Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

Education: le gouvernement ivoirien prendra en charge les frais COGES à compter de janvier 2021 (Ouattara)

Le gouvernement ivoirien et les collectivités locales prendront en charge à partir de janvier 2021, les frais des Comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) jusque-là supportés par les parents d’élèves et objet de contestation dans les écoles du pays.L’annonce a été faite lundi par le président ivoirien Alassane Ouattara dans un discours solennel après sa prestation de serment pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire. 

« J’ai décidé qu’à compter de janvier 2021, le gouvernement et les collectivités locales prendront en charge les frais des comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) qui  sont jusque-là supportés par les parents d’élèves dans le primaire et le secondaire», s’est engagé M. Ouattara devant un parterre de personnalités.  

« La priorité de notre action sera centrée sur l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes. Je réaffirme mon engagement en faveur de l’école obligatoire et la gratuité de l’école publique pour les enfants de 6 à 16 ans», a indiqué le chef de l’exécutif ivoirien estimant que « l’éducation est un droit inaliénable pour tous les enfants de notre pays».

Poursuivant, M. Ouattara qui entame ainsi un nouveau mandat à la tête de son pays, a passé en revue les actions prioritaires de son plan d’actions pour les cinq années à venir.  « La corruption entraîne une mauvaise utilisation des fonds publics. Les cas de corruption seront réprimés», a-t-il assuré.

M. Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue  du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27 % des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux autres candidats de l’opposition ont boycotté ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Congo : la France finance à hauteur de 5,247 milliards FCFA un projet éducatif

La France, le Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé, le 9 décembre à Boko, au lancement du projet d’Appui au Réseau des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (ARCEFA).

A la cérémonie de lancement des activités, les trois parties ont été représentées, respectivement par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes, l’ambassadeur de France, François Barateau, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini.

« Alors qu’avec la crise économique et sanitaire actuelle les difficultés se sont amplifiées, une priorité majeure de l’action de la France est d’offrir à la jeunesse congolaise l’opportunité de se former et de s’insérer dans le monde du travail », a souligné l’ambassadeur de France.

D’un montant de 5,247 milliards FCFA, soit huit millions d’euros, le projet est financé dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la France et la République du Congo.

D’après un communiqué de l’ambassade de France, le projet s’inscrit dans le cadre des orientations prioritaires de la France au Congo, au bénéfice de la jeunesse congolaise. « Il concrétise un axe majeur de la feuille de route franco-congolaise éducation, enseignement, recherche, signée en septembre 2019, par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron ».

Le programme a pour objectif de faire des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) existant, implantés à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, un réseau d’établissements de référence pour la formation des ouvriers qualifiés dans les secteurs porteurs de l’économie nationale, notamment les métiers agricoles, de services, de la maintenance industrielle, du BTP et de la mécanique automobile. Des outils pédagogiques et numériques modernes et adaptés y seront déployés.

Par ailleurs, un nouveau CEFA sur les métiers ruraux sera construit prochainement à Boko dans le département du Pool, important vivier agricole du pays, précise le texte. À ce sujet, l’ambassadeur de France a souligné « l’engagement de la France aux côtés du Congo, de ses territoires et de ses populations rurales, pour promouvoir l’économie verte, les ressources naturelles et une trajectoire de développement durable davantage ancrée au niveau local ».

À cet effet, plusieurs autres programmes financés par la France sont en cours de démarrage ou de préparation, en particulier le Projet d’appui à la relance du secteur agricole, le Projet paysage forestier Nord-Congo ou bien encore le programme Utilisation durable des terres, en lien avec l’Initiative pour la forêt en Afrique centrale (CAFI).

Enfin, le programme ARCEFA, précise le texte, permettra « de renforcer le cadre institutionnel et partenarial de la formation professionnelle au Congo, en contribuant notamment à son financement pérenne et à la participation active du secteur privé et des professionnels ».

Le projet ARCEFA sera mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, avec l’appui de l’opérateur Expertise France.

« Une fois de plus, ce projet traduit toute la vitalité du partenariat de long terme entre la France et la République du Congo, au profit des populations », a assuré l’ambassade de France.

Le Maroc prend part au Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation

Le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a participé aux travaux du Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation, organisé les 7 et 8 décembre courant par le ministère chinois de l’Éducation en partenariat avec l’UNESCO, indique mardi un communiqué du ministère parvenu à APA.Placé sous le signe « Développement des compétences à l’ère de l’intelligence artificielle », ce forum, qui a vu la participation d’un nombre important de ministres de l’Éducation et d’un groupe d’experts de l’éducation et de l’intelligence artificielle du monde entier, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs du « Consensus de Pékin » pour l’année 2019, qui se propose de développer les compétences de base pour combler la fracture numérique, en particulier celles liées à l’intelligence artificielle dans le domaine de l’éducation et de la formation.

Intervenant à cette occasion, le ministre marocain a fait savoir que le Royaume a lancé de nombreuses initiatives, en partenariat avec les secteurs public et privé, visant à développer les compétences des étudiants dans le domaine du numérique et à mettre en valeur leurs énergies créatives, en plus de réduire l’écart des acquisitions numériques, conformément aux objectifs de Développement durable des Nations Unies, en particulier le 4ème objectif visant à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et à promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, souligne la même source.

Il convient de noter que cet important forum international a organisé plusieurs ateliers et réunions virtuels qui ont traité d’un éventail de questions liées à l’intelligence artificielle et à l’éducation, en plus de l’examen des moyens à même de relever les défis qui empêchent de garantir l’utilisation complète et équitable de l’intelligence artificielle.

Maroc : les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique (ministre)

Les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume, a affirmé mardi à Rabat le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha.« A cause de la pandémie de Covid-19, la réouverture des cités et des restaurants universitaires a été reportée, une décision qui a été prise en coordination avec les autorités compétentes, jusqu’à amélioration de la situation épidémiologique, surtout que la majorité des établissements universitaires ont adopté l’enseignement à distance », a déclaré le ministre délégué qui intervenait au parlement.

Il a dans ce sens expliqué que la plupart des chambres des cités universitaires accueillent plus de quatre étudiants, voire six parfois, notant que leur réouverture conformément au protocole élaboré par le ministère de la Santé limitant le nombre des étudiants à deux par chambre, s’avère difficile du point de vue des normes de sélection des bénéficiaires.

Selon lui, les circonstances exceptionnelles de la pandémie ont imposé la fermeture temporaire des cités universitaires, relevant que la majorité des pays ont adopté, au cours du premier semestre, l’enseignement à distance, en dehors des travaux pratiques (TP) qui se déroulent en présentiel avec un effectif réduit.

S’agissant de la restauration, le responsable gouvernemental a indiqué que l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles œuvre pour trouver des solutions appropriées en vue d’offrir des repas à emporter, en particulier pour les étudiants obligés de se présenter aux établissements universitaires pour les cours des travaux pratiques (TP).

Des parents d’élèves annoncent une campagne pour promouvoir l’assurance scolaire en Côte d’Ivoire

Le Conseil national des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (CNAPEL), une association qui a dévoilé, samedi à Abidjan, sa matrice d’actions 2020-2021, a annoncé une campagne de sensibilisation pour promouvoir l’assurance scolaire dans toutes les écoles en Côte d’ Ivoire.« Nous nous invitons les fondateurs d’écoles à insérer dans les frais d’inscriptions, les frais de l’assurance scolaire. Que ça soit automatique. Nous allons mener une campagne de sensibilisation dont le lancement est prévu à Daloa le 04 décembre prochain et après ça il y aura une tournée de sensibilisation dans toutes le écoles », a indiqué Emmanuel Yapi Séka, le président du CNAPEL lors d’une réunion dite de rentrée scolaire 2020-2021.

 « L’assurance scolaire a toujours existé. Et c’est d’ailleurs l’élément fondamental dans l’éducation. Un enfant qui se déplace de la maison à l’école, sur le chemin, il y a beaucoup de risques. Donc après l’inscription de l’enfant, prioritairement devait venir l’assurance scolaire», a estimé M. Yapi.

Énumérant les autres points saillants de la matrice d’actions de son organisation, le président du CNAPEL a cité plusieurs actions dont la sensibilisation des parents à jouer pleinement leur partition dans l’éducation de leurs enfants. 

«Nous allons travailler sur la sensibilisation des parents d’élèves relativement aux fléaux qui minent le secteur. Nous allons mettre un point d’honneur sur tout ce qui est discipline et rigueur à l’école», a, entre autres fait savoir M. Yapi.

Avant lui, Mme Augustine Bro, la porte-parole des fondateurs d’établissements scolaires privés a dit l’engagement de ses pairs à œuvrer pour la réussite des élèves de leurs établissements respectifs.

 « Le CNAPEL est pour nous un allié incontestable. Nous restons donc très disponible pour une étroite collaboration», a assuré Mme Bro.

Le CNAPEL est association regroupant des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire. Cette organisation, qui entend promouvoir le mérite et la discipline en milieu scolaire, veut contribuer aux côtés de l’Etat au rayonnement de l’école ivoirienne.

Eurocham et l’Université FHB d’Abidjan organisent une visite d’imprégnation d’étudiants en entreprise

La Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham) en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne, a organisé mardi avec l’Université Félix Houphouët Boigny (FHB) d’Abidjan une visite d’imprégnation d’étudiants à CEMOI, une usine de fabrication de chocolat.Avant la visite guidée, le responsable développement des ressources humaines de l’entreprise, M. Doumbia Vassidiki, a animé une conférence sur la thématique : « Préparer son insertion professionnelle», en présence des étudiants et des enseignants.

M. Doumbia Vassidiki a exhorté les étudiants présents à chercher à connaître la réalité du milieu professionnel en vue d’une meilleure insertion. Selon lui, « un diplômé qui n’a jamais mis en pratique ses acquis théoriques sera moins attrayant aux yeux du recruteur ». 

Le conférencier leur a toutefois suggéré d’avoir recours à un conseiller en insertion professionnelle pour les accompagner, tout en les encourageant à se construire un réseau, à bien cibler et organiser leur recherche d’emploi.

Le taux de chômage élevé des jeunes, fera-t-il observer, est dû en partie au problème d’adéquation formation-emploi. Cette cause du manque d’employabilité des jeunes crée d’ailleurs un écart trop important entre le milieu scolaire et les attentes du marché du travail.

La visite guidée de l’entreprise a été notamment effectuée pour faire découvrir aux étudiants tout le processus de fabrication du chocolat. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « S’investir, Ensemble ! » financé par l’Union européenne (UE).

L’Eurocham assure particulièrement la mise en œuvre de ce projet, entre autres, la troisième composante visant à rapprocher les jeunes du marché de l’emploi afin de favoriser leur employabilité, et à impliquer le secteur privé pour assurer l’adéquation formation-emploi. 

Ces visites d’entreprises visent surtout à accroître les connaissances des étudiants du monde de l’entreprise et de les préparer au premier emploi. Treize étudiants de niveau Master et Doctorat de l’UFHB ont pris part à ce programme d’activité.    

Une convention de partenariat a été signée entre la Chambre de commerce européenne et l’Université FHB, le mardi 17 décembre 2013, pour favoriser la création et le déploiement de parcours de formations adaptées aux besoins en compétences des entreprises.

Mamadou Touré s’engage à « parrainer » des activités sportives pour des élèves d’un collège à Abidjan

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, s’est engagé vendredi à « parrainer » des activités sportives, en dehors des heures de cours, au profit des élèves du Collège moderne de la Cité Port, à Abidjan, lors de la Journée mondiale de l’enfance. »Je m’engage à parrainer tous les enfants dans l’établissement, mais cela doit se faire en liaison avec les parents », a déclaré le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, souhaitant qu’il soit trouvée une « formule » en termes d’opérationnalité. 

M. Mamadou Touré a demandé aux responsables du collège moderne de la Cité Port de les profiler afin de voir ce que chacun de ces élèves peut faire, avant d’ajouter: « celui qui veut faire le karaté, on va l’inscrire au karaté ». 

Parlant de son enfance, il a fait savoir qu’il pratiquait les disciplines telles le karaté, la natation et jouait au basket avec ses condisciples en dehors des heures de cours. Et ce, parce qu’il fallait s’occuper sainement, ce qui faisait que lui et ses amis n’étaient pas oisifs. 

« On avait toujours une occupation en dehors des heures de cours », a-t-il renchéri, tout en exhortant les élèves de ce collège à « bien travailler à l’école », car ils sont la relève de demain. Le thème de la Journée, au plan national, était : « Comment rendre la Côte d’Ivoire meilleure ».

Il a ensuite invité les élèves, notamment les jeunes filles à éviter de prendre une grosesse, ce qui pourrait gâcher leurs études. L’année précédente, une adolescente dont l’âge varie entre 15 et 16 ans, avait pris une grosesse dans l’établissement.

Le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes a donné la parole aux enfants, qui se sont largement exprimés sur leurs attentes à l’endroit de leurs aînées, des leaders d’opinion, des dirigeants du pays, de leurs enseignants et de la société.

Les enfants ont, entre autres, appelé à la paix, sans laquelle il ne peut avoir de développement, à la cohésion entre les populations face à un pays qui connaît une fracture sociale, à l’intégrité des enseignants lors des examens scolaires, à plus d’infrastructures socio-économiques, à la lutte contre la corruption et au respect des lois et des règlements. 

M. Mamadou Touré a promis de faire entendre ces préoccupations des enfants aux décideurs et aux hommes politiques. Il s’est également engagé à accompagner de façon spécifique les élèves socialement vulnérables.

A l’occasion de cette journée de l’enfance, il a offert à tous les élèves du collège moderne de la Cité du port, la carte de bus pour les deux prochains mois. Mais, les meilleurs, devraient bénéficier de cet avantage durant toute l’année selon leurs résultats scolaires. L’établissement compte 900 élèves, de la 6e à la troisième.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Reprise des cours dans les écoles ivoiriennes après près d’un mois de congé

Les élèves ont repris le chemin de l’école lundi à Abidjan et dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire après près d’un mois de congé, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au groupe scolaire Sainte Jeanne du Plateau-Dokui (Nord d’Abidjan), l’heure est aux retrouvailles entre élèves d’une part et entre enseignants d’autre part après cette longue période de congé de Toussaint.

Peu avant 08h ( Heure locale et GMT),  devant l’entrée principale de cet établissement scolaire qui abrite à la fois la maternelle, le primaire et le secondaire, une longue file d’attente est observée à l’entrée en attendant le salut aux couleurs nationales prévu tous les lundis avant de regagner les salles de classe.

« Je suis content de reprendre les cours. Les congés de Toussaint ont été certes longs, mais, on s’est beaucoup reposé », a dit à APA, Pierre, un élève de la classe de cinquième dans cette école. Au collège « La belle étoile », un autre établissement scolaire du même quartier, le constat est le même.

 Les élèves et les enseignants ont regagné le chemin de l’école. La rentrée scolaire a officiellement débuté le 14 septembre dernier en Côte d’Ivoire. Un peu plus d’un mois après cette rentrée, les élèves ont été mis en congés de Toussaint le 23 octobre dernier par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle suite à un réaménagement du calendrier scolaire, soit à un mois de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier.

La reprise des cours qui était initialement prévue le 09 novembre dernier a été ainsi reportée à ce lundi ( 16 novembre 2020) en raison du contexte sociopolitique délétère dans le pays. L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, a également lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui s’est soldé par des violences dans plusieurs localités du pays.

Côte d’Ivoire: la reprise des cours dans les écoles reportée au 16 novembre

La reprise des cours dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire, après les congés de Toussaint, initialement fixée au 9 novembre 2020, est reportée au 16 novembre 2020, a annoncé vendredi le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. »En vue de preparer de façon plus efficace la reprise des cours, la date de la rentrée des classes après les congés de Toussaint, initialement fixée au lundi 9 novembre 2020, est reportée au lundi 16 novembre 2020″, indique une note de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La note enjoint les directeurs régionaux et départementaux de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de « veiller à l’ouverture de toutes les administrations scolaires à compter du lundi 9 novembre 2020 et à la mise en état de toutes les structures pour accueillir les élèves ».

Cette reprise des cours, qui intervient après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque selon la note « le point de départ de l’exécution des programmes éducatifs de l’année scolaire 2020-2021, après la phase de révisions générales, du 14 septembre au 30 octobre 2020 », conclut la note.

Malawi : l’examen secondaire reporté en raison de fuite d’épreuves

Le Conseil national des examens du Malawi (MANEB) a annulé l’examen du certificat d’éducation scolaire de 2020 en raison d’une fuite de plusieurs épreuves, a appris APA jeudi.Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement a déclaré que le MANEB a « annulé l’examen du certificat d’éducation scolaire du Malawi (MSCE) suite à la fuite des épreuves d’anglais, de géographie, de biologie, de chimie et de mathématiques ».

« L’examen a été reporté au 9 mars 2021 », a déclaré un porte-parole du gouvernement.

La décision de reporter les examens fait suite à une réunion d’urgence du MANEB, mardi soir, au cours de laquelle le conseil d’administration a cherché une solution à la fuite massive d’épreuves sur les réseaux sociaux.

Maroc : l’Université de Fès obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires

L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (USMBA) obtient un classement prestigieux dans de nombreux champs disciplinaires, selon le dernier classement « Times Higher Education University Ranking (2021) ».Ce classement reconnait la consolidation et le rayonnement scientifique et académique des pôles d’excellence de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, indique un communiqué de ladite Université parvenu à APA. 

Ses performances internationales dans de nombreux champs disciplinaires sont reconnues. En sciences cliniques et de la santé, l’Université Sidi Mohamed Ben

Abdellah apparait dans la catégorie 301- 400 à l’échelle internationale et première parmi les universités marocaines. Les indicateurs les plus significatifs à ce niveau sont les citations scientifiques des travaux réalisés à l’USMBA avec une note supérieure à 65.

Dans le domaine de l’informatique, l’USMBA excelle également et apparait dans la catégorie 601-800 parmi les 1500 universités internationales classées. Elle est première parmi les universités marocaines classées, elle a notamment obtenu un excellent score pour les citations scientifiques.

L’USMBA apparait également dans la catégorie 601-800 pour le domaine sciences de l’ingénieur et dans la catégorie 1000+ pour les sciences physiques.

Les indicateurs de productivité scientifique de l’USMBA dans tous les domaines scientifiques à l’université traduisent les choix de la performance, de la qualité

et de la productivité adoptés par l’université, notamment après la restructuration

de ses laboratoires et les décisions du conseil de l’université, notamment lors des réunions du 12 mars 2020 et du 24 septembre 2020, sur la recherche et l’innovation.

Ces pôles d’excellence se consolident davantage comme illustré par les bases de données Web of Science ou Scopus. Cette dernière montre l’élan positif de l’USMBA et son excellence dans de nombreux champs disciplinaires.

La mise en œuvre de mesures motivantes à la recherche et l’innovation, l’ouverture et la visibilité internationale des enseignants chercheurs et les doctorants de l’université et l’obligation de publier au moins deux articles indexés avant toute soutenance de thèse, sont des mesures prometteuses d’un avenir plus prospère de la recherche et l’innovation à l’USMBA.

L’Université encourage ses étudiants dans tous les cycles de formation à être créatifs et à diffuser leurs produits innovants à travers la participation aux compétitions thématiques nationales et internationales. Dans ce domaine, des résultats louables ont été acquis.

Sénégal : l’Université de Thiès baptisée Professeur Iba Der Thiam

Le président Macky Sall a annoncé cette décision ce mardi quand il est allé présenter les condoléances de la nation à la famille de l’illustre disparu.C’est un bel hommage au Professeur Iba Der Thiam. Le célèbre historien sénégalais est mort, samedi dernier, à l’âge de 83 ans.

Le chef de l’État avait confié au natif de Kaffrine (centre) la coordination du projet d’écriture de l’Histoire Générale du Sénégal (HGS).

Macky Sall a profité de l’occasion pour affirmer que ce travail « va se poursuivre avec notamment le financement des recherches à hauteur de 150 millions F CFA ».

Le défunt était un Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine à la retraite. Et la rédaction de l’Histoire Générale du Sénégal lui tenait à coeur.

Engagé en politique, notamment sous la bannière de son parti la Convention des Démocrates et des Patriotes (CDP/Garap-Gui), Iba Der Thiam a été ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur durant le magistère d’Abdou Diouf.

Examens scolaires ivoiriens: les inscriptions prévues du 19 octobre au 11 décembre 2020

Les inscriptions aux examens scolaires session 2021 en Côte d’Ivoire sont ouvertes du 19 octobre au 11 décembre 2020, annonce la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, dans un communiqué. »Les inscriptions aux examens scolaires du CEPE, du BEPC/T.O et du baccalauréat de la session 2021 sont ouvertes du lundi 19 octobre au vendredi 11 décembre 2020, délai de rigueur », indique le communiqué.

À cette session, peuvent faire acte de candidature, les élèves des classes du Cours moyen 2e année (CM2) des établissements primaires publics et privés autorisés, des classes de 3e et de terminale et les postulants à la candidature libre, précise le communiqué. 

La DECO invite, par conséquent, les administrateurs scolaires (IEPP, chefs d’établissements, directeurs des études, directeurs d’écoles), les parents d’élèves et les postulants à la candidature libre à prendre les dispositions pour tenir les délais impartis, poursuit le texte.

Côte d’Ivoire: sortie de la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon

Quelque 195 étudiants dont 121 filles constituant la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), une école d’excellence de formation en Bâtiment et Travaux publics ( BTP), et en hôtellerie, ont reçu jeudi à Abidjan, leurs diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie solennelle présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.Ces impétrants issus de 21 filières dont 12 en hôtellerie tourisme et restauration et 09 en BTP ont été baptisés « Promotion de l’amitié Ivoiro-Marocaine» avec pour parrain Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Selon  Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet établissement permet de mettre à la disposition du secteur productif, des ressources humaines qualifiées pour accompagner la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.Par ailleurs, il a annoncé à cette occasion,  l’octroi d’une vingtaine de bourses d’études à des étudiants de cette école d’excellence pour aller poursuivre leurs formations au Maroc.« Nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier constamment de renforcement de capacités afin que votre établissement demeure un centre d’excellence et une référence », a promis Dr Kouassi à la direction de cette école.Poursuivant, il s’est félicité de l’excellence de la coopération Ivoiro-Marocaine « qui ne cesse de se renforcer » et  grâce à laquelle ce centre a été créé.« Vous repartez d’ici avec une meilleure version de vous-mêmes. Continuez de travailler et de vous améliorer. Car c’est parmi vous que doivent sortir nos champions nationaux », a dit Dr Kouassi aux impétrants. De son avis, « l’avenir de notre pays, c’est la formation professionnelle» qui est la « solution durable pour le problème de l’emploi».Avant lui, Fofié Koffi, le directeur de la formation professionnelle initiale, a indiqué que cette école a été créée avec l’objectif  d’améliorer l’accès des jeunes à la formation professionnelle.De son côté,  Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, a estimé que les filières de formation de cet établissement d’excellence permettront aux jeunes de « trouver leurs places rapidement sur le marché de l’emploi ». D’un coût global de 3,6 milliards FCFA,  le Centre  multisectoriel Mohamed VI de Yopougon, offert par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable,  est une école publique d’excellence de l’enseignement professionnel qui a été inaugurée le 27 novembre 2017.L’établissement qui a ouvert ses portes le 04 janvier 2018,  a une capacité de 1000 apprenants à terme avec  12 filières en hôtellerie, tourisme et restauration,  et 09 en BTP.

Côte d’Ivoire: départ des élèves en congés de Toussaint vendredi, à une semaine de la présidentielle

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a annoncé jeudi un réaménagement de la date des congés de Toussaint, qui débute le vendredi 23 octobre 2020, à une semaine de la présidentielle du 31 octobre 2020.Suite à une modification de la période de congés de Toussaint pour l’année scolaire 2020-2021, la date de départ a été fixée au vendredi 23 octobre 2020 après les cours de l’après-midi et la date de retour le 9 novembre 2020.

Ce réaménagement de la période des congés de Toussaint par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, vise à libérer les établissements scolaires dont certains sont retenus comme centres de vote lors de la présidentielle.   

Les cours dans plusieurs établissements scolaires du pays étaient perturbés ces derniers jours à la suite d’un mot d’ordre de l’opposition qui a appelé à la désobéissance civile et à « empêcher » les opérations du processus électoral. 

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.

Cote d’Ivoire: la FESCI suspend son mot d’ordre de grève «pour faire place aux négociations»

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et étudiants du pays) a annoncé la suspension de son mot d’ordre de grève de 72 heures pour faire place aux négociations «estimant que des personnes nous attribuent à tort des violences observées ce jour dans l’intention de salir notre noble lutte».Des violences politiques ont fait de nombreux dégâts matériels ce lundi à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire. « La FESCI voudrait féliciter tous les élèves qui ont fait respecter le mot d’ordre en restant à la maison et informe l’ensemble de ses sections et coordinations ainsi que l’ensemble des partenaires du système éducatif de la suspension du mot d’ordre de grève pour faire place aux négociations sollicitées par les autorités», indique un communiqué de cette organisation.

 Ce lundi, en raison de ce mot d’ordre de grève de 72 heures de la FESCI pour protester contre les frais annexes imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires ( COGES), les cours ont été  perturbés dans plusieurs écoles de la capitale économique ivoirienne. 

Cette grève de la FESCI qui a coïncidé avec le mot d’ordre désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne, a amené certains observateurs à accuser ce syndicat d’être en collusion avec les opposants.

L’OIF va envoyer une centaine de professeurs de français au Rwanda

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prévoit d’envoyer jusqu’à 100 enseignants au Rwanda au cours des deux prochaines années dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’enseignement du français dans ses Etats membres, a déclaré lundi à Kigali, un haut responsable de cette organisation regroupant des pays francophones.Lors de la réouverture des écoles prévue en novembre, ces enseignants seront déployés dans des écoles de différentes régions du pays, la majorité d’entre eux dans des collèges de formation des enseignants (TTC), a déclaré Iyade Khalaf, le chef du projet de mobilité des enseignants de l’OIF.

Pendant une période de deux ans (un an renouvelable), ils enseigneront à la fois le français aux étudiants et formeront des collègues professeurs.

On s’attend à ce que pour l’année prochaine, le projet soit étendu à d’autres pays, notamment le Ghana, Madagascar, la Guinée Conakry et le Liban.

Au Rwanda, l’initiative est mise en œuvre par la Francophonie en partenariat avec le ministère de l’Education par le biais du Rwanda Education Board (Conseil de l’Education au Rwanda).

Avant que les enseignants ne se rendent en classe, ils se sont lancés dans une semaine d’ateliers d’orientation et de formation sur le contexte éducatif et sociolinguistique du Rwanda, et d’échanges de pratiques sur l’enseignement du français comme langue étrangère, a-t-il précisé.

Accompagné de l’expertise de l’OIF, le Rwanda va élaborer un plan national d’enseignement et d’apprentissage du français, lié à la stratégie du secteur de l’éducation du pays, a-t-il précisé.

Khalaf a noté que la revitalisation de la langue française pourrait favoriser le développement de l’intégration économique du Rwanda dans la région.

« Le Rwanda a de nombreux pays voisins dont le français est la langue officielle. Ainsi, si vous utilisez la langue française, vous aurez plus d’opportunités professionnelles pour travailler avec ces pays », a-t-il déclaré.

Prix national d’excellence CIE du meilleur élève 2020: le nombre de lauréats passe de 14 à plus de 100

Le Prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) aux meilleurs élèves de Côte d’Ivoire, passe pour l’édition 2020 de 14 à plus de 100 lauréats qui devront être primés, selon une note transmise à APA, lundi.A travers la création du « Prix national d’excellence CIE du meilleur élève », devenu une tradition, l’entreprise qui se veut citoyenne, affiche sa détermination à « motiver la jeunesse et permettre l’éclosion d’une graine d’élite » dans le pays.   

Elle entend de ce fait encourager la culture de l’effort en milieu scolaire et de promouvoir l’excellence. Depuis sa création en 1990, la CIE soutient le développement de la Côte d’Ivoire et met toute son énergie au service des populations.

Avant la célébration au niveau national comme les années prétendantes, la compagnie a apporté une innovation au prix. Cette innovation pour l’édition 2020 porte sur l’extension du prix aux meilleurs élèves des quatorze Directions régionales de l’entreprise.

Des prix régionaux devraient être ainsi décernés aux meilleurs élèves des zones couvertes par les Directions régionales de la société et ce, selon les différents cycles d’enseignement primaire et secondaire: CEPE, BEPC, BAC A, B, C, D, E, F, G.

Les cérémonies devraient se dérouler, localement, dans chaque Direction régionale de la compagnie en présence des autorités administratives

La première et deuxième étape de cette édition ont eu lieu le 9 octobre 2020 à Aboisso et à Dabou. Quant à la deuxième étape et la troisième, elles ont eu lieu respectivement à Yamoussoukro et à Bouaké (centre), tandis que les quatrième et cinquième étapes se sont tenues simultanément à Abidjan et à Korhogo (nord).

Ces cérémonies se sont déroulées en présence  du Directeur régional de la région concernée, d’un représentant du directeur général de l’entreprise, Ahmadou Bakayoko, et les DREN des différentes villes, qui représentaient la ministre de l’Education nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. 

Selon la compagnie, à chaque étape, cette année, neuf élèves devraient être récompensés soit au final 99 élèves à travers toute la Côte d’Ivoire. A la suite de ces cérémonies, les neuf meilleurs de ces lauréats seront récompensés lors de la célébration des 30 ans de la CIE en décembre.

Les parents et les enseignants, à travers tout le pays se sont dits reconnaissants à la société pour ce Prix national d’excellence.

Fortement engagée dans une démarche de développement durable, elle s’emploie à produire et à distribuer l’électricité dans des conditions respectueuses des hommes et de l’environnement. Cet engagement aux côtés des populations se traduit par des actions de développement durable en faveur des communautés.

Au nombre des actions citoyennes que l’entreprise initie spécifiquement dans l’éducation y figurent les réhabilitations des écoles primaires qui permettent de donner un meilleur cadre d’étude et de vie aux élèves.

De 2015 à 2019, la célébration du prix excellence a permis de récompenser 63 élèves. Les prochaines régions qui recevront la caravane de l’excellence sont Daloa, Abengourou, San Pédro, Gagnoa et Man.

Il est prévu pour les meilleurs élèves au Certificat d’étude primaire et élémentaire  (CEPE), une tablette, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

Pour les élèves ayant réussi au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et au BAC, il est prévu pour les lauréats un ordinateur, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

Côte d’Ivoire: les cours dans les établissements scolaires perturbés par une grève de la FESCI

Les établissements scolaires et universitaires ont été fortement perturbés lundi à Abidjan et à l’intérieur du pays en raison d’un mot d’ordre de grève de 72 heures lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et étudiants du pays, a constaté APA sur place.Les élèves et étudiants de la capitale économique ivoirienne, du privé comme du public, qui s’étaient rendus dans la matinée dans leurs établissements respectifs ont dû être obligés de regagner  leurs domiciles en raison de ce débrayage.

La  FESCI a lancé mot ce d’ordre de grève pour protester contre des « frais additionnels» imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires (COGES). Cette grève de la FESCI intervient dans un contexte politique tendu en Côte d’Ivoire.

 En effet, elle coïncide avec la phase active du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne contre le processus électoral en cours dans le pays. Ce qui fait dire à des observateurs que cette organisation syndicale est de mèche avec l’opposition ivoirienne.

Toutefois, la FESCI s’est inscrite en faux face à ces accusations estimant qu’elle est à équidistance des chapelles politiques.

« Ça ( la grève) n’a aucun rapport avec une quelconque désobéissance civile. Mais plutôt une dynamique dans laquelle la FESCI est engagée depuis plus de cinq ans dans le but d’améliorer les conditions d’études des élèves de notre nation »,  s’est justifié St-Clair Allah, le secrétaire général de la FESCI dans une publication sur compte officiel facebook.

Côte d’Ivoire: des enseignants et agents administratifs formés aux TIC

Vingt-cinq enseignants du lycée technique d’Abidjan et quinze agents administratifs du secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle ont vu leurs capacités renforcées en Technologies de l’information et de la communication (TIC) par le Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC).Selon une note d’information transmise jeudi à APA, ces impétrants ont reçu leurs attestations de fin de formation lors d’une cérémonie officielle présidée par Amara Kamaté, le conseiller technique du secrétaire d’État Dr Brice Kouassi.

 «  Pour nous, tous les acteurs de notre système doivent utiliser les TIC au quotidien (…). Surtout quand on sait que l’initiative a été prise par les enseignants à travers leur mutuelle », a indiqué à cette occasion, M. Kamaté.

 Poursuivant, il a salué l’action du CPNTIC qui a réussi  à mettre les cours en ligne à travers la plateforme éducative www.maformationenligne.cpntic.ci, grâce à laquelle les apprenants de l’ordre de l’enseignement technique et professionnel  ont pu continuer les cours pendant la Covid-19.

 Quant à Yvan Serge Kragbé, le directeur général du CPNTIC, il a affirmé que son institution « est heureuse d’avoir aidé au renforcement des capacités de ces 40 enseignants et agents administratifs».

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) dont l’une des vocations est le renforcement des capacités en informatique.

Signature d’un accord pour la formation d’étudiants ivoiriens en master des énergies renouvelables

L’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, et l’école polytechnique de Paris ont signé, mercredi à Abidjan, un partenariat pour la formation en master d’étudiants ivoiriens sur les énergies renouvelables.L’accord a été paraphé par le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables  Abdourahmane Cissé et son collègue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara ainsi que le directeur général de l’INPHB, Koffi N’guessan et Clément Hervé, représentant de l’Ecole polytechnique de Paris.

«  Avec ce partenariat,  les étudiants vont étudier ici en Côte d’Ivoire et  ils recevront le diplôme de l’école polytechnique de Paris », a expliqué Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole,  de l’énergie et des énergies renouvelables.

« Il faut avoir un niveau de BAC+5 et postuler. Ce sont les  meilleurs étudiants qui seront recrutés et recevront une formation de douze mois dont six mois de stage», a poursuivi M. Cissé.

Selon lui, ce partenariat entre ces deux institutions revêt plusieurs avantages pour les étudiants ivoiriens. « Le premier avantage, c’est le coût de  la formation. Grâce à un soutien de l’État, la formation ici pour les jeunes diplômés sera environ de 300 000 FCFA pour avoir la même formation comme s’ils étaient allés à l’école polytechnique de Paris», s’est félicité Abdourahmane Cissé.

Le deuxième avantage, a-t-il ajouté, c’est le transfert des compétences avec un enseignement de qualité sur place en Côte  d’Ivoire. « Cela  permet de faire en sorte que les ressources financières ne soient pas un frein à l’éducation de notre jeunesse», a soutenu le ministre affirmant que « nous sommes contents de ce partenariat ».

Pour sa part, Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est réjoui à son tour de cette convention. « Des étudiants resteront en  Côte d’Ivoire et  bénéficieront d’une formation de qualité avec un diplôme qui est reconnu comme étant celui d’une école prestigieuse de référence internationale. Cette formation est à saluer à plus d’un titre», s’est-il satisfait.

 Il y a quelques mois, rappelle-t-on,  une signature de partenariat a eu lieu  entre l’Institut français du pétrole et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro pour la création de deux masters dans le secteur des hydrocarbures. Le ministre Abdourahmane Cissé a donné le 30 septembre dernier à Yamoussoukro le cours inaugural de ces masters.

Côte d’Ivoire: le lycée professionnel de Jacqueville équipé de matériels didactiques

Le lycée professionnel de Jacqueville, une localité située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan a été équipé, mercredi, de matériels didactiques destinés aux formations en photovoltaïque et efficacité énergétique ainsi que des kits d’hygiène.Ces dons qui s’inscrivent dans le cadre du projet « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité  énergétique» (ProFERE) ont été faits par l’Agence de coopération allemande (GIZ).

Cette initiative financée  à hauteur de 13,9 millions d’euros par l’Allemagne entend dispenser des formations répondant aux besoins  énergétiques nationaux, tout en accroissant l’insertion socioprofessionnelle des formés.

A cette occasion,  Djedj Mel, le directeur de cabinet du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a dit la gratitude de la Côte d’Ivoire au donateur.

 « Votre pays permet assurément au président de la République, Alassane Ouattara, de réaliser un volet important de sa vision pour le développement de la Côte d’Ivoire», a-t-il indiqué. Selon lui, ce matériel de pointe « impactera positivement la qualité de la formation des pensionnaires du lycée professionnel de Jacqueville».

De son côté, Martin Koever, le représentant de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire  a soutenu à son tour que ce projet entend stimuler le développement du secteur de l’énergie durable, en mettant sur le  marché une expertise technique et managériale locale spécialisée et un savoir-faire en énergie solaire et efficacité énergétique.

Le projet ProFERE concerne deux 02 établissements de formation professionnelle, notamment,  le lycée professionnel Jacqueville au Sud  du pays et le Centre de formation professionnelle de Korhogo, dans l’extrême nord.

La Gambie rouvre ses écoles mercredi

Les élèves gambiens devraient reprendre le chemin de l’école cette semaine, sept mois après qu’une épidémie de coronavirus a obligé le gouvernement à fermer tous les établissements d’enseignement à travers le pays.Un communiqué paru sur la page Facebook du ministère de l’Enseignement de base et du Secondaire ce week-end a confirmé que les préparatifs allaient bon train avant la reprise des cours pour des milliers d’élèves et d’étudiants.

Selon la ministre de l’Éducation de base et du Secondaire, Claudiana Cole, l’école reprendra pour les élèves de la 7ème à la 12ème année le 14 octobre 2020, tandis que la rentrée pour les écoles maternelles à la 6ème année est prévue pour le 28 octobre 2020.

Mme Cole a souligné que toutes les écoles seraient appelées à observer des réglementations strictes en matière de sécurité sanitaire contre la Covid-19, telles que le lavage régulier des mains et le respect de la distanciation physique, entre autres.

Elle a déclaré qu’à cette fin, le ministère reçoit le soutien d’individus, de philanthropes, d’entreprises, d’associations et de partenaires, dont le dernier est venu de la Gambia Food and Nutrition Association (GAFNA).

L’association a fait don de 120 seaux de lavage des mains et de détergents assortis, accompagnés d’un exercice de fumigation prévu dans six lycées avant la réouverture.

« Ces activités s’inscrivent dans le cadre du soutien du HCR au secteur de l’éducation à travers son projet intitulé Faciliter les écoles secondaires supérieures dans les communautés rurales d’accueil », a déclaré le ministère.

La Gambie compte actuellement 3.632 cas, dont au moins 177 morts du virus depuis sa première apparition dans le pays en mars dernier.

Le mois d’août a été la période de pointe de l’infection avant que la courbe ne commence à s’aplatir à la mi-septembre.

Les centres Mohamed VI d’Abidjan et le CBCG de Bouaké lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement»

Le centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon (Abidjan) et le Centre de bureautique, de communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké (centre ivoirien), déclarés lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement », ont remporté les Prix Brice Kouassi de la meilleure vidéo.Ces deux établissements ont respectivement remporté les premiers Prix Dr Brice Kouassi de la meilleure vidéo « Abidjan » et « Intérieur du pays ». Ils ont reçu ces prix, vendredi, au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, lors d’une cérémonie. 

Lancé en juin 2020 par le secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, le challenge vidéo ‘’Découvre mon établissement » a pour objectif d’améliorer la perception des Ivoiriens sur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Le prix, pour l’édition 2020, a mis en lumière les filières, les dispositifs et les apprenants et à amener les élèves et étudiants à sensibiliser leurs camarades aux respects des mesures barrières dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. 

Pendant deux mois, les élèves et apprenants des établissements publics de formations professionnelles ont rivalisé d’ingéniosité. Dans une vidéo de 2 minutes 30 secondes, ils ont présenté leurs écoles et filières mais surtout les opportunités qu’offrent l’enseignement technique et la formation professionnelle.

S’exprimant au nom du secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, le chef de cabinet, Gervais Brou Yao a souligné que la vision du secrétaire d’Etat est de valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Au travers des vidéos des apprenants, les étudiants ont démontré que l’enseignement technique et la formation professionnelle regorgent de talents et de mains d’œuvres qualifiés. M. Brou a félicité les chefs d’établissements et les écoles qui ont participé au challenge vidéo.

Le concours «Challenge vidéo découvre mon établissement » a vu la participation de 37 établissements à travers le territoire ivoirien.

Inauguration du Groupe scolaire d’excellence de la Fondation Children Of Africa d’Abobo, au Nord d’Abidjan

Le Groupe scolaire d’excellence Children Of Africa d’Abobo, un établissement scolaire public construit par la Fondation Children Of Africa, au Nord d’Abidjan d’un coût de 1, 650 milliard FCFA, a été officiellement inauguré jeudi en présence du couple présidentiel ivoirien et de plusieurs personnalités. Cet établissement d’excellence construit sur un terrain de 15 000 m²,  est composé de deux écoles primaires et d’une école maternelle et à une capacité d’accueil de 700 élèves avec 100 à la maternelle et 600 au primaire.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children Of Africa d’Abobo sera régi par un seul principe : celui de l’excellence, car tous les élèves sont recrutés sur la base du mérite, à travers un test de sélection. Bien entendu, les parents de nos élèves doivent justifier avant toute chose, d’habiter à Abobo» a indiqué dans un discours,  Dominique Ouattara, la première dame Ivoirienne, par ailleurs présidente-fondatrice de la Fondation Children Of Africa.

 Poursuivant, Mme Ouattara a précisé que la Fondation prend en charge tous les frais afférents aux parents notamment, la cantine scolaire, les manuels scolaires et les tenues des écoliers. « L’école est donc entièrement gratuite pour tous les élèves. Le groupe scolaire dispose en son sein d’une cantine scolaire qui offrira le déjeuner gratuitement aux élèves sur place pour un meilleur encadrement», a-t-elle ajouté.

« Il me tenait à cœur de construire ce bel édifice à Abobo, l’une des plus grandes communes populaires de notre pays et qui a tant souffert. Je voulais montrer qu’il était possible de donner à nos enfants d’Abobo un groupe scolaire d’excellence de standing international», a justifié auparavant l’épouse du président ivoirien.

« Cette oeuvre sublime va donner une vraie opportunité aux enfants de la commune d’Abobo. Ce sont des enfants de familles modestes, ils pourront étudier dans les mêmes conditions que tous les enfants du monde. Ainsi ils auront toutes les chances d’être parmi les élites», a estimé pour sa part, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien qui est également le premier magistrat de cette commune.

Dans la foulée, il a dit sa gratitude au donateur ainsi qu’au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara qui a prévu la réalisation de plusieurs infrastructures à Abobo à travers un plan d’urgence de 173 milliards FCFA.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children of Africa d’Abobo vient occuper une place de choix dans le patrimoine de l’école ivoirienne», a dit à son tour, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

La Fondation Children Of Africa qui a fait de l’éducation, un des piliers de ses actions, a construit des écoles dans plusieurs localités du pays et  distribue des milliers de kits scolaires à chaque rentrée des classes.

Formation professionnelle: MCC Côte d’Ivoire lance un appel à partenaires pour la construction de 4 centres

Millennium challenge corporation (MCC) Côte d’Ivoire a lancé mardi à Abidjan un appel à partenaires pour la construction de 3 à 4 centres de formation technique et professionnelle d’un coût d’investissement de 19,46 milliards Fcfa.Le lancement officiel de cet appel à partenaires intervenant dans le cadre du Projet compétence pour l’employabilité et la productivité, a été fait par le secrétaire d’Etat ivoirien, en charge de la Formation technique et professionnelle, Dr Brice Kouassi.Cet appel à partenaires débute par une phase de pré-sélection visant des consortiums composés d’associations, fédérations, groupements professionnels, partenaires techniques, instituts de formation ainsi que les entreprises du secteur de la formation technique et professionnelle.Il est prévu sur quatre mois, soit deux mois pour l’appel d’offres et deux mois pour la présentation de l’offre. Par la suite, le staff du MCC procédera à une évaluation des offres prévue sur deux mois, avant la phase finale qui durera six mois.Au cours de ces six mois, il sera procédé à une sélection beaucoup plus détaillée,  avec un accent mis sur le business plan, le modèle économique, le taux de rentabilité économique de ces centres qui seront construits dans un partenariat Etat/secteur privé.Selon Florence Rajan, directrice de Millennium challenge account (MCA) Côte d’Ivoire, « les propositions attendues dans exactement deux mois devront porter sur des éléments de vision, de modèle, la qualité et la pertinence du centre ».Elles devraient porter notamment sur la capacité à répondre aux besoins de l’économie ivoirienne conformément au Programme national de développement (PND) et à l’employabilité des jeunes, ainsi que la capacité technique et financière du consortium. Suite à cette pré-qualification, les partenaires retenus « compétiront pour une phase finale à l’issue de laquelle nous pourrons célébrer deux conventions, l’une avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour la gestion déléguée du centre et une deuxième avec MCA Côte d’Ivoire pour la mise à disposition des fonds du Compact », a fait savoir la CEO du MCA. M. Brice Kouassi a fait observer que ces centres de formation, dans leur gouvernance, feront appel aux professionnels des entreprises en vue d’exercer comme formateurs et établiront un programme permettant de superviser les formations.En outre, des représentants d’entreprises feront partie du jury des examens finaux de ces centres de formation technique et professionnelle. Et ce, aux fins de permettre une adéquation des qualifications par rapport aux besoins des entreprises.Les enseignements généraux, poursuivra-t-il, seront dispensés par des enseignants ayant un vécu professionnel dans le monde de l’enseignement. Et, le secteur privé participera à la certification des diplômes avec le ministère de tutelle.Il a relevé qu' »au niveau du modèle économique des centres, le gouvernement et le secteur privé prennent en charge les coûts liés à la construction et à l’équipement des centres » selon une clé de répartition. »Soixante-dix pour cent (70%) est supporté par le fonds du Compact et 30% par le secteur privé en nature ou en espèces », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « l’Etat accordera un budget de fonctionnement de 1 million de dollars à chaque centre par année scolaire ».Toutefois, « cette subvention est conditionnée à la réalisation des objectifs de résultats et de performances des centres ». Les critères d’évaluation porteront également sur les résultats internes et externes, ainsi que les taux de placement des formés. »Nous allons étendre ce modèle à tous nos dispositifs de l’enseignement technique et de formation professionnelle », a annoncé le secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, devant des acteurs du secteur privé à la Maison des entreprises à Abidjan-Plateau.Depuis août 2019, la mise en œuvre du Compact Côte d’Ivoire, un programme d’aide au développement des États-Unis, d’un montant de 525 millions de dollars, a démarré pour une durée de cinq ans.