Vaccin anti Covid-19 : les Africains à la traîne

Alors que le monde entier se prépare à des campagnes de vaccination contre la Covid-19, l’Afrique ne serait pas encore prête.L’organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme. L’Afrique n’affiche à ce jour qu’un score moyen de préparation pour le déploiement du vaccin contre le nouveau coronavirus dont la mise en circulation est imminente dans plusieurs régions du monde. Avec un score de 33% seulement, le continent noir reste très loin du niveau de référence qui est de 80%. 

Hormis le Maroc, aucun autre pays africain ne dispose de capacités de production du précieux liquide. Le Royaume chérifien peut industriellement mettre en flacons la matière première du vaccin et produire des millions de seringues pré-remplies. 

Face à cette situation, la directrice régionale de l’OMS, Matshidiso Moeti, a invité les autres gouvernements africains à « urgemment intensifier leur préparation ». Elle prévient que « la planification et la préparation seront décisives pour cette tâche sans précédent » dans l’histoire sanitaire de l’Afrique. 

S’exprimant lors d’une conférence de presse virtuelle sur la situation épidémiologique du continent, Mme Moeti a noté que les pays africains et les partenaires de son organisation ont besoin « de plans de coordination nationale solides et complets, ainsi que des systèmes en place ». Selon elle, les Africaine ont «besoin d’un leadership actif et d’engagement aux plus hauts niveaux des gouvernements ». 

Les 47 pays africains couverts par l’OMS-Afrique ont reçu l’outil d’évaluation qui prépare à l’introduction du vaccin contre la Covid-19. Mais des défis liés au manque de financement, d’instruments de mesure et de communication avec les populations sont à relever. Pour atteindre ces objectifs, « la solidarité internationale sera impérative », estime Mme Moeti. 

Coût et accès 

En dehors de l’aspect préparatoire et du déploiement, l’accès au vaccin constitue l’autre défi majeur à relever. L’OMS évalue le coût du déploiement en Afrique vers les populations prioritaires à environ 5,7 milliards de dollars, soit plus de 3000 milliards FCFA. 

Ce montant n’inclut pas les coûts supplémentaires de 15 à 20% pour le matériel d’injection et la livraison des vaccins, nécessitant des personnels de santé formés, une chaîne d’approvisionnement et la mobilisation des communautés. Il est calculé à partir de l’hypothèse d’un prix moyen du vaccin de 10,55 dollars par dose, sachant que deux doses seront nécessaires. 

D’ailleurs, l’OMS collabore avec des partenaires comme « Gavi, l’Alliance du vaccin » pour garantir un accès équitable aux vaccins sur le continent. Cette organisation est membre de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Covax). Celle-ci est en fait le mécanisme mondial de partage des risques pour l’achat groupé et la distribution équitable de futurs vaccins contre la Covid-19. 

Selon l’anthropologue sénégalais, Ibrahim Niang, interrogé par APA, l’Afrique devrait toutefois rester sur ses gardes. « Il ne faudrait pas que les relations d’inégalités au niveau international affectent l’appropriation et la circulation des vaccins et que nous soyons pris dans le piège des relations internationales économiques et politiques qui nous dépassent », prévient le chercheur.

 Déjà, « il faudrait que l’Afrique commence à parler d’une seule voix pour avoir une réponse cohérente et adaptée à nos différents contextes », recommande-t-il. 

Selon l’analyse faite par l’OMS, seuls 12% des pays détiennent des plans pour communiquer avec les communautés afin de bâtir la confiance et susciter une demande de vaccination. Cette situation témoigne une fois de plus du travail qu’il reste à faire. Parce que « développer un vaccin sûr et efficace n’est que la première étape d’un déploiement réussi », fait remarquer Dr Moeti.

 Rôle des communautés 

Il n’y a pas de doute que « si les communautés ne sont pas associées et convaincues que le vaccin protégera leur santé, nous ferons peu de progrès », a-t-elle fait savoir, appelant d’ores et déjà les autorités à s’adresser aux communautés et à être « attentives à leurs préoccupations ».

Le sénégalais Ibrahim Niang a beaucoup travaillé dans ce domaine de la communication quand l’épidémie à virus Ebola est apparue il y a quelques années en Guinée. Pour lui, « s’il y a eu des résistances en Afrique par rapport aux vaccins, c’est parce que depuis le siècle passé, il y a eu énormément de tests qui ont été faits sur les populations africaines, particulièrement noires, sans le respect des considérations éthiques ». L’anthropologue juge donc le sentiment de peur « normal » à cause des « souvenirs violents ». 

Mais, relativise-t-il, « les vaccins sont acceptés par les communautés. Elles les utilisent et les réclament même parfois ». Tout dépendra en effet des réponses qui seront apportées aux questions suivantes : « Comment on en discute ? Quelle est la part d’appropriation des populations de ces vaccins ? Et comment les populations peuvent elles-mêmes contrôler leur efficacité et la sûreté du vaccin ? » 

Répondre à ces interrogations est pour lui la seule voie qui permettrait à la future campagne de vaccination contre la Covid-19 de ne pas être perçue comme « une réponse autoritaire ». 

Pour le sénégalais, les chercheurs en sciences sociales devraient être sollicités pour « aider à voir sur quel levier s’appuyer pour avoir une mobilisation communautaire autour de la question du vaccin et de la dynamique de l’épidémie ». 

L’OMS envisage de vacciner, d’ici à mars 2021, au moins 3% de la population africaine et espère atteindre 20% d’ici la fin de l’année prochaine.

Covid-19 : comment l’Afrique a déjoué les pronostics ?

L’Afrique peut jusque-là se targuer de bons résultats vu sa résilience face au nouveau coronavirus.Au début de la pandémie, l’OMS et plusieurs autres organisations internationales prédisaient le « pire » pour le continent. Mais dix mois après l’apparition du premier cas, précisément en Egypte, l’Afrique enregistre un peu plus de deux millions de patients et près de 52.000 décès. Le bilan mondial s’établit à 64 millions de cas et près de 1,5 million de morts.

Ces scores contrastent avec les systèmes de santé fragiles des pays d’Afrique subsaharienne. Ces derniers se réjouissent pourtant d’une tendance baissière des cas ces derniers mois. Au même moment, plusieurs pays européens sont entrés dans leur deuxième vague de contaminations, certains même ayant reconfiné leurs populations.

Expert en santé publique, le Sénégalais Pape Moussa Thior a longtemps défendu la théorie du « laisser le virus circuler » dans la société pour obtenir une « immunité collective ». Il croit aujourd’hui que ce phénomène s’installe progressivement dans cette partie du continent, d’où l’atténuation de la virulence de la Covid-19. 

« Probablement, les populations vivant dans ces zones de l’Afrique subsaharienne ont été pendant longtemps, et certainement bien avant l’arrivée du coronavirus, en contact avec des microbes ayant une parenté antigénique avec le coronavirus. Une situation qui favoriserait une immunité croisée qui a dû beaucoup contribuer à l’atteinte de cet état d’immunité collective », explique à APA l’ancien coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) du Sénégal dont les sorties ont soulevé dernièrement une armée de contradicteurs.

Plusieurs hypothèses

En plus de la présence miroitante sur le continent de maladies comme le paludisme et la tuberculose, l’existence en Afrique de familles de coronavirus pourraient constituer des éléments explicatifs de la résistance des Africains face à l’épidémie, selon le docteur Thior. Selon lui, la jeunesse de la population, le climat, l’ensoleillement et l’environnement peuvent également être des « éléments contributifs de cette faible virulence ».

Pour le praticien sénégalais, l’expérience africaine dans la gestion des épidémies a sans doute été déterminante dans la lutte contre la maladie. « Les techniciens et experts de l’Afrique sont constamment sollicités par les épidémies et situations d’urgence complexes. Ils ont de ce fait développé au fil du temps des compétences remarquables dans la gestion des épidémies », argumente t-il. 

Souleymane Mboup, éminent microbiologiste sénégalais et président de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) prend toutefois le contre-pied de son collègue médecin. Pour lui, si le continent a été épargné par la première vague c’est parce qu’il « a bénéficié de l’expérience des pays d’Asie et d’Europe », en plus des stratégies mises en place par les Etats « qui ont bien fonctionné ».

Mais si plusieurs pays d’Afrique subsaharienne entrevoient l’espoir, d’autres en Afrique du nord sont toujours inquiets face à la progression du virus. Hormis l’Afrique du Sud qui a dénombré plus d’un tiers des décès (+21.000) sur le continent, le tableau montre que les pays maghrébins comptent le plus de cas et de morts dus à la pandémie. L’Algérie, l’Egypte, la Lybie, le Maroc et la Tunisie totalisent à eux seuls près de 740.000 contaminés et plus de 19.000 décès.

Contraste épidémiologique

L’explication, selon Dr Thior, est que ces pays de même que l’Afrique australe « n’appartiennent pas au même bloc épidémiologique que l’Afrique au sud du Sahara. Le climat y est très différent et certaines maladies tropicales comme le paludisme y sont beaucoup moins prévalentes. Cela dit, il faut aussi noter que le niveau d’infection de ces zones d’Afrique sont très loin de ceux observés en Europe et en Amérique », insiste t-il. 

Mais en dépit de la tendance baissière, la maladie rebondit légèrement dans certains pays à l’image du Sénégal. Ces derniers jours, ce pays d’Afrique de l’ouest enregistre entre 20 et 60 cas positifs quotidiens, contre une dizaine les dernières semaines. Cette situation inquiète le président Macky Sall, notant que l’arrivée d’une éventuelle seconde vague serait « insupportable pour l’économie » nationale. Malgré les résultats « appréciables » (16.000 cas sur plus de 330 décès), le chef d’Etat appelle à un meilleur respect des gestes barrières.

Pourtant obligatoire dans plusieurs endroits, le port du masque par exemple n’est pas respecté par une grande partie de la population. Le non-respect de la distanciation physique est venu s’ajouter au relâchement constaté dans les espaces qui accueillent du monde, notamment les transports en commun et les marchés. C’est d’ailleurs un facteur de l’augmentation des nouvelles contaminations dans le pays, nonobstant les conditions climatiques favorables, note Pr Oumar Faye, ancien directeur de la Santé du Sénégal.

Cette nouvelle situation épidémiologique a fait également réagir le patron de de l’Iressef, Souleymane Mboup, dont l’établissement est un des laboratoires choisis pour faire les tests virologiques. Invité samedi dernier à la télévision nationale RTS, l’épidémiologiste a déclaré que « le Sénégal doit se préparer sérieusement à une seconde vague », conseillant d’emblée à son pays de renforcer les mesures prises jusqu’ici pour mieux faire face à cette éventualité.

L’Afrique et la 2e vague

C’est une hypothèse qui ne doit pas être écartée pour lui. Il fonde son inquiétude, notamment,  sur le mouvement des populations qui arrivent parfois avec de « faux tests », la circulation du virus dans la sous-région et le début d’une seconde vague dans certains pays d’Afrique. La presse locale rapporte d’ailleurs que le contrôle sanitaire de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD),

près de Dakar, a détecté le 28 novembre dernier « 23 faux tests sur des passagers de nationalités nigériane et ivoirienne ». Ils ont été par la suite interpellés par la police aéroportuaire.

Le docteur Thior, lui, « ne croit pas à l’avènement » d’une seconde vague, comme une grande partie des citoyens africains. Mais il conseille de « continuer à rester vigilant » et « renforcer la surveillance épidémiologique » vu qu’on peut assister à une mutation du coronavirus « qui remettrait en cause beaucoup de certitudes de nos jours ».

Lorsqu’au début de la pandémie des Etats africains avaient pris des mesures fortes comme la fermeture de leurs frontières, l’instauration d’un couvre-feu ou d’un confinement pour freiner la propagation de la Covid-19, le spécialiste sénégalais avait carrément marqué son opposition. Aujourd’hui, le mot d’ordre pour les pays africains doit être, selon lui, de tirer profit de leur avantage comparatif.

Ainsi, préconise-t-il, « l’économie ne doit en aucun cas souffrir plus que de raison de cette situation. La Covid-19 est déjà assez appauvrissante comme maladie. Si cette situation d’immunité collective se confirme, on n’aura pas besoin de se ruiner pour acheter des vaccins » dont le coût de l’acquisition est estimé par l’OMS à 5,7 milliards de dollars, soit plus de 3000 milliards FCFA.

La Belgique alloue 30 milliards f cfa au Sénégal

Sur la période 2019-2023, le Royaume de Belgique prévoit d’investir près de 30 milliards f cfa au Sénégal.L’annonce a été faite, ce jeudi à Dakar, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, à l’ouverture des travaux de la réunion du Comité mixte paritaire de concertation sur la mise en œuvre du programme de coopération bilatérale 2019-2023 entre les deux pays.

« Le programme de coopération 2019-2023 a été adopté par nos deux gouvernements lors de la 13ème réunion technique mixte de coopération tenue le 23 juin 2018. Son exécution a été rendue effective par la signature, en juillet 2019, de la convention spécifique. Ce programme porte sur un montant de 45 millions d’euros, soit environ 29,5 milliards de FCFA, sous forme de dons. Il couvre les régions du centre du Sénégal que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel », a notamment indiqué le ministre Hott.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération a souligné que cette aide belge vise à contribuer au développement socio-économique durable et à la création d’emplois décents dans ces régions à travers quatre domaines d’intervention, en parfaite cohérence avec le Plan d’Actions Prioritaires accéléré et ajusté (PAP2A) pour la relance de l’économie.

« Le PAP 2A, a-t-il poursuivi,  accorde une place importante aux agropoles qui doivent jouer un rôle majeur dans la transformation industrielle et l’émergence des chaines de valeur agricoles locales et régionales. C’est pourquoi, je me réjouis de la forte implication d’ENABEL (Agence de coopération belge) dans la maturation de l’Agropole Centre ». 

Il a encouragé les acteurs impliqués dans la réalisation du programme de coopération 2019-2023 entre le Sénégal et le Royaume de Belgique « à ne ménager aucun effort pour mener à terme les activités avec une implication des bénéficiaires nationaux dans tout le processus en vue d’une pérennisation des acquis ».

« J’en profite pour féliciter tous les acteurs qui œuvrent de manière constante à l’amélioration de la qualité de cette coopération. Leurs efforts n’ont pas été vains vu le montant de l’aide publique au développement reçue de la Belgique s’élevant sur la période 1990-2019, à 333 millions d’euros, soit 218 milliards f cfa », a indiqué Amadou Hott.

De son côté, Meryame Kitir, ministre de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, a rappelé que « depuis 1968, nos pays collaborent pour rendre le monde plus juste, et pour donner à la population sénégalaise les opportunités d’un développement social et économique équitable ». 

« La lutte contre les inégalités sociales et l’extrême pauvreté occupe une place centrale dans le cadre de la solidarité internationale que nous défendons à travers nos partenariats. Je l’ai encore clairement confirmé il y a deux semaines à notre Parlement lors de la présentation de ma note de politique générale. S’assurer que les populations les plus vulnérables, dans nos pays, ne soient pas laissées pour compte est un objectif qu’on partage », a dit Mme Kitir.

UA : Le Maroc appelle à lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre

Le Maroc a appelé à lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre en renforçant les systèmes nationaux de traçabilité et l’échange d’informations entre les services et les Etats voisins concernés.« Nous devons donc agir de manière pragmatique, réaliste et concertée pour atteindre des objectifs palpables pour faire taire les armes avant de proposer trois axes majeurs pour renforcer l’action de l’Union africaine face à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la résurgence des conflits », a insisté le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli lors de son intervention à la session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), tenue jeudi par visioconférence, sous le thème « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ».

Il a aussi plaidé pour l’élaboration d’une « politique claire et précise des opérations de soutien de la paix de l’Union africaine », appelant à stopper la montée en puissance du terrorisme en luttant contre le radicalisme en mettant en œuvre le triptyque « prévention, éducation et développement ».

Le ministre délégué a aussi rappelé que « l’Afrique est un continent qui cristallise tous les espoirs et tous les défis » et « pour réussir, l’Afrique a besoin de la convergence de tous les efforts pour faire face aux menaces communes ».

En ce sens, le Maroc est résolument engagé pour participer au succès des objectifs de paix et de sécurité en Afrique, a-t-il affirmé.

Cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA se tient suite à la présentation par le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, du rapport et de la feuille de route pour atteindre l’un des objectifs phares de l’Agenda 2063, à savoir « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ».

Ngozi Okonjo-Iweala, Personnalité de l’année (Forbes Africa)

L’ancienne ministre des Finances du Nigeria et candidate au poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Dr Ngozi Okonjo-Iweala, est désignée Personnalité de l’année 2020 par Forbes Africa.Forbes Africa a fait l’annonce mardi dernier sur son compte Twitter. Le prix Forbes Africa est la dernière récompense décernée à l’économiste du développement de renommée mondiale, faisant d’elle la première femme nigériane à recevoir cette distinction.

Okonjo-Iweala a exprimé son plaisir de recevoir ce prix sur le compte Twitter du Magazine économique. Elle dédie ce prix à « ses compatriotes africains confrontés à l’impact socio-économique de la pandémie Covid-19. L’énergie et la résilience des Africains m’inspirent ».

Elle a ajouté qu’Okonjo-Iweala était ravie d’être honorée de suivre les traces de ses frères Paul Kagamé du Rwanda et Akinwumi Adesina du Nigeria.

Okonjo-Iweala dirige aussi le conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du vaccin, une collaboration publique-privée mondiale en santé qui a vacciné 760 millions d’enfants dans les pays en développement et sauvé 13 millions de personnes.

Cinq soldats botswanais survivent à un crash d’hélicoptère

Cinq membres des forces de défense du Botswana ont échappé mercredi à la mort lorsque leur hélicoptère s’est écrasé au décollage au cours d’une opération anti-braconnage dans le nord du pays, a déclaré jeudi le porte-parole de l’Armée, Tebo Dikole.Selon lui, l’incident s’est produit près de Mombo à Chiefs Island, dans la réserve de chasse de Moremo, lorsque l’hélicoptère de marque Ecureuil AS-350 a raté son décollage.

« Les cinq membres du BDF à bord de l’hélicoptère ont survécu à l’accident et reçoivent actuellement des soins médicaux », a rassuré Dikole.

Les soldats étaient en patrouille dans la réserve de chasse située dans le delta de l’Okavango.

Le Botswana a intensifié les patrouilles le long de ses zones frontalières à la suite d’une recrudescence des activités de braconnage.

L’une des rencontres entre l’armée et des braconniers présumés avait causé une fusillade au cours de laquelle cinq ressortissants namibiens avaient été tués le mois dernier.

Mozambique: la corruption vide les caisses du fisc

La corruption est devenue un casse-tête pour le gouvernement mozambicain, suite à des révélations selon lesquelles les fuites du système sont en forte hausse et coûtent des millions de dollars au fisc.Le chef du Bureau central de lutte contre la corruption, Miguel Candido, a confié jeudi aux médias locaux que l’Etat a perdu plus de 1,2 milliard de meticais (environ 16 millions de dollars) au cours des six premiers mois de 2020, contre 500 millions de meticais enregistrés pendant toute l’année 2019.

« Rien qu’au premier semestre, environ 340 cas de corruption ont été enregistrés et le montant qui a été soustrait des caisses de l’Etat est d’environ 1,2 milliard de meticais », a déclaré Candido.

Au total, 764 cas de corruption ont été enregistrés en 2019. Les principaux programmes de déjudiciarisation comprennent le détournement de fonds et l’abus de pouvoir.

Il s’agit notamment de cas impliquant des membres de l’agence de recouvrement des recettes du pays.

L’Afrique du Sud envahie par des criquets

Certaines régions de l’Afrique du Sud ont été frappées par une invasion de criquets pèlerins, a annoncé, jeudi, la ministre de l’Agriculture, de la Réforme foncière et du Développement rural, Thoko Didiza.Les zones touchées par les criquets sont les provinces de l’Etat libre, du Cap Nord et du Cap occidental, où des mesures de contrôle sont actuellement mises en œuvre pour freiner la propagation des insectes dévastateurs plus loin, a déclaré Didiza.

Selon la ministre, les vents forts qui soufflent actuellement sur ces zones favorisent le vol et la propagation des insectes ravageurs.

« J’exhorte les agriculteurs et leurs organisations à nous alerter chaque fois qu’ils repèrent ces criquets, et à travailler avec nos responsables sur le terrain pour enrayer leur propagation », a déclaré Didiza.

La ministre a déclaré que son bureau a envoyé des équipes de spécialistes dans les provinces touchées pour travailler avec les responsables locaux de l’agriculture et les organisations paysannes afin de contenir les insectes destructeurs.

« Les agriculteurs ont reçu les informations nécessaires pour s’assurer qu’ils adhèrent aux protocoles d’insecticide, tels que l’utilisation et le stockage de l’insecticide et les dosages nécessaires par hectare », a-t-elle ajouté.

Le ministère de l’Agriculture a déclaré qu’il existe deux classifications des criquets (larves qui sautent) et les adultes volants.

Les larves ne représentent guère de menace pour l’environnement et l’objectif du ministère était de gérer l’épidémie actuelle avant qu’elles n’atteignent le stade du vol, a indiqué le bureau.

Les pesticides qui sont utilisés pour tuer les criquets ne sont pas nocifs pour la végétation et le bétail.

La Covid-19 et d’autres sujets en Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, abordent la pandémie de la Covid- 19 et d’autres faits de société.Le Quotidien informe que « le président remet le masque » face à la recrudescence des cas de la Covid-19. « Macky Sall veut renforcer le plan de riposte » annonce le journal, qui indique que le « Sénégal attend ses premières doses de vaccin au premier trimestre 2021 ».

Le Soleil évoque des « mesures vers un durcissement » face au risque d’une vague de contamination. Le journal informe à ce sujet de la « réactivation des comités régionaux et l’application rigoureuse de l’Arrêté 15592 du 10 juillet 2020 (qui prescrit le port obligatoire de masque de protection dans les lieux publics et privés, Ndlr) ». Le journal indique aussi une plus grande « surveillance des transports publics ».

Face au relâchement et la hausse des cas communautaires, « Macky Sall se prépare à serrer le vis » informe Vox Populi. En conseil des ministres, « Il a demandé au ministre de la Santé (Abdoulaye Diouf Sarr) de lui proposer de nouvelles mesures préventives ». Le journal relate que « (Macky Sall) veut endiguer durablement la pandémie (afin) d’éviter l’engorgement des structures sanitaires ».

Regain de la maladie de coronavirus, L’Observateur note de son côté « l’absence coupable de l’Etat ». Le journal dénonce « la réaction tardive de Macky Sall et les grosses inquiétudes du personnel sanitaire ». L’Observateur d’informer que les « forces de l’ordre réinvestissent (à nouveau) la rue » pour faire respecter les mesures barrières.

Au chapitre judiciaire, Walf Quotidien annonce « qu’un projet de loi est dans le circuit » pour l’amnistie des crimes financiers et économiques. Ce qui fait dire au journal que Macky Sall veut « réhabiliter Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » et par la même occasion « sauver (aussi) son clan ».

Sud Quotidien se penche de son côté sur la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui, malgré un budget de 966 millions alloué par la Loi des finances de 2021, est « payée à ne rien faire ».

EnQuête revient sur l’affaire des Centres de redressement et informe que « tous les chemins mènent vers Kara ». Le journal indique que « les 43 mis en cause dans l’affaire (…) ont à l’unanimité déclaré avoir agi sur ordres de leur guide à qui ils remettaient l’argent des centres ».

Pour rester sur l’affaire « Kara sécurité », L’Observateur parle « des pressions qui s’exercent sur la justice » et évoque « les exigences des organisations des droits humains ». Le journal parle de « retour de parquet pour les 37 mis en cause dans cette affaire ».

Libération évoque l’horreur sur les routes hier mercredi et indique que « trois accidents font sept morts ». Le journal précise que « les chocs sont intervenus sur l’axe Linguère – Matam, Dakar, Mboro et impliquent des gros porteurs ».

Vox Populi indexe les gros porteurs et renseigne que « des camions sèment la mort dans le pays ». Le journal souligne que « cinq personnes dont deux enseignants ont péri dans la collusion entre un véhicule particulier et un camion sur l’axe Linguère – Matam ».

En sport, Stades évoque les « funérailles nationales » de Pape Bouba Diop décédé dimanche à Lens (France). « La dépouille de l’ancien international arrive ce vendredi à 15h25 par vol Air Sénégal suivi de l’enterrement samedi à Rufisque ». Record annonce « une cérémonie funéraire en France et au Sénégal avant son inhumation samedi au cimetière de Dangou où il reposera pour l’éternité ».

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux relations du Maroc avec son voisinage, à la promotion du produit local, au soutien à la candidature de Mme Audrey Azoulay à la tête de l’UNESCO et à la finale de Supercopupe africaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle qu’il y a deux semaines, on s’en rappelle, l’intervention des Forces Armées Royales au passage d’El Guergarate a eu un retentissement sans précédent, soulignant que la Communauté internationale a été unanime à saluer la fermeté et le professionnalisme du Maroc dans la gestion de cet incident.

Ces dernières 48 heures, des responsables de premier rang européen ont fait le déplacement au Maroc en reconnaissance de la solidité de ce partenaire, de son rôle et de son statut de pays modèle et locomotive dans la région et sur le continent, poursuit l’auteur, notant que le Maroc a eu des témoignages, des marques de sympathie et de soutien qui le confortent dans sa vision du partenariat et du voisinage fondée sur le sérieux et le respect mutuel.

« Des relations, comme les pratiquent certains pays, basées sur les chantages de bas étage, le mensonge, la surenchère et la brutalité, ne peuvent être ni durables et encore moins respectables… », fait-il remarquer.

+Le Matin+ fait savoir le Maroc a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la Secrétaire générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne.

Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco lors de l’ouverture de la 210ème Session du Conseil Exécutif de l’Unesco qui se tient du 02 Décembre au 27 janvier 2021.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer, Madame la Directrice Générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature », a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210ème Session. « Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation », a affirmé le diplomate marocain.

+Libération+ indique que le Japon a souligné l’importance de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans la zone d’El Guerguarat et de voir les parties concernées faire preuve de retenue et de continuer leurs efforts en vue d’apaiser les tensions.

Le Japon a également « réitéré le souhait de voir ce différend aboutir rapidement à une solution pacifique sur la base du dialogue entre les parties concernées », indique l’ambassade du Japon à Rabat dans une Note verbale adressée au ministère marocain des Affaires étrangères.

Le Japon « apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations unies, y compris dans le cadre des missions de la MINURSO », ajoute le document, cité par le quotidien.

+L’Economiste+ lance : « Allons-y : consommons marocain pour contribuer à la valorisation et au développement des entreprises, pour permettre des créations d’emplois », , ajoutant que la crise sanitaire a réveillé des talents et de l’innovation.

Après l’avènement de la pandémie et la fermeture des frontières, les Marocains n’ont eu d’autre alternative que de se rabattre sur le « made in local », relève la publication, appelant à éviter les erreurs du passé, revoir les stratégies, réadapter notre outil industriel et mieux cibler les filières et activités qui pourront être les moteurs du redécollage. « Mais en retour, il faut des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés et à prix abordables », préconise le journal.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que le Qatar tient à abriter la Supercoupe d’Afrique qui oppose cette année Al Ahly et la Renaissance sportive de Berkane. Et cela a été clairement exprimé dans une lettre que vient de recevoir la CAF. D’ailleurs, la Fédération du Qatar a démenti s’être excusée par rapport à l’organisation de cette rencontre au sommet, comme l’ont prétendu quelques supports égyptiens.

Le contrat signé entre la CAF et la Fédération du Qatar stipule que le pays organisera la Supercoupe d’Afrique pendant trois ans, et précisément à Doha. D’ailleurs, ce pays du Golfe s’accroche à son droit d’organiser ce match pour la 3e année consécutive, et avertit la CAF, dans une lettre reçue par la FRMF et la Fédération égyptienne, quant au non-respect des clauses du contrat.

La position du Qatar rejoint parfaitement celle de la RSB qui refuse de jouer contre Al Ahly ce 10 décembre au Caire. D’autant plus que le club marocain n’a reçu aucune correspondance de la part de la CAF, lui annonçant le changement de lieu du match ou sa tenue en Egypte, explique la publication.

En parallèle de cela, les Égyptiens continuent de faire pression sur la CAF pour que la rencontre se joue chez eux, ce qui sera avantageux pour Al Ahly. En tout cas, le ministre des Sports en Egypte a déclaré avoir eu la confirmation de la part de la CAF concernant la tenue du match au Caire et que l’institution n’a aucune envie de jouer la supercoupe ailleurs.

Prêt japonais de 200 millions de dollars pour soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19

Le Maroc a signé mercredi un échange de notes portant sur un prêt japonais d’un montant de 200 millions de dollars destiné à soutenir le programme de réponse du Maroc à la pandémie de la Covid-19.Signé par le ministre marocain de l’économie, des finances, Mohamed Benchaâboun, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka, cet accord vise à soutenir les efforts du Maroc face à la crise sanitaire, sociale et économique provoquée par la pandémie, en mettant rapidement à la disposition du Royaume des ressources supplémentaires pour mener les interventions d’urgence sanitaires et sociales, et améliorer la résilience de l’économie nationale.

Ce prêt est cofinancé avec la Banque Africaine de Développement (BAD) dans le cadre du programme ACFA (Accelerated Co-Financing Facility for Africa).

Selon le ministre marocain des finances, ce prêt a été approuvé avec un taux d’intérêt « extrêmement bas » à 0,1%, s’étalant sur une durée de 25 ans, avec un délai de grâce de 7 ans.

Ce prêt vient appuyer la politique du Maroc en matière de mise à niveau de la santé et de mise à disposition des moyens nécessaires pour accompagner la situation de crise sanitaire de covid-19, a fait savoir le ministre, ajoutant que cet accord ambitionne également d’accompagner le Maroc dans tous ses efforts en matière de soutien aux ménages, de relance économique et d’accompagnement des PME.

Pour sa part, l’ambassadeur japonais au Maroc, ce financement vise l’amélioration de l’efficacité de la réponse sanitaire et de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, outre le renforcement de la trésorerie des entreprises marocaines en soutenant leur résilience aux chocs causés par la crise.

Depuis 1976, le Japon a financé un total de 37 projets de prêts au Maroc pour une enveloppe de 310 milliards de yens japonais (27 milliards de DH) couvrant différents domaines.

Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.  

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.  

Côte d’Ivoire : les artistes Yodé et Siro placés en garde à vue

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux figures emblématiques du Zouglou, un rythme musical en vogue en Côte d’Ivoire, ont été placés en garde à vue mercredi soir pour être présentés au procureur de la République jeudi après une audition de plusieurs heures à la section recherche de la gendarmerie nationale ivoirienne. « Nous avons comme convenu répondu à la convocation de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Il a été décidé de nous garder à vue pour une présentation au bureau du procureur demain 03 décembre », ont écrit les deux célèbres artistes sur leur compte officiel sur Facebook.  

Selon la convocation du commandement supérieur de la gendarmerie nationale, les deux chanteurs ont été convoqués pour motif d’enquête judiciaire. Dimanche dernier, rappelle-t-on, en prestation dans un célèbre maquis à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan dont la vidéo est encore disponible sur la toile, Yodé et Siro ont dénoncé les poursuites engagées par le procureur de la République estimant que celles-ci sont sélectives. 

« Allez dire au procureur Adou Richard que un mort c’est un mort. On ne passe pas son temps à chercher les petits baoulé (ndlr Ethnie du centre ivoirien favorable à M. Bédié)… Le procureur même, il n’est plus procureur. Il est procureur d’un seul camp. C’est quel pays ça ? », auraient  affirmé Siro pendant cette prestation.

 Depuis plusieurs années, Yodé et Siro sont des artistes très engagés qui n’hésitent pas à dénoncer les insuffisances dans la gouvernance des tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire. Les deux artistes ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils fustigent la gouvernance du régime Ouattara.

Plaidoyer pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées en Côte d’Ivoire

La Coordination des associations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire ( CAPH-CI) a plaidé dans une déclaration transmise mercredi à APA pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées afin de leur permettre de se remettre de la crise sanitaire de la Covid-19.Dans cette déclaration faite à la faveur de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée chaque le 03 décembre, le président de la CAPH-CI, Yacouba Koné a fait une série de recommandations au gouvernement ivoirien, notamment, l’institution d’une allocation familiale pour les personnes handicapées.

Poursuivant, il a fait plusieurs autres recommandations aux autorités ivoiriennes  pour la reconstruction en mieux d’un monde post-Covid inclusif. M. Koné a demandé entre autres, au gouvernement de garantir la distribution d’équipements de protection individuelle adaptée à la condition des personnes handicapées et de rendre les interventions en santé mentale accessible aux personnes handicapées.

La CAPH-CI a par ailleurs, souhaité que la priorité soit donnée aux personnes en situation de handicap dans la relance socio-économique et la nécessité de veiller à l’autonomisation des personnes en situation de handicap dans les plans nationaux de riposte et de relance.  

« L’inclusion des personnes en situation de handicap dans la riposte à la Covid-19 et à la relance constitue un aspect fondamental de la promesse de ne laisser personne de côté», a conclu M. Koné.

La Journée internationale des personnes handicapées, qui a été instituée depuis 1992, est célébrée chaque année le 03 décembre à travers le monde entier. Cette journée vise à attirer l’attention des décideurs sur les droits et le bien- être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société.  

Le thème retenu cette année est : « Reconstruire en mieux-vers un monde post Covid-19 inclusif, accessible et durable ».

Le renforcement de la coopération stratégique au centre des discussions à la commission mixte Maroc-Russie

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le ministre russe de l’Agriculture, M. Dmitry Patrushev, ont co-présidé, mercredi en visioconférence, la réunion préparatoire de la 8ème session de la Commission mixte Maroc-Russie pour la coopération économique, scientifique et technique.Evoquant le bilan très positif de la coopération bilatérale à caractère stratégique unissant les deux pays, le ministre marocain a rappelé que ces relations ont connu une impulsion forte suite aux visites royales effectuées par le Roi Mohammed VI en 2002 et 2016 à Moscou ainsi que de la visite du Président Vladimir Poutine au Maroc en 2006.

Il s’est félicité des « échanges fréquents et soutenus et constructifs entre responsables marocains et russes, même pendant la pandémie, contexte présentant des défis mais également des opportunités sur le plan économique, notamment dans le domaine de la santé ».

Rappelant que le Maroc était le deuxième partenaire arabe de la Russie et son troisième partenaire économique à l’échelle africaine, le ministre a souligné que l’ambition était plus grande, afin d’approfondir et diversifier la coopération sectorielle, en ajoutant aux secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et de l’énergie les domaines de la technologie, de la recherche scientifique et de la formation, de l’industrie de la défense, de la lutte contre le terrorisme et autres domaines qui concrétisent d’avantage le partenariat stratégique.

« Au niveau des secteurs traditionnels, nous avons encore à faire en matière d’agriculture afin d’exporter plus, notamment à travers le corridor vert qui existe et qui facilite l’accès des produits agricoles marocains au marché russe », a précisé, dans ce sens, le ministre.

« Il existe également une volonté de développer l’investissement russe au Maroc, qui demeure faible », appelant à organiser un forum d’investissement à Moscou, qui aura pour but de présenter le potentiel et les opportunités marocaines dans tous les domaines.

Réitérant l’appréciation de la Fédération de Russie pour le caractère stratégique des relations entre les deux pays, le ministre russe de l’Agriculture, M. Dmitry Patrushev s’est notamment réjoui de l’accord conclu entre le Fonds d’investissement direct russe et la société pharmaceutique marocaine Galenica prévoyant la livraison de 8 millions de doses de vaccin au cours de la 1ère moitié de 2021.

Concernant le commerce bilatéral, le responsable russe a reconnu qu’il avait enregistré une légère baisse due au contexte de la pandémie mais a affirmé que la Russie comptait redoubler d’efforts afin de contrer cette tendance baissière, en renforçant la coopération dans les domaines industriel, agricole, chimique et énergétique, relevant l’intérêt des exportateurs russes pour l’élargissement de leur présence sur le marché agraire marocain.

Les deux responsables ont passé en revue le cadre juridique et les accords en cours de finalisation qui contribueront à la facilitation de la coopération dans des secteurs à fort potentiel en éliminant les facteurs de ralentissement du développement du commerce entre les deux pays.

Médias: partenariat entre le groupe Medi1 et Timbuktu Institute

MEDI1TV et Radio Méditerranée Internationale (Medi1 radio), dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, annoncent avoir noué un partenariat avec Timbuktu Institute pour valoriser l’expertise africaine dans l’analyse de l’actualité continentale et internationale.Ce partenariat se matérialisera par la contribution des chercheurs du Timbuktu Institute dans les carrefours d’information des antennes de Medi1 (radio et télévision), ainsi que sur l’ensemble de ses plateformes digitales, informe le document.

À cet effet, souligne la note, le canal MEDI1TV Afrique, la chaine panafricaine disponible sur le satellite et le bouquet Canal+ Afrique, lance un nouveau rendez-vous dénommé « l’Hebdo Africain ». Le Directeur du Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, y exposera, chaque mercredi, les perspectives d’une thématique d’actualité sur le continent lors d’un entretien hebdomadaire.

Medi1 radio et Medi1TV feront aussi régulièrement appel à l’ensemble des chercheurs du Timbuktu Institute, basés dans les capitales d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux appréhender les questions économiques, politiques et sociales d’un continent en pleine croissance et transformation, ajoute le communiqué.

Pour Bakary Sambe, cité dans le communiqué, « cette coopération interafricaine marque une reprise de parole de l’Afrique sur elle-même et en dialogue avec les autres, elle donnera une forte visibilité à nos travaux et nos chercheurs pour un débat encore plus profond dans l’espace public ».

« Assumant pleinement leur vocation africaine, Medi1 radio et MEDI1TV ouvrent de nouvelles perspectives de coopération, mutuellement bénéfiques avec les acteurs majeurs de la recherche africaine, qui marquent un intérêt continu et une implication substantielle en faveur du progrès de notre continent, au bénéfice de nos auditeurs en Afrique et ailleurs », a déclaré de son côté le Président Directeur Général de Medi1 radio et de MEDI1TV, Hassan Khiyar.

Une centaine d’acteurs africains formés à Dakar sur les droits de l’homme

Des auditeurs de divers milieux professionnels sont formés à Dakar sur les droits de l’homme, à l’initiative d’un consortium dont la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.Il s’agit notamment de la 11ème session annuelle de formation délocalisée en Droit International des Droits de l’Homme, qui se tient du 23 novembre au 4 décembre 2020, avec une centaine d’auditeurs venus d’Afrique.

Cité par un communiqué, Joe Holden, directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, « cette 11 session annuelle de formation  vise non seulement la protection des droits de la femme, mais il permet un diagnostic sans complaisance de la mise œuvre effective des normes d’efficacité et d’action existantes ».

Selon ses organisateurs, cette session offrira aux différents acteurs la possibilité de mieux se familiariser avec les instruments internationaux et régionaux de protection et de promotion des droits de l’Homme et les mécanismes de surveillance pour leur application effective.

Cette année, l’accent est mis sur la vitalité et l’effectivité du droit international, en prenant en considération le caractère vulnérable des femmes et des filles qui ont besoin d’un cadre protecteur spécifique et adapté à leur statut.

Plus généralement, l’organisation de cette session de formation délocalisée répond à une exigence des acteurs du domaine d’être bien outillés pour mieux faire face à leur obligation de défendre et de promouvoir les libertés et les droits fondamentaux des citoyens ainsi que le renforcement de l’Etat de droit et de la culture démocratique en Afrique.

Les organisateurs comptent ainsi contribuer au renforcement des structures nationales, afin qu’elles manient avec de meilleurs outils les situations relatives à la protection des droits de l’homme.

La formation est fondamentalement centrée sur l’examen du droit international des droits de l’Homme au sens large avec cette année, une attention particulière aux obligations et engagements des Etats de protéger et de promouvoir les droits des femmes et des filles.

Elle permettra de comprendre et d’évaluer les problématiques contemporaines relatives aux droits de la femme, d’analyser et d’apprécier la finalité des instruments juridiques internationaux dans une perspective des femmes et des filles et de reconnaissance de leur statut de sujets de droit.

Les participants seront formés, afin de pouvoir prendre pleinement part à l’élaboration, la mise en application et le suivi de normes internationales relatives à la protection des droits des femmes et des filles, conformément aux cadres internationaux de droits de l’Homme.

La session s’articule autour d’une série de cours fondamentaux, des séminaires spécialisés portant sur des thématiques intéressant particulièrement les Etats d’Afrique, des cours thématiques et des conférences spéciales.

Abidjan: important exercice incendie au terminal pétrolier

Le terminal pétrolier de la capitale économique ivoirienne a été le théâtre d’un exercice réussi de simulation d’incendie.La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a effectué mercredi un exercice incendie, réussi, à son terminal pétrolier à Abidjan-Vridi, avec l’activation de son Plan d’opération interne (POI). Ce test d’incendie annuel, soutenu par des partenaires extérieurs en termes d’assistance, a été «très satisfaisant», a déclaré à l’issue de la simulation, le directeur général de la Gestoci Ibrahima Doumbia, lors d’un point de conférence tenu sur le site du terminal pétrolier.   

Il a pour objectif d’évaluer l’efficacité de l’organisation de la Gestoci, la réactivité des agents en charge de la sécurité incendie face à un sinistre de grande ampleur, les moyens humains, technologiques et le matériel de lutte contre l’incendie.

L’alerte incendie a été donnée à 10h02 GMT (heure locale) à la suite d’un feu survenu au bac B21, un poste de chargement de produits pétroliers. La hiérarchie informée, elle a demandé une intervention de ses partenaires traditionnels : la SIR, la Petroci, le GSPM (pompiers), le Port d’Abidjan et la gendarmerie.  

La sécurité de la Gestoci va constituer cinq équipes d’attaque du feu comprenant un groupe chargé de mettre en service les motopompes incendie en vue de la protection et du refroidissement des centres emplisseurs, des sphères et des bacs B16, C21, C23.

Il ressort au terme des interventions, aucune perte en vie humaine, selon le porte-parole de la société, Abdoul Aziz Koulibaly, qui a cependant fait état de trois blessés dont un brûlé suite à la collusion de deux camions citerne. 

Les installations d’exploitation n’ont « pas été affectées à part le BAC B21 qui a subi d’importants dommages », a assuré M. Koulibaly, qui a appelé au nom du directeur général les populations à vaquer à leurs occupations.

Cet exercice a enregistré également l’intervention de l’Office national de la protection civile (ONPC), le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la police nationale et le SAMU. Ce qui a permis aux soldats du feu de circonscrire l’incendie en toute sécurité.

Les DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente partagent leurs expériences à Abidjan

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente s’est achevée mercredi à Abidjan après 72 heures de partage d’expériences entre les dirigeants de ces institutions.Cette réunion qui  s’inscrivait dans le cadre des travaux préparatoires du tirage de la Tranche Commune Entente ( TCE) 2021 prévue en Côte d’Ivoire le 24 septembre 2021, a  été présidée par Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire ( LONACI) et a enregistré la présence des responsables des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente.

 Au cours de leurs travaux, les directeurs généraux  ont partagé leurs expériences sur leurs activités respectives et ont fait le bilan de la Tranche Commune Entente 2020 avant d’examiner et adopter les recommandations relatives au tirage de la Tranche Commune Entente 2020.

 Ils ont par ailleurs,  élaboré le cahier de charges pour la commande des tickets de la 27ème édition de la TCE et  donné des orientations pour renforcer l’adhésion des populations à la Tranche Commune Entente.

Dans un discours de remerciements, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Lonaci a clôturé cette rencontre en réitérant  sa gratitude à ses pairs des pays du Conseil de l’entente (Burkina Faso, Niger, Togo, Benin) , au gouvernement ivoirien et au Conseil de l’entente.

Tchad : multiplication des atteintes aux libertés fondamentales (Amnesty)

La multiplication des atteintes à la liberté d’expression et d’association a atteint une proportion inquiétante au Tchad, depuis que les autorités ont organisé le mois dernier, un forum sur des réformes politiques et institutionnelles, boycotté par une partie de l’opposition et de la société civile, rapporte Amnesty International ce mercredi.Le défenseur des droits humains, Alain Kemba Didah, coordonnateur du mouvement citoyen « Le Temps » qui figure parmi les organisateurs d’un forum alternatif du 27 au 29 novembre 2020, à l’initiative de plusieurs organisations et partis politiques, a été placé en détention provisoire lundi dernier, informe l’organisation de défense des droits humains.

Elle précise qu’arrêté le week-end dernier dans les locaux de la radio privée « FM Liberté » à N’Djamena, la capitale, Didah est inculpé pour troubles à l’ordre public et acte de rébellion.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour limiter abusivement les droits des citoyens en interdisant systématiquement des rassemblements de la société civile et des partis d’opposition », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagnes pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

A son avis, « les autorités doivent abandonner toutes les charges contre Alain Kemba Didah, ainsi que les deux autres personnes arrêtées dans les mêmes circonstances et les libérer immédiatement ».

Le 27 novembre, rappelle Amnesty, la radio privée « FM Liberté » a invité les initiateurs du forum alternatif pour recueillir leurs réactions face à cette interdiction. Des éléments de la police sont intervenus dans les locaux de la radio et auraient fait usage de gaz lacrymogène.

Selon les informations recueillies par Amnesty International, plusieurs personnes se trouvant sur place au même moment pour une formation ont été arrêtées avant d’être embarquées. Il y avait des journalistes dans ce groupe de personnes arrêtées dont certains auraient reçu des coups de la part des éléments de la police.

Elles seront libérées quelques heures après leur arrestation, à l’exception de Alain Kemba Didah et deux autres personnes. Dans un communiqué, la police a indiqué que ces personnes avaient été arrêtées en application d’un arrêté ministériel portant interdiction du forum citoyen.

« Ces nouvelles atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique interviennent quelques semaines seulement après l’encerclement des sièges de partis politiques et de mouvements de la société civile par des éléments des forces de l’ordre », note Amnesty.

Covid-19: la Zambie bénéficie d’une aide écossaise

La Zambie figure parmi les trois pays africains qui doivent bénéficier d’une aide de deux millions de livres sterling du gouvernement écossais pour aider les enfants touchés par la pandémie de Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre écossaise du Développement international, Jenny Gilruth, a déclaré que son gouvernement travaille avec l’Unicef pour aider à lutter contre l’impact de la pandémie sur les enfants au Malawi, au Rwanda et en Zambie.

« Nous sommes ravis de travailler avec l’UNICEF sur ce projet pour soutenir leur travail, en particulier avec les enfants, au Malawi, en Zambie et au Rwanda », a déclaré Gilruth cité par un communiqué.

Elle a ajouté que les fonds seraient répartis également entre les trois pays et aideraient à payer pour des besoins spécifiques, comme l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ainsi que des soins de santé, de la vaccination et de la nutrition.

L’argent sera également utilisé pour aider à préparer les systèmes de santé dans les trois pays à distribuer les vaccins Covid-19, dès qu’ils seront disponibles.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire pour évaluer la présidentielle ivoirienne

La Commission électorale indépendante) CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, a entamé mercredi à Abidjan, un séminaire-bilan pour évaluer l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. « Notre vision et notre engagement, c’est de mettre en place les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale de notre pays», a indiqué dans un discours d’ouverture, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI.

 Selon M. Coulibaly, cette rencontre vise à jeter un regard sur les activités menées par son institution et à   «tirer les leçons pour les échéances futures».  « Dans un contexte aussi volontairement suspicieux, le levier de l’évaluation est l’un des atouts majeurs de progression et d’évolution pour entretenir notre crédit», a estimé M. Coulibaly invitant ses collaborateurs à ne pas se lasser de rechercher l’amélioration.

Poursuivant, il a souligné qu’au cours de ces assises, il s’agira d’examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles.

Il a ajouté qu’il faudra aussi revisiter les opérations électorales, les questions liées au déploiement logistique et à la sécurisation. 

« Nous avons certainement enregistré des acquis. Il faut les améliorer. Mais surtout corriger nos insuffisances par des recommandations… Il est essentiel de maintenir le cap, de cultiver le travail bien fait pour nous-mêmes, et au bénéfice de notre Institution.  », a-t-il conclu.

L’élection présidentielle ivoirienne qui s’est tenue le 31 octobre dernier, a enregistré quelques incidents dans certaines localités du pays.

Cette élection présidentielle qui a été boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les candidats de l’opposition, a été remportée par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

 Ce scrutin présidentiel a enregistré un taux de participation de 53,90%. Ce séminaire de la CEI sur l’organisation de l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire du 31 octobre dernier, s’achèvera vendredi prochain.

L’Éthiopie donne à l’Onu un accès humanitaire illimité au Tigré (officiel)

Le gouvernement éthiopien a accordé aux Nations unies un accès humanitaire « sans restriction » à la région septentrionale du Tigrée privée de tout approvisionnement depuis le 4 novembre, à l’issue de quatre semaines de conflit armé pour y délivrer de l’aide, a appris APA dans un document consulté par l’AFP.Selon le document, un accord signé par l’Organisation des Nations unies (Onu) et le ministre éthiopien de la Paix, autorise « un accès sans restriction, continu et sécurisé du personnel et des services humanitaires aux populations vulnérables dans les régions gérées (par le gouvernement) au Tigré et dans les zones frontalières des régions Amhara et Afar » voisines.

Avant le conflit, environ 600.000 personnes – dont 96.000 réfugiés érythréens vivant dans quatre camps – dépendaient totalement de l’aide alimentaire pour se nourrir au Tigré, et un million d’autres bénéficiaient d’un « filet de sécurité » alimentaire, selon le Bureau onusien de coordination humanitaire (Ocha).

Quatre semaines de combats ont poussé quelque 45.500 personnes à fuir au Soudan voisin et ont déplacé un nombre indéterminé d’hommes, de femmes et d’enfants à l’intérieur du Tigré.

Macky Sall et l’APR, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce mercredi, sont revenus largement sur le douzième anniversaire de l’Alliance pour la république dirigé par Macky Sall.Walf Quotidien dans sa livraison du jour, parle « d’une fête au goût amer ». Le «chef d’État a brillé par son absence » informe le journal qui ajoute que « beaucoup de cadres (ont) snobé Macky (Sall) », pendant que « Mbaye Ndiaye explique les cas des nouveaux invités au banquet »

L’AS embouche la même trompette et indique que « les douze ans de l’APR (ont été) célébrés dans la morosité ». Le journal de révéler que Macky Sall a fait « faux fond » aux militants au moment où les « défenestrés » du gouvernement ont brillé par leur absence.

L’Observateur dans un jeu de calembour titre, « APR, le nouvel an foiré des militants de la première heure ». Selon des membres fondateurs du parti « Macky Sall a trahi l’idéal commun qui avait motivé la création du parti ». Ils dénoncent l’accaparement du parti « par une bande de copains » face à « des militants relégués au second plan »

Dans le journal Sud Quotidien, « Macky Sall réitère sa main tendue à toutes les casaques pour un Sénégal émergent en 2035 ». Mbaye Ndiaye remobilise les membres du parti, « pour faire face à tous (les) défis qui dépassent les limites et les forces d’un parti ou d’une coalition ».

Dans ce sillage, Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall lus par Mbaye Ndiaye devant les militants, « (l’APR) doit opérer sa mue et épouser la marche du temps politique, économique et social » a expliqué le directeur des Structures du parti.

Au chapitre politique toujours, EnQuête réserve sa Une à Idrissa Seck, nouvel allié de Macky Sall. Face aux remous et la réorganisation au sein de Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle), Idrissa Seck déroule son « ambition et sa stratégie» titre le journal. Pour matérialiser cela souligne le journal, Idy a mis en place « une nouvelle task-force composée de Awa Gueye Kebe, Lamine Ba et Ass Babacar Gueye ».

L’affaire des Centres de redressement de Kara suite et pas fin dans le journal L’Observateur. « Kara Sécurité, le côté obscur d’une enquête » titre le journal qui évoque « les pressions qui ont extirpé Kara de la procédure ». Le journal parle d’une affaire qui n’a pas encore livré tous ces secrets puisque « 17 morts présumés» seraient dénombrés selon des propos d’un pensionnaire. L’Observateur rajoute que « 37 des 43 mis en cause (sont) déférés aujourd’hui devant le Procureur ».

En sport, « Matar Bâ, balle au pied » dans Vox Populi. Le ministre des Sports soutient sans ambages que, « le Sénégal doit ambitionner de gagner une Can de foot » vue son rang. Le maire de Fatick (région ouest du pays) informe qu’ils vont « investir l’Afrique pour soutenir la candidature de Me Augustin Senghor » à la présidence de la Caf. Matar Bâ s’est aussi exprimé sur la réfection du stade Léopold Sédar Senghor en annonçant « l’arrivée des chinois le 12 décembre pour démarrer les travaux de réfection ».

Toujours en sport, Record met en évidence le choc entre le Psg et Manchester United en Ligue des champions et indique que « Gana et Cie sont en danger ». Stades quotidien estime que « Paris (est) en danger à MU ». Le quotidien sportif rajoute que « Neymar et Mbappe dans le dur » retrouvent leur ex-coéquipier Cavani en grande forme.

Développement, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujet notamment la coopération maroco-allemande, la mise en échec d’une tentative de trafic de cocaïne, les malades du Covid-19 traités à domicile et la vaccination anti-Covid-19.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc bénéficie d’une enveloppe de 1,38 milliard d’euros, dont 202,6 millions d’euros sous forme de dons, dans le cadre de la Coopération au Développement maroco-allemande.

Dans le détail, l’enveloppe porte sur un soutien direct de l’Allemagne aux efforts du Maroc dans la lutte contre le Covid-19 à travers un montant de 717 millions d’euros alloué au Fonds Covid-19 et à la Caisse Centrale de Garantie (CCG), alors que 250 millions d’euros seront dédiés au financement de la première tranche du « Partenariat pour les réformes », engagé entre les deux pays pour la période 2020-2022.

A cela s’ajoutent 420 millions d’euros dédiés au financement de projets de développement économique d’envergure, comme ceux portant sur la réforme du secteur financier ou ceux relatifs au développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, précise le ministère marocain des Affaires étrangères, cité par le journal..

+Le Matin+ fait savoir que les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en coopération étroite avec la Drug Enforcement Administration américaine (DEA), ont parvenu à mettre en échec, mardi, une tentative de trafic de 35 kg de cocaïne pure en provenance d’un pays d’Amérique latine et à destination de pays asiatiques.

Cité par le quotidien, un communiqué de la DGSN souligne que cette opération, menée sur le terrain par les services de la Sûreté nationale et les éléments de la douane de Tanger, s’inscrit dans le cadre des relations de coopération agissante entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues américains, dans différents domaines, notamment celui de la lutte contre la criminalité transfrontalière et le trafic illégal de drogue et de psychotropes.

Les échantillons de la drogue saisie ont été soumis au laboratoire de la police scientifique pour faire l’objet des expertises techniques nécessaires afin d’analyser le degré de pureté de la cocaïne, ajoute la DGSN, précisant qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour identifier tous les complices impliqués dans cette affaire et déterminer ses ramifications régionales et internationales ainsi que ses liens avec les réseaux de trafic international de cocaïne. 

+L’Opinion+ écrit qu’afin de soulager les établissements de santé publique de la pression de la flambée des cas de Covid-19, le ministère de la Santé a décidé, le 8 août dernier, de permettre aux patients sans facteurs de risques d’être pris en charge à domicile. Toutefois, livrés à eux-mêmes, de nombreux malades ne respectent pas la durée d’isolement de quatorze jours et le suivi des équipes médicales fait défaut.

Par insouciance, indiscipline ou inconscience, ces porteurs du virus circulent dans la rue, mettant en péril la santé des autres. Alors que d’autres pays durcissent le contrôle de l’isolement des cas positifs avec des peines et des amendes dissuasives, le Maroc reste indulgent vis-à-vis des transgresseurs avec des mesures légales plus ou moins floues, fait remarquer la publication.

+Al Alam+ rapporte que les premières doses du vaccin chinois développé par Sinopharm ont été livrées au Maroc. Le reste de la commande marocaine qui comporte 10 millions de doses devrait être acheminé durant les semaines à venir pour accomplir la campagne de vaccination.

Un million de doses du vaccin chinois Sinopharm ont été acheminées au Maroc via l’aéroport Mohammed V de Casablanca, et ce conformément à la stratégie vaccinale nationale contre le coronavirus, selon les sources du journal.

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro convoqués à la gendarmerie

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro, un duo, opérant dans la rythmique Zouglou, une musique urbaine très prisée en Côte d’Ivoire, sont convoqués à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan mardi, pour besoin d’enquête judiciaire.

Selon une convocation postée sur les réseaux sociaux, ces deux artistes chanteurs, sont priés de se présenter le mardi 2 décembre 2020 à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan, à partir de 9h00 GMT (heure locale). 

Ces deux artistes chanteurs ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils évoquent la gouvernance du pouvoir d’Abidjan. Ces paroles sont fustigées par certains ivoiriens quand d’autres les apprécient.  La convocation confirmée par les concernés ne mentionne pas l’objectif de l’enquête judiciaire.

Le Maroc déterminé à contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières

Le Maroc ne ménage aucun effort pour contribuer à la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech), a affirmé, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita.Au niveau national, la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) et la Stratégie Nationale pour les Marocains Résidant à l’Etranger (SNMRE), convergent avec les objectifs du Pacte, a souligné M. Bourita dans une allocution lors de la Réunion de Haut Niveau de Lancement du Rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Pacte mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières.

Ces deux stratégies protègent les droits et libertés fondamentales aussi bien des étrangers résidant au Maroc que des Marocains résidant à l’étranger et visent à favoriser les conditions de l’intégration économique et sociale des migrants et à lutter contre les réseaux de traite des personnes, l’exploitation et les abus, a relevé le ministre, rappelant qu’au niveau régional, le Maroc a promu l’adoption d’une feuille de route régionale pour asseoir les principes du Pacte de Marrakech à l’échelle de la Méditerranée occidentale, lors de la 8ème Conférence Ministérielle du Dialogue 5+5 sur la Migration et le Développement, tenue à Marrakech en mars 2020.

Au niveau continental, l’Agenda africain pour la Migration porté par le Roi Mohammed VI en tant que « Leader de l’Union africaine sur la question de la Migration » a construit un consensus continental autour d’une vision intégrée de la migration, a encore dit le ministre, soulignant que l’Observatoire Africain de la Migration, créé à Rabat, en est la première manifestation concrète.

Il n’est d’ailleurs pas anodin que le Maroc se soit porté volontaire pour abriter le premier forum régional africain pour la mise en œuvre du pacte de Marrakech, a-t-il fait observer.

M. Bourita a, d’autre part, estimé que « la mise en oeuvre du pacte de Marrakech doit rester notre « mantra », soutenant que c’est de la crédibilité du multilatéralisme et de l’efficacité de la coopération internationale qu’il s’agit.

Il ne suffit pas, en effet, de générer un momentum, il faut l’inscrire et l’installer dans la durée, a-t-il insisté, évoquant certaines avancées du pacte de Marrakech qui doivent être consolidées.

Le ministre a, à cet égard, affirmé que le discours autour de la migration a favorablement évolué, notant que le consensus construit par et autour du Pacte Mondial, a eu ce premier effet probant de faire évoluer le discours sur la migration.

Le Pacte de Marrakech a dégagé une dynamique sans précédent pour consacrer une méthodologie et des initiatives basées sur les faits et les données, a poursuivi le ministre, faisant observer que les dynamiques de coopération ont quantitativement et qualitativement augmenté.

D’une part, les gouvernements, libérés des stéréotypes réducteurs, collaborent davantage sur les plans bilatéral, régional et inter-régional, a-t-il relevé, précisant que le Pacte offre des outils de convergence aux processus bi-continentaux, tels que les processus euro-africains.

D’autre part, le Pacte s’impose progressivement comme un étalon qui tire les politiques migratoires vers le mieux-faire, au plus proche des standards les plus exigeants, a soutenu M. Bourita, indiquant que le Réseau des Nations Unies sur les Migrations est par sa seule existence, la concrétisation du caractère transversal de la gouvernance migratoire voulue par le Pacte.

Sur un autre registre, le ministre a relevé que le premier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le pacte de Marrakech est appelé à traduire l’attachement à concrétiser la promesse du Pacte : celle de rehausser la gouvernance mondiale de la migration.

Il est appelé à nourrir l’approche qui doit guider toutes les parties prenantes : une approche résolument orientée vers l’action, la coopération et la valorisation des bonnes pratiques, a-t-il noté, relevant par ailleurs que ce premier rapport intervient dans un contexte sanitaire mondial difficile, qui a vu les routes migratoires se perturber, les vulnérabilités des migrants s’exacerber et, par là-même, la gouvernance migratoire se complexifier.

Le ministre a aussi affirmé qu’entre l’adoption du Pacte à Marrakech et le lancement de ce rapport, la pandémie est venue accaparer, largement, l’attention, la mobilisation et les moyens de la communauté internationale, soulignant que la pandémie passera, mais la migration, elle, restera.

Côte d’Ivoire: le CNDH pour une amplification des lois de protection des patients du VIH

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a appelé mardi à une vulgarisation d’un dispositif légal sur la protection des personnes vivant avec le VIH, exhortant les ONG à travailler en synergie pour promouvoir cette loi, à l’occasion de la 33e Journée mondiale de lutte contre le SIDA. »Je demande aux organisations non gouvernementales d’unir leurs forces et d’agir de façon coordonnée pour  promouvoir cette loi auprès des personnes vivant avec le VIH, accroître la prévention auprès des populations », a déclaré la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.   

 Cela devrait, selon elle, « contribuer à atteindre les objectifs des trois 90-90-90 : tester, traiter et réduire la charge virale pour qu’elle soit indétectable et éviter ainsi la transmission du virus ».

L’Article 18 de cette loi stipule que « toute personne atteinte d’une Infection Sexuellement Transmissible, en abrégé IST, vivant avec le VIH ou appartenant à un groupe vulnérable jouit, sans discrimination, des droits civils, politiques et sociaux. Toute discrimination ou stigmatisation à l’égard d’une personne en raison de son statut sérologique positif au VIH avéré ou présumé est interdite.»

Pour tout cas de violation des Droits de l’Homme, notamment en lien avec le VIH, le Conseil a mis en place un numéro vert (800 00 888) tout en invitant les citoyens à   le saisir à travers notre site internet et ses plateformes des réseaux sociaux.

Grâce à ce dispositif de protection et répression en matière de lutte contre le VIH et le SIDA, le CNDH suit avec une grande attention toutes les saisines, tous les cas de violence et de discrimination, à lui portés par les victimes ou leurs familles, a-t-elle ajouté.  

Elle a fait savoir que « 38 millions de personnes  vivent avec le VIH dans le monde avec 1,7 million de nouvelles infections en 2019 dans le monde ». 

Selon les chiffres d’ONUSIDA, en 2018, en Côte d’Ivoire, 460 000 personnes vivaient avec le VIH. La prévalence du VIH, autrement dit le pourcentage de personnes vivant avec le VIH, était de 2,6 % chez les adultes (entre 15 et 49 ans). 

Quelque 17 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées. 16 000 personnes étaient mortes de maladies liées au sida. Et, par rapport aux objectifs 90–90–90, l’on enregistre que  63 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut.

En outre  41 % des personnes vivant avec le VIH ont vu leur charge virale supprimée, et 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des antirétroviraux afin d’empêcher la transmission du virus à leur enfant, ce qui a évité 3 300 nouvelles infections parmi les nouveau-nés.

Tanger: Les parties libyennes conviennent de former un comité pour unifier les institutions de souveraineté

Les délégations de la Chambre des représentants libyenne et du haut conseil de l’Etat en Libye ont convenu, mardi à Tanger au nord du Maroc, de la constitution d’un comité pour unifier les institutions de la souveraineté.Dans un communiqué final, publié à l’issue de leur rencontre, les deux délégations libyennes ont souligné que les efforts du Maroc ont eu « un effet positif, depuis le dialogue interlibyen en 2015, puis ceux tenus à Skhirat et Bouznika, et actuellement à Tanger, où il a accueilli il y a quelques jours une importante réunion de la Chambre des représentants libyenne ».

Les parties libyennes ont souligné que la réunion consultative de Tanger a été une occasion pour discuter de la manière de mettre en œuvre les consensus atteints par les deux structures dans le but d’unifier les institutions de souveraineté libyennes.

Elles ont également discuté, selon le communiqué, les propositions soumises par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) au sujet des mécanismes de nomination aux postes de haut niveau dans le pouvoir exécutif au cours de la phase préliminaire.

Les délégations libyennes ont souligné « la nécessité de définir un mécanisme transparent, juste et équilibré afin que l’assemblée de chaque région ait la possibilité de désigner plus d’un candidat pour chaque poste ».

Elles ont aussi exprimé leur adhésion à la « construction d’un Etat civil auquel aspiraient les Libyens, et souligné la nécessité « d’étendre l’autorité de l’État sur tout le territoire libyen, de lancer le processus de réconciliation nationale et de justice transitionnelle et de permettre le retour des personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Les deux parties se sont dites déterminées à appuyer les efforts de la Mission des Nations Unies pour mettre fin au conflit et à la division en Libye, dans la perspective de la tenue d’élections générales « pour mettre fin aux étapes de transition et passer à l’étape suivante et partant réaliser la stabilité dans le cadre de l’Etat de droit ».

Maroc-UE : Pour un partenariat rénové post-Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a examiné, mardi à Rabat, avec le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement, Oliver Varhelyi, les domaines d’intérêt mutuel et les nouvelles opportunités de coopération, dans le cadre du nouvel élan donné au partenariat UE-Maroc depuis le Conseil d’association de juin 2019.A l’issue de leurs entretiens, les deux responsables ont donné un point de presse conjoint au cours duquel M. Bourita a tenu à réitérer le souhait que la politique européenne de voisinage (PEV) ne soit pas uniquement perçue à travers le prisme financier mais en tant que partenariat réel avec une meilleure implication des pays du voisinage dans les décisions qui vont les impacter, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur son portail électronique.

M. Bourita a formulé ce souhait sachant que l’Union Européenne (UE) est en phase d’élaborer une nouvelle politique européenne de voisinage, tout en réitérant son appréciation de l’approche de concertation et de partage de l’UE.

Sur le volet bilatéral, le ministre a mis en avant l’intention du Maroc de « préserver les quatre espaces qui nous réunissent : un espace de valeurs communes, de dialogue et de sécurité, un espace économique et social et un espace de connaissances et d’éducation ».

Ajouté à cela, le partenariat Maroc-UE se déploie également autour d’axes transversaux incluant le digital, la migration et l’économie verte. Selon le ministre marocain, cette structuration est pertinente et doit être alimentée par des actions concrètes, relevant ainsi le caractère innovant de la démarche retenue par le Royaume dans le cadre de ce partenariat.

Pour sa part, M. Oliver Varhelyi qui effectue sa première visite à un pays du voisinage, s’est dit « heureux d’être à Rabat pour rencontrer mon partenaire-clé, avec qui nous avons pu travailler étroitement pendant la période de la pandémie pour aboutir à des résultats concrets ».

Le commissaire européen au voisinage et à l’élargissement a également souligné que sa visite au Maroc entrait dans la cadre de la planification post COVID-19 dans le but, notamment, de rétablir l’économie après la crise sanitaire avec un partenariat rénové capable d’influencer la réalité économique et sociale des prochaines années.

Il a aussi précisé qu’au vu des chiffres exemplaires du Maroc lors de cette crise ainsi que ses performances, l’UE tient à consolider le volet l’économique en attirant davantage d’investissements.