Nil : l’Ethiopie accuse Khartoum de servir les intérêts d’un tiers

L’Ethiopie a de nouveau accusé le Soudan de servir les intérêts d’une tierce partie dans le cadre de la négociation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Dina Mufti, l’Éthiopie avait répondu à toutes les préoccupations du Soudan concernant le remplissage et la sécurité du barrage. « L’Ethiopie a assuré au Soudan d’assumer la responsabilité du problème qui pourrait survenir en raison de la sécurité et de l’exploitation du barrage », a-t-il ajouté.

La position du gouvernement soudanais sur les négociations sur le barrage de la Renaissance avant et après le différend frontalier est différente. L’opposition soudanaise au barrage est survenue après le différend frontalier avec l’Ethiopie et depuis lors, elle a activement exprimé des vues contradictoires sur le GERD.

En novembre 2020, des affrontements avaient éclaté entre les forces soudanaises et celles éthiopiennes au sujet d’Al-Fashqa, une bande de terres fertiles colonisées par des agriculteurs éthiopiens qui, selon le Soudan, se trouve de son côté d’une frontière délimitée au début du XXe siècle.

L’Ethiopie rejette cette version de l’histoire. Dans un communiqué publié en février dernier, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré qu’il pensait que « le conflit que l’armée soudanaise dénonce sur tous les toits ne pouvait servir les intérêts d’une tierce partie qu’aux dépens du peuple soudanais ».

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a répondu le même jour en déclarant que « la calomnie envers le Soudan et l’accusation d’être un agent d’autres parties est une insulte grave et impardonnable ».

Tensions à l’Ucad et Locales au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement des tensions au campus social de l’université de Dakar et le désaccord sur la date de tenue des élections locales.Suite aux violences répétées à l’Ucad, « l’Assemblée de l’université sévit », informe Le Soleil, précisant que toutes les amicales ont été dissoutes et qu’un nouveau système de codification des chambres a été mis en place.

« Le Conseil de l’université ferme le campus social et suspend les amicales… », renchérit Vox Populi avant de signaler l’opposition du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) à cette décision. « Les étudiants entrent en rébellion », poursuit le même journal. Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Temple de tensions ». En sous-titres, le journal écrit : « Les étudiants +déchirent+ la résolution de l’Assemblée de l’Université. Le Coud se déclare incompétent. »

Dans les colonnes de L’AS, le directeur général du Coud Maguette Sène brandit l’incompétence du Conseil d’administration de son organisation pour justifier son refus d’appliquer la décision de l’Assemblée de l’Ucad. Les autorités de l’Ucad ne parlent pas le même langage, constate Sud Quotidien.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le désaccord sur la date de tenue des Locales. A ce propos, Sud Quotidien note que c’est « toujours l’impasse ». Car, révèle L’AS, « l’opposition (a) rejeté le compromis des non-alignés ». Ces derniers avaient demandé à l’opposition d’accepter le report du scrutin à janvier 2022 à condition que le gouvernement prenne l’engagement de tenir les Législatives à date échue. Face à ce blocage, « Macky va arbitrer », annonce Le Quotidien.

Vox Populi se projette déjà sur la bataille pour conquérir la mairie de Dakar et soutient que Barthélemy Diaz est « l’atout maître de Khalifa », ancien édile de la capitale sénégalaise. « Khalifa Sall le parraine et l’impose dans les +dox mbok+ (visite de courtoisie en langue wolof), de communes à maisons en passant par les marchés, rues, Grand-Place… Ousmane Sonko a aussi promis son soutien », renseigne Vox Populi.

Guy Marius Sagna fait la Une de WalfQuotidien. Dans une longue interview accordée à ce journal, le leader de Frapp France dégage est revenu sur le sens de son engagement et le résume en ces termes : « Depuis l’âge de 11 ans, j’ai été éduqué dans le soutien aux luttes des travailleurs ». Et pour cette cause, « aucune garde à vue, aucun emprisonnement ne me fera reculer », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur s’intéresse aux effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 et soutient qu’ils ont déjà fait « 3 morts au Sénégal ». Selon nos confrères, sur les quelque 400 000 injections réalisées au Sénégal avec les vaccins SinoPharm et AstraZeneca, une cinquantaine de cas graves ont été signalés suite aux effets indésirables.

Plus de 200 employés de Huawei instruits sur la Covid-19 depuis Abidjan

Plus de 200 employés ouest-africains de Huawei, le géant chinois des télécommunications, ont été instruits jeudi sur la Covid-19, avec un focus sur la prévention, via visioconférence depuis Abidjan.

La session a été assurée par le professeur Issiaka Tiembré, sous-directeur de la vaccinologie et coordonnateur opérationnel de la vaccination contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, dans les locaux du groupe chinois, à Abidjan.

Le Professeur Tiembré a tenu à signifier sa satisfaction, en aval de cette séquence et a salué cette belle initiative organisée par Huawei. Selon lui « Il est primordial que toutes les organisations, y compris les entreprises privées, instruisent leurs collaborateurs sur les enjeux de la lutte contre la Covid-19. Ces derniers deviennent par la suite de véritables acteurs de la résilience, en se faisant des porte-voix des bonnes pratiques, cruciales dans la lutte contre la propagation de la maladie en Côte d’Ivoire ».

Le professeur Tiembré a averti que « la maladie à Coronavirus est réelle ». Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, elle connaît une recrudescence de cas. La maladie est de plus en plus létale et s’étend. C’est pourquoi, il faut continuer à appliquer les mesures de prévention.

Il a soutenu que « le vaccin est un outil supplémentaire qui permet surtout d’éviter les formes graves qui entraînent des décès, et qui endeuillent des familles, des communautés ». Car, en se faisant vacciner, on se protège contre les formes graves et on protège son environnement.

Selon lui, « il faut comprendre que le vaccin AstraZeneca utilisé en Côte d’Ivoire est efficace, parce que déjà à 70% (de performance), c’est déjà bien, et surtout les études ont montré son efficacité sur les formes graves dans plus de 90% des cas, ce qui est énorme ».

« C’est un vaccin qui est efficace », a-t-il insisté,  avant d’ajouter qu’il « est bien toléré puisqu’aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, (où) nous avons vacciné plus de 80.000 personnes et jusqu’à présent, on n’a pas eu d’effets indésirables graves ».

« Ce qu’on a eu jusqu’à présent, ce sont des événements mineurs comme on l’observe dans toute vaccination. Donc, je voudrais encourager les travailleurs à adhérer massivement à la vaccination qui va être un outil supplémentaire de protection pour les amener à être résistants », a-t-il poursuivi.

A propos des variants circulant aujourd’hui dans la région, il a exhorté les travailleurs, même en étant en communauté, à toujours appliquer les mesures barrières, notamment la distanciation, le lavage des mains, le port des masques, ce qui pourrait les épargner cette maladie.

Les employés lui ont adressé des questions qu’il a répondues sans ambages, tout en relevant que « le vaccin est le moyen sûr et efficace de protection contre les maladies graves », d’autant plus qu’il permet à l’organisme de secréter des anti-corps pour faire face aux microbes.

Jusque-là, les effets indésirables enregistrés en Côte d’Ivoire,  sont entre autres, des vertiges, fatigues, maux de tête, nausées, fièvre, a-t-il fait savoir, indiquant qu’ « on a très peu de Mapi (manifestations postvacinales indésirables), on a 215 » sur plus de 80.000 individus vaccinés.

M. Tiembré a fait observer que même après la vaccination, il faut toujours respecter les mesures barrières, pour se protéger nous-mêmes, mais aussi son entourage. Suite à une question,  il a noté que celui qui a déjà fait la maladie devra attendre six mois avant de se faire vacciner.

« Les polémiques autour du vaccin, à mon avis, ne sont pas justifiées, parce que de toute façon il y a toujours dans la vie ce qu’on appelle les anti-vaccins, qui distillent souvent des informations qui ne sont pas toujours vérifiées, des fake news, des rumeurs », a-t-il estimé.

Les travailleurs doivent retenir qu' »en Côte d’Ivoire, la vaccination est encadrée par des organismes de régulation notamment l’Agence ivoirienne de régulation pharmaceutique, par des experts, notamment le comité national des experts de pharmacovigilance qui surveille et analyse tous les effets indésirables pour que les Ivoiriens soient protégés », a-t-il rassuré.

Lors de la séance d’instruction sur la Covid-19, étaient connectés des employés du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Burkina Faso, de la Guinée Conakry; la majorité des participants étant des Ivoiriens et des Chinois issus du bureau d’Abidjan.

Covid-19 : le Malawi va détruire un lot de vaccins « périmés »

Le Malawi a ordonné la destruction de 16.400 doses des vaccins AstraZeneca après qu’elles ont dépassé la date d’expiration, a déclaré un responsable jeudi.Les vaccins faisaient partie d’un lot de 102.000 doses offerts par l’Union africaine en mars.

Les vaccins en question n’ont pas été utilisés à temps et ont expiré mardi, selon le secrétaire permanent du ministère de la Santé, Charles Mwansambo. « Nous allons maintenant les détruire et les éliminer », a déclaré M. Mwansambo.

Le président Lazarus Chakwera a lancé la campagne de vaccination contre la Covid-19 en mars et prévoit de vacciner 60% de la population d’ici la fin de l’année afin d’atteindre une immunité collective.

Côte d’Ivoire: inauguration d’une usine suisse d’une valeur de 3,27 milliards Fcfa

Une usine suisse de transformation et de séchage de fruits tropicaux a été ouvertre jeudi à Assé (Bonoua), une localité située à 60 Km au Sud-est d’Abidjan, pour un coût d’investissement de 3,27 milliards Fcfa.

L’ouverture officielle de l’usine dénommée HPW fresh & dry Côte d’Ivoire, a été faite par le ministre ivoirien de l’Investissement et du développement du secteur privé, Emmanuel Essis Esmel, et l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugin-Moulin.

Cette unité agroalimentaire, implantée au cœur de la production ivoirienne d’ananas, transforme par an 7.700 tonnes de mangues, d’ananas, de noix de coco et de bananes.

Elle transforme, en outre, 800 tonnes de fruits secs de première qualité dont 400 tonnes sont de qualité biologique. Cette nouvelle entreprise helvétique a permis de  créer 450 emplois.

M. Essis Esmel a relevé que cette unité de transformation agroalimentaire s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui a mis le cap sur la transformation structurelle et économique du pays à travers l’industrialisation.

Il a fait observer que « dans ce sens, le cadre de l’investissement a été amélioré » avec des outils pour promouvoir l’investissement privé et accompagner les investisseurs, ce qui a produit des résultats ces dix dernières années. 

Pour ce mandat 2020-2025, le président demande d’accélérer le processus et cela se traduit dans son projet de société la « Côte d’Ivoire solidaire » visant à « créer plus de richesses, mieux partagées » à travers le secteur privé, a-t-il ajouté. 

« Aujourd’hui,  Je suis fière que de nombreuses entreprises helvétiques soient présentes en Côte d’Ivoire (et) nous en à avons plus de 40 », a indiqué l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Mme Anne Lugin-Moulin.

Selon la diplomate suisse, « la Côte d’Ivoire fait partie des lions économiques de l’Afrique dans la nouvelle stratégie » élaborée par le Département fédéral des Affaires étrangères de la Suisse. 

Le secteur agricole en Côte d’Ivoire, l’un des piliers de l’économie, génère plus de 25% du Produit intérieur brut (PIB) et emploie plus de 50% de la population active nationale. 

Cependant, la part des revenus captés par la Côte d’Ivoire reste faible, en raison des faibles taux de matières premières agricoles, ce qui impose une transformation des manières premières. 

Le directeur général de HPW, Otmar Hofer, a fait savoir que « ce sont les conditions exceptionnelles de l’agriculture et des ressources humaines en Côte d’Ivoire qui ont incité le facteur décisif » de l’implantation.

« Nous transformons des ananas, des cocos, des bananes et des papayes, en plus de la mangue qui est un produit saisonnier », a ajouté M. Otmar Hofer, qui s’est réjoui des conditions climatiques idéales pour tous ces fruits. 

Première puissance économique de l’Uemoa, la Côte d’Ivoire représente 35% du PIB de cette zone. Les IDE du pays ont doublé depuis 2012 pour passer à 800 millions d’euros avec un objectif de a milliard d’ici à trois ans.

HPW Fresh & dry Côte d’Ivoire est une filiale de HPW AG, à Buchs, en Suisse. Après plus de 10 ans d’approvisionnement en spécialités alimentaires sur le marché Suisse de la vente au détail, HPW AG a construit sa première usine de fruits secs au Ghana en 2010. 

Aujourd’hui, l’usine du Ghana emploie plus de 1.200 personnes et transforme principalement les fruits de 1.400 petits exploitants en 2.000 tonnes de produits d’exportation. En plus des fruits secs, l’usine produit des grignotines à base de fruits. 

Le Maroc et l’Egypte font part de leur capacité d’instaurer une coopération complémentaire

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, ce jeudi en visioconférence, avec son homologue égyptien, Sameh Chokri.Les deux ministres ont abordé les moyens de promouvoir le renforcement des relations entre les deux pays sur la base des liens solides de fraternité et de coopération fructueuse qui les unissent.

Ils ont aussi insisté sur l’importance de hisser les relations bilatérales au niveau des aspirations des deux chefs d’Etat, qui co-président la Haute commission mixte bilatérale.

Dans ce cadre, les deux parties ont affirmé que les dimensions économique et d’investissement constituent un levier important pour la promotion des relations bilatérales, appelées à être renforcées davantage dans l’intérêt des deux pays et peuples frères.

Elles ont fait part de la capacité du Maroc et de l’Égypte d’instaurer une coopération complémentaire dans divers domaines à valeur ajoutée, vu le positionnement stratégique, les potentialités économiques et les compétences humaines dont disposent les deux pays, en plus d’un cadre juridique riche et diversifié dépassant 100 textes de loi.

MM. Bourita et Chokri ont également exprimé l’espoir de voir la situation sanitaire liée à la propagation du Covid-19 s’améliorer au niveau mondial, pour programmer la 4e édition du Mécanisme de coordination et de concertation politique dans les meilleurs délais au Caire. Ce mécanisme, offre un cadre institutionnel permettant aux deux pays d’échanger les points de vue et de renforcer la coordination autour des différentes questions qui les concernant, aux niveaux arabe et continental.

Au sujet du Sahara marocain, le ministre égyptien a réitéré le soutien constant de son pays à l’intégrité territoriale marocaine et aux efforts sérieux et crédibles du Royaume pour parvenir à une solution à cette question.

S’agissant des affaires arabes et régionales, les deux ministres ont convenu que la situation arabe actuelle nécessite une coordination et des concertations accrues entre le Maroc et l’Égypte, jugeant nécessaire un effort arabe agissant pour le renforcement de la solidarité et l’unification des rangs arabes, pour affronter les défis de taille auxquels le monde arabe fait face.

Ils ont insisté sur l’attachement des pays à la sécurité de la région arabe et à sa stabilité, exprimant leur refus de toute ingérence étrangères dans les affaires arabes et la nécessité de respecter la souveraineté des États, l’unité de leurs territoires et constances nationales. Les discussions ont également porté sur l’évolution de la question palestinienne.

A cet égard, le ministre égyptien a salué les efforts du Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, dans la défense de la ville d’Al-Qods en tant que terre de coexistence entre les religions monothéistes.

Les deux ministres ont, en outre, évoqué la situation en Libye, soulignant l’importance de progresser vers une solution globale qui puisse garantir la sécurité et la stabilité de la Libye ainsi que la prospérité de son peuple.

Au volet continental, les deux parties ont mis l’accent sur la coordination et la coopération au niveau de l’Union africaine, affirmant leur détermination à renforcer la concertation entre les deux pays autour des questions d’intérêt commun et à servir l’intégration africaine pour concrétiser la vision d’une « Afrique que nous voulons ».

Cette entrevue a été l’occasion pour le ministre des Affaires étrangères égyptien d’informer son homologue marocain des derniers développements en lien avec le barrage de la Renaissance, à la lumière des récentes négociations entre les parties concernées.

A ce propos, M. Bourita a affirmé que le Maroc suit de près les pourparlers et espère voir les parties atteindre, au plus vite, une solution à même de les satisfaire et de préserver les droits de tous, afin de bénéficier collectivement des eaux du Nil. Il a aussi souligné que le dialogue, les négociations et les compromis sont la voie à suivre pour y parvenir.

Après la BAD, Nafissatou N’diaye-Diouf dépose ses valises à Luminate

La Sénégalaise Nafissatou N’Diaye-Diouf, ex-directrice de la communication par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), annonce sa prise de service à Luminate, une organisation philanthropique internationale.

« Je suis extrêmement heureuse de vous annoncer que je me suis lancée dans mon prochain voyage professionnel après la Banque africaine de développement (BAD) », affirme Mme Nafissatou Ndiaye-Diouf, dans un post sur Facebook.  

Elle a indiqué que « hier (mercredi) », était son « premier jour en tant que directeur de communication de Luminate », une organisation philantropique mondiale dont l’objectif est de donner aux personnes et aux institutions les moyens de travailler ensemble pour bâtir des sociétés justes et équitables.  

Luminate accorde « la priorité » à « quatre domaines connectés qui sous-tendent des sociétés fortes: l’autonomisation civique, les bases de données et les droits numériques, la transparence financière et les médias indépendants ». 

Fondée en 2018 par les philantropes Pierre et Pam Omidyar, l’organisation fait partie du Groupe Omidyar. Avec son expérience, elle assure donner davantage de visibilité à Luminate, déclarant: « en route vers de nouveaux sommets ». 

Nafissatou N’Diaye-Diouf, ex-cheffe de division et ex-directrice de la communication par intérim de la BAD, avait informé fin janvier 2021 sa décision de quitter la banque, car le moment était venu pour elle d' »explorer de nouveaux horizons ».

Fière de l’expérience partagée au sein de l’institution, elle s’était réjouit d’avoir « travaillé avec des esprits brillants, qui ont véritablement à cœur d’œuvrer au développement économique et social de l’Afrique ».  

Elle a été nommée en avril 2020 directrice par intérim du département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la BAD.  

Avant d’être nommée directrice par intérim de Communication de la banque en avril 2020, Nafissatou N’diaye-Diouf, occupait le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures  de la banque. 

Nafissatou N’diaye-Diouf jouit d’un parcours universitaire de haut niveau et d’une expérience de plus de 20 ans dans les domaines de la communication d’entreprise, des relations publiques, du journalisme et du développement numérique et médiatique.

Entre 2016 et 2018, Nafissatou Diouf était consultante en communication au sein du Complexe du secteur privé et de l’infrastructure de la Banque. Avant de rejoindre la BAD, elle a fondé et assuré la direction générale de l’agence 54 communication, à Dakar, au Sénégal, entre 2011 et 2017. 

Durant sa carrière professionnelle, Nafissatou N’diaye-Diouf  a occupé le poste de Directrice Régionale des relations publiques pour Francophone Africa ZK Advertising, à Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle a fait preuve d’une grande aptitude au leadership interculturel, gérant des équipes composées de professionnels des relations publiques, de directeurs de comptes et de représentants de pays dans sept pays africains – Gabon, Niger, Tchad, Madagascar, Burkina Faso, République démocratique du Congo et République du Congo. 

En adoptant une approche créative et collaborative de la gestion de projets dans des marchés soumis à forte concurrence, Nafissatou N’diaye-Diouf a fait preuve d’excellence en matière de stratégie narrative de développement de contenus, de renforcement des capacités et de mentorat.

Avant de travailler dans la communication d’entreprise, Nafissatou N’diaye-Diouf a travaillé comme journaliste pour l’agence de presse américaine Associated Press (AP), couvrant les conflits et les crises internationales en Afrique de l’Ouest et centrale, notamment au Liberia, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Niger, en Mauritanie et en République centrafricaine. 

Nombre de ses reportages ont été publiés dans des journaux internationaux tels que le Washington Post, USA Today, le Boston Globe et le LA Times. Nafissatou a également travaillé en tant qu’ Open Source Officer pour le Foreign Broadcast Information Service (FBIS), une division de la Direction de la science et de la technologie au sein de l’Agence centrale de renseignement (CIA).

De langue maternelle française, Nafissatou N’diaye-Diouf est titulaire d’une maîtrise en interprétation et traduction de l’université de Salford au Royaume-Uni, d’une licence en linguistiques appliquées de l’université de Thames Valley et d’un diplôme en journalisme et presse écrite de la London School of Journalism.

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

Côte d’Ivoire: Amadé Ouérémi condamné à l’emprisonnement à vie

L’ex-chef de milice Amadé Ouéremi a été reconnu jeudi coupable de faits de crimes contre les populations par le Tribunal criminel d’Abidjan qui l’a condamné à l’emprisonnement à vie avec près de 2 milliards de FCFA de dommages et intérêts à payer.

« Le Tribunal déclare M. Amadé Ouéremi coupable des faits de crimes contre les populations, viols, vols en réunion, etc, et le condamne à l’emprisonnement à vie», a dit le juge Charles Biny qui a  également condamné M. Ouérémi à payer près de 2 milliards FCFA de dommages et intérêts aux victimes. 

De son côté, Roselyne Aka-Sérikpa, le Conseil d’Amadé Ouérémi a dénoncé un procès  « biaisé  » avec beaucoup de  « zones d’ombre  ». 

«  Ce procès qui dans son déroulement était biaisé, ne pouvait que donner une sentence biaisée. Le juge n’a fait que dire ce qu’il pensait. Vous m’avez vu demander la comparution de personnes qui ont été nommément citées par M. Ouérémi. Mais on a trouvé des subterfuges pour ne pas que ces personnes comparaissent. NDLR (Lieutenant-colonel Losseni Fofana et Commandant Coulibaly de Kouibly) », a regretté Me Aka-Sérikpa. 

«  On a beaucoup de zones d’ombres dans cette affaire de sorte qu’il n’y a pas eu la manifestation ou l’éclatement de la vérité», a-t-elle soutenu ajout qu’ il est  « injuste » que son client endosse à lui tout seul la responsabilité de ce qui s’est passé à Duékoué ».

Quant à Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), il a estimé que cette décision du Tribunal est une  « symphonie inachevée  ».

 Mercredi dernier, le procureur avait requis la prison à vie contre Amadé Ouéremi avec une amende de 100 millions FCFA. Ce procès d’Amadé Ouérémi s’est ouvert  le 24 mars dernier pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 à Duékoué dans l’ouest du pays où plus de 800 personnes ont été massacrées.

Dakar hôte de la semaine de la mobilité durable et du climat

La rencontre se tiendra notamment du 13 au 17 septembre 2022 au Sénégal.Elle est organisée sous l’égide du ministère sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement par le biais du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), en partenariat avec le réseau Coopération pour le Développement et l’Amélioration des transport urbains et périurbains (Codatu) et l’Association Climate Chance.

La Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) permettra d’organiser simultanément la 18e conférence de la Codatu et le troisième sommet Climate Chance Afrique.

« Cette rencontre de dimension internationale a pour but de favoriser un développement des territoires compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la mobilité », a expliqué le ministre Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Mansour Faye a souligné l’importance de la participation des collectivités territoriales dans la lutte contre les changements climatiques, notamment l’émission de gaz à effet de serre.

« La prise en charge des collectivités territoriales est fondamentale dans la lutte contre les changements climatiques et une attention particulière doit être accordée aux secteurs les plus émissifs notamment l’énergie, le bâtiment et le transport », a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, justifiant ainsi l’implication du ministère des Collectivités territoriales dans l’organisation de la Semaine de la mobilité durable et du climat (SMDC) à Dakar.

Il a souligné qu’en Afrique, près de 20 % des Gaz à effet de Serre (GES) mesurés dans les villes les plus importantes sont émis par les transports.

 Au terme de cette semaine qui se présente déjà comme une pré-COP pour l’Afrique, les participants adopteront la « Déclaration de Dakar ». Celle-ci sera une feuille de route opérationnelle pour la mobilité durable et le renforcement de l’action climat dans les territoires. Elle sera une contribution collective à la COP26 prévue à Glasgow.

Selon ses organisateurs, le rendez-vous de Dakar verra la participation de nombreux acteurs de la transition et de la lutte contre le changement climatique, étatiques et non-étatiques, afin de faire bénéficier au Sénégal et au continent africain d’un moment fort de mobilisation sur les questions de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Plusieurs réseaux seront engagés : Convention des maires en Afrique Subsaharienne (Comssa), Communauté de pratique « MobiliseYourCity », Club des Autorités organisatrices de la mobilité Nord/Sud, le réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche francophones avec le soutien de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Tanzanie : premier remaniement ministère sous l’ère Samia

La nouvelle présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a annoncé la nomination de nouveaux ministres des Finances et des Affaires étrangères.La décision est intervenue dans le cadre du premier remaniement ministériel depuis sa prise de fonction le 19 mars dernier.

Annonçant les détails du remaniement effectué peu après la prestation de serment du vice-président Philip Mpango au Palais de la Nation à Chamwino dans la capitale Dodoma, Mme Hassan a nommé Mwigulu Nchemba comme ministre des Finances et de la Planification en remplacement de Mpango.

Avant cette nouvelle nomination, M. Nchemba était le ministre des Affaires constitutionnelles et juridiques.

La présidente a également nommé Liberata Mulamula au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération est-africaine.

Mme Mulamula, une diplomate chevronnée, remplace ainsi Palamagamba Kabudi qui devient le nouveau ministre des Affaires constitutionnelles et juridiques.

Philip Mpango est nommé vice-président par la présidente Hassan mardi dernier avant que le parlement ne l’approuve.

 La présidente Hassan a nommé Mpango au poste de vice-président pour occuper le poste devenu vacant après sa prestation de serment en tant que présidente suite au décès le 17 mars de l’ex-président John Magufuli.

Mali : la date des élections générales fixée

Les autorités de la transition ont annoncé, ce jeudi, l’organisation des élections présidentielle et législatives le dimanche 27 février 2022.Sept mois après l’installation du président de la transition, Bah N’Daw, son gouvernement œuvre pour l’application de la feuille de route. Celle-ci doit mener au retour du pouvoir entre les mains de civils à travers la tenue d’élections libres et transparentes.

« Pour le scrutin du président de la République et des députés, les dates proposées s’inscrivent dans le cadre du respect strict de la durée de la transition, c’est-à-dire 18 mois », a déclaré  le ministre de l’Administration territoriale, Lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, au sortir d’une réunion à Bamako, la capitale.

Par ailleurs, les seconds tours de ces joutes électorales devraient se tenir les 13 et 20 mars 2022, a-t-il ajouté aux côtés du porte-parole du gouvernement, Mohamed Salia Touré.

Mais auparavant, un référendum est prévu le 31 octobre 2021. Selon M. Maïga, cette période sera mise à profit pour mener des consultations visant l’élaboration du projet de Constitution, de son examen au Conseil des ministres et ainsi que de son adoption par le Conseil National de la Transition (CNT).

Le ministre de l’Administration territoriale a fait savoir que les autorités veulent, par cette voie, recueillir et prendre en compte les aspirations du peuple malien.

Les élections des conseillers des collectivités (district, commune, cercle et région) sont, quant à elles, prévues le 26 décembre 2021. « Il est proposé de tenir ces scrutins concomitamment afin d’éviter de convoquer les électeurs de façon répétitive, source d’épuisement et par conséquent de baisse du taux de participation », a souligné le ministre Maïga.

Différent frontalier: l’Ethiopie pour une pression internationale sur le Soudan

L’Ethiopie a appelé la communauté internationale à faire pression sur le Soudan pour qu’il évacue ses troupes de ses territoires.Dans un communiqué publié mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le Soudan avait occupé de force des territoires éthiopiens depuis le 6 novembre 2020, à un moment où son armée était préoccupée par l’opération de maintien de l’ordre dans la province du Tigré.

Bien que le Soudan soit l’actuel président de l’IGAD (bloc sous-régional), il est regrettable de constater qu’il est le principal acteur dans la mise en péril de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique en envahissant des territoires éthiopiens, en pillant et en déplaçant des civils et en mobilisant des troupes pour occuper encore plus de terres, a ajouté le ministère.

L’Ethiopie est prête à résoudre son différend frontalier avec le Soudan en utilisant les mécanismes existants de résolution des conflits, une fois que le statu quo est maintenu, conformément à l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, et qui interdit le déplacement et la force pour résoudre les problèmes frontaliers, jusqu’à ce qu’une solution à l’amiable soit trouvée, conclut le communiqué.

Rwanda : un jeune écrivain lauréat d’un prix mondial

Obed Imbahafi, un écrivain rwandais de 21 ans, est lauréat de la catégorie écrite pour la narration mondiale des jeunes sur les maladies tropicales négligées (MTN).Le concours mondial de narration pour les jeunes sur les MTN s’ est tenu de décembre 2020 au 8 avril 2021 et a été lancé pour lutter contre les MTN, en partenariat avec la Cour du prince héritier d’Abou Dhabi, l’Union africaine, Channels TV, le Commonwealth Youth Health Network, International Youth Federation, MPJ Youth, TIBA, Institut national de recherche en santé, ASMTH et One million 2021.

Son histoire impressionnante détaille un article du journal de grand-père sur les vers intestinaux, une maladie qui diminue l’aptitude du corps à absorber les nutriments et les vitamines.

Selon Imbahafi, plus d’un milliard d’enfants risquent de contracter des vers intestinaux, dont 82% vivent en Asie du Sud-est et en Afrique.

Selon les organisateurs, le concours a reçu plus de 400 inscriptions de 39 pays. Plus de 50% des candidatures ont été reçues de jeunes à travers l’Afrique où il y a une forte dominance des MTN.

Tous les jeunes du monde entier ont été autorisés à participer et 40 ont atteint la finale, dont deux Rwandais. Les gagnants ont été annoncés dans cinq catégories à savoir le numérique, la musique, la vidéo, l’audio et le texte.

Les juges venaient du Japon, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Costa Rica.

Imbahafi a remporté le premier prix de 2500 dollars et son idée est de développer un site Web de médias sociaux et une application mobile axés sur le traçage de l’histoire de l’Afrique afin de ramener la jeunesse africaine à ses racines.

Jacob Zuma prêt à aller en prison

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est prêt à aller, plutôt qu’à se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle lui ordonnant de retourner en tant que témoin devant la Commission d’enquête sur l’accaparement des biens de l’Etat, a appris APA jeudi.Zuma s’expliquait dans une lettre en réponse au Juge en chef, Mogoeng Mogoeng, à la suite d’une demande la semaine dernière de la Cour constitutionnelle lui demandant de choisir la « peine appropriée » s’il était reconnu coupable d’outrage au tribunal pour son refus persistant d’assister aux audiences de la Commission, durant lesquelles la Cour constitutionnelle l’avait reconnu coupable.

 La Commission avait exigé que Zuma, s’il était reconnu coupable d’outrage au tribunal pour ne pas avoir obéi à son ordre de retourner à ses audiences, soit enfermé pendant deux ans à titre de punition et d’exemple pour les autres témoins qui défient les ordres du tribunal de se présenter à l’enquête.

En réponse à la demande de la Commission, la Cour constitutionnelle a écrit à Zuma pour lui demander de lui indiquer le type de sanction que le tribunal devrait lui infliger s’il était reconnu coupable d’outrage au tribunal, comme le dénonçait la Commission d’enquête.

Dans sa réponse, contenue dans une lettre au Juge en chef, Zuma a déclaré qu’il était prêt à devenir « prisonnier de la Cour constitutionnelle ».

Dans sa missive de 21 pages, l’ancien président a fait savoir qu’il ne pouvait pas aider le tribunal à violer ses droits, ajoutant que la Cour constitutionnelle abusait de son autorité judiciaire et s’engageait dans la politique en recevant la plainte de la Commission contre lui.

« Mon objection est légitime car elle provient directement de la Constitution elle-même et de ce qu’elle promet », a déclaré l’ancien président dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux. Le président de la Commission et le Juge en chef adjoint, Raymond Zondo, ainsi que l’ensemble du système judiciaire ont fait preuve de partialité politique et personnelle contre lui pendant la procédure, a-t-il accusé.

Bien que le Juge en chef n’ait pas encore répondu à la lettre, Zuma a promis de ne pas participer à l’enquête comme témoin, à la suite d’allégations de corruption à son encontre, lorsqu’il était président du pays jusqu’en février 2018.

L’Ethiopie appelle la communauté internationale dans son différend avec le Soudan

L’Ethiopie a appelé la communauté internationale à faire pression sur le Soudan pour qu’il évacue ses troupes des territoires éthiopiens.Dans un communiqué publié mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré que le Soudan avait occupé de force des territoires éthiopiens depuis le 6 novembre 2020, à un moment où l’armée éthiopienne était préoccupée par l’opération de maintien de l’ordre dans la province du Tigré.

Bien que le Soudan soit l’actuel président de l’IGAD (bloc sous-régional), il est regrettable de constater qu’il est le principal acteur dans la mise en péril de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique en envahissant des territoires éthiopiens, en pillant et en déplaçant des civils et en mobilisant des troupes pour occuper encore plus de terres, a ajouté le ministère.

L’Ethiopie est prête à résoudre son différend frontalier avec le Soudan en utilisant les mécanismes existants de résolution des conflits, une fois que le statu quo est maintenu, conformément à l’échange de notes de 1972 entre les deux pays, et qui interdit le déplacement et la force pour résoudre les problèmes frontaliers, jusqu’à ce qu’une solution à l’amiable soit trouvée, conclut le communiqué.

Vaccin anti-covid-19: aucun cas d’effets indésirables graves en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire qui a démarré la vaccination contre la Covid-19, le 1er mars dernier avec plus de 500.000 doses de vaccin AstraZeneca, n’a enregistré à ce jour, aucun cas de manifestations post-vaccinales indésirables graves ( MAPI) ou effets indésirables graves pour plus de 80.000 personnes vaccinées.

L’information a été donnée à jeudi à Abidjan par Dr Koné Hamidou, un expert en pharmacovigilance des vaccins du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

 «  Nous avons reçu le 26 février 2021, 504.000 doses de vaccin AstraZeneca pour 250.000 personnes, soit deux doses par personne. Depuis le 1er mars, plus de 64. 000 personnes ont été vaccinées pour la première dose et 3116 vaccinées pour la 2è dose. A ce jour, il y a zéro cas de manifestations post-vaccinales indésirables graves ( MAPI) en Côte d’Ivoire  », a assuré Dr Koné.

Il s’exprimait dans une réunion d’information et de sensibilisation organisée par le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle pour exhorter les journalistes et professionnels de la communication sur la nécessité de promouvoir la vaccination contre la Covid-19.

Par ailleurs, il a ajouté que la date de péremption du vaccin AstraZeneca est fixée au 23 juin 2021. Selon lui, le vaccin AstraZeneca protège  entre 70 et 80% contre la Covid-19.

  « Lorsque vous faites ce vaccin, vous ne ferez plus jamais de complication liée à la Covid-19 », a soutenu le vaccinologue appelant les populations ivoiriennes « à ne pas douter » de l’efficacité du vaccin AstraZeneca.

Réagissant à certaines rumeurs sur ce vaccin, Dr Koné a souligné que le  « AstraZeneca ne rend pas les vaccinés stériles». La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 45 388 cas confirmés de Covid-19 dont 44 833 personnes guéries et 271 décès.

Cette vaccination contre la Covid-19 qui est gratuite et volontaire, avait visé prioritairement le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes de plus de 50 ans et les porteurs de pathologies chroniques.

Récemment, le gouvernement a élargi cette vaccination aux personnes âgées de 18 à 49 ans désireuses de se faire vacciner.

Sénégal : les Etats-Unis appuient la formation professionnelle

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) va financer la formation professionnelle de quelque 2 500 jeunes dans le cadre d’un projet éducatif dénommé Passerelles.La formation qui s’appuiera sur les services de FHI 360, un partenaire d’exécution de l’USAID pour mettre en œuvre ses activités dans ce domaine, est destinée à des jeunes âgés de 15 à 19 ans du sud du Sénégal, informe le communiqué de l’Ambassade américaine reçu ce jeudi à APA.

Le projet Passerelles propose des filières de formation alternative à des jeunes qui n’ont jamais eu accès à l’éducation dans le système scolaire classique ou qui ont décroché avant d’avoir terminé leurs études. Il sera piloté par l’ONG Save the Children et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT) mis en place par le gouvernement du Sénégal. Grâce à ce partenariat public-privé entre FHI 360, 3FPT et Save the Children, les jeunes seront formés pour exercer des métiers locaux et pour travailler dans des secteurs économiques florissants.

Cette formation se traduira par des taux plus élevés d’insertion professionnelle pour certains jeunes qui, autrement, n’auraient pas accès à l’éducation ou n’en auraient pas l’opportunité, indique le document.

Pour remédier aux problèmes d’accès à l’éducation et à la déperdition scolaire, Passerelles aide les jeunes fréquentant les écoles coraniques, les écoles communautaires ou les classes d’apprentissage accéléré à acquérir des compétences de base en français et en mathématiques. Cela leur permet de bénéficier d’une éducation de base avant de passer à un système scolaire plus formel.

Commission Uemoa : le Sénégal retrouve la présidence

Le sénégalais Abdoulaye Diop a été nommé président de la Commission de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa).
L’Acte de nomination du nouveau président ainsi que celui des autres membres de la commission ont été signés hier par Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa.

L’ancien ministre sénégalais du Budget (2009-2012), remplace Abdallah Boureima, ancien ministre de l’Economie et des Finances nigérien nommé le 10 avril 2017 dont le mandat est arrivé à terme.

Lors de sa 22ème session ordinaire tenue par visioconférence le 25 mars 2021, la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa avait décidé de confier la présidence de la Commission de l’Union au candidat proposé par la République du Sénégal. Il avait à ce titre demandé que la nomination des membres de la commission intervienne au plus tard le 1er mai 2021.

Inspecteur du Trésor de formation sorti de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (Enam), Abdoulaye Diop a été plusieurs fois directeur de cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances. Il a été aussi le directeur de cabinet de Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre sénégalais et président de la Commission de l’Uemoa entre 2011 et 2017.

Jusqu’à sa nomination à ce poste, Abdoulaye Diop occupait la fonction de Ministre-Conseiller du président de la République Macky Sall. « Abdoulaye Diop a été exemplaire dans la gestion du budget de l’État. Un homme de valeurs, de qualité humaine et très rigoureux dans le travail » confie une source au ministère de l’Economie et des Finances.

Macky Sall avait porté son choix sur Abdoulaye Diop depuis quatre ans après la démission de Cheikh Hadjibou Soumaré en 2016. Mais le Niger qui convoitait le poste, avait brandi une lettre d’engagement sur la rotation de la présidence de la Commission de l’Uemoa signée par l’ancien chef d’État du Sénégal, Abdoulaye Wade. Sur fonds de concessions et de médiation, le Sénégal avait accepté de soutenir le candidat nigerien Abdallah Boureima, mettant fin au feuilleton diplomatique entre Dakar et Niamey.

Outre le Sénégalais, les autres membres de la Commission de l’Uemoa ont été aussi nommés hier, par le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouver­nement de l’Union. Il s’agit de Jonas Gbian, au titre de la République du Bénin, Filiga Miche lsawadogo, au titre du Burkina Faso, Paul Koffi Koffi, au titre de la République de Côte d’Ivoire, Mamadù Serifo Jaquite, au titre de la République de Guinée-Bissau, Lassine Bouare, au titre de la République du Mali, Maha­madou Gado, au titre de la République du Niger, Kako Nubukpo, au titre de la République togolaise.

Maroc: Un programme « Online MBA » destiné aux cadres et futurs décideurs africains

Africa Business School (ABS), école d’excellence au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), vient de lancer un nouveau programme « Online MBA » dédié aux cadres à haut potentiel et aux entrepreneurs expérimentés en Afrique.D’une durée de 18 à 21 mois, le nouveau programme offre une immersion unique en s’appuyant sur l’apprentissage par l’action et le coaching sur-mesure. Il s’appuie sur une formule innovante pour approcher les défis managériaux en Afrique et accompagner les leaders de l’Afrique dans le développement de nouveaux modes de pensées et business models, indique un communiqué de l’Université Mohammed VI Polytechnique, parvenu à APA.

La mise en place de ce programme illustre la politique d’agilité et de flexibilité prônée par l’ABS et son engagement grandissant sur le continent africain. Le programme « Online MBA » est aussi une réponse aux bouleversements engendrés par la pandémie Covid-19, devant l’impossibilité des participants africains de se déplacer en dehors des frontières de leurs pays respectifs.

Conçu pour l’Afrique, ce programme s’adresse aux managers ou futurs managers africains en leur offrant une formation basée sur des concepts innovants, des nouveaux modes de pensée et des pratiques agiles qui peuvent les aider à développer leurs capacités de prise de décision et à s’adapter aux défis futurs

En effet, dans le cadre d’un programme interdisciplinaire dirigé par des professeurs de classe mondiale, les participants sont appelés à être accompagnés sur deux principaux axes, la création de valeur et la performance d’une part, et le développement personnel et le leadership d’autre part. Un coach académique est désigné pour chaque candidats afin de l’accompagner tout au long du cursus de formation.

L’action learning se retrouve entre autres dans un module dédié, où les apprenants répondent en groupe à une problématique concrète d’une organisation en Afrique.

L’objectif à terme est de permettre aux candidats de vivre et mieux comprendre la complexité et l’incertitude du processus de prise de décision au sein des entreprises, mais aussi d’identifier, formuler et déployer des recommandations innovantes, respectant les aspects éthiques et sociaux, pour créer de la valeur ajoutée au sein de l’entreprise, que ce soit en Afrique ou ailleurs.

L’objectif est aussi de permettre aux participants de créer des réseaux et des communautés d’apprentissage de cadres et d’entrepreneurs panafricains aux origines professionnelles et culturelles très diverses, et ce pour une expérience d’apprentissage dynamique et enrichissante.

Fondée en 2016 au sein de l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), Africa Business School (ABS) se concentre sur la formation d’une génération de dirigeants de demain, grâce à une combinaison originale d’approches académiques et commerciales. S’appuyant sur des partenaires académiques internationaux prestigieux, l’ABS a pour ambition de contribuer au développement social, et économique en Afrique et au-delà.

Avec une pédagogie hybride centrée sur l’humain, les étudiants de l’ABS sont formés sur la responsabilité sociale, la pensée critique, l’innovation, le codage, la recherche appliquée et questions africaines. Ils sont exposés à la recherche multidisciplinaire, à des méthodes d’enseignement novatrices et à un vaste réseau d’acteurs innovants dans divers secteurs afin d’améliorer leurs compétences analytiques et holistiques, tant quantitatives que qualitatives, cognitives et émotionnelles, managériales et technologiques, de leur permettre d’accepter le paradoxe et de mieux appréhender des environnements complexes et en mutation rapide.

Le CNDH et le HCR se joignent pour renforcer le système national de protection des droits des réfugiés

Le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Maroc (UNHCR) ont signé, mercredi, une convention-cadre visant à concrétiser la volonté des deux parties à développer de nouveaux axes d’intérêt commun, a indiqué un communiqué du CNDH.Il s’agit d’études relatives aux politiques publiques dans le domaine du droit des réfugiés, d’échange de données et de résultats de recherches et d’études, du suivi de la mise en œuvre des dispositions relatives aux droits des réfugiés et son évolution, du montage de projets de recherche, d’études et des formations ou encore d’organisation de colloques, de conférences et de séminaires.

« Dignité, solidarité, respect, altruisme, ces valeurs pour le CNDH représentent plus que des principes abstraits ; elles représentent, pour nous, un engagement institutionnel fondamental envers les étrangers, abstraction faite à leur situation juridique et administrative », a affirmé à cette occasion la présidente du CNDH Mme Amina Bouayach, citée par le communiqué.

De son côté, le représentant de l’UNHCR, François Reybet-Degat a relevé que la signature de cet accord est une étape importante dans la coopération très étroite entre le CNDH et le HCR concernant le travail d’asile au Maroc, notant qu’il s’agit également d’un important instrument du travail conjoint que mènent le CNDH et le HCR dans la mise en œuvre de la politique nationale d’immigration et d’asile.

Les deux parties s’engagent ainsi à coopérer pour la mise en œuvre des actions et la capitalisation sur leur expérience en élargissant leurs champs de collaboration par l’instauration d’un plan d’action annuel faisant partie intégrante de cette convention, conclut la même source.

L’Afrique subsaharienne, théâtre de la plus faible croissance en 2021 (FMI)

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire financialafrik.com(Financialafrik.com)- Amputée de son Nord comme c’est le cas dans tous les rapports des institutions de Bretton Wood, l’Afrique subsaharienne sera la région du monde qui affichera la plus faible croissance en 2021. C’est ce qu’indique le dernier rapport du FMI, paru en avril 2021 avec, il faut le dire, un pessimisme toujours de mise mais, l’on s’en félicite, atténué par rapport à l’alarmisme d’octobre 2020 de ladite organisation.

Selon le FMI, entre la bordure sud du Sahara et le Cap, la contraction du PIB a été de 1,9% en 2020, nettement mieux que les -3% prédits en octobre. Mais c’est le pire résultat jamais observé par la région.

L’emploi a reculé d’environ 81⁄2 % en 2020, plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté, et les perturbations de l’éducation ont nui aux perspectives d’une génération d’élèves.

En 2021 cependant, la région enregistrera une croissance de 3,4 % (contre une prévision de 3,1 % en octobre) sous l’impulsion d’une augmentation des exportations et des cours de matières premières.  Dans le même temps, la croissance mondiale sera de 6% sous l’effet de la progression des campagnes de vaccination.

À ce propos, l’Afrique subsaharienne est à la traîne et ne devra pas arriver au point théorique de l’immunisation collective (vaccination d’au moins 60% de la population) avant 2023.

Une lenteur préjudiciable à l’économie mais qu’explique le voit d’accès aux vaccins. « Pour la plupart des pays, le coût de la vaccination de 60 % de la population sera élevé : il représentera une hausse des dé- penses de santé existantes pouvant aller jusqu’à 50 % », explique le FMI.

Dans ce contexte, indique la clé de voûte des institutions monétaires internationales, “ce n’est qu’après 2022 que la production par habitant devrait retrouver les niveaux de 2019. Dans bon nombre de pays, le revenu par habitant ne renouera pas avec les niveaux antérieurs à la crise avant 2025”.

En dépit d’un impact sanitaire moins important que dans le reste du monde, la terre que le philosophe Hegel plaçait hors de l’histoire enregistre l’impact économique le plus élevé en relation avec la Covid-19. « Les pertes de production cumulées imputables à la pandémie représenteront près de 12 % du PIB en 2020–21 », estime le FMI qui craint une situation sanitaire avec des épisodes de la maladie à coronavirus (COVID-19) à répétition avant que des vaccins ne deviennent accessibles à tous.

Autres facteurs d’incertitude pointés par le rapport, l’accès à des financements extérieurs (officiels et privés), l’instabilité politique et de nouveaux chocs climatiques, par exemple des inondations ou des sécheresses.

En dépit de cette situation difficile pour l’Afrique Subsaharienne, le FMI recommande qu’à terme, il faudra assainir les finances publiques. Dans le contexte d’un espace budgétaire restreint, les déficits dans la région devraient dimi-nuer d’un peu plus de 11⁄2 % du PIB en 2021, ce qui ramènera la dette moyenne à environ 56 % du PIB.

En tout, 17 pays connaissaient une situation de surendettement ou présentaient un risque élevé de surendettement en 2020, soit un de plus qu’avant la crise. Ce nombre  englobe  plusieurs pays de petite taille ou fragiles et représentent environ un quart du PIB de la région, ou 17 % de l’encours de sa dette. Ces ratios, relativement modérés comparés au reste du monde, donnent raison à l’économiste béninois Lionel Zinsou qui déclarait joliment la semaine dernière qu’il ne faut pas que quelques arbres cachent la forêt tropicale.

Dans ses recommandations, le FMI plaide l’élargissement de l’assiette fiscale (corde sensible en raison du coût social ) enrobé sous la formule neutre de “mobilisation des ressources intérieures”. Restera toujours aux dirigeants, attentifs à un contexte politique tendu en général, le recours à l’endettement extérieur. Les écarts de rendement observés sur les obligations souveraines en Afrique subsaharienne, qui avaient atteint des niveaux records en avril, se sont resserrés d’environ 700 points de base dans le courant de l’année 2020, ce qui en soi est un signe que les sévères prévisions émises sur l’Afrique au printemps dernier ont été battues en brèche par, on ne le dira jamais assez, une réalité  beaucoup moins sévère que la perception et les taux de rémunération du risque associés.

Sur ce point de la dette, l’initiative de suspension du service de la dette du Groupe des Vingt (G20) a apporté un précieux soutien à la liquidité, à savoir une aide de 1,8 milliard de dollars entre juin et décembre 2020 et une économie poten- tielle de 4,8 milliards de dollars entre janvier et juin 2021. À ce processus, il faudra ajouter (le rapport du FMI ne le mentionne pas car certainement bouclé avant) l’initiative récente de l’émission de DTS (Droits de Tirage Spéciaux ) du FMI avec une plage d’incidence entre 33 et 100 milliards de dollars, soit 1,5 et 4 % de croissance du PIB. Est ce à dire que les perspectives du rapport du FMI sont  à réviser à la hausse ?

La politique se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques.Dans sa livraison du jour, Le Quotidien informe que pour l’organisation des Locales « l’opposition maintient décembre 2021 ». Cela fait dire à EnQuête que « l’opposition s’unit et rejette janvier 2022 ». Dans les colonnes de L’AS, le FRN brandit d’ailleurs quatre arguments techniques pour justifier son choix de décembre 2021.

La coalition de l’opposition exige entre autres du pouvoir l’application de tous les accords consensuels issus de la Commission politique du Dialogue National. En l’absence d’une date consensuelle pour l’organisation de ces joutes électorales, WafQuotidien estime que l’on se dirige « vers un blocage des collectivités. »

Sous le titre « Radioscopie d’une opposition à tête d’hydre », L’AS revient sur les trajectoires, l’idéologie, l’ancrage politique et social des adversaires actuels du régime en place. « Après sa cuisante défaite au premier tour de la présidentielle de 2019 face à Macky Sall, l’opposition sénégalaise a tiré très vite les leçons de cette expérience. Elle s’est complètement muée avec des profils divers et variés et un engagement radical », analyse le journal.

EnQuête consacre sa Une du jour au repositionnement politique de l’ancien député-maire de Dakar et titre : « L’offensive de Khalifa ». « D’habitude calme, pondéré et mesuré dans ses prises de position, il a durci le ton », fait remarquer le quotidien.

En politique toujours, Sud Quotidien met le focus sur la conquête et l’exercice du pouvoir et arbore ce titre : « La Gauche se cherche ». Expliquant cette situation, l’enseignant-chercheur à la faculté des Sciences juridiques de l’université de Dakar, Pr Serigne Thiam, déclare dans les colonnes du journal que « la question idéologique a cédé la place au Sénégal à des alliances contre nature ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil s’arrête sur la visite du président Macky Sall à Bruxelles (Belgique) et annonce que « le Sénégal obtient le soutien de l’Union européenne » pour la relance de son économie. Le quotidien national informe par ailleurs que Macky Sall est à Brazzaville (Congo), depuis hier, pour l’investiture de Denis Sassou Nguesso.

Le démantèlement d’un vaste réseau de trafic de médicaments non-autorisés au Sénégal fait la Une de Libération. Ce dernier nous renseigne sur « comment la Sûreté urbaine a cerné Haï Dong Zhang et ses copains pharmaciens.»

En solitaire, L’Observateur  fait une immersion dans le premier cabinet d‘instruction qui constitue, selon nos confrères, le cœur des affaires sensibles de la Justice.

Côte d’Ivoire: la détention préventive de Pulchérie Gbalet « prorogée »

La détention préventive de Pulchérie Gbalet, leader d’une organisation de la société civile, impliquée dans des violences perpétrées lors des contestations contre la candidature d’Alassane Ouattara à « un 3e mandat », a été « prorogée » mercredi.

« Le juge voulait s’assurer de ce que les différents clients se portent bien, que tous les documents qui devraient se trouver au dossier étaient effectifs », a dit à APA une source proche du dossier, précisant que sa rencontre avec le magistrat ce jour était « un acte purement administratif ».

Quand les détenus sont dans les liens de la détention, explique-t-elle, « il y a ce qu’on appelle une ordonnance de détention préventive qui au-delà d’un certain délai, la loi impose qu’elle soit renouvelée ».

« Et donc, le juge s’est mis en conformité avec la loi », sinon « la procédure est pratiquement terminée » parce que « le juge d’instruction a déjà procédé aux auditions des différentes parties. Donc, aujourd’hui, ce n’était pas un procès et non plus une audition », a-t-elle fait savoir.

Interrogé de savoir si le juge d’instruction a prorogé l’ordonnance de détention préventive, cette source a répondu « oui ça été prorogée », tout en mentionnant qu' »actuellement, la procédure (d’information judiciaire) est à son terme ». 

« Lorsque l’instruction est terminée, le juge d’instruction peut rendre une ordonnance de non-lieu, mais s’il estime qu’il a suffisamment d’éléments, il renvoie l’affaire en correctionnel pour être jugée », a-t-elle souligné.  

La défense soutient que « jusqu’aujourd’hui, il n’y a aucun élément de charge pour pouvoir établir la responsabilité d’une quelconque manière de ses clients relativement aux faits qui leurs sont reprochés ». 

Présidente de Alternative citoyenne ivoirienne, Pulchérie Gbalet, avait été arrêtée en août 2020 avec deux de ses collaborateurs, à la suite de manifestations contre « un troisième mandat » de Alassane Ouattara, que son organisation juge « anti-constitutionnel ». 

Maroc : Lancement du projet de généralisation de la protection sociale

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mercredi à Fès, la cérémonie de lancement de la mise en œuvre de ce grand projet et de signature des premières conventions y afférentes.Dans un premier temps, ce chantier royal bénéficiera aux agriculteurs, artisans et professionnels de l »artisanat, aux commerçants, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime de contribution professionnelle unique (CPU), au régime de l »auto-entrepreneur ou au régime de la comptabilité. Ce chantier sera ensuite étendu à d’autres catégories dans la perspective de la généralisation effective de la protection sociale à tous les citoyens.

Ce vaste chantier royal bénéficiera d’une enveloppe de 51 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), dont 23 milliards assurés par le budget général de l’Etat. Il porte, premièrement, sur la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de base durant les années 2021 et 2022, et ce par l’élargissement de l’assiette des bénéficiaires de cette assurance pour inclure les catégories vulnérables bénéficiant du Ramed et la catégorie des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées, qui exercent une activité libérale.

L’objectif est d’atteindre 22 millions de personnes supplémentaires couvertes par cette assurance, qui couvre les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.

Deuxièmement, le chantier concernera la généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024 et ce, en permettant aux ménages, qui ne bénéficient pas de ces allocations, de toucher des indemnités couvrant les risques liés à l’enfance, ou des indemnités forfaitaires, a indiqué le ministère des Finances Mohamed Benchaâboun, lors d’un exposé devant le Souverain.

Quant au troisième point, il consiste en l’élargissement en l’an 2025 de l’assiette des adhérents aux régimes de retraite pour inclure les personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d’aucune pension, à travers la mise en application du système des retraites propre aux catégories des professionnels et travailleurs indépendants et personnes non-salariées qui exercent une activité libérale, afin d’englober toutes les catégories concernées.

Le quatrième volet évoqué par le ministre a trait à la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi en l’an 2025 pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable à travers la simplification des conditions pour bénéficier de cette indemnité et l’élargissement de l’assiette des bénéficiaires.

Le Maroc suspend les vols avec la Tunisie

Les vols de passagers en provenance et à destination de la Tunisie seront suspendus à partir du 15 avril 2021, et ce jusqu’à nouvel ordre, indique l’Office national des Aéroports (ONDA).« Suspension par les autorités marocaines des vols en provenance et à destination de la Tunisie à partir du 15 avril 2021 jusqu’à nouvel ordre », annonce l’ONDA sur sa page Facebook.

Sont également concernés les passagers voyageant de ce pays à travers un autre pays, précise la même source.

Cette suspension s’inscrit dans le cadre des mesures préventives prises par le Royaume du Maroc contre la propagation de la pandémie de la Covid-19.

Côte d’Ivoire: la prison à vie requise contre Amadé Ouéremi

Le parquet du Tribunal criminel d’Abidjan a requis mercredi la prison à vie et le paiement d’une amende de 100 millions FCFA contre l’ex-chef de milice Amadé Ouérémi accusé de crime contre l’humanité commis au quartier carrefour de Duékoué ( Ouest d’Abidjan) pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

« M. Le président, il (Amadé Ouéremi) est coupable des faits qui lui sont reprochés. Qu’il vous plaise de le condamner à la prison à vie et de payer 100 millions FCFA d’amende », a requis le procureur au terme de sa réquisition.

Auparavant, il a rappelé les  « témoignages emblématiques  » de plusieurs victimes qui ont accablé M. Ouérémi lors de leurs dépositions. Avant lui, des avocats représentant des organisations  de défense des droits de l’homme ont abondé dans le même sens, appelant le tribunal à condamner M. Ouérémi pour les faits qui lui sont reprochés.

En retour, dans sa plaidoirie, Me Roseline Aka, l’avocate d’Amadé Ouérémi a tenté de démontrer l’innocence de son client à qui  « on veut faire porter le chapeau d’un massacre ». 

« M. Le président, il y a eu une rébellion armée en Côte d’Ivoire soutenue par des hommes politiques qui sont encore là.  Mon client n’était pas le chef d’une bande armée », a-t-elle expliqué.

« M. Le président, que le procureur souffre que M. Amadé était bel et bien un élément des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire ( FRCI)  », a soutenu Me Aka, brandissant des photos où son client arborait au moment des faits des tenues militaires estampillées FRCI. 

« M. Amadé recevait bel et bien des ordres de ses supérieurs. Il a cité nommément des autorités militaires encore en fonction dont le Lieutenant-colonel Losseni Fofana. M. le président, des zones d’ombres demeurent sur ce qui s’est réellement passé à Duékoué », a-t-elle, estimé relevant la responsabilité de l’Onu, de la France et de la Côte d’Ivoire dans ce Massacre de Duékoué.

 « Ce procès a fini par montrer la face hideuse des hommes de race noire et des hommes de race blanche. Ouérémi Amadé n’est pas un politicien », a insisté Me Aka.

«Je vous remercie. Depuis 2013, je ne dis que la vérité. Je n’étais pas un chef. Je n’étais pas un commandant de troupe. Je n’ai pas donné l’ordre d’aller attaquer. Je n’ai tué personne », s’est défendu à son tour, M. Ouérémi devant le Tribunal qui prononcera, mercredi le verdict de ce procès.

Ex-seigneur de la forêt du mont Péko dans l’ouest ivoirien, Amadé Ouérémi est accusé de crimes contre l’humanité, génocide, meurtres, vol en réunion, viols, etc, commis le 28 mars 2011 pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 au quartier carrefour de Duékoué où il y a eu plus de 800 morts.

Son Procès s’est ouvert devant le Tribunal criminel d’Abidjan depuis le 24 mars dernier après près de huit années de détention.

Assemblée nationale: Bictogo, Guikahué et Armand Ouégnin désignés vice-présidents

Le bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne pour la législature 2021-2025 a été constitué mercredi avec comme président Amadou Soumahoro et 11 vice-présidents, notamment Adama Bictogo (Rhdp, pourvoir), Kakou Guikahué (Pdci, opposition) et Georges Armand Ouégnin (EDS, opposition).

M. Adama Bictogo, directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a été désigné vice-président, ainsi que M. Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), au cours d’une session.

L’opposant Georges Armand Ouégnin, le chef de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), organisation dont le référent politique est l’ancien président Laurent Gbagbo, a été également porté comme vice-président par ses pairs.

La désignation des membres du bureau de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a lieu, selon les dispositions légales, deux semaines après l’élection du président de l’institution.

Voici la liste des membres du Bureau de l’Assemblée nationale

Le président : M. Amadou SOUMAHORO

Vice – présidents

1. M. BICTOGO Adama (RHDP)

2. M. DIAWARA Mamadou (RHDP)

3. Mme TOUNGARA Aminata

4. M. SIDIKI Konaté (RHDP)

5. Mme BROU Adjoua Jeanne Epse PEUHMOND (RHDP)

 6. M. FREGBO Guété Basile (RHDP)

7. M. TOURE Yacouba (RHDP)

8. Mme. KOKO Patricia Sylvie (RHDP)

9. M. OUEGNIN Armand Georges (EDS)

10. M. KAKOU Guikahué Maurice (PDCI)

11. YAO Koffi Jean Paul (PDCI)

Questeurs

1. M. DIOMANDE Abdoulaye Karim (RHDP)

2. Mme TRAORE Maïmona Epse TOURE (RHDP)

3. Mme. N’GUESSAN MARIE ANGE DELPHINE EPSE N’DIA (PDCI)

Secrétaires

1. M. KOUASSI Koffi Kra Paulin (RHDP)

2. Mme Flanizara TOURE (RHDP)

3. M. EKISSI Alain (RHDP)

4. Mme VEDEA Blikan Elisabeth (RHDP)

5. Mme TRAORE Mariame (RHDP)

6. Mme N’GUESSAN Affoué Jacqueline Epse KOUASSI

7. M. AHULI Kouassi François Nelor (RHDP)

8. Mme. KASSI Ahoubé Josephine (RHDP)

9. M. KONE Zana Moussa (RHDP)

10. M. AKOTO KOUASSI OLIVIER (PDCI)

11. Mme. AKE Aké-Bié Marie (EDS)

12. M. OULAYE Yao François (PDCI)

Umaro Sissoco Embaló au Congo

Le président bissau-guinéen est invité à la prestation de serment de son homologue Denis Sassou Nguesso.Umaro Sissoco Embaló est arrivé ce mercredi 14 avril dans la capitale congolaise. Soit deux jours avant l’investiture, au Palais des congrès de Brazzaville, du président réélu.

Denis Sassou Nguesso a gagné, dès le premier tour, le scrutin du 21 mars dernier. Il a recueilli, selon les résultats définitifs publiés par la Cour constitutionnelle, 88,40 % des suffrages valablement exprimés. 

« L’empereur », qui cumule 37 ans d’exercice du pouvoir, présidera aux destinées de l’ancienne colonie française pendant les cinq prochaines années.

A en croire la présidence congolaise, « plusieurs centaines d’invités et personnalités de marque dont des chefs d’Etat et de gouvernement africains sont attendus » à Brazzaville.

Forum mondial de l’eau de Dakar: une préparation décloisonnée

Divers acteurs intervenant dans l’organisation du 9e forum mondial devant se tenir à Dakar annoncent une préparation décloisonnée.« Le Forum Dakar 2022 sera basé sur une préparation intégrée et décloisonnée, privilégiant des échanges multi-acteurs autour d’un nombre limité de priorités intégrant les outils des processus antérieurs : thématique, politique, régional, citoyen », promettent parlementaires, chercheurs et acteurs de la société civile.

Pour ce faire, l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar, think tank) a organisé récemment à Dakar un atelier de suivi et de réactualisation du plan d’actions pour mieux positionner et mobiliser les parlementaires sur la route de Dakar 2022.

Selon les termes de référence de la rencontre parvenus à APA, le forum de Dakar prévu du 21 au 26 mars 2022, mettra l’accent sur quatre priorités : la sécurité de l’eau et de l’assainissement, la coopération, l’eau et le développement rural, et les outils et moyens incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations.

Le document indique que la réussite du forum, axé sur le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement », nécessite un important travail de préparation, centré sur une démarche inclusive, une bonne identification et implication des acteurs, la mobilisation de moyens adéquats et la réalisation en temps approprié des activités.

Il ajoute que « l’ambition du Sénégal et du Conseil mondial de l’eau est d’organiser un forum plus efficace aux plans social, politique, économique, un forum catalyseur de l’action pour accélérer l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, un forum connecté et en lien avec les agendas et engagements mondiaux relativement aux ODD, à l’accord de Sendai sur les risques et catastrophes naturels, à l’accord de Paris sur le climat, à l’agenda 2063 de l’Afrique ».

« Le Forum abordera les enjeux globaux de l’eau pour l’homme et pour la nature, avec une tonalité africaine. Il sera contextualisé, global et de proximité, ancré sur les principaux défis de l’eau du Sénégal, de l’Afrique et du monde entier », notent l’Ipar et ses partenaires.

Le rendez-vous de Dakar sera ponctué par trois temps forts. Il s’agit d’une plateforme d’échanges multi-acteurs avec l’ensemble des parties prenantes, et un sommet des chefs d’État et de gouvernement et des grandes institutions internationales. Cette rencontre des dirigeants va permettre de lancer un message et une initiative politique historique, en vue de catalyser l’action, en particulier pour la réalisation rapide de l’accès universel à l’eau et l’assainissement.

Quant à elle, l’Initiative Dakar 2021 vise, durant la phase préparatoire, à sélectionner des projets nationaux, régionaux et internationaux pertinents, innovants, structurables et reproductibles, produisant des résultats à court terme, à impact durable autour des priorités du forum. La finalité d’une telle initiative est d’accrocher le forum sur une dynamique d’engagements à travers des projets labellisés apportant des réponses à fort impact socio-économique.