A Abidjan, un élève dépisté positif au VIH à la Journée mondiale de lutte contre le Sida

Un élève de 18 ans a été testé positif au VIH, mardi, lors d’un dépistage, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, a rapporté à APA le médecin Raissa Nguessan. »Aujourd’hui, nous avons eu un cas positif, un jeune élève de 18 ans », a dit Dr Raissa Nguessan, médecin au Centre de santé urbain communautaire de Gonzagueville, dans le District sanitaire de Port-Bouet/Vridi (Sud d’Abidjan). 

L’adolescent testé positif a été évacué au niveau du Centre de santé urbain communautaire de Gonzagueville pour une prise en charge et devrait être enrôlé afin de recevoir les ARV (Antirétroviraux), a fait savoir Dr Raissa Nguessan.   

Coordonnatrice des activités médicales du village communautaire, implanté à l’espace Terre rouge de Gonzagueville, elle a à charge d’offrir les médicaments de première nécessité aux personnes sentant un malaise et encourage, dans son stand, les gens à se dépister dans un camion aménagé. 

A quelques encablures, dame Mobio, une membre de la Coalition des organisations des femmes vivant avec le VIH  (COF CI), entité regroupant 12 associations de lutte contre le Sida, exhorte des femmes atteintes à avoir le moral haut en dépit de cette maladie.   

« Nous sommes pratiquement près de 500 membres », souligne-t-elle, avant de faire savoir que l’organisation fait la prise en charge psychosociale, l’hébergement des personnes rejetées pour cause de VIH et dispose de deux centres d’hébergement à Yopougon Toit-rouge, dans l’Ouest d’Abidjan.   

En outre, la Coalition des organisations des femmes vivant avec le VIH, développe des activités génératrices de revenus afin que ces femmes soient autonomes. Et ce, en vue de leur assurer une dignité. 

Le suivi des femmes dépistées positives vise à permettre qu’elles « ne se sentent pas seules et ne pensent pas que tout est fini pour elles », toute chose qui leur remonte le moral afin de revivre, car « avec le VIH on peut vivre positivement », dit-elle. 

Le gouvernement ivoirien contribue actuellement à hauteur de 48% à l’achat des médicaments antirétroviraux pour le traitement des patients vivant avec le VIH. Cette contribution, selon la déclaration officielle du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aoulelé, devrait passer à 60% en 2021.

M. Aka Aouelé a remercié dans sa déclaration le gouvernement américain pour son appui à la Côte d’Ivoire et le Fonds mondial pour son assistance technique et financier, ainsi que l’Onusida,  l’Unicef, l’OMS, l’Unfpa et le système des Nations Unies en Côte d’Ivoire.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de réduire de 75% le nombre de nouvelles infections et de réduire de 50% le nombre de décès lié au Sida. En dépit des progrès en matière de traitement et de prévention, l’infection au VIH est toujours présente.

En Côte d’Ivoire, l’on compte près de 430 000 personnes vivant avec le VIH dont 64,5% de femmes. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique annonce « plus de 12 000 nouvelles infections ». 

La célébration de cette 33e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida se déloule  dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19. Elle a été célébrée à Gonzagueville, où des stands ont été dressés pour sensibiliser les populations sur la réalité de cette maladie.  

Maroc : création de la Fédération africaine des véhicules anciens

La Fédération africaine des véhicules anciens (FAVA) a été créée le 23 novembre dernier au Maroc, lors d’une assemblée générale constitutive sanctionnée par l’élection du bureau et l’adoption des statuts et du règlement intérieur.Cette Assemblée Générale constitutive a également été marquée par la délibération sur les pouvoirs en vue des formalités de déclaration et de publication, indique un communiqué de la FAVA.

Ainsi, il a été procédé, poursuit le communiqué, à la désignation du conseil d’administration de cette nouvelle fédération qui se compose de sept administrateurs élus par l’Assemblée générale ordinaire, et qui sont : Abdellah Abdellaoui (Maroc), Président, Hassen Mokadem (Tunisie), Vice-Président Maghreb, Amadou Fall (Sénégal), Vice-Président Afrique de l’Ouest, Mahmoud Ezzeldin (Egypte), Vice-Président Afrique de l’Est, Rafik Kamal Lahlou (Maroc), Administrateur (Technique-Communication-RP), Massafoma Severin (Côte d’Ivoire), administrateur en programmation et Youcef El Kihel (Algérie), administrateur en finances.

Le président peut exercer au maximum deux mandats de quatre ans, ajoute-t-on, relevant que tous les autres membres élus peuvent exercer un maximum de trois mandats, chacun d’une durée de quatre ans et qu’un président sortant peut être éligible à un autre poste électif après son deuxième mandat à la présidence.

Selon le président de la FAVA, « l’idée de création de cette Fédération africaine remonte à 2018 lors du Classicars Expo organisé au Golf d’Anfa », se félicitant de la mise en place de cette structure.

Représentante de la communauté africaine des véhicules anciens, la FAVA se compose de membres nationaux, de membres de groupe régionaux, de membres d’honneur et de membres probatoires, note le communiqué, soulignant que tous les membres ont des droits et des devoirs vis-à-vis de la FAVA, tels que fixés dans les statuts et le règlement intérieur.

Le commissaire européen à la PEV appelle à un approfondissement du partenariat Maroc-UE

Le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage (PEV), M. Oliver Varhelyi, a appelé, mardi à Rabat, à un plan économique détaillé en vue d’approfondir davantage le partenariat Maroc-UE.« Le Maroc est un partenaire crédible de l’Union européenne d’où l’importance d’établir ensemble un plan économique détaillé pour un partenariat plus profond entre les deux parties », a souligné le Commissaire européen lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. 

Le responsable européen a ajouté à ce propos que les idées, les chemins et les pistes sont clairs maintenant pour mettre sur la table dès le printemps prochain « un plan économique détaillé de partenariat bilatéral ». 

L’objectif de cette visite au Maroc est de déterminer les projets concrets à mettre en œuvre, a-t-il indiqué, mettant l’accent sur l’importance de concrétiser des projets en commun en vue de promouvoir les économies des deux parties. 

Pour le responsable européen, il n’y a pas une solution à cette crise sanitaire pour l’Europe en dehors de la politique de voisinage, notant que le Maroc et l’UE s’attèlent sur la planification post-Covid-19 pour relancer leurs économies afin qu’elles s’en sortent encore plus fortes après cette épreuve.

Côte d’Ivoire: la 2e édition des Awards des entreprises prévue le 11 décembre

La deuxième édition des Awards des entreprises en Côte d’Ivoire, visant la célébration du top management et la promotion de l’entrepreneuriat, est prévue le 11 décembre 2020, a annoncé mardi l’initiateur de l’événement, Amos Beonaho, face à la presse.Cet espace de promotion de l’excellence et du mérite, se veut une célébration du top management des entreprises, a déclaré Amos Beonaho, un journaliste ivoirien, qui organise ces Awards par la biais d’une structure de communication qu’il administre.

M. Amos Beonaho, le président du Comité des Awards des entreprises, a indiqué qu’il s’agit d’un dîner gala de prestige, au cours duquel, les meilleurs managers sont célébrés et récompensés pour leurs innovations.

Ces distinctions visent à promouvoir le label made in Côte d’Ivoire et à donner aux jeunes des repères et des modèles inspirant afin de les orienter sur le plan professionnel, et faire de la Côte d’Ivoire une place attractive pour les investisseurs.

Outre la promotion de l’entrepreneuriat et de l’industrie, l’événement a pour but d’accompagner la politique du gouvernement ivoirien en matière de développement économique et social, en créant une saine émulation pour un regain de compétitivité des entreprises locales.

Les Awards des entreprises comprennent des prix sectoriels, individuels, des prix pour les managers, des prix spéciaux et le prix des Awards. La soirée est placée sous le parrainage du ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.

La première édition des Awards des entreprises s’est tenue en mars 2019, sous le parrainage de feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-Premier ministre ivoirien. 

Togo: Amnesty dénonce les nouvelles arrestations d’opposants

Les arrestations arbitraires d’opposants survenues le week-end dernier s’inscrivent dans une répression croissante des voix dissidentes par les autorités togolaises depuis la réélection du président Faure Gnassingbé pour un quatrième mandat en février 2020, a déclaré, ce mardi, Amnesty International.L’organisation de défense des droits humains rappelle que la garde à vue de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, nouvelle coordonnatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodrzo (DMK), un regroupement de partis d’opposition et d’organisations de la société civile au Togo, et de Gérard Yaovi Djossou, chargé des affaires sociales et des droits de l’homme, a été prolongée hier lundi.

Ils ont été arrêtés respectivement les 28 et 27 novembre, alors que la DMK avait appelé à une grande manifestation à Lomé pour dénoncer les résultats de l’élection présidentielle et le harcèlement judiciaire contre des opposants. Ils sont accusés de regroupement de malfaiteurs et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

« L’arrestation des deux opposants semble être strictement liée à l’appel à manifestation et apparait comme une nouvelle illustration des autorités de vouloir réduire au silence l’opposition et les voix dissidentes », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Cité dans un communiqué de presse, M. Sivieude estime que « les autorités togolaises doivent libérer immédiatement et de façon inconditionnelle Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Yaovi Djossou, et respecter la liberté d’expression et de manifestation pacifique de toutes les personnes, y compris les opposants politiques ».

Le ministre de l’Administration du territoire a évoqué des raisons liées à la pandémie de Covid-19 pour interdire la manifestation de l’opposition. Les deux opposants ont été arrêtés et leurs domiciles perquisitionnés.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour justifier la pratique illégale de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition politique au Togo », a déclaré Marceau Sivieude.

 

Selon les informations recueillies par Amnesty International, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson était partie rendre visite à Gérard Yaovi Djossou arrêté le 27 novembre. Dans les locaux du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), elle se verra remettre une convocation.

Elle est revenue à son domicile accompagnée par des éléments du SCRIC, venus faire une perquisition avec un photographe. Ils ont fouillé la chambre à coucher de Brigitte et celle de son enfant, ont pris deux cartables contenant des documents personnels de sa famille, une dizaine de carnets de notes, des feuilles de présence, un ordinateur et deux disques durs.

Les accusations contre elle lui ont été notifiées après six heures d’audition dans les locaux du SCRIC.

Quant à Gérard Yaovi Djossou, Amnesty souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, menotté et sans la présence de son avocat. Il a été arrêté à Lomé dans la circulation par des gendarmes en civil. Un des agents en civil lui aurait asséné trois coups de poing.

Au total, rappelle Amnesty International, 16 militants de la DMK ont été arrêtées le 21 avril 2020 et inculpés pour flagrant délit de rébellion. Ils ont été jugés puis condamnés à 12 mois de prison dont huit mois avec sursis. Elles voulaient s’opposer à l’arrestation de l’opposant Agbéyomé Kodjo le même jour. Elles ont été libérées le 25 août dernier.

« En outre, le harcèlement contre les journalistes se poursuit. Au cours de cette année, plusieurs médias togolais ont été sanctionnés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), ordonnant la suspension des journaux tels que +Alternative, Fraternité  et Liberté+ », conclut Amnesty.

Af’Sud : les prix de l’essence vont baisser à minuit

Le prix de l’essence en Afrique du Sud va baisser de 13 cents le litre, tandis que celui du diesel va augmenter de 19 cents le litre à partir ce mardi à minuit, a annoncé le ministère de l’Energie.La hausse du carburant touchera également la paraffine avec une hausse de 38 cents le litre.

Selon le porte-parole de l’Association sud-africaine de l’automobile, Layton Beard, cette augmentation est due à l’appréciation du rand, la monnaie locale, par rapport au dollar américain.

Cela a conduit à une contribution plus faible aux prix de base du carburant, a ajouté M. Beard.

« Les prix internationaux du pétrole (et) les prix internationaux en général ont vraiment grimpé en particulier au cours des deux dernières semaines de novembre. Bien que le rand se soit très bien comporté face au dollar, sa force n’a pas vraiment été suffisante pour compenser cette flambée des prix internationaux. C’est pourquoi nous avons des hauts et des bas pour les prix du carburant », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Je pense que le côté positif est que, pour le moment, le rand semble stable par rapport au dollar. Si cette tendance se poursuit au-delà de décembre et janvier, ce sera une bonne nouvelle pour les automobilistes ».

Ethiopie: le HCR veut un accès humanitaire au Tigré

L’accès humanitaire est nécessaire de toute urgence pour atteindre les civils et les réfugiés érythréens au Tigré (Ethiopie), a alerté, mardi, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).Le sort des réfugiés érythréens du Tigré inquiète les travailleurs et partenaires humanitaires de l’ONU. Lors d’un point de presse à Genève (Suisse), le porte-parole du HCR, Babar Baloch a tiré la sonnette d’alarme. « Notre extrême inquiétude est que nous entendons parler d’attaques, de combats à proximité des camps, d’enlèvements et d’expulsions forcées. Il est donc très important pour nous d’avoir cet accès pour aller voir ce qui s’est passé là-bas », a-t-il déclaré.

Partant de ce constat, le HCR a lancé un appel aux autorités fédérales éthiopiennes pour « un accès urgent afin d’atteindre les réfugiés érythréens dans la région du Tigré qui ont désespérément besoin d’aide et de services humanitaires ».

« Les inquiétudes grandissent d’heure en heure » dans la région du Tigré, au nord du pays, où la nourriture aurait été épuisée pendant le conflit qui a duré un mois, signale M. Baloch. A en croire ce dernier, les camps sont pratiquement à court de vivres, ce qui fait de « la faim et de la malnutrition un réel danger ». « Et c’est un avertissement que nous lançons depuis le début du conflit il y a près d’un mois », a insisté Babar Baloch.

Pendant près de deux décennies, l’Éthiopie a été un pays accueillant pour les réfugiés érythréens, rappelle le diplomate, qui appelle Addis-Abeba à continuer à assumer ses responsabilités en matière d’accueil et de protection des réfugiés érythréens et à permettre aux humanitaires d’accéder aux personnes qui sont maintenant désespérément dans le besoin.

La région du Tigré dans le nord de l’Ethiopie est le théâtre d’intenses combats entre le gouvernement fédéral et le Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF).

Des acteurs agricoles et des PME sensibilisés à Abidjan sur l’accord de partenariat économique intérimaire

Des dirigeants d’organisations professionnelles agricoles et de petites et moyennes entreprises ( PME), ont été formés, mardi à Abidjan, sur l’Accord de partenariat économique intérimaire ( APEI), un accord réciproque de libre-échange entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de formation organisée par la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI) qui s’inscrit dans le cadre du « suivi citoyen » de cet accord par cette organisation, a pour objectif de contribuer à l’amélioration des connaissances des organisations professionnelles agricole et des faîtières des PME sur l’APEI.

Selon Dr Faye Gabriel, le premier vice-coordonnateur de la CSCI qui a ouvert ces assises, son organisation a reçu une mission de  «suivi citoyen» de la mise en œuvre de l’APEI.   

« La CSCI a été destinataire d’un projet de suivi-évaluation de cet accord. L’APEI a été signé, mais la plupart des bénéficiaires ne la connaissent pas et donc ne peuvent pas en bénéficier. Nous pensons que plus nous faisons la sensibilisation, plus les gens connaîtront l’accord», a expliqué Dr Faye.

 Selon lui, les acteurs économiques ivoiriens peuvent tirer profit de l’APEI pour améliorer leurs affaires.  « J’avoue que c’est la première fois qu’on entend parler de l’APEI. Et nous supposons que cet accord présente des avantages car avec cet outil, il a été dit que nous serons exemptés des frais douaniers à l’exportation vers l’Europe », a indiqué pour sa part, Offoué Yao Alphonse, le directeur de la société internationale Green Africa.

 Auparavant, Mme Alida Tanoh, la cheffe de ce projet à la CSCI, qui a présenté l’APEI, a insisté sur la différence entre l’accord de partenariat économique (APE) et l’APEI. 

«L’APE concerne tous les pays de la sous-région alors que l’APEI est un accord conclu par l’Union européenne avec la Côte d’Ivoire et le Ghana », a expliqué Mme Tanoh. Par ailleurs, elle a rappelé que l’APEI garantit un libre-accès de certains produits ivoiriens sur le marché européen et vice-versa. L’accord de partenariat  économique intérimaire ( APEI) qui a été conclu entre la Côte d’Ivoire et l’union européenne, est entré en vigueur le 03 septembre 2016.

Cet atelier organisé par la CSCI en direction des organisations professionnelles agricole et des PME vise à vulgariser l’APEI et à améliorer la compréhension de cet instrument par ces organisations.

Ghana : l’ancien président Rawlings enterré le 23 décembre

Les funérailles de feu l’ancien président Jerry John Rawlings sont prévues pour mercredi 23 décembre, a annoncé la famille.Le chef du comité d’organisation des funérailles, James Victor Gbeho a déclaré lundi que la cérémonie aurait lieu au Black Star Square à Accra. Né le 22 juin 1947, l’ancien président Rawlings est décédé le jeudi 12 novembre 2020 après une brève maladie à l’hôpital universitaire Korle-Bu à Accra. Il était un ancien chef militaire et homme politique, qui a dirigé le Ghana de 1981 à 2001.

M. Rawlings a été le plus ancien dirigeant du Ghana. Il a dirigé la junte militaire jusqu’en 1992, et a ensuite effectué deux mandats en tant que président démocratiquement élu du Ghana. Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo avait annoncé en novembre des funérailles d’Etat pour l’ancien président.

Côte d’Ivoire: l’opposition parlementaire déserte une session plénière à l’hémicycle

Les groupes parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale ivoirienne, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Vox populi et Rassemblement, qui exigent « la libération sans délai des députés en détention et l’arrêt des poursuites judiciaires » à leur encontre, ont déserté mardi une session plénière.N’ayant pas pu faire la lecture de leur déclaration à l’hémicycle au cours de cette session plénière, les groupes parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale, ont par la voix de leur porte-parole, Bernard Gosé Séplé, libéré leur message devant la rotonde, face à la presse.  

Selon le député Gosé Séplé, la plénière de ce 1er décembre 2020, « se tient dans un contexte socio-politique délétère qui ne garantit pas la sécurité des députés de l’opposition, malgré leur immunité parlementaire ». 

Il a fait observer que des députés de l’opposition à l’Assemblée nationale ont été arrêtés et incarcérés, dans des conditions d' »absence du respect de leur immunité » parlementaire. 

Parmi eux, l’on a le député Alain Lobognon, « toujours détenu et incarcéré » et Maurice Kakou Guikahué, président du groupe parlementaire Pdci et ancien ministre de la République, arrêté le 3 novembre 2020. 

« En attendant la libération de leurs membres et la cessation des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux-ci, les Groupes Parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale, Pdci, Vox Populi, Rassemblement s’abstiennent de participer aux travaux de la présente plénière », a-t-il déclaré.  

M. Gosé Séplé a également mentionné l’arrestation et l’incarcération des sénateurs Séri Bi N’Guessan et Bassi Koffi, « libérés sous contrôle judiciaire, après vingt-deux jours de détention, en violation flagrante de leur immunité parlementaire ».

Pour l’opposition parlementaire, il s’agit de faits sans précédent dans le fonctionnement de l’institution. De plus, M. Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) également député à l’assemblée nationale, a été arrêté et incarcéré. 

MM. Guikahué et Affi, ajoutera-t-il, ont été « placés sous mandat de dépôt, en violation flagrante de leur immunité parlementaire et de leurs statuts d’anciens ministre et Premier ministre qui exigent, de par la loi, des procédures pénales particulières ». 

« En outre, le député Mabri Toikeusse, ancien membre du gouvernement, est menacé d’arrestation », a-t-il poursuivi, déplorant que le président de l’assemblée nationale n’ait « pas jugé utile » de donner une suite à une correspondance des députés de l’opposition qui lui a été adressée.

Les Groupes parlementaires de l’opposition à l’assemblée nationale qui dénoncent des « arrestations arbitraires », exigent « la libération sans délais des députés en détentions et l’arrêt des poursuites judiciaires ». 

Botswana: un tribunal spécial pour juger les violences contre les femmes

Le tribunal spécial du Botswana sur les violences contre les femmes (GBV) a commencé à siéger ce mardi, avec plus de 200 affaires à entendre au cours des trois prochains mois.Selon le conseiller-maître de la Cour, Michael Motlhabi, un groupe de quatre magistrats vont traiter les affaires entre décembre 2020 et février 2021.

« Quatre magistrats prendront en charge cette mission pendant trois mois, et cette équipe sera dirigée par le magistrat en chef du tribunal de Molepolole », a déclaré Motlhabi.

Il a ajouté que trois audiences foraines ont été consacrées à cette mission « et les magistrats se rendront à l’occasion à Takatokwane, Letlhakeng, Sojwe et Thamaga au cours de ces trois mois ».

Les tribunaux spécialisés devraient traiter les cas de violences liées au sexe et les affaires connexes afin de protéger les femmes, les enfants et d’autres groupes vulnérables à la suite d’une augmentation inquiétante des violences faite aux femmes dans le pays.

Il a été observé que les cas de violences basées sur le genre impliquant la violence d’un partenaire sous forme d’agression physique ou sexuelle et d’abus sexuel sur des enfants mineurs ont augmenté à un rythme alarmant depuis le début de la pandémie de Covid- 19 au début de cette année.

Les tribunaux spéciaux veilleront à ce que tous les cas de violences soient traités de toute urgence et fassent l’objet d’une gestion et d’un traitement accélérés.

Pretoria préside le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre

L’Afrique du Sud va assurer la présidence mensuelle tournante du Conseil de sécurité des Nations unies pendant ce mois de décembre.Pretoria compte utiliser son mandat pour contribuer à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici la fin de 2020, a déclaré mardi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor.

« Ce sera la deuxième présidence de l’Afrique du Sud au cours de son mandat de deux ans (2019-2020) au sein du Conseil », a dit Mme Pandor, ajoutant que « décembre sera également le dernier mois où l’Afrique du Sud sera membre du Conseil au cours de son mandat actuel ».

Selon la diplomate, la présidence sud-africaine se concentrera sur le renforcement de la coopération entre l’Union africaine et les Nations unies « afin de souligner l’importance d’une approche proactive du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

Cela permettrait d’attirer une attention particulière sur les mécanismes de diplomatie préventive, y compris « la reconstruction et le développement post-conflit », a ajouté la ministre, affirmant que « l’héritage du président Nelson Mandela et son élan vers une solution pacifique et inclusive pour l’Afrique du Sud reste une pierre angulaire de cet objectif de politique étrangère ».

Au cours de son mandat de deux ans au sein du Conseil, l’Afrique du Sud s’est concentrée sur la prévention et la résolution des conflits sur le continent africain, la promotion de l’agenda des femmes pour la paix et la sécurité ainsi que la promotion du règlement des différends et de la consolidation de la paix.

« Servir au Conseil de sécurité des Nations unies a donné à l’Afrique du Sud l’occasion de contribuer de manière significative à l’objectif de l’Union africaine de mettre fin aux conflits et de faire taire les armes sur le continent d’ici 2020, en particulier au cours de cette année où nous présidons simultanément l’Union africaine », a conclu la ministre.

Humanitaire : l’Onu lance un appel record de 35 milliards de dollars

Pour faire face aux « ravages » causés par la pandémie de la Covid-19, l’Organisation des Nations unies (Onu) et ses partenaires ont lancé, mardi, un appel humanitaire record de près de 35 milliards de dollars américain pour 2021, a appris APA.Jamais, dans l’histoire récente de l’humanité, les besoins humanitaires n’avaient atteint un tel niveau. Les nécessiteux aussi. En effet, selon le rapport « Global Humanitarian Overview » de l’Onu 235 millions de personnes dans le monde auront besoin d’une assistance humanitaire en 2021.

Pour la plupart, souligne le document, ce sont des millions de personnes, parmi les plus vulnérables, qui sont confrontées à la faim, aux conflits, aux déplacements et aux conséquences du changement climatique et de la pandémie de Covid-19.

« Les budgets de l’aide humanitaire font face à des coupes terribles alors que l’impact de la pandémie mondiale continue de s’aggraver », a constaté, pour s’en émouvoir, le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres. Il appelle donc le monde à « se tenir aux côtés des populations dans les moments les plus sombres de leur vie ». Il s’agit ainsi, d’après lui, de se mobiliser pour éviter la famine, lutter contre la pauvreté et maintenir les enfants vaccinés et scolarisés.

En 2020, fait remarquer le document onusien, la pandémie de la Covid-19 a modifié le paysage de la réponse humanitaire en rendant 235 millions de personnes tributaire de l’aide internationale. Il s’agit d’une augmentation de 40 % par rapport à la même période l’année dernière (160 millions), renseigne le document.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 Fcfa/litre

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, ont été respectivement maintenus à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 31 décembre 2020.Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 1er au 31 décembre 2020 affiche des coûts stables. Le prix du super sans plomb à l’ambiant reste à 600 Fcfa/litre, de même que le prix du gasoil, fixé à 600 Fcfa/litre. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste à 2.000 Fcfa/litre. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.   

Justice, Politique et santé au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce mardi sont revenus largement sur le procès de Souleymane Teliko et d’autres sujets liés à la politique et la santé.Sur l’audition de Souleymane Teliko, Walf Quotidien retrace « les minutes d’un procès houleux » et informe que le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) « écope d’un blâme ». Le journal note que c’est « le deuxième degré de sanction administrative après l’avertissement ».

EnQuête révèle « qu’il a fallu douze heures de débats acharnés pour arriver à la sanction du président de l’Ums ». Le journal indique que Teliko s’en sort avec « un blâme pour violation du droit de réserve ». Le président de l’Ums a été défendu selon le journal par « onze magistrats et dix avocats lors de son audition ».

L’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara Mbacke revient dans Vox Populi qui s’est penché sur ce dossier. Le journal informe que le marabout « bride ses disciples » avant d’ajouter que le leader du Parti de la vérité et du développement (PVD) a ordonné le « silence total » à ses hommes. « Chaque chose à son temps, j’ai voulu aller en prison, mais Serigne Touba n’a jamais accepté. Tous ceux qui sont en prison, y sont pour moi » confié-t-il à son entourage dans des propos rapportés par le journal.

Sud Quotidien dans le sillage de l’affaire Kara, consacre un dossier sur « l’organisation de milices privés » au Sénégal et indique que « l’Etat (est) pris en défaut ». Dans les colonnes du journal, Me Assane Dioma Ndiaye, de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) soutient qu’il appartient à « l’Etat de veiller à ce que tout comportement social soit conforme aux exigences de État de droit ». Le journal estime que face « aux développements de l’affaire des centres d’éducation de Serigne Modou Kara (…), la nécessite d’une dissolution ou d’encadrement de ces groupes «armés s’impose »

L’AS consacre sa Une sur le « calvaire sans fin des sidéens » partagés entre la rupture des antirétroviraux, les impacts de la Covid-19 et la stigmatisation. Le journal souligne même un fait inquiétant avec le décès des malades sous traitement légèrement à la hausse, informant qu’entre « 2008 et 2018, 38,9% des malades ont disparus».

Toujours au chapitre santé, Le Soleil lance un cri d’alerte sur la montée en flèche des cas de Covid-19 au Sénégal ces derniers jours. Le journal donne les « raisons d’un rebond des contaminations » qui peuvent s’expliquer par le relâchement, les conditions climatiques et la familiarité avec le nouveau coronavirus.

En politique, Walf Quotidien informe qu’après sa destitution au poste de numéro deux de Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle), « Dethié Fall risque d’être à l’étroit » dans le parti. Selon l’analyste politique Mamadou Seck, le désormais ex-numéro de Idrissa Seck « ne sera plus à l’aise s’il continue d’avoir cette posture. Mamadou Seck d’ajouter que : « la destitution de Dethié Fall doit pousser à réfléchir sur le fonctionnement des partis politiques où les chefs font la pluie et le beau temps »

L’Observateur reste sur le deuil qui frappe le football sénégalais avec le décès de Pape Bouba Diop dimanche à Paris. Le journal donne la parole à son ami et confident Henri Camara. L’ancien attaquant des Lions ouvre l’album souvenir et révèle « qu’entre lui et moi (Pape Bouba) il y avait un truc divin ». L’ancien numéro 7 des Lions explique « qu’il est tombé sous le charme de Bouba Diop dès le premier jour de leur rencontre au Jaaraf»

Stades revient sur le parcours d’un Lion qui a marqué son époque. « La discrétion, l’autre terrain de Bouba Diop » relate le journal qui évoque « sa dernière apparition en public en 2016 et le début de la maladie en 2017 ». Son frère qui s’est exprimé dans le journal révèle que « tout dépend du gouvernement pour le rapatriement de son corps ».

Record se veut plus précis et informe que « la dépouille de Pape Bouba Diop arrive à Dakar au plus tard vendredi ». La levée du corps aura lieu à Lens et la prière mortuaire aux Hlm de Rufisque.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la cinquième journée de la Ligue des champions qui débute ce mardi. Record barre à sa Une que « Sadio Mane et les Reds (sont) à une victoire des 8emes ». Stades de son côté, évoque un double défi pour Liverpool et le Real Madrid : « gagner pour se qualifier les 8emes de finale ».

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets avec un accent particulier sur les opportunités offertes par la crise sanitaire, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), la digitalisation de l’agriculture et le vaccin anti-Covid-19.+L’Economiste+ écrit que la crise sanitaire a exacerbé l’urgence de s’emparer des vulnérabilités économiques, de l’informel, de la faiblesse du tissu productif, de la redéfinition des chaînes de valeur, du savoir et de l’éducation.

Les fenêtres historiques sont en train de s’ouvrir et il s’agit de ne pas les rater, insiste le journal, rappelant que plusieurs projets ont émergé, notamment le très attendu Fonds Mohammed VI pour l’investissement ou encore le colossal chantier de la généralisation de la protection sociale.

« Cette crise doit ouvrir la voie à quelque chose de fondamentalement différent. Qui sera non seulement une nécessité politique mais aussi un instrument de transformation radicale de notre société », fait-il observer.

+Aujourd’hui Maroc+ souligne que dans six mois, en juin 2021, la ZLECAF va entrer en vigueur, notant que le secteur privé marocain pourrait s’appuyer sur la connaissance qu’ont déjà certains opérateurs (Banques, BTP, médicament, chimie …) du terrain en Afrique.

L’expertise de ces pionniers et éclaireurs sera d’une précieuse aide pour baliser le terrain sans oublier qu’ils ont déjà habitué les marchés dans lesquels ils opèrent au label “Maroc”, explique le quotidien, relevant que les entreprises marocaines, en particulier, pourraient disposer là d’un formidable marché, à condition de savoir d’abord bien s’y préparer pour ensuite bien l’approcher.

Cela dit, une bonne exploitation des opportunités de la Zleca dépendra aussi du niveau de préparation de l’administration marocaine, prévient-il, soulignant que son rôle d’accompagnement et de soutien sera central dans la réussite de la percée du secteur privé sur le continent.

+Le Matin+ rapporte que le département de l’Agriculture prépare sa révolution digitale. Il planche sur un projet de système d’information intégré de gestion des aides et incitations agricoles et la dématérialisation des services de ses guichets uniques mis à la disposition des agriculteurs et des investisseurs. Ce vaste chantier, à enclencher l’année prochaine, devra être confié à un prestataire externe, le 12 janvier prochain, pour 16 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), fait savoir la publication.

Sa mission consistera à concevoir, développer et mettre en œuvre ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole «Generation Green». « Dans la perspective de la transformation digitale et dans le cadre de la nouvelle feuille de route de développement du secteur, le ministère entend encourager les opérateurs et les intervenants à l’utilisation des outils technologiques et digitaux », souligne le département de l’Agriculture

+Libération+ indique que le coup d’envoi de la campagne de vaccination tant attendu est prévu pour les jours à venir. En attendant, tant de questions restent à poser. Et pour cause, la campagne de vaccination devrait débuter avant la deuxième semaine de ce mois-ci. Or, l’entreprise d’État CNBG Sinopharm, principal fournisseur du vaccin antiCovid-19 dans le Royaume, vient à peine de déposer une demande de commercialisation de ses vaccins auprès de la Food and Drug Administration chinoise.

Et cela, avant même d’avoir conclu les essais cliniques. Un empressement somme tout compréhensible d’un point de vue économique à défaut de l’être éthiquement et sanitairement. Certes, les représentants de Sinopharm rassurent, relève le journal.

Mais du coup, à quoi servent les essais cliniques s’ils suffisaient de quelques déclarations pour garantir l’efficacité d’un vaccin et surtout la bonne santé des citoyennes et citoyens marocains ? Pis, même les résultats préliminaires de ces essais cliniques, sur lesquels se basent les chercheurs, ne seront publiés que fin décembre 2020. Bref, il y a un hic. Espérons que le prix à payer pour cette précipitation ne sera pas trop élevé. Pour l’heure donc, nous sommes à l’orée de la campagne de vaccination, commente-t-il.

Des étudiants ouest-africains formés à Abidjan pour faciliter leur insertion professionnelle

Des étudiants et travailleurs ouest-africains, tous lauréats du programme de bourse PDWA de la Fondation allemande Konrad Adenauer, ont été formés à Abidjan, par Jely Group et la Fondation expérience pour tous ( EPT) sur les outils pratiques de rédaction de CV et de valorisation de leurs compétences.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ces sessions de formation tenues par visioconference avaient pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques en vue de faciliter leur insertion professionnelle, et de favoriser l’évolution de leurs carrières respectives.

Ces deux formations qui ont été animées par Mamadou  Kouyaté, managing partners de Jely Group, ont porté sur les thèmes  « Comment rédiger un bon CV, une lettre de motivation et réussir son entretien d’embauche ? » et « Comment valoriser ses compétences et donner une image positive de soi ? ».

 « Il est important de savoir que ce n’est pas la quantité des candidatures envoyées, mais leur qualité qui fera la différence », a soutenu M. Kouyaté dans sa communication sur le premier thème relatif à la recherche d’emploi. 

« A la fin de la journée, ce qui intéresse le recruteur, ce n’est pas forcément votre diplôme, mais ce que vous avez comme compétence. Pour valoriser sa compétence, il faudrait au préalable en développer une ou plusieurs », a ajouté M. Kouyaté parlant du second thème concernant la valorisation des compétences.

L’auditoire était principalement composé de jeunes étudiants et de professionnels africains exerçant pour la plupart au sein de programmes internationaux, d’organismes d’Etats ou d’Organisations non Gouvernementales. Tous ces auditeurs sont originaires de plusieurs pays ouest africains (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo, Guinée, Niger, etc.). Ils sont tous bénéficiaires de bourses offertes par la fondation Konrad Adenauer.

La Fondation Expérience pour tous (EPT) est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création, plus de 10 000 jeunes ivoiriens ont bénéficié gracieusement de programmes de ladite Fondation. Jely Group est le premier cabinet de conseil dédié aux PME, et propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Début à Tanger d’un nouveau round de dialogue inter-libyen

Un nouveau round du dialogue inter-libyen a démarré, lundi à Tanger, entre les délégations représentant le Haut Conseil d’État libyen et la chambre des représentants libyenne.Ce round du dialogue, qui s’inscrit dans le sillage des séances (13+13), vise à se concerter sur le dialogue en cours en Tunisie, et à unifier les visions quant aux processus politique et institutionnel en Libye.

Il intervient après la tenue de deux rounds du dialogue inter-libyen à Bouznika (6-10 septembre et 2-6 octobre), couronnés par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat.

Dans la déclaration finale du second round du dialogue inter-libyen, tenu à Bouznika, les deux parties avaient affirmé que « les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle ».

Par ailleurs, la ville de Tanger a abrité, du 23 au 28 novembre, la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, qui a été sanctionnée par un accord sur la tenue d’une réunion de la Chambre dans la ville de Ghadamès, juste après le retour de ses membres en Libye et ce, pour mettre fin à la situation de division au niveau de la Chambre des représentants et des autres institutions.

Les participants à la réunion consultative avaient également fait part de leur engagement à tenir des élections présidentielles et parlementaires selon un cadre constitutionnel et à mettre fin à la période de transition, dans un délai ne dépassant pas une année, à compter de la date de la tenue de la réunion de la Chambre des représentants.

La Suisse alloue plus de 5 milliards f cfa aux petits agriculteurs de l’Afrique de l’Ouest

L’accord de partenariat, paraphé ce lundi entre le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et la coopération suisse, vise à aider les petits agriculteurs du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest à accéder aux innovations et aux technologies agricoles améliorées.Les innovations technologiques sont de plus en plus utilisées pour une meilleure résilience face aux effets du changement climatique. Et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) ne compte pas rester en marge de ce mouvement. En effet, le centre de recherche vient d’obtenir de ses partenaires suisses un nouveau financement pour doter les producteurs de technologies agricoles améliorées.

« Nous voulons faire de la technologie un levier du développement au niveau communautaire. Il ne s’agit plus d’échanger les technologies entre pays mais, de faire en sorte qu’une technologie disponible dans un pays puisse aller immédiatement au niveau des communautés », a expliqué le directeur exécutif du Coraf, Abdou Tenkouano.

Ce premier appui de la coopération suisse permettra de financer principalement le Plan Stratégique 2018-2027 du Coraf. Il couvre la période 2020-2024 et constitue la première phase d’un engagement de 12 ans entre la représentation diplomatique helvétique et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles. L’enveloppe globale de ce partenariat s’élève à 18 milliards FCFA.

« Concrètement, cette contribution vise la sécurité alimentaire, nutritionnelle et économique de plus de 10 millions de personnes (bénéficiaires directs et indirects) dont 50% de femmes et 60% de jeunes en Afrique de l’Ouest », a fait savoir l’Ambassadrice de la Suisse au Sénégal, Madame Weichelt Krupski Marion.

A en croire cette dernière, cette contribution permettra à environ 2 millions de producteurs dont 50% de femmes et 60% de jeunes d’utiliser plus d’innovations et technologies pour augmenter les rendements dans leurs champs de maïs, mil, riz, manioc, tomates et dans leurs entreprises agricoles.

Poursuivant, elle a indiqué que les innovations seront développées de manière participative afin qu’elles soient adaptées aux besoins des populations. Ces dernières seront aussi informées et formées pour une bonne connaissance et une bonne utilisation de ces innovations.

Cette première phase de partenariat qui s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique du Coraf vise les agriculteurs de cinq pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger.

Côte d’Ivoire: le Rhdp engage les préparatifs pour les législatives après la présidentielle

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a engagé lundi les préparatifs pour les législatives, un mois après l’élection présidentielle ayant consacré la réélection de Alassane Ouattara.Ces « élections doivent permettre au président Alassane Ouattara de reposer sur un socle institutionnel fort qui devra lui permettre de mettre en oeuvre son projet de société », a déclaré Adama Bictogo, directeur exécutif du Rhdp, face à la presse.

M. Bictogo s’exprimait à l’issue d’une réunion de la direction exécutive du Rhdp, élargie aux ministres et aux coordonnateurs régionaux. Une réunion qui intervient un mois après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, boycottée par l’opposition.  

 

Il a annoncé des missions de ces cadres du parti qui permettront d’exprimer la gratitude de la formation politique à l’endroit des différentes populations, d’apporter leur compassion à l’ensemble des Ivoiriens qui ont été victimes du boycott actif de l’opposition. 

En outre, dira-t-il, cette rencontre avec la base permettra d’apporter le soutien aux familles qui ont perdu des membres lors des violences électorales, situation survenue « du fait du boycott actif de l’opposition ».  

Le Rhdp, après ces différentes missions, qui auront deux volets, un volet de compassion puis un autre qui permettra aux différentes sections et comités de base de se mobiliser et de commencer à préparer les législatives, occupera le terrain pour ces législatives, a-t-il assuré.  

« Les mois à venir, seront pour nous des mois pendant lesquels le Rhdp devra occuper l’ensemble du territoire pour traduire la majorité telle que nous l’avons exprimé lors des présidentielles du 31 octobre 2020 », a renchéri M. Bictogo. 

Il a annoncé qu’à cette réunion, « le Rhdp a décidé la date du 17 au 19 décembre 2020 pour se rendre à Korhogo (nord) pour rendre hommage à la mémoire de feu Gon Coulibaly, ex-Premier ministre, le candidat du Rhdp désigné, décédé des suites d’une crise cardiaque le 8 juillet 2020.

Le Rhdp se veut « le moteur de la réalisation du projet de société de Alassane Ouattara, mais surtout gagner les élections législatives à venir avec une majorité très très confortable pour le bonheur des Ivoiriens » et le « succès de son projet de société », a-t-il poursuivi.  

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, après sa réélection pour son premier mandat de la IIIe République, a dédié sa victoire à feu Gon Coulibaly. Il a été élu avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%.

Le Maroc élu au Comité des Droits des personnes handicapées

Le Maroc a été élu, ce lundi à New York, en la personne de Mme Soumia Amrani, membre du Comité des Droits des personnes handicapées (CDPH/CRPD), indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.L’élection a eu lieu à l’occasion de la 13ème réunion des Etats parties à la Convention sur les Droits des personnes en situation de handicap.

Mme Soumia Amrani est une figure connue et reconnue par son travail et son engagement au sein de plusieurs associations et institutions nationales et internationales de défense des droits des personnes en situation de handicap.

Présidente-fondatrice du Collectif Autisme Maroc, Mme Amrani a également occupé le poste de membre du Conseil National des Droits de l’Homme et de vice-présidente du Collectif pour la promotion des droits des personnes en situation de handicap.

27 autres candidats étaient en lice pour les 9 postes vacants au sein du CDPH, qui est un organe composé d’experts indépendants qui veillent à la bonne application par les Etats Parties de la Convention, adoptée le 13 décembre 2006, dans le but de « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque ».

Le succès de la candidature marocaine est une reconnaissance des efforts soutenus et des avancées indéniables du Royaume dans le domaine de la promotion des droits de l’Homme. Cette élection vient également refléter la crédibilité du Maroc dans sa promotion, sa protection et son respect des droits des personnes handicapées.

L’Afrique impuissante face au camouflet infligé par l’Ethiopie à l’UA

Le gouvernement éthiopien continue d’insister sur le fait que l’offensive militaire contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) est une affaire interne, snobant ouvertement les efforts de médiation de l’Union africaine.Lorsque trois anciens présidents africains se sont rendus à Addis-Abeba ce week-end pour rencontrer le Premier ministre Abiy Ahmad dans le but de le convaincre d’arrêter l’offensive et d’aller à la table des négociations pour parvenir à la paix, il leur a répété la même chose.

« Les forces éthiopiennes, a-t-il dit, sont engagées dans une campagne de maintien de l’ordre interne au Tigré et vont mener l’opération jusqu’à son terme ».

Le Premier ministre Abiy a invoqué la Charte de non-ingérence de l’Union africaine pour plomber les efforts du président mozambicain Joachim Chissano, d’Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et de Kgalema Motlanthe d’Afrique du Sud.

Ainsi, les trois éminentes personnalités ont dû quitter Addis-Abeba les mains vides, alors que les combats faisaient toujours rage dans la capitale tigréenne, Mekele.

Mais après ce faux pas diplomatique, où en sont les relations de l’Ethiopie avec l’Union africaine (Ua) ?

L’Ethiopie, pays de la Corne de l’Afrique a joué un rôle central dans la création en 1963, de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) devenue Union africaine (UA).

Comme son prédécesseur, Addis-Abeba accueille le siège actuel de l’Ua, mais les efforts qu’elle déploie pour mettre fin au conflit au Tigré semblent contredire les principes mêmes qui guident l’objectif de l’organisation.

L’Ethiopie a joué un rôle central dans l’élaboration de l’Acte constitutif de l’Union africaine qui mentionne expressément le respect de l’inviolabilité des pays membres en tant que nations souveraines.

Il dissuade les membres de l’UA à s’ingérer directement dans les affaires intérieures d’un autre pays ; un principe qu’Abiy semble avoir utilisé pour contrecarrer efficacement la demande de trêve du bloc panafricain.

Cependant, avec l’idée d’empêcher une répétition du génocide rwandais clairement à l’esprit, l’article 4 (h) de la même loi dans des cas exceptionnels soutient l’intervention dans un Etat membre où des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité peuvent avoir été commis.

Certains observateurs estiment que la loi même que l’Ethiopie avait défendue et dont elle est devenue signataire est rejetée par Addis-Abeba.

L’empereur éthiopien, Hailé Sélassié, s’était présenté comme un champion de la paix, non seulement dans son pays mais à travers l’Afrique et le monde entier.

Addis-Abeba doit beaucoup à « l’offensive de paix » de Sélassié qui a été finalement choisie pour abriter le siège de l’OUA/Ua.

Après le camouflet retentissant infligé à l’Ua par Abiy, on ne sait pas quelle sera la prochaine attitude de l’organisation continentale.

Mais ce qui est sûr, c’est que ses diplomates se sentiront obligés de faire pression, en particulier avec l’aggravation de la situation humanitaire des civils pris au piège des combats et les rapports persistants sur des atrocités commises contre des non-combattants.

Le PNUD prévoit mobiliser 40 milliards Fcfa au profit de la Côte d’Ivoire de 2021-2025

Le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Abidjan prévoit mobiliser 40 milliards de Fcfa sur la période 2021-2025 pour les projets de développement au profit de la Côte d’Ivoire contre 28,44 milliards de Fcfa levés de 2017 à 2020.Cette mobilisation de fonds s’inscrit dans le cadre du Programme de coopération du PNUD en Côte d’Ivoire (CPD). Un atelier regroupant des acteurs ministériels et le PNUD s’est ouvert lundi à Grand-Bassam en vue de faire le bilan du CPD 2017-2020 et la programmation 2021-2025. 

Selon la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, le programme 2021-2025 comprend « un budget estimé à 73 millions de dollars Usd (40 milliards Fcfa) contre 52 millions de dollars (28,44 milliards Fcfa) pour le cycle 2017-2020 ».

« Notre ambition est de doubler le cycle précédent et d’arriver à mobiliser au moins 100 millions de dollars (54,74 milliards Fcfa) pour le bénéfice de la population de la Côte d’Ivoire », a déclaré la représentante résidente du PNUD. 

Le cycle 2021-2025 devrait s’articuler autour de trois piliers programmatiques contre deux pour le précédent. Il concernera la gouvernance inclusive, l’Etat de droit et la qualité des institutions (1), la croissance inclusive, la résilience et la réduction des inégalités (2), la gestion durable des ressources naturelles et l’adaptation au changement climatique (3).

Le programme 2017-2020 a porté notamment sur les axes du développement durable inclusif et la gouvernance démocratique. Le PNUD a mobilisé 52,3 millions de dollars UDS (28,61 milliards Fcfa) contre une enveloppe budgétaire de 52 millions de dollars (28,44 milliards Fcfa) attendue.

« Je tire un bilan satisfaisant » du Programme de coopération du gouvernement de Côte d’Ivoire avec le PNUD sur la période 2017-2020, a dit le ministre ivoirien du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé.

Le bilan de ce programme ressort 1,3 million de personnes bénéficiaires des interventions, 45 projets exécutés, 70% des ressources affectées au portefeuille gouvernance et a permis de mettre à niveau 900 fonctionnaires de police et de protection civile.

Il a en outre permis à 92 000 personnes d’avoir accès à une assistance juridique ou judiciaire, à 30 institutions et structures publiques de bénéficier d’appuis techniques ainsi qu’ à 21 000 personnes dont 60% de femmes d’avoir un emploi dans les domaines de la production agricole, de la petite transformation et du commerce.

L’atelier, ouvert ce lundi, s’achève le 1er décembre 2020. Il vise aussi à intégrer les priorités des Objectifs de développement (ODD) dans le programme en vue d’un développement inclusif et soutenu du pays.

Législatives burkinabè : pas de majorité absolue pour Roch Kaboré

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) du président Roch Marc Christian Kaboré, réélu pour un second mandat, n’a obtenu que 56 des 127 sièges à pourvoir, soit 8 sièges de moins que les 64 nécessaires pour contrôler l’hémicycle.Roch Marc Christian Kaboré devra recourir au jeu des alliances pour mener à bien son second mandat à la tête du Burkina Faso. En effet, son parti n’a pas été en mesure d’obtenir les 64 sièges qui lui auraient conférés une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Cela ne devrait pas poser problème car le Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) de l’actuel ministre des Transports, allié du président élu, est arrivé 3ème des législatives. Le NTD de Vincent Dabilgou, qui a soutenu la candidature de M. Kaboré est crédité de 13 sièges.

Ces joutes électorales ont été l’occasion pour le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), de l’ancien président déchu Blaise Compaoré, de marquer son retour en force. Le CDP, avec 20 sièges, représente désormais la deuxième force politique du pays.

Selon les chiffres publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les douze autres partis ont obtenu dans l’ordre : Union pour le Progrès et le Changement (12 sièges) ; Union pour la Renaissance/Parti sankariste (5 sièges), Mouvement pour le Burkina du Futur (4 sièges), Rassemblement Patriote pour l’Intégrité (3 sièges), Parti pour le Développement et le Changement (3 sièges), Alliance pour la Démocratie et la Fédération / Rassemblement Démocratique Africain (3 sièges), Convention National pour le Progrès (2 sièges), Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso (2 sièges), Alliance Panafricaine pour la Refondation – Tiligré (1 siège), Convergence pour le Progrès et la Solidarité / Génération 3 (1 siège), Parti pour la Démocratie et le Socialisme (1 siège), Progressistes Unis pour le Renouveau (1 siège).

Le monde entier rend hommage à Papa Bouba Diop

Les hommages continuent de pleuvoir après le décès, dimanche, à 42 ans de l’ancien international sénégalais Papa Bouba Diop.A l’annonce de son rappel à Dieu, beaucoup de personnes se sont remémorées cette phase du match inaugural de la Coupe du monde 2002 qui le rendra célèbre à jamais. Sur une déboulée du gauche, El hadji Diouf, le meilleur joueur des Lions de l’époque, élimine Franck Leboeuf avant de délivrer une passe décisive, au milieu de la défense française, à son coéquipier de Lens.

Le colosse bute une première fois sur le gardien Barthez avant de parfaire une seconde fois son tir alors qu’il était à terre. C’était à la trentième minute. Dakar et plusieurs villes africaines exultent de joie pendant que le buteur sénégalais, entouré de ses coéquipiers, les visages sereins, s’en va célébrer au poteau de corner où il étale son maillot.

Ce but contre la France « marquera à jamais l’histoire du football sénégalais, africain et mondial aussi ! Il est rentré dans toutes les têtes », a déclaré sur RFI El hadji Diouf, « très touché » par le décès de son « frère » Papa Bouba Diop.

« Je me souviens de l’entraînement à la veille du match contre l’équipe de France. On se disait que le but pouvait venir de lui. Il était adroit dans la surface. Il était très fort », a témoigné le double Ballon d’or sénégalais, aujourd’hui membre du staff technique de l’équipe nationale entraînée par le capitaine de la génération 2002, Aliou Cissé.

Auteur de 63 matchs et 11 buts en sélection, l’ancien joueur de Fulham était selon Diouf « un joueur hors norme, une personne qui partageait, quelqu’un qui avait à cœur de travailler pour son Sénégal natal et son Afrique natale. C’était facile de jouer avec lui, parce qu’il était généreux dans l’effort comme dans la vie de tous les jours ».

« Solide comme un Baobab »

A l’image de Diouf, plusieurs autres anciens Lions ont rendu hommage, dans les réseaux sociaux, à leur coéquipier terrassé par la maladie de Charcot. « Ta mission a été accomplie avec Bravoure, Humilité et Discrétion. Je suis triste et sans parole, je ne verserai pas des larmes, car tu mérites plutôt nos applaudissements », note Salif Diao, qualifiant Bouba Diop d’« emblème de notre Nation ».

Peiné également par la disparition de son « frère », Khalilou Fadiga parle de son « courage » et de sa « force » qui leur rendaient « heureux ».

Au-delà de la « tristesse » de l’annonce de son décès, écrit son cadet de la sélection Demba Bâ, Papa Bouba fut « un modèle pour les jeunes sénégalais de ma génération ».

Il était « un géant » qui a « soulevé nos cœurs en 2002 », mentionne Habib Bèye, son coéquipier de 2002 devenu consultant à Canalplus.

L’ancien international malien, Frederick Oumar Kanouté, n’est pas en reste dans les hommages, se disant « peiné par le décès de son frère, la légende du football sénégalais Papa Bouba Diop ».

Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, note que c’est « grâce à lui et sa Génération 2002 (que) le monde entier a découvert le Sénégal, terre de Téranga (hospitalité en wolof) et de football ».

Des personnalités de divers domaines ont dit également leur peine, à l’instar du réputé économiste sénégalais Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, Rufisquois comme le défunt milieu de terrain : « Tu t’es révélé au monde un vendredi 31 mai 2002. Tu as porté ton pays par ton talent et ton efficacité. Tu as fait connaître le Sénégal dans les coins les plus reculés de la planète. Tu as fais honneur à ta patrie. Ta vie aura été utile Pape Bouba Diop ».

Ainsi pour toute son œuvre, Diomansy Kamara note que son aîné de la sélection « mérite un hommage national ». Le chef de l’Etat Macky Sall n’a encore rien dit à ce sujet mais souligne que « le décès de Pape Bouba Diop est une grande perte pour le Sénégal ». Il rend du coup hommage « à un bon footballeur, respecté de tous pour sa courtoisie et son talent, nous rappelant fièrement l’épopée des Lions en 2002 ».

Sénégal: repli du nombre d’employés dans le secteur moderne

Au deuxième trimestre 2020, le nombre moyen d’employés salariés au Sénégal, recevant une rémunération de leur employeur, dans le secteur moderne hors administration publique est passé à 304 003 contre 341 347 à la même période de 2019, soit une baisse de 10,9%.Cette évolution est en relation avec la diminution des effectifs dans la quasi-totalité des sous-secteurs, notamment ceux de l’hébergement et de la restauration, de la construction, des activités extractives, des activités de fabrication, du transport et entreposage et du commerce, explique l’Agence National de la Statistique et de la Démographie (ANSD).

Plus en détails, l’ANSD précise que le fléchissement de l’effectif dans la construction est imputable à l’achèvement de certains gros chantiers. Tandis que les baisses enregistrées dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration, du transport et de l’entreposage ainsi que du commerce, sont essentiellement liées aux mesures prises par l’Etat pour limiter la propagation de la nouvelle maladie à coronavirus.

Dans cette étude intitulée « Enquête sur l’Emploi, la Rémunération et les Heures de travail (EERH) », l’ANSD révèle par ailleurs que sur le premier semestre 2020, le nombre moyen d’employés salariés dans le secteur moderne hors administration publique s’est contracté de 7,5% par rapport à celui enregistré à la même période de 2019.

De même, souligne l’ANSD, à l’instar du nombre moyen d’employés, la rémunération dans le secteur moderne s’est repliée de 9,4% par rapport au deuxième trimestre 2019. La masse salariale est ainsi ressortie à 306,3 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2020 contre 338,0 milliards de FCFA un an plutôt.

Selon les experts de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, cette évolution est consécutive à la baisse de la rémunération dans la quasi-totalité des sous-secteurs suite à la réduction de leurs nombres d’employés.

Sur les deux premiers trimestres de 2020, la rémunération dans le secteur moderne s’est contractée de 5,2% par rapport à celle de la même période de 2019, note l’Agence.

En outre, fait remarquer l’ANSD, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine s’est établi à 40,9 heures au deuxième trimestre 2020 contre 41,1 heures au même trimestre de l’année précédente, soit une diminution de 1,4%.

Cette situation est imputable principalement à la réduction des heures moyennes hebdomadaires travaillées dans le secteur du commerce, de la construction, du transport et l’entreposage, de l’hébergement et la restauration, de l’information et de la communication ainsi que dans les activités spécialisées scientifiques et techniques. Cependant, dans le secteur de la santé, il est noté un redressement de 29,8% des heures hebdomadaires moyennes travaillées.

Sur les six premiers mois de 2020, le nombre moyen d’heures travaillées par semaine a aussi régressé (-0,8%) relativement à celui de la période correspondante de 2019, conclut l’étude.

Ouverture à Abidjan de la 52è réunion des DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des États membres du Conseil de l’entente s’est ouverte lundi à Abidjan pour préparer le tirage de la Tranche commune entente (TCE) prévue en juillet 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les États membres du  Conseil de l’entente sont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin et le Togo. « La Tranche commune entente (TCE)  est un tirage tournant entre les États membres du Conseil de l’Entente destinée à célébrer l’intégration sous-régionale.

 A l’occasion de chaque tirage, une oeuvre communautaire financée conjointement par toutes les loteries nationales est réalisée au profit du pays d’accueil », a expliqué Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances dans un discours d’ouverture de ces assises. 

Selon lui, les loteries nationales constituent des leviers très importants dont disposent les gouvernements dans la lutte contre la pauvreté car elles contribuent notamment à la mobilisation de l’épargne volontaire en vue d’une redistribution directe et indirecte.

 « Nos loteries nationales contribuent également à la réalisation d’investissement à caractère social et économique au profit de la communauté», a ajouté M. Coulibaly appelant à une « saine gestion » de ces institutions.

Avant lui, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI), a fait savoir que le 27è tirage de la TCE prévue en juillet prochain en Côte d’Ivoire sera l’occasion pour les loteries nationales du Conseil de l’Entente d’offrir à la Côte d’Ivoire une œuvre communautaire.

 « Pour l’édition 2021 de la TCE, l’intention de la LONACI est d’offrir une réalisation à Abobo qui est la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire. Les besoins sont énormes et la nature de cette future œuvre communautaire sera déterminée de concert avec les autorités municipales d’Abobo dans les meilleurs délais », a révélé le DG de la LONACI.

 La Tranche commune entente met en jeu les parieurs de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Bénin, du Niger et du Togo. Sa création vise à satisfaire non seulement, le client à travers le gain qu’il recevra, mais surtout le réinvestissement du bénéfice dans une œuvre sociale, culturelle, économique ou sportive. Cette réunion des dirigeants des loteries nationales des États du Conseil de l’Entente s’achèvera mercredi prochain.

Nigeria : 110 civils tués dans une attaque attribuée à Boko Haram

Au moins 110 civils ont été tués, samedi 28 novembre, par des Jihadistes présumés de Boko Haram dans un champ du nord-est du Nigeria, a appris APA dans un bilan communiqué dimanche par l’Organisation des Nations unies (Onu).Cette attaque est considérée comme l’une des plus meurtrières dans cette région, devenue la cible des Jihadistes. « Au moins 110 civils ont été cruellement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque » a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon.

Initialement chiffré à 43 morts, le bilan est passé dans la matinée de dimanche à 110 morts selon les autorités locales.

Cette attaque s’est produite dans une rizière située à moins de 10 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno qui abritait les premières élections locales depuis le début de l’insurrection de Boko Haram dans cette région en 2009. Cette attaque meurtrière est attribuée par les autorités locales à Boko Haram qui opère dans cette région avec l’autre groupe dénommée Etat islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO, ou ISWAP en anglais). Toutefois, l’Onu n’a pas précisé le nom du groupe Jihadiste dans son communiqué.

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a « condamné » samedi soir « le meurtre de ces agriculteurs dévoués à leur travail par des terroristes », dans un communiqué. « Le pays entier est blessé par ces assassinats insensés », a-t-il déploré.

En octobre, les combattants de Boko Haram avaient égorgé 22 agriculteurs qui travaillaient dans des champs situés non loin de Maiduguri dans deux attaques séparées.

Depuis l’insurrection de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, on dénombre plus de 36 000 tués et plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur foyer.

Maroc : une femme sur quatre victime de la violence conjugale (HCP)

Une femme sur quatre est victime de la violence conjugale physique et une sur 10 en cas de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques suite à l’incident de violence physique ou sexuelle le plus grave vécu au cours des 12 derniers mois, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).Parmi ces victimes, les troubles d’ordre psychologique sont rapportés par 60,2% suite à la violence physique et 79% suite à la violence sexuelle, précise le HCP qui vient de dévoiler les résultats relatifs au coût social de la violence à l’encontre des femmes et des filles. 

Pour le HCP, les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété (24% en cas de violence physique et 18% en cas de violence sexuelle), des troubles du sommeil (16% et 17%), une sensation de fatigue permanente (15% et 16%).

En cas de violence sexuelle, les victimes souffrent surtout de blessures et déchirures au niveau des organes génitaux (13,6%), d’hémorragies (11,7%), de maladies sexuellement transmissibles (9%), de blessures et ecchymoses (6,6%), ainsi que de grossesses non désirées (3,5%), souligne le HCP.

Le marché chinois, une véritable aubaine pour le Maroc (presse)

Le marché chinois est une véritable aubaine pour le Maroc en plein débat sur la relance de l’économie nationale et de promotion de la production locale, estime Mohammed Benchekroun, professeur d’économie à l’université de Ningbio en Chine, cité par l’hebdomadaire marocain +Telquel+ dans sa dernière livraison.« Le prochain challenge pour le Maroc est de rééquilibrer sa balance commerciale et de pouvoir exporter les produits marocains sur le marché chinois », insiste Mohamed Benchekroun. Mais, selon la publication marocaine, la question qui se pose désormais est de savoir ce que le Royaume pourrait exporter vers le géant asiatique, devenu en 2015 le premier exportateur mondial.

Pour M. Benchekroun, « le marché chinois est friand de produits de grande qualité. Il est incontestable qu’avec sa classe moyenne de 500 millions de personnes, la Chine pourrait être intéressée par les produits agroalimentaires marocaine ».

De son côté, le président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, explique que l’offre marocaine « pourrait trouver des niches à fort potentiel sur le marché chinois ».

« Toutefois, un ciblage précis devra être établi sur la base d’études de marchés, d’offres promotionnelles régulières et d’accompagnement par des experts du marché chinois, afin d’identifier les besoins de la population, d’adapter l’offre marocaine pour répondre aux exigences de consommateurs et de faire face à la concurrence, a souligné M. Sentissi, cité par la publication.

Selon l’association marocaine des exportateurs (ASMEX), plusieurs opportunités d’export vers la Chine se présentent aujourd’hui pour les opérateurs marocains, notamment les produits agroalimentaires, dont les agrumes, les produits de la pêche et les produits bio.

L’hebdomadaire a aussi évoqué le rôle d’intermédiaire entre la Chine, l’Europe et l’Afrique que peut jouer le Maroc en ces temps de crise afin de confirmer son positionnement régional, renforcer ses partenariats économiques et ses échanges commerciaux à travers les trois continents mais aussi développer les exportations marocaines et pénétrer le marché chinois de plus de 1,3 milliard de consommateurs.

Cité également par l’hebdomadaire, Mehdi Laraki, président du conseil d’affaires Maroc-Chine à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), souligne que la crise actuelle semble offrir une chance unique pour le Royaume de rééquilibrer sa balance commerciale avec la Chine et de booster, par la même occasion, sa compétitivité à l’échelle internationale. « De toute crise émerge une opportunité », a-t-il dit.

Pour lui, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales constitue une véritable chance pour le Maroc, afin de se positionner en tant que hub stratégique entre la Chine, l’Europe et l’Afrique.

La publication a rappelé dans ce sens que l’année 2020 a été dense sur le plan économique entre le Maroc et la Chine, malgré l’interruption liée à la crise sanitaire avec de nombreux rendez-vous destinés à multiplier les partenariats commerciaux entre les deux pays, et autant

« Le Maroc a fait de l’ouverture de son économie un pilier de sa stratégie commerciale internationale depuis plusieurs années, notamment à travers la consolidation de ses relations bilatérales avec la Chine. Les partenariats entre les deux pays sont passés à la vitesse supérieure ces dernières années, après la visite du roi Mohammed VI à Pékin en 2016 », fait valoir le journal.

La récente coopération entre le Maroc et la Chine en matière de développement et de production du vaccin contre la COVID-19 confirme la volonté des deux pays de renforcer leurs relations stratégiques. « Il est incontestable que la coopération entre le ministère marocain de la Santé et Sinopharm pour l’élaboration du vaccin et la production au niveau local est un des indicateurs du renforcement des relations de la confiance mutuelle entre les deux pays, confie à +Telquel+ Mohamed Benchekroun, professeur d’économie à l’université de Ningbo, en Chine.