Tchad : une Charte de transition adoptée

Le Conseil Militaire de Transition (CMT), qui dirige le Tchad depuis la mort d’Idriss Déby Itno, a approuvé un texte de base comportant 104 articles.Aux termes de la Charte de transition, publiée mercredi soir, il y a désormais trois organes au Tchad : le Conseil Militaire de Transition, le Conseil National de Transition et le Gouvernement de transition.

Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, concentre l’essentiel des pouvoirs. A 37 ans, ce Général préside le Conseil Militaire de Transition, « l’organe de définition et d’orientation des questions de paix, de stabilité et de sécurité nationale ». Le CMT fixe également « les grandes orientations de la politique économique, sociale et culturelle ». 

Le président du Conseil Militaire de Transition occupe « les fonctions de président de la République, de chef de l’Etat et de chef suprême des Armées. Il veille au respect de la Charte de transition. Chef de l’administration, il assure par son arbitrage le fonctionnement des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat ».

Le deuxième organe, le Gouvernement de transition, composé d’un Premier ministre et de ministres, « conduit et exécute la politique de la nation définie par le Conseil Militaire de Transition ».

Enfin, le Conseil National de Transition, dont les membres sont désignés par le président du Conseil Militaire de Transition, exerce « la fonction législative » et sera chargé d’ « examiner et d’adopter le projet de Constitution ».

La transition promise par les militaires au pouvoir doit durer 18 mois avant que ne se tiennent des élections générales.

Onu: un Sénégalais réélu rapporteur du Centre de l’e-business

Mor Talla Diop a rempilé au poste de Rapporteur du Centre des Nations unies pour l’e-business (CEFACT, sigle anglais) pour l’Afrique subsaharienne.Directeur exécutif sénior de Gaïndé 2000 chargé du Business Développement et des Affaires internationales, M. Diop occupait ce poste depuis avril 2019. Il a été réélu pour deux ans (2021-2023) lors de la 27ème Session du CEFACT tenu le 19 Avril 2021 à Genève (Suisse).

En tant que Rapporteur, Mor Talla Diop est chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations du CEFACT au niveau de la région, explique un communiqué de Gaïndé 2000, un entreprise sénégalaise spécialisée dans la facilitation du commerce.

Le Centre des Nations unies pour l’e-business définit les normes et standards sur les échanges électroniques, mais il produit également des recommandations dans le cadre de la facilitation du commerce.

Le bilan de l’accident d’Abobo N’dotré s’alourdit à 10 morts

Le bilan de l’accident de la circulation survenu jeudi au carrefour Bandji de N’Dotré, au nord d’Abidjan impliquant un camion remorque, un mini-car et un taxi, s’est alourdit en passant de sept à dix morts au terme des opérations de secours.

Ce nouveau bilan est dressé par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires) GSPM) dans une note d’information. 

« Après les opérations de désincarcération, le bilan définitif est de 22 victimes dont 12 blessés graves de divers traumatismes et 10 décès certains mis à la disposition des pompes funèbres », ont souligné les pompiers. 

A en croire le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Hani Osman El Hassan, nouveau Directeur Général d’Expresso Sénégal

Le Soudanais, ayant pris fonction le 5 avril dernier, a pour principale mission de booster les activités de l’opérateur de télécommunications.Expresso a donc misé sur Hani Osman El Hassan pour relancer sa machine. Un homme du sérail qui, selon un communiqué reçu ce jeudi à APA, a occupé des fonctions de direction au sein de compagnies de télécommunications pionnières dans des contextes très exigeants.

Un critère qui a fait mouche auprès d’Expresso dans l’espoir que ce DG apporte « un nouveau souffle » et « consolide
sa présence au Sénégal ».

Hani Osman El Hassan est détenteur de deux diplômes d’ingénieur des Universités de Khartoum (Soudan) et de Nottingham (Angleterre) mais aussi d’un Master of Business Administration à Phoenix (Etats-Unis).

Il arrive dans la capitale sénégalaise « avec une solide expérience dans la mise en œuvre réussie de stratégies de marque dans différents groupes ». Le nouveau boss d’Expresso Sénégal a notamment été responsable du roaming international à Zain, manager général de programmes chez Nokia, manager général régional chez MTN et directeur conseil chez ENTUC. 

Expresso Sénégal, filiale de Sudatel (Soudan), attend de son patron qu’il mette en œuvre « une nouvelle orientation » en faisant notamment en sorte que « sa connaissance de l’industrie des télécoms puisse stimuler la performance commerciale de l’entreprise ».

A en croire son employeur, Hani Osman El Hassan est « hautement motivé (et) reconnu pour sa capacité à tenir des principes en matière de prise de décision, à préserver l’éthique professionnelle et à saisir les opportunités commerciales ».

Dès sa prise de fonction, il a déclaré : « Notre objectif est de redynamiser la compagnie de l’intérieur et de consolider notre présence sur le marché national. Nous allons travailler à l’amélioration du réseau de la 4G ainsi qu’à la qualité de notre réseau en général. Nous allons secouer le marché avec des offres de services innovantes, comme l’e-SIM pour le grand public et les entreprises. Nous allons pousser la compagnie à aller de l’avant ». 

La marque a indiqué que la « nomination intervient dans un contexte relativement favorable avec le lancement par Expresso de ses offres 4G en mars dernier ». Cette avancée, a souligné l’entreprise, marque sa présence sur le haut débit pour concrétiser ses ambitions de conquête du marché sénégalais.

Pour ce faire, l’opérateur de télécommunications a également investi dans « le projet de mise en place du câble sous-marin à fibre optique et envisage son autonomie sur le segment Internet ».

Expresso, d’après le document, est le premier opérateur à lancer la E-Sim au Sénégal. Contrairement à la carte Sim classique, cette « puce à mémoire vierge, préinstallée dans les mobiles, permet les mêmes usages ». Et pour l’activer, il suffit tout simplement de la « télécharger grâce à un code QR de sécurité proposé par l’opérateur ».

« Nous avons à cœur de contribuer au renforcement de la coopération entre le Sénégal et le Soudan, de consolider les relations entre pays africains et la coopération sud-sud. Cela passe par des relations d’affaires », a affirmé le nouveau dirigeant d’Expresso.

Hani Osman El Hassan, après son installation, a rendu visite à des autorités du pays dont Yankhoba Diattara, ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications.

Présent au Sénégal  depuis 2007, « Expresso a augmenté de 45 % sa couverture 3G ». En outre, l’opérateur télécoms dispose déjà de « 350 sites 4G opérationnels » dans le pays et ambitionne, pour cette année, d’en installer davantage.

La compagnie devrait atteindre, en décembre 2021, 59 % de couverture réseau 4G et 80 % en 2022. Enfin, « une étude indépendante » de « n perf » (Baromètre des connexions Internet mobiles au Sénégal, effectuée en 2020 et publiée le 11 février 2021, a montré les « très bonnes performances (d’Expresso), supérieures à ses concurrents sur certains paramètres ».

Trente-six tracteurs électriques pour le port d’Abidjan

Les engins de manutention vont équiper le futur terminal à conteneurs du port d’Abidjan.C’est une commande de 9,9 millions d’euros (6,5 milliards Fcfa). Elle fait partie des engagements pris par les actionnaires de référence de Côte d’Ivoire Terminal, Bolloré Ports et APM Terminals, dans le cadre du partenariat public-privé signé avec les autorités ivoiriennes.

Elle s’inscrit notamment dans la volonté de faire de ce nouveau port, dont les travaux de construction ont été lancés en octobre 2020 par Côte d’Ivoire Terminal, un pionnier en matière d’éco-responsabilité, rapporte un communiqué de Bolloré reçu à APA ce jeudi.

Les 36 tracteurs qui seront livrés vers la fin de l’année 2021 sont 100 % électriques, sans émissions de CO2 ou de pollution sonore. Ils permettent de réduire de 70% le coût de l’énergie consommée sur les terminaux. Équipés des batteries LMP® de Blue Solutions, ces engins de manutention offrent des garanties de fiabilité, d’autonomie et de sécurité.

Fruit de la synergie entre Bolloré Ports, Blue Solutions, et le constructeur Gaussin, ces tracteurs électriques vont réduire l’empreinte environnementale du futur terminal à conteneurs. Côte d’Ivoire Terminal envisage ainsi de promouvoir des solutions logistiques éco-responsables sur la façade maritime ouest-africaine, plus respectueuses de l’homme et de son environnement et qui participent au programme de labélisation « Green Terminal ».

« Ces équipements électriques combinés aux efforts pour préserver la biodiversité vont réduire l’empreinte carbone de nos activités. C’est une priorité pour nous. Il s’agit pour Côte d’Ivoire Terminal d’innover et d’accélérer sa transition énergétique avec le concours du Port Autonome d’Abidjan. Les succès enregistrés par les premiers tracteurs électriques déployés par Gaussin sur d’autres terminaux portuaires en Afrique confortent la pertinence de notre choix », a déclaré Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

Sénégal : Macky « déterminé » à poursuivre la lutte contre le chômage

Le président Macky Sall a fait part, jeudi à Diamniadio (Dakar), de son engagement à accompagner la jeunesse sénégalaise dans leur quête d’un emploi.Le chef de l’Etat sénégalais s’est voulu rassurant dans son discours inaugural du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion des jeunes. « Je veux surtout que vous compreniez que quelles que soient les difficultés, quelles que soient les circonstances, l’Etat ne vous abandonnera pas », a-t-il déclaré.

Rappelant que la lutte contre le chômage des jeunes est une bataille de longue haleine qui ne se gagne pas en un seul jour, Macky Sall a réitéré sa détermination à poursuivre « le combat » contre le chômage. « Je serai toujours à vos côtés, à la recherche de solutions à vos problèmes. Le gouvernement restera mobilisé et l’Etat mettra les moyens qu’il faut pour relever le défi », a-t-il martelé.

Dans cette allocution d’une vingtaine de minutes, le président Sall a de plus manifesté sa disposition à écouter les jeunes, entendre leurs points de vue, partager leurs préoccupations, et engager avec eux un dialogue constructif. Tout cela, afin de répondre au mieux à leurs attentes, leurs ambitions et leurs aspirations.

« Tout adulte est un vieux jeune. Nous, adultes, nous avons été à votre place. Nous avons vécu ce que vous vivez actuellement. Je peux donc aisément ressentir vos interrogations, vos doutes, vos attentes, vos espoirs. Je peux aisément comprendre vos besoins, vos aspirations et vos ambitions légitimes d’être utiles à vous-mêmes, à vos familles, à vos communautés et à votre pays », a-t-il dit.

Listant les « efforts, si appréciables » consentis pour régler la lancinante question du chômage, le chef de l’Etat a reconnu que ceux-ci « connaissent des limites ».

« D’abord, parce que l’Etat ne peut pas recruter tous les candidats à l’emploi dans la fonction publique, […] mais aussi parce que nous avons été brutalement rattrapés par la crise engendrée par la pandémie COVID-19 », s’est-il justifié.

Partant de là, il a indiqué que le « Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes, XËYU NDAW ÑI », qui sera issu de ce Conseil présidentiel sera « pragmatique, orienté vers l’action, et opérationnel de façon diligente à l’échelle nationale ».

C’est pourquoi d’ailleurs, explique-t-il, « j’ai tenu à ce que le processus préparatoire du Conseil soit inclusif, en partant des réalités de nos terroirs, et en associant la jeunesse dans toutes ses composantes. »

Pour mener à bien ce projet, Macky Sall a en outre souligné la nécessité de maîtriser la croissance démographique, et assurer une éducation et une formation qualifiantes, qui correspondent aux besoins du marché. Ce qui favorise, selon lui, l’employabilité des demandeurs d’emploi, en particulier les jeunes diplômés.

Il a de plus encouragé le secteur privé à soutenir davantage la formation duale école-entreprise, pour donner aux jeunes « la chance du débutant » et les aider à mieux se préparer à la vie professionnelle.

Côte d’Ivoire: ouverture du colloque de l’académie contre le terrorisme

Le ministre d’Etat, chargé de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a procédé jeudi à Abidjan à l’ouverture du premier colloque international de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT), un centre régional basé dans le pays.

Ce premier colloque de l’Institut de recherche stratégique (IRS) de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) se tient autour du thème : « Terrorisme au Sahel et en Côte d’Ivoire : entre convergence et spécificités ».

« Compte tenu de son caractère transfrontalier, la lutte contre le terrorisme ne peut être mené en vase clos », a fait observer M. Téné Birahima, pour qui cela requiert une bonne collaboration entre Etats et exige une synergie et complémentarité d’actions.

Pour le gouvernement ivoirien, la lutte contre le terrorisme est une « priorité », ainsi que « la sécurité des Ivoiriens et de l’ensemble des populations qui vivent ici est au cœur de la politique du chef de l’Etat Alassane Ouattara », a-t-il dit.

Le 30 avril 2017 à Abidjan, les présidents Macron et Alassane Ouattara ont officialisé leur volonté commune de créer une académie internationale dédiée à la lutte contre le terrorisme en réponse à la volonté de nombreux pays d’Afrique de développer des capacités de lutte antiterroriste.

Ce projet a pour objectif de disposer d’un instrument de formation et de réflexion afin d’outiller tous les acteurs impliqués dans la lutte contre ce fléau et à tous les niveaux d’intervention. L’AILCT se veut un instrument de stabilité politique et de développement économique durable.

De 2017 à ce jour, l’AILCT a accueilli plus de 300 stagiaires venus d’une douzaine de pays africains qui ont été formés à la lutte et à la gestion d’une crise terroriste. En outre, les premières infrastructures de l’académie seront inaugurées dans les prochains mois.

L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, a dans un discours, souligné que cette académie « a la vacation dès 2022 de mettre en place une gouvernance partagée entre tous les pays et les organisations internationales ».

Une conférence des donateurs sera organisée à Paris en juin 2021 dans le but de mobiliser des financements pour accroître les capacités de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme. Et dès 2022, l’Union européenne interviendra pour appuyer ce centre.

Cela devrait permettre de partager les stratégies de lutte contre le terrorisme, mais également de mettre en place un véritable réseau international dans l’optique de renforcer les capacités des Etats face au terrorisme.

La Côte d’Ivoire a été frappée pour la première fois par un acte terroriste, en mai 2016, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan. La deuxième attaque est survenue en juin 2020 au poste frontière de Kafolo, dans l’extrême Nord ivoirien.

Le pays a connu en mars 2021 une deuxième attaque meurtrière au poste de Kafolo.

Près de 70 invités participent à ce premier colloque qui regroupe des acteurs institutionnels issus de tous les ministères impliqués dans la lutte  contre le terrorisme, ainsi que des ambassadeurs et représentants d’organisations internationales.

Rwanda : un journaliste indépendant crée son parti politique

A peine sorti de prison, le journaliste rwandais Christopher Kayumba transforme son organisation en parti politique.L’ancien rédacteur en chef de « The Chronicles », l’un des principaux journaux indépendants du Rwanda, a officiellement annoncé le lancement d’une plateforme politique après sa libération de prison, où il venait de purger un an de prison.

Une déclaration obtenue jeudi par APA à Kigali indique que la nouvelle entité politique connue sous le nom de Plate-forme rwandaise pour la démocratie (RPD) est un forum pour faire avancer et contribuer au développement d’un Rwanda plus libre, démocratique, juste, sûr et durable, pacifique et développé.

Le Dr Kayumba, qui est également un ancien maître de conférences à l’Ecole de journalisme et de communication (EJC) de l’Université du Rwanda, a expliqué que les membres fondateurs de la RPD étaient issus de différents horizons et milieux sociaux.

Selon lui, l’objectif de la RPD est de contribuer à mettre fin à cet état de fait et de mettre le Rwanda sur une voie de développement plus durable, pacifique et démocratique.

Le lancement du nouveau parti politique par l’ancien rédacteur en chef intervient après que le Bureau d’enquête du Rwanda (RIB) a annoncé le mois dernier qu’il avait ouvert une enquête sur les allégations d’une jeune journaliste selon laquelle le Dr Kayumba l’aurait été violée.

Un ancien étudiant de l’Université du Rwanda a fait récemment une sortie pour affirmer que son professeur d’alors, le Dr Christopher Kayumba, l’avait agressée et avait tenté de la forcer à avoir une relation sexuelle dans sa maison.

« Il m’a tirée et poussée sur le canapé en essayant de me forcer à coucher avec lui », a raconté une amie de l’étudiante sur Twitter.

Apparemment, la dame a réussi à échapper à l’agression de Kayumba, mais a ajouté c’était « une éternité de torture émotionnelle et psychologique ». Le Dr Kayumba nie ces allégations. « Ce n’est pas vrai, et cette dame qui a tweeté de telles allégations est payée pour faire de la propagande, rien d’autre ».

Coupe de la CAF/Maroc : la Renaissance de Berkane, tenante du titre, éliminée en phase de poules

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane (RSB), tenant du titre de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), a été éliminé en phase de groupes après sa défaite, mercredi à Lusaka, face aux Zambiens de Napsa Stars FC (1-0), pour le compte de la 5è et avant-dernière journée du groupe B. L’unique réalisation de la rencontre a été marqué par Doisy Soko à la 52e minute de jeu.

Les Berkanis se sont procurés plusieurs occasions de acorer, notamment en première période, mais ont échoué à les concrétiser par manque de concentration. Dans l’autre match de ce groupe, disputé plus tôt dans la journée, les Camerounais de Coton Sport ont perdu à domicile face à la formation algérienne de la JS Kabylie par 2 buts à 1.

Coton Sport et la JS Kabylie se qualifient ainsi aux quarts de finale de la Coupe de la CAF. Au terme de cette journée, Coton Sport est toujours en tête avec 9 points, devançant au goal-average la JS Kabylie, alors que la Renaissance Berkane occupe la 3e place avec 5 points. Napsa Stars ferme la marche de cette poule avec 4 unités.

Lors de la 6e et dernière journée, la RSB recevra Coton Sport, alors que la JS Kabylie accueillera Napsa Stars.

Le Maroc et l’Indonésie soulignent la nécessité d’identifier de futurs projets d’accords

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu une visioconférence, mercredi, avec son homologue indonésienn, Mme Retno Marsudi.Lors de cet entretien, les deux ministres ont salué l’excellence des relations entre les deux pays dont le 60ème anniversaire a été célébré le 19 avril de cette année. Ces relations bilatérales ont été marquées, selon les deux ministres, par un dialogue régulier et amical qu’ils ont convenu de renforcer davantage, particulièrement dans le contexte de la pandémie du Coronavirus.

Ils se sont entendus sur l’ambition d’intensifier les consultations politiques et développer la coopération économique entre le Maroc et l’Indonésie à travers la mise en œuvre des accords signés lors de la 2ème session de la commission mixte tenue à Jakarta en octobre 2019.

Ils ont soulevé l’intérêt de promouvoir la coopération triangulaire et d’encourager l’interaction entre les communautés d’affaires des deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, des mines et du tourisme.

Dans la perspective de la tenue la 3ème session de la commission mixte, prévue avant la fin de 2021, M. Bourita et Mme Marsudi ont également souligné la nécessité d’identifier de futurs projets d’accords en capitalisant sur les potentialités et complémentarités des deux pays.

Les deux ministres ont également mis en avant l’importance de la concertation entre le Maroc et l’Indonésie au sein des instances internationales sur des questions d’intérêt commun.

A cet égard, Mme Marsudi s’est réjouie du soutien du Maroc aux efforts de l’ASEAN et de l’Indonésie pour une sortie de crise au Myanmar, notamment ceux consentis pour la tenue d’un Sommet Spécial de l’ASEAN sur la question, à Jakarta.

Sept personnes tuées dans un accident à Abidjan

Un accident de la circulation impliquant un camion benne, un mini car et un taxi a fait jeudi un bilan provisoire de 19 victimes dont 07 morts certains au carrefour Bandji de N’Dotré, au nord d’Abidjan.

L’information a été donnée par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information. Selon les pompiers qui ont mené les opérations de secours avec les forces de l’ordre, cet accident a fortement perturbé le trafic routier dans cette zone.

A en croire le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Un comité de sélection des 100 nouveaux Young Leaders 2021 installé

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, vient d’être mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021, indique une note transmise à APA.  

Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. Il rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone.  

L’appel à candidatures étant achevé depuis le 5 avril, le processus de sélection des lauréats de l’édition 2021 du programme Young Leaders de la French-African Foundation est désormais engagé avec un comité ad hoc composé de ces personnalités.  

Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Education, énergie et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’école marocaine face aux défis du futur, les énergies renouvelables, la hausse des exportations des phosphates et le classement de l’économie marocaine dans l’indice du Doing Business.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’école marocaine est en pleine mutation avec la grande réforme qui est en train d’être déployée progressivement dans le temps et à travers l’ensemble du territoire.

Évidemment, la réforme a pour principales finalités un système éducatif performant et équitable, poursuit le journal, ajoutant que « si le Maroc est confronté aux mêmes problématiques environnementales que le monde entier, il est primordial que cette nouvelle école marocaine soit aussi en phase avec tous les défis du futur. 

Or, ces générations futures qui devront faire face à ces défis sont aujourd’hui sur les bancs des écoles, fait-il remarquer, notant que les outiller et les préparer à ces défis commence donc aujourd’hui et devrait même commencer hier.

Abordant le développement durable, +L’Économiste+ souligne que « l’UE vient de proposer au Maroc de s’engager dans une nouvelle forme de relation: un Pacte Vert , un partenariat euro-marocain de prospérité partagée », rappelant que le Maroc a fait le pari des énergies renouvelables et ses ambitions sont reconnues sur le plan international.

« Autrement dit, transformer ensemble les défis climatiques et environnementaux en opportunités économiques, en investissements rentables, en relais de croissance créateurs d’emplois », explique le quotidien. 

« Petits ou grands projets, peu importe la taille mais faire du business vert et devenir ces fameux BAN ( Business As Nature); c’est le nouveau paradigme fondé sur la bio-économie, qui reflète un grand processus de transition sociétale », observe-t-il.

+Al Alam+ relève que l’économie marocaine est à trois places du top 50 des économies mondiales dans le domaine des affaires, selon l’indice de (Doing Business 2020) publié par la Banque mondiale. 

En 2020, le Royaume a pu progresser de 7 places par rapport à 2019. Le Maroc, qui figurait en 2010 à la 143ème place sur 183 pays, a remonté 90 places. Cette progression constante, constatée tout au cours de la dernière décennie, a pu être réalisée grâce à la constitution d’un comité national composé de secteurs public et privé chargé de la mise à niveau des réformes liées au climat des affaires. 

Parmi les principaux objectifs de ce comité figurent la simplification des procédures administratives, l’amélioration de la transparence et la modernisation du droit des affaires. Le Maroc est classé premier en termes d’amélioration de l’environnement des affaires en Afrique du Nord, et troisième dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), après les Émirats arabes unis et le Bahreïn, selon un rapport récent.

Le Conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes au menu

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion des jeunes et divers autres sujets.« La jeunesse à l’écoute de Macky Sall », barre à sa Une Sud Quotidien pour parler du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion des jeunes qui s’ouvre à Diamniadio (30km de Dakar). Le chef d’État s’adressant aux jeunes dans un discours télévisé après les émeutes de la faim début mars, avait annoncé une réorientation budgétaire de 450 milliards pour financer les programmes d’urgence des jeunes sur les trois prochaines années.

Un vaste programme pour EnQuête qui parle « des chantiers du Président (macky Sall)» qui doit plancher avec 450 jeunes aujourd’hui sur la problématique de l’emploi. Le journal informe que « Macky Sall est attendu sur la création de nouvelles entreprises et de nouvelles activités par celles-ci ».

Mais pour l’économiste Ndongo Samba Sylla dans le même journal, il faut d’abord « un écosystème et un environnement propice pour l’éclosion des PME-PMI», pendant que Pr Moustapha Kassé, veut lui un « État fort et un leadership transformationnel » pour régler le problème de l’emploi.

Pour Vox Populi, ce sont tous les jeunes du Sénégal qui sont à l’écoute du Président Sall. Mais, pour le journal qui s’est promené dans les rues de Dakar, « beaucoup de jeunes ne se font guère d’illusions Ils n’attendent rien de ce Conseil présidentiel à cause des nombreuses déceptions du passé ».

Un sentiment partagé par le député du Parti Démocratique sénégalais (PDS, opposition) Toussaint Manga. Ce dernier dans un entretien à Walf Quotidien soutient que « Macky (Sall) se trompe lourdement s’il limite les émeutes à l’emploi ». Toussaint Manga estime que cette situation est la résultante d’un « manque de vision et d’ambition qui plombe le Sénégal ».

Au plan politique les journaux sont aussi revenus sur la sortie du leader du PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition). « Ousmane Sonko, la nouvelle ligne de combat », martèle l’Observateur qui rapporte les propos du député, « à part Le Tout Puissant et mes collaborateurs, personne ne peut m’empêcher d’être candidat en 2024 » assène-t-il dans les colonnes du journal.

Toute chose qui fait dire à L’AS qu’Ousmane Sonko « reprend les hostilités ». L’opposant dans une sortie sur page Facebook qualifie la Commission d’enquête du gouvernement de « parodie de justice » et prévient Macky Sall « qu’on ne crée pas d’emplois à coup de milliards ».

Au chapitre agricole, Le Soleil fait le bilan de la campagne 2020-2021 et annonce que 721.386 tonnes d’arachide (ont) été collectés. 216 milliards ont été directement injectés dans le monde rural et 60 milliards prévus pour le financement de la prochaine campagne.

Les journaux sénégalais sont aussi revenus sur les chamboulements dans la Police nationale. Ainsi, informe L’AS, Seydou Bocar Yague précédemment directeur général adjoint de la Police remplace Ousmane Sy. Le nouveau directeur, désormais au « sommet de la pyramide » ajoute le journal, est décrit comme « un homme de justice et respecté par les troupes ».

En sport, la presse a déroulé le tapis rouge au Jaraaf de Dakar qui s’est  brillamment qualifié pour les quarts de finale de la coupe de la Confédération. « Le Jaraaf dans l’histoire » s’exclame Record, pendant que Stades jubile et note que le « Jaraaf s’offre un quart historique ».

Sénégal : l’emploi des jeunes au menu d’un Conseil présidentiel

Un conseil présidentiel sur le financement du Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes s’ouvre ce jeudi à 10 heures, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad) de Diamnadio.La rencontre, placée sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, se tient quelques semaines après les violentes manifestations qui ont secoué le pays et qui avaient poussé le président à prendre la parole pour calmer les esprits. Ces émeutes partis de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko pour une affaire de mœurs avaient vite dégénéré en grogne sociale. Plusieurs bâtiments publics mais aussi des supermarchés furent saccagés.

Dans l’immédiat, le président de la République avait pris la décision de procéder à une réorientation des allocations budgétaires à hauteur de 450 milliards de FCFA au moins, sur trois ans, dont 150 milliards pour cette année. Selon lui, ces ressources serviront à financer le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio- économique des jeunes qui sera issu du Conseil présidentiel.

Dans son message radiotélévisé à la nation, le président Sall avait ainsi reconnu que la lutte contre le chômage nécessitait « un nouvel élan », annonçant dans la foulée la tenue de la rencontre d’aujourd’hui. Celle-ci verra la participation des membres du Gouvernement, des représentants des jeunes et des structures dédiées aux financements des jeunes.

Macky Sall avait exprimé son souhait de voir les travaux de ce Conseil présidentiel s’appuyer « sur les réalités de nos terroirs, dans un format inclusif associant les jeunesses ouvrières, artisanales, paysannes, entrepreneuriales, sportives, artistiques, du secteur informel, des cultures urbaines et des loisirs ».

« C’est l’objet des consultations préparatoires menées dans nos 14 régions, grâce au soutien de l’administration territoriale et locale, pour établir l’état réactualisé de leurs potentialités et contraintes », avait souligné le chef de l’Etat, avant de remercier les autorités administratives et locales, ainsi que tous les acteurs ayant participé aux consultations.

Il avait par ailleurs assuré que le gouvernement tiendrait compte de toutes ces contributions dans le cadre de la formulation d’une stratégie cohérente de territorialisation des politiques et de mutualisation des instruments de promotion de l’emploi, de l’entreprenariat et d’insertion des jeunes.

Afrique du Sud : 2 milliards dollars aux industriels noirs

Le gouvernement sud-africain a investi 2,13 milliards de dollars américains pour autonomiser 800 entreprises industrielles noires et entrepreneurs noirs au cours des cinq dernières années, dans le cadre des efforts du pays pour relancer l’économie, a déclaré mercredi un ministre du Cabinet.« Ce financement a permis la création d’entreprises nouvelles et dynamiques dans un certain nombre de chaînes de valeur critiques dans les neuf provinces du pays, attirant des investissements supplémentaires du secteur privé, ainsi que la création et la sauvegarde de près de 120.000 emplois », a déclaré le ministre de la Concurrence, Ebrahim Patel, à l’occasion du lancement du premier rapport sur les industriels noirs.

Ce rapport annuel, le premier du genre sur les industriels noirs, met en évidence les détails du financement direct du ministère du Commerce, du National Empowerment Fund (Fonds national d’autonomisation) et de la Société de développement industriel pour soutenir les industriels et les entrepreneurs noirs depuis le lancement du programme il y a cinq ans.

Selon Patel, « le financement des industriels noirs, fourni par mon ministère et ses entités, crée des plateformes pour qu’une nouvelle classe d’entrepreneurs joue son rôle légitime en stimulant l’industrialisation et en exploitant pleinement les ressources de notre pays ».

« Ces plateformes ont été davantage améliorées par le gouvernement (ministère) grâce aux réformes prises en matière de droit de la concurrence, aux efforts visant à améliorer la facilité de faire des affaires et grâce à la mise en œuvre des plans directeurs du secteur national », a ajouté Patel.

Le ministre a ajouté l’Afrique du Sud, afin d’atteindre son potentiel économique, devrait s’engager dans un effort ciblé et déterminé pour transformer les industries et les rendre plus dynamiques et compétitives.

« Ce faisant, nous développons nos efforts d’industrialisation autour de la localisation stratégique en stimulant la demande intérieure de produits manufacturés sud-africains et en élargissant notre accès aux marchés d’exportation », a poursuivi Patel.

En outre, il a révélé que le programme des industriels noirs était intégré aux travaux du ministère pour réaliser les objectifs du Plan de reconstruction et de relance économique du pays que le président Cyril Ramaphosa a annoncé en octobre 2020.

Ramadan: des vivres de la Fondation Chidren Of Africa aux musulmans ivoiriens

La première dame ivoirienne, par ailleurs présidente de la Fondation Chidren Of Africa, Dominique Ouattara, a offert mercredi des vivres et des non-vivres d’une valeur de 130 millions FCFA à la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre du jeûne du mois du ramadan.

Ce don a été réceptionné par des guides religieux ainsi que des leaders d’ONG et d’organisations musulmanes en présence des ministres Vagondo Diomandé (Intérieur et sécurité) et Myss Belmonde Dogo (Solidarité et lutte contre la pauvreté).

Il est composé de 5 000 sachets de pâtes alimentaires, 3 500 sacs de riz de 25 kg, 2000 cartons d’huile, 1500 cartons de sucre de 25 kg, 800 cartons de boîtes de tomate, 500 cartons de boîte de lait et 350 tapis de prière. 

« Nous avons tous vécu des moments difficiles engendrés par la disparition de grands serviteurs de l’Etat et d’éminentes personnalités et par l’apparition du coronavirus, cette maladie grave qui nous a privé de l’affection de beaucoup d’êtres chers aussi bien célèbres qu’anonymes. (…) Au regard de ces épreuves, je voudrais vous demander, de prier intensément pour notre pays et sa population, afin que Dieu protège la Côte d’Ivoire », a demandé l’épouse du président ivoirien aux guides religieux.

 « Je vous invite à organiser des séances de prières spéciales à cet effet, car en tant que croyants, nous devons nous confier à Dieu en toute circonstance », a-t-elle ajouté.

En retour, l’imam Cissé Djiguiba, le porte-parole de la communauté musulmane a dit la gratitude de ses co-religionnaires à la donatrice. 

« Le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire) rend la louange à Allah d’avoir fait de vous la première dame de Côte d’Ivoire », a dit l’imam Cissé à la première dame Dominique Ouattara.

Dans la même veine, l’imam Haroun Koné, président de l’ONG  Al Mouwassat qui s’exprimait au nom des bénéficiaires de ce don à lui-aussi remercié l’épouse d’Alassane Ouattara pour ce geste de solidarité.

Tchad : pluie d’hommages à Idriss Déby

De Dakar à Yaoundé en passant par Abidjan, les chefs d’Etat africains ont unanimement salué la mémoire du défunt président tchadien.La mort brutale d’Idriss Déby Itno a été ressentie un peu partout en Afrique. Le « Maréchal du Tchad », comme l’appellent ses compatriotes depuis que l’Assemblée nationale de son pays lui a décerné un tel titre en août dernier, avait gagné, aux yeux de l’opinion publique et de ses pairs, un statut de rempart du bassin du Lac Tchad et du Sahel contre les jihadistes.

Depuis 2013, plusieurs unités de l’armée tchadienne ont été déployées au Niger, au Nigeria et au Cameroun pour lutter contre les islamistes de Boko Haram et au Mali pour aider les forces françaises de l’opération Barkhane qui y combattent plusieurs groupes jihadistes.

Sur les réseaux sociaux, la classe dirigeante africaine a rendu un vibrant hommage au tout-puissant président du Tchad durant 30 ans. Pour son compatriote Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, Idriss Déby était « un grand homme d’Etat et un chef militaire reconnu ».

Président du Cameroun, frontalier du Tchad, Paul Biya a soutenu que c’est « une immense perte pour le Tchad, l’Afrique centrale et notre continent qu’il aura servi sans relâche ».

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Muhammadu Buhari, président du Nigeria, également voisin du Tchad, s’est dit « profondément choqué et dévasté par (cette) mort soudaine ». A en croire le successeur de Goodluck Jonathan, l’ancien homme fort de N’Djamena « a joué un rôle très actif dans leur coalition militaire régionale pour combattre les terroristes de Boko Haram ».

En 2017, les soldats tchadiens ont été d’un précieux secours au Nigeria, au Cameroun et au Niger confrontés à des attaques répétées des islamistes. Buhari a souligné que « la mort de Déby va certainement créer un grand vide ».

A la tête du Niger, Mohamed Bazoum a appris « avec une grande émotion » la disparition du président en exercice du G5 Sahel dont font partie leurs deux pays en compagnie du Mali, du Burkina et de la Mauritanie. Son prédécesseur Mouhamadou Issoufou a aussi affirmé qu’il garde le souvenir « d’un grand homme d’Etat et d’un éminent stratège ».

Roch Marc Christian Kaboré, chef de l’Etat burkinabè, a quant à lui regretté le décès « d’un frère, d’un grand panafricaniste, engagé avec conviction et détermination dans la lutte contre le terrorisme ».

Pour sa part, Bah N’Daw, président de la transition au Mali, a estimé que la mort d’Idriss Déby « est une lourde perte, non seulement pour le Tchad pour lequel il est allé jusqu’au sacrifice suprême, mais aussi pour la région sahélienne et l’Afrique ».

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Signe de la compassion de l’Etat malien, un deuil de trois jours, à compter de ce mercredi, a été décrété sur toute l’étendue du territoire national.

De l’avis du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, « l’engagement (du défunt) pour la paix au Tchad et la stabilité du Sahel fut constant ». C’est pourquoi son homologue sénégalais, Macky Sall, a rendu « un hommage appuyé à (Déby) pour sa contribution à la stabilisation » de la zone sahélienne.

Enfin, Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, a manifesté sa « consternation » suite au « décès tragique de (son) ami et frère ».

Idriss Déby Itno (68 ans) serait mort les armes à la main en affrontant les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) venus de la Libye et dont l’objectif déclaré est de renverser son régime. 

L’annonce du décès du président tchadien est intervenue mardi 20 avril, quelques heures seulement après que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré sa victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 11 avril dernier avec 79,32 % des suffrages valablement exprimés.

Désormais, c’est son fils, Mahamat Idriss Déby (37 ans), qui a pris les rênes du pays suite à la mise sur pied d’un Conseil militaire de transition (CMT). Celui-ci est censé conduire le Tchad vers des élections générales dans 18 mois.

Foot : une arbitre rwandaise sélectionnée pour les JO

La célèbre arbitre rwandaise, Salma Mukansanga, a été sélectionnée pour arbitrer les Jeux olympiques d’été de 2020 prévus du 23 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, au Japon, a déclaré mardi un haut responsable à Kigali.« Mukansanga a été soigneusement sélectionné et apporte les plus hauts standards d’arbitrage attendus pour les plus grandes compétitions de football », a déclaré à APA le Secrétaire général de la Fédération rwandaise de football, François Regis Uwayezu.

En 2019, la trentenaire a également été sélectionnée la Fifa parmi les officiels de matchs qui ont géré la Coupe du monde féminine en France.

Sans doute la meilleure et la plus célèbre femme arbitre que le pays n’ait jamais produite, Mukansanga était la seule arbitre africaine lors de la Coupe du monde féminine U17, et est l’une des trois seules arbitres africaines de la Coupe du monde féminine de la FIFA de cette année, avec Gladys Lengwe de la Zambie et l’Ethiopienne Lidya Tafesse Abebe.

Elle est également la seule femme à officier dans le championnat de première division rwandaise, l’Azam Rwanda Premier League.

Mukansanga aspirait à devenir une joueuse de basket professionnelle dans sa jeunesse, mais cela ne s’est jamais concrétisé, en raison de l’accès limité aux infrastructures et à un encadrement adéquat.

Elle s’est plutôt passionnée pour l’arbitrage de football pendant sa dernière année d’école secondaire à St Vincent de Paul Musanze, avant d’obtenir son premier certificat d’arbitre de football l’année suivante.

Le premier tournoi international auquel a participé Mukansanga a été le tournoi féminin des Jeux africains de 2015 à Brazzaville, en République du Congo. Elle était notamment chargée du match d’ouverture entre le Nigeria et la Tanzanie, ainsi que du choc en demi-finale entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Le Maroc élu à la présidence du CE de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

Le Maroc a été élu à la présidence du conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), pour un mandat d’une année, allant du 12 mai 2021 au 11 mai 2022.L’élection du Maroc, en la personne d’Abdelouahab Bellouki, ambassadeur du Royaume à la Haye et son représentant permanent auprès de l’OIAC, intervient « suite au soutien unanime apporté par le Groupe des Etats africains Parties à la convention sur l’interdiction des armes chimiques à la candidature marocaine », indique un communiqué de l’ambassade du Maroc aux Pays-Bas.

« La présidence marocaine de cet important organe décisionnel consacre l’engagement continu du Maroc en faveur des objectifs de cette convention et de la coopération soutenue avec l’OIAC, comme en témoigne l’organisation au Maroc, de plusieurs conférences, ainsi que de multiples formations régionales visant le renforcement des capacités des représentants des pays d’Afrique. De ce fait, l’OIAC classe le Maroc parmi le top 10 de ses partenaires », souligne le communiqué.

Le Maroc avait assuré la présidence de la Conférence des Etats Parties, l’organe suprême de l’OIAC, en 2017-2018, la vice-présidence du conseil exécutif au nom du Groupe africain de 2020 à 2021, et la présidence du Groupe des Etats africains membres de l’OIAC de 2017 à 2018.

Composée de 193 pays membres, l’OIAC est l’organe chargé de mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Il supervise également les efforts de la communauté internationale visant à éliminer définitivement les armes chimiques.

Maroc : Le parlement adopte le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux

Le parlement marocain a adopté, mardi, le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, un texte qui s’inscrit dans le cadre des efforts du Maroc visant à renforcer le système judiciaire national en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.Ce projet de loi vise également à adapter ledit système aux normes internationales adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI) dans ce domaine et remédier aux lacunes contenues dans les textes actuels, notamment celles relevées dans le rapport d’évaluation mutuelle.

Il prévoit ainsi de lourdes peines d’emprisonnement contre les crimes de blanchiment ainsi que la création de l’Autorité nationale des renseignements financiers, une instance placée sous la tutelle du chef du gouvernement, qui sera dotée d’importantes prérogatives en matière de lutte contre le blanchiment.

Ce texte impose aux corps des avocats et des notaires de notifier de manière spontanée et directe toute suspicion liée au blanchiment d’argent issu de divers trafics.

Il a également été décidé de créer une commission spéciale afin de suivre les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Il est à signaler que le blanchiment d’argent est le processus servant de dissimuler la provenance d’argent acquis de manière illégale (spéculations illégales, activités mafieuses, trafic de drogue, d’armes, extorsion, corruption, fraude fiscale, etc.) en le réinvestissant dans des activités légales (commerce, construction immobilière, casinos, etc.).

Le gouvernement ivoirien veut ramener le taux de pauvreté à «moins de 20% en 2030»

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est engagé mercredi à impulser la croissance économique du pays afin de « de ramener le taux de pauvreté à moins de 20% de la population en 2030 contre 39% en 2018 », à l’ouverture d’un séminaire gouvernemental.

M. Patrick Achi, a, dans un discours, relevé que ce séminaire qui vise à finaliser le programme du gouvernement sur la période 2021-2023 avec un focus sur le Plan d’actions prioritaires 2021, a pour objectif de hisser la Côte d’Ivoire au rang des « pays à revenu intermédiaire de tranche supérieure ».  

Et ce, « afin de ramener le taux de pauvreté à moins de 20% de la population en 2030 contre 39% en 2018 ». Mais, pour y parvenir, il faudra « faire de l’emploi un combat politique quotidien ; en mettant tout particulièrement au cœur de nos actions l’emploi des jeunes et l’autonomisation de la femme ».

D’ici à 10 ans, le chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi, veut « doubler le PIB par tête d’habitant » et permettre à ce qu’une majorité d’Ivoiriens appartiennent à la classe moyenne avec un secteur privé fort et qui intègre d’ailleurs le digital dans sa production.

« Pour y parvenir, nous devons accorder un intérêt toujours plus crucial aux problématiques d’amélioration du capital humain », a dit M. Achi pour qui l’Etat devra atteindre l’accès universel aux biens publics essentiels : électricité, eau potable, santé, habitat, la mobilité et la connexion digitale.

Dans un élan participatif et pour la première fois, ce séminaire gouvernemental accueillera la participation du secteur privé. « Et ce, au regard du rôle stratégique que nous comptons lui faire jouer dans la réalisation des ambitions de développement de notre pays », a-t-il annoncé.

« Nous aurons donc une journée entière de travail consacrée aux échanges avec des acteurs clés du secteur privé pour initier la transformation dans la construction des mentalités que dans les pratiques de notre administration pour qu’elle puisse demain se mettre au service du secteur privé », a-t-il poursuivi.

« En faisant réussir ces entrepreneurs, l’Etat se fait réussir lui-même, fait grandir son pays et fait prospérer ses populations », a soutenu le Premier ministre ivoirien, faisant savoir que ce changement de paradigme est une vision que veut opérer le chef de l’Etat.

Il a réitéré que son Cabinet est un « gouvernement de mission et nous serons un gouvernement de résultats parce qu’il ne saurait être question de faillir dans la réalisation de la vision 2030 du président de la République et de son projet de société d’une Côte d’Ivoire solidaire ».       

Ce séminaire gouvernemental est le premier au titre de l’année 2021 et le premier du gouvernement Patrick Achi formé le 6 avril dernier. Le nouveau chef du gouvernement envisage de « propulser définitivement » le pays au rang des pays à revenu intermédiaire de tranche supérieure.

Les dossiers qui devront être discutés ont fait l’objet de travaux préparatoires au sein de chaque ministère et de synthèses budgétaires réalisées par le ministre en charge du Budget, du Plan et des Finances.

Le Groupe BOA affiche des résultats résilients en 2020 en dépit de la Covid-19

Les six banques du Groupe Bank Of Africa (BOA) cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) affichent des résultats résilients selon le bilan de l’exercice 2020, réalisés dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19.

Les résultats au 31 décembre 2020 de ces six banques du Groupe BOA cotées à la Brvm ont été présentés mardi lors d’un webinaire, auquel ont pris part les plusieurs hauts dirigeants et les directeurs pays des différentes filiales.  

Dans ce contexte incertain et inédit, les managers du groupe bancaire ont adopté une approche discrétionnaire et prudente dans l’octroi des crédits avec un accompagnement des clients existants (crédits de trésorerie).

Ils ont en outre accordé, selon des stratégies biens étudiées, des financements des secteurs non-affectés par la crise de Covid-19 et un investissement des excédents de liquidité en Bons du Trésor.

Cette approche a permis aux différentes banques de faire preuve de « résilience en 2020 ». L’ordre des priorités du Plan triennal « 2019-2021 » du groupe a été revu en conséquence au regard de l’environnement économique. Et ce, dans un élan prudentiel.

Aujourd’hui, l’on observe un niveau plus élevé de restructurations dues à la Covid-19 dans les banques implantées en zone anglophone, alors que dans l’espace Uemoa, « les crédits structurés Covid-19 oscillent entre 0,3% et 2,2% des encours ».

BOA Bénin, elle, a réalisé un Produit net bancaire (PNB) de 45,28 milliards Fcfa en croissance de 9,4% à fin 2020. Le résultat net ressort en retrait de 11,3% à 13,3 milliards de Fcfa contre 15 milliards Fcfa l’année précédente.

Malgré la hausse du cours, accentuée en 2021, BOA Bénin est sous-valorisée par rapport au marché. La banque maintient un fort niveau de dividende yield. Le dividende équivalent à celui de 2019 indique 459 Fcfa brut par action. La mise en paiement prévue à partir du 20 mai 2021.

La filiale de la banque au Burkina Faso a résisté dans un environnement marqué par des élections présidentielles, en novembre, et un contexte sécuritaire affecté par le terrorisme. Toutefois, le PNB ressort 47,36 milliards Fcfa en hausse de 10,9%.

Le indicateurs boursiers pour le Burkina Faso montrent qu’après deux années consécutives de fortes baisses, non corrélées avec les performances de la banque, le cours s’est stabilisé en 2020. Le dividende maintenu à 423 Fcfa par action, la mise en paiement prévue le 3 mai 2021. 

En Côte d’Ivoire, en dépit d’une dette publique de 45,7% du Produit intérieur brut en 2020 et des élections présidentielles, le Produit net bancaire s’est établi à 40,81 milliards Fcfa avec une croissance soutenue de +15,4%.

Avec un résultat net quasi-stable en période de crise et des niveaux de rentabilité élevés, le titre accuse à nouveau une baisse en 2020. En ce début 2021, le cours s’apprécie. L’on note en outre un maintien du dividende à 350 Fcfa brut par action dont la mise en paiement est fixée le 12 mai 2021.

Bank of Africa Mali, connaît cette année une bonne performance des dépôts  (11,4% de PDM), légèrement supérieure au marché, malgré la fermeture de 10 points de vente. Le PNB affiche 32,34 milliards Fcfa en hausse de 0,9%.

Les indicateurs boursiers, eux, montrent que malgré un net ralentissement de la baisse du cours, la filiale au Mali demeure sanctionnée par le marché. Mais, l’on note toutefois une amélioration du cours sur ce début d’année. 

Au Niger, le Produit net bancaire établi à 24,25 milliards Fcfa, ressort une légère croissance avec un taux de 3,4%. Le résultat net, lui, ressort en retrait de 12,7% à 7,4 milliards Fcfa contre 8,5 milliards Fcfa en 2019.

Au niveau de la bourse, BOA Niger observe une reprise de la croissance du cours, malgré un recul conjoncturel de la croissance du résultat net. Les indicateurs boursiers indiquent par ailleurs un maintien du dividende à 462 Fcfa malgré la baisse de résultat. La mise en paiement prévue le 6 mai 2021.

La filiale au Sénégal affiche une performance appréciable: 9e banque en termes de crédits et 3e en termes de dépôts sur un réseau bancaire de 59 agences. Le Produit net bancaire, lui, est par conséquent quasi-stable avec 29,99 milliards Fcfa (-0,3%).

Les indicateurs boursiers de la banque au Sénégal révèlent une baisse du cours contenue à -3,2% à fin 2020 avec une hausse de 3,7% à mi avril 2021. Paiement d’un dividende équivalent à celui de l’année dernière malgré un résultat en repli, à 179 Fcfa brut par action. La mise en paiement prévue le 1er juin 2021.

Tchad: quels défis après la mort de Deby (décryptage)

Le Professeur Zacharia Ousmane Ramadan, président du centre Tchadien d’études stratégiques et analyses prospectives décrypte pour APA News le bilan des trente ans de pouvoir du président tchadien Idriss Déby Itno, les conséquences de sa mort sur la stabilité du Tchad et son engagement dans la lutte contre le jihadisme au Sahel.Quel bilan Idriss Déby Itno, dont la mort a été annoncée mardi 20 avril, laisse-t-il après 30 ans de règne sur le Tchad?

Le président Idriss Déby Itno laisse un bilan à la fois exceptionnel et controversé.
Quand il était arrivé au pouvoir, le pays et la sous région étaient le théâtre de graves crises politiques qui paraissaient insolubles. Le Tchad était le théâtre d’une multitude de rébellions et beaucoup de pays voisins connaissaient de graves tensions. Idriss Déby est parvenu à la fois à stabiliser le Tchad et lui éviter d’être entraîné dans les différentes crises qui sévissaient chez les voisins.

On peut distinguer plusieurs périodes dans le long règne de Déby. De sa prise du pouvoir en 1990, jusqu’au début des années 2000, il s’était attelé à juguler les différentes rebellions et à stabiliser le pays. C’est dans ce contexte qu’il avait permis l’organisation d’une conférence nationale souveraine qui avait jeté les bases d’un processus démocratiques qui a permis l’organisation régulière d’élections quelles soient transparentes ou pas, ces élections ont largement contribué à stabiliser le pays.

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De 2000 à 2010, période qui a coïncidé avec les premiers revenus de l’exploitation du pétrole, Déby a eu les moyens financiers pour se lancer dans un important programme d’infrastructures qui a largement transformé le pays et dont il a tiré un bénéfice certain en termes d’image au sein de l’opinion.

Plus tard, l’émergence de nouveaux foyers de tensions à partir de 2010, comme en Centrafrique, au Nigeria avec Boko Haram, en Libye après la chute du colonel Mouammar Kadhafi puis au Sahel avec l’apparition de groupes jihadistes au Mali et dans la région, a poussé Déby à s’engager sur plusieurs fronts militaires. Cet engagement qui lui a valu d’être considéré comme le meilleur allié de la France et des puissances occidentales dans la lutte contre le jihadisme au Sahel, l’a progressivement détourné des réalités du pays. D’où les tensions qui ont émaillé le Tchad juste avant l’élection présidentielle du 11 avril dernier dont il a été déclaré vainqueur quelques heures seulement avant l’annonce de sa mort.

Quelles pourraient être les conséquences de la mort d’Idriss Déby Itno sur la stabilité du Tchad?

Les premiers pas de la junte qui a pris le pouvoir immédiatement après l’annonce de la mort d’Idriss Déby influenceront sans doute l’avenir immédiat du Tchad. Elle est confrontée à des défis variés et complexes. Mais l’un d’entre eux devrait compter plus que les autres et il est d’ailleurs le premier auquel la nouvelle équipe au pouvoir sera confrontée. C’est la cohésion et l’unité au sommet de l’Etat. Il faut absolument que les successeurs d’Idriss Déby parviennent à rester soudés pour pouvoir conduire le pays vers une transition pacifique loin des luttes intestines qui sont souvent, dans ce genre de situation, fatales pour les hommes au pouvoir et le pays aussi. Le défi est d’autant plus énorme que le système par lequel Idriss Déby Itno avait réussi à gérer le pays durant trois décennies avait été conçu et organisé entièrement autour de sa propre personne. Ce n’est pas une situation propre au Tchad. Beaucoup de pays africains connaissent ou ont connu ce genre de situation, ce qui explique d’ailleurs ce perpétuel casse-tête qu’est la construction toujours inachevée des Etats et des nations sur le continent. Le Tchad n’échappe pas à cette réalité, malgré pourtant le leadership exceptionnel démontré par Idriss Déby itno et qui lui est reconnu d’ailleurs dans la sous-région et dans toute l’Afrique.

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Il faut donc espérer que le nouveau pouvoir se montre ouvert envers le reste de la classe politique et la société civile et éviter coûte que coûte les tiraillements fratricides et la tentation d’une gestion solitaire des affaires de l’Etat. L’exercice ne doit pas être facile dans un pays qui en soixante ans d’indépendance n’a connu qu’une petite période allant de sept à douze ans maximum sans grande catastrophe, comme la guerre, la sécheresse, l’invasion de criquets pèlerins qui ravagent les récoltes, etc.
La nouvelle équipe au pouvoir pourra-t-elle maintenir les engagements du Tchad dans la lutte contre le jihadisme au Sahel dans le bassin du Lac Tchad où Idriss Déby Itno avait, ces dernières années, envoyé plusieurs milliers de soldats?

Il y a peu de chance de voir le Tchad se retirer de ses engagements extérieurs dans la lutte contre le jihadisme. La nouvelle équipe au pouvoir étant composée des principaux collaborateurs militaires du président défunt, elle maintiendra sans doute les engagements pris par Idriss Déby. Les soldats engagés aux côtés de l’armée française au Mali y resteront. Ceux qui se trouvent engagés aux côtés des armées voisines contre les islamistes de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad y resteront. En fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays, une partie de ces soldats pourrait cependant être rapatriée.

Mort de Deby : le Mali décrète trois jours de deuil national

Le président de la transition au Mali, le chef de l’Etat Bah N’Daw a décrété trois jours de deuil national sur toute l’étendue du territoire malien à compter de ce mercredi à zéro heure en hommage au président Tchadien Idriss Déby Itno décédé mardi des suites de ses blessures après des combats avec des rebelles.

Les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics du Mali pendant toute la durée du deuil, précise le décret de déclaration de deuil parvenu à APA.

Le président Tchadien Idriss Déby qui était le président de la coalition G5 Sahel, était également considéré comme l’un des piliers de la lutte antiterroriste au Sahel.

Ainsi des soldats Tchadiens sont engagés dans la Mission des Nations-Unies au Mali ( MINUSMA) pour lutter contre les terroristes.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis 30 ans. Après l’annonce de sa mort, une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle.

Cette transition devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

JO Tokyo: tirage corsé pour l’Afrique au tournoi de foot

Les trois représentants africains au tournoi masculin de football des Jeux olympiques connaissent désormais leurs adversaires.Reportés de 2020 en 2021 en raison de la Covid-19, les JO de Tokyo auront lieu du 22 juillet au 7 août. Le tirage au sort du tournoi de football a été effectué dans la nuit de mardi à mercredi à Tokyo.

L’Afrique du Sud, un des trois représentants de l’Afrique va évoluer dans le groupe A en compagnie du pays hôte le Japon, la France et le Mexique, champion olympique en 2012.

Dans le groupe C, l’Egypte, champion d’Afrique en 2019 des moins de 23 ans, va défier l’Espagne et l’Argentine, deux nations parées d’or par le passé dans cette compétition et l’Australie.

Dans le groupe D, la Côte d’Ivoire, vice-champion d’Afrique va se frotter au Brésil, tenant du titre, l’Allemagne et de l’Arabie Saoudite.

Le groupe B plus homogène, regroupe la Nouvelle Zélande, la Corée du Sud, le Honduras et la Roumanie.

Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

L’Afrique a déjà remporté à deux reprises la médaille d’or olympique. En 1996, le Nigerian de Nwanko Kanu avait remporté le titre olympique devant l’Argentine (3-2) à Atalanta (Etats Unis). Quatre plus tard à Sydney (Australie), le Cameroun conduit par le duo Eto’o – Mboma triomphait de l’Espagne en finale (2-2, 5tab3).

Tirage au sort du tournoi olympique de football

 Groupe A : Japon, Afrique du Sud, Mexique, France

Groupe B : Nouvelle-Zélande, République de Corée, Honduras, Roumanie

Groupe C : Egypte, Espagne, Argentine, Australie

Groupe D : Brésil, Allemagne, Côte-d’Ivoire, Arabie Saoudite

Une attaque dans le Nord d’Abidjan fait 3 morts et 2 blessés (armée)

Une attaque armée menée dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, par des individus non identifiés, à N’Dotré, dans la commune d’Abobo (Nord Abidjan), a fait trois morts et deux blessés, selon l’Etat-major des armées ivoiriennes.

L’assaut a eu lieu « aux environs de 01h00 », précise l’Etat-major des armées, qui note que ces individus ont « ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’dotré dans la commune d’Abobo, avec l’intention certaine d’y pénétrer de force ».  

« La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite », souligne le texte produit par le chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia. 

Selon l’Etat-major des armées, « le bilan provisoire fait état d’un blessé léger côté ami ; trois tués et un blessé fait prisonnier côté ennemi ainsi que de nombreux matériels saisis ». 

Des opérations militaires de ratissage ont été engagées sur le terrain et se poursuivent, rassure l’Etat-Major général des armées,  qui mentionne que « la situation sécuritaire reste sous contrôle ».

L’Etat-Major général des armées invite les populations à garder toute leur sérénité et à vaquer tranquillement à leurs occupations, conclut la note.

La Côte d’Ivoire a été la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou. 

Nigeria : enlèvement d’étudiants à Kaduna

Une trentaine d’étudiants nigérians en foresterie ont été enlevés à la périphérie de la ville de Kaduna.Le commandement de la police nigériane de l’Etat de Kaduna, dans le nord du pays, a confirmé mardi soir l’attaque de l’Université privée de Greenfield, où des étudiants ont été enlevés par les ravisseurs.

L’attaque a eu lieu à 20h30 à l’université, située sur l’autoroute Kaduna-Abuja. Le responsable des relations publiques de la police, M. Mohammed Jalige, a déclaré mercredi aux journalistes à Kaduna que certains des étudiants avaient été enlevés, sans en donner le nombre.

Selon Jalige, certains agents de sécurité ont été déployés dans la zone pour des opérations de ratissage et de sauvetage. Selon les médias locaux, le dernier incident est la première attaque majeure de bandits sur les communautés autour de l’autoroute Kaduna-Abuja depuis que 300 femmes soldats ont été déployées dans la zone en janvier dernier.

Les rapports ajoutent que le Commissaire à la sécurité intérieure et aux affaires intérieures de Kaduna, M. Samuel Aruwan, a également confirmé l’attaque contre cette université qui a été créée il y a trois ans.

Pour rappel, l’Etat de Kaduna a été récemment confronté à une série d’attaques de bandits, dont des agressions contre des écoles. En mars de cette année, des hommes armés ont attaqué le Collège fédéral de mécanisation forestière d’Afaka, dans la région du gouvernement local d’Igabi, et enlevé 39 étudiants.

Une dizaine d’étudiants ont été libérés, mais d’autres sont toujours entre les mains des assaillants.

Le gouverneur de l’Etat de Kaduna, M. Nasir El-Rufai a insisté sur le fait que son gouvernement ne négocierait ni ne paierait de rançon aux ravisseurs, malgré les appels des parents des élèves enlevés.

« Nous ne leur donnerons pas d’argent et ils ne tireront aucun profit de Kaduna ; quiconque vient à Kaduna n’obtiendra pas un sou du gouvernement de l’Etat, il recevra plutôt une balle à la place », a déclaré le gouverneur dans une récente interview à la presse.

En revanche, d’autres Etats du nord du Niger et de Zamfara ont connu à différentes occasions, des attaques dans leurs écoles secondaires par des bandits et des enlèvements d’élèves, obligeant les Etats à fermer leurs internats..

Côte d’Ivoire: un incident à la centrale d’Azito perturbe la fourniture de l’électricité

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé mercredi dans un communiqué transmis à APA, la perturbation de la fourniture de l’électricité dans plusieurs communes d’Abidjan et à l’intérieur de la Côte d’Ivoire suite à un incident survenu dans la nuit de mardi à la centrale de production d’Azito.

« Nous vous assurons de la mobilisation de tous nos services ainsi ceux de notre partenaire ( Centrale d’Azito) pour un retour à la normale dans les meilleurs délais », a promis la compagnie dans ce communiqué s’excusant auprès de ses clients pour les désagréments. 

Concessionnaire d’un service public, la CIE est chargée de l’exploitation des ouvrages de production, de transport et de distribution, de commercialisation, d’importation et d’exportation d’énergie électrique.

Côte d’Ivoire: une attaque du camp militaire d’Anonkoua Kouté fait 3 morts

Une attaque armée perpétrée dans la nuit de mardi à mercredi contre le camp militaire du 2è bataillon projetable des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) basé à Anonkoua Kouté (Anyama), dans la banlieue nord d’Abidjan, a fait trois morts et deux blessés, a appris APA de sources sécuritaires.

Selon ces sources, le bilan provisoire de cette attaque menée  aux environs de 1h30 (Gmt et heure locale) par  des individus venus à bord d’un véhicule de type 4×4 de couleur noire et de taxis compteurs, fait état de trois morts et un blessé du côté des assaillants, et un blessé du côté des forces loyalistes.

Un ratissage a débuté à 05h30 (Gmt et heure locale) dans la zone où règne un calme plat, ajoutent les mêmes sources. 

Depuis plusieurs jours, les forces armées ivoiriennes sont en état d’alerte sur l’ensemble du territoire national, suite à des informations du service de renseignement sur d’éventuelles attaques.