Epidémie de fièvre jaune : début de la campagne de vaccination ce 25 septembre

Le ministère congolais de la santé et de la population a réceptionné les premiers lots de vaccins contre la fièvre jaune.  La campagne débutera le 25 septembre prochain.

Lydia Mikolo s’est rendue à Pointe Noire et à Kouilou afin de sensibiliser les différents services sur le plan de riposte  contre la fièvre jaune. Il faut dire que le gouvernement congolais dans sa politique de lutte contre les épidémies veut anticiper pour protéger les populations.

Ainsi, le 19 septembre à Brazzaville, le ministère de la santé et de la population  a acquis, avec l’appui des partenaires comme l’Alliance mondiale du vaccin, l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé, un peu plus d’un million de doses du vaccins antiamarils, reçues à Brazzaville.

Selon le plan d’action du ministère, les produits réceptionnés par le médecin chef du Programme élargi de vaccination, le docteur Armand Mourou Moyoka, ont été acheminés en priorité à Pointe-Noire et dans le Kouilou, départements dans lesquels l’épidémie de la fièvre jaune a été officiellement déclarée le 23 août dernier. La campagne de vaccination proprement dite débutera le mardi 25 septembre prochain dans les différents centres.

 

Santé : La Croix Rouge Française offre des antiviraux aux hôpitaux de Dolisie

En présence du directeur départemental de la santé, Joseph Mountou, la Croix rouge Française a fait don des antiviraux aux hôpitaux de Dolisie.

La Croix Rouge Française vient de soulager via un important don d’antiviraux les patients des hôpitaux de Dolisie atteint de Sida. Il faut dire les antirétroviraux ne sont plus gratuits, mais vendus, mettant ainsi les personnes vivant avec le VIH/Sida en difficultés.

Rappelons que le Congo éprouve depuis 2011 des difficultés à distribuer les médicaments aux malades y compris les réactifs de suivi biologique. Les dépistages également ne sont plus correctement assurés. Ce don arrive donc comme une bouffée d’oxygène pour les malades souffrant de VIH. Selon les statistiques officielles, 38.500 personnes enregistrées vivent avec le Vih/Sida au Congo.

Santé : les femmes en habits courts, interdit d’accès à l’hôpital de Talangai

La mesure a été confirmée par le chef du personnel de l’hôpital lors d’une interview accordée à un média du pays.

Il est interdit depuis 2017 à toute femme de se rendre à l’hôpital de Talangai vêtue d’habits courts, c’est l’annonce qu’a faite  Brice Phoulimi, chef du personnel du centre hospitalier. Selon lui, l’hôpital est d’abord une administration avant d’être un lieu de soins.

 » Tous ceux qui mettent les pieds dans cet endroit doivent se conformer aux règles établies pour ne pas heurter la morale et marcher sur l’éthique. Ceux qui viennent voir les malades doivent être décemment habillés. Ils viennent pour compatir avec les malades et non s’exhiber  » a-t-il indiqué. Pour le chef du personnel, cette mesure qui date de 1962 avait été actualisé le décembre 2017 par le directeur général via une circulaire affiché à l’entrée du bâtiment.

Parmi les vêtements directement prohibés, le chef du personnel cite les culottes, les contres sueurs, les bras cassés, les shorts et d’autres tenues extravagantes. Toutefois, il fait une exception :  » cependant, un parent portant un bras cassé et qui vient urgemment avec un malade dans les  bras entrera sans problème. Nous comprenons aisément que dans le souci de vouloir sauver le malade et dans la panique, il peut avoir oublié de mettre un habit décent  »  a t-il précisé.

CHU de Brazzaville : l’intersyndicale à couteaux tirés

Alors que la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) soutient l’éviction du directeur du CHU, la section de la Confédération syndicale congolaise (CSC) plaide pour son maintien.

Le CHU de Brazzaville traverse une nouvelle fois une profonde crise, le départ de Jérémie Mouyokani le directeur divise l’intersyndicale. La Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) est formelle, le directeur doit être suspendu ! Le syndicat évoque la mauvaise gestion du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB), les cinq mois de salaire impayés, la mauvaise gestion des hôpitaux généraux et autres. Elle n’a d’ailleurs pas caché son intention de bloquer tous les hôpitaux généraux du pays.

Pour la section de la CSC et le Syndicat national des médecins du Congo (Synamec), il n’en est pas question ! Dans une déclaration commune, les deux organisations ne veulent « plus soumettre la population et le CHUB à de rudes épreuves ». Pour les deux organisations, les nominations des directeurs divisionnaires par la ministre de la Santé, en mars dernier, ont occasionné « une scission au sein de l’intersyndicale. Une section s’oppose à ces nominations et a sommé la ministre de revenir sur ces nominations avec menace de mettre le CHUB à feu et à sang ».

Rappelons que cette guerre interne se déroule dans un contexte délicat. Les retards de salaire s’accumulent dans les structures sanitaires. Le CHUB accuse cinq mois de salaire impayés, l’hôpital de Dolisie en compte vingt et un, l’hôpital de Loandjili totalise sept mois. Plusieurs autres centres de santé au Congo traversent le même calvaire.

Santé : Antoinette Sassou Nguesso, distinguée

La première dame du Congo a été distinguée à l’occasion de la tenue à Brazzaville, du 12 au 14 juillet, du congrès africain d’hématologie, pour ses efforts consentis dans la lutte contre la drépanocytose.

Antoinette Sassou  Nguesso, a reçu à Brazzaville des mains du Pr Lazare Kaptué, hématologue un diplôme d’honneur pour son engagement humanitaire. Il faut dire que la première dame du Congo multiplie les actions dans la lutte contre la drépanocytose, une maladie génétique très répandue dans le monde et reconnue aujourd’hui comme une priorité de santé publique.

Devant un parterre de chercheurs venu de tous les coins de l’Afrique, la présidente de la Fondation Congo Assistance a réaffirmé sa détermination dans la lutte contre la drépanocytose, les cancers, l’infection à VIH, le paludisme ainsi que dans le bien-être du couple mère et enfant.

Elle a surtout exhorté, les scientifiques, les chercheurs de tout bord à unir les efforts pour la lutte contre les maladies du sang qui déciment chaque années les milliers de familles en Afrique. La projection d’un film documentaire retraçant les activités de l’épouse du chef de l’Etat congolais dans la lutte contre la drépanocytose a aussi été l’un des points marquants de la cérémonie d’ouverture du congrès africain unifié d’hématologie.

Congo : le ministère de la santé va en guerre contre les pharmacies illégales

Les services de la sécurité publique, en collaboration avec le Ministère congolais de la Santé publique viennent de lancer l’opération fermeture des dépôts pharmaceutiques illégaux dans la ville de Brazzaville.

Le ministère congolais de la santé publique vient de frapper le point sur la table dans le secteur de la pharmacie à Brazzaville. En partenariat avec les services de la sécurité publique, l’institution a lancé une campagne de fermeture des pharmacies illégales qui exercent en toute impunité à Brazzaville. Objectif, préserver la santé des populations souvent intoxiquées par les faux médicaments.

Aidé par l’Ordre des pharmaciens du Congo et le Syndicat national des pharmaciens du Congo, les agents du ministère ont lancé les opérations à 4 h du matin. Le but étant de surprendre les pharmacies en infraction. Bien qu’un bilan officiel n’ai pas encore été communiqué à la presse, environ une centaine de pharmacie ont été contrôlés, apprend-on de source interne.

Rappelons qu’en 2016 déjà, dans le souci de lutter contre la vente illicite des médicaments, les pharmaciens avaient sollicité du gouvernement, lors des journées scientifiques et pharmaceutiques de Brazzaville sur le thème « la résistance aux antibiotiques », la mise en place d’un système de contrôle de médicaments afin de donner à la population ceux de bonne qualité.

Le marché noir des faux médicaments est une gangrène dans l’industrie pharmaceutique congolaise qui cause la mort de nombreuses personnes chaque année.

 

Le congrès africain unifié d’hématologie pose ses valises à Brazzaville

Une centaine de participants venus de plusieurs pays d’Afrique prendront part à cet événement qui se tiendra du 12 au 14 juillet à Brazzaville. 

Le centre international des conférences de Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville accueille ce 12 juillet le congrès africain unifié d’hématologie. Un événement placé sous le patronage d’Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo-Assistance et marraine de la lutte contre la drépanocytose dans le monde.

Il s’agira concrètement pour la communauté scientifique internationale et africaine en particulier de faire le point sur les avancées, et trouver les solutions concernant les maladies du sang avec pour priorité la drépanocytose. Sont également conviés à ce grand rendez-vous : les cadres, chercheurs, hématologues africains francophones et anglophones ; les membres du réseau africain francophone de transfusion sanguine.

A en croire le comité d’organisation, le but de la rencontre est de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des affections hématologiques en Afrique noire; de créer un cadre de concertation pluridisciplinaire regroupant les pays francophones et anglophones dans le diagnostic et la prise en charge des maladies du sang. L’événement qui durera 3 jours donnera aussi la possibilité aux étudiants en spécialités et en année pré-doctorat ainsi qu’aux infirmiers exerçant en hématologie et en Oncologie de participer aux travaux.

L’ambassadeur du Venezuela au Congo rencontre la ministre de la santé

Jacqueline Lydia Mikolo a accordé une audience dans son cabinet ministériel à l’ambassadeur du Venezuela au Congo Brazzaville pour discuter des questions de santé.

Norma Borjes, l’ambassadeur du Venezuela au Congo Brazzaville a été reçu ce 5 juillet par la ministre congolaise de la santé. Au menu des échanges, les questions liées à la formation des jeunes congolais dans le secteur médical au Venezuela. Jacqueline Lydia Mikolo a notamment souligné la volonté de son ministère à établi un partenariat gagnant avec l’Etat Vénézuélien allant dans ce sens.

Il faut dire que le Venezuela tout comme le Cuba dispose des meilleurs écoles de formation dans le monde en matière de médecine. C’est cette expertise que le ministère de la santé du Congo veut faire profiter aux jeunes diplômé du pays qui rêvent de faire médecine.

 » Avec madame la ministre, nous avons échangés sur les aspect de formation liées au domaine médicale. Il est important que les jeunes congolais soient bien formés dans ce secteur très sensible afin de revenir prendre soins des population. Le Venezuela peut offrir cette expertise. Nous sommes entrain de voir comment nous allons concrètement le formaliser  » a indiqué Norma Borjes à sa sortie d’audience.

Congo : les journalistes mettent en place le Rescos

A l’issue d’une assemblée générale organisée le 30 juin à Brazzaville, les journalistes ont créé le bureau exécutif du Réseau des spécialistes en communication sanitaire (Rescos).

Ce bureau exécutif, composé de neuf membres regroupait aussi bien des journalistes des organes de presse public que ceux du privé de Brazzaville. Le Rescos a pour objectif de former des communicateurs en matière de santé afin de leur permettre de relayer, dans leurs médias, des informations dans ce domaine.

Outre la mise en place du bureau, l’ordre du jour de l’assemblée générale a porté également sur l’amendement et la validation des statuts et du règlement intérieur.

Le document a fixé les règles d’organisation et de fonctionnement du réseau ainsi que les attributions de chacun des animateurs. Les modalités d’adhésion et les cotisations statutaires des membres sont aussi prévues dans ce document.  Après examen et discussion, les membres du réseau ont adopté le document après amendements.

Gertrude Goma Bayi, nouvellement élue à la présidence du Rescos, a indiqué que la tâche est immense. Les informations seront données conjointement avec le ministère de la Santé et de la population et l’Organisation mondiale de la santé partenaire du réseau. « L’adhésion est ouverte à tout le monde, parce que l’objectif est de donner la bonne information de santé à la communauté », a-t-elle dit.

Notons que les travaux de l’assemblée générale ont été ouverts par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio. Selon lui, le Congo s’engage dans l’intégration de la composante communication en santé dans toutes ses interventions.

Rappelant que la communication est une composante majeure dans les interventions sanitaires, Florent Balandamio a indiqué que donner l’information n’intervient pas seulement pour une visibilité événementielle mais également comme un instrument au service de la santé de la population. « La communication constitue une intervention majeure pour la promotion de la santé et des soins préventifs comme la vaccination, l’hygiène et le dépistage. Elle occupe une place de choix dans la prévention et la prise en charge des catastrophes et des épidémies », a indiqué le directeur de cabinet.

Santé : Les journalistes congolais formés face à une éventuelle riposte du virus Ebola

Les professionnels des médias ont été sensibilisés sur la posture adéquate à adopter face à une éventuelle riposte du virus Ebola en terre congolaise.

Les professionnels de médias congolais ont assisté ce mercredi 27 juin à Brazzaville à une formation organisée par la coordination nationale de riposte à Ebola. En collaboration avec l’appui technique et financier du bureau de l’agence pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Congo), ces journalistes ont été formés sur es manifestations de la maladie, le mode de transmission et les moyens de protection.

L’objectif était surtout de prévenir les journalistes sur les comportements à promouvoir dans le cadre du traitement de l’information, de la prévention et de la surveillance épidémiologique afin de susciter des engagements. Concrètement, Le travail des journalistes consistera à renforcer les campagnes dans les médias de masse ; corriger les renseignements erronés et aider à contrôler la maladie à virus d’Ebola.

A en croire la coordination nationale de riposte,  une communication efficace, un journalisme de terrain, les reportages et enquêtes contribueront à la promotion de la santé ainsi qu’à la prise de mesures bénéfiques pour une éventuelle riposte contre la maladie à virus d’Ébola. Rappelons que de sources officielles, Ebola n’est pas encore présent sur le territoire du Congo Brazzaville.

Santé : Kinkala prêt pour le lancement effectif du programme de santé communautaire

Annoncé depuis plusieurs mois par le président de la fondation perspectives d’avenir, la ville de Kinkala est enfin prête pour le démarrage effectif du programme de santé communautaire ce 2 juillet.

Après une longue attente, c’est autour du département du Pool d’accueillir le programme de santé communautaire initié par Denis Christel Sassou Nguesso. Ainsi, pendant deux mois, les malades venant des différentes localités du département rallieront la ville de Kinkala retenu comme quand de base afin de faire soigner gratuitement leur pathologie.

A quelques jours du démarrage de cette grande campagne, toutes les infrastructures nécessaires se sont déjà déployés dans la ville de Kinkala. Notamment, des grands camions équipés du matériel médical de pointe pour le diagnostic et les soins des malades. Les autorités départementales tablent sur un peu plus de 30 000 personnes pouvant être accueillies à Kinkala aux moyens de navettes quotidiennes qui desserviront les différentes localités du département.

Le programme propose une pluralité de services médicaux aux populations : de la chirurgie générale à la cardiologie, en passant par la chirurgie pédiatrique, l’ORL, l’ophtalmologie, la stomatologie, avec la chirurgie bucco-maxillo-faciale, la pédiatrie, sans oublier la diabétologie, l’hématologie, la parasitologie, la bactériologie, l’immunologie, ainsi que l’imagerie à résonance magnétique, comme examen d’appoint, ou encore l’échographie et la radiologie.

Pour rappel, le programme de santé communautaire est une volonté de la Fondation perspective d’Avenir dirigée par Denis Christel Sassou Nguesso. Il vise à soulager les congolais souffrant de diverses pathologie sans qu’ils ne déboursent le moindre centime.

Santé : le service de maternité du CHU de Brazzaville inondé

Le pavillon maternité du CHU de Brazzaville a connu ce 19 juin une scène surréaliste, l’enceinte du service a complètement été inondée.

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux, le service maternité du CHU de Brazzaville a été inondé sur le regard impuissant du personnel. Il a fallu la contribution des sages femmes, ainsi que des agents d’entretien pour limiter les dégâts.

En effet, tout serait parti des robinets du bloc sanitaire qui ont coulé abondamment au point de s’infiltrer dans les chambres des malades, les salles de soins et les bureaux. Le personnel du CHU avait oublié de fermer les robinets la veille, en raison du fait qu’il en coule de l’eau très rarement. Une maladresse qui a failli causer les dégâts irréparables

Jusqu’à présent, la direction de l’hôpital n’a encore fourni aucun bilan tant en perte matérielle qu’en perte humaine. Une situation qui interpelle désormais le personnel à plus de vigilance dans l’utilisation des matériaux ou des infrastructures dont dispose le centre hospitalier.

Des professionnels de la santé publique réunis à Pointe-Noire

Ces professionnels ont participé du 30 au 31 mai à Pointe Noire aux premières journées des sciences infirmières.

Pointe Noire, la capitale économique du Congo a accueilli ce 30 mai  les premières journées des sciences infirmières, ouvertes par Florent Balandamio. L’objectif du directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la Population était de permettre à l’ensemble des praticiens de réfléchir sur l’amélioration de leurs performances.

Pendant deux jours, les infirmiers et infirmière du Congo Brazzaville ont discuté de leur vision actuelle et future, en vue d’un meilleur avenir de la profession.  Les échanges ont permis de définir des pistes de solutions et d’actions, sur la base des communications faites à cette occasion.

Les sujets tels que le droit des malades, l’accueil en milieu hospitalier, le rôle de l’infirmier, l’organisation de la prise en charge, la création d’un cabinet des soins infirmiers, le rôle des associations des infirmiers dans la promotion de la profession infirmière ont été abordés par les panélistes.

Florent Balandamio a encouragé les infirmiers, tout en leur indiquant que la santé publique demeure une priorité pour le gouvernement Congolais.

 

Le ministère de la Santé lance un audit sur son patrimoine

Conduit par le cabinet Exco-Cacoges, l’audit a commencé la semaine dernière à Brazzaville, sous la supervision du directeur de cabinet du ministère de la santé.

C’est le résultat de l’une des nombreuses reformes engagées par le ministre de la santé adoptées lors des assises nationales de la santé d’Ewo, en 2016. Un audit sur le patrimoine du ministère a été lancé afin d’améliorer la gouvernance en tant que pilier du renforcement du système de santé. L’opération est exécutée par le cabinet Exco-Cacoges.

 Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de tutelle justifie le choix porté sur le cabinet : « Exco-Cacoges se distingue par la perspicacité et la célérité de ses interventions. Voici l’étendue des services attendus de la mission d’inventaires physiques des immobilisations du ministère de la Santé et de la population »

Dans la même lancée, il a été réalisé des missions d’audit financier et de pratique de certaines institutions telles que le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), le Laboratoire national de santé publique, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et le Conseil national de lutte contre le sida.

Comme consigne de la haute hiérarchie, il a été demandé à tous les directeurs et chefs de service concernés par cette mission de se rendre disponibles, de transmettre et de communiquer tous les documents et informations jugées nécessaires à l’exécution de cette mission au cabinet en charge de l’audit.

Le Congo et la société Philips signent un accord de partenariat

L’accord signé ce 10 mai 2018 à Brazzaville vise à l’implémentation d’un système de santé dédié à la mère et l’enfant dans les milieux ruraux du Congo.

Jacqueline Mikolo, ministre de la Santé et Omar Campos, directeur financier de la société hollandaise Philips ont signé ce 10 mai un accord de partenariat. Il s’agit d’implémenter un système de santé dédié à la mère et à l’enfant dans les milieux du Congo.

 Philips travaillera en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population, qui a conçu ce système de santé et qui l’a déjà appliqué dans plusieurs pays d’Afrique. A en croire  Thierry Katembwe représentant de société Philips au Congo,  le pays donnera des garanties aux différents partenaires financiers et techniques, d’autant plus qu’il sera bénéficiaire de ce système sanitaire qui permettra de soigner la population même dans les coins reculés du pays.

La phase démonstration de ce projet qui sauvera de nombreuses vies se tiendra avant la fin de cette année. En dehors de la santé, Philips entend aussi se lancer dans les secteurs de l’eau et de l’électricité.

Coopération sanitaire : les équipes médicales cubaines vont s’étendre Congo

Une délégation cubaine, conduite par la vice-ministre de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, est en visite au Congo pour faire le point sur la coopération sanitaire entre les deux pays.

La vice-ministre cubaine de la Santé publique, Marcia Cobas Luiz, accompagnée d’une équipe médicale sont en République du Congo. Ils sont rencontrés la ministre congolaise de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Il s’est agi au cours de cette réunion de faire le point de la coopération sanitaire entre la Congo et Cuba, et de voir dans mesures les médecins cubains se déploieront dans certains départements congolais où ils n’y sont pas encore.

Au sortir de cette réunion, à Brazzaville, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que cette coopération est au beau fixe avec de bonnes perspectives. « La perspective la plus immédiate est que les équipes médicales cubaines vont arriver et seront déployées dans d’autres départements du pays », a-t-elle fait savoir.  Sangha, Likouala, Plateaux, Cuvette ouest et la Bouenza, sont les départements dans lesquelles s’installeront les équipes sanitaires cubaines.

Autre point à l’ordre du jour de cette rencontre, la situation des médecins congolais étudiant à Cuba, l’on retient que la situation de ces apprenants a été également. « Ils continuent à suivre leur formation comme il se doit. D’ici à deux ans, nous allons recevoir la première vague de ces médecins en formation », a indiqué la ministre de la Santé et de la population, précisant que progressivement, le pays est en train de réunir des conditions pour les recevoir.

Notons que le e séjour de la délégation cubaine au Congo se poursuit. Les échanges sont prévus entre elle et plusieurs membres du gouvernement.

Kinkala reçoit le programme de santé communautaire

L’annonce a été faite par Denis Christel Sassou N’guesso au cours d’une conférence participative tenue à Brazzaville ce mercredi 2 mai.

Denis Christel Sassou Nguesso vient de l’annoncer, le programme de santé communautaire pose en juin ses valises à Kinkala. Les populations du Pool vont bénéficier d’une couverture médicale et sanitaire, à travers ce programme   gratuit destiné à un peu plus de 10 000 personnes.

Le programme initié par le député d’Oyo prendra ses quartiers à l’hôpital de base de Kinkala. Pour accéder aux soins, la seule condition est d’être malade et de se présenter à l’hôpital.

Le programme prend en charge les pathologies suivantes : la chirurgie pédiatrique, la chirurgie générale, la chirurgie de l’adulte, la chirurgie ORL, la chirurgie ophtalmologique, la chirurgie bucco-maxillo-faciale.

Précisons qu’il fonctionne en rotation, il a déjà été exécuté dans d’autres régions du Congo Brazzaville.

Le Congo et le HCR veillent à la santé des réfugiés

Le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, s’est entretenu, le 26 avril à Brazzaville, avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Au sortir de l’audience, le représentant de l’agence onusienne a indiqué :« Nous avons fait le point sur la situation sanitaire des réfugiés dans la Likouala ainsi que des déplacés internes (le cas du Pool) pour voir dans quelle mesure le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) peut intervenir ».

Les deux personnalités ont, par ailleurs, échangé sur le plan de contingence à diligenter en cas d’afflux. « Sur le plan de la réponse globale contre toute épidémie, nous avons été rassurés quant aux dispositions déjà prises par le Congo à travers le ministère de la Santé », a révélé Cyr Modeste Kouamé.

La ministre de la Santé a, pour sa part, annoncé un déplacement dans le département du Pool dans les prochains jours. L’objectif étant de poursuivre la revitalisation des districts sanitaires afin de permettre aux personnes déplacées et celles qui reviennent progressivement dans leurs localités de bénéficier des soins de santé sur place avec l’appui du HCR. Son représentant a rassuré que la structure onusienne apportera son expertise. Le Congo et le HCR, selon lui, continueront à mutualiser leurs efforts pour relever les défis qui se présentent à eux.

Vers la validation d’un plan de riposte contre le VIH/SIDA

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué, le 21 février à Brazzaville, que le Congo s’employait activement dans la riposte de l’épidémie du SIDA en mettant l’accent sur les mécanismes de prise en charge complète des personnes vivant avec cette maladie.

Le Congo s’est aligné aux nouvelles recommandations de l’OMS dans le suivi des personnes vivant avec le VIH en réactualisant les nouvelles lignes directrices élaborées et les normes de procédures en 2010. Ces lignes directrices tiennent compte des nouveautés en matière de dépistage, de prévention de l’infection à VIH tels que la prophylaxie pré exposition et l’utilisation de l’auto test de dépistage, a dit Jacqueline Lydia Mikolo.

Pour la ministre de la Santé, la prévention et la prise en charge du VIH SIDA ont connu des avancées significatives ces dernières années au plan mondial. Le gouvernement congolais s’est investi pour faciliter l’accès à la prévention, avec un accent particulier sur la transmission de la mère à l’enfant, l’accès aux soins et au traitement à l’infection à VIH par la sensibilisation de la population, a la gratuité du traitement anti rétro viral et le suivi des patients, l’équipement des formations sanitaires pour le suivi des malades et le renforcement des capacités du personnel soignant.

« Le Congo adhère à la vision stratégique de l’ONU SIDA qui s’attèle à atteindre l’objectif 90- 90 concernant le traitement du VIH à l’horizon 2020. Aussi il compte poursuivre les efforts par l’élaboration du plan d’accélération au VIH par la chaîne de transmission », a-t-elle renchéri.

La représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Congo, Fatoumata Binta Diallo a rappelé qu’en 2016, l’OMS a publié les directives consolidées sur l’utilisation des médicaments antirétroviraux pour traiter et prévenir l’infection par le VIH.

Ces lignes directrices, a-t-elle poursuivi, s’adressent principalement aux gestionnaires de programmes nationaux de lutte contre le VIH aux cliniciens, aux personnes vivant avec le VIH, aux organisations de la société civile, aux bailleurs de fonds ainsi qu’a tout autre partenaire impliqué dans la lutte contre le VIH.

Pendant deux jours, les participants à l’atelier de validation des lignes directrices nationales sur l’utilisation des Anti rétroviraux (ARV) pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH SIDA vont plancher à la validation du document relatif aux nouvelles mesures liées à l’infection VIH.

L’OMS fait un don d’équipements informatiques à la bibliothèque de la Faculté des Sciences de la Santé

Remerciant la directrice régionale pour ce don, le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, a relevé que la Faculté des Sciences de la santé est un véritable centre d’excellence.

La directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a remis le 15 février à Brazzaville, un don d’équipements informatiques à la bibliothèque de la Faculté des Sciences de la Santé, en vue de renforcer la formation des étudiants.

L’OMS est engagée avec le ministère de la santé de renforcer la capacité en ressources humaines. «Nous sommes en train de chercher les moyens pour améliorer la santé au Congo», a souligné le Dr Moeti à cette occasion.

Elle a indiqué que la faculté des sciences de la santé joue un rôle important au Congo. «Nous espérons que nos facultés apporteront des soins préventifs et curatifs aux populations», a-t-elle souhaité, ajoutant que l’OMS va appuyer le pays à aller vers la Couverture Sanitaire Universelle.

«Nous aiderons le pays à faire face aux épidémies. Pour y arriver, nous devons en Afrique relever les déficits en ressources humaines», a-t-elle signifié.

Remerciant la directrice régionale pour ce don, le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, a relevé que la Faculté des Sciences de la santé est un véritable centre d’excellence et que le niveau est tellement apprécié partout.

«Nous devons nous consacrer à répondre ensemble Nous devons former des agents de santé dont l’hôpital à besoin et apporter une réponse locale en santé», a-t-il fait savoir, souhaitant que l’université Marien Ngouabi retrouve sa place parmi les meilleures universités en Afrique.

De son côté, la ministre de la santé et de la population, madame Jacqueline Lydia Mikolo, a émis le souhait de vite travailler pour former les médecins dont les hôpitaux congolaise ont besoin.

La directrice régionale de l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a par ailleurs fait un don de médicaments et de kits au service de maternité et pédiatrique au Centre de Santé Intégré (CSI) Marien Ngouabi, dans le 6ème arrondissement Talangaï.

L’OMS Afrique entend appuyer les efforts du Congo

Le Congo fait des efforts dans l’amélioration de son système de santé, a reconnu la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique. Le gouvernement a, en effet, résolu d’augmenter de 11%, cette année, l’allocation budgétaire dans ce secteur malgré les difficultés financières que traverse le pays. « Avant que les partenaires viennent nous aider, nous devons nous-mêmes faire des efforts », a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Un principe qui encourage la communauté internationale à aider davantage le Congo dans le domaine sanitaire, a expliqué le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, promettant: « En deux ans, nous effectuerons trente missions pour soutenir les différents programmes de santé ici au Congo »

La problématique de la couverture sanitaire universelle a également été évoquée. Le gouvernement s’y attèle pour permettre à la population, notamment celle de l’arrière-pays, d’accéder facilement aux services de base et améliorer la prise en charge des malades. La formation des ressources humaines (médecins et infirmiers), les maladies transmissibles et non transmissibles qui prennent de l’ampleur, en l’occurrence l’hypertension dont le taux de prévalence chez les adultes au Congo est à 30%, figurent parmi les nombreux défis à relever. « Il y a beaucoup du travail à faire pour la prévention de cette maladie », a souligné la directrice régionale de l’OMS. Sur la formation des cadres en matière de santé, rappelons-le, deux mille étudiants congolais sont à Cuba. C’est dans deux ou trois ans que les premières promotions retourneront au pays.

Le programme de travail du Dr Matshidiso Rebecca Moeti l’a conduit, par ailleurs, chez le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Les membres du bureau de la chambre basse du parlement et la commission santé de cette institution ont échangé avec elle sur les priorités et défis du pays en matière de santé. « J’ai exhorté les parlementaires, notamment le président de l’Assemblée nationale, à accompagner le Plan national de développement sanitaire mis en place par le ministère dès que les fonds seront disponibles », a indiqué la directrice régionale de l’OMS.

Le Dr Matshidiso Rebecca Moeti a visité, en outre, la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé. Le haut fonctionnaire onusien s’est fait une idée des conditions de stockage des médicaments. La manière d’aider le Congo à trouver les fonds pour l’approvisionnement et la distribution des médicaments et produits de santé a fait l’objet des échanges entre les deux parties. La ronde que la directrice régionale de l’OMS a amorcée prendra fin le 16 février.

Des mesures contre l’épidémie de la grippe en gestation

Parmi les actions à mener,  et énumérées par le ministre de la Santé, il y a notamment la surveillance épidémiologique, la vulgarisation des mesures d’hygiène personnelle et collective.

La ministre congolaise de la santé et de la population, Madame Jacqueline Lydia Mikolo, a énoncé récemment à Brazzaville, les actions à mener pour lutter contre l’épidémie de grippe sévissant depuis quelques temps dans le pays.

Selon Mme Mikolo, la particularité épidémiologique de la grippe, cette année, est «une forme de résurgence de la grippe humaine pandémique de 2009 et l’émergence de la lignée Victoria (Influenza B), très peu connue dans le pays».  «Il est donc clair que la population congolaise est très peu protégée, immunitairement parlant, contre ces deux souches grippales», a-t-elle reconnu, avant d’annoncer les mesures urgentes prises par le gouvernement.

Il s’agit notamment de la surveillance épidémiologique, de la vulgarisation des mesures d’hygiène personnelle et collective, de la prise en charge gratuite des cas et des mesures promotionnelles, de couvrir la bouche et le nez quand on tousse ou éternue, de se laver les mains après avoir toussé et de s’être mouché, d’éviter les accolades, les embrassades et les poignées de mains.

S’agissant de ce pic épidémique, l’analyse des échantillons a permis de caractériser, à l’origine, deux souches grippales : influenza B, notamment la lignée Victoria (environ 70% des souches positives), influenza A, H&N pandémique (2009). Les relevés épidémiologiques réalisés depuis 2009 au Congo montrent que le type B (influenza B) circulait déjà en 2013 dans des proportions très limitées.

En revanche, la souche saisonnière H3N2, prédominait dans cette période jusqu’à l’année dernière. Aujourd’hui, les campagnes d’information et de sensibilisation ont été lancées sur l’ensemble du territoire depuis le 12 janvier dernier, précise la source.