Sénégal : numérisation des paiements pour booster l’économie

La numérisation de 50 % des paiements des travailleurs du privé injecterait 45 milliards de FCFA additionnels à l’économie sénégalaise par an.La conclusion de l’étude parvenue à APA est sans équivoque : il est primordial d’accompagner le développement de la numérisation des salaires des privés de manière responsable et inclusive. En effet, souligne le rapport, adopter une telle pratique permettrait de constituer un socle solide pour développer de nouvelles opportunités sociales et économiques. Parmi celles-ci, il y a notamment la création d’un « pont » entre le monde des travailleurs formels et celui des travailleurs informels.

Selon les auteurs du rapport, là où les travailleurs formels évoluent avec des contrats, des feuilles de paie, une couverture sociale, etc., les travailleurs précaires ne bénéficient d’aucune forme de protection sociale. Numériser la paie protègerait les plus précaires d’entre eux et permettrait d’étendre la couverture sociale à tous.

Chaque travailleur précaire, porteur d’un compte de Mobile Money, sur lequel il est obligatoirement identifié et qui perçoit les salaires de son employeur, pourrait par exemple bénéficier d’une offre de couverture maladie comme celle de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Et cela, d’autant plus que, côté travailleurs, ils sont 77 % à s’être déclarés prêts à recevoir leurs paiements de manière numérique s’ils étaient associés à l’accès à la couverture maladie universelle, fait remarquer le document.

Cette couverture annuelle supportée et subventionnée à 50 % par l’Etat sénégalais, devient bien plus accessible par le paiement de 3 000 FCFA pour tout travailleur. Dès lors, les travailleurs précaires pourraient accéder à une protection sociale minimale, à des services de santé moins chers, de proximité et présents partout au Sénégal.

Par ailleurs, indique le rapport, ce type d’offre sociale poussée conjointement par les entreprises privées et l’Etat serait un catalyseur fort de développement de l’inclusion financière et de la participation à l’économie des femmes. En outre, cette mesure créerait une véritable valeur ajoutée pour l’ensemble des acteurs de la numérisation des paiements.

D’une part, les entreprises employeuses de cette main d’œuvre disposeraient d’un levier de fidélisation ; d’autre part, l’Etat bénéficierait d’un effet de communication de masse sur son programme social pour étendre la couverture santé à tous.

Contribuer à la transition numérique des PME

Encore peu sensibilisées à ces problématiques, les PME sénégalaises ont le taux de numérisation des salaires le plus bas (7 %). La digitalisation des salaires peut ainsi devenir un véritable tremplin vers leur transition numérique. Mais pour ce faire, note l’étude, ces PME ont avant tout besoin de comprendre la plus-value de la digitalisation, et d’offres globales, comme par exemple le paiement digital des salaires couplé à la mise en place d’une base de données du personnel.

Ainsi, des campagnes de sensibilisation et de formation seraient nécessaires. Elles permettraient de mieux informer les utilisateurs, et de les convaincre des risques liés aux espèces, des bénéfices de la digitalisation et de la fiabilité des services financiers digitaux.

La sensibilisation pourrait être menée au niveau des directions des ressources humaines, des représentants du personnel et des syndicats, afin qu’ils deviennent, chacun à leur niveau, des prescripteurs du changement. Les associations des professionnels des ressources humaines pourraient en ce sens être d’excellents relais, suggèrent les auteurs de l’étude.

A travers la numérisation des salaires, l’administration publique et les régulateurs pourraient aussi communiquer massivement sur les dispositifs de contrôles et d’encadrement des services financiers digitaux mis en œuvre pour protéger les consommateurs.

Un mécanisme de Bonus / Malus récompensant les entreprises qui digitalisent leurs flux, la promotion de la numérisation des salaires supérieurs ou égaux au SMIG / SMAG ou encore la taxation de l’utilisation des espèces sont autant de pistes concrètes qui pourraient être appliquées par l’administration publique, conclut le rapport.

Ethiopie : Les sorties d’eau du Grand barrage opérationnelles

Deux sorties inférieures du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sont maintenant opérationnelles, a révélé ce week-end, un haut responsable du gouvernement.Ces deux ouvrages seraient en cours de test après que les travaux effectués sur eux ont été achevés récemment. Le Ministre de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, le Dr. Seleshi Bekele a annoncé dimanche que les sorties de fond qui relâchent l’eau vers les pays situés en aval le long du Nil ont été achevées, testées et sont devenues opérationnelles.

Selon Bekele, les deux exutoires ont la capacité de faire passer la totalité du débit annuel du fleuve Abbay, fournissant des garanties d’eau aux pays en aval sans crainte d’interruptions.

Le Dr. Seleshi a déclaré que le GERD supprime les risques d’inondations au Soudan comme celui qui s’est produit la saison dernière, empêche la perte d’eau dans les plaines inondables, et assure la protection de l’environnement.

« Le GERD est conçu de manière intelligente car le remplissage et la construction vont de pair, car construits comme une installation moderne de haute qualité et à la pointe de la technologie », a expliqué le Dr. Seleshi.

Le ministre a en outre déclaré que 13 autres sorties étaient en construction pour disposer d’une énorme capacité de rejet d’eau. En toute saison des pluies, les exutoires garantissent le débit en aval tandis que le remplissage a lieu comme un flux entrant dépassant le débit sortant de son réservoir. 

Il n’est pas sûr que ces assurances données par Addis-Abeba puissent convaincre l’Egypte et le Soudan qui continuent de s’opposer au barrage, soulignant que sa présence sur le Nil constitue une menace existentielle pour eux.

Ces derniers pensent que le GERD pourrait compromettre leur part inestimable de l’eau du plus long fleuve d’Afrique, dont l’Egypte dépend particulièrement son l’agriculture. Le gouvernement d’Addis-Abeba insiste cependant sur le fait que de telles craintes ne sont pas fondées et qu’au contraire, le barrage constitue le moteur qui promouvoir son développement futur.

AfricTivistes : un programme de gouvernance lancé dans quatre pays

La plateforme AfricTivistes annonce le déploiement, pour 2021 et 2022, de son projet Local Open GovLab (LOG) dans quatre pays ouest-africains.La ligue africaine des cyber-activistes et blogueurs pour la démocratie (AfricTivistes) entend jouer pleinement son rôle pour la transparence dans la gouvernance locale. Le lancement du LOG, un laboratoire d’innovation et de participation citoyenne, va « contribuer à la création de collectivités locales modèles » en termes de transparence.

« AfricTivistes va déployer le Local Open GovLab dans le cadre de sa Programmation stratégique 2021-2022. C’est un projet qui vise à appuyer, outiller, former et accompagner les administrations locales à intégrer le numérique pour une politique de transparence budgétaire, une politique de gouvernance ouverte et d’administration inclusive, l’accès à l’information, et la co-création avec des dynamiques citoyennes », ont expliqué les initiateurs dans un communiqué parvenu lundi à APA.

Pour cette première phase, le projet va démarrer dans quatre pays de la sous-région : le Sénégal, la République de Guinée, la Guinée Bissau et le Niger. « Les différentes collectivités locales de ces pays peuvent ainsi candidater pour pouvoir bénéficier des avantages de Local Open Government (LOG) », a souligné AfricTivistes, une organisation créée en 2013 « pour mettre en réseau tous les acteurs de changement » du continent.

Elle ajoute que les maires des différentes collectivités locales retenues seront invités à prendre part à l’atelier de lancement qui sera organisé à Dakar, la capitale sénégalaise, sans indiquer de date. Mais elle note que c’est à cette occasion que les conventions de partenariat entre AfricTivistes et les mairies sélectionnées seront signées. A terme, huit collectivités territoriales sont retenues, notamment deux par pays, suivant des critères d’éligibilité.

Ainsi, la collectivité locale dont la candidature est acceptée accueillera un Volontaire AfricTivistes pour la Gouvernance Locale Ouverte (VAGOA), dans une mission de six mois. Celui-ci va se charger d’accompagner la collectivité dans un domaine spécifique en tenant compte de ses besoins prioritaires.

« Si de jeunes Africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a déclaré Cheikh Fall, président de AfricTivistes.

Sécurité, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment à la saisie d’une grande quantité de drogue à Errachidia (sud-est), au chantier de la protection social et à la résilience du secteur des phosphates.+Le Matin+ rapporte que les éléments du service préfectoral de la police judiciaire d’Errachidia (sud-est) ont saisi, samedi, une quantité de 2,5 tonnes de résine de cannabis et interpellé un individu pour liens présumés avec un réseau de trafic international de drogue et de psychotropes.

Cette opération a été menée, sur la base d’informations fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), dans une zone rurale à l’ouest de Goulmima, en coordination avec les services de la Gendarmerie Royale, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Le suspect (39 ans) a été intercepté en flagrant délit de transport d’une cargaison de drogue à bord d’un véhicule utilitaire. Il a refusé d’obtempérer et tenté de s’enfuir, mettant en danger la vie des usagers de la route et des éléments de la police, selon la même source, citée par le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil de gouvernement se tiendra demain mardi avec comme principal ordre du jour le chantier de la protection sociale. Dans le détail, le ministre de la Santé doit présenter au début de cette réunion un exposé sur le chantier de réforme du système national de santé et sa réhabilitation.

Le Conseil poursuivra ses travaux par l’examen de cinq projets de décret, dont le premier porte application de la loi relative au système de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social et à la création de l’Agence nationale des registres.

Les deuxième et troisième projets de décret portent sur l’application du décret-loi relatif à la promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et leurs employés déclarés, ainsi qu’au profit de certaines catégories de travailleurs indépendants et de personnes non salariées assurées auprès de la CNSS et affectées par les conséquences de la propagation de la pandémie de la Covid-19, dans les sous-secteurs de la restauration, de l’événementiel et des espaces de jeux et de divertissement.

+L’Opinion+ relève que le secteur des phosphates a affiché une bonne résilience au cours de l’année 2020, soutenu par la bonne performance du Groupe OCP qui a gardé ses avantages compétitifs dans un marché à forte demande.

Selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des finances, les exportations en volume ont marqué un net rebond de 8,9% pour le phosphate brut et de 20,5% pour les dérivés, a fait savoir la même source.

Et d’ajouter que cette bonne performance reflète le maintien de la position de leadership du Groupe OCP dans un contexte marqué par un repli notable des principaux concurrents, notamment, la Chine et les Etats-Unis.

Elle est attribuée également à la hausse significative des volumes d’exportations d’engrais, principalement vers l’Inde, l’Amérique latine, l’Europe et dans une moindre mesure l’Afrique, note la publication.

Les Locales et l’affaire des médicaments saisis à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, reviennent sur les perspectives des élections locales et l’affaire des médicaments non autorisés saisis à Dakar, la capitale sénégalaise.WalfQuotidien fait un décryptage sur les enjeux de ces élections locales à Dakar, ville « stratégique et symbolique », mais qui constitue le talon d’Achille de Macky Sall. Selon le journal, malgré la présence de plusieurs ténors de la majorité présidentielle, « Dakar (reste dans) le ventre mou du +Macky+ ».

Fort de ce constat, Benno Bokk Yaakar (Bby, majorité présidentielle) se réarme » note L’AS et mobilise les troupes. Le journal renseigne qu’il est prévu l’installation « d’un cadre départemental de concertation, de coordination et de suivi des activités de Bby) dans la capitale.

Pour réunir toutes les forces de sa coalition, Macky Sall pourrait retrouver son ancien premier ministre Aminata Touré. L’Observateur mentionne toutefois qu’il n’y a « aucun contact entre les deux depuis le limogeage de la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese). D’éventuelles retrouvailles entourées de mystère, qui pousse le journal à parler « d’intrigue politique » pour qualifier ce compagnonnage politique.

Dans Vox Populi, Benoit Sambou parle du troisième report des élections locales prévues en janvier 2022 et martèle que « l’opposition est rattrapée par ses propres turpitudes ». Le chargé des élections de l’Alliance pour la république (APR) estime que « l’audit du fichier électoral, l’évaluation du processus électoral, les intérêts divergents au sein de l’opposition en crise de leadership » ont conduit à ce énième report.

Affaire des médicaments non autorisés saisis à Dakar, suite et pas fin. « Entre nébuleuse et impairs » indique Sud Quotidien, qui renseigne que la Douane et la Direction de la Pharmacie du Médicament se rejettent (…) la faute ». Pendant ce temps, le ministre de la Santé promet des sanctions.

Libération rapporte les confidences Zang Hai Dong, au cœur de cette saisine. « Pour les produits mis en cause, j’avoue que je travaillais dans l’illégalité en attendant une autorisation » confie le mis en cause en garde à vue.

En économie, Le Soleil a exploité le rapport de 2019 de l’Itie (initiative pour la transparence dans les industries extractives). Chiffres à l’appui, le journal révèle les retombées pour le Sénégal dans les secteurs des mines, du gaz et du pétrole.

En sport, Sadio Mané et Liverpool n’ont pas abdiqué dans la course à la quatrième place de la Premier League qualificative à la prochaine Ligue des champions indique Record. Les Reds seront au testeur ce lundi à 19h00 de Leeds de Marcelo Bielsa.

Stades revient sur le sprint final en Liga espagnole pour le titre de champion. Le quotidien sportif renseigne que le « Real cale et perd sa sérénité » à Getafe (0-0). L’Atletico Madrid en profite et conforte son fauteuil de leader après son large succès face à Eibar 5-0. Pendant ce temps, Barcelone qui ne jouait pas, a brillamment remporté sa 31ème coupe du roi samedi en pulvérisant l’Athletic Bilbao en finale 4-0.

Guinée: don d’une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry

Le Fonds Lives and Livelihoods (LLF), une initiative multilatérale de développement mise en place par la Banque islamique de développement (BID) et le gouvernement guinéen ont offert une flotte de 56 camions pour l’assainissement de Conakry.

Selon une note d’information transmise à APA, dimanche, la cérémonie s’est déroulée sur l’esplanade du Palais du Peuple de Guinée, sous le patronage du président de la République de Guinée, Alpha Condé. Ces 56 engins visent à améliorer les conditions de santé et d’hygiène des quelque 1,7 million d’habitants de Conakry. 

Les camions ont été achetés dans le cadre d’un financement de 54 millions de dollars US alloué au Projet d’assainissement de Conakry par le Fonds Lives & Livelihoods et ses partenaires, indique une note transmise à APA.  

Ce projet, l’une des 28 initiatives marquantes soutenues par LLF en Afrique et en Asie, bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires de coopération au développement, et vient renforcer les capacités de l’Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (ANASP). 

Il vise en outre à relever les problèmes urgents de l’élimination des déchets solides en priorité dans les quartiers les plus pauvres de la ville de Conakry. Avec ces véhicules, le traitement des boues passera de zéro en 2017 à 500 mètres cubes par jour en 2022.

Le nombre de cas de paludisme, de diarrhée, de schistosomiase et de typhoïde devrait grâce à ces outils d’assainissement, diminuer de moitié chez les enfants de moins de 5 ans. Le projet devrait créer par ailleurs des centaines d’emplois directs et indirects. 

« Des populations vivant dans un environnement salubre et en bonne santé sont des citoyens capables de s’investir pleinement dans le processus de résilience et de relance socioéconomique amorcé en Guinée dans la dynamique de l’émergence espérée en 2040 », a déclaré Alpha Condé. 

Dr Bandar Hajjar, président de la BID, a soutenu dans une allocution que « l’accès à l’élimination efficace des déchets est l’une de ces nécessités que chaque personne devrait avoir, c’est pourquoi nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement pour protéger et autonomiser son peuple, et aider la ville de Conakry à améliorer fondamentalement la vie de ses citoyens ».

« L’ambition du Fonds Lives and Livelihoods et de ses partenaires donateurs est de permettre aux pays d’investir dans les services et infrastructures clés qui garantiront un avenir plus sûr, plus sain et plus prospère à leur population », a ajouté Dr Bandar Hajjar. 

Cet événement a vu également la participation du représentant régional de la Banque islamique de développement (BID), Dr Alpha Diallo, et plusieurs hauts fonctionnaires.

L’acquisition de cette flotte de camions d’assainissement a été effectué grâce aux 54 millions de dollars américains alloués à l’ensemble du Projet d’assainissement de Conakry financé par la BID à travers le Fonds Lives and Livelihoods. 

Au nombre des donateurs du Fonds figurent le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, la Fondation Bill et Melinda Gates, le UK Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO), la BID, le Centre d’aide et de secours humanitaires King Salman et le Fonds du Qatar pour le développement.

« Avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers, le gouvernement vient de réaliser de gros investissements en équipements et logistiques pour améliorer l’hygiène et la salubrité de la capitale. Nous invitons les populations bénéficiaires à préserver ces outils », a dit Mme Kanny Diallo, ministre guinéen du Plan et du développement économique et représentante de la Guinée au sein du Conseil des gouverneurs de la BID. 

La ministre guinéenne du Plan et du développement économique a exhorté « les responsables, à tous les niveaux, à gérer avec efficacité ces équipements afin de redonner à Conakry, son image de perle de l’Afrique de l’Ouest ».  

Le Fonds Lives and Livelihoods utilise un modèle de financement innovant qui combine les subventions des donateurs régionaux et internationaux avec le capital de prêt de la BID pour offrir des prêts concessionnels. 

Ces prêts ne répondent pas seulement aux besoins immédiats, mais déclenchent des changements fondamentaux qui peuvent créer des opportunités pour des millions de personnes défavorisées.

En associant des subventions à des prêts abordables, le LLF débloque également des capitaux pour ceux qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le fonds soutient actuellement 28 projets en Afrique et en Asie, notamment au Maroc, au Niger, au Nigeria, au Cameroun, en Mauritanie, en Ouganda, au Pakistan et en Indonésie. 

Egypte : 11 morts et 98 blessés dans le renversement d’un train au nord-est du pays

Par Mohamed Fayed — Onze personnes ont trouvé la mort et 98 autres ont été blessées dans le renversement dimanche des voitures d’un train dans la ville de Toukh, une petite ville agricole relevant du gouvernorat de Qalyoubia, au nord-est de l’Egypte, selon un premier bilan fourni par le ministère égyptien de la Santé.Selon des témoins oculaires, le train, en provenance de la ville de Mansoura, s’est renversé suite au déraillement de ses wagons, dont deux se sont séparés du train, faisant une centaine de blessés et causant l’arrêt du trafic ferroviaire sur la ligne Le Caire et à Al Mansoura (nord-est).

Plus de 55 ambulances ont été dépêchées pour prendre en charge les blessés, selon le ministère de la Santé. Des enquêteurs ont été envoyés sur place pour établir les causes de l’accident.

D’après la source de sécurité, le conducteur du train et d’autres responsables ferroviaires ont été détenus pour être interrogés.

L’activité ferroviaire en Égypte est le théâtre de nombreux accidents, dont le plus récent est celui survenu en Haute-Égypte en mars dernier faisant 20 morts et 200 blessés.

Selon les statistiques officielles, le trafic ferroviaire a connu pendant la période allant de 2003 à 2017, un total de 16.117 accidents ferroviaires.

Ces accidents ferroviaires sont généralement attribués à des problèmes d’infrastructures et de maintenance.

Egypte : Une centaine de blessés dans le renversement d’un train au nord-est du pays

Par Mohamed Fayed — Une centaine de personnes ont été blessées dans le renversement dimanche des voitures d’un train dans la ville de Toukh, une petite ville agricole relevant du gouvernorat de Qalyoubia, au nord-est de l’Egypte.Selon des témoins oculaires, le train, en provenance de la ville de Mansoura, s’est renversé suite au déraillement de ses wagons, dont deux se sont séparés du train, faisant une centaine de blessés et causant l’arrêt du trafic ferroviaire sur la ligne Le Caire et à Al Mansoura (nord-est).

Plus de 55 ambulances ont été dépêchées pour prendre en charge les blessés, selon le ministère de la Santé. Des enquêteurs ont été envoyés sur place pour établir les causes de l’accident.

D’après la source de sécurité, le conducteur du train et d’autres responsables ferroviaires ont été détenus pour être interrogés.

L’activité ferroviaire en Égypte est le théâtre de nombreux accidents, dont le plus récent est celui survenu en Haute-Égypte en mars dernier faisant 20 morts et 200 blessés.

Selon les statistiques officielles, le trafic ferroviaire a connu pendant la période allant de 2003 à 2017, un total de 16.117 accidents ferroviaires.

Ces accidents ferroviaires sont généralement attribués à des problèmes d’infrastructures et de maintenance.

Ramadan: respect partiel des mesures contre la Covid-19 dans des mosquées à Abidjan

Les mesures barrières contre la Covid-19 telles la distanciation physique et le port du cache-nez sont partiellement respectées dans des mosquées à Abidjan, où les prières dans ces lieux de culte drainent beaucoup de fidèles musulmans ces derniers jours en raison du jeûne du mois de ramadan.

Dans des communes huppées comme le Plateau, le Centre des affaires d’Abidjan, où à Cocody à l’est de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières dont la distanciation physique et le port du cache-nez sont scrupuleusement respectées.

A la grande mosquée de la Riviera-Golf ou encore à la grande mosquée de la Riviera II et la grande mosquée du Plateau, les mesures barrières sont imposées. Dans ces mosquées, les autorités religieuses exigent aux fidèles le respect des mesures anti-Covid-19 pendant le culte.

Par contre, à Abobo, à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan ou encore à Yopougon, dans l’Ouest, des communes dites populaires de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières contre la Covid-19 sont foulées aux pieds dans plusieurs mosquées.

Le non-respect de certaines mesures sanitaires a accru ces derniers mois les risques de propagation de cette maladie. Mais, des fidèles musulmans observent rarement les mesures contre la Covid-19 dans la plupart des mosquées des quartiers dits populaires.

Le jeûne du mois du ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam, a démarré depuis mardi en Côte d’Ivoire. Il devrait durer 29 ou 30 jours pendant lesquels les musulmans restent à jeûn de l’aube jusqu’au coucher du soleil et s’abstiennent également d’avoir des rapports sexuels avec leur conjoint dans la journée.

Pendant cette période marquée par la générosité des fidèles à l’égard de leurs co-religionnaires, les mosquées drainent beaucoup plus de fidèles musulmans pendant les prières, d’où un risque réel de propagation de la maladie à Coronavirus dans les lieux de culte.

A la date du 15 avril 2021, la Côte d’Ivoire comptait 45.444 cas confirmés de Covid-19 dont 44 925 personnes guéries et 273 décès. Abidjan reste l’épicentre de la maladie avec plus de 90% des cas positifs.

Management de la qualité: le Trésor ivoirien maintient la norme ISO 9001 version 2015

AFNOR, une entité internationale de normalisation, a au terme d’un audit des performances du Système de Management de la Qualité (SMQ) du Trésor public ivoirien, maintenu son certificat ISO 9001 version 2015.

Démarré le mercredi 14 avril 2021, l' »Audit de suivi N°1″ du Trésor public ivoirien, organisé dans le cadre du maintien de son Certificat à la norme ISO 9001 version 2015,  a pris fin le vendredi 16 avril 2021, indique une note transmise à APA, samedi.   

Les résultats ont été livrés par Mme Amie Mar, auditeur international pour le compte de AFNOR et responsable de l’équipe des auditeurs, lors d’une de restitution tenue à Abidjan. 

Cette cérémonie, présidée par le directeur général du Trésor public ivoirien, M. Assahoré Konan Jacques, s’est déroulée à la salle de conférence de la Direction générale sise au 7ème étage de l’immeuble Sogefiha à Abidjan-Plateau.

Au terme de cet « Audit de Suivi 1 », les auditeurs ont recommandé le « maintien du certificat ». Il ressort de cette évaluation que le Trésor public de Côte d’Ivoire garde intacte ses performances.   

Aucune non-conformité enregistrée, selon les auditeurs qui relèvent également 18 points forts et 30 pistes de progrès. Les auditeurs ont aussi noté avec satisfaction l’implication active de tout le personnel dans la mise en œuvre du SMQ. 

Toutefois, l’équipe conduite par Mme Amie Mar, a encouragé le Trésor à poursuivre les efforts afin de franchir avec succès les étapes du processus de maintien du Certificat, surtout au niveau de l’évaluation et de l’efficacité des actions correctives.

M. Assahoré a traduit la reconnaissance du Trésor public ivoirien aux auditeurs pour l’accompagnement dont l’Institution bénéficie pour l’amélioration  de son SMQ et l’atteinte de ses objectifs de performance.  

Il a rassuré les auditeurs sur l’engagement du Trésor Public à mettre en œuvre toutes les recommandations formulées, avant de déclarer « le Trésor Public se veut une administration moderne et engagée dans une dynamique d’amélioration continue ».

Ce certificat est soumis à un renouvellement tous les trois ans. Pendant cette période de validité, un audit de suivi est réalisé chaque année par le certificateur pour s’assurer que le SMQ reste conforme aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

La certification globale du Trésor ivoirien a été obtenue en novembre 2019 sur l’ensemble de ses processus et métiers, ce qui permet à cette administration d’assurer efficacement sa transformation structurelle.

Le SMQ favorise en outre l’amélioration de la qualité opérationnelle (Comptable, Bancaire, financière et administrative), la consolidation  de la qualité de la signature de l’État et une mobilisation des ressources nécessaires au financement du budget sur les marchés financiers et de capitaux.

Maroc : Fléchissement des arrivées de touristiques de 78,5% à fin 2020

Les arrivées de touristes au Maroc ont atteint leur plus bas niveau à fin 2020 avec une baisse de 78,5%. Même constat pour les nuitées qui se sont repliées de 72,4% après +5,1%, selon la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des Finances.Malgré les mesures prises pour atténuer l’impact des conséquences de la pandémie sur le secteur, les arrivées des touristes aux postes frontières ont enregistré une baisse de 79,8% au quatrième trimestre 2020, sous l’effet des replis de 92% pour les touristes étrangers et de 59% pour les MRE, précise la DTFE dans sa note de conjoncture portant sur les premiers résultats de l’année 2020.

De même, les nuitées réalisées dans les hôtels classés ont reculé de 82,6%, résultat des baisses de 94% pour les non-résidents et de 52,3% pour les résidents.

« Après avoir maintenu une bonne dynamique durant les trois dernières années, le secteur touristique a pâti lourdement des effets de la crise sanitaire et des mesures restrictives mises en place par les autorités pour endiguer la pandémie de la Covid-19 », fait savoir la note, notant que la suspension dès le 15 mars 2020 de tous les vols internationaux de passagers et des liaisons maritimes en provenance et à destination du territoire marocain, ainsi que la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Royaume ont entrainé un arrêt quasi-total de l’activité touristique.

Pour rappel, les autorités marocaines ont annoncé différentes mesures d’assouplissement de franchissement du territoire national notamment à partir du 7 septembre. En effet, les ressortissants des pays non soumis à l’obligation de visa sont autorisés à se rendre sur le territoire marocain à condition de présenter une réservation d’hôtel ou une invitation d’une entreprise marocaine, ainsi qu’un test négatif de dépistage du Covid-19.

Un nouvel assouplissement a été annoncé, à partir du 1er octobre, pour les voyageurs à destination du Maroc et concerne le prolongement de la durée des résultats du test PCR à 72 heures avant le vol au lieu des 48 heures avec suppression du test sérologique, rappelle la DTFE.

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Le Maroc octroie une aide humanitaire au profit des forces armées libanaises

Le Roi Mohammed VI a bien voulu donner sa haute approbation pour faire un don royal personnel sous forme d’aides alimentaires au profit des forces armées libanaises et du peuple libanais, annonce vendredi communiqué de l’Etat-major général des Forces Armées Royales (FAR).L’acheminement de ces aides vers le Liban sera assuré par des avions militaires marocains, précise un communiqué.

« Cette décision royale intervient en réponse à une demande formulée par la partie libanaise, et dans le cadre de la solidarité avec ce pays frère, afin de lui permettre de faire face aux défis économiques et aux répercussions de la pandémie de COVID-19 », conclut la même source.

Sonko et d’autres sujets au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets dont la sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la situation qui prévaut à l’université de Dakar.« La nouvelle salve de Sonko », titre EnQuête, soulignant que le chef de file du parti Pastef/Les patriotes s’oppose à la fermeture du campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et se penche sur les problèmes des étudiants qui subissent, selon lui, de nombreuses violences.

Lors de cette sortie, le patron de de Pastef/Les Patriotes a pris fait et cause pour les étudiants, souligne Walf Quotidien.

« Les étudiants s’entendent être traités de voyous… et maintenant de terroristes par le gouvernement. L’étudiant sénégalais est moralement torturé par l’absence d’horizon, toujours tenaillé par le doute… », dénonce Ousmane Sonko dans EnQuête.

Cela fait dire à Le Quotidien que « Sonko pourfend le pouvoir ». Le farouche opposant au régime de Macky Sall a profité de cette sortie pour évoquer les emplois annoncés par le gouvernement. Et pour lui, il ne s’agit rien d’autre que de « promesses démagogiques ».

Dans le domaine sanitaire, Le Soleil signale que « le ministère de la Santé dément » les supposés décès liés aux vaccins anti-Covid. Le journal rapporte que le Directeur de la prévention « a rejeté en bloc » l’information faisant état de trois patients décédés suite à l’administration de vaccin anti-Covid.

« Nous n’avons pas encore eu une seule personne décédée après la prise des vaccins Sinopharm ou AstraZeneca », a déclaré Docteur Mamadou Ndiaye.

L’Observateur qui avait donné l’information hier revient à la charge et donne ses « vérités sur les errements du ministère de la Santé ».

« A la suite de son article qui a barré sa Une d’hier vendredi, le ministère de la Santé est monté au créneau, sans que l’on ne connaisse les réelles motivations, pour démentir les informations contenues dans le texte et qui ont été fournies au journal par l’autorité compétente. L’Observateur qui ne compte changer aucune virgule de ce qu’il a écrit, réédite in extenso le texte en question », se défend le quotidien.

Sous le titre « Akilee court-circuité », Le Quotidien annonce que le juge a ordonné la main levée des comptes de la Société nationale d’électricité (Senelec) et condamne Akilee aux dépens.

En août dernier, la société Akilee avait demandé la saisie conservatoire des comptes de Senelec en exécution d’un contrat d’exclusivité de fournitures de compteurs intelligents. Le prestataire demandait le paiement de montants arrivés à échéances à hauteur de 2,6 milliards de francs Cfa. Akilee avait attendu 7 mois, après plusieurs mois et de nombreuses médiations avant de finir par recourir à la justice.

En éducation, Sud Quotidien informe que pour la satisfaction de ses revendications, « le G20 (groupement syndical) accélère la cadence ». Il est notamment prévu un débrayage et une grève totale les 21 et 22 avril, informe le journal.

En politique, L’Observateur revient sur ce qu’il appelle « la bataille de leadership entre Ousmane Sonko et Thierno Alassane Sall (TAS) » et écrit : « La rivalité politique est exprimée sous forme de guerre des tranchées entre affidés. »

Social et santé meublent la Une des hebdomadaires marocains

La généralisation de la protection sociale et la lutte contre l’épidémie de coronavirus au Maroc sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que le chantier Royal pour la généralisation de la protection sociale s’inscrit exactement dans le prolongement d’un autre chantier d’envergure entamé en 2004.

« Lorsqu’on a évoqué l’AMO en 2002, cela semblait relever plus de l’impossible. Des années plus tard, les résultats sont aujourd’hui là et incontestables », indique la publication, notant que des filets sociaux universels et institutionnels font en sorte que le citoyen bénéficiaire ne soit plus dépendant de la bonne volonté ou des moyens de bienfaiteurs, associations et mécènes.

Et c’est justement dans ce sens que le chantier de la généralisation de la protection revêt toute son importance puisqu’il vise à l’instauration d’un filet social universel, fait savoir le journal, relevant que l’effort collectif, à travers l’impôt, est inévitable pour le financement d’un tel chantier qui nécessitera 51 milliards de DH par an.

L’intégration de millions de ménages dans la sphère formelle des services de santé à travers des cotisations, des prestations et des procédures administratives pourrait finalement s’avérer être un meilleur antidote contre l’informel qui génère éternellement les poches de vulnérabilité, estime-t-il.

Pour sa part, +La Nouvelle Tribune+ souligne que « la couverture sociale universelle relève de l’intérêt supérieur de la Nation et l’initiative royale l’indique avec force ! ».

L’initiative royale signifie également que le Roi Mohammed VI, parfaitement au fait des blocages structurels qui affectent le dialogue social, veut dépasser ces attitudes corporatistes ou partisanes afin de permettre de donner à cette réforme la priorité qu’elle mérite pleinement, explique l’hebdomadaire, soutenant que la couverture sociale universelle est un chantier de règne et traduit l’engagement du Souverain de satisfaire les besoins et les attentes des secteurs les plus défavorisés de la population.

« Avec ce Big Bang social, un pas immense aura été accompli au bénéfice des démunis et chacun saura qui en aura assumé la vraie paternité… », assure-t-il.

Sur un autre registre, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’après l’épreuve du jeûne, pendant le jour, les Marocains sont appelés à rester chez eux, le soir, pour éviter tout risque de relâchement, ajoutant que les citoyens, dans leur écrasante majorité, font preuve d’un sens appréciable de responsabilité.

Ramadan ou pas, les gestes barrières restent la première arme de combat, et à coup sûr la plus efficace, face à la Covid-19, ajoute la publication, rappelant que de nouveaux lots de vaccins sont attendus pour que l’opération de vaccination puisse se poursuivre dans les délais impartis en vue d’atteindre l’immunité collective.

« En attendant, chaque Marocain a le devoir envers lui-même et envers les siens de faire bien attention aux questions sanitaires », observe-t-il.

Covid-19: 54,74 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale (BM) a approuvé vendredi un nouveau financement de 54,74 milliards Fcfa pour faciliter l’acquisition de nouveaux vaccins contre la Covid-19 et booster la campagne nationale de vaccination, selon une note.

D’un montant global de 100 millions de dollars (54,74 milliards Fcfa), ce financement additionnel intervient dans le cadre du Projet d’appui au Plan national de riposte à la Covid-19 et vise à limiter la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire.

Ce financement vise également à permettre au pays de diversifier ses sources d’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 et à assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de sensibilisation générale. 

« En partenariat avec l’initiative Covax, cet appui va permettre aux autorités sanitaires de vacciner plus de 10 millions de personnes, soit près de 40 % de la population ivoirienne », a dit Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

Elle a ajouté que cela «va aussi soutenir une approche de communication intégrée afin de fournir aux Ivoiriens une information basée sur des faits concrets et des explications claires et scientifiques sur le virus, les différents vaccins et leurs risques éventuels ».

« Il s’agit par ailleurs de renforcer l’ensemble du dispositif de vaccination national pour pouvoir soutenir de vastes campagnes de vaccination contre d’éventuelles futures épidémies», a-t-elle poursuivi. 

Selon une récente étude menée en février 2021, le degré de préparation de la Côte d’Ivoire à l’introduction du vaccin contre la Covid-19 est de l’ordre de 48 %. Cette opération entend combler les déficits relevés au niveau de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique.

L’opération devrait permettre d’augmenter l’achat et le déploiement des vaccins ainsi que les capacités de stockage de 113 districts sanitaires et renforcer le système d’approvisionnement, y compris pour assurer le maintien d’une chaîne du froid.

Et ce, grâce à la réhabilitation des chambres froides régionales. Cet appui viendra par ailleurs renforcer la capacité vaccinale de tout le système de santé. De son côté, la Banque mondiale accompagnera l’élargissement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 actuelle au-delà de la ville d’Abidjan.

La campagne vaccinale a permis jusqu’à présent à plus de 80 000 personnes de recevoir la première dose du vaccin. La Côte d’Ivoire compte vacciner plus de 57 % de sa population éligible d’ici fin décembre 2022.

Ce financement additionnel de 100 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire est le deuxième du genre en soutien à la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique de l’Ouest.

Perturbation de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan

Des travaux réalisés par une entreprise de voirie ont causé un incident technique entraînant une perturbation de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers, a annoncé la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire ( SODECI) dans un communiqué transmis vendredi à APA.

ll s’agit notamment des quartiers d’Abobo-Baoulé, Djibi, 8è tranche Angré, Abobo Dokui, Aboboté, Bessikoi, Djibi, Chu d’Angré et Djorogobité. 

Poursuivant, la société a assuré que «nos équipes sont mobilisées et à pieds d’œuvre pour un retour à la normale dans les meilleures délais ». Depuis quelques jours, en raison de cet incident, plusieurs foyers des quartiers sus-cités sont privés d’eau potable.

La police ivoirienne lance un appel à témoins contre un violeur en série

La police nationale ivoirienne a lancé vendredi un appel à témoignages contre un individu déjà interpellé et qui est suspecté de meurtres et de viols en série.

Dans une note d’information diffusée sur son compte officiel Facebook, la direction générale de la police nationale a publié la photo de ce suspect sollicitant  « la population et toute personne susceptible d’avoir été victime de viol à l’effet de fournir toute information utile à l’enquête  ».

Le Maroc et l’Italie soulignent l’importance de poursuivre leur coordination au sujet des questions d’intérêt commun

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu vendredi, en visioconférence, avec le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio.Lors de cet échange qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents et des échanges réguliers entre les deux ministres, Nasser Bourita et Luigi Di Maio ont salué l’excellence des relations entre les deux pays et convenu de les développer davantage, à travers l’opérationnalisation de la déclaration sur le partenariat stratégique multidimensionnel et ce, en mettant en place les mécanismes de dialogue et de coopération y afférents, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Au niveau de la coopération économique, les deux responsables ont marqué l’importance de prendre en considération les nouvelles priorités imposées par le contexte de pandémie, en termes de promotion d’investissement et de développement de nouvelles chaines de valeurs.

Ils ont mis en avant l’intérêt de promouvoir les mécanismes et les outils d’échange et de coopération entre les communautés d’affaires des deux pays, dans la perspective de l’organisation d’un forum économique, précise la même source.

Les deux ministres ont loué l’excellence de la coopération en matière de sécurité, en insistant sur l’intérêt de la renforcer davantage et l’étendre pour en faire bénéficier d’autres partenaires et d’autres régions, notamment en Afrique.

Luigi Di Maio, poursuit le communiqué, a mis en avant l’engagement de l’Italie à accompagner et soutenir le renforcement du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc. Il a ainsi réitéré l’appui de son pays aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pôle régional de stabilité et relais de développement et de croissance en Afrique.

Lors de cet entretien, les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre leur coordination au sujet des questions d’intérêt commun, notamment en Libye et au Sahel, ainsi qu’au sein des instances internationales.

Environ 500 milliards Fcfa d’échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la Suisse en 2020

Les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la Suisse se sont établis à environ 500 milliards Fcfa en 2020 contre 378 milliards Fcfa l’année précédente, soit une hausse de plus de 100 milliards de Fcfa.

« On est dans le top 5 des investisseurs bilatéraux de la Côte d’Ivoire », a dit jeudi l’ambassadeur de la Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin, en marge de l’inauguration d’une usine suisse de transformation et de séchage de fruits à Assé (Bonoua), à 60 Km au Sud-est d’Abidjan. 

Les investissements des entreprises helvétiques en Côte d’Ivoire, fera-t-elle, savoir, se chiffrent à « plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros qui sont investis chaque année » par les opérateurs suisses dans le pays.  

« Le Département fédéral des Affaires étrangères, dans sa stratégie Afrique, place la Côte d’Ivoire comme un lion économique sur le continent et en Afrique de l’Ouest », a indiqué la diplomate suisse, Anne Lugon-Moulin.  

Une quarantaine d’entreprises suisses sont implantées sur le sol ivoirien et opèrent dans différents secteurs, entre autres, le transport, les BTP et l’agriculture, ce qui représente en termes d’échanges globaux un « volume d’environ 500 milliards Fcfa en 2020 ».

Les relations diplomatiques entre la Confédération Suisse et l’Etat ivoirien ont été officialisées depuis le 26 juillet 1961.  Cette année, marque la commémoration du 60e anniversaire de la coopération entre les deux pays. 

Maroc : Vers la création d’un Institut de formation professionnelle dans les métiers de l’industrie pharmaceutique

La cérémonie de signature d’une convention-cadre pour la création de d’un Institut de formation professionnelle dans les métiers de l’industrie pharmaceutique ce centre a été présidée ce vendredi à Casablanca par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur de la Formation Professionnelle et de la Recherche Scientifique Saaid Amzazi.Inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, cette convention répond à l’objectif d’améliorer la formation professionnelle axée sur les métiers de l’industrie pharmaceutique tout en rapprochant l’offre (de formation) des besoins en compétences du secteur, lit-on dans un communiqué du Département de la Formation Professionnelle.

« La mise en place de cet Institut va renforcer le dispositif des établissements de nouvelle génération, déjà mis en place dans le cadre du partenariat public privé dans les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l’Aéronautique, l’Automobile, le textile habillement et les énergies renouvelables, et qui ont montré leur efficacité en matière de l’adéquation formation emploi », a souligné M. Amzazi.

Pour sa part, le ministre de l’industrie, du commerce et de l’économie numérique et verte, Moulay Hafid Elalamy a expliqué que « ce partenariat porte sur la réalisation d’un projet fort important visant la formation des jeunes désirant faire carrière dans l’industrie pharmaceutique. C’est un secteur prometteur qui regorge de débouchés, grâce au savoir-faire de nos entreprises, à la qualité de la production nationale et à la proximité avec les marchés potentiels ».

Tout en mettant l’accent sur la dynamique que connaît l’industrie pharmaceutique au plan national, à travers notamment le lancement de projets d’envergure dans la production locale de médicaments biosimilaires et génériques et la création d’unités de production de vaccins et sérums pour le marché local, il a précisé que «cet institut sera appelé à accompagner et à accélérer le développement de cette industrie visant à assurer l’autosuffisance et à renforcer le positionnement de la production locale ».

Outre la création d’un Institut de formation professionnelle dans les métiers de l’industrie pharmaceutique, cette convention vise aussi l’élaboration d’un répertoire emploi/métier (REM) et d’un référentiel emploi/compétence (REC) pour déterminer les compétences nécessaires aux postes et fonctions de travail identifiés et la mise en place d’une offre de formation professionnelle adaptée aux besoins du secteur (formation initiale, formation qualifiante et continue …).

Af’Sud : pas de report des élections locales

Les élections locales sud-africaines vont se tenir cette année, malgré les inquiétudes liées à la Covid-19.Le président Cyril Ramaphosa qui s’exprimait, hier jeudi lors d’un meeting, a promis que les locales vont se dérouler comme prévu en octobre 2021.

Le président a fait cette déclaration suite à une réunion de la Commission électorale indépendante (IEC) du pays pour discuter d’un éventuel report des élections d’octobre, suite aux appels du parti d’opposition « Economic Freedom Fighters (EFF) ».

Le leader de l’EFF, Julius Malema, a demandé l’annulation des élections locales en raison de l’état d’urgence actuel du pays, dû au coronavirus, qui empêchera les partis de faire campagne efficacement et librement en raison des interdictions de rassemblement.

Faisant campagne pour les élections locales partielles qui se tiendront la semaine prochaine dans plusieurs circonscriptions du pays, M. Ramaphosa a déclaré que les suggestions visant à reporter les élections locales d’octobre ne sont pas justifiées.

« Allons aux urnes. Car c’est là que nous pourrons choisir le Congrès national africain qui nous fera avancer », a déclaré M. Ramaphosa.

En ce qui concerne les prochaines élections locales partielles, le président a appelé à voter pour l’ANC au pouvoir à Durban et « tout au long des six autres élections partielles ailleurs ».

Le président a déclaré que son gouvernement a « travaillé plus dur » pour le peuple sud-africain pendant la période éprouvante de la Covid-19, soulignant la nécessité de tenir les élections locales, malgré la pandémie qui a tué plus de 54.000 personnes dans le pays.

Ethiopie: l’Onu doute du retrait des soldats érythréens du Tigré

Le Sous-Secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires a déclaré qu’il n’y a aucune preuve que les troupes érythréennes ont commencé à se retirer de la région de Tigré.« Malheureusement, je dois dire que ni l’ONU ni aucune des agences humanitaires avec lesquelles nous travaillons n’ont vu de preuve du retrait des Erythréens de la région du Tigré en Ethiopie », a déclaré Mark Lowcock lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’Onu.

La réunion de jeudi était la dernière d’une série de sessions similaires depuis le début du conflit dans la région éthiopienne du Tigré, où des milliers de personnes ont été tuées depuis novembre dernier.

L’Érythrée va retirer ses troupes d’Éthiopie près de cinq mois après le début du conflit dans cette région du Nord du pays, avait promis le Premier ministre Abiy Ahmed il y a deux semaines.

Pendant des mois, Addis-Abeba et Asmara ont nié la présence de troupes érythréennes dans le Tigré, contredisant ainsi les récits des habitants, des travailleurs humanitaires, des diplomates et même de certains responsables civils et militaires éthiopiens.

Congo : Denis Sassou Nguesso investi

Le président réélu pour un cinquième mandat a prêté serment, ce vendredi 16 avril, au Palais des congrès de Brazzaville.C’est parti pour cinq nouvelles années de règne pour Denis Sassou Nguesso. « L’empereur », surnom donné par son pair Alassane Ouattara, cumule 37 ans de pouvoir absolu. Vainqueur dès le premier tour de l’élection du 21 mars dernier, le chef de file du Parti congolais du Travail (PCT) a déclaré qu’il a été et sera « le président de tous les Congolais sans exclusive ».

Sassou Nguesso pour qui, « le travail ne s’arrêtera pas », a décliné les grands axes de son action pour ce quinquennat : consolider l’Etat de droit, améliorer le climat des affaires, lutter contre les antivaleurs, diversifier l’économie et valoriser le capital humain.

Dans son discours d’investiture, le président congolais s’est engagé « à promouvoir une gouvernance sociale et solidaire ». Celle-ci devrait prendre forme avec l’avènement d’ « un Etat protecteur » qui va notamment travailler en faveur de « l’électricité et l’eau pour tous, l’assurance maladie universelle et l’éducation inclusive ».

Séance tenante, Denis Sassou Nguesso a promis de « doter tous les villages de plus de 100 habitants de l’électricité, de l’eau potable et de centre de santé ». Selon les résultats définitifs publiés par la Cour constitutionnelle, il a remporté le scrutin présidentiel en recueillant 88,40 % des suffrages valablement exprimés.

Félix Tshisekedi, Macky Sall, Bah N’Daw, Umaro Sissoco Embaló, Roch Marc Christian Kaboré, Alassane Ouattara, Mohamed Bazoum, Idriss Déby Itno, Evariste Ndayishimiye, respectivement présidents de la République démocratique du Congo, du Sénégal, du Mali, de la Guinée Bissau, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Tchad et du Burundi, ont assisté à l’investiture de leur homologue congolais.

L’insécurité alimentaire guette l’Afrique occidentale et centrale (étude)

Dans ces deux parties du continent noir, plus de 31 millions de personnes pourraient souffrir de la faim durant la saison de soudure de juin-août 2021 selon le Programme alimentaire mondial (Pam).C’est une alerte pour parer à un danger imminent. Car « ce chiffre est supérieur de plus de 30 % à celui de l’année dernière et représente le niveau le plus élevé depuis près de dix ans d’après les données du Cadre Harmonisé, une analyse conjointe de la sécurité alimentaire publiée sous les auspices du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) ».

La possible insécurité alimentaire résulterait, à en croire le Programme alimentaire mondial (Pam), de la flambée des prix des denrées alimentaires dans ces régions en proie à des conflits et à l’impact socio-économique de la pandémie de la Covid-19.

De ce fait, l’organisation humanitaire mondiale de lutte contre la faim estime, dans un communiqué reçu ce vendredi à APA, qu’ « une action immédiate est nécessaire afin d’éviter une catastrophe  » pendant la période de soudure « précédant la prochaine récolte et au cours de laquelle les réserves alimentaires sont épuisées ».

En Afrique de l’Ouest, explique Chris Nikoi, le Directeur du Pam dans cette région, « les conflits alimentent déjà la faim et la misère. La hausse incessante des prix agit comme un multiplicateur de pauvreté, plongeant des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire et le désespoir ». 

De plus, signale M. Nikoi, « même lorsque les denrées alimentaires sont disponibles, les familles n’ont pas les moyens de s’en procurer et la flambée des prix met un repas de base hors de portée de millions de familles pauvres qui avaient déjà du mal à s’en sortir ».

Dans les pays ouest-africains, note le Pam, les prix des denrées alimentaires sont en hausse. « Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, les produits locaux ont augmenté de près de 40 % et dans certaines zones, les prix ont grimpé de plus de 200 % », précise le programme du système des Nations unies.

Poursuivant, le Programme alimentaire mondial fait savoir que « cette situation est due en partie à l’impact économique des mesures contre la propagation du coronavirus au cours de l’année dernière, mais aussi à la baisse des revenus des populations en raison de la réduction des activités commerciale, touristique et informelle ainsi que des transferts de fonds ».   

En Sierra Leone, par exemple, « la dépréciation de la monnaie locale a eu des répercussions sur le prix des denrées importées ou produites localement », indique le Pam. Dans le pays dirigé par Julius Maada Bio, rapporte l’organisation onusienne, « le prix du riz, l’aliment de base, est supérieur de 60 à 70 % à la moyenne quinquennale ».

C’est pourquoi l’insécurité alimentaire aiguë y a connu un pic puisqu’elle touche 23 % de la population (1,8 million de personnes) contre seulement 2 % en 2019. « En attendant que les marchés se stabilisent, l’assistance alimentaire est peut-être la seule source d’espoir pour des millions de familles. Les besoins sont immenses et si nous ne parvenons pas à réunir les fonds (indispensables), nous ne pourrons tout simplement pas faire face. Nous ne pouvons pas laisser 2021 devenir l’année de la réduction des rations », avertit le Directeur régional du Pam.

En outre, le rapport fait remarquer que « dans le Nord du Nigeria, au Sahel central (Burkina, Mali et Niger), en Centrafrique et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, l’escalade de la violence oblige les populations à se déplacer, à abandonner leurs champs et leurs sources de revenus ».

C’est la raison pour laquelle « près de 10 millions d’enfants, de moins de 5 ans, souffrent de malnutrition aiguë cette année dans la région et le Sahel représente la moitié de ce chiffre à lui seul ». Au vu de la situation, le Pam prévoit cette année d’aider en Afrique occidentale et centrale « près de 18 millions de personnes » dont 68 % sollicitent une assistance « d’urgence ».

Pour les six prochains mois, le Programme alimentaire mondial a chiffré ses besoins à « 770 millions de dollars » pour mener « ses opérations dans 19 pays ». En 2020, l’organisation humanitaire mondiale et ses partenaires ont aidé « près de 17 millions de personnes en Afrique de l’Ouest à travers des approches intégrées combinant des interventions alimentaires et nutritionnelles vitales mais aussi des activités qui renforcent la résilience des communautés », conclut le document.

Côte d’Ivoire: sortie officielle de 133 commissaires de police

Cent trente-trois commissaires de police dont 11 femmes, issus de la 43e promotion « 2019-2021 », ont reçu vendredi le baptême et les épaulettes de leur grade, lors d’une cérémonie à l’École de police d’Abidjan.

Cette promotion s’est donnée pour devise « loyauté-probité-rigueur », dont le triptyque a été dévoilé lors de la cérémonie, présidée par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé. 

A l’endroit de ces 133 nouveaux commissaires qui viennent renforcer les effectifs de la police nationale, le général Vagondo Diomandé a fait observer qu’ils arrivent dans un contexte sécuritaire particulièrement difficile, car ils devront faire face à la menace terroriste.

« A ceux parmi vous qui tenteront de suivre les traces des rares brebis galeuses, celles qui jettent le discrédit sur la noble corporation de la police nationale, je promets toute la rigueur, je serai sans état d’âme quand il s’agira d’appliquer des sanctions » », a-t-il déclaré.

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a été choisi comme parrain de la promotion 2019-2021. Il les a exhorté à l’application et au respect du pacte social qu’est le Code pénal. 

« Chers filleuls, sachez que j’attends le meilleur de vous. Pour cela, vous devez vous rappeler tous les jours votre devise, tourner le dos à toutes les pratiques décriées au quotidien par la population ivoirienne ». 

« Si vous venez à la police pour vous enrichir, vous vous en sortirez pauvres, à contrario, si vous venez à la police pour servir la nation avec abnégation, je puis vous assurer chers filleuls que vous en sortirez riches…riches du respect de vos concitoyens », a-t-il conseillé. 

La formation de l’élève commissaire est jalonnée par l’enseignement de 27 disciplines assortis de contrôles continus de connaissance et de deux évaluations partielles. Elle est suivie d’un stage pratique et s’achève par la soutenance d’un mémoire de fin de formation.

Parmi ces impétrants, 61 sont issus de concours directs comprenant 57 hommes et quatre dames, 68 issus du concours professionnel dont 61 hommes et sept dames, soit un total de 118 hommes et 11 dames auxquels s’ajoutent quatre hommes recalés de la promotion 2018-2020.

Mme Coulibaly Clotilde, major de la promotion, a obtenu 14,89 de moyenne sur 20. 

Côte d’Ivoire: le procureur dément la remise en liberté d’un présumé violeur de mineur

Le procureur de la République Adou Richard Christophe a démenti les rumeurs annonçant la remise en liberté d’un présumé violeur de mineur par des agents de la police judiciaire ivoirienne.

Le nommé B.S.B, un individu accusé de viol sur une mineure de 15 ans à Bingerville (Est d’Abidjan) a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Il encourt l’emprisonnement à vie. 

« Le procureur s’insurge contre de telles allégations tendant à jeter le discrédit sur le fonctionnement des institutions judiciaires et sécuritaires», a indiqué M. Adou dans un communiqué parvenu vendredi à APA.

Selon lui, un mandat de dépôt a été décerné par le juge d’instruction à l’encontre du nommé B. S. B qui a été immédiatement conduit à la MACA et qui encourt l’emprisonnement à vie.

Poursuivant, le procureur a rappelé aux uns et autres que la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi pénale.

 Rappelant auparavant les faits, M. Adou a indiqué que dans un communiqué en date du 10 avril dernier, la Ligue ivoirienne des droits des femmes a fait cas d’une procédure pour viol portant sur une mineure de 15 ans dans la commune de Bingerville et dont l’auteur aurait été remis en liberté par les officiers de police judiciaire tandis qu’un mineur également interpellé dans le cadre des investigations, aurait été auditionné par les agents enquêteurs sans aucune assistance.

Le 02 avril dernier dame Dénéo Gnonsian Désirée la secrétaire générale de la Ligue ivoirienne des droits des femmes a saisi la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance d’une plainte contre le nommé B. S. B pour des faits de viols sur une mineure de 15 ans.

 Au soutien de sa plainte, elle expliquait qu’elle avait reçu une alerte faisant état de ce qu’une adolescente avait été victime de viol perpétrée par le conjoint de sa mère. C’est ainsi qu’à la suite de l’enquête qui a été ouverte, les personnes citées ont été auditionnées et le présumé coupable B. S. B a été déféré à la MACA.

Afrique : baisse de 10% des décès liés au coronavirus

L’Afrique a enregistré cette semaine 1.944 décès liés à la Covid-19, soit une diminution de 10% par rapport au taux de victimes de la semaine dernière, annonce le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).Dans son rapport hebdomadaire sur la situation de la Covid-19 en Afrique, le Directeur du CDC, le Dr John N. Nkengasong, a déclaré que le continent avait enregistré un total de 77.000 nouveaux cas cette semaine, soit une augmentation de 4% par rapport à la semaine précédente.

L’Afrique de l’est a signalé le plus grand nombre de nouveaux cas représentant 35% du total des nouveaux cas sur le continent. L’Afrique du nord 24%, l’Afrique du sud 19% et l’Afrique occidentale et centrale ont chacune signalé 11% du total des cas en une semaine.

Le continent a enregistré hier jeudi un total de 4,2 millions de cas de Covid-19, représentant 3,3% du total des cas signalés dans le monde, a précisé Nkengasong

L’Afrique a signalé 3,7 millions de guérisons de la pandémie qui a fait au total plus de 112.000 morts. Le taux de mortalité sur le continent représente 2,7% des décès mondiaux causés par la maladie.

Cinq pays africains, à savoir l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Ethiopie et l’Egypte, portent 65% de la charge de travail de la pandémie à travers le continent.

AstraZeneca: pas de coagulation sanguine notifiée en Afrique (OMS)

Les rapports faisant état de manifestations post-vaccinales indésirables sur le continent ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés.Le vaccin AstraZeneca serait-il plus efficace en Afrique ? Si aucune étude ne permet, pour le moment, de répondre à cette question, force est de constater qu’« aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », assure l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

De récents rapports ont signalé des troubles rares de la coagulation sanguine chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca dans plusieurs pays européens, et le vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis d’Amérique. Cela a notamment poussé des pays comme la Suède à suspendre momentanément l’utilisation de ce vaccin avant de revenir sur cette décision, tout en le réservant aux personnes âgées de plus de 65 ans.

Le Comité consultatif mondial de l’OMS de la sécurité des vaccins dit évaluer attentivement les rapports concernant le vaccin Johnson & Johnson. S’agissant du vaccin AstraZeneca, l’examen mené par le Comité a permis d’établir qu’une relation de cause à effet est plausible entre le vaccin et la survenance de caillots sanguins avec une faible numération plaquettaire, même si une telle hypothèse reste à confirmer, souligne le communiqué de l’OMS.

À ce jour, plus de 200 millions de personnes ont reçu des doses du vaccin AstraZeneca dans le monde. Et selon l’OMS, le nombre de cas de caillots sanguins et numération plaquettaire faible sont extrêmement réduits – moins de 200 cas ont été notifiés jusqu’ici.

« Tout en poursuivant l’évaluation des vaccins, l’OMS considère, sur la base des connaissances actuelles, que les avantages des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson l’emportent largement sur les risques », rassure l’organisme onusien en charge de la santé.

En Afrique, les doses du vaccin AstraZeneca ont été distribuées à 36 pays par le canal du Mécanisme COVAX. Ce dernier est une plateforme d’achat de vaccins codirigée par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Gavi l’Alliance du vaccin et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF.

En tout, 45 pays africains ont déjà lancé leurs campagnes de vaccination contre la COVID-19. Plus de deux tiers des doses administrées l’ont été dans 10 pays dont les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés, souligne le communiqué.

« De profondes inégalités subsistent en matière d’accès aux vaccins contre la COVID-19 dans le monde. Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la COVID-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a déploré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, citée par la note.

Mozambique : la menace jihadiste plombe l’économie

Des centaines entreprises ont été fermées dans le nord du Mozambique depuis le début d’une insurrection armée dans la région en octobre 2017.Selon le président de la Confédération des Associations économiques (CTA), Agostinho Vuma, 1.100 entreprises fermées du fait de l’insécurité dans le nord du pays. Selon le responsable qui s’est confié aux médias, 410 des entreprises qui se trouvaient dans des districts de la province de Cabo Delgado directement touchés par les attaques sont fermées. Les districts concernés sont Macomia, Muidumbe, Nangade, Quissanga, Mocimboa da Praia et Palma.

« Les 750 autres entreprises ont subi des impacts indirects en raison de leur exposition aux différentes chaînes de valeur, dont le flux d’activité a été interrompu suite à la récente attaque dans le district de Palma », a déclaré Vuma.

 La récente suspension des activités du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de plusieurs milliards d’euros développé par un consortium dirigé par le géant français Total devrait « affecter de manière significative un grand nombre d’entreprises et leurs maillons dans les chaînes de valeur », a ajouté Vuma.

198.000 emplois perdus

Le responsable de la CTA a également révélé que plus de 198.000 emplois avaient été perdus depuis le début des attaques, dont 56.000 dans des unités commerciales des districts touchés par la violence. Les autres sont des pertes d’emplois dans le secteur agricole qui a été gravement touché par le déplacement des familles.

En ce qui concerne le montant des pertes économiques, Vuma a déclaré que les perturbations ont coûté à la province environ 209 millions de dollars américains en pertes de revenus ou en dommages matériels.

Sur ce montant, 100 millions USD correspondaient à des pertes de production agricole, tandis que 95 millions USD étaient liés aux dommages au capital physique et 14 millions USD correspondaient à des pertes de trésorerie dans les différentes chaînes de valeur, a déclaré le responsable.

Des insurgés armés affiliés à l’Etat islamique ont intensifié leurs attaques contre les installations gouvernementales, ainsi que les habitants et les ressortissants étrangers à Cabo Delgado ces derniers mois, déclenchant une crise humanitaire qui a fait plus de 700.000 déplacés.