Congo : les sénateurs adoptent loi sur la création des zones économiques spéciales

La chambre haute a approuvé mardi 8 avril, la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales, à la détermination de leur régime et de leur organisation.

 

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales a été initié par le ministre des zones économiques spéciales et de la diversification économique, Jean-Marc Thystère Tchicaya. Cette loi a été réaménagée à 70% des législations antérieures, en vue de la mise en œuvre des zones économiques spéciales plus compétitives aux pays étrangers, contribuant ainsi à la diversification de l’économie nationale.

« L’approbation, avec amendement par les membres de la chambre haute du parlement, de la nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales à la détermination de leur régime et de leur organisation, vient abroger les lois précédentes y relatives notamment la loi n°24-2017 du 9 juin 2017 et loi n°2-2021 du 21 janvier 2021 modifiant et complétant la législation précédente  », a fait savoir le rapporteur de la commission Economie et finances du sénat, Venance Mania, lors de la plénière de cette institution parlementaire.

Les aménagements apportés à la loi s’inscrivent dans le cadre de la bonne gestion de ces espaces économiques situés à Pointe-Noire, Oyo, Ouesso, Igné et à Maloukou. Ladite loi va s’arrimer au cadre et règlementation des pays africains, offre au Congo l’opportunité de compétitivité avec les zones économiques spéciales (ZES) des autres pays.

La nouvelle loi sur la création des zones économiques spéciales va apporter des innovations telles que l’attraction des investisseurs directs étrangers, la diversification de l’économie et de l’industrialisation du Congo et aussi la création des emplois, l’éclosion des très petites, des petites et moyennes entreprises.

Transport : la Banque mondiale et le Congo renforcent leur collaboration

La directrice sectorielle Transport Afrique de l’Ouest et du centre pour la Banque mondiale, Anne Cécile Souhaid, a eu un échange mardi 8 avril à Brazzaville avec la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

 

Consolider l’intégration sous-régionale et régionale en matière des transports et de renforcer la collaboration entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale dans les secteurs-clés comme les transports fluviaux, routiers, ferroviaires ainsi qu’aériens. C’est ce qui a réuni mardi 8 avril, Anne Cécile Souhaid et Ghislaine Ebouka-Babackas.

La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre stratégique porté sur le développement intégré du secteur de transports au Congo. Pendant la rencontre, la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a présenté la vision globale du gouvernement congolais en matière de connectivité. Une vision qui a pour but améliorer les liaisons internes entre les grandes villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire, mais aussi à renforcer l’intégration sous-régionale et régionale.

La représentante de Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir les projets structurants en cours et à venir. Elle a souligné également l’importance d’une approche multisectorielle, favorisant l’impact économique et social des investissements dans les transports.

Autre niveau de jeu conscient : 1xBet mène un projet spécial sur le betting responsable

La société de paris mondialement reconnue 1xBet annonce le lancement d’un projet éducatif spécial « Betting responsable », qui enseignera aux joueurs les bases de la littératie financière et les aidera à contrôler efficacement leurs dépenses en jouant. La campagne durera trois mois et comprendra des formats en ligne ainsi que des activités interactives pour les utilisateurs du monde entier.

Dans le cadre du programme, les participants peuvent s’attendre à :

  • du matériel pédagogique sur la gestion du bankroll et la planification financière ;
  • des quiz et des défis interactifs qui vous aideront à tester vos capacités de maîtrise de soi ;
  • des activités spéciales avec les ambassadeurs et partenaires.

1xBet aide les joueurs à développer une approche consciente du betting, transformant le jeu en un divertissement passionnant sans risques financiers.

1xBalance –  votre guide du jeu responsable

Le programme éducatif 1xBalance est un projet spécial créé pour inculquer aux joueurs les principes de littératie financière. Les participants au programme « Betting responsable » apprendront à gérer leurs finances, à évaluer les risques et à prendre des décisions réfléchies.

1xBet change ainsi les règles du jeu, transformant les paris sportifs non seulement en divertissement, mais aussi en une activité de loisir responsable pour les joueurs ayant un niveau élevé de connaissances financières.

1xBet promeut une culture du jeu responsable grâce aux innovations

Personne ne veut lire de longs articles ennuyeux sur les principes de base de la budgétisation. C’est pourquoi 1xBet lance un projet spécial « Betting responsable » avec des activités interactives. Les participants au programme éducatif combineront l’utile à l’agréable : ils maîtriseront des informations importantes tout en s’amusant.

Principaux formats :

  • Jeux de quiz « Connaissez vos limites ». Chaque semaine, les joueurs passeront des tests interactifs sur la littératie financière et la maîtrise de soi. Les jeux de quiz aideront les parieurs à tester leur niveau de connaissances financières et à calculer les limites de paris individuelles.
  • Marathon « Pariez intelligemment ». Un défi de 4 semaines pour vous aider à mettre en pratique les principes clés du jeu responsable.
  • Podcasts, articles, webinaires. Des experts en paris sportifs et des ambassadeurs célèbres révéleront les secrets du jeu responsable réussi.

1xBalance est un projet de portée mondiale qui fournira de nombreux insights. Vous pouvez les retrouver en suivant le cours pédagogique, ainsi que sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #1xBalance.

Le projet spécial offrira des bonus exclusifs aux participants VIP. Les influenceurs et partenaires de 1xBet recevront des cadeaux de marque et des guides d’éducation financière.

Le programme éducatif comprendra une série d’événements fermés, dont une soirée de visionnage privée dédiée à la finale de la Ligue des champions, ainsi que des rencontres avec des experts et d’autres activités interactives.

1xBalance est un cours intensif saisissant pour améliorer la littératie financière

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Congo : les agents de la SOPECO totalisent 50 mois d’arriéré de salaires

Ils exigé à la direction générale le payement d’au moins deux mois de salaires et de prendre en compte leurs revendications.

 

Sur les 50 mois d’arriérés de salaires impayés qu’ils totalisent, les agents de la SOPECO exigent au moins deux avant le 15 avril courant. Ils se sont exprimés, par le biais de secrétaire général de la Fédération des syndicats des postes et télécommunications, Franck Siassia. Une sortie qui fait suite à assemblée générale extraordinaire que les argents de cette structure ont eu le 7 avril à Brazzaville.

Ils dénoncent les mauvaises conditions de travail, la mauvaise gestion de l’entreprise par la direction générale et exigé que la direction générale prenne en compte leurs revendications. « Nous dénonçons cette mauvaise gestion. Nous demandons à l’État, propriétaire de l’entreprise, de changer la direction générale ».

Au nombre des revendications, « Nous demandons le paiement sans condition de deux mois de salaires, au plus tard le 15 avril, la notification des arriérés de salaires de 2017 à 2024 et des avancements par la direction générale. Nous disons non au reclassement de certains agents privilégiés par la direction », a indiqué Jean-Jacques Mvila, secrétaire général par intérim des postiers.

Lors de l’assemblée générale extraordinaire de la SOPECO, a rappelé que « L’État a octroyé le timbre électronique à la Société des Postes et de l’Épargne du Congo. L’année dernière, par exemple, ils ont reçu 139 millions de francs CFA, répartis sur 11 millions par mois. À cela s’ajoutent les loyers de la Banque postale, qui s’élèvent à 13 millions, ainsi que les recettes des boîtes postales. Aujourd’hui, les gens paient pour les boîtes postales à tout moment. Il y a également les frais de terminaison que nous recevons des pays voisins, ainsi que des recouvrements effectués, dont les loyers, au-delà de ceux de la Banque postale. Il existe des moyens et des stratégies que la direction peut mettre en place pour assurer un flux de trésorerie, et garantir que les salaires soient payés chaque mois, ou au moins tous les deux mois ».

Congo : les partis politiques autorisés à mener des activités génératrices de revenus

Cette proposition de loi du premier secrétaire du bureau de l’Assemblée nationale, Fernand Sabaye a été adopté par le Sénat.

 

Le Senat accorde aux partis politiques la possibilité mener des activités génératrices de revenus pour financer leur plateforme.

« La proposition de loi que le Sénat vient d’examiner et d’adopter, vise à élargir le potentiel financier des partis politiques en modifiant et complétant quelques articles de la loi du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques », a expliqué Fernand Sabaye lors de la plénière du Sénat.

Selon Fernand Sabaye, le financement des partis politiques tel que prévu dans les modalités de la loi s’est avéré insuffisant : « Avec cette loi, les partis politiques peuvent désormais entreprendre des activités qui peuvent leur apporter des fonds pour réaliser des activités pour la marche de leur parti. Mais, la nature des activités à mener sera déterminée par voie réglementaire. Il faut éviter que les partis se lancent dans le blanchiment d’argent et de l’argent sale », a-t-il précisé.

Il a ajouté que « Le financement autorisé par la loi peut être scindé en deux grandes catégories. Il y a le financement public et le financement privé. Dans le financement privé, il y a les contributions des membres des partis, des dons et des lègues. Nous avons ajouté une dimension supplémentaire, c’est-à-dire les activités génératrices de revenus ».

Congo : restructuration des organes dirigeants au sein de l’USDKP

L’Union syndicale départementale du Kouilou et de Pointe-Noire (USDKP) a tenu du 4 au 5 avril, son 2e congrès ordinaire.

 

Plus d’une centaine de syndicalistes de l’USDKP se sont réunis du 4 au 5 avril dans la salle de réunion de la Bourse du travail. La séance de travail leurs a permis d’examiner et d’adopter après amendements les dossiers soumis au congrès par la coordination et le secrétariat. Les congressistes ont également voté quelques amendements de certaines dispositions statutaires adoptées par le premier congrès ordinaire de décembre 2012. C’est du moins ce que précise le communiqué final.

Les travaux du 2e congrès ordinaire de l’Union syndicale ont abouti à la restructuration des organes dirigeants, notamment la commission de contrôle, présidée par Donatien Nzahou, suivi de Pierre Nzahou, vice-président et Ernest Rufin, secrétaire. Le congrès a également élu un Conseil de 51 membres dirigés par Victor Yeta, qui succède à lui-même.

Ces organes ont pour missions entre autres, les préparatifs de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai; la poursuite de la restructuration des organes de base afin de préparer les élections professionnelles qui auront lieu en décembre ainsi que la célébration en différé des 60 ans de la CSC.

Le secrétaire général de la Confédération syndicale congolaise (CSC), Daniel Mongo a invité le bureau exécutif de se mettre au travail afin de relever les défis des échéances à venir.

Groupe des ambassadeurs francophones : le Congo prend la présidence

L’ambassadeur de la République du Congo au Canada, Appolinaire Aya, a été élu au poste de président du Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) pour un mandat de quatre ans.

 

Le Congolais Appolinaire Aya prend la tête du GAP pour un mandat de quatre ans. Il a été élu à l’issue d’une élection générale qui a réuni une trentaine de chefs de mission diplomatique à Ottawa, à la mi-journée du 4 avril 2025. Il succède à ce poste à son homologue Patrick Van Gheel, ambassadeur du Royaume de Belgique au Canada.

Selon adiac-congo.com, le GAF rassemble les représentants et ambassadeurs des États membres et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie accrédités auprès d’un État ou d’une organisation internationale. La même source indique que cette organisation apporte son soutien aux initiatives de la Francophonie, dégage une réflexion sur les textes adoptés à chaque sommet francophone dans les instances internationales. Il est également chargé d’organiser des concertations des pays francophones à l’occasion des conférences qui se tiennent au Canada.

 

Congo : la réserve de biosphère de Dimonika menacé par les activités illicites

S’étendant sur une superficie de 136 000 hectares, cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques.

 

Reconnue par l’Unesco en 1988, la réserve de biosphère de Dimonika fait face à plusieurs activités illicites. Il s’agit entre autres activités, l’exploitation illégale du bois, du sillage artisanal, la coupe du bois de chauffe et charbon, l’exploitation illicite des ressources minières avec l’activité d’orpaillage, la conversion de l’utilisation des terres pour l’agriculture de subsistance par les communautés locales, des activités de braconnage sur les espèces prisées comme le céphalophe, des activités de pêche illicite à la dynamite et par empoissonnement.

Ce patrimoine est situé dans le Mayombe, département du Kouilou à 50 km de la côte atlantique, et s’étend sur une superficie de 136 000 hectares. Cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques et aussi d’encourager la recherche fondamentale et appliquée pour le développement des connaissances du milieu ; d’assurer la meilleure compréhension des interactions entre la population locale et l’environnement ; de promouvoir le développement régional intégré au bénéfice de la population avec sa participation.

Selon le Premier ministre, les dégradations dans la zone de biosphère protégée de Dimonika ne datent pas de ces dernières années, mais de deux à trois décennies d’activités non encadrées ayant profité d’un vide juridique.

Le chef du gouvernement, interpellé par les députés le 3 avril dernier, lors de la séance des questions orale avec débat sur la dégradation de la réserve de biosphère de Dimonika, a assuré que l’exécutif met tout en œuvre pour préserver le label international de ce site.

Congo : les entreprises apprennent à augmenter leurs chiffres d’affaires

Les journées de la croissance commerciale se sont tenu du 4 au 5 mars dernier à Brazzaville, en faveur des responsables commerciaux des entreprises évoluant dans divers secteurs d’activités.

 

Initiée par le cabinet H&C Congo, la formation en faveur des responsables commerciaux des entreprises visait à mettre à la disposition de ces derniers des outils et stratégies qui leur permettront d’accroître leurs chiffres d’affaires mais aussi dominer les marchés.

Pendant les journées de la croissance commerciale, directeur du cabinet H&C Congo, Jean-Aimé Tsoplé avait révélé, « Nous voyons bien que beaucoup d’entreprises peinent à prendre de l’avance sur leurs différents marchés et le but pour nous est de doter les responsables commerciaux des mécanismes nécessaires pour générer la croissance dans leurs entreprises respectives ». Pour lui, la dynamique commerciale repose sur la mise en œuvre des bonnes méthodes portées par une équipe déterminée.

« Si vous avez des bonnes pratiques, méthodes, stratégies et également une équipe de soldats performants, qui comprennent l’intérêt de porter les enjeux de la direction générale, alors vous allez commencer à déployer ces stratégies. Mais on se rend compte que beaucoup d’entreprises ignorent ces stratégies et ne les appliquent pas suffisamment comme le veut le marché », a-t-il ajouté.

Selon les organisateurs, cette formation va aussi aborder les questions de stratégies disruptives et les pilotages de la croissance commerciale sur les marchés fortement concurrentiels ainsi que sur l’automatisation marketing et les ventes et gestion optimisée de la vente digitale.

Le programme qui est une campagne de formation, sera menée dans une quinzaine de villes africaines.

Congo : les députés valident la construction de l’oléoduc Pointe-Noire-Loutété-Maloukou

Le projet vise à faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

 

L’assemblée nationale a ratifié le 3 avril dernier, à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord entre le Congo et la Russie sur la coopération dans le domaine de la construction d’un oléoduc reliant Pointe-Noire à Loutété-Maloukou. C’était lors de la 8ème session ordinaire.

Le projet signé à Moscou le 28 septembre 2024, sera mis en œuvre par une société privée russe, avec le soutien des opérateurs congolais et de la société nationale du pétrole (SNPC), pour une durée de 25 ans. A travers cette coopération entre le Congo et la Fédération de Russie dans le domaine de la construction d’un oléoduc, il est question faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

Le financement de cette infrastructure sera assuré à 90 % par la société russe et ses partenaires affiliés, et à 10 % par la SNPC. Les termes de l’accord stipulent qu’un régime d’implantation temporaire sera établi, exemptant de droits de déploiement les équipements et matériels importés, à condition qu’ils soient réintégrés à la fin des travaux. De plus, la société mixte conjointe d’entreprise agréée de la partie russe sera exonérée des taxes environnementales liées à l’élimination des espaces verts le long du tracé du pipeline, a précisé le rapporteur de la commission affaires étrangères.

Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé a déclaré que « Dans le cadre de la construction de ce projet, une commission mixte composée de la SNPC sera mise en place. Il est également prévu la signature d’un contrat entre la société mixte et la société russe, qui financera l’intégralité de l’infrastructure. Au niveau du gouvernement, nous veillerons à ce que les sociétés congolaises bénéficient des opportunités offertes par cet accord, notamment dans le cadre des sous-traitances pétrolières ».