Le Maroc enregistre avec « grande satisfaction » les développements positifs pour dépasser le différend au sein des pays du Golfe

Le Maroc enregistre avec un immense optimisme et une grande satisfaction les développements positifs en cours pour dépasser le différend entre les frères au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 Se basant sur les liens de fraternité solide et de cordialité sincère unissant le Roi Mohammed VI, et les rois et émirs des pays du Golfe arabique, le Maroc exprime son souhait de « parvenir à un accord définitif pour clore ce différend, à même de permettre aux pays du CCG frères de retrouver la cohésion et l’harmonie et de consolider la stabilité au sein de la région et l’unité arabe », souligne la même source.

Partant de ses relations historiques fortes avec tous les pays du Golfe arabique, le Royaume salue « hautement » les efforts déployés par l’Etat du Koweït pour rapprocher les visions et permettre la réconciliation au sein de la famille du Golfe, poursuit le ministère, ajoutant que le Maroc salue aussi le rôle positif des Etats-Unis à ce sujet. 

Le Qatar et l’Arabie saoudite, pays rivaux dans la crise du Golfe, ainsi que des parties neutres tels qu’Oman et le Koweït, ont fait état, vendredi, de progrès dans la résolution du conflit diplomatique opposant l’émirat au royaume et à trois de ses alliés arabes.

Ghana: l’ex-président Mahama veut détrôner son successeur

Au Ghana, l’élection présidentielle prévue ce lundi semble déjà partie pour une bataille entre le président et son prédécesseur devenu opposant.Douze candidats dont trois femmes sont en lice pour briguer la présidence de la République au Ghana lors d’un scrutin prévu lundi 7 décembre. Parmi eux, Nana Konadu Agyeman Rawlings, veuve de l’ancien chef de l’Etat Jerry John Rawlings, décédé en novembre. Mais la plupart des observateurs estiment que John Dramani Mahama est le principal challenger de Nana Akufo-Addo, prédisant une course très serrée entre les deux hommes. 

Le Congrès national démocrate (NDC), fondé par Jerry J. Rawlings, continue de ruminer la défaite électorale infligée par son éternel ennemi politique. Mais quatre années après, le NDC et son candidat, John D. Mahama, 62 ans, semblent avoir repris un second souffle. 

Depuis le début de la campagne présidentielle, l’ex chef d’Etat est à l’offensive, accusant le gouvernement d’Akufo-Addo de n’avoir pas réussi à résoudre les problèmes économiques, sociaux et politiques du pays. 

Selon certains économistes, la dette intérieure et extérieure s’élevait à 120 milliards de dollars lorsque Mahama quittait ses fonctions. Mais aujourd’hui, elle est montée à plus de 150 milliards de dollars. 

Pour l’ancien président qui tente aujourd’hui de se faire élire à nouveau, le New Patriot Party (NPP, au pouvoir) a certes proposé des mesures pour réduire la dette, freiner la corruption et améliorer le bilan de la gouvernance laissé par le NDC. Mais elles n’ont pas, à son avis, été matérialisées par le président sortant. 

« Il n’a pas seulement échoué dans la lutte contre la corruption, il a été au centre d’actes de corruption et de népotisme de la part de son gouvernement », a dénoncé Mahama, déplorant dans une de ses vidéos de campagne « la corruption (qui s’est) installée à la tête du pays ». 

Projet de gouvernance 

S’il est élu, Mahama promet de dérouler son projet d’ « Opération Sting ». Il donnera alors les pleins pouvoirs aux institutions chargées de dénoncer les cas de corruption. L’objectif est de poursuivre les délinquants financiers qui, selon lui, jouissent d’une « impunité festive » sous le gouvernement du NPP. 

L’opposant n’a pas omis dans ses piques la gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19, qui connait un léger rebond. Jusque-là, plus de 51.000 cas dont 323 décès sont recensés. Comme d’autres pays de la région, le Ghana a eu du mal à contenir la propagation rapide de la maladie. Le leader du NDC a dénoncé ainsi le laxisme du gouvernement quant aux moyens à fournir au système sanitaire pour contenir la menace. 

A ce niveau, il propose une alternative plus robuste pour éradiquer le virus et protéger les Ghanéens. « Un nouveau gouvernement NDC établira des unités de lutte contre les maladies infectieuses dans tous les hôpitaux de district et il construira également deux hôpitaux de police dans les zones du centre et du nord afin que nous puissions être prêts pour ce qui pourrait advenir », a-t-il soutenu. 

Pour donner foi aux promesses de leur candidat, des membres de son parti ont exhibé le prix Unesco qu’il avait remporté en 2015, en reconnaissance du renforcement de l’éducation par son gouvernement. Mahama « va améliorer la qualité, élargir l’accès et éliminer le double flux dans l’enseignement secondaire en construisant davantage d’écoles », a promis le NDC. 

Par rapport à 2016, le fichier électoral a enregistré deux millions de nouveaux inscrits. Plus de 17 millions de Ghanéens sont alors attendus aux urnes lundi pour cette présidentielle qui est d’ailleurs doublée d’un scrutin législatif. Ces électeurs sont répartis entre les 16 régions du pays et devront élire leur président et les 275 députés du parlement. 

En vertu de la Constitution de 1992, les résultats de l’élection présidentielle sont déterminés par un vote uninominal majoritaire à un tour. Mais il est prévu un second round si aucun candidat n’obtient plus de 50% des voix.

Démocratie: le Ghana un modèle en Afrique

Les observateurs ne se doutent pas que l’élection présidentielle du 7 décembre au Ghana va se passer dans le calme et la transparence.En Guinée et en Côte d’Ivoire, Alpha Condé et Alassane Ouattara ont été réélus cette année dans la violence. Le Bénin de Patrice Talon se prépare aussi, en avril 2021, à une présidentielle à laquelle ne participera probablement pas un candidat de l’opposition. D’ores et déjà, tous les yeux sont rivés sur le Ghana, ce pays d’Afrique occidentale longtemps dépeint comme le modèle démocratique le plus abouti de la région.

Ainsi, plus de 17 millions d’électeurs se rendront lundi 7 décembre aux urnes pour élire leur chef d’Etat et leurs 275 députés. Selon plusieurs analystes, ces élections générales risquent de se dérouler sans surprise. Sur les douze candidats du scrutin présidentiel, les favoris demeurent le président sortant Nana Akufo-Addo et son prédécesseur et concurrent John Dramani Mahama.

Les candidatures de ces mastodontes de la politique ghanéenne sont portées respectivement par le Nouveau Parti patriotique (NPP) et le Congrès national démocratique (NDC), les deux forces dominantes à l’image des Républicains et des Démocrates aux Etats-Unis d’Amérique. Les deux candidats ont remporté deux des précédents scrutins qui les ont opposés, en 2012 et 2016.

Si un résultat serré menant probablement au second tour est attendu cette fois, la donne pourrait toutefois tourner en faveur de Mahama. Il a choisi comme colistière et probable future vice-présidente Jane Naana Opoku-Agyeman, 69 ans, professeure d’université et ancienne ministre de l’Éducation. Sa campagne a été notamment portée sur les accusations de corruption contre son successeur au pouvoir.

Bilan et promesses

Faisant toutefois fi aux critiques de son principal opposant, le candidat sortant a magnifié pendant la campagne son bilan durant les quatre dernières années passées à la tête de l’ancien Gold Coast. A son actif, il compte l’industrialisation rurale massive, l’offensive politique étrangère au-delà de l’aide et la construction d’une économie résiliente.

Il se glorifie également de la création d’un environnement propice à la croissance du secteur privé en attirant les investissements directs étrangers et de la mise en place d’une politique de l’enseignement secondaire supérieur gratuit et l’enseignement technique et professionnel. Au plan diplomatique, Akufo-Addo préside la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

En revanche, John Mahama promet de créer des millions d’emplois et assurer une meilleure situation économique à ses compatriotes. La dette intérieure et extérieure du pays a selon lui « explosé de façon exponentielle » depuis son départ de la présidence.

Comme un homme providentiel, l’opposant dit qu’il va notamment lutter contre la corruption et les conflits meurtriers entre éleveurs et agriculteurs. Il cherchera aussi, s’il est élu, à améliorer la position régionale et mondiale du Ghana pour décrocher les meilleurs accords commerciaux bilatéraux. Il note que l’administration du président Akufo-Addo a échoué dans ce domaine.

Par ailleurs, les élections générales sont marquées par une lassitude croissante des Ghanéens face aux promesses antérieures qui n’ont jamais été tenues. « Ce ne sont que des promesses et des mensonges », lance, sous le sceau de l’anonymat, un homme dans la capitale Accra.

« Nous ne pouvons pas compter le nombre de fois où nous avons été bernés par des politiciens à qui nous avions fait confiance », déplore-t-il. Malgré cette supposée tromperie, il indique qu’il ne manquera pas à son devoir civique même s’il demeure convaincu que cela ne changera pas grand-chose à sa vie et à celle de sa famille.

Défi de l’organisation

Bien que le Ghana soit réputé pour ses élections justes et pacifiques, le NDC s’est dit préoccupé par les activités de la Commission électorale (CE). Les préparatifs pour le vote pourraient notamment être une source d’inquiétude pour de nombreux Ghanéens, selon le parti d’opposition.

Toutefois, Akufo-Addo et John Mahama ont convenu de signer un pacte de paix qui devrait garantir un climat pacifique avant, pendant et après les élections. La tension est vive en effet entre partisans des deux camps.

Le chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Dr Mohammed Ibn Chambas, a déjà rappelé à ses compatriotes l’importance des élections du 7 décembre pour le continent. Pour lui, son pays doit veiller à son image de phare démocratique en Afrique. « Nous devons soutenir assidûment les efforts visant à consolider la démocratie dans ce pays et dans ce cas, à travers des élections pacifiques », a-t-il déclaré.

Il appelle par ailleurs ses compatriotes à honorer la mémoire du premier président de la Quatrième république, Jerry John Rawlings, décédé en novembre dernier. « Le plus grand honneur que nous puissions lui faire, est d’assurer la tenue d’élections pacifiques, non violentes et crédibles le 7 décembre », a ajouté Dr Chambas.

L’ambassadeur de la Cedeao Baba Gana Wakil a abondé dans le même sens, notant que le Ghana est devenu un modèle de démocratie africain et mondial, vu sa capacité à organiser des élections sans incident majeur. Cette tradition a fait du pays de Kwame Nkrumah une source d’inspiration pour la région, a souligné le diplomate.

« Il faut que le Ghana continue d’être la source d’inspiration pour d’autres pays de la sous-région en termes d’élections crédibles, justes, transparentes et pacifiques. Le Ghana fonctionne comme une démocratie multipartite réussie depuis 1992, et il entame maintenant sa huitième élection », a-t-il rappelé.

Les hauts-commissariats britannique et canadien vont déployer plus de 100 observateurs pour surveiller les élections. Ils seront dans les régions d’Ashanti, du centre, de l’est, du Grand Accra, du nord, de la Volta et de l’ouest.

« En tant qu’amis impartiaux du Ghana, le Royaume-Uni et le Canada sont déterminés à voir sa réputation du Ghana, en tant que chef de file en Afrique de l’Ouest et dans toute l’Afrique, se poursuivre en 2020 », déclarent-ils dans un communiqué conjoint.

Ghana : l’ombre de Rawlings plane sur la présidentielle

L’ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings, décédé le mois dernier, sera inhumé le 23 décembre prochain, soit plus de deux semaines après le premier tour de la présidentielle.Jerry John Rawlings fut sans conteste une icône politique africaine. A l’annonce de sa mort, le 12 novembre dernier, à l’âge de 73 ans, les témoignages ont été unanimes sur un modèle de probité et de clairvoyance politiques. A la veille des élections générales du 7 décembre, plusieurs observateurs appellent à préserver sa mémoire en organisant un scrutin juste et équitable, qui sera à la hauteur de la démocratie ghanéenne.

Pour le chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Dr Mohammed Ibn Chambas, « le plus grand honneur que nous puissions lui faire est d’assurer la tenue d’élections pacifiques, non violentes et crédibles ».

Sa veuve Nana Konadu Agyeman Rawlings est d’ailleurs parmi les douze candidats à la présidentielle, dont les favoris restent le président sortant Nana Akufo-Addo et son prédécesseur et opposant John Dramani Mahama.

Cependant, la tension est vive en ce moment entre partisans des deux camps. Le Congrès national démocratique (NDC) de l’ex-président dénonce en fait les préparatifs du vote par la Commission électorale (CE) dont pourraient surgir des « inquiétudes pour de nombreux Ghanéens ».

En revanche, Akufo-Addo et John Mahama ont convenu de signer un pacte de paix qui devrait garantir un climat pacifique avant, pendant et après les élections.

Jerry Rawlings est né le 22 juin 1947 à Accra, la capitale du Ghana, d’un mariage mixte entre un Écossais et une autochtone. Il était un ancien chef militaire et homme politique qui a dirigé le pays de 1981 à 2001.

Après avoir mené deux putschs, le capitaine d’aviation se retire de la scène politique au début de ce millénaire. Mais avant de tirer sa révérence, il élabore une Constitution qui limite à deux mandats successifs la fonction présidentielle. Cela fait depuis lors du Ghana un des modèles démocratiques les plus aboutis du continent, avec des alternances qui se passent sans heurts.

Le président sortant Akufo-Addo avait annoncé en novembre des funérailles d’Etat pour son prédécesseur. La famille a précisé le 1er décembre dernier qu’elles allaient être organisées 22 jours plus tard au Black Star Square, à Accra où il est décédé d’une courte maladie à l’hôpital universitaire Korle-Bu.

Icône politique

Dans l’histoire contemporaine de l’Afrique, Jerry Rawlings, tout comme Nelson Mandela ou Thomas Sankara, a laissé une empreinte indélébile sur les cœurs. Son action politique pour un Ghana démocratique et débarrassé du népotisme le place au tout premier rang des personnalités les plus respectées.

Selon le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, les « qualités exceptionnelles » de ce dirigeant hors-norme manqueront au continent. Car dans la forêt africaine, note l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Ghana, « un grand arbre est tombé ».

L’opposant guinéen, Cellou Dalein Diallo, qui a eu un tête-à-tête en septembre dernier avec l’ex-président, retient « qu’il est resté profondément attaché à l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique ».

Sans l’ombre d’un doute, Jerry Rawlings était « un chantre de la bonne gouvernance » pour Mahamadou Issoufou, le président du Niger. Une vertu qui a permis à ce « patriote » de remettre son pays « sur le chemin de la croissance », d’après le chef de l’État burkinabè. Avec sa disparition, regrette Roch Marc Christian Kaboré, l’Afrique perd un panafricaniste et le Ghana un homme de conviction.

C’est la raison pour laquelle Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (Bad), témoigne que le défunt président « a travaillé sans relâche et avec passion pour l’Afrique ».

Pour les élections générales du lundi, plus de 17 millions d’électeurs se rendront aux urnes pour élire leur chef d’Etat et leurs 275 députés.

Mali: le colonel Malick Diaw élu président du Conseil de transition

Le numéro deux de la junte au Mali, qui a dirigé le pays après le putsch du 18 août, a été élu samedi à la tête du Conseil national de transition (CNT).Cet organe législatif jouera le rôle d’Assemblée nationale durant la période de transition de 18 mois. Seul candidat au poste de président, Malick Diaw a été élu lors de la session inaugurale du conseil tenue à Bamako. Sur 118 membres votants, le militaire a obtenu 111 voix.

Dans son discours, il a promis de travailler à la réconciliation des Maliens et à relever les défis du pays (sécurité, élections, …).

Le CNT compte 121 sièges dont les membres ont été désignés, vendredi 4 décembre, parmi des représentants de partis politiques, des syndicats et des militaires. 

Les forces vives sont pratiquement toutes représentées, puisqu’on retrouve aussi des figures d’anciens groupes armés rebelles, des personnalités touareg, des représentants de la société civile et la grande star de la musique malienne, Salif Keïta.

Par ailleurs, la mise en place du CNT met fin à l’existence officielle du Comité national pour le Salut du peuple (CNSP), organe créé par la junte après le coup d’État contre Ibrahim Boubakar Keita. 

Mais les militaires continuent d’étaler leurs pouvoirs dans l’appareil étatique, non sans quelque frustration auprès d’une partie de la classe politique et la société civile. Ils se sont arrogés déjà 22 des 121 sièges du CNT. Et si le général retraité Bah Ndaw dirige la transition, son vice-président Assimi Goïta est considéré comme l’homme fort du pouvoir.

En revanche, le Premier ministre Moctar Ouane a déclaré jeudi que l’une des premières tâches du CNT serait d’adopter « très prochainement » le programme de son gouvernement.

UA/Maroc : La ZLECAF constitue un nouveau palier sur le chemin de l’unité et de l’intégration du continent

Le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, a souligné que le lancement effectif des échanges commerciaux dans le cadre de la la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), prévu le 1er janvier prochain « constituera un nouveau palier sur le chemin de l’unité et de l’intégration du continent ».Dans un discours prononcé à l’ouverture du 13ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) dédié à la ZLECAF, le responsable gouvernemental affirmé que « ce nouvel espace (ZLECAF) que nous créons ensemble, nous offre la possibilité de transformer sur place les matières premières dont regorge l’Afrique et d’accélérer la mise en œuvre d’une base industrielle africaine pour répondre à nos besoins ».

Il a ainsi fait savoir que la ZLECAf est « d’abord et avant tout un espace de complémentarité » de par la création de « pôles de croissance régionaux interconnectés ». « C’est également un espace propice aux avantages comparatifs », a-t-il ajouté.

« Si elle est un risque à prendre pour certains, la ZLECAf c’est avant tout des opportunités d’emploi pour les 12 millions de personnes qui rejoignent chaque année le marché du travail », a fait valoir M. Jazouli, en soulignant que cette zone « libérera le génie créatif africain et créera des ponts entre les régions ».

Il a d’ailleurs relevé que la ZLECAf « facilitera le commerce intrarégional et accélérera l’intégration des communautés économiques régionales », surtout que les CER ont été expressément reconnues par l’Accord de la ZLECAf comme piliers indicatif.

Pour rappel, la ZLECAf vise à créer un marché africain de 1,27 milliard de consommateurs avec un PIB cumulé d’environ 2,3 à 3,4 billions de dollars.

Les obsèques de Pape Bouba Diop à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont largement sur la cérémonie d’hommage national rendue à Pape Bouba Diop.« Adieu Gainde » titre le Sud Quotidien et Le Soleil. Les deux quotidiens historiques ont choisi la sobriété pour parler de la cérémonie nationale d’hommage à Pape Bouba Diop. 

Durant cette cérémonie présidée par Macky Sall a l’aéroport Blaise Diagne, Pape Bouba Diop a été élevé par le chef de l’Etat « au rang de Dignité du Grand Officier de l’Ordre National du Lion » informe Sud Quotidien. Macky Sall a décidé de donner le nom du futur « Musée du football qui sera érigé à Diamniadio dans le grand Stade du Sénégal à Pape Bouba Diop » renchérit Le Soleil.

Adieu de la nation au héros Pape Bouba Diop, « Musée du football et Grand Officier de l’Ordre National » pour le Lion titre Stades. « Par ton œuvre grandiose tu ne mouras jamais » dit le  Président de la république dans des propos rapportés par Stades.

 « Macky Sall immortalise Pape Bouba Diop » s’exclame Vox Populi. « Une immense foule en transe accueille Pape Bouba Diop qui sera inhumé ce samedi au cimetière de Dangou à Rufisque » ajoute le journal.

Hommage national à l’ancien Lion, « Pape Bouba Diop au Musée du foot » titre Le Quotidien. Il devient le premier sportif élevé au grand de Grand Officier de l’Ordre National du Lion précise le journal.

Pape Bouba Diop « immortalisé dans le marbre » ajoute Walf Quotidien. «Pour honorer ta mémoire, j’ai décidé de t’élever, à titre posthume, au Grade d’Officier de l’Ordre National du Lion. Je vais aussi offrir ton nom au Musée du football qui sera érigé au Stade du Sénégal à Diamniadio» a indiqué Macky Sall devant le cercueil du défunt informe le journal.

Sur un autre registre, Vox Populi revient sur l’affaire des Centre de redressement de Serigne Modou Kara. Et le journal de nous informer que « Sidy Kharachy Diagne est finalement décédé ». Vox Populi indique qu’il avait été « extirpé dans le Centre de Guédiawaye par les gendarmes dans un état piteux ».

Affaire des Centres de Kara, « le juge du 8e cabinet pour redresser les geôliers » indique Le Quotidien. Le dossier est confié au juge d’instruction du 8ème cabinet, qui va « entendre les 43 individus arrêtés par la gendarmerie après le week-end suite à leur troisième retour de Parquet d’hier » note le journal.

Selon Les Échos,  « le Procureur a requis le mandat de dépôt pour tous les prévenus » renseigne le journal. 

EnQuête revient sur un drame dans un « daara(école coranique) à Mbour » en informant qu’un « talibé (disciple) a été torturé à mort par trois maîtres coraniques ».

 Le journal de révéler que les « trois maîtres coraniques avaient menti au père du défunt sur les circonstances de la mort de l’adolescent de 14 ans ». Finalement, l’autopsie révèle que « les sévices corporels » ont été les causes de cette tragédie soutient EnQuête.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’appel fait le ministre de la santé aux populations pour se faire vacciner massivement, l’intégration économique Maroc-Mauritanie et la demande du public de retourner aux stades.+Le Matin+ rapporte que le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb a appelé, vendredi à Rabat, les citoyens à se faire vacciner massivement en vue d’atteindre l’immunité collective et endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’une réunion du Comité national technique de vaccination, consacrée à des questions à caractère scientifique en prévision de la première phase de la campagne de vaccination, le ministre a plaidé en faveur du respect des mesures sanitaires préventives, notamment le port du masque de protection, la distanciation et le lavage régulier des mains, « jusqu’à atteindre de 60% de la population vaccinée afin d’aboutir à l’immunité de groupe », fait savoir le quotidien.

Il a à cet égard rappelé que les premiers bénéficiaires du vaccin chinois Sinopharm, dont les essais cliniques ont connu la participation du Maroc, sont les professionnels de la santé, les agents d’autorité, le corps de l’enseignement et la population vulnérable.

L’approvisionnement du vaccin sera assuré à l’échelle territoriale et nationale, alors que la répartition des doses se déroulera aux niveaux local et provincial, a-t-il ajouté, tout en appelant au respect des mesures de prévention même après la campagne de vaccination.

+Al Massae+ croit savoir que les préparatifs de la campagne de vaccination contre le coronavirus au profit des médecins du secteur privé vont bon train.

Des sources ont indiqué au journal que le décompte des médecins libéraux, qui sont aux premières lignes dans la bataille contre la Covid-19, a bien démarré. Les mêmes sources ont souligné que les organisations syndicales de médecins du secteur libéral ont été contactées pour arrêter la liste des médecins libéraux, toutes spécialités confondues, ainsi que leurs assistants, et ce pour mener à bien cette opération.

+Telquel+ écrit que depuis l’opération menée le 13 novembre dernier par les Forces Armées Royales pour déloger les séparatistes du polisario, le Royaume affiche clairement sa volonté de consolider le trafic sur cet axe routier, traversé quotidiennement par 250 camions transportant quatre millions de tonnes de marchandises par an.

Outre le goudronnage de la zone tampon de 5 km, le Maroc a annoncé l’installation de deux bases logistiques à Guerguerat et Bir Guendouz pour une enveloppe de 60 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH). Le Royaume compte aussi doubler cette route terrestre par une connexion maritime.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que plusieurs clubs ont en effet demandé à la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) de leur fournir une deadline relative au retour des supporters dans les stades. Cette demande a été formulée aussi bien par des clubs de première que de deuxième divisions.

Ces clubs estiment que l’absence des supporters pendant les prochains mois pourrait créer un énorme dommage à leurs finances. Car il est vrai que les supporters n’ont pas mis les pieds dans les stades marocains depuis le mois de mars dernier, date du début de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus et de la suspension du championnat qui en a découlé, rappelle la publication

Toujours selon le journal, la Fédération marocaine de football n’envisage toujours pas le retour du public, du moins à court terme. Le retour des supporters ne pourrait être envisagé que lorsque la phase de vaccination massive de la population contre le covid-19 arrive à un stade supérieur, précise le quotidien.

Maroc : démantèlement d’une cellule terroriste au nord du pays

Les services sécuritaires marocains ont démantelé, vendredi, une cellule terroriste qui s’activait à la ville Tétouan (Nord), indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).Composée de trois éléments, dont un ayant des liens familiaux avec un combattant dans les rangs de « Daech » sur la scène syro-irakienne, cette cellule terroriste envisageait la mise en œuvre de projets terroristes, avec l’enregistrement d’une vidéo où ils prêtent allégeance au prétendu émir de l’Etat islamique, et précisent les principaux objectifs de leurs plans terroristes, ajoute la même source.

Les investigations menées sur la base des aveux préliminaires des membres de cette cellule ont permis de localiser un domicile qu’ils utilisaient pour tenir leurs réunions et planifier leurs projets terroristes, précise le BCIJ.

Les fouilles menées par les officiers du BCIJ et les experts des scènes de crimes ont permis de saisir un étendard de « Daech » en tissu, un manuscrit comportant le texte de leur allégeance au prétendu calife de l’organisation, ainsi que plusieurs armes blanches de diverses tailles et du matériel informatique et électronique, poursuit le communiqué.

D’autres produits chimiques destinés à la fabrication d’engins explosifs traditionnels, dont des sacs de soufre et de phosphore, des barils de benzène, des bouteilles d’alcool brûlant, des sacs contenant d’importantes quantités de tournevis, de balles métalliques et de clous pouvant être utilisées dans la fabrication de cocktail molotov, ont été également saisis.

Les mis en cause interpellés ont été placés en garde à vue pour approfondir l’enquête menée sous la supervision du parquet en charge des affaires terroristes.

Maroc : seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective (comité scientifique)

Le président du comité technique national de vaccination, Moulay Tahar Alaoui a affirmé que seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective, ajoutant qu’un retour à la vie normale dépend grandement de la vaccination d’une grande partie de la population.Dans une déclaration à la presse, en marge de la réunion du Comité technique national de vaccination, consacrée aux questions à caractère scientifique dans le cadre du lancement de la première phase de la campagne de vaccination au cours des prochaines semaines, M. Alaoui a souligné que le Maroc a su prouver l’efficacité de la vaccination depuis plusieurs décennies, notamment dans sa lutte contre la mortalité infantile, ajoutant que cette fois encore, seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective.

Le responsable a expliqué, dans ce sens, que le vaccin anti-Covid-19 permettra d’augmenter la résistance du corps humain à ce virus, précisant que le vaccin « n’est pas un médicament », mais une prévention contre la maladie.

Il a, également, affirmé qu’il est impératif de maintenir les gestes barrière malgré le lancement de la campagne de vaccination, en portant le masque de protection, en se lavant régulièrement les mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique ou encore en respectant la distance de sécurité.

Pour sa part, le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que le vaccin anti-Covid-19 ne sera pas obligatoire, indiquant qu’une adhésion citoyenne est cependant indispensable pour franchir l’immunité de groupe.

S’agissant de la gratuité du vaccin anti-Covid19, le ministre a relevé qu’il sera subventionné par l’Etat, qui prendra en charge la vaccination des personnes démunies et ceux en première ligne, précisant qu’il sera remboursable par les organismes de mutuelles et de sécurité sociale.

« Les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti-Covid-19 sont cependant toujours en cours au sein du gouvernement » » a-t-il fait savoir.

Au sujet de la date de lancement de la campagne de vaccination, elle dépend intimement de la visibilité des arrivages, a-t-il relevé, affirmant que le gouvernement l’annoncera officiellement en temps opportun en prévoyant les campagnes de sensibilisation et de communication nécessaires pour la réussite de cette opération nationale.

La Banque mondiale débourse 400 millions de dollars pour soutenir le système de protection sociale du Maroc

La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de 400 millions de dollars destinée à soutenir le système de protection sociale du Maroc et qui s’inscrit, plus largement, dans le cadre du vaste programme de réformes engagé par les autorités en vue d’étendre les filets sociaux, indique un communiqué de l’institution de Bretton Woods.Le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 accompagnera les ménages pauvres et vulnérables pendant la pandémie et renforcera leur résilience aux futurs chocs, précise le même source.

Cité par le communiqué, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel a déclaré que « le Maroc, qui a réagi de manière rapide et décisive pour aider les plus vulnérables face à la pandémie de COVID-19, accélère désormais ses réformes pour renforcer son système de protection social, une initiative que la Banque mondiale est fière de soutenir », ajoutant que ce projet accompagne la « riposte du pays à la pandémie ainsi que ses plans pour bâtir un vaste système de protection sociale efficace et vital pour les populations vulnérables ».

La pandémie de COVID-19 a touché de manière disproportionnée les pans les plus démunis de la société marocaine et les moyens de subsistance de milliers de ménages. Selon les estimations, elle aurait privé d’activité environ 712.000 employés du secteur formel et 4 millions de travailleurs du secteur informel, au bas mot, rappelle la Banque mondiale.

Ainsi, le programme financera une aide sociale à ces catégories fragilisées tout en renforçant les capacités des plus démunis à surmonter la crise, fait savoir la même source, soulignant que cet appui financier couvre à la fois les transferts monétaires d’urgence du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie au Maroc et les allocations liées aux programmes existants de protection sociale.

Au-delà de l’impact sur les revenus, la crise a mis à mal l’aptitude de nombreux enfants d’âge scolaire dans des familles vulnérables à poursuivre leurs études. Pour éviter une régression des avancées en termes de développement humain et préserver l’apprentissage, le projet soutiendra le programme Tayssir de transferts monétaires conditionnels dans le secteur de l’éducation, indique-t-on.

Côte d’Ivoire: les artistes Yodé et Siro rencontrent Bédié au lendemain de leur procès

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, condamnés à un an de prison avec sursis pour outrage à magistrat, ont rencontré vendredi l’ancien président Henri Konan Bédié, à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, au lendemain de leur procès.

« Nous sommes venus dire merci à M. Bédié pour les deux avocats qu’il a ajouté à nos avocats », a dit Siro, à l’issue de la rencontre entre l’ancien président ivoirien et ce duo de la musique Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire.  

Il a en outre remercié les Ivoiriens pour leur soutien pendant « ces jours pénibles »,  avant d’ajouter « vive la justice ». Vêtus tous deux de façon décontractée, ils avaient l’air de savourer la liberté.  

Ces artistes chanteurs, auditionnés mercredi à la brigade de recherche de la gendarmerie, ont comparu jeudi au tribunal d’Abidjan-Plateau. Au terme d’un procès, ils ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de cinq millions de Fcfa pour chacun. 

Sénégal : Papa Bouba Diop reçoit les honneurs de la République

Le défunt footballeur sénégalais, décédé dimanche à l’âge de 42 ans, a reçu vendredi une cérémonie d’hommage peu après l’arrivée de sa dépouille à Dakar.Des visages tristes ont accueilli cet après-midi le corps de l’ancien milieu de terrain des Lions. Une cérémonie officielle d’hommage était organisée sur le tarmac de l’Aéroport international Blaise de Diagne (AIBD) de Diass, à l’est de Dakar. 

Elle était présidée par le chef de l’Etat Macky Sall, en présence d’anciens internationaux dont certains coéquipiers de la mémorable génération 2002, vêtus du maillot national floqué de son numéro 19 fétiche. 

Sous le regard de sa veuve et ses deux enfants, l’unique buteur du match Sénégal-France de 2002 a été décoré au titre de Grand officier dans l’Ordre national du Lion par le président Sall. Cette distinction, à titre posthume, est la plus haute jamais décernée à un sportif sénégalais.

Décédé des suites d’une longue maladie, Papa Bouba Diop va également porter le nom du musée qui sera érigé dans l’enceinte du Stade Sénégal, selon Macky Sall. Le futur édifice footballistique est en construction à Diamniadio, situé dans le département de Rufisque, la ville de naissance du défunt où il sera inhumé demain samedi.

D’ores et déjà, parents, proches et voisins se préparent pour lui donner l’hommage qu’il mérite, à la suite du gouvernement. Drapelets et écharpes aux couleurs nationales sont accrochés sur les poteaux électriques de son quartier natal des HLM. A d’autres endroits les portraits et autres effigies de l’ancien international sont visibles, constate l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

Outre le Sénégal, le monde du football a rendu hommage à Papa Bouba Diop. Les témoignages ont été unanimes sur les qualités humaines et sportives du défunt qui a eu à évoluer en Suisse (Vevey, Neuchâtel et Grasshopers), en France (RC Lens), en Angleterre (Fulham, Portsmouth, West Ham et Birmingham) et Grèce (AEK Athènes).

L’ancien président de Lens, Gervais Martel, qui a accompagné la dépouille jusqu’à Dakar, a dépeint son ancien protégé comme un « monument ».

Côte d’Ivoire : la foire internationale de Treichville prévue du 22 au 31 décembre prochain

La Foire internationale de Treichville ( FIT), une activité commerciale de grande envergure organisée par l’Association des fiers artisans et bijoutiers de Côte d’Ivoire ( AFABCI) de concert avec la mairie de Treichville ( Sud d’Abidjan), se tiendra du 22 au 31 décembre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne .

«Les commerçants sont visés, les artisans sont visés, les opérateurs économiques, toute personne qui recherche un espace pour pouvoir s’exprimer. C’est-à-dire faire des ventes, des expositions ou montrer ce qu’il sait faire au public. Donc, tout le monde est visé », a expliqué à APA Stéphanie Para, la commissaire générale de la FIT en marge d’une conférence de lancement de cet événement. 

Poursuivant, elle a insisté que cette foire ne concerne pas uniquement les artisans, mais qu’elle est ouverte à tous les opérateurs économiques.  

« C’est une opportunité à saisir. C’est une foire internationale, ce ne sont pas seulement les produits de la Côte d’Ivoire que vous allez voir. Vous verrez également des produits internationaux », a fait savoir Mme Para, soulignant que le pays invité d’honneur de la FIT est Madagascar.  « J’invite toute la population de Treichville, d’Abidjan et même de l’intérieur du pays à venir participer à la foire », a exhorté la commissaire générale de la FIT.

Covid-19 : vers une seconde vague en Afrique?

L’éventualité d’une deuxième vague de contamination à la Covid-19 ne laisse pas indifférents plusieurs pays africains.En Afrique, la situation de l’épidémie du nouveau coronavirus évolue dans un double sens depuis quelques semaines. La baisse de la maladie et de ses effets semble se poursuivre au sud du Sahara, alors qu’au nord du continent l’une des zones les plus touchées par la pandémie, la situation reste inquiétante. Au point que plusieurs pays ont décidé de réactiver certaines mesures barrières extrêmes pour éviter une seconde vague.

Un des bons élèves, sinon le meilleur, dans la résilience face au nouveau coronavirus, l’Afrique nourrit pour autant des craintes quand elle voit la nouvelle situation en Occident et dans plusieurs autres pays du monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà prévenu en octobre que le continent ne peut pas se permettre une deuxième vague, affirmant qu’elle serait particulièrement dévastatrice pour l’économie.

Le président sénégalais Macky Sall, qui a répété la même chose la semaine dernière à Dakar, lors d’un forum sur le numérique, a déjà instruit son gouvernement pour faire respecter les mesures barrières. Le Sénégal recense 20 et 60 cas positifs quotidiens, contre une dizaine les dernières semaines.

Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’Etat sénégalais a demandé de renforcer les contrôles systématiques du port du masque dans les transports, lieux et établissements publics « face au relâchement constaté et à l’augmentation relative des cas communautaires ».

Ce jeudi, son ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a laissé entrevoir un retour du couvre-feu qui avait fait beaucoup de bruit auprès d’une partie de la population.

« Nous ne le souhaitons pas pour l’instant mais toutes les dispositions seront prises pour éviter une deuxième vague. Et le couvre-feu n’est pas exclu si les cas augmentent encore », a-t-il affirmé à la sortie d’une réunion du Comité national de gestion des épidémies.

En Mauritanie voisine, les autorités ont décidé mercredi de suspendre pendant dix jours les cours dans les écoles et universités pour faire face au rebond des contaminations. La République islamique sahélienne a enregistré hier 153 nouveaux cas.

En Afrique du Sud, pays le plus touché par les décès (+21.000, soit plus de 40% du bilan continental), le président Cyril Ramaphosa a averti, le 11 novembre, de la dégradation observée dans la région méridionale du Cap. Il a annoncé la reprise des opérations de dépistage dans les zones où le nombre de cas commence à flamber. Comme son homologue sénégalais, il souligne qu’une deuxième vague « étoufferait » l’économie.

Les pays d’Afrique du nord prennent aussi des initiatives. Les foyers de contaminations y sont toujours actifs. Certains observateurs sont convaincus que cette partie du continent est entrée dans sa deuxième vague. L’Algérie, l’Egypte, la Lybie, le Maroc et la Tunisie totalisent à eux seuls près de 740.000 cas sur un bilan africain de plus de deux millions. Plus de 19.000 personnes ont également perdu la vie de la Covid-19 dans ces pays.

Depuis mi-novembre, l’Algérie a adopté de nouvelles restrictions, en fermant les salles de sport, les espaces de loisirs et les plages. Le Maroc a prolongé son état d’urgence tandis que la Tunisie a maintenu son couvre-feu.

Gbagbo bientôt en Côte d’Ivoire ?

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, pourra rentrer en Côte d’Ivoire d’ici la fin de l’année.Selon un communiqué de presse de son avocate, « M. Laurent Gbagbo a reçu ce jour deux passeports, un ordinaire et un diplomatique des mains de Madame l’ambassadeur Nogozene Bakayoko, chef de Cabinet du ministre des Affaires étrangères, et de M. Abou Dosso, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Belgique ».

« Ayant maintenant son passeport, il envisage de rentrer en Côte d’Ivoire, au cours du mois de décembre 2020, et a désigné à cet effet M. Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pour approcher les autorités compétentes afin d’organiser son retour dans la quiétude conformément à son statut d’ancien président de la République », assure son conseil, Me Habiba Touré, avocate près la Cour d’Appel de Paris.  

L’ancien chef d’Etat ivoirien « salue l’acte que viennent de poser les autorités ivoiriennes qui, selon lui, va dans le sens de l’apaisement ». 

Sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, il estime qu’à la lumière des récents événements qui ont endeuillé le pays, « l’obtention de son passeport est un épiphénomène », rapporte son Conseil. 

De ce fait, « M. Gbagbo s’incline devant la mémoire de tous les morts de la crise pré et post électorale de 2020 (et) apporte son réconfort à tous ceux qui sont blessés dans leur âme et dans leur chair ».  

« Il demande aux autorités ivoiriennes de faire encore un pas de plus vers la décrispation du climat socio-politique, (car) on ne peut pas emprisonner des leaders politiques parce que ceux-ci ont fait valoir leur droit de dire non à un 3ème mandat inconstitutionnel », a-t-elle rapporté. 

Pour lui, « ce n’est pas respecter le droit que de les arrêter et/ou les emprisonner à cause d’une déclaration d’intention ». En outre, il demande de nouveau « la libération de tous les responsables politiques et de la société civile injustement incarcérés à la suite de la volonté de M. Alassane Ouattara de briguer un 3ème mandat ». 

« L’arrestation récente de ces personnes ne devrait pas nous faire oublier que depuis plusieurs années, des députés, des militaires et des civils croupissent encore dans les geôles ivoiriennes », poursuit-il. 

Par ailleurs, il a apporté son soutien aux artistes chanteurs Yodé et Siro, condamnés à un an de prison avec sursis et une amende de 5 millions Fcfa chacun pour outrage à magistrat et propos à relent tribal, déplorant leur condamnation, alors qu’ils n’ont fait qu’user de leur liberté d’expression.

Il a exprimé sa « satisfaction » concernant la levée des blocus chez l’ancien  président Henri Konan Bédié et les autres personnalités politiques de l’opposition, tout en insinuant « nos familles respectives ne doivent plus payer pour notre engagement politique ». 

A l’issue de son acquittement le 15 janvier 2019 et la levée des conditions restrictives le 28 mai 2020 par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaires des violences post-electorales ivoiriennes de 2010-2011, M. Gbagbo, actuellement à Bruxelles, veut regagner son pays où il a été condamné par contumace dans une affaire de braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Covid-19/Af’Sud : la ville de Port Elizabeth confinée

L’augmentation des cas de Covid-19 a poussé les autorités sud-africaines à confiner, à partir de ce vendredi, la ville de Port Elisabeth et ses environs.La décision est prise par le président Cyril Ramaphosa, hier soir, lors  d’une adresse à la nation. Il a également annoncé que l’état d’urgence déclaré pour la première fois en mars dernier, a été prolongé jusqu’au 15 janvier 2021, en raison de ce nouveau développement.

Ramaphosa a déclaré que d’autres régions des provinces du Cap oriental et occidental, à savoir les districts de Sarah Baartman et de Garden Route, ont également enregistré des pics d’infections à la Covid-19 ces dernières semaines.

« Ces provinces seraient étroitement surveillées et une décision serait prise sur la manière de répondre aux infections croissantes dans ces régions », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que « le ministre de la Santé Zweli Mkhize serait bientôt envoyé dans les deux régions pour évaluer les défis posés par la propagation du virus mortel ».

Selon lui, le pays a enregistré mercredi dernier plus de 4400 nouvelles contaminations au coronavirus, la plus forte augmentation quotidienne des infections depuis la mi-août, lorsque les cas de virus étaient au plus haut.

Il a déclaré que le nombre total d’admissions à l’hôpital avait également grimpé à plus de 5800 patients à l’échelle nationale et que les admissions étaient en augmentation.

A cet égard, Ramaphosa a supplié les Sud-Africains de jouer leur rôle pour aider à prévenir une deuxième vague de Covid-19 en adhérant aux protocoles de prévention du coronavirus.

Ouganda: 71 millions $ de la Bad pour des infrastructures routières

Le Conseil du Fonds africain de développement (Fad) a approuvé un prêt de 71,5 millions de dollars pour paver des tronçons de deux routes dans le sud-ouest de l’Ouganda, a appris APA ce vendredi.Ce projet devrait stimuler les moyens de subsistance, la fréquentation scolaire et la connectivité rurale dans les zones concernées, rapporte un communiqué de la Bad.

Le financement proviendra du Fad-15, la dernière reconstitution du Fonds, qui est le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement. Il représente environ 86% des coûts totaux du projet et le gouvernement ougandais financera les 11,9 millions de dollars restants.

L’élément central du projet consiste à moderniser et à paver 34 km du circuit Kabale-lac Bunyonyi-Kabeho et la route Kisoro-Mgahinga Park Gates, ainsi que la construction de deux marchés en bordure de route, des installations de stockage de produits agricoles et quatre sites de débarquement des ferries sur Lac Bunyonyi, détaille la note.

Les fonds couvriront également la fourniture de deux ferries avec des aides à la navigation et la fourniture d’une assistance technique au gouvernement pour renforcer la réglementation en matière de sécurité routière et soutenir la mise en œuvre des aspects du transport fluvial du projet. Le projet prévoit aussi la réinstallation et l’indemnisation des personnes touchées.

L’approche complémentaire de l’intervention, alliant investissement dans la rénovation des routes et investissement dans l’agriculture et d’autres infrastructures, vise à accroître l’accès au marché pour les produits agricoles, à augmenter la productivité dans une partie rurale du pays et à renforcer le bien-être social, souligne le communiqué.

A terme, le projet devrait permettre l’amélioration des revenus du tourisme, une hausse des prix à la ferme des produits de base, une augmentation des inscriptions à l’école et une plus forte fréquentation des hôpitaux dans la zone du projet.

Le prêt s’aligne sur le troisième plan de développement national de l’Ouganda 2020 / 21-2024 / 25 dans le cadre de sa Vision 2040. Il est également conforme à la stratégie décennale 2013-22 du Groupe de la Banque africaine de développement, pilier I des priorités stratégiques du FAD-15 ainsi que deux des priorités opérationnelles des High-5: nourrir l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

«Ce projet de développement d’infrastructure innovant et intégré est sur le point d’augmenter le développement du marché, d’élargir les opportunités commerciales et d’augmenter la productivité alimentaire, améliorant ainsi les niveaux de revenu dans le sud-ouest de l’Ouganda», a déclaré Amadou Oumarou, directeur de la Banque des infrastructures et du développement urbain.

Mali : les membres du Conseil national de la transition désignés

Le Conseil National de la Transition (CNT) doté d’un pouvoir législatif est composé de 121 membres.Après la désignation du Chef d’État du Mali, la nomination d’un Premier ministre et des membres de son gouvernement, le CNT, troisième institution de la transition, a vu le jour vendredi. Parmi les figures marquantes, il y a le colonel Malick Diaw, numéro deux de la junte, annoncé pour diriger l’organe qui aura un pouvoir législatif.

Le consensus n’a pas été simple à trouver dans la mise en place de ce dernier organe de la transition. Le décret présidentiel publié le 9 novembre dernier avait déjà défini la clé de répartition des membres de l’institution.

Ainsi dans sa composition actuelle, le CNT réserve la part belle aux militaires qui arrachent vingt-deux (22), contre onze (11) pour les 200 formations politiques du pays, neuf (9) pour la société civile et huit (8) pour le Mouvement du 5 juin qui réclamait au départ un quart des sièges entres autres.

On retrouve dans la liste dévoilée jeudi soir, des proches de l’Imam Dicko (CMAS) comme Issa Kaou Djim, Nouhoum Sarr et Imam Oumarou Diarra. On note aussi la présence de plusieurs membres des partis de l’ex-majorité et de l’ex-opposition dans cette institution.

Parmi toujours les membres, on retrouve aussi des figures de l’ex-rébellion, comme Mohamed Ag Intalla, par ailleurs chef traditionnel de la tribu des Iforas à Kidal, dans le nord-est du Mali.

L’élection du président du CNT devrait se tenir ce samedi 5 décembre. Les 121 membres désignés, doivent siéger pour désigner le futur président du CNT, selon le décret présidentiel lu par le président de la Transition Bah N’daw.

En plus du poste vice-président de la transition occupé par le Colonel Assimi Goïta et de postes clés au sein du gouvernement, la composition du CNT démontre une fois encore une certaine mainmise des militaires sur le processus de transition.

Les chanteurs ivoiriens Yodé et Siro condamnés à 1 an de prison avec sursis

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux chanteurs du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, ont été condamnés jeudi à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amande de 5 millions de Fcfa pour chacun.Ces artistes chanteurs, auditionnés mercredi à la brigade de recherche de la gendarmerie, dans le cadre d’une d’enquête judiciaire, ont comparu jeudi au tribunal d’Abidjan-Plateau.

Au terme d’un procès qui a duré quatre heures, dans une salle bondée de monde, les juges les ont condamné à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de cinq millions FCFA chacun.

Ce duo de la musique Zouglou a été interpellé à la suite d’une prestation le week-end dernier  à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, pour outrage à magistrat et des propos visant à discréditer l’institution judiciaire.

Il leur est également reproché d’avoir tenu des propos à relent tribal et pouvant créer une fracture sociale. Mobilisés sur la toile, leurs fans assurent lever le montant de l’amende.

Présentation à Abidjan de l’ouvrage «Les Affranchis du sort» en hommage aux personnes handicapées

« Les Affranchis du sort », un ouvrage de la journaliste-écrivaine ivoirienne Agnès Kraidy qui rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont vaincu leur handicap, a été présenté officiellement jeudi à Abidjan à l’occasion de la 28è Journée internationale des personnes handicapées.Ce livre qui passe en revue les portraits de personnes qui ont pris le dessus sur leur situation de handicap, invite les uns et les autres, à changer de regard vis à vis des personnes handicapées.  « Il faut créer les conditions favorables à son épanouissement. La personne avec handicap n’a pas besoin qu’on s’apitoie sur son sort», a affirmé, à l’occasion de cette double cérémonie, Raymonde Goudou Coffie, la ministre ivoirienne de la culture. 

Par ailleurs, Mme Coffie qui représentait à cette rencontre le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, a dit l’engagement de son département ministériel à soutenir la cause des personnes handicapées.

Pour sa part, Pascal Abinan Kouakou, le ministre ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, a rappelé à son tour, l’engagement du gouvernement ivoirien pour la promotion des droits des personnes handicapées. 

« Cette journée est l’occasion pour le gouvernement de manifester sa solidarité à l’endroit de nos frères et sœurs en situation de handicap et de faire le bilan des avancées de promotion », a expliqué M. Abinan. 

« Nous personnes handicapées dépendons bel et bien de vous, personnes valides, communautés, familles, gouvernement. Vos attitudes, vos pratiques, vos comportements ont tendance à nous vouer à une sorte de huis-clos. Voilà notre handicap  », a fait remarquer Raphaël Dogo, le président de la Fédération des associations pour la promotion sociale des handicapées de Côte d’Ivoire.

La journée internationale des personnes handicapées instituée depuis 1992 par les Nations-Unies, est célébrée chaque année le 03 décembre. Cette journée vise à favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale et politique des personnes handicapées.

Ethiopie : retour à la normale dans la région du Tigré (Police)

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que Mekele, la capitale de la région éthiopienne du Tigré, était revenue à la normale après trois semaines de combats entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rebelle) et le gouvernement central, a indiqué la police.La Commission de police fédérale du pays a annoncé dans un communiqué que son équipe d’enquête et les forces spéciales de la région étaient à la recherche des criminels, en coordination avec les forces de défense éthiopiennes.

La déclaration est intervenue alors que le TPLF déclare que ses forces continuent à se battre contre le gouvernement et ont même repris des villes de la région.

Les forces de défense éthiopiennes ont pris le contrôle de la ville de Mekelle samedi après que les forces du TPLF ont perdu la guerre au profit des forces de défense éthiopiennes.

Quelques heures seulement après l’annonce de la victoire par le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed, des roquettes ont été tirées pour la troisième fois depuis le Tigré sur l’Erythrée, pays accusé par le TPLF d’aider les forces éthiopiennes.

La force de défense nationale a révélé qu’elle avait saisi des dépôts de munitions du TPLF après la libération de la ville de Mekele et son retour à la normale.

La police fédérale n’a pas révélé l’identité des criminels contre lesquels l’opération est menée. Il est cependant entendu que le gouvernement éthiopien est à la poursuite des dirigeants du TPLF qui ont refusé de se rendre aux forces de défense éthiopiennes.

Les habitants de la ville de Mekelle ont déclaré mercredi aux médias locaux que le calme était revenu dans la ville. Une résidente qui n’a pas voulu révéler son identité a déclaré : « Nous avions eu peur lorsque les avions survolaient la zone. Maintenant, c’est paisible et les activités ont repris ».

Le gouvernement éthiopien a autorisé mercredi l’accès aux agences humanitaires de l’ONU dans les zones sous le contrôle des forces de défense éthiopiennes.

Un incubateur de projets veut œuvrer à la transformation du cacao en Côte d’Ivoire

Incub’Ivoire, un incubateur de projets en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan, qu’il entend œuvrer à accompagner les cacaoculteurs ivoiriens dans la transformation de leurs produits à travers son projet dénommé « Mon cacao autrement».Cette ambition a été affichée par Hermann Kouassi, le président de Incub’Ivoire lors d’une cérémonie dite de restitution de la première phase du projet  « Mon cacao autrement». 

« C’est  un projet d’appui aux initiatives du développement du cacao et permettre aux agriculteurs de pouvoir transformer leurs produits et d’avoir un esprit entrepreneurial dans leur démarche.  Donc, dans sa phase initiale, c’était de pouvoir déboucher sur une structure entrepreneuriale et de pouvoir mettre en place un incubateur accélérateur pour accompagner les acteurs de la chaîne des valeurs», a expliqué M. Kouassi dans une adresse, lors de cette rencontre.

Poursuivant, il a regretté que la condition de vie des agriculteurs ivoiriens ne s’est pas améliorée depuis 60 ans. 

«  Les agriculteurs du cacao restent toujours pauvres. Ils restent toujours déficitaires  lorsqu’ils vendent leur cacao. Aujourd’hui nous on veut véritablement accompagner les agriculteurs à créer de la valeur parce que produire son cacao et l’exporter, ce n’est pas créer de la valeur», a-t-il estimé.

« On veut pouvoir accompagner nos bénéficiaires à entrer dans ce processus de création de valeurs », a insisté M. Kouassi.

De son côté, Benjamin Laag, le représentant du ministère fédéral allemand de la coopération économique a assuré que son pays  « reste mobilisé dans les initiatives pour l’émergence d’un monde agricole ivoirien dynamique  ». 

Créé en avril 2016, Incub’Ivoire est  « un incubateur de projets innovants ». Il accompagne les individus dans leur volonté d’entreprendre et les aide à matérialiser leur idée de projet en un projet d’entreprise structurée et viable. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.

Côte d’Ivoire/Décrispation: Laurent Gbagbo reçoit deux passeports ivoiriens

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu, vendredi à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique.Selon Radio France internationale, les deux documents lui été remis « ce vendredi matin, à 11 heures, dans un grand hôtel de l’avenue Louise à Bruxelles » par un  « envoyé spécial d’Abidjan et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Belgique ».

La semaine dernière une équipe mobile du ministère ivoirien des Affaires étrangères a fait le déplacement à Bruxelles pour enrôler M. Gbagbo avec la prise de ses empreintes digitales en présence de son épouse Nady Bamba et de son avocate personnelle, Me Habiba Touré.

La remise de ces documents de voyage est un pas important pour la décrispation de la situation socio-politique et pour le retour le retour en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo en attente du verdict de l’appel du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda, commente un analyste politique.   

Début novembre, Laurent Gbagbo qui est en liberté conditionnelle à Bruxelles, a échangé au téléphone avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko et a invité ce dernier à «apaiser» la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire « en favorisant le dialogue plutôt que la répression».

Coronavirus et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la recrudescence de la maladie à coronavirus à l’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara.L’AS affiche à sa Une une photo du ministre de la Santé très déterminé qui indique « qu’un (nouveau) couvre-feu n’est pas exclu si les cas de Covid-19 augmentent ». Abdoulaye Diouf Sarr prévient que « toutes les dispositions seront prises pour éviter une seconde vague (au Sénégal).

Dans Vox Populi, Diouf Sarr est même catégorique, « s’il faut aller au couvre-feu pour sauver les Sénégalais, on va en arriver là» informe le patron de la Santé qui lance un cri d’alerte sur le danger d’une seconde vague. « Il faut se rendre à l’évidence quelque chose est en train de se passer » dit-il dans les colonnes de Vox Populi.

Application des mesures restrictives, « l’Etat met le max » titre Le Quotidien. A ce titre, les autorités vont mettre le maximum pour le « retour du contrôles dans les transports en commun et les lieux de rassemblements ». Le journal indique que l’option d’un second « couvre-feu » n’est pas à exclure.

L’Observateur parle de son coté du vaccin anti-Covid, comme une « piqûre de rappel d’une réticence farouche d’une partie du peuple ». Dans un jeu de mots, le journal parle de « heurts du démarrage du vaccin anti Covid-19 » face au rebond de la maladie à coronavirus. L’Observateur qui cite Marie Khemesse Ngom, directrice de la Santé, informe que « le Sénégal fera sa soumission d’ici le 7 ou 8 décembre ».

Sur un autre registre, l’affaire des Centres de redressement de Kara continue d’alimenter la presse. Dernier épisode en date, les « excuses du marabout ». Face au tollé soulevé par ses Centres de redressement, « Général Kara capitule » titre Le Témoin. Pendant ce temps, Le Quotidien informe que « le Général bat en retraite ». Dans les colonnes du journal, Serigne Modou Kara précise « que troubler l’ordre public n’a jamais été (son) intention ». Avant d’ajouter : « A tous ceux qui voudraient mettre en place une agence de sécurité, je leur demande de se conformer à la loi. Je demande à mes disciples de se débarrasser des tenues»

EnQuête affiche une photo Serigne Modou Kara, l’air hagard, qui « présente ses excuses » avant d’ajouter, « j’ai vu ces derniers jours ce que vivent ces jeunes, je demande pardon aux chefs religieux et aux autorités ». Le marabout dans des propos rapportés par le journal, affirme « qu’il ne fera jamais rien qui puisse déstabiliser le pays ou faire mal aux populations ».

En politique, Sud Quotidien analyse l’ouverture du gouvernement aux alliés doublée de la mise à l’écart des ténors de l’APR (Alliance pour la république, dirigée par Macky Sall), « quand Macky livre les communes aux opposants » s’exclame le journal. Le journal d’analyser que « compte tenu du pesant électoral de ces ténors de l’Apr mis au frigo, certaines communes ou chefs-lieux de commune risquent de tomber sous l’escarcelle d’opposants ou d’anciens opposants devenus alliés, à la prochaine élection municipale ».

Walf Quotidien commémore l’An II de la disparition du fondateur du Groupe, Sidy Lamine Niass. « Sidy, une vie de rêve » raconte le journal qui donne la parole à Jean Meissa Diop qui « réchauffe le bol de Sidy ». Dans les colonnes du journal, son fils Cheikh Niass, nouvel administrateur du Groupe apporte des précisions sur la ligne éditoriale du Groupe, « Walf n’est pas contre le pouvoir, (mais est) là pour le peuple ».

En sport, Stades Quotidien revient l’hommage de la nation à l’ancien international sénégalais décédé dimanche en France. Le journal informe que « Macky Sall va accueillir et décorer Pape Bouba Diop ». La Fédération sénégalais de football mobilise les anciens de 2002. La famille du football sénégalais sera au rendez-vous soutient Me Augustin Senghor, président de la FSF.

Record, l’autre quotidien sportif parle de l’arrivée de la dépouille ce vendredi en mentionnant les « adieux de la Nation à Pape Bouba ». L’ancien international a reçu les « honneurs de la république » puisqu’il a été élevé au rang de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite par Macky Sall. Le premier et meilleur buteur du Sénégal en phase finale de coupe du monde va reposer pour l’éternité au cimetière de Dangou de Rufisque, où il sera inhumé samedi.

Politique, diplomatie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-Russie, la construction du nouveau consulat US à Casa, la campagne de vaccination anti-Covid et l’entame du championnat marocain de football.+Le Matin+ écrit que la coopération commerciale et le potentiel de développement entre le Maroc et la Russie ont occupé la majeure partie des discussions de la réunion préparatoire de la 8ème session de la Commission mixte maroco-russe de coopération économique, scientifique et technique, qui a eu lieu par visioconférence.

S’exprimant en ouverture de cette réunion, le ministre russe de l’Agriculture, Dmitry Patrushev, a dit espérer que la stabilisation de la conjoncture actuelle permettra de restaurer et d’augmenter les indices commerciaux entre le Maroc et la Russie, notamment suite à la baisse du volume d’échange entre les deux pays, impacté par les conséquences de la propagation du Coronavirus.

Patrushev, également co-président de la Commission mixte Maroc-Russie, reportée en raison de la propagation de la Covid-19, a par ailleurs estimé que « l’adoption de nouvelles bases réglementaires seront des gages pour la consolidation du partenariat entre les deux pays », évoquant dans ce sens un ensemble de documents « à finaliser et harmoniser ». De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a relevé cinq pistes à développer, afin de faire avancer le partenariat multisectoriel entre le Maroc et la Russie.Il s’agit de compléter le cadre juridique entre les deux pays, notamment les accords prêts pour signature dans les secteurs aérien et douanier, et de finaliser les accords portant, entre autres, sur le transport maritime et la criminalité transfrontalière, rapporte la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la diplomatie américaine ouvrira à Casablanca un nouveau consulat général, et ce sur une surface globale de 2,8 hectares.

La pose de la première pierre de cet édifice a eu lieu jeudi 3 décembre en présence de David T. Fischer, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Jennifer Rasamimanana, consule générale des États-Unis à Casablanca, Anas Khelas, directeur du Protocole au sein du ministère des affaires étrangères, Said Ahmidouch, wali de Casablanca-Settat, et Khadija Benchouikh, gouverneure de Hay Hassani.

Doté d’un budget de plus de 300 millions de dollars, le projet embauchera en moyenne 300 Marocains dans chacune de ses étapes de réalisation, et injectera jusqu’à 100 millions de dollars dans l’économie marocaine, pour une livraison prévue en 2024, indique la publication.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a révélé que la date de démarrage de la campagne de vaccination n’est pas encore fixée.

Lors de son passage sur la deuxième chaîne marocaine, le ministre s’est penché sur la mise en place de la campagne de vaccination contre la Covid-19, soulignant que la date de démarrage de cette campagne tant attendue n’était pas encore fixée, bien que préalablement prévue dès le vendredi 4 décembre.

Dans le même sillage, Ait Taleb, a affirmé qu’il espère que la campagne puisse commencer dans les plus brefs délais, soit avant la fin de cette année.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la nouvelle saison du championnat marocain du football démarrera ce vendredi avec une première affiche qui opposera le Maghreb de Tétouan au Chabab Mohammedia.

L’autre affiche alléchante de cette première journée opposera l’AS FAR à un autre promu, le MAS de Fès. Ce dernier avait demandé le report de cette rencontre en raison de l’infection de certains de ses joueurs à la Covid-19, mais la Fédération marocaine de football a décrété le maintien de ce match.

Samedi, la Renaissance de Berkane fera le déplacement à Zemamra (15h30), le Rapide Oued Zem accueille le Mouloudia d’Oujda au complexe des phosphates, tandis que l’Olympique de Safi affronte le Difaâ El Jadida à 19h30.

Dimanche, l’Ittihad de Tanger affrontera le Hassania Agadir au stade Adrar, le Wydad accueille le Youssoufia Berrechid au Complexe Mohammed V (17h30), et enfin le Raja se déplace à Rabat pour jouer le FUS au Complexe Moulay Abdellah à 19h30.

Campagne contre la «souffrance professionnelle» des travailleurs en Côte d’Ivoire

Une campagne contre la «souffrance professionnelle» des travailleurs est en cours en Côte d’Ivoire où près de 75% des travailleurs interrogés lors des processus de recrutement, avouent subir des pressions d’ordre moral qui polluent leur environnement de travail».« Près de 75 % des candidats hommes ou femmes interviewés par Jely Group lors des processus de recrutement, avouent subir des pressions d’ordre moral qui polluent leur environnement de travail », souligne dans une note transmise vendredi à APA le cabinet Jely Capital Humain qui dit être en campagne contre la  «souffrance professionnelle». 

La  « souffrance professionnelle», selon ce cabinet peut se définir comme un état de mal être dans son environnement professionnel.  Ces travailleurs en souffrance, souligne la note, ne souhaitent pas quitter leurs postes pour des raisons pécuniaires, mais ils le font dans le but d’échapper au stress intense, à une ambiance délétère, à une surcharge de travail permanente, ou encore à un manque de reconnaissance de la part de leur hiérarchie. 

«L’absence de dispositif pour détecter les victimes contribue à l’accroissement de ce phénomène dont les conséquences sont de plus en plus désastreuses pour les salariés et même pour les entreprises à moyen et long terme », explique dans la note Sylvie Tshisungu Djoman, en charge du département capital humain au sein du cabinet Jely Group.

De son côté, Dorine N’dri, chargée de mission au sein dudit cabinet estime que « la perte de confiance en soi et la dépression sont à déplorer chez les salariés tandis que l’entreprise pourrait se retrouver dans une situation de perte de capital humain, perte d’attractivité et même de finances, avec un climat qui pourrait en pâtir et se détériorer ».

Jely capital humain, poursuit le texte, propose à ces cadres en état de souffrance professionnelle un programme qui leur est dédié, au travers d’une approche pragmatique allant du diagnostic de la situation du salarié, en vue d’identifier son origine et ses manifestations, au déploiement d’une stratégie de réponse personnalisée et adaptée à chaque cas. 

«(…) Ces mécanismes, développés au cours de ce programme, contribuent à réduire progressivement le sentiment de souffrance au travail, et permettent au salarié non plus de subir, mais de devenir un acteur de son bien-être professionnel »,  conclut le cabinet.

Le cabinet Jely Group, spécialisé dans le financement et la restructuration des Petites et moyennes entreprises (PME) est dirigé par Mamadou Kouyaté.

Cacao: les producteurs ivoiriens menacent de « boycotter » le programme de durabilité de certains industriels

Les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, qui reprochent à des industriels de « contourner » le Différentiel de revenu décent (DRD) visant à accroître les gains des paysans, menacent de « boycotter » leur programme de durabilité et de certification.Cette décision a été prise, jeudi, à la mairie de Yamoussoukro, à la  suite d’une session d’explication du mécanisme du Différentiel de revenu décent (DRD) par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière. 

Selon le président du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, il y a des industriels, des chocolatiers et des négociants qui ont « commencé à faire un jeu » et user de « stratégies » pour ne pas payer le Différentiel de revenu décent.   

Les producteurs invitent de façon « pressante » les industriels, les chocolatiers et les négociants « au respect de leur engagement à payer le DRD », a déclaré leur porte-parole Dinard Yao N’Zi qui a lu le communiqué final de la session.  

Au cours de cette session « on a parlé du boycott du programme de durabilité des exportateurs au cas où ils n’arrivent pas à appliquer le paiement du DRD », a dit M. Dinard Yao à APA, en marge de la rencontre. 

« On se réserve le droit de boycotter toutes leurs actions sur le terrain allant jusqu’à interdire certains exportateurs d’exercer », a-t-il poursuivi. 

Ensuite, lancera-t-il, « nous suspendons notre collaboration autour des programmes de durabilité et de certification avec les industriels, les chocolatiers et les négociants qui s’opposeront au paiement du DRD ».

Pour les faîtières de la filière cacao « le Différentiel de revenu décent touche 100% des producteurs ivoiriens et ghanéen contrairement au programme de durabilité et de certification » auquel s’accrochent les industriels.  

« Aujourd’hui, le salut des producteurs de cacao se trouve dans l’application du Différentiel de revenu décent qui permet à ceux-ci de gagner 400 dollars sur chaque tonne de cacao vendue », a soutenu M. Dinard Yao.  

Cette mesure intervient, surtout, après une « réticence de certains chocolatiers, industriels et négociants de mettre en oeuvre le Différentiel de revenu décent », soutenus par la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays voisins qui cumulent plus de 60% de la production mondiale de cacao.

Ils estiment en outre que les moins payés de la chaîne d’approvisionnement mondial du cacao, sont les producteurs. Et, sur 100 milliards de dollars que génère la filière, seul 6% revient aux producteurs. Pire, un producteur de cacao vit aujourd’hui avec 0,78 dollars par jour.

Quatre faîtières ont pris part à cette décision notamment le FOPCC (Fédération des organisations des producteurs de café-cacao) et l’ANACACI  (Association nationale des Coopératives agricoles de Côte d’Ivoire). 

 L’Association des producteurs et organisations professionnelles agricoles de l’Ouest (APROPAM ) et la Fédération nationale des femmes producteurs de café-cacao  (FNFPCC) ont aussi participé à la session.

Toutes ces organisations de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes, demandent  « la mise en place dans les prochaines semaines d’un Comité de suivi du DRD pour les producteurs ivoiriens et ghanéens ». 

Présentation à Abidjan d’une loi sur la protection du littoral ivoirien

La loi N°378 du 02 juin 2017 relative à l’aménagement, à la protection et à la gestion intégrée du littoral ivoirien, un dispositif visant la préservation des zones côtières en Côte d’Ivoire, a été présenté jeudi à Abidjan à des journalistes en vue de les exhorter à sa vulgarisation.Cet atelier d’information et d’échanges, organisé par le Programme de gestion du littoral ouest africain (WACA) avait pour objectif d’emmener les journalistes  à comprendre cette loi sur le littoral ivoirien afin de mieux la promouvoir.

 Selon Séa Rosina Franchesca, une juriste environnementaliste qui a présenté cette loi sur le littoral ivoirien, elle (la loi) permettra de mieux réglementer les activités pour une gestion durable du littoral.

Poursuivant, elle a fait savoir que cette loi sur le littoral ivoirien, a entre autres pour objectifs de lutter contre l’érosion côtière et de définir les grands principes qui gouvernent la gestion du littoral ivoirien.

Cette loi sur le littoral, a également souligné Mme Séa, interdit plusieurs activités aux citoyens. Il s’agit entre autres, de ne pas procéder à l’extraction de matériaux ou à des travaux de dragage sur le littoral sans autorisation des administrations compétentes, de ne pas déverser de déchets de toute nature sur l’espace littoral et de ne pas détériorer les espaces protégés, c’est-à-dire les zones renfermant des espèces locales. 

« La Côte d’Ivoire, à l’instar de plusieurs autres pays, souffre des effets néfastes de l’érosion côtière aggravés par les changements climatiques. Si rien n’est fait, cela entraînera une perte accrue des richesses de notre pays », s’est inquiété auparavant, Pr Ochou Delfin, le coordonateur du projet WACA en Côte d’Ivoire.

De son avis, le littoral est un énorme atout économique pour la Côte d’Ivoire.  « Pour une gestion durable de l’environnement côtier, une appropriation de cette loi s’avère indispensable », a estimé Pr Ochou.

Dans le même élan, Pr Éric Valère Djagoua, le coordonnateur adjoint du projet WACA en Côte d’Ivoire, a soutenu qu’avec cette loi, c’est un vide juridique qui vient d’être comblé dans le pays. Une quarantaine de journalistes issus des médias locaux et internationaux ont pris part à cet atelier d’information.

Le programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA) a été mis sur pieds par la Banque mondiale dans six pays dont la Côte d’Ivoire pour sa première phase ( 2018-2023).

Ce programme a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face à l’érosion côtière et à aider ces pays à mieux gérer les risques naturels et les risques causés par l’activité humaine qui touchent les populations côtières.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 janvier 2021

Le gouvernement marocain, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour un mois supplémentaire, soit jusqu’au 10 janvier 2021, et ce, dans le cadre des efforts déployés pour enrayer la propagation de pandémie de la COVID-19.Le projet de décret sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire habilite l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur à prendre, à la lumière de la situation épidémique, toutes les mesures adéquates à l’échelle nationale.

Aussi, les gouverneurs des préfectures et des provinces sont en mesure de prendre toutes les mesures exécutives nécessaires pour maintenir l’ordre public sanitaire.

Cette prolongation de l’état d’urgence sanitaire intervient à un moment où le Maroc se prépare pour le lancement d’une opération massive de vaccination contre le coronavirus, qui continue de faire ravage dans la population avec 364.190 cas confirmés et 5.985 décès à la date du 2 décembre 2020.