Congo : une distillerie qui va produire plus de 6 millions de litres d’éthanol par an

La structure qui est à Nkayi, dans le département de la Bouenza, sera opérationnelle à partir de vendredi 27 juin 2025.

 

La Filiale agroindustrielle du groupe Castel, Somdia inaugurer sa première distillerie, le 27 juin à Nkayi, en République du Congo. La structure qui a une capacité de 50 m³ par jour, soit plus de 6 millions de litres d’éthanol par an. Elle couvrira entièrement les besoins du marché congolais, actuellement estimés à 5,5 millions de litres.

Le projet en cours de construction depuis 2023, est fruit d’un investissement de 23 millions d’euros sur deux ans, a été réalisé avec le concours de partenaires industriels comme Praj, Congo contracting et Ponticelli. La matière première qui sera utilisée sera constituée de 25 000 tonnes de mélasse, un sous-produit issu du raffinage de la canne à sucre, valorisant ainsi les résidus agricoles pour produire une énergie durable.

Pour les les responsables de Somdia, la distillerie de Nkayi est l’aboutissement d’un projet industriel structurant qui va œuvrer pour une nouvelle phase dans la stratégie de valorisation des coproduits portée par le groupe Castel.

Selon adiac-congo, « cette nouvelle unité permettra de transformer la mélasse issue du raffinage du sucre produit par la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris) du Congo en alcool alimentaire, avec une capacité annuelle de 6 millions de litres. L’alcool servira les industriels de la boisson, en particulier le groupe Castel, tout en réduisant les importations et en sécurisant l’approvisionnement local ».

Fondée en 1947 par la famille Vilgrain, Somdia est un acteur agro-industriel engagé dans la souveraineté alimentaire du continent en produisant en Afrique, pour l’Afrique. L’aventure a débuté au Congo avec l’acquisition d’une concession agricole. Aujourd’hui, Somdia opère dans six pays (Côte d’Ivoire, Tchad, Cameroun, Gabon, Togo et Congo) avec plus de 9 000 collaborateurs, exclusivement basés en Afrique.

Congo : l’OMS entend renforcer son appui technique

Le Dr Chikwe Ihekweazu, Directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique, a effectué le 24 juin, une visite officielle au bureau de la Représentation de son institution en République du Congo.

 

Le Dr Ihekweazu a rencontré les équipes techniques du bureau pays, avec lesquelles il a entre autres échangé sur les priorités sanitaires nationales, les résultats obtenus dans le cadre du plan de travail 2024, ainsi que les défis persistants à relever pour garantir des services de santé équitables, efficaces et résilients.

Cette visite s’inscrit dans une démarche proactive du Bureau régional visant à resserrer les liens avec les bureaux pays, à travers un appui technique renforcé, une coordination accrue et une meilleure prise en compte des contextes locaux dans la mise en œuvre des priorités sanitaires.

Selon le Directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique, le Congo comme de nombreux pays de la région, fait face à des défis sanitaires multiples : maladies infectieuses récurrentes, charge croissante des maladies non transmissibles, accès inégal aux services de santé de qualité, et résilience limitée du système face aux urgences sanitaires.

Tout en saluant le professionnalisme, l’engagement et la résilience des équipes de l’OMS Congo, il a évoqué les sérieuses répercussions de la crise financière actuelle sur le fonctionnement du bureau. « Des contrats de nombreux collègues déployés dans les différents départements pour renforcer la mise en œuvre des soins de santé primaires n’ont pas pu être renouvelés faute de financement », a-t-il déclaré.

L’OMS réitère son soutien au gouvernement congolais à travers des interventions concrètes : accompagnement dans l’élaboration de politiques sanitaires, réponse rapide aux urgences, renforcement des capacités du personnel de santé, et appui à la planification et au financement de la santé.

Coopération économique : Jean-Marc Thystère-Tchicaya et Rosalie Matondo en mission officielle en Autriche

Les ministres Jean-Marc Thystère-Tchicaya, en charge des Zones économiques spéciales et de la Diversification économique, et Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière, effectuent une mission de travail à Vienne, en Autriche, du 22 au 26 juin 2025.

 

C’est sur invitation de la société ASC Impact, que les Jean-Marc Thystère-Tchicaya et Rosalie Matondo se sont rendus en Autriche. Cette visite de travail des deux membres du gouvernement congolais s’inscrit dans le cadre de décision de la République du Congo à diversifier son économie, notamment à travers des initiatives hors pétroles.

Les échanges entre les deux ministres et les réprésentant de la société ASC Impact, était axés sur un projet à développer au sein de la Zone économique spéciale (ZES) d’Oyo-Ollombo. Porté par ASC Impact, représentée localement par la société congolaise Aforest-Congo, ledit programme qui se veut intégrateur comprend plusieurs volets : reboisement, afforestation, gestion forestière durable, transformation industrielle du bois, développement d’agro-industries (dont une usine de pâte à papier) ainsi que la génération de crédits carbone forestiers.

À terme, ce projet pourrait mobiliser plus de 100 millions d’euros pour les activités de reboisement, avec des investissements supplémentaires, estimés à plusieurs centaines de millions d’euros, destinés à l’industrialisation de la filière et à la création d’emplois.

La délégation congolaise, accompagnée de l’ambassadrice du Congo en Allemagne, Édith Itoua, participe jusqu’au 26 juin prochain, à une série de rencontres de haut niveau avec des personnalités politiques autrichiennes, notamment le Dr Heinz Fischer, ancien président de la République et co-président du Centre Ban Ki-moon ; Élisabeth Köstinger, ancienne ministre autrichienne de l’Agriculture et députée européenne ; ainsi que Beate Meinl-Reisinger, ministre des Affaires étrangères.

La visite va permettre la signature officielle de plusieurs protocoles d’accord entre les ministres congolais et la société ASC Impact, représentée par Karl Ernst Kirchmayer. Ces accords portent notamment sur la création, l’aménagement et l’opérationnalisation de l’emprise de la ZES d’Oyo-Ollombo, ainsi que sur le développement de plantations forestières et agroforestières sur des terres concédées par l’État congolais.

Congo : la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones se tiendra à Brazzaville

Le forum est dédié à la promotion des opportunités économiques et au renforcement des partenariats au sein de l’espace francophone.

 

La capitale congolaise, Brazzaville va abriter du 26 au 28 juin, la 5e édition de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF). Ledit forum se veut une plateforme dédiée à la promotion des opportunités économiques et au renforcement des partenariats au sein de l’espace francophone.

Cette 5e édition REF rassemblera plus de 1.000 participants, notamment les chefs d’entreprise, les représentants d’institutions économiques, les experts, les leaders d’opinion et les entrepreneurs issus de divers pays francophones.

La REF est considérée comme un carrefour d’affaires, propice à la création de synergies entre entrepreneurs, décideurs économiques et institutions francophones. Cette édition vise à bâtir une Francophonie économique dynamique, compétitive et résolument tournée vers l’avenir.

Pendant cet évènement, il y aura diverses activités économiques et professionnelles, notamment des événements valorisant l’expertise des entreprises congolaises et favorisant les échanges entre acteurs locaux et internationaux, des stands d’exposition où les entreprises pourront présenter leurs produits et services, ainsi que des ateliers thématiques animés par des intervenants de haut niveau. C’est du moins ce qu’à expliqué Nancy Chenard, secrétaire générale de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), structure organisatrice de l’événement.

Energie : le Congo et la Russie entendent consolider leur coopération

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé, Denis Christel Sassou Nguesso, s’est entretenu le 19 juin à Saint-Pétersbourg avec le vice-ministre de l’Énergie de la Fédération de Russie, Pavel Sorokin.

 

Les échanges entre Denis Christel Sassou Nguesso et Pavel Sorokin s’inscrivaient dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Congo et la Russie. Les deux personnalités ont fait le point sur les dossiers majeurs liant les deux pays, notamment dans le secteur énergétique.

Les deux homologues ont également réaffirmé leur volonté commune de poursuivre une collaboration stratégique, fondée sur des projets structurants à fort impact pour leurs économies respectives.

Selon adiac-congo.com, au centre de la discussion entre Denis Christel Sassou Nguesso et Pavel Sorokin le projet d’oléoduc Pointe-Noire – Loutété – Maloukou-Tréchot, développé dans le cadre d’un partenariat public-privé avec une société russe. Ils ont convenu de mettre en place un mécanisme de suivi régulier afin de garantir le respect du calendrier, qui prévoit la pose de la première pierre du chantier d’ici la fin de l’année 2025.

Congo-CHU : le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet présente les difficultés de l’établissement

Face à la presse le 19 juin dernier, le directeur du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, a dévoilé la situation actuelle de l’établissement qu’il dirige.

 

Des difficultés endurées par le CHU-B, à la consolidation des bonnes pratiques administratives, en passant par l’amélioration de la gestion ainsi que de la qualité des soins sans oublier l’équipement des services. Voilà les différents points présentés le 19 juin, par le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet, directeur du CHU-B.

En parlant des difficultés, pour la direction générale, elles sont liées au le contexte général et se traduisent par une crise sanitaire suivie d’une crise financière. A ces crises s’ajoute le problème des incinérateurs et l’approvisionnement rationnel en oxygène.

« Je dis qu’il y a de gros problèmes tant pour la logistique, les moyens, que pour les ressources humaines. Nous avons connu une crise sanitaire suivie d’une crise financière, nous savons très bien que toutes nos activités se font dans un contexte d’austérité financière. Sans oxygène l’on ne peut pas opérer et les services comme la réanimation, les soins intensifs, la pédiatrie et la néonatologie ne pourront même pas fonctionner », a expliqué le Pr Thierry Raoul Alexis Gombet.

Rappelons que le gouvernement a doté le CHU de Brazzaville d’une centrale d’oxygène. Mais « Des fonds ont été trouvés et la centrale a été construite. Mais malheureusement, au moment où je vous parle, le produit CHU pose encore quelques problèmes. Avec les difficultés de l’alimentation électrique, il faut réadapter, c’est-à-dire faire des travaux d’aménagement, du câblage pour que quand le courant de la E2C arrive, il puisse faire tourner la centrale correctement. C’est le problème que nous avons actuellement. Et à un moment, quand on n’avait pas de groupe, on avait quelques difficultés car quand on parle de groupe, on parle de gasoil. Il y a eu un moment où il n’y avait même pas de gasoil dans la ville, sans compter qu’il nous coûte cher », a expliqué le Pr

Le Pr Raoul Alexis Gombet a également précisé qu’en 2020, des recettes de 800 millions FCFA ont été enregistrés. En 2021, elles étaient passées à 993 millions. Ces recettes sont sécurisées par la Banque postale qui a installé ses caisses et sont versées dans le compte du CHU.

Congo : les autorités déconcentrées affûtent leur sens de l’éthique administrative

Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a organisé du 17 au 19 juin à Brazzaville, un séminaire axé sur la déontologie administrative.

 

La session de formation concernait les sous-préfets, les administrateurs-maires de communautés urbaines, les secrétaires généraux de départements, les conseils départementaux et municipaux, de communes, de districts, d’arrondissements et de communautés urbaines nouvellement nommés. Organisée par le du 17 au 19 juin, à Brazzaville, par ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Le séminaire était axé sur la déontologie administrative et les fonctions de sous-préfet, de l’administrateur-maire et de secrétaire général. C’était une occasion pour la tutelle de réitérer ses attentes sur la dignité ; les bonnes manières de vivre ; la bonne collaboration avec ses supérieurs hiérarchiques et ses collaborateurs ; la connaissance des textes ; la bonne cohabitation avec les populations.

Les autres modules concernaient les sous thèmes tels que l’enjeu majeur dans l’organisation territoriale de l’Etat. D’autres exposés ont porté également sur les rapports hiérarchiques dans l’administration du territoire ; la participation du sous-préfet et de l’administrateur-maire à l’élaboration du budget du département et leur implication dans le recouvrement des recettes locales ; l’enregistrement des faits d’état civil et les priorités nationales, le recensement à vocation d’état-civil ; l’exercice des missions de police administrative et d’officier de police judiciaire par le sous-préfet et l’administrateur-maire et bien d’autres…

Ces trois jours de formations ont été édifiantes pour ces autorités déconcentrées nouvellement nommées. Ils sont donc suffisamment outillés pour mener à bien leurs missions.

Journée internationale des MPME : la Chambre de commerce de Pointe-Noire adopte une nouvelle stratégie d’accompagnement

À l’occasion de la Journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises (MPME), célébrée le 27 juin, la Chambre de commerce de Pointe-Noire marque un tournant décisif dans son engagement en faveur de ces acteurs économiques essentiels, en dévoilant une nouvelle stratégie d’accompagnement.

 

Les MPME représentent un levier majeur pour l’économie nationale. Elles contribuent activement à la création d’emplois, à la lutte contre le chômage et à la croissance économique. Pourtant, nombre d’entre elles peinent à se développer en raison d’un manque d’appui adapté, notamment dans des domaines clés tels que la transformation numérique, la cybersécurité ou encore l’accès aux financements.

Face à ces défis,

La Chambre de commerce de Pointe-Noire a mis en place un nouveau modèle d’accompagnement, pensé pour répondre aux réalités spécifiques des MPME. Cette stratégie innovante vise à améliorer leur compétitivité, à renforcer leur résilience économique et à favoriser leur intégration dans les chaînes de valeur locales et internationales.

« Les MPME sont les piliers de notre tissu économique. Il était urgent de leur proposer un cadre structuré et des outils concrets pour les aider à franchir un nouveau cap », a déclaré un représentant de la Chambre lors de l’annonce.

Pour marquer le lancement de cette nouvelle dynamique, la Chambre de commerce organise plusieurs activités ce 27 juin : expositions-vente de produits locaux, panels de discussion, rencontres entre entrepreneurs et structures d’appui, ainsi qu’une série d’échanges interactifs entre experts et porteurs de projets.

Ces actions visent à reconnaître et valoriser le rôle fondamental que jouent les MPME dans le développement durable et l’innovation. Elles s’inscrivent dans le thème retenu cette année à l’échelle mondiale : « Renforcer le rôle des micros, petites et moyennes entreprises en tant que moteurs de la croissance durable et de l’innovation ».

En mettant les projecteurs sur les MPME, la Journée internationale est aussi une occasion de saluer la résilience de ces structures face aux défis économiques. L’édition 2025 à Pointe-Noire entend ainsi impulser une nouvelle dynamique de soutien, plus proactive, inclusive et adaptée aux réalités locales.

La Chambre de commerce de Pointe-Noire espère, à travers cette initiative, stimuler un nouvel élan entrepreneurial, favoriser les partenariats et renforcer l’écosystème d’affaires autour des MPME, pour une économie plus forte, plus innovante et plus solidaire.

Congo : suspension de la grève dans les hôpitaux généraux de Pointe-Noire

Les travailleurs ont décidé, le 23 juin, de suspendre la grève déclenchée le 18 juin dernier, après des négociations avec les autorités compétentes.

 

A Point-Noire, les travailleurs des hôpitaux généraux suspendent ont décidé de suspendre la grève lundi 23 juin 2025. Une décision prise en assemblée générale extraordinaire sous la direction de l’intersyndicale Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas)-Fédération syndicale.

Cette décision de suspension de la grève intervient à l’issue des négociations placées sous l’égide de Jean-Rosaire Ibara, ministre de la Santé et la Population qui avait à ses côtés Pierre Cebert Ibocko Onanga, préfet du département de Pointe-Noire, et des autorités municipales.

Les travailleurs des trois hôpitaux principaux notamment Adolphe-Sicé, Loandjili et Ngoyo ont reçu le paiement du mois d’avril dernier. Ils ont accepté de suspendre la grève et de reprendre les activités dès ce 24 juin à 7 heures 30. Ils réservent tout de même le droit de relancer la grève si le paiement du mois de mai n’est pas effectif d’ici au 25 juin et exigent également qu’à partir de ce mois, la paie des salaires soient concomitants avec ceux des fonctionnaires.

Ces travailleurs exhortent à nouveau l’intersyndicale à poursuivre sa mission de rechercher des solutions durables aux problèmes liés au secteur de la santé, tout en réaffirmant que le salaire qui est un droit doit être payé.

Ils attendent la prise en compte intégrale de leurs revendications lors des négociations qui s’ouvriront d’ici peu à Brazzaville entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

Congo : la FAO renforce la gestion des terres coutumières à Makoua

Un projet ambitieux visant à améliorer la gouvernance foncière et à promouvoir le développement local durable dans le district de Makoua, département de la Cuvette, a été officiellement lancé ce 20 juin à Brazzaville.

 

Financé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet marque une étape importante dans la valorisation et la sécurisation des terres coutumières en République du Congo.

Doté d’un budget de 225 000 dollars américains, soit environ 130 millions de FCFA, le Projet d’appui technique pour une gouvernance responsable des régimes fonciers, la gestion des terres coutumières et le développement local à Makoua s’articule autour de quatre axes majeurs. Il s’agit notamment du renforcement des capacités des parties prenantes sur les directives volontaires de la FAO en matière foncière, de la réalisation d’un diagnostic approfondi sur la situation foncière, avec un accent particulier sur les terres familiales des populations non autochtones, et de la mise en place d’un modèle de gestion durable et inclusive des terres coutumières. Le projet vise également à mobiliser des ressources en faveur de la valorisation des terres familiales pour stimuler le développement local.

Pour le représentant de la FAO au Congo, Dadémonao Pissang Tchanga, cette initiative témoigne de l’engagement continu de son organisation à accompagner le gouvernement congolais et les acteurs locaux dans la recherche de solutions durables aux défis liés à la gouvernance foncière. « Nous mettons tout en œuvre pour impliquer les partenaires du développement afin de faire de ce projet un levier de transformation locale, équilibrée et équitable », a-t-il souligné.

Malgré les réformes engagées ces dernières années, le secteur foncier congolais reste confronté à de nombreux défis. Parmi eux : la reconnaissance et la sécurisation des droits coutumiers, l’articulation entre régimes fonciers modernes et traditionnels, ainsi que la nécessité d’un cadre politique et législatif cohérent. C’est dans ce contexte que ce projet prend tout son sens.

L’initiative est portée par l’Association de la famille terrienne Oyosso (Afto), qui voit en ce partenariat avec la FAO et le gouvernement congolais une opportunité unique pour impulser un modèle de développement ancré dans les réalités locales. « Ce projet permettra de créer un environnement favorable à la mise en œuvre du modèle de développement élaboré par l’Afto. Il constitue une chance pour de nombreuses familles détentrices de terres coutumières de participer activement au développement de leur localité », a déclaré Jean Roger Osseté, secrétaire général de l’association.

Présent à la cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien local, Antoine Mapangui, a salué la pertinence du projet, qui s’inscrit dans la vision du président de la République en matière d’aménagement du territoire et de valorisation des ressources locales. « Ce projet répond à un double impératif : renforcer la gouvernance foncière locale et améliorer la résilience des populations par un meilleur accès et une gestion responsable des terres coutumières », a-t-il déclaré.

S’exprimant au nom du ministre Juste Désiré Mondelé, Antoine Mapangui a enfin annoncé que le ministère travaille activement à l’élaboration de politiques foncières structurantes et inclusives, en collaboration avec les partenaires au développement. L’ambition : faire de Makoua un modèle national de gouvernance foncière communautaire, basé sur l’équité, la durabilité et la participation citoyenne.

Ce projet, s’il atteint ses objectifs, pourrait ouvrir la voie à une extension progressive à d’autres localités du pays, contribuant ainsi à la transformation rurale et au développement harmonieux des territoires congolais.