Un symposium ouvert sur d’opérationnalisation des ZES ouvert à Douala

Des experts et représentants de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), de l’Union africaine (UA), de la Banque africaine de développement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et du Programme de développement des Nations unies sont réunis dans la capitale économique du Cameroun.

 

Le symposium permettre de mettre sur pied une politique efficace capable d’accélérer l’opérationnalisation des ZES en Afrique centrale, car elle constitue un instrument clé d’industrialisation inclusive, durable et de diversification économique.

Il est attendu de cette rencontre la co-création d’un groupe de travail inter-agence et d’une plateforme de coopération régionale pour accélérer l’opérationnalisation des stratégies d’industrialisation et la mise en œuvre des approches chaînes de valeur à fort potentiel.

Ledit symposium devrait permettre le lancement des travaux d’élaboration d’un programme conjoint visant à accompagner les Etats de la sous-région dans le développement et la mise en œuvre des ZES de nouvelle génération. C’est du moins ce qu’a précisé le responsable de la CEA

Ouvert le lundi 21 janvier, le un symposium de Douala s’achève mercredi 23 janvier 2025.

Congo : le gaz butane est rare introuvable à Brazzaville

Les ménagères et autres consommateurs parcourent parfois de longues distances sans trouver le précieux sésame.

 

Plusieurs points de vente de gaz butane sont fermés dans la capitale congolaise. Dans des brouettes, les pousses-pousses, sur les motos ou encore dans les taxis, des consommateurs parent de longues distances en espérant s’en procurer. Malgré tous ces efforts il est difficile de trouver du gaz butane.

Selon lesechos-congobrazza.com, l’entrepôt de la société de distribution dénommée Faaki à Makélékélé a baissé son rideau depuis deux jours. La rareté serait due à un problème d’approvisionnement. Aucune source officielle n’a communiqué sur cette pénurie.

Les consommateurs ont recours au bois de chauffe et au charbon de bois pour la cuisson. Ils attendent tout de même que les autorités trouvent une solution à cette situation.

AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo (TBC) valorisent l’ancienneté de plus de 200 collaborateurs

Fin décembre, à l’occasion des festivités d’entreprise tenues à Pointe-Noire plus de 200 collaborateurs totalisant 10, 15, 20 et 25 ans d’ancienneté à AGL Congo, Congo Terminal et Terminaux du Bassin du Congo ont été récompensés en présence de leurs collègues. Ils ontreçu chacun un diplôme d’honneur, des primes et félicitations de la part des directions de nchaque filiale.

Ces festivités d’entreprise ont été marquées par des quizz, concours de la sape (société des ambianceurs et des personnes élégantes, une valeur culturelle locale), des prestations musicales et humoristiques d’artistes locaux de premier plan notamment DJ MLG Mochristo et Juste Parfait.

“Je me sens fier d’avoir été honoré à l’occasion de mes 10 ans d’ancienneté. Cette distinction m’encourage à exceller dans mon travail pour les années à venir” a indiqué Priscillien Simon DEBOUTSA, comptable fournisseur AGL Congo.

« Je vous félicite pour le travail abattu au fil des années. Vous avez su incarner les valeurs de notre groupe et contribuer à faire de notre entreprise une référence en logistique  » a déclaré Christophe PUJALTE, Directeur Régional Congo/RDC/Angola.

Ces festivités ont été une occasion pour les directeurs généraux de communier avec leur personnel. Elles se sont clôturées par l’ouverture de la piste de danse et un apéritif, le tout dans une atmosphère empreinte de convivialité et de partage

Congo : plus de 11 millions FCFA pour le projet Kotonga 2

C’est un projet d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes filles mères et femmes handicapées victimes des violences multiformes.

 

« Kotonga 2 » a été lancé officiellement le 17 janvier dernier, à Brazzaville. Le projet est destiné aux jeunes filles mères et des femmes handicapées dont l’âge varie de 18 à 51. Sont aussi concernés, les parents des enfants déscolarisés qui représentent 74,5%, dont l’effectif est de 120 dans la tranche d’âge de 3 à 15 ans.

C’est un projet d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes filles mères et femmes handicapées victimes des violences multiformes. Il est exécuté par l’organisation non gouvernementale Observatoire handicap humanité (H20) qui a reçu un financement de l’ambassade de France au Congo à hauteur de 10 98 800 FCFA. Notons que les fonds propres à l’association s’élèvent à 1 121 200 FCFA, soit le coût global du projet est de 11,2 millions FCFA.

L’objectif est de contribuer à l’intégration socio-économique des couches vulnérables, notamment les jeunes filles mères et femmes vivant avec handicap victimes des violences multiformes à Brazzaville. Il permet de rendre cette couche vulnérable autonome financièrement ainsi que de vulgariser les textes et les instruments juridiques sur les droits auprès de cette catégorie de personnes.

Kotonga 2 est réalisé dans six arrondissements de Brazzaville, à savoir Bacongo, Moungali, Talangaï, Mfilou, Madibou et Djiri et va durer une année.

Congo : la biométrie pour la transparence de l’élection présidentielle de 2026

C’est le souhait de Clotaire Mboussa Ellah, président du Comité d’Action pour le renouveau (CAR).

 

Clotaire Mboussa Ellah pense qu’il est impératif de mener une réflexion approfondie sur la méthodologie de détermination du code électoral, une question d’intérêt national. Il l’a indiqué le 16 janvier dernier au cours d’un point de presse qu’il a animé à Brazzaville.

Pour le président du Comité d’Action pour le renouveau (CAR), la mise en œuvre de la biométrie va permettre que l’élection présidentielle de 2026 se passe dans la transparence. Le leader de la formation politique CAR appelle les différents partis de l’opposition à collaborer et à coopérer pour atteindre un objectif commun en combinant leurs forces et leurs ressources.

« Aucune victoire n’est possible aux élections sans l’entente ou encore les efforts entre les forces politiques », a déclaré Clotaire Mboussa Ellah au cours de son point de presse.

Congo : des adieux à Pascal Gayama

L’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération a reçu samedi 18 janvier, les hommages de la République.

 

Le président de la République, les corps constitués nationaux, notamment les ministres, parlementaires, présidents des institutions, diplomates congolais, parents, amis et connaissances se sont inclinés samedi 18 janvier devant la dépouille de Pascal Gayama.

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, dans l’oraison funèbre, a retracé la carrière exemplaire de ce diplomate émérite. Selon lui, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine s’est distingué par son humilité, sa rigueur et son perfectionnisme.

Décédé le 2 janvier à Brazzaville à l’âge de 76 ans, l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération, Pascal Gayama, a été inhumé ce week-end.

Né le 5 novembre 1949 à Moloundou, une commune du Cameroun, située dans la région de l’Est, Pascal Gayama a achevé son parcours professionnel au grade de ministre plénipotentiaire hors échelle.

Fespaco 2025 : trois films congolais retenus dans la sélection officielle

Les organisateurs dudit évènement ont dévoilé vendredi 10 janvier, la liste officielle des films retenus dans plusieurs catégories.

 

La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se tiendra du 22 février au 1er mars au Burkina Faso. Le comité d’organisation a rendu public le 10 janvier dernier, la liste officielle des films retenus dans plusieurs catégories.

Ce sont deux cent trente-cinq films parmi mille trois cent cinquante-et-un soumis, issus de quarante-huit pays. Dans la liste officielle, trois films congolais y figurent. Notamment « A quand l’Afrique ? », un documentaire de 96 minutes du réalisateur Franco-Congolais David Pierre Fila, sélectionné dans la catégorie Panorama, « Tongo Saa » de Nelson Makengo fait partie de la compétition documentaire long métrage et « Lobi ekosimba » (Demain ça ira), d’Eli Mamene, placé dans la catégorie compétition shorts.

« Tongo Saa » est un film tourné en lingala et sorti l’an dernier dresse un portrait plein d’émotions des habitants de la capitale de la République démocratique du Congo, confrontés à des défis de la vie quotidienne. « A quand l’Afrique ? » emmène au cœur de l’Afrique, au centre du berceau des Bantous là où les seules richesses en dehors des hommes se trouvent dans le sol, le bois, l’or et le diamant. Il dessine une fresque peuplée de visages et de voix qui façonnent et racontent le paysage et le territoire qui se vide de ses ressources du sous-sol

« Lobi ekosimba » (Demain ça ira), est un film d’une durée d’environ 15minutes, qui raconte l’histoire de la résilience et de la résistance des habitants de Goma, une ville de l’Est de la République démocratique du Congo coupée du monde par la guerre depuis plusieurs décennies.

Placé sous le thème « Cinéma d’Afrique et identités culturelles », le Fespaco met en lumière la richesse et la diversité du cinéma africain et de la diaspora.

Congo : ML Event’s organise la première édition du dîner annuel des entreprises

Chefs d’entreprise, étudiants, enseignants élus, associations et organisations, banquiers d’affaires et autres prendront part à cet évènement qui se tiendra samedi 25 janvier à Pointe-Noire.

 

La capitale économique, Pointe-Noire va abriter samedi 25 janvier 2025, la première édition du dîner annuel des entreprises. L’événement réunira entre autres des chefs d’entreprise, étudiants, enseignants élus, hommes et femmes, associations et organisations, banquiers d’affaires, coachs certifiés, hommes politiques.

Sur le thème « Les nouvelles tendances dans le monde des affaires : défis et opportunités », le dîner annuel des entreprises a pour objectifs, entre autres, de créer des opportunités en facilitant et en renforçant l’écosystème entrepreneurial et l’innovation au  Congo ; de développer et renforcer les compétences ainsi que les expertises des jeunes entrepreneurs ; de contribuer au développement d’un écosystème entrepreneurial performant et durable au Congo ; de stimuler la force entrepreneuriale des jeunes congolais en leur permettant de créer des entreprises modernes, innovatrices et attractives pour contribuer de manière significative à la création d’emplois et à la croissance économique.

« Le dîner des entreprises est une soirée exceptionnelle pleine d’opportunités précieuses pour enrichir l’expérience des participants, découvrir de nouvelles idées et d’envisager des collaborations innovantes », a expliqué Laure Maurielle Mboussa Mampouya, manager de ML Event’s.

Au programme de cet évènement conférences-débats, tables rondes, partages d’expériences, des panels de discussions, des échanges et témoignages qui seront animés par des hommes et femmes qui contribuent au développement du pays.

Congo : les défis qui attendent Christian Yoka

Christian Yoka a été nommé au postede ministre des Finances en remplacement de Jean-Baptiste Onday.

 

A l’issue du reamenagement ministériel qui a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 janvier au Congo, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou  Nguesso a nommé  Christian Yoka ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public.

Cet ancien directeur Afrique de l’Agence française de développement (AFD), arrive au poste de ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public du Congo, dans un contexte économique marqué par des tensions budgétaires et une dette publique préoccupante.

Les estimations mentionnent que, le Congo reste largement dépendant des recettes pétrolières, qui représentent environ 80% de ses revenus budgétaires et 63% de son PIB.

En 2024, les autorités avaient dû procéder à un reprofilage de 2314 milliards FCFA de dette intérieure (titres du Trésor libellés en monnaie locale), une opération qualifiée de « défaut technique » par Fitch, avant que la note souveraine ne soit relevée à « CCC ». Le service de la dette absorbe 60% des recettes domestiques.

Entre autres, le nouveau ministre devra piloter efficacement son service afin d’apporter un équilibre visible à l’économie du Congo. L’objectif étant aussi, la réduction de la dette et le financement efficace du développement.

 

Qui est l’homme ?

Juriste chevronné dans les domaines de la finance internationale et du développement, Christian Yoka est titulaire d’un DESS en droit et fiscalité de l’Université Paris Panthéon-Sorbonne ainsi que d’un master en droit bancaire et financier de l’Université de Boston. Il arrive sur un terrain glissant où, depuis Gilbert Ondogo, la durée du mandat d’un ministre des finances dépasse rarement les deux ans.

En effet, avant d’être nommé comme ministre des Finances au Congo, Christian Yoka avait occupé le poste de directeur du département Afrique de l’Agence Française de Développement (AFD) en 2021. Il a une longue expérience au sein de l’AFD, ayant dirigé des équipes dans diverses régions stratégiques d’Afrique. De 2018 à 2021, il a été directeur régional pour l’Afrique de l’Est.

Auparavant, il a occupé les mêmes fonctions pour le Cameroun, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale (2016-2018), puis pour l’Éthiopie, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Érythrée et la Somalie (2013-2016). Il a entre autres également dirigé l’agence de l’AFD en RDC de 2009 à 2013, acquérant une riche expérience des relations internationales et des stratégies de financement du développement.

Congo : le PNUD et la CNTR signent un accord de financement

L’accord a été signé mardi 14 janvier 2025 à Brazzaville entre les le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua et la représentante du PNUD au Congo.

 

C’est un nouveau tournant dans la collaboration entre les Nations Unies et le gouvernement congolais. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission nationale de transparence dans la gestion des finances publiques (CNTR) ont signé le 14 janvier à Brazzaville, un accord de financement pour tiers donateurs. Cet accord entend contribuer au financement du coût du projet d’élaboration du cadre d’action intégré de la gouvernance publique dans le pays de Denis Sassou N’Guesso.

Ledit partenariat devra contribuer à la réalisation des initiatives innovantes visant d’ici 2026 à faire bénéficier aux pouvoirs publics et à la population d’un système de gouvernance amélioré sur les plans institutionnels, démocratique et des droits humains de la paix, et de l’effort humanitaire.

Cet accord matérialise l’ouverture d’un fonds commun en gestion par son institution pour l’exécution du plan d’investissement prioritaire, conclu en mai 2024. C’est du moins ce qu’a rappelé la représentante du PNUD au Congo, Adama Dian Barry.