Mindouli : deux ex-ninjas tués près du pont de Loukouni

Ces ex-rebelles auraient été abattus par des policiers en patrouille dans la nuit de samedi à dimanche, près du pont de Loukouni à Mindouli, dans le département du Pool (sud).

Les populations de cette partie du pays subissaient depuis quelques temps une recrudescence de braquages orchestrés par ces Ninjas-nsiloulous. Le drame s’est produit alors qu’ils essayaient de commettre un autre forfait.

Ces ex-combattants auraient pris des policiers (en civil) pour civils. Ils les auraient menacés avec des armes de guerre. Ce qui aurait amené les policiers à faire usage de leurs armes. Deux ninjas-nsiloulous ont été tués et un autre a réussi à s’enfuir.

Cet incident qui vient soulever le problème l’insécurité dans le Pool. Ce département encore  qui est encore fragilisé après les combats qui ont opposés les Ninjas et les forces de l’ordre en 2016. Mais aussi, la question sur la réinsertion des ex-Ninjas qui apparaît comme une nécessité.

Pointe-Noire : un accident de la circulation fait 13 morts et plusieurs blessés

Selon les informations des agents du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), deux trains sont entrés en collision dans la nuit de dimanche 30 juin à lundi 01er juillet, à Ngondji (ex-Patra).

Treize personnes perdent la vie dans un accident de la circulation à Ngondji (ex-Patra), à une dizaine de kilomètres de Pointe-Noire. Le drame s’est produit à Pointe-Noire, où deux trains sont entrés en collision. La majorité des personnes décédées étaient de passagers clandestins, selon les informations qui ont été données par les agents du CFCO.

Un agent du CFCO a révélé sous anonymat à l’AFP qu’ « Un train minéralier a connu une défaillance technique et a percuté un train de marchandises. Nous avons enregistré 13 morts et plusieurs blessés ».

Le bilan de cet accident a été confirmé par une source policière, qui a précisé que les victimes étaient principalement des passagers clandestins.

« On n’a pas bien dormi pendant une bonne partie de la nuit à cause du balai incessant des ambulances transportaient les morts et les blessés du lieu de l’accident vers Pointe-Noire », a témoigné Sylvain Kitoko, un habitant de Pointe-Noire.

Le chemin de fer Congo-Océan avait été construit à l’époque de la colonisation française. Mais,  Le trafic a été interrompu pendant deux ans entre 2016 et 2018, à cause des affrontements entre l’armée et les ex-combattants ninjas dans la région du Pool au sud de Brazzaville.

Rappelons que, la dernière catastrophe enregistrée sur le CFCO remonte en juin 2010 et avait fait officiellement 53 morts.

Des sénégalais vivants au Congo de retour chez eux

Dans une note, ces jeunes dénoncent le mauvais traitement qu’ils ont subi en république du Congo surtout les agissements inhumains de la police.

« Nous sommes de retour au pays, laissant nos frères sénégalais à Pointe Noire, morts vivants », déplore ce groupe de jeunes. , de retour au Sénégal. Dans une note parvenue à Senego, ils étalent leurs amertumes.

« C’est triste de constater que les discours de nos chefs d’États (du Congo Brazzaville et du Sénégal) ne reflètent pas la réalité au Congo. D’autant plus que le sénégalais reste la cible principale de toutes les autorités et surtout ce corps de la police qui n’a aucune notion du Droit Civile. Ils nous menottent, nous entassent dans des coffres de voitures, nous enferment dans des toilettes occasionnant des décès car, notre seul tort c’est d’être sénégalais », regrettent l’un deux.

Dans la même note, ces sénégalais affirment que des civiles congolais sillonnent les quartiers, par groupe pour jouer le rôle de policier. Arrêtant ainsi, comme bon leur semble « les sénégalais pour prendre leur argent ».

« Le Congo oubli les œuvres du sergent Malamine qu’il a fêté récemment. Ils oublient que ce sont des sénégalais qui se sont sacrifiés, en trouvant même la mort au service de leur peuple et de leur pays. L’Etat congolais doit se rappeler de cette dette financière qu’elle doit au Sénégal. Trop c’est trop!!! », ont-ils conclu.

Toussaint : les congolais honorent ses morts

A l’occasion de la célébration de la Toussaint, le ministre de l’Enseignement technique, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a déposé une gerbe de fleurs au cimetière de la Tsiémé, à Talangaï nom du gouvernement.

Environ 90% de la population congolaise sont des chrétiens. A l’occasion de la commémoration de la fête des saints, qui se célèbre tous les 01 novembre de chaque année, la tradition a été respectée au Congo.  Au cimetière de la Tsiémé, à Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a déposé une gerbe de fleurs au nom du gouvernement.

« Je voudrais juste dire que le gouvernement se rappelle de ses morts. Une République qui ne pense pas à ses morts est une République en dérive. C’est pour cela que le gouvernement, en cette journée particulière, a un regard rétrospectif sur ceux qui sont partis qui, du point de vue de la tradition, ne sont pas morts mais ils sont juste partis et nous apportent leur soutien dans tout ce que nous faisons. Au nom du gouvernement, nous sommes-là », a déclaré le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

 

 

Congo: 13 personnes décèdent dans un affrontement entre bandes rivales

Cette barbarie est attribuée à une bande de jeunes adolescents connue sous le nom « bébés noirs ».

La nuit du dimanche 22 à lundi 23 juillet 2018, a été très mouvementée dans le quartier populaire de Djiri à Brazzaville. Des violences entre bandes rivales auraient entraînées la mort d’au moins 13 personnes. Cette barbarie est attribuée à une bande de jeunes adolescents connue sous le nom « bébés noirs ». Plusieurs versions sont données dans cette affaire. Pour certains, ces décès auraient eu lieu, au commissariat. Et le flou qui entoure toute cette affaire inquiète l’organisation congolaise des droits de l’homme qui réclame une enquête.

Le procureur a ouvert une enquête pour établir les circonstances dans lesquelles des personnes seraient décédées. Ces affrontements seraient l’œuvre de deux groupes des « bébés noirs ». C’est du moins ce qu’a révélé Thierry Moungala, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

« Il ne s’est pas passé quelque chose au commissariat. Mais d’abord en amont il y a eu, dans la nuit du 22 au 23 juillet, un incident grave dans un quartier situé dans l’arrondissement 9, Djiri: une rixe absolument épouvantable entre deux bandes rivales. Deux bandes communément appelées, pour ce qui concerne ces voyous, des ‘bébés noirs’, qui se sont affrontées de manière très violente sur la voie publique avec toutes sortes d’armes ; blanches, comme au moins une arme à feu qui a été retrouvée. Et cet affrontement a entrainé la mort de plusieurs hommes, hélas. Voilà les faits. Le temps que les services de police compétents viennent sur les lieux, mettent fin à la rixe, embarquent tous ceux qui étaient encore présents sur les lieux, il y a d’abord eu constat sur place, hélas, de quelques morts. Et ensuite, un transfert des individus qui étaient maîtrisés par les forces de police vers le commissariat de Chacona. Les services de police ont constaté au PSP qu’un certain nombre d’individus étaient très, très mal en point et ils les ont dirigés ensuite vers les services d’urgence qui sont compétents ».

Un avis que ne partage pas l’OCDH. Pour cette organisation congolaise des droits de l’homme, les faits se seraient plutôt déroulés dans le commissariat de police de Chacona Mpila, à Brazzaville. L’organisation affirme être en contact avec les familles des victimes, qui pour certaines, se sont rendues à la morgue de Makelele. Et elle émet des réserves sur les circonstances de la mort de ces personnes.

L’OCDH dit avoir écoutée plusieurs témoignages et s’interroge sur les conditions des décès, C’est ce que explique Trésor Nzila, le directeur exécutif de l’organisation à Brazzaville : « Il y a eu un drame au commissariat de police de Chacona. Les sources varient entre 5 et 14 morts. Les circonstances ne sont pas encore établies. C’est trop prématuré pour définir les circonstances dans lesquelles ces personnes ont trouvé la mort. D’après les témoignages que nous avons des familles directement concernées, les enfants ont été interpelés, soit dans la rue, soit devant les parcelles et conduits au commissariat. Ils ont été surpris et les enfants ont trouvé la mort.

Parmi les personnes qui ont trouvé la mort, il y en a un qui a passé le baccalauréat, qui était donc en attente des résultats. Il y avait, parmi ces personnes qui ont trouvé la mort, des étudiants. Donc, on ne peut pas de façon légère dire que ces personnes seraient des ‘bébés noirs’. Le phénomène de ‘bébés noirs’ devient une excuse pour commettre des exactions dans la ville de Brazzaville. Nous avons demandé qu’il y ait toute la transparence sur ce drame. Et effectivement, il faut bien qu’il y ait une expertise médicale. Il faut qu’il y ait une enquête judiciaire et administrative ».

Talangaï : deux morts dans un accident de la circulation

C’est au niveau du Viaduc entre le pont et le gymnase de Nicole-Oba, que le drame s’est produit dans la matinée de ce samedi 26 mai, provoquant ainsi des morts et des blessés.

Il est environ 11 heures, lorsqu’un bus de marque Hiace en provenance du quartier dit « Petit-chose », dans le sixième arrondissement de Brazzaville, a fini sa course entre le pont du Viaduc et le gymnase Nicole-Oba. Le bilan fait état de deux morts et plusieurs blessés.

D’après les témoins trouvés sur le lieu de la tragédie, le bus venait à peine de descendre du pont du Viaduc quand il a eu une crevaison. Le véhicule a perdu le contrôle et roulait à vive allure. Le chauffeur n’arrivait plus à maîtriser le volant, et sa voiture est allé percuter le poteau électrique et le béton séparant les deux voies. Puis, le bus a fait tonneau, et a occasionné des morts et blessés.

Les victimes ont été transporté à l’hôpital de base de Talangaï et le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), pour y recevoir des soins. Le directeur général de l’hôpital de base de Talangaï, Raphaël Issoïbeka, a indiqué qu’il y a eu vingt accidentés, parmi lesquels deux morts, dont le chauffeur, et un client à bord, puis trois cas envoyés au CHU-B.

Dolisie : Accident mortel sur la RN3, le véhicule du député de Moungoundou sud impliqué

Trois morts sur le carreau: Grace Doukanda-Makindi, 22 ans; Badinga Mouyama, 19 ans et Bride Nimi, 18 ans.

Un élève en classe de terminale au lycée de Dolisie dans le Niari (sud), Grace Doukanda-Makindi, 22 ans, a été tuée dans un accident de la route mercredi soir sur la RN3. Deux de ses amis ont été sérieusement blessés. Il s’agit de Badinga Mouyama, 19 ans et Bride Nimi, 18 ans.

Le véhicule de marque Toyota immatriculé 499 G K 6 appartenant au député de Moungoundou sud, M. Ditengo a fauché les trois jeunes élèves marchant sur le trottoir de la chaussée.

Le véhicule, roulant à tombeau ouvert,  à 19h45, était conduit par le chauffeur du député, Joël Mampaka, 42 ans, de nationalité congolaise.

Il a été placé en garde à vue pour enquête au commissariat de Dolisie. Les deux jeunes blessés ont été évacués à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, pour des soins.

Un drame de la route qui pourrait donc avoir des conséquences dans la circonscription de Moungoundou sud où M. Ditengo est élu.

L’immigration congolaise dans le monde

Au cours de la décennie 90, le Congo-Brazzaville a été secoué par des guerres fratricides qui ont causé des milliers de morts. Face à la persistance de ces conflits, des milliers de Congolais ont choisi le chemin de l’exil notamment vers la France, l’Italie, les pays scandinaves et la Finlande, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Afrique du Sud et le Gabon.

Les pays d’accueil ont offert le statut de réfugié à ces Congolais qui s’y sont installés et se sont intégrés dans ces pays où ils ont appris la langue et pu obtenir un emploi pour améliorer leur quotidien et assurer leur avenir.

Nombreux d’entre eux n’envisagent plus de revenir dans leur pays d’origine si ce n’est que pour y passer des vacances et rendre visite leurs familles restées au pays.

D’autre part, les autorités congolaises informées d’un départ massif de ces migrants et réfugiés vers d’autres cieux ne mettent pas les moyens nécessaires pour encourager leur retour au pays.

On estime à 350. 000 Congolais vivant à l’étranger dont 70.000 en France pour ceux qui ont uniquement la nationalité congolaise sans compter les binationaux ou ceux de la deuxième génération.

En outre, une communauté de 20.000 Congolais vit en Afrique du Sud et environ 20 à 30 voire 40 000 seraient établis aux États-Unis sans oublier des communautés significatives au Royaume-Uni, en Finlande, en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en Italie.