Congo Terminal, AGL Congo et TBC se mobilisent contre le Sida

Le 2 décembre 2024, environ 50 pairs éducateurs évoluant à AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo (TBC) se sont mobilisés pour sensibiliser plus de 1 500 collaborateurs contre le VIH/Sida à Pointe-Noire et Brazzaville.

 

Prélude à la sensibilisation des collaborateurs, les pairs éducateurs ont bénéficié des sessions de remise à niveau animées par le docteur Eléazar Céleste Massamba, médecin conseil de Congo Terminal. Au cours des sessions, le médecin conseil a insisté sur la prévention, les comportements à risques et le traitement du VIH/Sida. Un accent particulier a été porté sur le dépistage précoce et les comportements sexuels responsable à promouvoir.

“Le VIH/Sida n’est pas une fatalité mais ce n’est pas une raison pour s’y exposer. Il y a des comportements à adopter pour s’en préserver et pour ceux qui en sont atteints, il y a des mesures à respecter” précisent Eléazar Céleste Massamba, médecin conseil de Congo Terminal.

“AGL et ses filiales accordent une part essentielle à la santé des collaborateurs. Les journées internationales spécifiques sont l’occasion de sensibiliser nos collaborateurs et la population environnante et de mener des actions appropriées pour matérialiser notre engagement” précise Patricia EKEY MISSE, responsable régionale communication et développement durable Congo/RDC et Angola.

Outre les actions de sensibilisation sur sites, plus 12 000 préservatifs ont été distribués aux employés. Chacun a été encouragé à adopter l’abstinence, la fidélité ou l’usage du préservatif. Chaque année, AGL et ses filiales congolaises organisent des sensibilisations couplées au dépistage volontaire et anonyme dans les écoles publiques pour renforcer la lutte contre le VIH/Sida parmi les jeunes.

AGL Congo sensibilise à la conduite responsable

Du 24 au 30 novembre 2024, AGL Congo a accompagné la direction interdépartementale du transport du Kouilou sur la communication autour de la sécurité routière.

 

Plus de 2 000 chauffeurs de bus et véhicules de transport en commun ont été sensibilisés sur la conduite responsable à Pointe-Noire.

Les messages passés ont incité les chauffeurs à respecter le code de la route ou à se former pour garantir un maximum de sécurité pour eux et les autres.

“La sécurité au volant est une priorité pour AGL, en particulier dans le cadre de notre plan zéro accident. Nous estimons qu’il est indispensable de soutenir des initiatives de vulgarisation des règles de conduite. L’objectif de réduction des accidents de la route quels qu’ils soient est le combat de tous.” Soutient Destaing LOUKOMBO, coordonnateur HSE.

Le 29 novembre, l’équipe HSE s’est mobilisée pour partager avec nos conducteurs routiers et nos sous-traitants les bonnes pratiques en matière de conduite responsable. Jeux, questions/réponses, anecdotes, ou d’autres méthodes ont été utilisés pour tester les connaissances et rappeler le code et les règles de conduite.

L’entreprise, qui dispose de plus de 200 conducteurs, du chauffeur routier au coursier sans oublier les employés, organise régulièrement des séances de sensibilisations internes et des formations à la conduite défensive.

Ensemble sauvons nos vies, sauvons des vies !

Congo : le projet « InfoLisango » vient renforcer la capacité des médias

Lancé lundi 9 décembre à Brazzaville, le projet est initié par par l’Union européenne (UE), Canal France international (CFI) et l’Agence publique française.

 

Renforcer la cybersécurité et les compétences numériques des organisations de la société civile, de lutter contre les discours de haine et sensibiliser les jeunes aux mécanismes de la désinformation à travers l’éducation aux médias et à l’information. Ce sont entre autres les objectifs à atteindre par le projet « InfoLisango ».

Plusieurs activités sont prévues pendant les quarante-huit mois au cours desquels se tiendra le projet. Il y aura des formations et coaching de journalistes à la vérification de l’information en ligne et au journalisme en contextes sensibles ; des formations pratiques à la cybersécurité pour des organisations de la société civile spécialisées ; la production et la diffusion de contenus sur le cyber harcèlement et les violences faites aux femmes ; des formations d’éducation aux médias et à l’information pour des jeunes ; des ateliers de production de contenus de sensibilisation aux mécanismes de la désinformation et des discours de haine sur les réseaux sociaux.

Le projet concerne dix médias privés, deux médias publics et quatre radios communautaires, la société civile active dans les domaines des droits humains, de l’éducation des jeunes et de la lutte contre l’impunité des violences faites aux femmes et aux jeunes filles, ainsi que les jeunes personnes leaders, bloggeuses et influenceuses.

Congo : la caravane de l’entrepreneuriat s’arrête à Oyo

La huitième étape de ladite caravane a été inaugurée mardi 10 décembre, par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

 

La ville d’Oyo dans le département de la Cuvette accueille la 8e étape de la caravane de l’entrepreneuriat. L’objectif de cette activité est de susciter les vocations entrepreneuriales au sein de la couche juvénile. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix du thème de cette édition qui est : « Jeunes, osez entreprendre ».

Pendant cette caravane, les jeunes porteurs de projets bénéficieront d’une réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs structures. Les députes des deux circonscriptions électorales d’Oyo se sont engagés à payer les frais des porteurs de projets soit 100 pour la première et 50 pour la seconde.

Pour la ministre qui a inauguré l’activité mardi 10 décembre, miser sur la petite entreprise dans le domaine agricole, des transports, de services numériques ou des loisirs et bien d’autres, en exploitant les opportunités locales, demeure un levier incontournable dans la stratégie de diversification de l’économie nationale aux fins non seulement de rendre le pays moins dépendant du secteur pétrolier, mais aussi de remplacer les produits et services importés.

Congo-Inondations : le projet Kolendissa touchera plus de 230000 personnes

Le projet a été lancé mardi 10 décembre à Brazzaville par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Kolendissa a pour but de renforcer la résilience des communautés à haut risque face aux inondations dans le nord de la République du Congo. Il est question de soutenir les capacités nationales et la gestion communautaire des risques de catastrophe. Le projet concerne principalement les populations des départements de la Sangha, des Plateaux, de la Cuvette et de la Likouala qui sont confrontés aux inondations.

Financé à hauteur de 3,4, milliards de FCFA par le gouvernement américain, à travers l’ambassade des Etats-Unis par l’intermédiaire du Bureau de l’assistance humanitaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Ce budget sera réparti sur les trois secteurs suivants : les risques naturels et technologiques (NHTR) : 1,01 milliard de FCFA ; politiques et pratiques de réduction des risques de catastrophes (DRRPP) : 1,6 milliards de FCFA ; reprise économique et système de marché (ERMS) : 775,3 millions de FCFA.

Le projet Kolendissa touchera directement plus de 237566 personnes, dont 119496 femmes et 118 070 hommes. Selon les données collectées et analysées par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) et de l’Institut de recherche en sciences exactes et Humaines, la République du Congo court le risque d’être confronté, une fois de plus, à une grave situation d’urgence humanitaire, à la suite des inondations enregistrées en cette fin d’année 2024 et avec une plus forte probabilité d’extension en premier trimestre de l’année 2025. C’est du moins ce qu’a indiqué Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Congo : le feu consume un dépôt illégal de produits pétroliers à Mpila

L’incendie a été déclaré dans la soirée du lundi 09 décembre au quartier Yoro à Mpila.

 

Un dépôt de carburant importé clandestinement par des kadhafi de Kinshasa a volé en fumée dans la soirée du 9 décembre 2024 au quartier Yoro à Mpila. Dans cet entrepôt clandestin, plusieurs tonnes de carburant (essence, gazole, kérosène) y étaient stockées.

L’incendie est maîtrisé après plusieurs heures grâce à l’intervention des éléments du service anti incendie de la DGSP. Le bilan fait état de plusieurs dégâts matériels. Jusqu’ici l’origine de l’incendie reste inconnue mais une enquête est ouverte pour déterminer s’il s’agit d’un acte criminel ou accidentel.

Bassin du Congo : plus de 740 espèces découvertes en dix ans

C’est ce qui ressort du dernier rapport présenté par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

 

Des singes, crocodiles, poissons et plantes enrichissent ainsi la connaissance du deuxième poumon de la planète. C’est ce qui constitue les 742 espèces découvertes dans le bassin du Congo au cours des dix dernières années. Toutes ces découvertes sont détaillées dans le rapport du WWWF.

Entre 2013 et 2023, le WWF, en partenariat avec des scientifiques internationaux, a exploré la biodiversité du bassin du Congo et compilé des décennies de recherches. Un travail qui a permis de de révéler 430 nouvelles plantes, 140 invertébrés, 96 poissons, 22 amphibiens, 10 mammifères et 2 oiseaux.

Le rapport révèle aussi des espèces inconnues notamment le lesula, un primate découvert en République démocratique du Congo (RDC). On cite également le crocodile à museau fin d’Afrique centrale et l’Afrodiaphanes Pulcher, une rare luciole trouvée en Centrafrique.

La même source indique néanmoins que, la déforestation, l’exploitation minière, le braconnage et le changement climatique menacent gravement cette région, au point de craindre la disparition de certaines espèces avant même d’être pleinement étudiées.

Le document proposer des solutions concrètes pour protéger cette biodiversité. Entre autres : promouvoir l’agroforesterie, certifier durablement l’exploitation du bois via le label FSC, impliquer les communautés locales et intensifier la lutte contre le braconnage.

Congo : le plan de vaccination contre le Mpox en attente de validation

Ce plan en attente de validation a été approuvé dimanche 8 décembre, par des experts multisectoriels en matière de santé.

 

Des experts multisectoriels du domaine de la santé ont adopté ce week-end le plan national de déploiement de vaccination contre l’épidémie du Mpox. C’était au cours d’un atelier soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement et d’autres partenaires financiers.

Ce plan en attente de validation intègre la stratégie d’intervention sanitaire qui obéit à certaines variables telles que l’âge des personnes à vacciner. Rappelons que les zones touchées par le Mpox sont les départements de la Likouala, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Pour le ministère de la Santé et de la population l’objectif que se fixe pays à travers ce plan de vaccination est de standardiser le support qui lui permettra de créer les conditions de l’immunité collective de la population face à l’épidémie de Mpox.

Le département de la Likouala est la zone la plus touchée par cette maladie. La Likouala est un corridor fluvial qui partage plus de 1.200 km de frontière avec la République Démocratique du Congo qui constitue l’un des épicentres du Mpox dans le monde.

Les experts pensent que, le vaccin, une fois la problématique approuvée, est administré sur la base d’un schéma à deux doses, la première étant injectée sur un intervalle de 28 jours avant la seconde.

CNTR : la contribution des partenaires attendue dans la mise en œuvre du plan stratégique

Le président de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), Joseph Mana Fouafoua l’a fait savoir le 5 décembre à Brazzaville.

 

La participation des partenaires techniques et financiers est attendue dans la mise en œuvre de du plan stratégique 2024-2029, de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR). Le président de cette commission a sollicité jeudi 5 décembre, cet apport des partenaires techniques et financiers.

Joseph Mana Fouafoua qui était face aux partenaires bilatéraux et multilatéraux a partagé avec eux le rôle et l’importance de cette institution au sein du dispositif institutionnel de la gestion des finances publiques mis en place par le gouvernement.

Pour lui, en quatre ans d’existence, son institution a posé, avec des moyens très limités, quelques actes allant dans le sens de la réalisation des missions d’enquête et d’information auprès de certaines entités publiques. Ces missions ont permis, selon Joseph Mana Fouafoua, de mettre en évidence la méconnaissance par les cadres des administrations publiques du code de transparence en tant qu’instrument important dans la mise en œuvre d’une gestion efficiente des finances publiques.

La CNTR qui a été créé en mai 2019, a entre autres objectifs de faire appliquer le code de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques par les entités en charge des finances publiques. Elle a pour missions de : veiller à la stricte application du code relatif à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des finances publiques ; recueillir et diffuser les meilleures pratiques en matière de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques ; entreprendre des études, des analyses et des diagnostics sur la gestion des finances publiques ; diligenter toute enquête en cas de violation de la transparence.

Congo-Affaire hôpital général de Dolisie : cinq accusés à la barre

Les prévenus qui ont comparu jeudi 5 décembre dernier, sont accusés de détournement des fonds dans des établissements hospitaliers.

 

Un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire et cinq autres employés de l’hôpital général de Dolisie dans le département du Niari, étaient devant la barre jeudi 5 décembre 2024. Ils ont comparu devant la Cour criminelle de Brazzaville pour de détournement des fonds publics et d’abus de fonction.

Il s’agit du directeur général de l’hôpital général de Dolisie, de l’ancien gestionnaire de crédit de ce centre hospitalier, du directeur économique et financier, des conseillers techniques et à la documentation du ministre de la Santé et de la Population ainsi que l’administrateur des SAF de cet hôpital.

L’audience criminelle a été dirigée par le président de la Cour d’appel de Brazzaville, Jean Ngombo. Les prévenus avaient été présentés au procureur de la République, André Gakala Oko, en juillet dernier après leur interpellation par des services de sécurité et de répression.

Cinq personnes accusées de détournement des fonds à l’hôpital général de Dolisie, dans le département du Niari, ont comparu devant la Cour criminelle le 5 décembre à Brazzaville. Hormis elles, la justice reproche également pour les mêmes faits un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire.