Sénégal : vers la dématérialisation totale du dédouanement

Les procédures douanières se feront bientôt entièrement en ligne au Sénégal.Ouf de soulagement pour les importateurs et exportateurs sénégalais. Le dédouanement sera intégralement digitalisé grâce à la version 2 du Guichet unique ORBUS qui entre dans le cadre du projet de modernisation de l’administration douanière.

L’annonce a été faite, ce mercredi à Dakar, par Abdourahmane Wade, Directeur des Systèmes informatiques douaniers.

« Le parachèvement très prochain d’un environnement totalement dématérialisé, avec la mise en œuvre du vaste chantier de modernisation de l’administration des Douanes en cours, placera, sans nul doute, notre pays dans le peloton mondial en matière de facilitation des échanges », a notamment dit M. Wade.

Il ouvrait, au nom du Directeur général des Douanes, l’atelier de clôture et de restitution des réalisations du projet « From Paperless Trade to Mobility » financé par la Banque africaine de développement (BAD). Il a été mis en œuvre depuis 2016 par le GIE GAINDE 2000.

Poursuivant, le Directeur des Systèmes informatiques douaniers a affirmé que les instruments juridiques internationaux comme la Convention de Kyoto révisée (CKR) et l’Accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges (AFE) invitent à la dématérialisation totale des procédures douanières.

« (…) l’émergence économique promue par les hautes plus autorités en fait une exigence autant qu’une priorité », a indiqué Abdourahmane Wade.

Revenant sur le projet « From Paperless Trade to Mobility », il a souligné qu’il s’inscrit en droite ligne du long processus de facilitation des formalités du commerce extérieur, impulsée par les Douanes sénégalaises depuis plus de trois décennies, avec notamment la mise en service de la première version du système informatique de dédouanement appelé GAINDE (Gestion automatisée des informations douanières et des échanges).

« A cet important acquis, s’est ajoutée la mise en place du Guichet unique ORBUS, qui interconnecte les différentes administrations publiques et privées intervenant dans les opérations d’importation et d’exportation auxquelles il apporte de la valeur ajoutée, en même temps qu’il les incruste résolument dans le numérique, avec la digitalisation des procédures devenue incontournable dans la recherche de la performance », a-t-il dit.

Selon l’Administrateur général du GIE GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, l’objectif dudit projet est d’assurer la disponibilité et l’intégrité des informations dans un environnement sans papier à travers des outils comme la mobilité ; les échanges SMS ; le contrôle, la vérification et le traitement en mode off line.

« Le principal résultat qui en est attendu par ses initiateurs est de mettre à la disposition des utilisateurs de nouveaux modules, notamment la mobilité pour la visualisation et le contrôle à distance des documents de ORBUS par les agents de contrôle compétents sur les différents corridors ; la saisie déconnectée ORBUS pour faire face aux problèmes de connexion lors de la saie de dossiers ; les alertes SMS ORBUS pour introduire des notifications SMS sur l’état des demandes et des services offerts par ORBUS », a poursuivi M. Diagne.

Sénégal/Covid: les avantages de la vaccination mis en exergue

Le professeur Daouda Ndiaye a insisté sur les avantages de la vaccination anti-Covid-19.A l’initiative de l’entreprise Gaïndé 2000, l’universitaire sénégalais a récemment animé un webinaire axé sur le thème : « Covid-19, rompre la contamination en entreprises ».

Il a dit comprendre les préoccupations émises par certains citoyens à propos des vaccins, soulignant que les mêmes craintes ont existé avec le paludisme, le Sida et resurgi avec la Covid.

« La science, c’est de la démocratie. Toutefois, les avis doivent être basés sur des analyses scientifiques. Ce qui est plus important dans le cadre d’un vaccin, c’est de voir si celui-ci est toxique pour l’homme. C’est la première question à régler », a expliqué le Pr Daouda Ndiaye, Directeur du centre africain d’excellence sur la génomique des maladies infectieuses.

Il a rassuré que tous les vaccins qui ont été reçus au Sénégal contre la Covid-19 et sur pour lesquels on a eu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres grandes institutions mondiales ont leur innocuité.

Ce faisant, il a rappelé qu’un médicament est toujours dangereux s’il n’est pas régulé comme il se doit. « Ces vaccins, a indiqué Pr Ndiaye, n’ont pas de problème comme certains le soutiennent. L’immunité n’est pas totale. C’est la norme pour la plupart des vaccins. Les gains sont extrêmement importants. Le jour où il y aura des effets secondaires majeurs, même si les organisations internationales ne bloqueraient pas l’arrivée de ces vaccins, nous serons les premiers à dire stop au ministère de la santé ».

A son avis, tant que ce n’est pas le cas, il faut encourager la poursuite des campagnes de vaccination car, « nous sommes obligés de porter ce combat au nom de l’Etat, au nom de la population pour sauver notre pays qui nous a tout donné ».

Il a révélé que 15% des personnes non immunisés peuvent être protégés par les mesures barrières, mais qu’il faut associer les deux : le vaccin et le respect des gestes barrières pour vaincre le virus.

« Il n’existe pas encore au Sénégal un rapport définitif pour déterminer le taux de protection. Nous sommes persuadés que ces vaccins ont joué un rôle fondamental dans la maitrise de la pandémie. Les personnes qui ne sont pas encore vaccinées sont plus en danger par rapport à la Covid-19. Si chacun s’y met en respectant les mesures barrières et en se faisant vacciner, c’est le premier acte de patriotisme », a conclu le professeur Daouda Ndiaye.

African Performance Institute : Alex Louis Gabriel Corenthin élu président

L’universitaire sénégalais, Alex Louis Gabriel Corenthin, est élu nouveau président de l’African Performance Institute (API) basé à Dakar.L’élection de M. Corenthin à la présidence de l’API, créé le 17 mai 2017, a eu lieu lors de l’Assemblée générale virtuelle tenue le 14 avril 2021, rapporte un communiqué reçu à APA.

Le texte souligne que le président sortant, Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur de Gaïndé 2000, n’avait pas souhaité briguer un deuxième mandat, estimant que l’organisation avait franchi un cap et qu’un renouvellement de ses instances apporterait de nouvelles perspectives.

« Il (M. Diagne) a reçu les félicitations du bureau pour le travail abattu depuis quatre années et a assuré les membres de la continuité sans variation de son engagement pour la valorisation du numérique au Sénégal et en Afrique », poursuit le communiqué.

L’African Performance Institute (API) est une association qui réunit des expertises diverses du continent africain et au-delà qui souhaitent contribuer ensemble à une meilleure appropriation des usages et technologies numériques avec la volonté d’appuyer les gouvernements dans la formulation de leurs politiques publiques en lien avec le numérique.

La structure a initié les « Mardis du Numérique » avec l’organisation d’un cycle de 13 conférences entre 2017 et 2019 qui a permis d’instaurer un dialogue entre parties prenantes sur différentes thématiques.

Son nouveau président, Alex Louis Gabriel Corenthin, est une personnalité de premier plan dans le numérique africain. Il est informaticien, Directeur des systèmes d’information de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), maître assistant au département génie informatique de l’École supérieure polytechnique de l’UCAD et gestionnaire du domaine.

Dématérialisation du dédouanement: Gaïndé 2000 appuie le Sénégal

L’entreprise a offert une vingtaine de tablettes au ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises.Le don vise à favoriser la dématérialisation au sein des administrations qui interviennent dans le contrôle des documents accompagnant les déclarations en douane.

La cérémonie de réception a eu lieu le 9 avril dernier. Elle a été présidée par le ministre du Commerce et de Petites et moyennes entreprises, Assome Aminata Diatta en présence du Directeur du Commerce intérieur et du Chef de Division de la consommation et sécurité des consommateurs (DCSC).

Dans un communiqué de presse, Gaïndé 2000, opérateur de Guichet unique et spécialisée dans la facilitation du commerce, explique que ces tablettes permettront au ministère du Commerce de généraliser l’usage des NTIC dans les procédures de contrôle et de délivrance des documents de dédouanement.

« Gaïndé 2000 a reçu un fonds de la Banque Africaine de Développement (BAD), en vue d’améliorer la performance du Sénégal en matière de facilitation commerciale, notamment dans le service public », rappelle le texte.

« Nous sommes honorés du travail effectué et du chemin parcouru avec le ministère du Commerce sur différentes initiatives. Nous avons déjà la Direction de la métrologie et de la DCSC qui sont opérationnelles dans la plateforme du Guichet unique, ORBUS », a expliqué Mor Talla Diop, Senior Executive Directeur, représentant l’Administrateur général de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a ajouté : « Nous avons compris que la mobilité était un maillon important dans le dispositif de facilitation pour permettre de faire le contrôle documentaire sans recourir aux documents physiques. Cette étape marque la mise en œuvre effective de la dématérialisation tout en respectant les règles de sécurité requises ».

Mor Talla Diop a affirmé que c’est dans ce contexte que Gaïndé 2000 a mis en œuvre un certain nombre de fonctionnalités qui permettent aux agents de la DCSC du ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, ainsi que d’autres ministères, d’effectuer les contrôles documentaires sur les corridors au moment de l’entrée ou de la sortie des marchandises.

Selon lui, ces initiatives constituent des étapes importantes dans la logique de mise en œuvre des technologies de l’information au cœur du dispositif commercial.

Il a souligné que chacune de ces tablettes est dotée d’applications qui permettent de pouvoir accéder à la plateforme ORBUS pour contrôler le document et valider certaines transactions.

De son côté, le ministre du Commerce, Assome Aminata Diatta, a dit accorder une place centrale à la facilitation du commerce. Elle a rappelé que son département a été un acteur majeur dans les négociations qui ont abouti à l’accord de facilitation des échanges.

« Quand les partenaires avaient procédé au diagnostic, nous avions vu que le Sénégal était en avance sur beaucoup de pays. Il est tout à fait normal que le ministère du Commerce soit un des champions de la facilitation des échanges à travers la dématérialisation », s’est-elle réjouie.

Onu: un Sénégalais réélu rapporteur du Centre de l’e-business

Mor Talla Diop a rempilé au poste de Rapporteur du Centre des Nations unies pour l’e-business (CEFACT, sigle anglais) pour l’Afrique subsaharienne.Directeur exécutif sénior de Gaïndé 2000 chargé du Business Développement et des Affaires internationales, M. Diop occupait ce poste depuis avril 2019. Il a été réélu pour deux ans (2021-2023) lors de la 27ème Session du CEFACT tenu le 19 Avril 2021 à Genève (Suisse).

En tant que Rapporteur, Mor Talla Diop est chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations du CEFACT au niveau de la région, explique un communiqué de Gaïndé 2000, un entreprise sénégalaise spécialisée dans la facilitation du commerce.

Le Centre des Nations unies pour l’e-business définit les normes et standards sur les échanges électroniques, mais il produit également des recommandations dans le cadre de la facilitation du commerce.

Sénégal: l’Administrateur de GAINDE 2000 vante les avantages de la dématérialisation

Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de GAINDE 2000, a vanté les avantages de la dématérialisation qui, à son avis, peut être appliquée à tous les secteurs d’activités, y compris les services de l’administration publique.Invité de l’émission digitale « Les Après-midis de la Tech », M. Diagne a échangé est intervenu sur les enjeux et les défis actuels du secteur numérique au Sénégal.

Il est revenu sur les opportunités qu’offre la dématérialisation en donnant l’exemple de la création de guichets uniques, rappelant que GAINDE 2000 a opté pour un guichet unique transactionnel qui a permis de réunir une vingtaine de formulaires en un seul.

« Depuis 2002, a indiqué Ibrahima Nour Eddine Diagne, nous sommes entrés dans l’ère où nous avons la possibilité de disposer d’un formulaire électronique répondant à toutes les exigences de toutes les administrations qui sont concernées par une formalité ».

Poursuivant, il a souligné que GAINDE 2000 a construit ce guichet unique transactionnel au niveau du commerce extérieur et de l’environnement de création d’entreprises. Ce guichet apparaît comme une fonction essentielle pour permettre, à la fois, aux entreprises et aux citoyens de façon rapide de pouvoir disposer des documents qu’il leur faut.

De l’avis de l’Administrateur général de GAINDE 2000, la construction de guichet est un élément accélérateur de la dématérialisation dans nos pays. Pour lui, « nous devons construire de façon solide quelques guichets uniques fondamentaux qui permettent de régler tous les problèmes, d’une part, entre les administrations et les particuliers, et d’autre part, entre les administrations et les entreprises ».

« La dématérialisation touche à tout ; il n’y a pas un seul espace de l’administration qui ne puisse être mis dans la dématérialisation. Je suis partisan du fait qu’il faut rattraper le retard que nous avons sur le plan économique à travers ces genres d’innovation comme la dématérialisation », a soutenu Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a insisté en indiquant qu’il n’y a aucun territoire sur lequel la dématérialisation n’est pas applicable, mais pour ce faire, il faut une politique volontariste, coordonnée et cohérente à l’échelle nationale.

Sur un autre registre, l’Administrateur général de GAINDE 2000 a évoqué la signature électronique qui, a-t-il précisé, n’est pas une activité rentable au Sénégal pour l’instant. Cela du fait qu’il y a très peu de dématérialisation effective.

« On assiste plutôt à une discontinuité numérique et le marché est très étriqué. Nous avons été obligés de développer la signature électronique parce que nous avons une communauté qui fonctionne avec des acteurs du commerce extérieur. Il était impératif pour nous d’investir et d’avoir une signature électronique répondant aux caractéristiques légales », a dit M. Diagne.

Il a ajouté que la loi avait imposé à ce que les certificats soient produits au Sénégal. GAINDE 2000 est dans le métier de signature électronique par obligation. Car, l’entreprise ne pouvait pas faire de la dématérialisation sans faire de la signature électronique. La signature qu’offre GAINDE 2000 à sa communauté est valable pour tous les acteurs nationaux (les banques, les assurances, les notaires, les personnes individuelles…).