La suspension de la Fécofoot levée : le comité exécutif reprend le contrôle

La Fédération congolaise de football (Fécofoot) a enfin obtenu la levée de sa suspension après une longue crise.

 

Le Tribunal de grande instance de Brazzaville a annulé les ordonnances qui suspendaient le comité exécutif de la Fécofoot et bloquaient ses comptes.
Le 12 mai, l’ordonnance de rétractation a été signée et délivrée au comité exécutif, mettant ainsi fin à la crise. Le tribunal a ordonné la réintégration du comité exécutif et a donné mainlevée du changement provisoire de signature bancaire.

Il faut noter que la Fifa avait fixé des conditions pour lever la suspension, notamment le contrôle total du siège de la Fécofoot, du Centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération par le comité exécutif dirigé par Jean Guy Blaise Mayolas. Les conditions ont été remplies, et la Fifa devrait désormais lever la suspension.

Un nouveau départ pour la Fécofoot

Avec la levée de la suspension, le comité exécutif de la Fécofoot peut désormais reprendre pleinement le contrôle de la fédération et des activités. La remise officielle du document physique permettra de confirmer à la Fifa que toutes les conditions ont été remplies, évitant ainsi au football congolais une sanction sévère.

Le football congolais peut désormais repartir sur de nouvelles bases, avec un comité exécutif légitime et des activités qui devraient reprendre normalement.

FESPAM : les activités de la 12e édition sont lancées

C’est à Impfondo, capitale du département de la Likouala que le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a procédé au lencement des activités du Festival Panafricain de Musique.

 

La 12e édition du FESPAM se tiendra du 19 au 26 juillet 2025, dans la capitale congolaise. Les artistes et publics venus de toute l’Afrique et de la diaspora se retrouveront à Brazzaville pour prendre part à ce rendez-vous culturel.

Les activités de cet évènement ont été lancées le week-end à Impfondo, en présence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso qui était accompagné de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault et du commissaire général du FESPAM Gervais Hugues Ondaye. Les artistes ont plongé la ville hôte dans une ambiance électrique et riche en couleurs.

En choisissant Impfondo comme point de départ de cette édition, le gouvernement congolais affirme sa volonté de décentraliser l’offre culturelle, en valorisant tous les territoires et en rendant la culture accessible à chaque citoyen.

Créé en 1995 par l’Union Africaine (UA) et le Centre international de civilisation bantu (CICIBA), le Fespam a pour missions entre autres, de valoriser les musiques africaines et celles de la diaspora. Il se tient tous les deux ans à Brazzaville qui abrite son siège.

Notons qu’en juillet 2011, le Fespam a été annulée suite à une bousculade, qui avait fait 7 morts et une trentaine de blessés, à l’entrée du stade Félix Eboué, au centre de la capitale Brazzaville. Le gouvernement congolais avait annulé celui de 2017 pour des « impératifs insurmontables d’agenda». Une décision qui avait provoqué une vague de réactions dans les rues de Brazzaville. La relance des activités du Festival panafricain de musique (Fespam) a eu lieu en juillet 2023, après près de huit ans de pause.

AGL Congo s’inscrit dans la lutte contre le paludisme

Le 25 avril 2025, vingt-cinq pairs éducateurs ont sensibilisé 615 collaborateurs sur le paludisme. Dans les bureaux et sur les sites opérationnels, ils les ont encouragés à la prévention, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le recours au service médical en cas de symptômes.

 

Pour être mieux équipés pour la sensibilisation, les pairs éducateurs ont participé la veille à une séance de travail animée par le docteur Eléazar MASSAMBA, spécialiste en expertise médicale, autour du thème « Le paludisme nous accompagne : réinvestir, réimaginer, relancer».

« En plus de sensibiliser le personnel sur le paludisme. Nous avons organisé la distribution de plus de 600 moustiquaires imprégnées à l’ensemble de notre personnel pour que chaque famille soit protégée » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo / Angola.

Depuis près de 15 ans, AGL Congo accentue sa lutte contre le paludisme. L’entreprise organise régulièrement la distribution des moustiques imprégnées aux salariés, la sensibilisation par les médias et encourage la population à éviter l’automédication.

Congo : vers la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents d’ici 2030

C’est l’un des objectif à atteindre des initiatiaves lancées entre le ministère de l’Économie Forestière (MEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 

Le MEF et la FAO ont officiellement lancé deux initiatives financées pas l’Union européenne en faveur de la gouvernance forestière et du développement du secteur forestier. Il s’agit du Programme de gouvernance forestière et chaînes de valeur (FGVC) et le projet Facilité FLEGT Afrique-Amérique latine (FLEGT-ALA Facility).

La cérémonie de signature s’est tenue à Brazzaville en présence de Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière, Augustin Bondo Tshiani, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne et représentant l’Ambassadrice de l’Union Européenne en République du Congo et Athman Mravili, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Selon fao.org, le programme FGVC vient en appui à la mise en œuvre de de la feuille de route du Partenariat Forêt signé lors de la COP27 entre l’Union européenne et la République du Congo. Ce partenariat bilatéral s’inscrit dans l’initiative « Global Gateway » de l’Union européenne et vise à atteindre, d’ici 2030, des objectifs ambitieux, notamment : plus de 13 millions d’hectares de forêts gérés durablement, 5 millions d’hectares protégés, un million d’hectares reboisés, 400 000 hectares restaurés, la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents, et un taux de déforestation annuelle inférieur à 0,1 %.

Le projet FLEGT-ALA Facility, vise à accompagner les pays partenaires et l’Union européenne dans la mise en œuvre de leurs Accords de Partenariat Volontaire (APV) sur le bois légal. En République du Congo, avec l’appui technique de la FAO, le projet soutiendra notamment la tenue des réunions du comité conjoint de mise en œuvre et du groupe de travail multi-acteurs de l’APV, l’amélioration du cadre réglementaire, le déploiement du système de vérification de la légalité, ainsi que la conduite d’études techniques ciblées.

Un système de suivi-évaluation afin de mesurer les résultats concrets de ces deux initiatives doit être mis en place. C’est du moins ce que pense la ministre de l’Économie Forestière.

Congo : 2.6 milliards de FCFA pour l’amélioration du rôle de la société civile

L’Union européenne (UE) a lancé un appel à proposition en République du Congo pour renforcer le partenariat avec la société civile.

 

L’UE et la société civile renforcent leur partenariat à travers la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway. Elle a lancé un appel à proposition en vue de renforcer ce partenariat avec les organisations de la société civile. Le montant indicatif global disponible pour cet appel à propositions est d’environ 2.6 milliards de FCFA.

Au cours d’une conférence de presse à l’occasion des 75 ans de célébration du mois de l’Europe, premier conseiller et chef de coopération de la Délégation de l’Union européenne en République du Congo, Augustin Bondo Tshiani a expliqué que « L’appel à propositions s’inscrit dans le cadre de l’appui aux organisations de la société civile, aux droits humains et à la démocratie dont l’objectif principal est d’améliorer le rôle de la société civile en tant qu’acteur du développement durable inclusif et de défense des droits humains. Les organismes éligibles sont les organisations de la société civile et la durée initiale prévue d’une action ne peut pas être inférieure à 24 mois ni excéder 48 mois ».

La clôture de la célébration du mois de l’UE est prévue le 13 juin 2025, avec plusieurs activités politiques et culturelles au programme.

Culture d’entreprise : lancement du programme “pour un AGL Congo plus fort”

Fin avril 2025, le comité de direction d’AGL Congo a engagé un programme ambitieux visant à renforcer la culture d’entreprise. Une dynamique continue, forte, ambitieuse, portée par la vision d’un AGL Congo plus uni, plus agile, au service d’une performance collective : « Pour un AGL Congo plus fort ».

 

Il a débuté au travers d’une série de team building structurant qui a réuni en 3 groupes, les managers, les opérationnels et les fonctions supports. Accompagné d’un questionnaire de diagnostic diffusé à l’ensemble du personnel qui a permis d’évaluer quelques points précis : l’environnement de travail, la communication interne, le management, la cohésion au sein des équipes, la perception de la culture d’entreprise et la valorisation des performances des collaborateurs.

Ces groupes, formeront le socle d’une Task Force chargée de faire vivre cette transformation dans la durée : les bâtisseurs du terrain, ceux qui incarnent les valeurs au quotidien ; les passeurs de lien et d’action, qui traduisent la vision en actes concrets ; le cœur stratégique, les porteurs de la vision et de la cohérence globale.

« Dans un environnement en constante évolution, notre réussite repose sur la collaboration, l’agilité et l’engagement de chaque collaborateur. Notre engagement commun vise à renforcer notre culture d’entreprise, au service de la performance collective pour continuer à faire d’AGL un modèle d’excellence au service du Congo et de toute l’Afrique » soutient Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo/Angola.

D’autres actions sont déjà prévues dans les jours/mois à venir pour permettre à l’ensemble des femmes et hommes d’AGL Congo de continuer à contribuer à cette dynamique forte et commune. Leur rôle : être les ambassadeurs du changement, les relais d’écoute, de mobilisation et de coordination entre les services.

Le Congo prévoit de rembourser près de 1 500 milliards FCFA de sa dette d’ici fin 2025

Une opération qui cible en priorité les créanciers domestiques et vise à alléger la pression sur les finances publiques.

 

D’après la situation mensuelle de la dette publique de février 2025, publiée par la Caisse congolaise d’amortissement (CCA), la République du Congo prévoit de consacrer 1 492,9 milliards FCFA au service de sa dette entre mars et décembre 2025. L’essentiel de cette enveloppe, soit 1 202,2 milliards FCFA (80,54 %), sera destiné aux créanciers domestiques, contre 290,4 milliards FCFA (19,47 %) pour la dette extérieure.

« Le profil de remboursement de la dette intérieure montre un pic de refinancement anticipé au cours de l’année 2025 », indique la CCA, précisant que le mois d’octobre sera particulièrement tendu, avec un service de la dette intérieure qui pourrait atteindre 309,86 milliards FCFA, dont 225,54 milliards FCFA au titre du remboursement des bons du Trésor.

Entre mars et décembre 2025, le service de la dette extérieure, composée d’engagements envers les créanciers bilatéraux (8,66 %), commerciaux (7,11 %) et multilatéraux (3,70 %), restera modéré en comparaison de la dette intérieure. Afin d’anticiper les défis liés à la gestion de la dette, la CCA prévoit de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement mieux adaptés aux capacités budgétaires du pays.

Afreximbank et la Banque postale du Congo signent une facilité d’affacturage de 15 millions d’euros pour soutenir les PME congolaises

Cet accord a pour but de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises et de renforcer le commerce transfrontalier.

 

C’est au Caire , en Egypte que la signature une nouvelle ligne de crédit d’affacturage de 15 millions d’euros soit 9 839 355 000 FCFA entre la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) et la Banque postale du Congo (BPC) a eu lieu. L’objectif de cette accord est de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises et de renforcer le commerce transfrontalier.

Cette facilité vise à fournir des liquidités pour l’affacturage au bénéfice des fournisseurs, tant au niveau national que dans les échanges transfrontaliers. Selon Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank chargée du commerce intra-africain, cette initiative permettra à la BPC d’étendre ses activités d’affacturage transfrontalier et de soutenir les PME en République du Congo.

Ce soutien financier, qui pourrait être renouvelé plusieurs fois d’ici l’an prochain, permettra d’accorder un financement cumulé de 60 millions d’euros aux PME. C’est du moins ce que pense Awani qui a également souligné que l’affacturage est un instrument clé pour faciliter la mise en œuvre de la stratégie actuelle d’Afreximbank, Impact 2026 – Repousser les frontières.

Le directeur général de la BPC, Calixte Tabangoli, a quant à lui  rappelé que le soutien antérieur de la banque panafricaine a permis de fournir un fonds de roulement vital à plus de 100 PME. Ce partenariat entre les deux institutions, initié en 2018 avec une facilité de 5 millions d’euros, a déjà permis de porter le volume d’affacturage de la BPC de 1,5 million d’euros à 30,5 millions entre 2018 et 2024.

Congo : l’ONU entend apporter son appui dans le secteur de l’hydrocarbure

C’est ce qu’a laissé entendre le 6 mai à Brazzaville, le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo Abdourahamane Diallo.

 

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua s’est entretenu le 6 mai dans la capitale congolaise avec le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo. Il en ressort de cet échange que agences onusiennes entendent appuyer le Congo dans le secteur des hydrocarbures, notamment du gaz.

Pour Abdourahamane Diallo, les écosystèmes qui peuvent être créés autour de l’exploitation du gaz sont considérables et des passerelles pour faire vivre les différents secteurs qui sont soit consommateurs, soit distributeurs de cette ressource.

« Les questions de recherche, de protection de l’environnement et aussi de santé constituent les domaines dans lesquels nous pouvons travailler et appuyer le ministère des Hydrocarbures », a précisé Abdourahamane Diallo.

Selon lui, ces pistes de coopération seront intégrées au prochain cadre du partenariat en cours de développement qui couvrira la période 2027-2031. Le coordonnateur de l’ONU au Congo a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir le ministère, tant dans la mobilisation de l’ensemble des intelligences et des expertises des agences onusiennes que des fonds et programmes associés.

Congo : SOCELEC accusée d’escroquerie

Le directeur général du Cabinet «Africa finances and advisory», Jean Jos a porté plainte, le 16 avril 2025, auprès de la 4ème chambre d’instruction du Tribunal de grande instance de Brazzaville, contre la Société SOCELEC pour escroquerie.

 

Africa finances and advisory reproche à la SOCELEC d’avoir signé le contrat d’affermage avec le gouvernement congolais sans que la SOCELEC, filiale congolaise de la SENELEC, ne soit impliquée dans la signature actée par les deux parties le 3 janvier 2025 et l’immatriculation en date du 20 février 2025. Et le seul administrateur congolais dans le Conseil d’administration de cette société est Monsieur Bruno Nianga.

Les capacités financières nécessaires à la bonne exécution de ce contrat d’affermage n’ont jamais été exposées aux autorités congolaises par la SOCELEC. À cela s’ajoutent des fonds inexistants de l’ordre de 300 millions de dollars américains.

Il est également dit que dans ledit dossier s’accumulent également des soupçons appuyés de corruption, actuellement sous enquête, ainsi que des dépenses pharaoniques et un train de vie exceptionnel du Directeur général de la SOCELEC, constatés à Brazzaville. Parmi ces dépenses figurent un appartement de fonction à 4,5 millions de Francs CFA de loyer mensuel et un véhicule de modèle VX, alors même que la SOCELEC n’a pas encore démarré ses activités au Congo.

Un audit des comptes et de la gestion de la SOCELEC est désormais préconisé concernant les multiples transferts financiers effectués par le Directeur général de SOCELEC, Papa Mamadou Diop, vers le Sénégal via le marché noir financier, ainsi que les déclarations choquantes faites par le personnel de SOCELEC ultérieurement renvoyé par ce dernier.

La partie congolaise, plaignante, considère avoir été abusée par la SOCELEC et met en cause la responsabilité de la SENELEC. Une rencontre est envisagée à Brazzaville entre les conseils juridiques de la SENELEC-SOCELEC et l’instance compétente désignée par la Présidence de la République du Congo pour le suivi de ce dossier.

Il est également prévu, dans les tout prochains jours, une table ronde à Brazzaville réunissant les conseils juridiques de la SENELEC-SOCELEC et les syndicats congolais.

Rappelons que le contrat conclu entre l’État congolais et la SENELEC-SOCELEC confiait à cette dernière la gestion, l’entretien et la responsabilité d’améliorer la qualité du réseau de distribution d’électricité sur une durée de dix ans.