Politique, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, la régulation de la réforme AMO et l’enseignement dans l’ère post-Covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Libération+ se fait l’écho d’une lettre adressée par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies, à la veille des consultations du Conseil sur la question du Sahara marocain, prévues ce mercredi.

Dans cette lettre , l’ambassadeur marocain a mis à nu les obstructions, blocages et atermoiements de l’Algérie et du Polisario au sujet de la nomination d’un Envoyé personnel du Secrétaire général et la reprise du processus politique onusien, battant en brèche les amalgames et la confusion que l’Algérie tente de créer à ce sujet.

A cet égard, il a souligné que le Maroc a promptement accepté les propositions du Secrétaire général de l’ONU pour les nominations, d’abord, de l’ancien Premier ministre roumain, Petre Roman, en décembre 2020, et par la suite, de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Portugal, Luis Amado, le mois dernier, en tant qu’Envoyé personnel pour le Sahara marocain.

« A travers ses réponses positives et diligentes à ces propositions, le Maroc reconfirme son engagement de soutenir les efforts exclusifs de l’ONU pour résoudre ce différend, ainsi que son respect des résolutions du Conseil de sécurité », a déclaré le diplomate marocain. « A l’opposé, l’Algérie et le Polisario continuent de bloquer le processus politique onusien. En moins de trois mois, ils ont refusé les deux propositions de nomination de Petre Roman et de Luis Amado. Ce qui constitue une violation flagrante de la résolution 2548, qui a demandé la nomination d’un nouvel Envoyé personnel dans les meilleurs délais », a-t-il rappelé.

Au registre social, +L’Economiste+ souligne que la question de la régulation se pose d’ores et déjà avec insistance alors que la réforme Assurance Maladie Obligatoire (AMO).

Un chantier qui fera concomitamment partie des priorités des pouvoirs publics, ajoute la publication, notant que la complexité des sujets de santé va monter crescendo et la régulation doit être à la mesure du rendez-vous.

Dans la perspective du redimensionnement du régime, et d’un projet qui se veut fédérateur, impossible de déroger au double questionnement qui sous-tend toute problématique de protection sociale, à savoir, le financement et les personnes éligibles, souligne le journal.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les écoliers, lycéens et même étudiants n’ont pas été tous égaux devant les difficultés résultant de la situation sanitaire exceptionnelle, rappelant que le ministre de l’éducation nationale a reconnu lui-même devant les élus que l’apprentissage à distance ou en hybride n’a pas été déployé partout au Maroc avec la même efficacité.

Bien entendu, au Maroc comme partout ailleurs, le système de l’école à distance n’a pas été une réussite totale et avec zéro défaut, constate le quotidien, relevant que « cela ne pourrait d’ailleurs être jamais le cas même dans les pays les plus dotés en moyens ».

« Dans l’ère post-Covid, le facteur technologique sera un élément déterminant pour le développement, une des politiques publiques à mener en urgence serait d’abord de s’assurer de l’accessibilité des mêmes outils et moyens technologiques à tous », recommande-t-il.

La mort d’Idriss Deby, sujet dominant dans la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus essentiellement sur la mort du président tchadien Idriss Deby annoncé mardi par l’armée. Le Sahel retient son souffle » titre Le Soleil rapporte l’hommage du président Macky Sall qui salue « sa contribution à la stabilisation du Sahel ». Le quotidien national d’ajouter que l’annonce de la mort du militaire, homme politique et Maréchal-Président de la république a plongé « l’Afrique et les chancelleries dans l’émoi et la consternation. »

WalfQuotidien évoque « une mort et des questions » pour parler du décès d’Idriss Deby au front. Si l’armée a laissé entendre que le défunt président est mort suite à ses blessures au front, les circonstances dans lesquelles il a été blessé, ne semblent pas claires indique le journal.

Ce qui fait dire à L’Observateur que la mort de Deby « fait froid dans le dos » dans un Sahel devenu un « énorme enjeu sécuritaire ». Le journal de soutenir que la mort du Maréchal-Président pourrait compromettre la stabilité du Sahel et par delà, mettre en péril sécurité du Sénégal.

Après le décès de Deby, un conseil militaire dirigé par Mahamat Idriss Deby a été mis en place pour assurer une transition de 18 mois. Une dévolution dynastique du pouvoir qui fait dire à Libération que « Deby-père tombe au front, Deby-fils prend les pouvoirs ».

Pour Sud Quotidien « Deby perd son 6ème mandat ». Le président tchadien fraîchement réélu à la présidentielle du 11 avril, est décédé de ses blessures lors des combats avec les rebelles annonce la parution.

Pour revenir au plan local, L’Observateur revient sur le « Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes » prévu demain au Centre conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Un budget de 450 milliards et la fusion de quatre structures sont annoncés par le gouvernement pour permettre à Macky Sall de réussir cette « cure de jeunesse » rappelle L’Observateur 

Au chapitre santé, L’AS nous informe que « la procréation médicalement assistée (PMA) et la greffe de la moelle bientôt possibles » au Sénégal. A ce titre, ajoute le journal, « deux centres pour la PMA et la greffe de la moelle osseuse en construction » seront construits.

En sport, Stades parle de la fin de saison de Liverpool et estime que « Sadio (a) six matchs pour soigner ses stats ». L’attaquant des Lions est bloqué à 8 buts actuellement, ce qui constitue sa pire saison depuis son arrivée en Angleterre en 2014.

Record informe que « le staff technique d’Aliou Cissé sera renforcé ». La décision est prise par la Fédération sénégalaise de football. Pape Fall, ancien de Marseille et ancien entraîneur-adjoint du Stade Malherbe de Caen pourrait seconder le sélectionneur national est annoncé pour seconder le sélectionneur national.

Mort de Déby : la France perd un allié majeur en Afrique

La mort du président tchadien, Idriss Déby Itno, est une mauvaise nouvelle pour la France dont il était un des meilleurs alliés militaires en Afrique.Entre Idriss Déby Itno et la France, c’est une longue histoire. En 30 ans de règne, ce fils de berger Zaghawa (une ethnie à cheval entre le Tchad et le Soudan), passé par les bancs des écoles militaires tricolores et les rangs des rébellions, a vu se succéder cinq présidents au palais de l’Elysée: François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et aujourd’hui Emmanuel Macron.

Avec chacun d’entre eux, le Tchadien a su se montrer si utile qu’il est devenu une pièce incontournable pour la France en Afrique. Lors du lancement de son opération Serval, en janvier 2013, destinée à chasser les jihadistes des villes qu’ils occupaient alors dans le nord du Mali, Paris n’a trouvé meilleur allié que les fantassins des forces d’élite tchadiennes envoyés par Idriss Déby Itno et dont le commandement avait été confié à des hommes de confiance désignés par lui-même. Parmi eux, son fils, Mahamat Idriss Déby Itno, 37 ans, général quatre étoiles, désormais nouvel homme fort du pays après son installation au pouvoir à Ndjamena, à la tête d’un Comité militaire de transition (CMT) qui a suspendu la constitution et dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale. 

Quatre ans plus tard, en 2017, quand face aux offensives tous azimuts lancées alors par les islamistes de Boko Haram au Nigeria, au Cameroun et au Niger, ce sont les renforts envoyés par Déby qui font reculer les jihadistes. Il y a quelques semaines, 1200 de ses soldats tchadiens supplémentaires ont, encore, été dépêchés dans l’ouest du territoire nigérien par Déby pour appuyer la force française Barkhane. Celle-ci a pris le relais de Serval en 2014 mais peine encore à éradiquer les groupes jihadistes au Sahel, dont les attaques sont souvent très meurtrières à l’image de celles récurrentes des combattants de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) très actifs dans la zone des trois frontières entre le Burkina, le Mali et le Niger.

Avec la disparition inattendue de celui qui était sans conteste un de ses meilleurs alliés militaires en Afrique, la France a reconnu avoir perdu « un ami courageux qui a œuvré à la stabilité de la région durant trois décennies » et le Tchad « un grand soldat et un président (ayant travaillé) sans relâche pour la sécurité du pays ».

Dans un communiqué posté sur le site de l’Elysée, la France a compati à l’« épreuve » que traverse le peuple tchadien, avant d’exprimer « son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad ». Pour sa part, Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a salué la mémoire d’« un partenaire fiable » de la France.

Après la mort du chef d’état-major de l’armée lors d’un précédent affrontement entre l’armée régulière et les combattants du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), cette rébellion basée en Libye et qui a lancé ces derniers temps une offensive en direction de la capitale Ndjamena,  Idriss Déby Itno avait pris lui-même le contrôle des opérations. Mal lui en  a pris. Celui qui vient tout juste de se faire introniser, en août dernier, Maréchal du Tchad, n’a pas survécu à cet énième déplacement sur la ligne de front comme il aime le faire à chaque fois que son armée est attaquée. 

La France comme les autres amis du président défunt s’apprêtait d’ailleurs à le féliciter pour sa réélection pour un nouveau mandat à la tête du Tchad. Selon un communiqué de la Commission électorale indépendante (CENI) rendu public lundi, soit quelques heures avant que sa mort ne soit annoncée, le Maréchal Idriss Déby Itno, 68 ans, qui briguait un sixième mandat de président, a été déclaré élu avec  79,32 % dès le premier tour du scrutin organisé le 11 avril dernier.

Paris qui officiellement s’est toujours déclaré hostile aux coups d’Etat s’est contenté, après l’annonce de la prise du pouvoir par l’armée, de prendre « acte de l’annonce, par les autorités tchadiennes, de la mise en place d’un Conseil militaire de Transition ». 

Toutefois, l’Elysée a souligné « l’importance que la transition se déroule dans des conditions pacifiques, dans un esprit de dialogue avec tous les acteurs politiques et de la société civile, et permette le retour rapide à une gouvernance inclusive s’appuyant sur les institutions civiles ».

Décès de Déby: Ouattara salue la mémoire d’un «homme courageux»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué la mémoire d’un «grand patriote et d’un homme courageux» après le décès tragique, mardi, du président tchadien, Idriss Déby Itno, à l’âge de 68 ans.

Le président tchadien a succombé à ses blessures après des affrontements le week-end dernier avec des rebelles. 

« C’est avec consternation que j’ai appris le décès tragique de mon ami et frère, le président Idriss Déby Itno. Je salue la mémoire d’un grand patriote, un homme courageux et engagé pour la paix au Sahel », a écrit Alassane Ouattara sur son compte officiel Facebook adressant ses condoléances  «au peuple frère» de la République du Tchad.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis une trentaine d’années.

Une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle. Cette transition  devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

Tchad : les obsèques d’Idriss Déby prévues vendredi

Un hommage national sera rendu, ce 23 avril, au défunt président à la Place de la Nation à N’Djamena.La présidence de la République du Tchad, dans un communiqué reçu à APA, annonce que la cérémonie débutera à 9 heures.

Elle sera marquée par « des honneurs militaires, un dépôt de gerbe de fleurs, une oraison funèbre lue par le vice-président du Conseil militaire de Transition et un dépôt des attributs du maréchalat sur la dépouille du président ».

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Après, le corps sera remis à la famille éplorée. L’inhumation est prévue au cimetière d’Amdjarass (Est), dans la plus stricte intimité familiale. Le service Protocole de la présidence de la République tchadienne a néanmoins annoncé la participation de chefs d’Etat étrangers.

A l’heure actuelle, le Conseil militaire de la Transition (CMT) a installé Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, à la tête du Tchad dont le gouvernement et l’Assemblée nationale ont été dissouts.

Mali : le Fonds fiduciaire pour la paix fait son bilan

Cet instrument des Nations unies a financé, de juin 2013 à mars 2021, 274 projets à hauteur de 106 millions de dollars, soit 57,9 milliards F CFA.Créé en 2012 à la demande du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (Onu), le Fonds fiduciaire pour la paix et la sécurité au Mali a permis la réalisation du projet intégré de gestion du pastoralisme à Djenné (centre) avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

A Gao, constamment victime d’inondations, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a aidé la ville, entre 2016 et 2018, pour effectuer des travaux de haute intensité de main d’œuvre. Il s’agissait de la construction d’environ 2300 mètres de collecteurs et du curage de près 3700 mètres de caniveaux.

En outre, rapporte un communiqué de la Minusma reçu ce mardi à APA, la sécurisation du Tribunal de Grande Instance de Tombouctou (centre) et de la Justice de paix à Compétence étendue de Diré (centre) a été renforcée.

Le Fonds fiduciaire pour la paix et la sécurité au Mali vise à soutenir les efforts du gouvernement pour gérer la crise et à garantir les perspectives de développement à long-terme du pays. L’objectif principal est de faire en sorte que ce pays sahélien parvienne à la restauration de l’ordre constitutionnel et à l’unité nationale.

A cet effet, cette structure s’implique dans les processus électoraux, le retour de l’autorité de l’Etat, l’Etat de Droit, la réforme du secteur de la sécurité ainsi que le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion/réintégration des ex-combattants.

Destiné à contribuer au renforcement des capacités techniques, logistiques et matérielles des Forces de Défense et de Sécurité du Mali (FDSM), le Fonds fiduciaire participe également aux efforts immédiats et à long-terme pour résoudre la crise au Mali.

Il est alimenté par des contributions volontaires de plusieurs pays comme l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suisse, la Suède et la Turquie.

Ramadan: 75 tonnes de dattes de l’Arabie Saoudite à la Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a remis mardi à Abidjan au nom du roi Saoudien Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud, 75 tonnes de dattes à la communauté musulmane ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce don réceptionné par Kandia Camara, la ministre d’Etat ivoirienne des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, intervient dans le cadre du jeûne du mois de ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam.

 A cette occasion, la cheffe de la diplomatie ivoirienne a exprimé la gratitude des autorités ivoiriennes au donateur, saluant l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite.

«Cet important don en ce mois saint de ramadan témoigne de l’engagement des autorités saoudiennes avec à leur tête le serviteur des deux saintes mosquées Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud à promouvoir les valeurs de paix, de partage, de solidarité, de pardon et de cohésion prônées par l’islam», a estimé Mme Camara.

Se félicitant de l’engagement de l’Arabie Saoudite aux côtés du peuple ivoirien, Mme Camara, a égrené des actes forts de coopération bilatérale posés par l’Arabie Saoudite en faveur de la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemple, elle a cité l’augmentation significative du quota des ivoiriens candidats au pèlerinage à la Mecque dont le nombre est passé de 9000 en  2019 à 10 000 en 2020.

 « La Côte d’Ivoire et le royaume d’Arabie Saoudite sont résolument engagés sur la voie de la consolidation et de la diversification de leur coopération économique, commerciale et politique », a assuré la ministre, réitérant la volonté de l’exécutif ivoirien à œuvrer à la signature prochaine des accords en cours de finalisation entre les deux pays.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a salué à son tour, l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire  « à tous les niveaux ». 

Poursuivant, il a expliqué que  ce don s’inscrit dans le cadre des contributions de l’Arabie Saoudite aux efforts d’aides humanitaires en faveur de nombreux pays dans le monde.

 Les dattes sont des fruits prisés par la communauté musulmane pendant le jeûne du mois du ramadan.  Le Royaume d’Arabie Saoudite est l’un des plus grands pays producteurs de dattes au monde. Il dispose d’une bourse de valeur pour la commercialisation de dattes.

Cedeao: des commerçants instruits sur les opportunités de la Zlecaf à Abidjan

Plus d’une vingtaine de commerçants et producteurs de l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ont été instruits mardi, à Abidjan, sur les opportunités de la Zlecaf.

Cette formation sur les enjeux de la Zlecaf, marché africain de biens et services, est un programme de renforcement des capacités des professionnels du commerce et des producteurs en Afrique de l’Ouest, organisé par la Cedeao et le Pnud.

Elle s’est tenue sous forme d’une série d’ateliers et devrait se dérouler sur trois jours, du 20 au 22 avril 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne. A cette session, les femmes représentaient plus de 90% des participants. 

Depuis San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, la représentante du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a via visioconférence montré l’importance pour de ce marché unique africain pour le commerce interrégional et le développement du continent. 

Mme Flore-Smereczniak a fait observer que « 70% des exportations de l’Afrique vers d’autres régions sont composés de produits de base à faible valeur ajoutée et sensibles aux fluctuations des prix sur le marché international ».

La Zlecaf, soutiendra-t-elle, vise à changer et à produire des biens à valeur ajoutée. Car, actuellement, les produits industriels représentent jusqu’à 50% des produits commercialisés en Afrique.

Cela signifie que le marché unique africain est extrêmement important pour réaliser les aspirations industrielles et la classification des économies, a-t-elle ajouté, relevant que le secteur des services est une composante essentiel du commerce qui devrait être boosté.

Selon des données de l’Union africaine, le secteur des services représente jusqu’à 49% du Produit intérieur brut des économies nationales en Afrique. La Zlecaf accorde la priorité aux services des entreprises, les TIC, les services financiers, de transport et le tourisme.

La représentante du Pnud a par ailleurs fait savoir que « les femmes sont par excellence les commerçantes de l’Afrique, du fait qu’ elles occupent la majorité de ce secteur dans toutes les composantes du marché et toutes les frontières de ce continent ».

Cependant, les « les femmes restent aux échelons inférieurs de cette chaîne de valeur » avec une forte présence dans le secteur agricole où elles vendent souvent des produits primaires périssables, a-t-elle poursuivi.

Le directeur du Commerce extérieur de la Côte d’Ivoire, Dr Kaladji Fadiga, représentant le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a ouvert les travaux, saluant ce marché unique africain qui offre un « potentiel considérable » aux États.

Toutefois, la mise en oeuvre de ce marché unique africain « se heurte à de nombreux obstacles », a-t-il souligné, faisant remarquer que les pays de la région devraient « se mettre très rapidement à niveau pour pouvoir représenter dignement la Cedeao en Afrique ». 

Depuis le 1er janvier 2021 cette zone est entrée dans sa phase active. La Zlecaf est un instrument juridique qui crée un marché africain de biens et services par l’élimination des droits de douane,la suppression des obstacles non tarifaires.

Mort d’Idriss Déby : l’armée prend le pouvoir au Tchad

Après la mort d’Idriss Déby, l’armée installe son fils Mahamat Idriss Déby comme chef d’Etat de transition.Le fils à la place du père ! Le jeune général trois étoiles, Mahamat Idriss Déby, 37 ans, succède à son père, Idriss Déby Itno, tué « sur le champ de bataille », selon la télévision nationale qui a annoncé sa mort mardi.

Jusqu’ici patron de la toute puissante Direction générale des services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont fait partie la garde présidentielle, le général Mahamat Déby est censé à l’aide d’un Conseil militaire de transition (CMT) diriger le Tchad jusqu’à l’organisation de futures élections générales.

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Selon le CMT qui a suspendu la Constitution, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale, une transition de dix-huit mois, à l’issue de laquelle de nouvelles institutions seront établies suite à des élections « libres, démocratiques et transparentes » a été décrétée.

A la tête du pays depuis 30 ans, Idriss Déby Itno aurait succombé à des blessures reçues au combat ces derniers jours dans la région du Kanem face aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Ce mouvement politico-militaire, basé en Libye et opposé au régime du président Idriss Déby, a lancé une offensive en territoire tchadien le 11 avril, le jour même où Déby sollicitait un sixième mandat.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a publié les résultats officiels du premier tour de la nouvelle élection présidentielle lundi, Idriss Déby Itno a été réélu avec 79,32% des suffrages. Un succès qu’il n’aura jamais le temps de savourer, la mort l’ayant rattrapé « en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille », selon les propres mots du porte-parole de l’Armée, Général Azem Bermandoa Agouna.

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Les nouvelles autorités ont décrété la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu « jusqu’à nouvel ordre ».

Coincé entre la Libye, l’Afrique centrale et de l’Ouest, le Tchad est un des principaux acteurs africains de la lutte contre les groupes jihadistes, notamment au Nigéria et au Sahel où ses troupes aguerries ont souvent été envoyées en première ligne comme au Mali, au Nigeria et récemment au Niger.

Sénégal : le plateau technique de l’hôpital Dalal Jamm renforcé

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a procédé, ce mardi 20 avril, à la pose de la première pierre des unités de greffe de moelle et de procréation médicalement assistée de cet hôpital situé dans la banlieue dakaroise.1,5 milliard F CFA. C’est le montant global des travaux qui devraient durer 12 mois. Ce nouveau projet dans le secteur de la santé, relève selon le ministre de tutelle, de la volonté du chef de l’Etat Macky Sall de renforcer le plateau technique des structures sanitaires.

Le président de la République, poursuit M. Sarr, répond « de manière satisfaisante aux besoins de la population à travers la réalisation d’infrastructures de qualité et l’acquisition d’équipements modernes sans oublier les ressources humaines ».

Dans son allocution, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a souligné que les « importants investissements réalisés ces dix dernières années ont permis d’améliorer considérablement les indicateurs de santé au Sénégal et de limiter voire de freiner les évacuations de patients vers d’autres pays ».

Zimbabwe : 200.000 émigrés rentrés en 2020 (OIM)

Plus de 200.000 Zimbabwéens sont rentrés chez eux depuis le début de 2020 du fait des conséquences économiques néfastes de la Covid-19 sur les pays où ils travaillaient.Le Chef de mission de l’OIM au Zimbabwe, Mario Lito Malanca, a déclaré ce mardi que le nombre de rapatriés dépasse les attentes, soulignant le besoin urgent de solutions à long terme pour les régions qui ont subi un impact socio-économique massif du virus.

« Sans des mesures drastiques, nous verrons de nombreux rapatriés sombrer encore plus dans la crise, recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs et éventuellement être forcés de migrer à nouveau par des moyens irréguliers », a déclaré Malanca dans un communiqué.

Il a révélé qu’une enquête de l’OIM auprès des rapatriés a révélé que dans la plupart des cas, la décision de retour était liée aux effets de la pandémie, notamment les problèmes financiers, la faim et la perte de logement, le manque d’accès à l’assistance médicale, le soutien en santé mentale, les problèmes de papiers et le risques d’agression dans le pays d’accueil.

L’enquête a également révélé que les rapatriés avaient des compétences professionnelles allant de la construction au commerce, à l’agriculture, à la restauration, à la peinture et au travail domestique.

Malanca a ajouté que l’OIM aidait le gouvernement du Zimbabwe à s’engager avec ses voisins pour « signer des accords bilatéraux visant à s’attaquer aux facteurs d’incitation aux retours, tout en mettant en place des mécanismes internes de réintégration socio-économique, à travers des projets d’aide à l’emploi ».

Plus de 1,9 million de personnes ont été testées positives à la Covid-19 en Afrique australe depuis mars 2020, selon l’Organisation mondiale de la santé, et plus de 60.000 autres sont décédées.

Selon Malanca, les trois principaux pays de destination des travailleurs migrants zimbabwéens, à savoir l’Afrique du Sud, le Malawi et le Botswana, ont été les plus durement affectés par le coronavirus.

Paul Kagamé à Luanda pour le Sommet sur la RCA

Le président rwandais participe au sommet sur la République centrafricaine à Luanda (Angola).Paul Kagamé est arrivé, ce mardi dans la capitale angolaise, pour prendre part avec ses homologues de l’Afrique de l’est à une rencontre visant à trouver une solution pacifique à la crise centrafricaine.

Le président angolais João Lourenço et le président congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que le président de la RDC Félix Tshisekedi doivent également prendre part au sommet.

Actuellement, des groupes armés s’affrontent avec celles du président réélu Faustin-Archange Touadéra, alors que l’Angola tente de jouer un rôle de médiateur en vue de mettre fin au conflit.

Le sommet de Luanda, organisé sous le thème « Promouvons la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », a été précédé d’une série de sessions préparatoires depuis le 10 janvier.

Les sessions précédentes comprenaient des réunions des chefs des services de renseignement et des chefs d’état-major de la défense, ainsi que des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 12 pays composant de la CIRGL.

Des combats ont éclaté en RCA avant les élections de décembre, des groupes rebelles tentant de s’emparer de la capitale Bangui.

La crise en RCA a commencé en 2013 lorsque le président de l’époque, François Bozizé, a été renversé par le mouvement musulman dénommé Seleka.

Ce coup d’Etat avait déclenché un bain de sang entre la Seleka et des forces d’autodéfense connues sous le nom d’anti-Balaka, entraînant l’intervention des soldats de la paix de l’Onu (Minusca).

Zimbabwe: baisse des importations de véhicules d’occasion

Le Zimbabwe a connu une baisse de 63% de ses importations de véhicules d’occasion depuis l’introduction de réglementations plus strictes au début du mois limitant l’entrée dans le pays de voitures de plus de dix ans, a déclaré mardi un responsable.Dans la nouvelle réglementation publiée le 2 avril, les Zimbabwéens sont désormais tenus de produire des permis d’importation s’ils souhaitent faire entrer dans le pays des véhicules légers d’occasion qui remontent à plus de dix ans à compter de leur date de fabrication.

Le porte-parole de la ZIMRA, Francis Chimanda, a déclaré que le percepteur traitait actuellement les documents d’importation pour une moyenne de 22 voitures par jour au poste frontalier de Beitbridge, contre environ 60% jour avant la nouvelle réglementation.

« Malheureusement, je ne peux pas divulguer le montant des revenus que nous tirons des importations de véhicules car notre système ne sépare pas les revenus des véhicules automobiles et ceux qui sont reçus des autres marchandises », a déclaré Chimanda au quotidien officiel The Herald.

En vertu de la nouvelle réglementation, les véhicules légers fabriqués il y a moins de dix ans ou les véhicules utilitaires lourds peuvent toujours être importés sans permis d’importation.

Les personnes souhaitant importer des véhicules de dix ans ou plus doivent présenter une demande de permis au Ministère de l’industrie et du commerce.

Tchad : mort du président Idriss Déby au front

Le président tchadien Idriss Déby Itno, fraichement réélu, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord.Le défunt président a rendu l’âme des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole de l’armée sur la télévision d’Etat.

Dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad, le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna a annoncé la mort du président Deby, au pouvoir depuis 30 ans. « Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad ».

Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avec 79,32%.

Le Maroc et le Danemark conviennent de mettre en place un agenda post-Covid

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu un entretien téléphonique, ce lundi, avec son homologue danois Jeppe Kofod, au cours lequel les deux ministres ont loué l’excellence des relations bilatérales, marquées par un dialogue politique régulier et une coopération économique très dynamique.Les deux ministres ont convenu de renforcer les échanges pour mettre en place un agenda post-pandémie, à même de consolider le caractère stratégique et prioritaire de la coopération entre les deux pays, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Lors de cet entretien les deux parties ont échangé sur les possibilités de coopération pour la lutte contre la COVID-19 et sur les différentes mesures engagées par les deux pays en matière de relance post-pandémie.

Le ministre danois a tenu à saluer le Maroc, partenaire stratégique de l’UE, pour son rôle déterminant en tant que pôle de stabilité et de développement dans la région.

Les deux ministres ont réitéré l’intérêt de poursuivre la concertation au sein des instances internationales, pour promouvoir le multilatéralisme et la coopération dans plusieurs domaines prioritaires, notamment la lutte contre le changement climatique, conclut la même source.

L’affaire des médicaments saisis alimente la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, reviennent sur l’affaire des médicaments saisis à Dakar avec la sortie des avocats des mis en cause et les perspectives des élections locales.Dans le journal Vox Populi, Me El Hadji Diouf, un des avocats des mis en cause dans cette affaire des médicaments saisis, prévient qu’il y aura « un combat de gladiateurs ». La robe noire annonce une « bataille judiciaire de feu parce que l’affront est immense ».

EnQuête y voit plutôt des « accusations et contre-accusations » dans cette saisie entre les avocats des mis en cause et la Direction de la pharmacie et des médicaments (DPM). Dans le même journal, Professeur Yérim Diop, directeur de la DPM révèle « qu’il y avait bien des médicaments » dans cette saisie. Mais les avocats de la société chinoise impliquée bottent en touche et soutiennent qu’il n’y avait que « des dispositifs médicaux ».

Libération est convaincu que « Me El Hadj Diouf et Cie ont oublié de dire la vérité » dans cette affaire. Le journal persiste et signe que du « Nystatine UI/ML, de la quinine 400 MG injectable, du glucose et des flacons de povidone entre autres ont été saisis lors de la perquisition au siège social de Dahai co Sarl à Patte d’Oie (Dakar)

Le journal ajoute que les mis en cause dans cette affaire sont à la disposition du ministère public. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, mis en danger de la vie d’autrui et trafic international de médicaments.

En politique, la perspective des élections locales continue d’alimenter la presse sénégalaise. Dans L’AS, Valdiodio Ndiaye « savonne la classe politique ». Le directeur résident de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) parlant de la tenue des Locales, martèle qu’il ne faut pas « s’amuser systématiquement à tripatouiller le calendrier ».

Dakar devenue objet de toutes les convoitises dans ces élections locales « reste à la merci des bleus » révèle Sud Quotidien. Le journal pense que les prétendants classiques comme Khalifa Sall de Taxawu Dakar (opposition) et Amadou Bâ de l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel) plombés par leur disgrâce politique, voient des « candidats de substitution » comme Barthélémy Dias et Abdoulaye Diouf Sarr émerger dans leurs camps respectifs.

L’Observateur décrypte de son côté la nouvelle démarche de Macky Sall dans la gestion des affaires publiques et politiques. Le chef de l’Etat accorde désormais une « vigilance accrue dans la gestion des dossiers de l’Etat » et a « réanimé l’appareil politique ». Une nouvelle démarche, note le journal, qui a pris le dessus sur « l’optimisme et la désinvolture » souvent pointés du doigt par l’opposition.

Le Soleil revient sur le phénomène de vol de bétail dans le département de Goudomp dans le sud du pays (région Kolda). « Les racines d’un fléau transfrontalier » titre le quotidien national qui pointe du doigt « la porosité des frontières et la non coopération des populations ».

Sur un autre registre, WalfQuotidien se demande si ce n’est pas « le début de la fin pour Pape Amadou Sarr de la Direction de l’entreprenariat rapide (DER) » dont les dernières sorties malheureuses sur le financement de la DER, sont restées à travers de la gorge de certains cadre de la mouvance présidentielle.

En sport, le journal Record évoque le match de Premier League entre Chelsea et Brighton ce soir et renseigne que le gardien des Lions « Edouard Mendy (a) en ligne de mire le podium ».

2020, l’année la plus chaude au Maroc

L’année 2020 caracole en tête des années les plus chaudes jamais enregistrées au Maroc devant respectivement 2017 et 2010, a indiqué lundi la Direction générale de la Météorologie (DGM).C’est ainsi que 2020 a enregistré une anomalie de température moyenne annuelle nationale de +1,4°C par rapport à la normale climatologique sur la période 1981-2010, précise la Direction dans un communiqué relatif à la « synthèse du climat au Maroc en 2020 ».

Le climat du Maroc en 2020 a été marqué par des températures minimales et maximales annuelles anormalement chaudes et par un déficit pluviométrique presque généralisé sur l’ensemble du territoire.

Le Maroc a connu un mois de février très sec et doux et un mois de juillet remarquablement chaud avec des records de températures minimales et maximales mensuelles battus sur plusieurs villes.

Selon la DGM, le cumul pluviométrique annuel en 2020 a enregistré un déficit sur tout le Maroc dépassant les 50% au nord de Marrakech et sur les régions Souss-Massa et Anti-Atlas alors qu’il n’a quasiment pas plu sur les provinces du Sud.

Cette année est classée parmi les 4 années les plus sèches depuis 1981. Sur la saison agricole de septembre 2019 à août 2020, le déficit pluviométrique était aux alentours des -33% impactant la production céréalière nationale qui a connu une baisse de -39% par rapport à la campagne 2018-2019 et de -57% en comparaison avec une année moyenne depuis 2008.

Par ailleurs, le Maroc a connu plusieurs évènements météorologiques extrêmes qui ont engendré des dommages et des dégâts. Parmi ces phénomènes, des vagues de chaleur estivales, de fortes averses orageuses, des vents forts avec des rafales de l’ordre de 100 km/h, des chutes de grêle comme ce fut le cas le 06 juin endommageant 900ha de culture dans la région du Saiss et du Moyen Atlas.

Côté maritime, le Royaume a aussi connu deux situations marines marquantes, les 29 octobre et 5 décembre 2020, avec des vagues dangereuses dont les hauteurs maximales ont frôlé les 10 mètres et qui ont occasionné des dégâts matériels importants sur certaines régions longeant la côte Atlantique.

Présidentielle tchadienne : Déby réélu dans l’incertitude

Le président tchadien Idriss Déby, 68 ans, a remporté provisoirement l’élection présidentielle du 11 avril, entachée par une attaque rebelle au nord du pays.Ce fut sans surprise donc ! Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Avec 79,32% des suffrages, Idriss Déby Itno réalise un meilleur score que 2016 où il avait obtenu 61,56%.

Jean-Bernard Padaré, porte-parole du parti au pouvoir, jubile en soulignant que « le pari est gagné, les élections se sont déroulées dans le calme et la transparence ». Son leader Idriss Déby devance son ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui a récolté 10,32% des voix. Ce dernier est suivi en troisième position par Lydie Beassemda, la seule femme en lice avec 3,16% des suffrages exprimés.

Les autres candidats sont en dessous de 2%. Il s’agit du chef de file de l’opposition, Félix Nialbé Romadoungar (1,90 %), de Brice Mbaimon (1,4 %), de Baltazar Alladoum (1,3 %) et de Théophile Yombombé (0,43 %). En revanche, Saleh Kebzabo et Ngarjely Yorongar qui avaient retiré leurs candidatures ont respectivement obtenu 1,03 % et 0,4 % des voix.

Le premier s’est réjoui d’une « victoire importante de (son) appel au boycott de l’apartheid électoral ». En attendant la proclamation des résultats définitifs prévus le 15 mai par la Cour suprême, son collègue candidat de l’opposition, Brice Mbaimon Guedmabye, a dénoncé « des résultats préfabriqués ». Il indique que « nous envisageons de faire des recours ».

Rébellion

Cependant, les observateurs de l’Union africaine et des organisations régionales affirment n’avoir constaté que « quelques irrégularités » qui « ne sont pas de nature à entacher la crédibilité du scrutin ».

Par ailleurs, le scrutin présidentiel s’est tenu dans un contexte d’échanges de tir au nord du pays. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), un mouvement politico-militaire opposé au régime du président Idriss Déby, a pénétré le territoire tchadien depuis la Libye. Il a pour objectif, selon un document de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), « la réalisation des aspirations fondamentales du peuple tchadien (…) et la concrétisation de l’alternance politique ».

Dirigés par Mahamat Mahdi Ali, ancien du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) et de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), les combattants du FACT ont eu plusieurs affrontements avec l’armée. Les combats auraient continué dimanche et jusque dans la matinée du lundi 19 avril.

Selon les autorités, les hommes du FACT ont été mis en déroute. Mais Mahamat Mahdi Ali affirme sur Radio France internationale (RFI) que ses colonnes ont opéré « un repli stratégique ». Il renseigne que ses troupes contrôlent encore un périmètre autour des localités de Zouarké et Wour, à 400 kilomètres environ au sud de la frontière avec la Libye, où les rebelles sont habituellement basés.

Social, agriculture et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les défis de la généralisation de la protection sociale, le remboursement des Tests PCR, la campagne agricole 2020-2021, le contrôle de la collecte, du transport et de l’élimination des déchets polychlorobiphényles et le calendrier des examens du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le grand chantier de la généralisation de la protection sociale a effectivement démarré la semaine dernière et les premières mesures réglementaires vont être actées dès ce mardi.

Avec cette généralisation, le Maroc est condamné à transformer en mieux, de gré ou de force, le système sanitaire, poursuit le journal, ajoutant que cela induira mécaniquement plus de moyens matériels et humains.

A cet effet, une réforme semble être déclenchée pour l’amélioration des textes de loi régissant le partenariat public-privé, communément connu sous son acronyme PPP, fait savoir la publication, notant que cette réforme peut apporter des solutions à l’Etat et au public dans les domaines de la santé et de l’éducation.

« Le privé peut être demain une partie de la solution pour une meilleure gestion des hôpitaux publics aussi », estime-t-il.

Abordant le remboursement des Tests PCR, +L’Opinion+ écrit qu’alors que la Covid-19 a muté en un nouveau variant qui risque de déclencher une troisième vague, le dépistage massif est loin de figurer sur la liste des priorités des autorités sanitaires qui, semble-t-il, parient davantage sur le couvre-feu salvateur.

Bien que l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM) ait tenté de convaincre les labos de s’aligner sur un tarif commun des tests PCR dans le privé pour qu’ils soient pris en charge enfin par la CNSS et la CNOPS, il n’en est rien en réalité, regrette le quotidien, qui se demande si les labos biologistes auraient refusé cette mesure. Selon lui, il faut dépister à grande échelle car parier seulement sur les restrictions de déplacement, malgré leur efficacité, ne saurait garantir une lutte efficace contre le nouveau variant.

Dans le même sillage, +Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration du directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzeddine Ibrahimi, , qui a souligné la nécessité de faire des efforts pour obtenir les vaccins américains, en particulier Johnson & Johnson, Pfizer et Moderna.

Il a estimé sur Facebook qu’il est temps de s’activer pour obtenir les vaccins américains « qui seront bientôt disponibles », constatant que la logistique marocaine a beaucoup progressé au cours de ces derniers mois, ce qui permettra d’utiliser les vaccins américains au Maroc.

Ibrahimi, membre du comité technique et scientifique, a mis l’accent sur le rôle majeur que devront jouer « tous nos lobbies, nos compétences et nos connaissances afin de relever ce défi », soulignant l’importance majeure de « rester fidèle à notre approche pragmatique », afin de pouvoir faire face à toute nouveauté sur le marché des vaccins contre les variants de coronavirus.

Au registre agricole, la même publication relève que la campagne agricole 2020-2021 sous d’heureux auspices. C’est ce qui peut ressortir du communiqué du ministère de l’Agriculture, qui s’est basé sur plusieurs indicateurs dont les plus importants sont l’impact positif des précipitations, l’accroissement des réserves de barrages à vocation agricole et l’augmentation de la superficie cultivée.

Selon ce communiqué, les pluies importantes et généralisées enregistrées ces derniers mois ont eu un impact très positif sur l’évolution de la campagne agricole, à travers notamment l’amélioration du couvert végétal et de la situation de l’arboriculture fruitière. Le cumul pluviométrique moyen national au 13 janvier 2021 s’est élevé à 180,6 mm, en hausse de 50% par rapport à la campagne précédente (120,3 mm) à la même date et de 5% par rapport à la moyenne des 30 dernières années (172,2 mm), selon la même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho de l’annonce faite le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a fixé la date des épreuves de l’examen national unifié du baccalauréat 2020-2021. Ils auront lieu du 8 au 12 juin prochain.

Quant à l’examen régional de la 1ère année bac se déroulera du 27 mai au 1er juin, alors que les épreuves des branches scientifiques, techniques et professionnelles de l’examen national sont programmées entre le 8 et le 10 juin.

Pour les filières littéraires et de l’enseignement originel, ils se dérouleront les 11 et 12 du même mois, précise-t-on de même source. S’agissant de l’examen régional, les candidats du pôle scientifique, technique et professionnel passeront les épreuves le 31 mai et le 1 juin, tandis que les épreuves des lettres et de l’enseignement originel se tiendront les 3 et 4 juin, poursuit la même source.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le gouvernement s’apprête à durcir le contrôle de la collecte, du transport et de l’élimination des déchets polychlorobiphényles (PCB), polluants organiques persistants ayant conduit la communauté internationale, depuis le sommet de la Terre tenu en 1992 à Rio, à prendre des mesures juridiques contraignantes en vue de la réduction et de l’élimination de leurs rejets dans l’environnement.

À cet égard, le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement a affirmé dans un projet d’arrêté, dont la publication au Bulletin officiel est prévue dans les jours qui viennent, qui détermine les caractéristiques propres à la collecte, au transport et au stockage des déchets « PCB », ainsi que les conditions de leur traitement et de leur élimination, souligne le journal.

Blé Goudé témoigne sa « gratitude » à l’équipe de sa défense autour d’un déjeuner

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales de 2010-2011, a témoigné lundi sa « gratitude » à l’équipe de sa défense autour d’un déjeuner, à La Haye.

« Pendant sept ans, ils ont été ma deuxième famille ici où je ne connaissais personne. Ils ont travaillé jour et nuit jusqu’à mon acquittement définitif. J’ai tenu à leur témoigner ma gratitude au cours d’un déjeuner ce matin », a écrit Blé Goudé sur sa page Facebook. 

M. Charles Blé Goudé,  co-accusé de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a dit « merci » à ses case-managers et particulièrement au « boss maître Knoops », l’un des avocats de son Conseil.  

La Chambre d’appel de la CPI a confirmé le 31 mars 2021 la décision d’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. 

Les juges, à la majorité, qui n’avaient fait « aucune remarque qui aurait pu sérieusement entacher la décision » de leur acquittement, ont rejeté par conséquent l’appel du procureur tout en confirmant la décision de la Chambre de première instance.  

La Chambre d’appel a soumis à un réexamen des conditions de la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé, passant en revue et modifiant les conditions associées, tout en révoquant toutes les conditions restant à leur mise en liberté.

Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I avait acquitté MM. Laurent Gbagbo, Mais, le 16 septembre 2019, le procureur a répliqué, déposant un appel contre leur acquittement. Aujourd’hui, ils sont libres de tout mouvement à travers le monde.

Côte d’Ivoire: le FDFP engage des réformes organisationnelles

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire, engage des réformes organisationnelles en vue d’une meilleure performance à l’effet de réaliser efficacement ses missions.

La reconstruction du FDFP est un enjeu auquel le secrétariat général de la structure publique fait face à travers une stratégie progressive et inclusive associant l’ensemble des compétences de l’institution.

Dans ce contexte, l’organisation, les ressources humaines, les produits et services, le système d’information, et les infrastructures ont fait l’objet d’une batterie de réformes destinées à les hisser aux meilleurs niveaux de référence.

Au plan de l’organisation, les directions sectorielles sont passées de 8 à 4 afin de mieux apprécier les réalités et exigences des environnements interne et externe, indique une note interne.

Suite à cette réforme, le FDFP dispose aujourd’hui d’une direction des Ressources financières, du Développement interne et des Ressources humaines, de l’Informatique et des Systèmes d’Information et de la production.

L’outil de production du FDFP, lui, épouse la segmentation des clients (cotisants et non cotisants) grâce à quatre départements chargés des Grandes entreprises (GE), des PME et de la Population active, du Développement local et du Développement externe.

Avec cette organisation rafraîchie et un maillage territorial renforcé, le FDFP a atteint l’objectif majeur de recentrer l’institution sur l’ « ingénierie pédagogique », son cœur de métier.

Pour le FDFP, il s’agit de mobiliser les énergies autour de performances reconnues dans le cadre d’un transfert de compétences à une nouvelle génération. Ce qui requiert la création de départements, un palier intermédiaire de responsabilité.

Cela vise par ailleurs à renforcer la motivation et l’efficacité des équipes. Au sujet des Ressources humaines, le secrétariat général a hérité d’un effectif vieillissant avec une moyenne d’âge supérieure à 45 ans et le tiers des effectifs âgé de plus de 50 ans.

Mais, avec l’accord du Comité de gestion, le secrétariat général a procédé au recrutement d’une vingtaine de collaborateurs suivant une procédure rigoureuse confiée à un cabinet de la place.

Les 20 meilleurs profils identifiés ont été retenus et formés durant une année d’apprentissage (le métier du FDFP, spécifique, ne s’enseigne dans aucune école) avant d’être intégrées au personnel.

Un autre recrutement est en cours. Selon le FDFP, tout cela est associé à une politique sociale impliquant la prise en charge médicale, l’assurance, le système d’évaluation du personnel assorti de cycles de professionnalisation.

Concernant les produits et services, dès son arrivée à la tête du FDFP, le secrétaire général a engagé ses équipes à réduire les délais de traitement des dossiers et de remboursement de façon significative.

Sur ce point, les montants décaissés, les niveaux de satisfaction des opérateurs de formation en constituent d’éloquents témoignages. L’offre de services vise aujourd’hui un maillage plus étroit du territoire avec des produits toujours plus proches des attentes des bénéficiaires de formations.

En faveur du repositionnement des entreprises, plusieurs projets ont été agréés à travers une nouvelle modalité d’achat de la formation (AMI) initiée en 2020, dans le cadre d’un programme d’appui à la redynamisation des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire (Covid-19).

Ces projets ont permis l’attribution de marchés à 60 cabinets de formation qui ont pu maintenir leurs activités malgré les restrictions dues à la crise sanitaire, ainsi que la redynamisation de 500 entreprises dont 350 PME et 150 GE.

Porté à la tête du FDFP en avril 2019, M. Ange Léonid Barry-Battesti a réalisé un diagnostic au terme duquel de grosses faiblesses et des menaces importantes ont été identifiées.

Pour y faire face, il fallait que l’institution fasse sa mue. Après plus de 28 ans d’existence, il convenait de se définir les meilleures conditions de performance à l’effet de réaliser efficacement ses missions.

Dans cette veine, le Fonds de développement de la formation professionnelle a pu se repositionner dans le dispositif national de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Rwanda : le président du Comité olympique élu en mai

Le Comité olympique national du Rwanda va élire un nouveau président en mai prochain.Ce dernier va remplacer le président sortant, Valens Munyabagisha, qui a démissionné début avril pour des raisons personnelles.

Selon le nouveau calendrier électoral, les dépôts de candidatures sont ouverts du 24 au 30 avril.

La liste des candidats retenus sera annoncée le 30 avril avant de faire campagne pour les votes du 1er au 7 mai.

La démission du président du Comité olympique rwandais fait suite à une série de désaccords entre les fédérations membres sur la date de l’élection. Certaines souhaitaient que le président sortant et son comité quittent leurs fonctions après l’expiration de leur mandat le mois dernier.

Munyabagisha a été élu en mars 2017, en remplacement de Robert Bayigamba. Depuis 2010, le Comité national olympique rwandais a supprimé la limitation de mandats pour son président.

Maroc : 165 candidats à la migration clandestine secourus par la Marine Royale

Un total de 165 candidats à la migration clandestine ont été secourus, ce week-end, par des unités de la Marine royale opérant en Méditerranée et en Atlantique, selon une source militaire.Les personnes secourues, 103 subsahariens, 34 Marocains, 27 Bangladais et un Birman, étaient en difficulté à bord de différentes embarcations de fortune, précise-t-on de même source.

Elles ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine royale, avant d’être ramenées saines et sauves aux ports les plus proches du Royaume et remises à la gendarmerie royale pour les procédures d’usage.

Ces derniers temps, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine.

Mariatou Koné annonce 30,9 milliards FCFA pour les fondateurs des écoles privées ivoiriennes

La nouvelle ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a annoncé, lundi soir, le déblocage de 30,9 milliards FCFA pour les fondateurs des écoles privées ivoiriennes qui menaçaient de débrayer en fermant les établissements scolaires privés laïcs et confessionnels. 

La ministre a fait cette annonce à l’issue d’une rencontre avec la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP). 

« Après plusieurs discussions, plusieurs séances de travail, aujourd’hui c’est la grande rencontre pour mettre à zéro le compteur », a expliqué Pr Mariatou Koné à la presse.

 L’Etat de Côte d’Ivoire, a-t-elle poursuivi, déjà le 08 avril 2021, a « payé une partie et aujourd’hui, nous avons pris l’engagement de payer les 30,9 milliards FCFA qui restaient ». 

« Nous avons donné les instructions à monsieur le directeur des affaires financières afin que cet argent soit intégralement payé dès aujourd’hui selon bien sûr les procédures des engagements et des mandats », a ajouté la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Je considère qu’à partir de ce soir les compteurs sont à zéro pour le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Nous avons travaillé dans la quiétude, main dans la main dans un cadre permanent de dialogue direct avec  nos partenaires pour sauver l’école ivoirienne » s’est-elle félicitée, exhortant que « nous devrons faire en sorte que la qualité soit de mise ».

Dans le même élan, le porte-parole de la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP), le Père Jean Luc N’drèman Assoi a salué cette «bonne nouvelle».

« A ce jour, selon notre comptabilité, l’Etat nous devait environ 31 milliards FCFA, mais on ne savait pas si cette somme allait être payée ou pas. La bonne nouvelle que nous saisissons ce soir au sortir de cette rencontre est que madame la ministre sur place a demandé au financier pour que cette somme soit payée à partir de ce soir », a-t-il rapporté.

Soulignant que « c’est une nouvelle que nous ne pouvons pas garder seul », le Père Jean Luc N’drèman Assoi a remercié « tous ceux qui ont travaillé pour qu’on aboutisse à ce résultat ».

Les fondateurs avaient annoncé fin mars dernier de débrayer à partir du 14 avril 2021 pour réclamer notamment le paiement intégral des restes à payer des sommes inscrites sur le budget 2020 et sur les décisions financières de l’année scolaire 2019-2020 pour un montant total de plus de 50 milliards FCFA. En attendant la réunion de ce lundi 19 avril 2021, ils ont suspendu le mardi dernier ce mot d’ordre qui vient d’être définitivement levé.  

A propos d’une décision du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui imposerait aux élèves-maîtres des  Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) de payer des ordinateurs à coût très élevés, Pr Mariatou Koné a révélé qu’elle n’est nullement informée de cette décision.

« Je voudrais dire que je ne suis nullement informée. Je voudrais surtout rassurer tous les partenaires, les élèves qui sont dans les CAFOP pour dire que chaque élève peut acheter son ordinateur là où il veut », a ajouté Mme Koné.

« Ca veut dire que cette décision que j’ai lue comme vous (sur les réseaux sociaux), si elle existe est une décision qui est nulle et non avenue. Une enquête est en cours, s’il y a des responsabilités, les responsables seront sanctionnés », a conclu la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Maroc/Aid: Huit millions de têtes identifiées en 2021

Huit millions de têtes de cheptel seront identifiées cette année dans le cadre des préparatifs pour la fête du sacrifice (Aid Al Adha), prévu en juillet prochain, a annoncé le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch.Le ministre, qui s’exprimait lundi devant le parlement, a annoncé le lancement de l’opération d’identification du cheptel, en prévision de Aid Al Adha.

Au total, 8 millions de têtes seront identifiés avant l’Aid, a-t-il précisé, soulignant la mise en place de 30 marchés provisoires pour la vente du bétail et le démarrage de l’enregistrement des unités d’engraissement.

Il est à signaler que la situation sanitaire du cheptel national est satisfaisante. Le suivi et la surveillance sanitaires sont assurés sur l’ensemble du territoire national par les services vétérinaires de l’ONSSA en étroite collaboration avec les vétérinaires privés.

Chaque année, l’ONSSA recommande aux consommateurs de n’acheter que les animaux commercialisés au niveau des points de vente connus et bouclés et d’acheter des animaux qui sont mobiles, actifs, réactifs et pas nonchalants.

Une nouvelle aide humanitaire de l’UE à l’Ethiopie

L’Union européenne (UE) a annoncé, ce lundi, un nouveau financement de 53,7 millions d’euros en aide humanitaire à l’Ethiopie.Ces fonds serviront à répondre aux besoins aigus des personnes touchées par les conflits et les chocs climatiques, notamment les populations déplacées et les communautés qui les accueillent.

L’enveloppe s’ajoute à un financement supplémentaire pour le Tigré l’année dernière, qui a porté le financement total de l’UE pour les partenaires humanitaires en Éthiopie à plus de 63 millions d’euros en 2020.

Dans un communiqué, l’UE annonce que son Commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, arrivera demain mardi en Éthiopie pour rencontrer le vice-Premier ministre éthiopien, Demeke Mekonnen.

L’UE a lancé dimanche dernier trois nouvelles subventions pour soutenir le travail de l’IGAD dans la promotion de la paix et de la stabilité dans la Corne de l’Afrique.

Les subventions, d’un montant de 4,2 millions d’euros, font partie du programme du Fonds fiduciaire de l’UE, l’Agence autrichienne de développement, les Pays-Bas et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement.

Elles font partie de l’enveloppe globale de 36 millions d’euros fournie dans le cadre de la promotion de la paix et de la stabilité dans la région de la Corne de l’Afrique par l’IGAD (IPPSHAR).

L’Afrique s’arme pour lutter contre la pollution marine

Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, a récemment abrité un séminaire regroupant 25 auditeurs de 14 pays du continent.Le risque zéro n’existe pas. Surtout dans le secteur des hydrocarbures où la probabilité d’accidents est grande avec notamment l’exploitation offshore du gaz et du pétrole.

Dans un souci de prévention, l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) a organisé, du 13 au 15 avril 2021, une session de formation sur la « lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures en mer et sur le littoral ». Objectif : réfléchir à « une riposte efficace en cas de situation critique ».

Car, a affirmé Guillaume Turquet de Beauregard, Coordonnateur régional du projet Action de l’Etat en mer (Golfe de Guinée), « la question n’est plus de savoir si l’accident va arriver mais plutôt quand il va se produire ».

Or en Afrique de l’Ouest, selon M. Turquet de Beauregard, « environ un tiers des habitants vit sur le littoral et plus de la moitié du PIB de la région provient des zones côtières ». C’est à l’aune de cette constatation que l’on mesure, a-t-il déclaré, la nécessité pour les Etats de « prendre conscience de l’importance stratégique des réponses à apporter (puisque) l’impréparation les conduit à improviser dans l’urgence ».

La pollution marine a des effets néfastes sur l’environnement, la pêche, le tourisme etc. Partant, les pays du Golfe de Guinée, qui pèsent 5 % dans la production mondiale de pétrole, prennent la menace au sérieux.

En effet, a souligné le Commandant Abé Aké Lazare, Directeur de l’Ismi, cette zone « est fortement exposée aux risques de pollution marine » à cause de « l’existence de routes maritimes stratégiques pour le commerce mondial et de diverses activités d’exploitation de ressources dangereuses ».

La formation proposée par l’Institut de sécurité maritime interrégional est mixte avec « une partie théorique réalisée à distance le mois dernier et une partie pratique ayant eu lieu la semaine dernière ».

Les participants aux cours dispensés par des formateurs du Centre français de documentation, de recherche et d’expérimentation (CEDRE) étaient originaires du Ghana, du Togo, du Bénin, du Nigeria, du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Liberia, du Congo, de la Guinée, de la République démocratique du Congo, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire et de la France.

A en croire les organisateurs, l’enseignement est « certifié conforme aux standards de formation anti-pollution OMI de niveau 2 ». Le dernier chapitre du séminaire a été, d’après la source, un exercice pratique sur le plan d’eau du Port autonome d’Abidjan (PAA) avec mise en oeuvre d’un chantier de dépollution, de moyens de confinement et démonstration d’absorbants.

Média ivoirien: les agents du journal public Fraternité Matin menacent d’entrer en grève mercredi

Les employés de Fraternité Matin, le journal pro-gouvernemental ivoirien, qui dénoncent une « mauvaise gestion » du groupe, ont menacé lundi d’entrer en grève dans 48h, soit mercredi, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Munis de banderoles rouges au front ou au poignet, les agents ont observé de façon spontanée un « mouvement d’humeur » dans la cour de l’entreprise pour protester contre une « mauvaise gestion » et exiger le « départ » du directeur général adjoint, Abdel Serge Nouho.

A la suite d’une rencontre de six agents avec le directeur général de Fraternité Matin, Vénance Konan, les employé ont posé toutes leurs revendications dont « le départ d’Abdel Nouho », le directeur général adjoint.

Ils ont également demandé le départ de certains proches collaborateurs du directeur général adjoint, notamment « Ndiaye Mamadou, Koné Cheikh et de M. Kouamé », le contrôleur de gestion de Fraternité Matin.

M. Séraphin Gnonplegou, chef du service infographie, faisant le point au personnel après les échanges avec le directeur général, a rassuré qu’ « il n’y aura pas représailles », citant le premier responsable de l’entreprise de presse, Venance Konan.

« On ne veut plus de DGA (directeur général adjoint) à FratMat », ont martelé les agents, qui estiment avoir l’impression qu’ ils viennent aider le groupe, or « ils viennent appauvrir les travailleurs ».

Le personnel a décidé, au terme des échanges avec le directeur général, de mettre en place un Comité de gestion de la crise, chargé de rédiger un préavis de grève; et si dans un délai de 48h il n’a pas eu gain de cause, il lancera une grève.  

« Cette fois-ci, c’est un non-retour », a déclaré M. Gnonplegou, avant d’ajouter « pour ne pas être contre la loi, on va suivre la réglementation en matière de grève ». Durant ces 48h, M. Venance Konan devrait voir le ministre de tutelle pour discuter de la situation.

Pour M. Gnonplegou, en tant que directeur général, certaines décisions sont de son ressort. Certes, le directeur général, la nomination est venue de la hiérarchie, mais les collaborateurs de M. Nouho, il peut prendre une décision.

Les agents ont annoncé la rédaction du préavis de grève, mardi, en attendant que le directeur général revienne avec les décisions qui auront été arrêtées avec le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly.

Ils ont repris le service en début d’après-midi. Les employés craignent un licenciement massif des travailleurs pour raison de trésorerie. En décembre 2018, un plan de redressement a provoqué le départ de plusieurs dizaines d’agents.

M. Augustin Bani, employé au service montage, a fait remarquer que trois ans après le plan social l’on observe des embauches tous azimuts et certains « se partagent des millions pendant que le personnel souffre ».

« Avant le plan social, nous étions à 330 employés pour une masse salariale de 150 millions Fcfa, ils ont renvoyé quelque 200 personnes. Et, aujourd’hui, l’effectif du personnel est de 172 agents pour une masse salariale de 125 millions Fcfa », a-t-il souligné. 

Présent sur les lieux, Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synappci), a apporté son soutien aux agents, les conseillant de structurer leur mouvement pour agir selon la loi. 

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Covid-19 en Afrique du Sud : Johnson & Johnson dans la tourmente

L’Afrique du Sud a suspendu depuis quelques jours la vaccination au Johnson & Johnson à cause de caillots sanguins.Cette décision est arrêtée après les recommandations des autorités sanitaires américaines favorable à  « une pause » dans l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson. Six cas de thrombose veineuse cérébrale entrainant un décès chez des personnes vaccinées ont été notés aux Etats-Unis.

En Afrique du Sud, les autorités ont suspendu le programme national de vaccination contre le coronavirus, deux mois après avoir boudé AstraZeneca pour une efficacité « limitée » du vaccin britannique contre le nouveau variant sud-africain baptisé 501Y.V2.

Même si rien n’est encore prouvé, il est de plus en plus vraisemblable que ces problèmes sanguins soient liés à la technique sur laquelle est basé ce vaccin. Comme celui d’AstraZeneca, le vaccin Johnson & Johnson est un vaccin à « vecteur viral ».

Ces deux vaccins utilisent comme support un type de virus très courant, appelé adénovirus. AstraZeneca a opté pour un adénovirus de chimpanzé, Johnson & Johnson pour un adénovirus humain. Le fait que des problèmes similaires aient été observés avec ces sérums pourrait laisser penser « que c’est lié au vecteur adénovirus ».

La présidente du Comité du Ministère de la santé, Sibongiseni Dhlomo, a appelé le ministre de la Santé Zweli Mkhize et l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (SAHPRA) à restaurer la confiance dans le médicament J&J, afin que le pays puisse reprendre le programme de vaccination.

« Nous ne pouvons pas ignorer l’opinion internationale. Cependant, notre situation est que nous devons travailler plus rapidement pour dissiper cette préoccupation afin de redémarrer le programme de vaccination », a déclaré Dhlomo.

La parlementaire a admis que la SAHPRA avait reconnu qu’il n’y avait pas de problème majeur concernant le vaccin J&J en Afrique du Sud. « Les conclusions faites avec les scientifiques du pays au sein de la SAHPRA, en liaison avec les autres scientifiques du monde, devraient nous permettre de recommencer », a indiqué Dhlomo.

Le vaccin unidose de Johnson & Johnson a été autorisé en urgence aux Etats-Unis fin février, après ceux à deux doses de Pfizer/BioNTech et de Moderna. Il s’est révélé efficace à 66% pour prévenir les formes modérées à sévères de la Covid-19, selon des essais cliniques réalisés sur environ 40.000 personnes âgées de 18 ans ou plus dans plusieurs pays à travers le monde.