemblement des forces du changement » (RFC), cette plateforme regroupe une dizaine de formations politiques de l’opposition. Le RFC a été présenté à la presse par le collège des présidents du cartel, avec à sa tête Clément Miérassa, président du Parti social-démocrate congolais, en tant que coordonnateur.

Le RFC a pour objectif de conquérir le pouvoir de manière démocratique lors de l’élection présidentielle de mars 2026. La coalition prône l’unité dans la diversité, le dialogue et la complémentarité, et considère la division comme son principal ennemi. Les valeurs politiques du RFC incluent la démocratie réelle, le respect des libertés et des droits fondamentaux, la souveraineté du peuple congolais, l’État de droit, les élections libres et honnêtes, la liberté d’expression, la liberté de la presse et l’indépendance de la justice.

Le RFC a précisé que sa démarche est pacifique et qu’il ne cherche pas à inciter le peuple à la révolte et à la violence. Selon Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, président du Rassemblement pour la démocratie et le développement, « notre challenge est de nous unir pour bâtir des stratégies plus efficientes afin de virer le PCT du pouvoir ».

Le RFC a choisi pour devise « Tongo Etani », un terme lingala qui signifie « Levée du soleil », symbolisant un nouveau départ politique vers des grands changements. Les membres de la coalition se sont engagés à renverser la vapeur dans les urnes en 2026 et ont exhorté les Congolais à les soutenir dans leur combat. Clément Miérassa a également présenté des excuses sincères pour des fautes commises et engagements non tenus dans leur combat politique passé.

Renatura sensibilise plus de 350 000 enfants à l’environnement en partenariat avec Congo Terminal

Le 26 mai 2025, Renatura annonce avoir dépassé le seuil de 350 000 enfants sensibilisés à l’environnement à Pointe-Noire et ses environs depuis le début de ses activités en 2005. Congo Terminal est partenaire du projet depuis 2016.

 

Renatura et Congo Terminal promeuvent l’apprentissage des gestes éco-responsables ainsi que la connaissance des espèces menacées, en mettant l’accent sur la préservation des tortues marines. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves des établissements scolaires de Pointe-Noire et ses environs, ainsi que les familles des collaborateurs de Congo Terminal lors de sessions trimestrielles. Au cours des trois dernières années, la diffusion de messages et de documentaires télévisés a permis d’intensifier la sensibilisation du public, en mettant en avant les bonnes pratiques des entreprises en matière de préservation de la biodiversité.

« L’accompagnement de Congo Terminal nous a permis de stabiliser les équipes et de mieux planifier nos actions. Nous sommes passés de 25.000 enfants sensibilisés par an à près de 40.000 aujourd’hui. Nous continuons à unir nos efforts pour préserver notre environnement » soutient Nathalie Mianseko, Directrice de Renatura Congo.

« Congo Terminal est engagé dans la réduction de son empreinte carbone et la promotion d’un environnement sain. C’est pourquoi nous accompagnons Renatura et avons opté pour un terminal 100% électrique dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’extension au Môle Est. Un projet innovateur et éco-responsable » précise Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

Renatura est une ONG dont l’objectif est de promouvoir le développement durable par la conservation de la biodiversité. Son action s’articule en particulier autour de l’étude et la protection des tortues marines et de leur habitat au CONGO.

Congo Terminal réceptionne 2 000T de pieux et de palplanches pour ses travaux d’extension sur le Môle Est

Le 28 mai 2025, Congo Terminal annonce avoir reçu 2 000T de pieux et palplanches destinés à la structure du quai au Môle Est (équivalent à un quart de la tour Eiffel). Ils vont permettre d’initier sa construction sur 750m linéaires à -17m de profondeur.

 

Commandés puis inspectés en Chine après des études qui ont permis de définir les spécificités techniques attendues, ces inclusions verticales visent à assurer la stabilité du quai et garantir la sécurité de la nouvelle plateforme portuaire.

« Nous avons reçu un premier lot de pieux et de palplanches, d’autres sont attendus pour le deuxième semestre de cette année. La réception de ces fournitures à cette période permet de démarrer à temps les travaux du quai du projet d’extension de Congo Terminal sur le Môle Est» explique Pierre-Louis Sapin, Directeur du Projet.

Opérateur exclusif du terminal à conteneurs de Pointe-Noire, Congo Terminal va investir plus de 400 millions d’euros dans la construction de cette nouvelle plateforme portuaire au Môle Est. Cette extension va créer 900 emplois supplémentaires au profit des jeunes et faciliter l’acquisition de nouvelles compétences par les équipes locales et bien entendu lors de sa mise en service. Le Môle Est va soutenir le développement économique et social du pays ainsi que la dynamique des corridors de la sous-région afin de permettre au port de Pointe-Noire de consolider sa position de hub de transbordement de l’Afrique centrale

Diplomatie : l’émissaire de Denis Sassou N’Guesso chez Félix Tshisekedi

Le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo, Raymond Zéphirin Mboulou, a été reçu jeudi 29 mai par le président de la RDC.

 

A la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local de la République du Congo, Raymond Zéphirin Mboulou a été reçu en audience par le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

Raymond Zéphirin Mboulou était porteur d’un message de son Président sur le renforcement des liens historiques entre le République démocratique du Congo et la République du Congo. « Cela renforce aussi les relations de bon voisinage entre nos deux pays ayant des frontières et des langues en commun », a déclaré le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Rappelons que Brazzaville et Kinshasa sont les deux capitales les plus rapprochées du monde. Les villes sont séparées de 4 km par le fleuve Congo.

Congo : Brazzaville accueille la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones

Cet événement économique sera l’occasion de renforcer les liens économiques, d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires et de découvrir le dynamisme des économies francophones.

 

La capitale congolaise, Brazzaville, accueillera du 26 au 28 juin prochain la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF). Cet événement économique majeur de la francophonie sera l’occasion de renforcer les liens économiques, d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires et de découvrir le dynamisme des économies francophones.

Le thème de cette édition est « Renforcer les chaînes de valeur dans l’espace francophone ». L’événement est organisé par l’Alliance des patronats francophones (APF) en partenariat avec l’Union patronale et professionnelle du Congo (Unicongo). Plus de 1000 participants sont attendus, notamment des investisseurs, des décideurs publics-privés et des représentants d’institutions.

Au programme de l’événement, des tables rondes, des conférences et des ateliers animés par des experts reconnus. Les participants auront également l’occasion de bénéficier d’opportunités d’affaires et de réseautages stratégiques.

L’APF est le premier réseau d’entreprises de l’espace francophone, avec quarante organisations professionnelles représentatives. Elle représente le secteur privé formel dans les pays francophones et met au cœur de son action la circulation des entrepreneurs, la formation des jeunes, la transition écologique et l’accompagnement des jeunes pousses (startups).

La REF Francophone rassemble chaque année des chefs d’entreprise, des institutions et des organisations patronales pour stimuler l’innovation, encourager les échanges et bâtir des partenariats économiques stratégiques au sein de la francophonie. Cet événement est une occasion unique pour les entrepreneurs francophones de se rencontrer, de partager leurs expériences et de créer de nouvelles opportunités d’affaires.

L’Université Denis-Sassou-N’Guesso renforce sa coopération avec l’Italie

Le 28 mai à Brazzaville, l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN) a signé trois accords de coopération avec des universités italiennes.

 

Les accords de coopération signés entre entre le président de l’Université Denis-Sassou- N’Guesso (UDSN), le Pr Ange Antoine Abéna, et le Pr Marco Margarita, représentant de l’Université Télématique e-Campus, le Pr Paolo Cancelli, délégué du Centre universitaire international de recherche et d’innovation ainsi que le Pr Laura Mazza pour le compte de l’institut Federformazione.

Ceux-ci visent à renforcer la coopération dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation et ciblent plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, l’intelligence artificielle et les micro-aires. Selon le Pr Marco Margarita, ces secteurs sont prioritaires pour développer et construire un futur commun en faveur des générations futures.

Le Pr Ange Antoine Abéna, président de l’UDSN, a souligné l’importance de ce partenariat pour former les jeunes et les étudiants. Il a insisté sur la nécessité de transmettre des compétences, des connaissances, des attitudes et des comportements.

La leçon inaugurale a été prononcée par le Pr Paolo Cancelli sur l’avenir de la démocratie, la voie de la liberté et de la diversité. Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a commenté la leçon en soulignant l’importance de la diversité et de la différence dans la construction du système démocratique.

Les professeurs italiens et quelques membres de la partie congolaise ont été honorés par l’obtention de diplômes de doctorat honoris causa. Deux finalistes de l’UDSN ont également bénéficié des bourses d’études italiennes.

Ces accords de coopération marquent le début d’un partenariat prometteur entre l’UDSN et les universités italiennes. Les deux parties sont déterminées à travailler ensemble pour construire un avenir commun et à renforcer les capacités des jeunes et des étudiants.

Le Congo et l’Italie renforcent leur coopération économique

Après la clôture du « Business forum Italie-Congo 2025 » le 27 mai à Brazzaville, les acteurs économiques des deux pays vont continuer à travailler ensemble pour renforcer les synergies dans divers domaines, tels que l’agro-industrie, les énergies renouvelables, les industries extractives et les technologies numériques.

 

La ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que les thématiques abordées ont ouvert des perspectives concrètes pour un partenariat économique pragmatique et gagnant-gagnant. L’ambassadeur d’Italie au Congo, Enrico Nunziata, a également insisté sur l’importance de donner un suivi concret aux résultats de ce forum dans le cadre de la coopération bilatérale.

Le chef de la délégation des investisseurs italiens, Fabrizio Lobasso, a déclaré que les graines semées lors de ce forum doivent produire des fruits dans une vision économique partagée entre le Congo et l’Italie. Pour les entrepreneurs congolais, cette rencontre d’affaires a été d’une grande importance pour promouvoir leurs produits, développer des partenariats et renforcer leurs compétences.

Le « Business forum Italie-Congo 2025 » a mobilisé 341 entrepreneurs et artisans congolais, une soixantaine d’entrepreneurs italiens et plus d’une centaine de participants en ligne. Ce forum est le prolongement du forum de Rome, organisé en marge du sommet Italie-Afrique en janvier 2024.

Les deux pays sont déterminés à renforcer leur coopération économique et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat. Le « Business forum Italie-Congo 2025 » a posé les bases d’un partenariat économique solide et prometteur entre le Congo et l’Italie.

Congo-Ngo : le commissariat incendié après le décès d’un détenu

La mort en cellule d’une jeune commerçant interpellé par la police a soulevé la colère des habitants de la ville de Ngo, dans le département des Plateaux.

 

A Ngo, un commissariat incendié, deux véhicules de patrouille brulés le 25 mai, à la suite d’une manifestation de jeune en colère. Ils protestaient contre le décès dans sa cellule du jeune de 28 ans tenancier d’une boutique connu à Ngo (centre-est du Congo) sous le nom de « Tic au Tac ».

Il avait été interpellé par la police samedi dernier après une dispute avec un voisin. Selon des témoignages recueillis par les confrères d’RFI, il aurait été copieusement frappé par des agents de la police. Après une nuit passée en garde à vue au commissariat de Ngo, son décès a été constaté dimanche matin.

La police a alors ramené la dépouille du jeune homme au domicile familial, évoquant « un suicide ». Une thèse rejetée par les parents de la victime. Pris de colère, les jeunes de la ville se sont rassemblés devant le commissariat. Le bâtiment et deux véhicules de patrouille ont été incendiés.

La ville de Ngo est restée en ébullition pendant une bonne partie de la journée de dimanche. Le marché ne s’est pas tenu et de nombreux commerces ont préféré garder leurs rideaux baissés. Le calme est revenu quelques heures plus tard, à la suite du déploiement des militaires venus de Gamboma. Aucune arrestation n’a eu lieu après cette flambée de violences.

Le Business Forum Italie-Congo 2025 : un catalyseur pour les investissements

Le Business Forum Italie-Congo 2025 a été ouvert le 26 mai à Brazzaville par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Cet événement vise à renforcer les synergies entre les acteurs économiques italiens et congolais et à positionner le Congo comme une plateforme de coopération Nord-Sud dans divers domaines. Le forum constitue un espace de dialogue, de prospection et d’initiative destiné à encourager les investissements dans des secteurs-clés tels que l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures, les énergies renouvelables et les technologies numériques.

Selon la ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, plus de 260 entrepreneurs et artisans congolais participent à ce forum, dont 150 entreprises dirigées par des jeunes de 18 à 40 ans. En outre, 60 petites, moyennes et grandes entreprises italiennes sont représentées dans une vingtaine de filières. Cette participation témoigne de l’intérêt manifesté par les secteurs privé et public des deux pays à créer des synergies fécondes.

L’ambassadeur d’Italie au Congo, Enrico Nunziata, a souligné que ce forum d’affaires va générer des opportunités, créer des emplois et trouver des solutions durables dans le renforcement des liens économiques. Le directeur central de l’internationalisation économique au ministère des Affaires étrangères d’Italie, Fabrizio Lobasso, a indiqué que les entreprises italiennes sont prêtes à partager leur savoir-faire et compétences technologiques.

Le Business Forum Italie-Congo 2025 s’inscrit dans le prolongement du forum de Rome, organisé en janvier 2024. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a souhaité que les conclusions de cette rencontre d’affaires marquent une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat bilatéral Congo-Italie. Le forum prendra fin le 27 mai, avec l’espoir de générer des résultats concrets pour l’avenir économique des deux pays.