Santé publique : le plan d’action budgétisé du Rescos attendu

Le document permettra au Réseau congolais des spécialistes en communication sanitaire (Rescos) de bénéficier de l’appui des autorités, a indiqué, le 21 mars, l’inspecteur générale de la Santé, le Pr Richard Bileckot, à l’issue d’un atelier de formation tenu à Brazzaville sur le management associatif.

L’atelier a ouvert la voie vers un leadership de progrès, a expliqué l’inspecteur général de la Santé, ajoutant que les membres du Rescos seront désormais capables de partager la vision en ayant comme valeurs la rigueur et l’honnêteté qui leur permettront de pouvoir étendre leurs projets à réaliser. « Chacun de vous est mieux outillé, a des capacités renforcées pour exprimer un leadership affirmé à tous les niveaux et en tant que membre du réseau ou de l’alliance.  Vous êtes désormais capables d’identifier les porteurs de dossiers, parce que les équipes seront constituées sous cette base », a déclaré Richard Bileckot.

L’inspecteur général de la Santé a encouragé le réseau à la recherche des fonds auprès des partenaires, avant de déplorer les faiblesses dans le domaine des finances. Selon lui, les partenaires qui les appuient ne leur laissent pas souvent la possibilité de gérer le financement dont ils sont des bénéficiaires. Aussi a-t-il souhaité que soient développées les capacités de gestion et surtout de la recherche des fonds.

Du côté des apprenants, les enseignements pratiques en équipes ont permis de faire la différence entre le manager et le leader, de connaître l’importance de travailler en équipe, de comprendre les méthodes d’élaboration d’un plan d’action, les méthodes de recherche de financement auprès des partenaires, la gestion de ressources, etc.

Notons que la formation sur le management associatif a été organisée par l’inspection générale de la Santé, avec l’appui du programme Initiative en santé en Afrique du Groupe de la Banque mondiale en République du Congo.

Congo : les journalistes mettent en place le Rescos

A l’issue d’une assemblée générale organisée le 30 juin à Brazzaville, les journalistes ont créé le bureau exécutif du Réseau des spécialistes en communication sanitaire (Rescos).

Ce bureau exécutif, composé de neuf membres regroupait aussi bien des journalistes des organes de presse public que ceux du privé de Brazzaville. Le Rescos a pour objectif de former des communicateurs en matière de santé afin de leur permettre de relayer, dans leurs médias, des informations dans ce domaine.

Outre la mise en place du bureau, l’ordre du jour de l’assemblée générale a porté également sur l’amendement et la validation des statuts et du règlement intérieur.

Le document a fixé les règles d’organisation et de fonctionnement du réseau ainsi que les attributions de chacun des animateurs. Les modalités d’adhésion et les cotisations statutaires des membres sont aussi prévues dans ce document.  Après examen et discussion, les membres du réseau ont adopté le document après amendements.

Gertrude Goma Bayi, nouvellement élue à la présidence du Rescos, a indiqué que la tâche est immense. Les informations seront données conjointement avec le ministère de la Santé et de la population et l’Organisation mondiale de la santé partenaire du réseau. « L’adhésion est ouverte à tout le monde, parce que l’objectif est de donner la bonne information de santé à la communauté », a-t-elle dit.

Notons que les travaux de l’assemblée générale ont été ouverts par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio. Selon lui, le Congo s’engage dans l’intégration de la composante communication en santé dans toutes ses interventions.

Rappelant que la communication est une composante majeure dans les interventions sanitaires, Florent Balandamio a indiqué que donner l’information n’intervient pas seulement pour une visibilité événementielle mais également comme un instrument au service de la santé de la population. « La communication constitue une intervention majeure pour la promotion de la santé et des soins préventifs comme la vaccination, l’hygiène et le dépistage. Elle occupe une place de choix dans la prévention et la prise en charge des catastrophes et des épidémies », a indiqué le directeur de cabinet.