La presse sénégalaise salue la mémoire de Pape Bouba Diop

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce lundi, ont tous salué la mémoire de Pape Bouba Diop, décédé, dimanche à Paris.« Pape Bouba Diop à jamais le premier ! » titre Stades dans sa Une. Le quotidien sportif revient sur la riche carrière de l’international aux 63 sélections et 11 buts. Stades rappelle aussi qu’il a été « le premier sénégalais à figurer dans le top 30 du ballon d’or mondial avec (El Hadji) Diouf ».

« Le héros de Séoul n’est plus » indique Record. « Adieu Pape Bouba » lance le journal qui informe le Lion a été emporté par « la maladie de Charcot », une maladie « neuro-dégénérative qui atteint progressivement les neurones et entraine une faiblesse musculaire puis une paralysie».

Décès de Pape Bouba Diop, le « bourreau des Bleus » s’est éteint informe Le Quotidien qui s’arrête sur l’hommage de la Fifa au premier buteur de Mondial 2002 contre la France en match d’ouverture. « Un jour héros du Mondial, toujours héros du Mondial » salue l’Institution mondiale dans un Tweet. Le journal rapporte aussi la « grande tristesse » qui a habité Demba Bâ qui cite le défunt comme « un modèle pour les jeunes sénégalais de (sa) génération ».

L’Observateur évoque les « derniers volontés de Bouba Diop ». « Sur une chaise roulante, il devait être rapatrié au Sénégal cette semaine » informe le journal qui revient sur « les démarches de El Hadji Diouf et l’avion médicalisé de Macky Sall. L’Observateur ajoute que « sa famille tient à rapatrier son corps au Sénégal pour faire des funérailles à Rufisque là où sa carrière a démarre (…) »

Le Soleil rend hommage à « l’homme qui a terrassé la France » et rappelle qu’il rejoint au ciel d’autres « acteurs indirects » des Lions de 2002 comme Bruno Metsu, Jules Bocandé, Mansour Wade, et le Dr Fallou Cissé. Toujours dans le quotidien national, Matar Bâ, ministre des Sports salue la mémoire du disparu qu’il définit comme « un exemple à offrir à la jeune génération ».

Au chapitre politique, Sud Quotidien revient sur les remous au parti de Rewmi (le Pays, parti de la mouvance présidentielle) qui oppose son président Idrissa Seck et son numéro deux Dethié Fall. Ce dernier est « limogé » de son poste de vice-président après « ses critiques contre la politique agricole du président Macky Sall »

Alliance Macky – Idy « Dethié, premier dindon sacrificiel » ajoute Walf Quotidien qui informe ironiquement que Idrissa Seck vient de « créer le délit d’opinion dans sa formation politique ».

Dans le journal EnQuête, « Idy s’explique » sur les raisons de la colère de son désormais ex-numéro 2. « La cause première est (sa)  non sélection (du vice-président du parti Rewmi) pour rejoindre (le gouvernement) » soutient Idrissa Seck devant ses collaborateurs. Un argument démenti par Dethié Fall dans le même journal. Ce dernier précise « qu’il n’a jamais été demandeur ni d’un poste de député ni d’un poste de ministre auprès de qui que ce soit » avant de marteler que « son engagement politique reste exclusivement orienté au service du peuple sénégalais ».

Toujours en politique, Walf Quotidien réserve sa Une à Ousmane Sonko, le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Dans un large entretien, l’opposant radical au régime de Macky Sall revient sur le budget 2021, l’émigration clandestine, le train de vie de l’Etat et la fiscalité entre autres sujets.

Sur tout autre registre, Le Quotidien parle du démantèlement « d’un réseau de trafic d’êtres humains » et indique que « (Serigne) Modou Kara (marabout et leader du Parti de la vérité pour le développement PVD) est au centre de la polémique ».

Vox Populi évoque aussi cette affaire et parle « d’horreur dans les daaras de Kara ». Le journal révèle que « dans les lieux, les gendarmes ont trouvé des individus âgés de 17 à 42 ans placés sous haute surveillance et victimes de séquestration, de maltraitance, voire de torture ».

Ce qui pousse L’Observateur a parlé de « la vie de bagnard dans les centres de redressement de Serigne Modou Kara Mbacké ». Le journal informe que les « pensionnaires sont soumis à un régime de rigueur ». Une diète « drastique » qui a fait sombrer dans une « démence latente les plus fragiles ».

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la lutte contre le terrorisme, l’économie maritime et l’élection du Maroc membre membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme de l’OCI.+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du « Global Terrorism Index » de l’année 2020 qui place le Maroc dans la 102ème place à l’échelle des pays les plus touchés par les menaces terroristes. Avec un score de 0,565, le Maroc est considéré comme l’un des pays les plus sécurisés.

Le Maroc a ainsi gagné dix places après avoir été classé, l’année dernière, au 92ème rang, derrière la Corée du Sud, Taiwan et la Géorgie. Les Emirats arabes unis demeure le pays le plus sûr tandis que l’Afghanistan, l’Iraq et le Nigéria forment le trio des pays les plus ravagés par les attentats terroristes, suivi de le Syrie et de la Somalie.

Dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, le Maroc est le quatrième pays le moins touché par le terrorisme, derrière les Emirats arabes unis, Oman et le Qatar. Les pays arabes ravagés par les guerres civiles tels que la Syrie, l’Irak et la Lybie sont les plus exposés aux activités des groupes terroristes, dont le niveau est relativement baissé après la défaite de Daech, indique le rapport.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’appel royal lancé il y a quelques semaines pour le développement d’une économie maritime ouvre la voie pour l’éclosion de nouveaux écosystèmes et des gisements pour les opérateurs économiques en quête d’opportunités d’investissements.

Avec ses plus de 3.500 kilomètres de façade maritime, le Maroc peut et doit en tirer plus de profit. Les filières adossées à l’économie maritime peuvent apporter un souffle à l’économie, à la croissance et à l’emploi. Elles donneront également tout son sens à la politique nationale déroulée depuis plusieurs années et qui consiste à doter le pays en infrastructures portuaires modernes et imposantes, relève la publication

Depuis une vingtaine d’années, les ports de nouvelle génération qui ont été édifiés à travers le monde ont démontré qu’ils pouvaient ne pas être que de simples points de passage pour des cargaisons de marchandises mais de véritables complexes industriels voire des pôles économiques à part entière. Mais le développement d’une économie maritime posera inévitablement une question centrale qui divise encore les analystes jusqu’à ce jour, à savoir le pavillon national.

Certes, la mésaventure Comanav a laissé des séquelles. Mais un pays peut-il raisonnablement ambitionner d’être une puissance maritime sans disposer du maillon le plus important de la chaîne, en l’occurrence des opérateurs majeurs dans le transport maritime ?, s’interroge le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc a été réélu comme membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme (CPIDH) de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), samedi à Niamey, en clôture des travaux de la 47è session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI.

La réélection du Maroc, en la personne de M. Abderazak Rouane, est une reconnaissance des efforts du Royaume du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et une consolidation de son rôle au niveau de l’Organisation de la Coopération Islamique, se félicite le quotidien.

Pour rappel, la 47ème session, tenue deux jours durant sous le thème « unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement », a été marquée aussi par la passation de la présidence du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI entre les Emirats arabes Unis et le Niger et l’adoption de projets de résolutions.

Caf : Ahmad Ahmad, une descente aux enfers express

Trois ans seulement après sa surprenante victoire devant le dinosaure Issa Hayatou, le Malgache tombe de son piédestal. Récit d’une chute pour le moins prévisible.Le patron du foot africain était sur le fil du rasoir. Le coup de grâce est porté dans la matinée du 23 novembre par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football amateur (Fifa). 

La justice interne de l’instance faîtière du foot mondial interdit au président de la Confédération africaine de football (Caf) d’exercer, durant cinq ans, toute activité relative à ce sport. Une peine assortie d’une amende de 200.000 francs suisses, soit 121 milliards F CFA.

Ahmad Ahmad (60 ans) est jugé coupable d’avoir enfreint les articles 15 (devoir de loyauté), 20 (acceptation et distribution de cadeaux et autres avantages) et 25 (abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la Fifa ainsi que de l’article 28 (détournement de fonds) de sa version 2018.

 « Il n’y a pas une grosse surprise. C’était dans les tuyaux. D’autant plus que les présidents des fédérations sénégalaise et mauritanienne de foot, proches  d’Ahmad, ont annoncé leur candidature à la présidence de la Caf », commente Salif Diallo de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique).

L’équipe de communication de l’ancien homme politique malgache soutient que la sentence « n’a pas été rendue de façon juste et impartiale ». C’est la raison pour laquelle, les conseils d’Ahmad ont introduit, dans la foulée, un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

Mais pour M. Diallo, journaliste sportif, « il n’y a pas de fumée sans feu ». En tout cas, la déchéance de ce dirigeant, qui promettait il y a peu « de changer (le) mode de gouvernance » de la Caf, est éclair.

Dans son enquête, la Commission d’éthique de la Fifa a notamment affirmé qu’Ahmad a organisé un pèlerinage à la Mecque (Oumra) aux frais de la Caf. Ce voyage, ayant eu lieu durant le Ramadan 2018, aurait nécessité un peu plus de 100 mille dollars (54 milliards F CFA) d’après la presse sportive. La délégation était composée du Malgache, de deux membres de son cabinet et de quinze présidents de fédérations africaines. « Est-ce qu’on doit utiliser l’argent public à des fins privées ? », s’interroge Salif Diallo.

Bien sûr que non ! Mais dans la sphère footballistique, la rumeur d’un complot ourdi par Gianni Infantino, le patron de la Fifa, se répand à la vitesse d’un ballon. « Les juges sont partis des faits. Jusqu’à la preuve du contraire, la Commission d’éthique de la Fifa est indépendante. C’est elle qui avait sanctionné Michel Platini et Sepp Blatter », rappelle ce membre de l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS).

A l’ère du foot business, les confédérations gèrent des budgets mirobolants grâce notamment à la cession des droits TV pour les compétitions internationales que s’arrachent surtout les chaînes spécialisées. « Dans un passé récent, ceux qui s’occupaient du sport au Sénégal avaient du temps. Car ils ne travaillaient pas. Maintenant, il y a des milliards en jeu. Et cela attire forcément d’autres profils », explique Salif Diallo.

En effet, l’âpreté de la concurrence dans les élections au niveau des instances nationales et internationales est un indicateur de l’attractivité exponentielle de ces postes. « Il y a de plus en plus d’argent. Si l’on ne met pas en place des mécanismes qui permettent de bien gérer ces fonds, il y aura toujours des suspicions », prévient M. Diallo. 

Ahmad Ahmad a été élu président de la Caf lors de l’Assemblée générale tenue le 16 mars 2017 à Addis Abeba (Ethiopie). A la surprise générale, le président de la Fédération Malgache de Football (FMF) avait récolté 34 voix contre 20 pour Issa Hayatou. « A un mois du vote, j’ai discuté avec Hayatou en marge de la Can U20  à Lusaka (Zambie). Il n’était pas inquiet pour sa réélection. Pour lui, il allait gagner largement. La victoire d’Ahmad a été une vraie surprise », se souvient ce journaliste chevronnée. 

Sauf un rebondissement dans cette affaire, une nouvelle page s’ouvre pour le foot continental. M. Ahmad aura quand même mis en œuvre de profondes réformes à la Caf : « Tout n’a pas été négatif sous son magistère », note le journaliste de l’APS.

Caf : les signes avant-coureurs de l’effondrement d’Ahmad

La suspension du président de la Confédération africaine de football (Caf), avant même le terme de son mandat, est la résultante des nombreuses casseroles qu’il trainait.S’il ne semblait craindre rien au départ, Ahmad Ahmad a été rattrapé par les accusations de corruption et de détournement de fonds. Au plan interne et externe, les lanceurs d’alerte ne se cachaient plus en continuant de dénoncer le mode de gouvernance du Malgache. Parmi plusieurs autres observateurs, ils voyaient venir depuis octobre la sentence de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. Prononcée le 23 novembre dernier, elle sonne comme un coup de grâce pour le tombeur du tout-puissant Hayatou.

Beaucoup de dirigeants voyaient en Ahmad l’homme du renouveau qui pouvait redresser l’instance africaine. Le Malgache pouvait se targuer de quelques réformes majeures dans l’organisation des compétitions comme le passage de la Coupe d’Afrique des nations à 24 équipes depuis 2019 et la création d’une Ligue africaine féminine. A son actif aussi, un bilan financier honorable et une bonne gestion des conséquences de la Covid-19.

Mais derrière ce tableau, se cachent des zones d’ombre. Car les quatre ans passés par l’ancien Secrétaire d’Etat aux Sports malgache à la tête de la Caf n’ont pas été un long fleuve tranquille. Sa gestion a souvent été pointée du doigt par certains dirigeants à l’instar de Manuel Nascimento Lopes, le président de la Fédération bissau-guinéenne. « Je n’ai rien contre la personne d’Ahmad mais c’est sa gestion de la Caf qui me pose problème. Il monopolise les choses. Les gens le savent mais ils n’osent pas à en parler. Même quand il commet des erreurs, ces derniers l’applaudissent », s’insurgeait-il.

Quand Pape Diouf alertait…

Avant lui, le défunt président sénégalais de l’Olympique de Marseille (France), Pape Diouf, s’était carrément démarqué d’Ahmad. Dans une tribune publiée au journal Le Monde le 17 janvier 2020, il avait plaidé pour « l’arrivée d’un homme fort à la tête de la Confédération africaine de football ». Il avait qualifié la décision de la Caf de retirer la Can 2019 au Cameroun au profit de l’Égypte de « fumisterie ».

En coulisses, l’organisation procède au licenciement spectaculaire de son Secrétaire Général, Amr Fahmy à deux mois de la Can 2019 au pays des Pharaons. Ce dernier avait adressé une lettre à la Fifa dans laquelle il accuse le patron du football africain « de harcèlement sexuel » et de « corruption ».

En juillet 2019, la BBC en remet une couche, mettant en cause l’ancien homme politique malgache dans une autre affaire financière. Le média britannique révèle que, contrairement à sa promesse faite à son arrivée en 2017 de ne pas percevoir de salaire, le président déchu de la Caf avait bel et bien touché 40.000 dollars mensuels. Ce qui correspond à 480.000 dollars par an sans compter la prime annuelle de 80.000 dollars.

Après deux ans de mandat, Ahmad sollicite la Fifa pour un « audit » de la Caf. Une décision qui crée des remous au sein même du Comité exécutif qui y voit une mise sous tutelle de l’institution mondiale, dont il est pourtant un des vice-présidents.

« Ahmad Ahmad, on a vu ses limites, ses incompétences. Après deux ans de mandat, voilà que, par son incompétence, son ignorance des textes, il amène aujourd’hui la Fifa à mettre son nez dans les affaires de la Caf qui devient néocolonisée », déplorait encore Pape Diouf, décédé en mars dernier de la Covid-19.

Le lâchage de la Fifa

Gianni Infantino, très impliqué dans l’élection d’Ahmad, avait prévenu la Caf dans une lettre au ton assez menaçant en juillet 2019. « Compte tenu des circonstances actuelles, l’administration de la Fifa a déjà recommandé qu’un audit central soit effectué sur tous les fonds avancés de la Fifa alloués à la Caf afin de s’assurer que les fonds ont été, et sont, utilisés correctement et qu’il n’y a pas de preuve de malversation ou de mauvaise gestion ».

Six mois plus tard, la déléguée générale pour l’Afrique, Fatma Samoura Ndiaye qui avait pris ses quartiers au Caire (Égypte) pour s’imprégner des dossiers, est priée de retourner à Zurich (Suisse) suite à une décision du Comité exécutif de la Caf de ne pas prolonger l’expérience. Une décision qui ne serait pas du goût d’Infantino, accusé dès lors par des proches d’Ahmad d’avoir torpillé la candidature de celui qu’il a grandement soutenu pour déboulonner l’inamovible Hayatou.

Après s’être tiré d’affaire dans son audition en France en juin 2019, qualifiant de « fausses, malveillantes et diffamatoires » les accusations de « corruption » et « d’abus de confiance » dont il fait l’objet, le président de la Caf n’a pas échappé aux griefs de la Fifa. Cette instance l’accuse d’avoir « enfreint le Code d’éthique » la veille de l’officialisation de sa candidature le 29 octobre.

Ironie du sort, c’est le patron du football africain qui a fait appel à la toute puissante Fifa pour se donner bonne conscience. Certainement, Ahmad n’imaginait pas sa défenestration quelques mois plus tard par l’un de ses organes.

Un feuilleton dont la prolongation se jouera au Tribunal arbitral du sport (Tas). Tout compte fait, cette affaire plonge l’instance africaine dans un tourbillon.

Caf : une mauvaise gouvernance systémique ?

Bien avant la suspension du président Ahmad Ahmad pour notamment détournements de fonds, les accusations de corruption ont longtemps miné la gestion de la Confédération africaine de football (Caf).La bonne gouvernance, un voeu pieux au sein de l’instance faîtière du foot continental ? En tout cas, certaines pratiques ont la vie dure à la Caf. Pourtant, Ahmad Ahmad avait comme challenge de « lutter efficacement contre la corruption » dans le football africain avant que celle-ci ne précipite sa destitution. En juillet 2018, à l’île Maurice, le Malgache déclarait que ce phénomène existe « partout dans le monde et tout le monde essaie de (le) combattre ».

Avant lui, Issa Hayatou qui a dirigé pendant 27 ans l’institution a maintes fois été accusé d’avoir reçu des pots-de-vin en échange d’avantages. Mais la preuve n’avait jamais été établie selon certains observateurs interrogés par APA. Ce n’était que des « allégations », estime Babacar Khalifa Ndiaye, un des doyens du journalisme sportif sénégalais. Durant sa longue carrière, il n’a « pas souvenance de corruption avérée » contre l’ex-dirigeant camerounais.

En revanche, on qualifie souvent Hayatou de personnage « secret et tortueux », s’entourant « d’affidés » qui lui ont assuré des réélections à la pelle. Il était aussi considéré comme un « protégé » de Joseph Sepp Blatter, l’ancien homme fort du foot mondial emporté par la Fifagate en 2015. En ce sens, il fut tout le contraire d’Ahmad que beaucoup considéraient comme très proche de l’actuel président de la Fifa, Gianni Infantino, avant que leurs relations ne deviennent « tendues » ces derniers mois.

« Au nom de la Caf »

En 2010, suite à des révélations de la BBC, Issa Hayatou a reconnu avoir reçu la somme de « 25.000 francs suisses »… mais « au nom de la Caf ». Ce versement avait été effectué par International Sports and Leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l’exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du monde, avant sa liquidation en 2001.

« Je ne vois pas en quoi nous sommes concernés par ce que la BBC raconte. C’est quelque chose qui date de 16 ans. Pourquoi la BBC n’avait pas révélé ça depuis 16 ans si elle avait la preuve que c’était de la corruption ? Je n’ai rien à craindre. J’ai le soutien de Joseph Blatter », déclarait-il dans les médias français.

Épargné par la vague d’arrestations dans l’immense affaire de corruption révélée au sein de la Fifa en 2015, l’ancien patron de la Caf avait été rattrapé par la justice égyptienne deux ans plus tard après des accusations d’abus de pouvoir. Issa Hayatou avait été suspecté d’avoir attribué des droits de retransmission de plusieurs compétitions à la société Lagardère Sports. Au final, les deux parties avaient nié l’ouverture d’une quelconque procédure.

Dans l’attribution du Mondial 2022 au Qatar, il a aussi été accusé de corruption après que la Caf a reçu 1,8 million de dollars en janvier 2010. Il expliquait que les Qataris leur avaient donnés ce montant « pour exposer leur projet (de candidature) lors du Congrès » afin de désigner les pays organisateurs des Coupes du monde 2018 et 2022.

Début de la fin

A l’inverse, le Malgache Ahmad n’a pas connu le même sort face aux accusations et soupçons. En avril 2019, le défunt Secrétaire Général de la Caf, l’Égyptien Amr Fahmy, envoie une lettre à la Fifa dans laquelle il accuse son supérieur de corruption et de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs salariées. Il sera licencié plus tard. Mais cette dénonciation semble avoir déclenché la procédure de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa, menant une enquête sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf couvrant la période 2017-2019.

Sur cette question, Ahmad, placé brièvement en garde à vue à Paris (France) en juin 2019, avait sollicité la supervision de l’instance continentale par la Fifa. C’est ainsi que la Secrétaire Générale, la Sénégalaise Fatma Samoura, a effectué un séjour de six mois au Caire (Égypte) en tant que « déléguée générale pour l’Afrique ». Mais la mission de la numéro 2 de la Fifa n’a pas été renouvelée à son terme en février dernier. Dès lors, plusieurs soupçons n’ont pu être levés.

Lundi 23 novembre dernier, la chambre de jugement a établi qu’Ahmad a « manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la Caf ». Les griefs portaient notamment sur l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités. En conséquence de quoi, il a été suspendu cinq ans de toute activité liée au football même s’il a déposé mercredi un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

Nouvelle ère ?

En outre, la Caf et plusieurs proches d’Ahmad, comme le Sénégalais Augustin Senghor, se préparaient déjà à cette sentence de la Fifa. Candidat à l’élection du président de la Caf du 12 mars 2021 à Rabat (Maroc), le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) affirmait récemment qu’il était prévu « de prendre le maximum de précautions pour les risques ». Ainsi, « des voix se sont élevées pour dire que j’étais l’homme de la situation pour gagner l’élection et redresser la Caf », poursuivait-il devant une équipe de campagne dans laquelle on reconnait déjà le Media Officer de la Caf, le journaliste sénégalais Aliou Goloko.

Dans un passé récent, le maire de Gorée disait à qui veut l’entendre qu’il ne se présenterait jamais contre Ahmad, candidat à sa propre succession, pour trois raisons : « la loyauté, le souci d’une certaine stabilité et la continuité ». Mais aujourd’hui, « le contexte actuel au sein de l’institution » l’a poussé à prendre cette décision, en plus de « différents facteurs ».

Membre du Comité exécutif de la Caf, Augustin Senghor note des avancées dans la gestion du Malgache bien que tout ne fut pas rose :« Je dois, cependant, à la vérité dire que ces dernières années, malgré toutes les clameurs et rumeurs colportées ici et là sur la gestion de la Caf, des avancées notables ont été réalisées dans beaucoup de domaines par les dirigeants en place. Il me plaît ici de saluer et de rendre hommage au président Ahmad et à mes collègues du Comité exécutif sortant ».

Aujourd’hui, l’intérim à la tête de la Caf est assuré par le vice-président congolais Constant Omari. Non moins président de la Fédération congolaise de football (Fecofa), ce dernier a été placé en garde à vue, en avril 2018, à Kinshasa (RD Congo), en compagnie de trois autres dirigeants sportifs pour de « présumés détournements d’un million de dollars destiné à l’organisation de quatre matchs de football ».

Sénégal : décès de l’ancien international Pape Bouba Diop

L’ancien international des Lions du Sénégal, Pape Bouba Diop (42 ans) est décédé ce dimanche en France des suites d’une longue maladie, a appris APA de sources médiatiques.Pape Bouba Diop, était une figure marquante de la glorieuse épopée de l’équipe nationale du Sénégal des années 2000. Une génération dorée, qui avait atteint la finale de la Can 2002 au Mali avant de se hisser la même année en quart de finale de la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon.

L’ancien milieu de terrain de Lens avait notamment inscrit le but de la victoire (1-0) en match d’ouverture à Séoul face à la France de Zinedine Zidane. Il avait ensuite réussi un doublé contre l’Uruguay lors de la dernière rencontre  des phases de poule.

Meilleur buteur sénégalais en coupe du monde

Durant cette campagne asiatique, le colosse sénégalais s’était illustré en marquant trois buts, faisant de lui, le meilleur buteur sénégalais en phase finale de coupe du monde.

Avec les Lions, l’ancien joueur de Fulham et Portsmouth a connu 63 sélections pour 11 buts entre 2001 et 2008. Il a disputé quatre phases finale de CAN entre 2002 et 2008.

Retraité depuis 2013 après un bref passage à Birmingham City, Pape Bouba Diop vivait en France avec sa famille.

L’OCI réaffirme son attachement à l’accord de Skhirat comme base à toute solution définitive à la crise libyenne

Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a réaffirmé, samedi à Niamey, son attachement à l’Accord politique de Skhirat comme base à toute solution définitive et durable à la crise libyenne.« Toute solution définitive et durable à la crise libyenne ne peut se faire en dehors du règlement politique global prévu dans l’accord politique signé à Skhirat au Maroc, le 17 décembre 2015, et soutenu par la communauté internationale notamment la résolution 2259 du Conseil de Sécurité de l’ONU », a affirmé le Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI dans les résolutions sanctionnant les travaux de sa 47è session.

Le conseil a dit aussi soutenir tous les processus répondant aux aspirations du peuple libyen tenus sous l’égide des Nations Unies et le dialogue inter-libyen équilibré et incluant toutes les parties visant notamment à fixer les critères pour occuper les postes de souveraineté et tenir des élections présidentielle et législatives le 24 décembre 2021.

La 47ème session, tenue deux jours durant sous le thème « unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement », a été marquée par l’élection des membres de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme (CPIDH) de l’OCI, la passation de la présidence du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI entre les Emirats arabes Unis et le Niger et l’adoption de projets de résolutions.

Libye : L’étape actuelle nécessite une Chambre des représentants harmonieuse mettant fin aux divisions géographiques et politiques (ministre marocain AE)

« L’étape politique actuelle nécessite une Chambre des représentants harmonieuse, qui avance dans une seule direction, où les divisions géographiques et politiques prennent fin, et qui oeuvre en tant qu’un seul organe au service de la Libye et des libyens », a insisté, samedi à Tanger, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une allocution prononcée à l’occasion de la séance de clôture de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, tenue du 23 au 28 novembre à Tanger, le ministre marocain a affirmé que les résultats de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne constitueront un « point de changement important qui aura un grand impact sur le processus politique ».

« Les résultats de la réunion, plus particulièrement la tenue prochainement d’une session de la Chambre des représentants sur le territoire libyen, constituent un point de changement important qui aura un grand impact sur le processus politique », a-t-il estimé, soulignant que la tenue de la réunion consultative avec la participation, pour la première fois depuis plusieurs années, de plus de 123 députés libyens, est en soi une « réussite ».

Mettant en exergue les résultats importants de la réunion et le progrès réalisé par les quatre commissions constituées à cette occasion, M. Bourita a salué l’atmosphère dans laquelle s’est déroulée la réunion, imprégnée par l’esprit de responsabilité et de patriotisme ainsi que la conscience quant à l’importance de cette étape et le rôle fondamental des Libyens, notamment de la Chambre des représentants, pour accompagner l’étape critique que connaît le processus politique en Libye.

Il a dabs ce cadre exprimé l’espoir que cette réunion consultative constitue un point de départ pour la Chambre des représentants afin de jouer pleinement le rôle qui lui est attribué par l’Accord politique, un rôle important dans le domaine de nomination, de législation et de contrôle.

Pour sa part, le député à la Chambre des représentants libyenne, Ahmed Chalhoub, a affirmé, lors d’une allocution prononcée au nom des députés ayant participé à la réunion consultative, que le rôle du Maroc dans la réunion de la Chambre des représentants sera inscrit dans la mémoire des Libyens.

Il a également salué le rôle du Royaume dans l’unification de la Chambre des représentants libyenne et la mise en place de l’atmosphère adéquate à cet effet, estimant que la réunion de la Chambre grâce aux efforts des frères du Royaume du Maroc sera un jour historique pour les Libyens.

Dans un communiqué final, rendu public à l’issue de réunions, tenues tout au long de six jours (23-28 novembre) à Tanger, les députés libyens représentant la chambre des représentants libyenne, ont convenu de tenir une session à la ville libyenne de Ghadames (450 km au sud de Tripoli), immédiatement après leur retour, pour approuver l’ensemble des décisions visant à mettrait fin à la division au sein de la Chambre des représentants et de lui permettre de remplir pleinement son rôle et ses missions dévolues.

Par cette déclaration finale, lue en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les représentants libyens ont affirmé leur pleine disponibilité à traiter positivement avec tous les résultats et les pistes de dialogue conformément à la déclaration constitutionnelle et à ses amendements et à l’accord politique libyen, soulignant la nécessité de la tenue d’élections présidentielles et parlementaires conformément à un cadre constitutionnel et de mettre fin à la phase de transition dès que possible, à condition qu’elle ne dépasse pas un an à compter de la date de la réunion de la chambre des représentants.

Les signataires ont souligné la nécessité de respecter la Déclaration constitutionnelle et la légitimité des organes qui en découlent, tout en rejetant le discours de haine à la faveur de la réconciliation et de la tolérance.

Prière oecuménique des femmes du Grand Abidjan pour la paix en Côte d’Ivoire

Des centaines de femmes du Grand Abidjan, issues de différentes religions, ont prié samedi pour la paix en Côte d’Ivoire, et salué le tête-à-tête entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié qui a baissé la tension socio-politique après la présidentielle du 31 octobre 2020 était émaillée de violences. »Nous estimons que le Tout-puissant a opéré pour nous un miracle, le fait que MM. Ouattara et Bédié aient accepté de se retrouver, de laisser tomber chacun leur égo pour se parler », a déclaré à la presse la présidente du Comité d’organisation, Mme Faber Maïmouna Koné.

Selon elle, depuis le 11 novembre 2020, date de leur rencontre, « on a plus entendu parler de tueries, de destruction de biens publics et privés ». Et, si Dieu n’avait pas opéré ce miracle pour la Côte d’Ivoire « on ne sait pas où chacun serait aujourd’hui ».

Cette rencontre, qui a eu lieu à l’espace Canal au bois de Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  insistera-t-elle, vise à  « dire merci au Tout-puissant, à l’invoquer et le glorifier à travers cette prière oecuménique » et encourager ces leaders politiques « à tout faire pour que ça ne rechute pas ».

Elle a souhaité qu’ils « ne reculent plus » et fassent tout pour garder le cap, car on doit aller de l’avant qu’elle que soit la situation; parce que « la haine a été créé de toute pièce par la politique », rendant les coeurs insensibles à la mort en cette période électorale.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de cette prière oecuménique, a félicité les organisatrices pour cette initiative qui a regroupé des femmes de diverses religions et partis politiques pour prier en faveur de la paix en Côte d’Ivoire.

« Après ces prières, je pense que chacun jouera sa partition pour que le pays demeure en paix », a-t-il lancé tout en rappelant qu’à la suite de la mort de Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat, la Côte d’Ivoire a connu une succession de crises. C’est pourquoi la paix devrait être préservée.

Dans l’histoire du pays, l’on enregistre deux crises majeures, notamment la rébellion de 2002 qui a divisé la Côte d’Ivoire avec un Sud gouvernemental et la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.

« Nous devons tout faire pour qu’à travers nos propos, nos actes et nos pensées, ce pays demeure sur le chemin de la paix, de l’union, de la fraternité, de la cohésion et de la stabilité sociale et économique » et ne « rebascule pas dans ces travers », a-t-il lancé.

Au cours d’une exhortation, l’évêque Jonathan Gba de l’église évangélique Tabernacle des vainqueurs, a relevé que « ce qui produit la guerre est le manque de la crainte de Dieu ». De ce fait, « un pays qui ne croit pas en l’Eternel, va vers la catastrophe ».

Il a ensuite prié afin que Dieu ait sa faveur sur la Côte d’Ivoire et préserve la nation de toute guerre.  Toutefois, les femmes ont un rôle à jouer, en conseillant leur conjoint et en éduquant leurs enfants.

Pour sa part, l’imam Diomandé Vako, qui a officié le sermon, en présence du ministre Adama Diawara, a appelé à ce que les Ivoiriens et les leaders politiques oeuvrent pour le triomphe de la justice et de la paix.

« Dieu ne change jamais l’état d’un peuple tant que ce peuple n’a pas changé ce qui est en lui-même,  tant qu’on a pas nous-même changé notre coeur, le débarrasser de la haine et de la jalousie, de la méchanceté », a-t-il dit, avant d’ajouter « si on change notre intérieur, la paix va revenir ».

L’imam Vako a invité tous les acteurs politiques à « s’asseoir pour faire la paix », et « qu’on dise que ça va, ça suffit,  car tôt où tard on sera obligé de s’asseoir pour discuter pour la paix, et pourquoi ne pas commencer par le dialogue ».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, était au rang des fidèles musulmans qui ont prié pour la paix. Toute chose qui montre que les autorités et les populations sont conscientes de ce que Dieu est la source de la paix.

Des parents d’élèves annoncent une campagne pour promouvoir l’assurance scolaire en Côte d’Ivoire

Le Conseil national des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (CNAPEL), une association qui a dévoilé, samedi à Abidjan, sa matrice d’actions 2020-2021, a annoncé une campagne de sensibilisation pour promouvoir l’assurance scolaire dans toutes les écoles en Côte d’ Ivoire.« Nous nous invitons les fondateurs d’écoles à insérer dans les frais d’inscriptions, les frais de l’assurance scolaire. Que ça soit automatique. Nous allons mener une campagne de sensibilisation dont le lancement est prévu à Daloa le 04 décembre prochain et après ça il y aura une tournée de sensibilisation dans toutes le écoles », a indiqué Emmanuel Yapi Séka, le président du CNAPEL lors d’une réunion dite de rentrée scolaire 2020-2021.

 « L’assurance scolaire a toujours existé. Et c’est d’ailleurs l’élément fondamental dans l’éducation. Un enfant qui se déplace de la maison à l’école, sur le chemin, il y a beaucoup de risques. Donc après l’inscription de l’enfant, prioritairement devait venir l’assurance scolaire», a estimé M. Yapi.

Énumérant les autres points saillants de la matrice d’actions de son organisation, le président du CNAPEL a cité plusieurs actions dont la sensibilisation des parents à jouer pleinement leur partition dans l’éducation de leurs enfants. 

«Nous allons travailler sur la sensibilisation des parents d’élèves relativement aux fléaux qui minent le secteur. Nous allons mettre un point d’honneur sur tout ce qui est discipline et rigueur à l’école», a, entre autres fait savoir M. Yapi.

Avant lui, Mme Augustine Bro, la porte-parole des fondateurs d’établissements scolaires privés a dit l’engagement de ses pairs à œuvrer pour la réussite des élèves de leurs établissements respectifs.

 « Le CNAPEL est pour nous un allié incontestable. Nous restons donc très disponible pour une étroite collaboration», a assuré Mme Bro.

Le CNAPEL est association regroupant des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire. Cette organisation, qui entend promouvoir le mérite et la discipline en milieu scolaire, veut contribuer aux côtés de l’Etat au rayonnement de l’école ivoirienne.

Santé et économie se partagent les faveurs des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires aux vaccins anti-Covid-19 commandés par le Maroc, la diversification des partenaires pour le Royaume et l’axe constructif Maroc-Mauritanie.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le vaccin russe contre la Covid-19, Sputnik-V, sera également proposé sur le marché national. Dans ce sens, une réunion vient d’avoir lieu entre le ministre de la santé et des responsables russes.

Le ministre avait quelques heures auparavant abordé la question dans un entretien avec un média russe en faisant savoir qu’il compte discuter avec son homologue russe la semaine prochaine la question du vaccin à vecteur viral non réplicatif (Adénovirus) Sputnik-V, du centre de recherches russe Gamaleya ».

Il s’agit du troisième type de vaccin que le Maroc compte acheter après le vaccin chinois de Sinopharm et celui produit par AstraZeneca.

+Le Temps+ fait savoir que la première étape de la campagne de vaccination nationale est attendue dans les semaines à venir et donnera initialement la priorité aux agents qui sont en première ligne dans le combat contre la pandémie, tels que le personnel médical, les autorités publiques, les agents de sécurité et le personnel éducatif, ainsi que les personnes âgées et les sujets souffrant de maladies chroniques.

Le reste de la population âgée de 18 ans et plus bénéficiera du vaccin anti-Covid-19 après que les autorités sanitaires aient servi les personnes à haut risque. Selon différentes sources, il semble que cinq millions de personnes recevraient des doses de vaccins contre le coronavirus lors de la première étape de la campagne nationale, écrit l’hebdomadaire.

+L’Opinion+ indique que plusieurs syndicats ont contacté le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, pour élargir le cercle des bénéficiaires de la gratuité des vaccins. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas rencontré les centrales syndicales à ce sujet.

Ceci dit, si El Otmani n’a toujours pas répondu aux interrogations des syndicats, le ministre de la Santé l’a fait. Dans une interview accordée à l’agence de presse russe Sputnik, Khalid Aït Taleb a noté que la vaccination sera supportée « dans sa majorité par l’État ». « Elle sera gratuite pour les personnes démunies et à risque, et remboursable pour le reste des citoyens par les organismes gestionnaires », a précisé le ministre, cité par le quotidien.

+Telquel+ écrit que la crise actuelle semble offrir une chance unique pour le Royaume de rééquilibrer sa balance commerciale avec la Chine et de booster, par la même occasion, sa compétitivité à l’échelle internationale. De toute crise émerge une opportunité. C’est du moins ce que pense Mehdi Laraki, président du conseil d’affaires Maroc-Chine à la CGEM, pour qui la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales constitue une véritable chance pour le Maroc, afin de se positionner en tant que hub stratégique entre la Chine, l’Europe et l’Afrique.

Cité par l’hebdomadaire, e président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, explique que l’offre marocaine pourrait trouver des niches à fort potentiel sur le marché chinois. Toutefois, un ciblage précis devra être établi sur la base d’études de marchés, d’offres promotionnelles régulières et d’accompagnement par des experts du marché chinois.

Sous le titre « Maroc-Mauritanie: l’axe constructif », +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que la Mauritanie partage 1.561 km de frontières avec le Maroc et seulement 463 km avec l’Algérie. La Mauritanie a aussi en partage sa façade atlantique avec le Royaume. Longue de 800 km, la côte mauritanienne est le prolongement naturel de la route maritime marocaine.

S’y ajoute le prolongement terrestre puisque El Guerguarat, localité relevant de la province d’Aousserd, relie directement toute la région de Dakhla à Nouadibou à travers le poste-frontière Bir Guendouz. Ce point névralgique est le point de passage de tous les échanges commerciaux effectués par voie terrestre entre le Maroc, voire l’Europe et le reste du continent.

Dans l’autre sens, c’est ce qui permet aussi aux exportateurs mauritaniens, voire à leurs voisins maliens et sénégalais, entre autres, d’approvisionner le marché marocain, voire européen et d’aller même au-delà, note la publication.

La presse sénégalaise à fond sur l’agriculture

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement de questions agricoles avec en toile de fond la commercialisation de l’arachide.L’AS renseigne que le président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Idrissa Seck, « se fait coacher par Aminata Tall », l’une de ses devancières à la tête de cette institution. A en croire ce journal, les deux politiques trouvent leur compte dans ce pacte car l’ancienne maire de Diourbel (centre) « ne s’épanouit guère dans le parti présidentiel ».

Dans Le Quotidien, Déthié Fall, le vice-président de la formation politique Rewmi (Le pays, en langue wolof) créé par le nouvel allié de Macky Sall, a déclaré que « le chômage (surtout des jeunes) doit impérativement être réglé par l’agriculture. Il faut donc que cette vision quitte Diamniadio (périphérie de Dakar) et rejoigne la vallée du fleuve Sénégal (nord) pour que ces terres soient exploitées ».

Déthié Fall, par ailleurs député, s’exprimait hier vendredi à l’Assemblée nationale lors du vote du budget du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. 

Cité par Vox Populi, ce dernier a fait savoir que « ces dix dernières années, à part celle-ci, la facture des importations céréalières (du Sénégal oscille) entre 200 et 300 milliards (F CFA). Partant de là, M. Fall a incité le gouvernement à miser davantage sur ce secteur pour transformer cette somme en « chiffre d’affaires » pour les jeunes en quête d’emplois.

De son côté, Moussa Baldé, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, a indiqué dans Le Soleil que « la convention » signée entre l’Etat du Sénégal et la Chine pour l’exportation des graines d’arachide a été renouvélée « jusqu’en 2024 ». L’année dernière, cet accord a permis au Sénégal de générer « un chiffre d’affaires de 111 milliards F CFA », a souligné le ministre dans le quotidien national.

Toutefois, annonce L’Observateur, « les députés (lui) ont demandé de prioriser la Suneor (société locale d’huilerie) dans la commercialisation de l’arachide dont la campagne est lancée depuis le 23 novembre ».

Sur la question de l’autosuffisance en riz, Moussa Baldé a affirmé dans EnQuêtequ’ « en 2012, le Sénégal produisait 400.000 tonnes. (En 2020), on est à un million de plus. Numériquement, on n’a pas atteint l’autosuffisance mais il faut relativiser ». 

Car même si la denrée est disponible sur le marché, « il y a encore des Sénégalais qui pensent que pour préparer (le riz au poisson), il est préférable d’avoir le riz importé », a regretté le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

En sports, Sud Quotidien se fait l’écho du « grand chelem » de l’équipe nationale masculine de basketball lors du tournoi de Kigali (Rwanda) qualificatif à l’Afrobasket 2021. En effet, les Lions ont réalisé « un carton plein » avec trois victoires en autant de sorties. 

S’exprimant dans Stades, Boniface Ndong, le sélectionneur national tire un bilan satisfaisant: « L’objectif était de gagner nos trois matchs. (Les joueurs) ont suivi le plan (de jeu) à la lettre. (Cela) veut dire qu’on a des (athlètes) hyperintelligents. Ce sont des jeunes qui (me donnent) beaucoup d’envie et d’ambition pour le futur ».

Logés dans le groupe B de ce tournoi, les Lions ont dominé le Kenya (92-54), le Mozambique (53-60) et l’Angola (66-51). Le Sénégal est en pole position pour assurer sa qualification lors de la fenêtre de février prochain. 

Sahara/El Guerguarat : le président de la RDC solidaire avec le Maroc

Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a exprimé sa solidarité avec le Maroc par rapport à ses engagements internationaux dans la zone d’El Guerguarat au Sahara.Dans une lettre adressée au Roi Mohammed VI, le chef de l’Etat congolais, a qualifié « d’inacceptable » la situation qui a prévalu dans la zone d’El Guerguarat suite à la pénétration illégale des milices du « polisario » dans cette zone où ils ont mené des actes de banditisme empêchant la circulation des personnes et des biens et harcelant continuellement les observateurs militaires de la mission onusienne au Sahara (MINURSO).

M. Tshisekedi a souligné qu’il partage l’avis que la Communauté Internationale, par le truchement de l’Organisation des Nations Unies « dont Vous avez eu à saisir le Secrétaire général sur le dossier, mettra tout en œuvre en vue de remédier promptement et définitivement à cette situation au mieux du respect du statut de cette zone tampon et de la libre circulation et de la préservation de la dignité des Marocains ».

Le 13 novembre courant, le Maroc est intervenu pacifiquement dans la zone tampon d’El Guerguarate, à la frontière avec la Mauritanie, pour rétablir la circulation des personnes et des biens.

Ainsi, les forces armées royales (FAR) marocaines ont mené une opération au niveau du point de passage d’El Guerguarate en vue de mettre fin au blocage imposé depuis trois semaines par les éléments du « polisario »

La mise en place d’un cordon de sécurité par les FAR a permis aux camions et autres véhicules de traverser les cinq kilomètres qui séparent la douane marocaine de la frontière avec Mauritanie.

Ligue des champions d’Afrique : Al Ahly sacré champion pour la 9ème fois

Mohamed Fayed — Le club égyptien d’Al-Ahly a remporté vendredi au Caire son neuvième titre de champion d’Afrique des clubs en s’imposant (2-1) facs à son rival Zamalek, dans une finale 100 % égyptienne.Al Ahly, club du siècle, a ouvert le score sur corner par le milieu Amr al-Soleya (5e) avant que la star de Zamalek Shikabala ne remette les pendules à l’heure à la 31ème minute du jeu.

Malgré une légère domination de Zamalek, c’est bien une frappe spectaculaire de l’attaquant d’Al Ahly Mohamed Afsha qui finit par donner la victoire aux siens à la 85e. Les minutes restantes n’ont pas été suffisantes pour le Zamalek de revenir au score.

Al Ahly décroche donc son 9ème trophée, une réalisation qui coïncide avec une année exceptionnelle marquée par la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences désastreuses sur le football mondial. Il s’agit également d’une finale disputée en une seule manche conformément au nouveau format de cette prestigieuse coupe continentale.

Le dernier sacre d’Al Ahly remonte à 2013, lorsque le club remporte avait battu le club sud-africain de Orlando Pirates (1-1/2-0).

Début février, Al-Ahly disputera le Mondial des clubs en compagnie notamment du Bayern Munich, vainqueur de la dernière Ligue des champions.

Les managers des réseaux africains conviennent de mettre en place 4 leviers pour la promotion de la standardisation ferroviaire

Les responsables et managers des réseaux africains ont convenu de l’importance de mettre en place quatre leviers permettant de contribuer à promouvoir la standardisation ferroviaire et garantir la compatibilité, la convergence et l’harmonisation ambitionnées.Il s’agit de l’adoption d’une politique d’investissement volontariste, le développement de l’expertise ferroviaire, le renforcement de l’arsenal procédural et documentaire et la création d’une Agence africaine d’interopérabilité et de sécurité en tant qu’organe de gouvernance qui veillera à mettre en place une politique de standardisation et de normalisation technique du ferroviaire au sein du continent africain, ont-ils souligné lors de la 2ème édition de la Téléconférence internationale sur les défis de la standardisation des réseaux ferrés africains.

Cette téléconférence a été organisée, jeudi, par l’Office marocain des chemins de fer (ONCF) en collaboration avec l’Union internationale des chemins de fer (UIC), sous le thème de « La standardisation : quels enjeux technico-financiers pour les réseaux ferrés africains ? ».

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle plateforme virtuelle « Jeudis du rail africain » qui marque la réorientation et la réadaptation du programme d’activité 2020 de l’UIC–Région Afrique, présidée par le Maroc depuis 2010, a indiqué vendredi un communiqué de l’ONCF.

Cette deuxième édition virtuelle, qui a connu la participation de plus de 120 participants issus des pays d’Europe et d’Afrique et enregistré plus d’une dizaine d’intervenants, a été l’occasion pour l’UIC–Afrique de se pencher sur la viabilité du système ferroviaire africain et sa compétitivité au service du développement prospère et durable des échanges au sein du continent et de son intégration, l’objectif étant d’examiner les moyens pour réussir l’intégration du système ferroviaire des réseaux africains et la convergence des normes et standards conformément aux objectifs de l’agenda 2063.

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour un séjour privé en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan vendredi pour un séjour en France, a rapporté la présidence ivoirienne dans une note d’information parvenue à APA.

Cette visite de M. Ouattara en France est sa première sortie du pays depuis sa réélection pour un nouveau mandat à la tête de Côte d’Ivoire.  La présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier a été remportée au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

Ce scrutin qui a été boycotté par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux candidats de l’opposition, a enregistré un taux de participation de 53,90.  M. Ouattara dont le retour en Côte d’Ivoire n’a pas été précisé par la présidence ivoirienne, sera investi  le 14 décembre prochain. 

Maroc : La 8ème édition de la campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre le Sida, du 1er au 31 décembre

La 8ème édition campagne nationale de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre le VIH/Sida, aura lieu du 1er au 31 décembre, selon les organisateurs de cette campagne.Initiée par l’Association de lutte contre le Sida (ALCS), cette opération se propose de collecter les fonds nécessaires pour garantir une meilleure prise en charge des personnes vulnérables porteuses du VIH/Sida, leur offrir l’appui social nécessaire, améliorer leur qualité de vie et renforcer également la recherche scientifique dans ce domaine.

Cette nouvelle édition, baptisée « Sidaction Maroc » mobilise de nombreux partenaires notamment les entreprises, les médias, les artistes et les acteurs associatifs.

La campagne Sidaction prévoit plusieurs actions notamment une large campagne de communication multicanale : affichage urbain, spots radio, insertions presse, bannières digitales, communication sur les réseaux sociaux et une programmation spéciale qui accompagnera le public tout au long du mois de décembre.

Une soirée télévisée sera également au menu de cette campagne comportant des reportages, ainsi que des témoignages de personnes vivant avec le VIH.

L’ex-président de la FIF, Sidy Diallo inhumé dans l’intimité familiale à Abidjan

Le désormais ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) Sidy Diallo a été inhumé, vendredi après-midi, dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville d’Adjamé, au centre d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.C’est après la prière musulmane de vendredi que M. Sidy Diallo a été porté en terre au cimetière de Williamsville en présence des membres de sa famille. A la veille de cette inhumation, le défunt a reçu un hommage public des acteurs du football ivoirien au siège de la FIF à Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Testé positif à la maladie à Coronavirus (Covid-19) le 09 novembre 2020, il est décédé le samedi 21 novembre 2020 à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général (PDG) d’Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’ Ivoire.

Inhumation à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbès, sous-directeur de la communication et des relations publiques au ministère de la communication et des médias, a été inhumé vendredi au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan.

Journaliste de renom et membre-fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a été conduit à sa dernière demeure en présence de plusieurs personnalités, des membres de sa biologique et professionnelle. 

Décédé dimanche dernier des suites d’une longue maladie selon son en entourage, Doumbes était également le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

Mali: la CPI annonce de nouvelles mesures en faveur des victimes

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, ce vendredi, de nouvelles mesures devant répondre aux préjudices des victimes des violences dans le centre et le nord du Mali.« A l’issue d’une mission à Bamako, le Fonds au profit des victimes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé de nouvelles actions de réhabilitation en faveur des victimes au Mali. Ces mesures devront répondre aux préjudices des victimes dans le centre et le nord du pays, en complément de celles déjà engagées à Tombouctou et du processus déployé par l’État malien », rapporte un communiqué de presse  de la CPI.

Il souligne que les crimes relevant du droit international se sont multipliés au Mali au cours des dernières années, en particulier dans le centre et le nord-est du pays.

C’est pourquoi, « en attendant que la justice se fasse, nous avons décidé de mettre en place des mesures pour réhabiliter les victimes dans ces régions. Beaucoup d’entre elles se trouvent aujourd’hui dans une situation extrêmement précaire et certaines ont perdu tous leurs biens ».

« Avec cette décision, nous voulons permettre aux survivants d’aller de l’avant et contribuer ainsi au processus de justice transitionnelle », a déclaré Mme Mama Koité Doumbia, présidente du Fonds au profit des victimes citée par le communiqué.

Pour ce faire, le Fonds au profit des victimes mettra en œuvre ce nouveau programme en partenariat avec des organisations implantées au Mali. Les victimes éligibles à ces nouvelles mesures pourront ainsi bénéficier, entre autres, de traitements médicaux, de réhabilitation psychologique, y compris dans le cadre de consultations en cas de traumatisme, et d’appui matériel, notamment pour développer des moyens de subsistance.

Ces mesures, qui devraient être mises en œuvre dès 2021, compléteront les réparations judiciaires décidées par la Cour pénale internationale à l’issue de la condamnation d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi pour la destruction des mausolées et de la porte de la mosquée Sidi Yahia.

La décision des juges de la CPI prévoit des réparations judiciaires individuelles, collectives et symboliques, pour la communauté de Tombouctou mais également pour la communauté malienne et la communauté internationale, pour compenser le préjudice subi par la destruction d’un patrimoine mondial de l’humanité.

Notre source précise que les premières mesures, qui sont en passe d’être exécutées, doivent également compléter le dispositif national de justice transitionnelle et de réconciliation.

« Au cours d’une mission à Bamako qui a permis de rencontrer les autorités gouvernementales, le Fonds au profit des victimes a pu mesurer les efforts engagés par l’État malien pour permettre aux victimes d’obtenir des réparations. Le projet de Politique nationale de réparation, actuellement à l’examen, prévoit ainsi la mise en place d’une Commission d’administration des réparations aux victimes. Cette commission pourrait prendre le relais de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, dont le mandat prendra fin en 2021, et qui a déjà entendu près de 18.000 victimes sur l’ensemble du territoire », note le texte.

Il souligne que cette commission pourrait alors proposer des indemnisations et compléter les initiatives de justice transitionnelle adoptées dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger de 2015, qui prévoit également la poursuite des auteurs des crimes les plus graves.

Côte d’Ivoire: partenariat entre le gouvernement et un opérateur de téléphonie pour digitaliser la filière riz

Le ministère ivoirien de la Promotion du riz a signé, vendredi à Abidjan, un accord-cadre avec un opérateur de téléphonie mobile en vue de digitaliser la filière riz et accroître la plus-value du secteur.

« Cette plate-forme automatisera l’ensemble des activités de la filière tout en permettant la veille électronique, l’accès aux informations hydrologique », a indiqué le ministre de la Promotion du riz, Gaoussou Touré, lors de la cérémonie de signature de cet accord avec Orange Côte d’Ivoire.

Elle permettra également de donner des informations météorologiques et la gestion globale des acteurs et des partenaires aux applications sur divers supports électroniques ainsi que le paiement électronique, a-t-il dit.

En outre, soulignera-t-il, cet accord vise « la transparence au niveau de la chaîne de valeur », grâce au développement de cette plateforme électronique utilisant les outils de dernière génération en matière de TIC.

Le directeur général de Orange Côte d’Ivoire, M. Mamadou  Bamba, s’est félicité de ce partenariat. Il a fait savoir que des équipes locales ivoiriennes mettront en place cette solution digitale.

L’accélération de la digitalisation de la filière riz, soutiendra-t-il, favorisera une augmentation de la richesse des acteurs grâce à cet outil qui se veut un levier de transformation et un support de développement.

La plate-forme permettra  par ailleurs de donner au ministère d’avoir des données statistiques sur la filière riz et aux acteurs de gérer leurs importations et leurs stocks.

L’autosuffisance en riz constitue un défi majeur pour l’Etat ivoirien. Le pays continue d’importer le riz, entre 1 à 1,5 million de tonnes par an pour 300 à 350 milliards Fcfa.

La production locale de riz ne couvre que 60% de la demande nationale. Selon le ministère, « chaque Ivoirien consomme en moyenne 83 Kg de riz par an ».

Burkina : Roch Kaboré se pose en rassembleur

Aussitôt après l’annonce de sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré a tendu la main à tous ses concitoyens pour construire ensemble un Burkina « de sécurité, réconcilié et de développement ».Le président du Faso mesure l’ampleur de la tâche qui l’attend durant les cinq prochaines années. En effet, le pays des hommes intègres doit faire face à d’importants défis notamment celui de la lutte contre les groupes jihadistes qui gagnent du terrain. C’est pourquoi le vainqueur du scrutin du 22 novembre dernier veut se « mettre immédiatement au travail ».

Dans l’intérêt supérieur de la nation, Roch Marc Christian Kaboré (RMCK) se dit « profondément attaché à la concertation et au dialogue permanent » pour une prise en charge diligente des « priorités » du Burkina.

Le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) accueille « avec humilité et émotion » le résultat des urnes. Au-delà des clivages politiques, RMCK entend être « le président de tous les Burkinabè sans exclusive, dans un esprit de service, de respect et de tolérance ». Pour donner corps à cette promesse, ce père de trois enfants s’engage à « prendre en compte les attentes des électeurs (même ceux) qui ont fait un choix différent ».

Pour l’ancienne Haute-Volta, dont l’histoire a été jalonnée de coups d’Etat, cette élection présidentielle avait une saveur toute particulière : « Elle consacre l’ancrage de la démocratie à travers l’organisation réussie et successive, depuis 2015, de deux scrutins et par la tenue exemplaire de la campagne électorale dans la paix », soutient le chef de l’Etat.

Ce rendez-vous démocratique est d’autant plus marquant que « pour la première fois dans l’histoire » de cette ex-colonie française, la diaspora a participé au choix du président de la République. Tout heureux, Roch Marc Christian Kaboré affirme que son pays a montré « à la face de l’Afrique et du monde, la maturité, la résilience et l’amour pour la patrie du peuple burkinabè ».

Le taux de participation à cette consultation électorale est de 50,7 %. Dans quinze communes, les électeurs n’ont pu se rendre dans leurs bureaux de vote à cause d’un contexte sécuritaire délétère. Malgré tout, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a mené à bien le processus grâce au déploiement massif des forces de l’ordre. 

« Je rends hommage à nos forces de défense et de sécurité qui ont œuvré avec efficacité à la sécurisation des élections. Je salue également la remarquable contribution des volontaires pour la défense de la patrie », a twitté le président réélu. Ce dernier a reçu, hier jeudi, les candidats malheureux Tahirou Barry, Yeli Monique Kam, Ablassé Ouédraogo et Gilbert Ouédraogo qui l’ont félicité pour son triomphe.

Des règles définies à Abidjan sur la charte graphique et l’identité visuelle de la CEDEAO

Des règles sur la charte graphique et l’identité visuelle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) viennent d’être définies à Abidjan à travers un atelier régional de l’organisation.Cet atelier, dont les travaux ont eu lieu du 25 au 27 novembre 2020, a pour objectif d’amener les chargés de communication des institutions, Agences spécialisées et Représentations de la Commission de la CEDEAO à « s’approprier la nouvelle Charte graphique et l’identité visuelle de l’institution sous régionale en vue d’une harmonisation des outils de communication ».

Organisé par la direction de la communication de la Commission de la CEDEAO, avec le soutien du bureau de l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement (GIZ) à Abuja, il a permis de mettre en place un document sur les normes de la charte graphique et l’identité visuelle de l’organisation. 

 Rappelant le parcours de la CEDEAO en matière de visibilité, la directrice de la Communication  de l’institution, Sandra Oulaté, a fait savoir que « depuis sa création, la CEDEAO n’a jamais disposé d’une charte graphique ».  

« Certes, le logo et les couleurs de l’institution sous régionale avait été esquissés mais aucun document officiel n’a été conçu et validé pour définir les règles, normes et code de leur utilisation », a souligné Mme Sandra Oulaté.  

Elle a indiqué que c’est à partir de ce constat que l’institution a « sollicité et bénéficié en 2016 de l’appui de la GIZ, l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement, pour concevoir le document officiel de la charte graphique de la CEDEAO; et surtout pour définir les normes et procédures élémentaires pour une utilisation rationnelle et efficiente de l’identité visuelle, c’est-à-dire les couleurs, polices et logo de la CEDEAO».

L’ambassadeur Babacar Carlos Mbaye, représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire a, au nom de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, relevé l’importance de l’harmonisation des outils de la communication de la CEDEAO. 

« Le recours à des outils et des méthodes plus appropriés aurait favorisé une connaissance plus claire des missions et domaines d’intervention de la CEDEAO et aurait contribué à éviter à celle-ci les nombreuses critiques dont elle fait l’objet, comme c’est le cas ces derniers temps en rapport avec les processus électoraux de certains Etats membres.», a dit l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye. 

Après sa validation le 03 août 2020 à Abuja, le président de la Commission  de la CEDEAO a donné des « instructions fermes » en vue de la mise en œuvre urgente de la Charte graphique, aux fins d’harmoniser la communication et l’identité visuelle de la CEDEAO dans toutes les institutions, agences spécialisées et représentations dans les Etats membres, a-t-il précisé.

« Aucune politique de développement ne saurait être efficace sans la prise en compte d’une communication de qualité qui puisse d’une part créer des changements de comportement de nos populations à la base, mais aussi et surtout les amener à apprécier les nombreux programmes, infrastructures et actions déployés au plan régional pour leur bien-être, d’autre part.», a déclaré M. Gbatto Félicien Bagui, chef de Cabinet du ministre de l’Intégration Régionale et des Ivoiriens de l’Extérieur. 

Côte d’Ivoire: démarrage d’une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numérique

Une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, commanditée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), et pilotée par le Cabinet américain Dalberg Advisors, a démarré jeudi à Abidjan.Une équipe du Cabinet a échangé avec des responsables du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), dont le président de cette faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

« On a été mandaté par le FSDP pour mener une étude sur les axes sur lesquels on peut jouer pour assurer une rentabilité des entreprises de presse numérique », a dit M.  Guihon Kpessou, chef de projet à la représentation du Cabinet en Côte d’Ivoire.

L’étude, dira-t-il, a pour objectif de donner des outils nécessaires aux entreprises de presse numérique pour « pérenniser leurs activités », mais également voir dans quelle mesure le FSDP, structure mise en place par l’Etat, puisse les accompagner.

Cet exercice devrait conduire le Cabinet à effectuer par la suite des missions au sein des différentes entreprises de presse numérique, membres de la faîtière. Des focus groupes seront organisés avec des entreprises de presse numérique pour des discussions à bâtons rompus. Le calendrier de l’étude prévoit également des rencontres avec des organes et des clients.

Il s’agit de « capter les difficultés et les challenges » dans l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire au regard du marché. Une démarche qui vise à « intégrer » les médias en ligne dans le dispositif d’aide publique au secteur de la presse.

Selon le président du REPPRELCI, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée en 2006, la presse en ligne n’était pas prise en compte dans l’appui de l’Etat à la presse conformément au régime juridique du secteur d’alors, adopté en 2004. En 2017, la nouvelle loi adoptée prend désormais en compte la presse numérique.

Toutefois, les médias numériques ne peuvent pas bénéficier d’aide pour défaut d’un décret d’application sur le dispositif légal. Cette étude donnera à la tutelle d’adresser les problématiques liées au secteur.

Les entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire connaissent des difficultés. Selon M. Sermé, plusieurs promoteurs entrent dans le secteur sans « la moindre maîtrise de l’environnement des affaires » et « sans aucun modèle économique viable ».

« Beaucoup de promoteurs occultent cette étape », a-t-il ajouté,  évoquant le besoin de formation des gérants des médias numériques ainsi que des équipes rédactionnelles en vue de professionnaliser davantage le secteur.

Cela devrait permettre aux organes de presse en ligne de se structurer et se stabiliser afin de rentabiliser leur business. Les entreprises de presse numérique légalement constituées, aujourd’hui dans le pays, sont estimées à plus de 40.

M. Sermé a insisté sur la fiscalité qui grippe l’évolution des médias numériques. Pour lui, il faut une « fiscalité spécifique » qui pourrait par exemple « exempter le secteur de certaines charges fiscales » afin de permettre une rentabilité des activités.

Aujourd’hui, peu d’entreprises de presse numérique ont un siège. M. Bakayoko Adama, secrétaire général en charge du patronat au REPPRELCI, a appelé à un « appui spécifique de sorte que les entreprises puissent se structurer ».

Il a en outre suggéré « un appui logistique, des formations des gérants » des entreprises de presse numérique grâce à des subventions au profit des entreprises numériques.

Par ailleurs, les réseaux sociaux se présentent comme une menace pour le secteur. Mais pour le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, si les web journalistes restent professionnels, les médias en ligne auront « toujours droit de cité ».

L’étude, exécutée par ce Cabinet en stratégies, présent dans 30 pays avec neuf bureaux en Afrique et implanté en Côte d’Ivoire depuis deux ans, mènera ses travaux du 18 novembre 2020 au 18 février 2021.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La Covid-19 revient à la Une de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la hantise d’une deuxième vague du coronavirus et de ses effets dévastateurs sur l’économie.Le Soleil informe que le président de la République a profité du Forum du numérique, hier jeudi à Diamniadio (périphérie de Dakar), afin de lancer un appel à l’ensemble de la population pour dire que « le virus circule encore » et que la bataille « n’est pas tout à fait gagnée ». Partant de là, Macky Sall a appelé, dans le quotidien national, les citoyens au « respect strict des gestes barrières » parce qu’une deuxième vague serait « insupportable » pour le pays.

Selon Le Quotidien, le chef de l’Etat « redoute une deuxième vague ». Dans ce journal, Macky Sall fait savoir que « nous avons aujourd’hui (jeudi) 33 contaminations alors que nous étions souvent en dessous de 10 (cas). (Cela) veut dire que le virus est (toujours) parmi (nous) ».

A en croire L’Observateur, il y a « une deuxième vague de peur au sommet de l’Etat ». Dans les colonnes de ce journal, l’expert financier Mohamed Dia tire la sonnette d’alarme : « Si on fait face à une deuxième vague, qu’on doit fermer nos frontières et confiner les populations, l’Etat sera impuissant face à ses responsabilités. Il ne pourra plus lever des fonds importants dans l’immédiat pour (les) secourir ».

En tout cas, « le Sénégal (est déjà) dans la psychose d’une seconde vague », note WalfQuotidien. Ce journal rapporte, qu’avec la baisse considérable du nombre de cas quotidiens, les gens avaient repris leurs habitudes « en jetant le masque, en se serrant la main, en s’embrassant et en (s’agglutinant) comme des sardines dans les transports ».

Dans Vox Populi, Macky Sall a fait un plaidoyer pour l’accès universel au vaccin contre le nouveau coronavirus : « Nous discutons avec nos partenaires, principalement du G20, sur la nécessité de partager le vaccin à travers le monde. Toute l’humanité doit avoir accès au vaccin ».

Sur un tout autre sujet, le président sénégalais a déclaré, dans EnQuête, que « nous devons apprivoiser la science, les nouvelles technologies, tout ce qui est intelligence artificielle et l’Internet des objets. Que ce soit le Chinois, l’Américain, l’Européen ou l’Africain, nous partons tous du même starting-block. Pour cette génération, la jeunesse africaine n’a pas besoin de tout parcourir pour rattraper le retard » du continent.

De son côté, Sud Quotidien indique que « Mouhamadou Lamine Kébé (est le) lauréat de l’édition 2020 (du) Grand Prix du président de la République pour l’innovation numérique ». En outre, précise ce journal, « son projet (porte sur) l’e-agriculture utilisant l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, des capteurs électroniques et des images satellitaires pour une gestion intelligente de l’eau, un contrôle et un suivi de la santé des plantes ».

Co-fondateur de la start-up Toll-bi (le champ, en langue wolof), Mouhamadou Lamine Kébé, cité par L’AS, a déclaré que « (ce) prix est une grande motivation (pour) faire de l’agriculture sénégalaise une agriculture intelligente, durable et efficace ».

Agriculture, défense, santé et aviation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à nombre de sujets notamment la campagne agricole, le budget de la défense, la campagne de vaccination anti-Covid-19 et les nouvelles lignes aériennes reliant Tanger à quatre villes européennes.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les perspectives pour les exportations de produits agricoles sont prometteuses, en dépit du contexte international difficile.

En effet, les performances de ces produits sont au beau fixe. Le quotidien prend l’exemple de la clémentine, et indique que les exportations de ce produit se sont améliorées de 60% comparativement à la campagne précédente, atteignant ainsi, sur la période allant du 1er septembre au 22 novembre, un volume de 106.600 tonnes.

« Cette tendance positive a concerné l’ensemble des marchés d’exportation. La campagne actuelle est marquée par une situation commerciale favorable sur les marchés internationaux pour les clémentines en particulier, et pour les agrumes de manière générale », explique le ministère de l’Agriculture.

De leur côté, les produits maraîchers ont également affiché une tendance positive à l’export. Ainsi, le volume expédié vers le marché international au 22 novembre s’est apprécié de 15% arrivant à 214.500 tonnes, indique la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le budget de l’administration de la défense nationale connaitra une augmentation de 4% par rapport à l’année dernière en matière de masse salariale et d’équipement.

Intervenant devant la commission des affaires étrangères et de la défense nationale, le ministre chargé de l’administration de la défense, Abdellatif Loudiyi, a souligné que l’enveloppe allouée à son département dans la loi de Finances de 2021 s’élève à 47,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 45,4 milliards de dirhams en 2020.

Cité par le quotidien, le ministre a souligné que « ce budget traduit les efforts déployés par son département et tient compte des moyens financiers disponibles pour que les FAR accomplissent, dans les meilleures conditions, les différentes missions qui leur sont confiées et modernisent leur matériel et leurs équipements ».

Le journal souligne le ministre a fait savoir que la préparation de ce budget a pris en compte les contraintes imposées par la pandémie de coronavirus. Selon les données fournies par le ministre, la masse salariale réservée aux fonctionnaires de cette administration a atteint 35,1 milliards de dirhams soit une augmentation de 2 milliards de dirhams par rapport à l’année précédente.

Côté santé, +Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la date la vaccination contre la Covid-19 est fixée pour le 4 décembre prochain.

La publication écrit que le compte à rebours est enclenché en vue de l’entame, le 4 décembre, de cette opération dans les meilleures conditions. Dans un premier temps, 20% de la population sera concernée par la vaccination, avant d’atteindre progressivement les 80% fixés comme objectif.

La priorité sera accordée, comme il a déjà été annoncé, au personnel de la santé, de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires et des départements placés aux premiers rangs de la lutte contre la pandémie. Les personnes souffrant de maladies chroniques ou immunitaires, ainsi que les personnes âgées de plus de 45 ans, devraient également être priorisées.

Les premières informations disponibles sur le lancement de cette campagne font également état d’un rythme de 200.000 vaccinations par jour, effectuées dans les 2.889 points mis en place à cet effet. Chacun des mille employés de la santé mobilisés dans le cadre de cette opération aura donc à effectuer quelque 200 vaccins par jour.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé le lancement imminent de quatre nouvelles routes aériennes reliant la ville de Tanger à quatre villes européennes, à savoir Madrid, Bruxelles, Barcelone et Malaga.

L’ouverture de ces nouvelles lignes est prévue à partir du 11 décembre prochain, a précisé la compagnie marocaine dans un communiqué, cité par la publication.

La même source a précisé que la liaison Tanger-Malaga se fera à cinq fréquences par semaine (lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche), tandis que quatre fréquences par semaine concerneront les liaisons Tanger-Madrid (lundi, mardi, samedi et dimanche), Tanger-Barcelone (mardi, mercredi, jeudi et samedi) et Tanger-Bruxelles (mardi, jeudi, vendredi et dimanche).

Côte d’Ivoire: les ajustements à l’annexe fiscale 2021 présentés au patronat

Le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a présenté jeudi, au patronat, le projet de l’annexe fiscale 2021 assortie de quelques ajustements afin d’apporter des éclairages sur les motivations du gouvernement.M. Moussa Sanogo a échangé, à son Cabinet, avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), les organisations professionnelles et consulaires du secteur privé.  

La Cgeci et d’autres faîtières avaient saisi le ministère sur les mesures de l’annexe fiscale 2021. Selon M. Moussa Sanogo, « le projet d’annexe fiscale a été élaboré en associant étroitement le secteur privé qui a fait des propositions ». 

Cette rencontre vise à profiler les différents aménagements avant que le texte final sur l’annexe fiscale 2021, qui intervient dans un contexte lié à la crise sanitaire de Covid-19, ne soit proposé au Conseil des ministres et transmis à l’Assemblée nationale.   

Il a fait savoir que cette démarche s’inscrit dans le cadre du renforcement de la prévisibilité de la loi fiscale qui permet aux entreprises de s’organiser et d’élaborer leurs budgets et programmes d’investissements en fonction de l’évolution de la loi fiscale.  

Pour cette année 2021, l’annexe fiscale ivoirienne a été élaborée dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 dont les effets se ressentent encore au plan économique et social et entraîneront une décélération de la croissance.

La pandémie à Coronavirus a conduit le gouvernement a adopté des mesures fiscales et douanières spécifiques à travers la prise d’ordonnances en vue de soutenir les entreprises et ménages affectés par cette crise sanitaire et de relancer l’économie.

Une pression fiscale autour de 12,6% 

Le dispositif de mobilisation des ressources fiscales de l’annexe fiscale 2021 comporte diverses mesures de politique fiscale dont la mise en œuvre devrait permettre d’améliorer le niveau de pression fiscale, actuellement autour de 12,6% suite au rebasage du produit intérieur brut (PIB).

Ce taux de pression fiscale, soutiendra-t-il, est en deçà de la norme communautaire de l’Uemoa, fixée à 20% et ne correspond pas à l’ambition du pays de se hisser au rang des pays pré-émergents. 

Il a relevé que les objectifs du gouvernement sont axés sur le relèvement du niveau de mobilisation des recettes fiscales. Et ce, afin de réduire le financement du développement du pays par des ressources extérieures, tout en veillant à une répartition équilibrée de la pression fiscale.

Après la session de travail, le ministre du Budget a dit à la presse qu’ils ne se sont « pas séparés fâchés ». Le président de la Cgeci n’a pas voulu faire de déclaration à la presse. Un décret d’application devrait donner les dispositions de la loi fiscale.   

Le ministre a insisté que des mesures accommodantes sont prises pour soutenir le secteur privé, tout en relevant que « le volume des exonérations fiscales en Côte d’Ivoire excèdent depuis toujours 300 milliards Fcfa ».

Sur la période 2011-2019, l’Etat ivoirien a adopté 150 mesures de politiques fiscales dont 70% ont consisté en des mesures de soutien au secteur privé (précisément 104 mesures et 46 pour les mesures de renforcement des ressources publiques).

Ajustements 

Des mesures de politiques fiscales ont été proposées à cette annexe fiscale. Ces mesures de politique fiscale portent notamment sur l’assujettissement du riz de luxe à la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) au taux de 9%, l’assujettissement de la viande importée à la TVA au taux de 9%.

Elles portent également sur l’institution d’un droit d’accises sur les produits cosmétiques. En outre, il a été proposé le relèvement du taux du droit d’enregistrement sur les exportations de cacao qui passe de 1,5% à 3%.

Un plan de rationalisation adopté en Conseil des ministres le 27 mars 2019 consacre le principe de l’instauration d’une TVA au taux réduit sur des produits alimentaires importés, considérés de luxe, en ligne avec la règlementation de l’Uemoa, a rappelé M. Sanogo. 

« Il s’agit de mesures dont les effets induits de la taxation n’impacteraient pas significativement les ménages vulnérables », a indiqué le ministre du Budget, ajoutant que « ce plan prévoit également la réduction progressive du nombre d’exonérations prévues par le dispositif fiscal actuel ». 

Il a en outre fait observer que cette annexe fiscale contient des mesures d’allègements fiscaux prises pour soutenir certains secteurs d’activités de l’économie, notamment le secteur pharmaceutique et celui de l’assurance. 

Ces mesures d’allègements fiscaux portent sur l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée, sur les commissions perçues par les grossistes et les pharmacies dans le cadre de la distribution des médicaments de la Nouvelle Pharmacie de la santé publique aux bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU).

Elles comportent aussi l’exonération de la taxe spéciale d’équipement sur le chiffre d’affaires réalisé par les grossistes et les pharmacies dans le cadre des opérations de distribution des médicaments de la Nouvelle pharmacie de la santé publique aux bénéficiaires de la CMU, l’exonération de l’impôt sur le revenu des créances sur les intérêts des rémunérations versés aux souscripteurs des contrats d’assurance-vie.

Depuis 2011, l’Etat a aménagé d’importantes mesures de soutien aux entreprises. Soixante-dix  (70%) des mesures de politique fiscale sont constituées de dispositions de soutien au secteur privé.  Le coût fiscal de ces mesures traduites dans les différentes annexes fiscales est évalué à plus de 50 milliards Fcfa par an, soit environ 500 milliards depuis 2011. 

Ultime hommage des acteurs du football ivoirien à feu Augustin Sidy avant son inhumation

Les acteurs du football ivoirien ont rendu jeudi un ultime hommage à feu Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) lors d’une cérémonie solennelle au siège de cette institution, dans le sud d’Abidjan en présence de plusieurs personnalités et des membres de la famille biologique de l’illustre disparu.

« C’était un homme affable. La disparition de Sidy laisse un grand vide dans nos rangs. Tu resteras gravé dans nos cœurs », a assuré Paulin Danho, le ministre ivoirien des Sports qui a clôturé une série de témoignages sur l’illustre disparu. 

 « Nous sommes réunis ici pour rendre hommage à un être cher, un être exceptionnel. Il avait le football dans le sang. Merci pour le travail colossal à la tête de la FIF », a dit auparavant , dans un autre témoignage, Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF. 

Poursuivant, il a décrit, à son tour, un homme affable et un travailleur acharné.  « Merci pour le travail acharné. Tu n’a pas peur de la concurrence. Presi tu n’es pas méchant, ils ne te connaissent pas », a-t-il  indiqué à l’endroit de feu Sidy Diallo rappelant son riche parcours sportif. 

M. Diabaté dont le témoignage a ému plus d’un dans l’assemblée, à conclu en exhortant les acteurs du football ivoirien au rassemblement.  « Il a sacrifié plus de quatre décennies au football ivoirien. Il a fait don de sa personne pour le sport roi ( football) en Côte d’Ivoire). Il a sacrifié son temps pour le rayonnement de notre football  », a témoigné pour sa part, Adama Nabi au nom des clubs de football de Côte d’Ivoire. 

 « Tu ( Sidy Diallo) as toujours été d’une générosité inégalable. Tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires et dans les annales du football », a ajouté M. Nabi.

 Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé le samedi dernier à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan. Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire. L’inhumation de l’ex-patron du football ivoirien est prévue vendredi dans la stricte intimité familiale. 

Ouverture à Abidjan d’une foire régionale pour sensibiliser les jeunes sur le recyclage des déchets

La première édition de la foire régionale des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, une plate-forme de sensibilisation à la gestion rationnelle des déchets plastiques, s’est ouverte jeudi à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a Constaté APA sur place.

Ces assises initiées par la Fondation Magic System (Du nom du mythique groupe musical ivoirien) ont réuni plusieurs acteurs qui œuvrent pour la gestion efficiente des déchets plastiques dont le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire.

 « Nous souhaitons jouer pleinement notre rôle de locomotive et de leader en montrant l’exemple afin que d’autres entreprises nous rejoignent pour se mobiliser et trouver des solutions innovantes aux défis liés aux déchets plastiques», a affirmé Mme Linda Assamoi qui s’exprimait à cette tribune au nom de Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

 Selon elle, cette foire régionale sur la gestion des déchets plastiques est l’occasion de sensibiliser les jeunes étudiants qui représentent l’avenir. Auparavant, elle a rappelé l’ambition de son entreprise  de rendre 100% des emballages utilisés dans ses usines recyclables d’ici 2025.

Cette entreprise agro-alimentaire qui a ouvert un stand à ces assises, a notamment pour vision selon Mme Assamoi, de faire en sorte qu’aucun de ses emballages y compris les plastiques ne finissent dans les décharges ou les déchets. 

« Les déchets constituent une source de richesse inestimable. C’est un secteur plein d’avenir », a estimé pour sa part, Anne Désirée Ouloto, la ministre ivoirienne de l’Assainissement et de la salubrité qui a co-présidé cette cérémonie d’ouverture avec son collègue de l’environnement et du développement durable.  Selon Mme Ouloto, cette foire est  « une exhortation à vivre autrement avec les déchets ».

De son côté, Pr Joseph Séka Séka, le ministre de l’environnement et du développement durable a soutenu que l’objectif de cette foire est d’assurer aux participants une meilleure compréhension des activités liées au recyclage des déchets.

 « La gestion rationnelle des déchets est un enjeu majeur », a indiqué Pr Séka Séka affirmant que «les déchets constituent une niche importante de création d’emplois ». Plusieurs activités dont des panels et des ateliers de formation sont au menu de cette foire qui refermera ses portes vendredi.

Le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccin de tout genre et d’approvisionner le continent africain

Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb, a souligné le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.Dans un entretien à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a affirmé que le Maroc compte devenir un producteur de vaccins de tout genre avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger.

Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a dit le ministre. « Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a t-il fait savoir.

S’agissant de la campagne de vaccination anti-covid-19, il a affirmé que « nous faisons de notre mieux pour qu’elle débute à la mi-décembre ». « Notre souhait est qu’elle soit très courte –ne dépassant pas les trois mois–, qu’elle touche 80% des plus de 18 ans –la population à risque en premier–, et qu’elle offre une vaccination large pour un retour à la normalité le plus tôt possible, soit l’année prochaine », a ajouté le ministre.

« Si l’on arrive à atteindre ce seuil (de 80%), même s’il y a des cas de contamination, le virus disparaîtra automatiquement de manière spontanée. Ainsi, on va pouvoir se libérer de cette crise qui impacte fortement l’économie et tous les autres secteurs qui sont en souffrance actuellement », a assuré le ministre.

Il a par ailleurs indiqué que pour la première fois de son histoire, le Maroc participe à des essais vaccinaux multicentriques, affirmant que c’est surtout un transfert d’expertise et un acquis pour le pays. M. Ait Taleb a en outre indiqué qu’au Maroc, « nous sommes dans une gestion proactive et anticipative et donc nous avons diversifié les sources d’approvisionnement ».

Le vaccin aujourd’hui est une denrée rare et la capacité de production est limitée pour satisfaire les besoins du monde entier, a-t-il ajouté, notant qu’il ne faut pas non plus se cantonner seulement à un type de vaccin, parce que chaque sérum offre un type d’immunité particulière et le mélange des immunités permet d’atteindre une immunité de groupe assez rapidement.

Pendant les négociations, a poursuivi le ministre, nous avons ciblé plusieurs firmes et avons, à la fin, opté pour le laboratoire chinois Sinopharm et le groupe britannico-suédois Astrazeneca. « Les essais cliniques de leurs vaccins sont très probants. Si tout va bien, on aura les premiers arrivages d’ici à décembre. Pour les autres laboratoires, les négociations sont toujours en cours », a indiqué M. Ait Taleb.

Pour le vaccin russe Spoutnik-V, il a indiqué qu’il compte discuter de cette question avec son homologue russe la semaine prochaine.