Congo-Camu : une dizaine de responsables d’entreprises reçoivent des cartes biométriques

Le gouvernement s’est engagé à travers la remise des cartes biométriques à ouvrir l’accès aux soins de santé à tous les affiliés à la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu).

 

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, a procédé le 31 mars à Brazzaville à la remise officielle des cartes biométriques de santé aux responsables d’entreprises. Ces entreprises sont entre autres l’Agence de régulation des postes et des télécommunications électroniques (ARPCE), la Banque postale du Congo, Hôtel Grand Lancaster, Ecobank, la société Bayo, la société GPLSA, Socotrans, UBA Bank, la CAPPED.

Ces cartes biométriques donnent l’accès aux soins de santé à tous les affiliés à la Camu. Après la phase pilote qui concerne Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo, le dispositif sera éprouvé pendant trois mois avec pour objectif d’identifier les ajustements nécessaires avant un déploiement complet dans tous les départements.

Selon adiac-congo.com, « A compter de demain (1er avril), les entreprises immatriculées à la Camu, ayant affilié leurs employés et respecté le délai de carence de trois mois prévus depuis janvier 2025, verront leurs salariés ainsi que leurs ayants droit accéder aux soins de santé dans l’établissement de leur choix parmi ceux ayant signé une convention avec la Camu », a précisé le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.

Les conventions signées dans le cadre de la phase pilote ont déjà permis d’inclure plus d’une trentaine de formations sanitaires, publiques et privées. Ces dernières sont désormais prêtes à accueillir les assurés sociaux de la Camu.

Rappelons que plus de cent entreprises ont été déjà immatriculées avec des salariés enrôlés au niveau de la Camu.

Le Chine et le Congo réitèrent leur volonté d’œuvre ensemble

Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a été reçu en audience par son homologue Wang Yi à Beijing.

 

En séjour en Chine, Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger a eu un échange le 28 mars, avec son homologue chinois Wang Li. La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’amorce de la co-présidence du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac).

Jean-Claude Gakosso et Wang Yi ont tous les deux exprimé une volonté d’œuvre ensemble pour un aboutissement heureux des engagements pris lors des dernières assises du Focac, dont le séminaire des experts s’est tenu à la première quinzaine de ce mois. En juin prochain, se tiendra une réunion des coordonnateurs du Focac.

Selon le diplomate chinois, son pays n’a pas d’agenda caché et n’est pas une puissance colonisatrice. La Chine et l’Afrique sont plutôt des « compagnons d’armes » qui ont des opportunités communes susceptibles d’assurer leur épanouissement, a-t-il assuré.

Au cours de leur entretien, les deux hommes ont également abordé les foyers de tensions en Afrique, particulièrement les crises à l’Est de la République démocratique du Congo et au Soudan. Ils ont exprimé leur inquiétude suite aux annonces qui mettent en cause les équilibres dans le monde

Congo : des solutions pour réorganiser la fibre optique en milieu urbain

Le sujet était au centre le 28 mars dernier à Brazzaville, de la rencontre entre l’ARPCE et les opérateurs télécoms.

 

Comment résoudre la désorganisation des infrastructures de fibre optique en milieu urbain ? La question était au centre des échanges entre l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs télécoms. Les discussions ont permis de trouver un consensus en faveur de mutualisation des infrastructures, identifiée comme solution privilégiée pour endiguer la multiplication des câbles dans les artères urbaines.

Les acteurs de télécommunication ont profité de cette séance de travail pour exposer les contraintes techniques rencontrées sur le terrain tout en proposant des pistes d’amélioration. Ils devront désormais regrouper leurs câbles en faisceaux distincts, rapprocher les points de branchement des abonnés pour limiter la longueur des câbles, enfouir systématiquement les infrastructures lorsque techniquement réalisables et soumettre des plannings d’assainissement à l’ARPCE.

Congo-industrie du textile : les acteurs du secteur exhortés à travailler ensemble

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice exécutive de la commission climat bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a annoncé, le 30 mars, à Brazzaville le lancement prochain d’un plan national de réduction de déchets textiles.

 

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale zéro déchet, la ministre Arlette Soudan-Nonault a annoncé que le Congo s’apprête à lancer un plan national de réduction de déchets textiles, en partenariat avec les acteurs du secteur. Le membre du gouvernement a insisté sur l’urgence d’une transition écologique au sein de l’industrie textile, sur l’opportunité de réfléchir sur les pratiques quotidiennes et de renforcer les actions pour réduire, réutiliser et recycler les déchets.

Le Congo doit encourager les créateurs et artisans à adopter des pratiques écoresponsables et favoriser le réemploi des textiles. Ceci passe par la mise en avant de plusieurs initiatives locales visant à encourager une mode durable en République du Congo, notamment la valorisation des fibres naturelles locales, le recyclage des vêtements usés et la promotion de l’économie circulaire dans l’industrie textile. C’est du moins ce que pense la ministre de l’environnement.

Arlette Soudan-Nonault a exhorté les industries, les consommateurs et les pouvoirs publics à travailler ensemble pour réduire les déchets textiles. Selon elle, chacun a un rôle à jouer dans cette transformation. Choisir des vêtements éthiques, prolonger leur durée de vie, favoriser autant de gestes qui peuvent faire une différence concrète.

Le Congo veut atteindre 1500 MW de production d’électricité d’ici 2030

Le doublement de la capacité de production vise à « améliorer l’accès à l’électricité pour les congolais et à soutenir la croissance industrielle ».

 

Le Congo Energy & Investment Forum s’est tenu du 24 au 26 mars à Brazzaville. A la clôture de l’évènement mercredi, le ministre congolais de l’Énergie et de l’Eau, Émile Ouoss a déclaré que le pays va initier un projet visant à doubler sa capacité de production d’électricité pour atteindre 1500 MW d’ici 2030.

Cette augmentation de la production vise à « améliorer l’accès à l’électricité pour les six millions de citoyens du pays et à soutenir la croissance industrielle ». C’est du moins ce que le ministre Émile Ouosso a annoncé.

L’un des axes clés de cette stratégie est la collaboration avec des partenaires internationaux, tels que la Banque mondiale et la Fondation Rockefeller, dans le cadre de l’initiative « Mission 300 ». Cette initiative avait été lancée en avril 2024, pour fournir un accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030.

Le Congo entend également mettre l’accent sur son potentiel hydroélectrique, estimé à 27 000 MW, dont seulement 1% a été exploité. En plus de l’hydroélectricité, le Congo diversifie ses sources d’énergie avec des projets solaires et gaziers. Un projet de ferme solaire de 50 MW dans la région de Brazzaville est en cours avec AMEA Power.

Congo : 13 points lecture opérationnels grâce au partenariat IFC et Congo Terminal

Le 27 mars 2025, à l’occasion de la semaine du livre, l’Institut Français du Congo (IFC) annonce disposer désormais de 13 points lecture à Pointe-Noire grâce au partenariat conclu avec Congo Terminal.

 

Au cours des trois dernières années, ce partenariat a permis à 29 757 enfants d’avoir accès au livre en période scolaire et durant les vacances.

Le projet est né d’un constat : plusieurs enfants n’avaient pas accès aux livres en période scolaire y compris les livres aux programmes de l’éducation nationale. La situation devenant critique, l’institut français du Congo a mis en place les bibliobus. L’activité a très vite été dépassée par l’afflux d’enfants en quête de connaissance et d’évasion. Elle ne répondait plus à la problématique identifiée. Le projet a donc évolué de bibliobus à un réseau de points lecture fixes. Ceux-ci sont approvisionnés en livres deux fois par mois et repartis du centre-ville aux quartiers populaires.

“Grâce à Congo Terminal, ce projet vit et prend de l’ampleur. Nous sommes passés de 3 points lecture en 2016 à 13 aujourd’hui. Ces deux dernières années, en moyenne 1 000 enfants par mois ont accès au livre, même dans les quartiers les plus précaires” explique Elvis TCHICAYA, coordonnateur du réseau point lecture à l’Institut Français du Congo.

”Les points lecture permettent aux jeunes de renforcer leur instruction, leur élocution, leur confiance ensoi. C’est notre façon d’accompagner l’émancipation de la jeunesse” explique Patricia EKEY-MISSE, responsable régionale communication Congo/ RDC / Angola.

Les points lecture sont un espace d’occupation ludique de jeunes en période scolaire et estivale. Véritables lieux de partage de connaissance, de transmission dont certains installés au sein même d’établissement scolaires. Au travers de ces structures, les enfants participent à de nombreusesanimations : contes, projections, débats, prise de parole en public, etc.

À propos de Congo Terminal:

Congo Terminal, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers escalant au port de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE) et Green Terminal, l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal a dépassé le seuil de 1.000.000 EVP manutentionnés par an depuis 2022 et emploie près de 900 collaborateurs congolais. L’entreprise mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

 

Congo-gestion des déchets : le CESE a un plan d’action

Recueillie en propositions et avis, ledit plan est destiné à éclairer et à consolider les recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur la gestion des déchets.

 

« Quelles stratégies durables à mettre en place par les pouvoirs publics pour une gestion efficace des déchets solides ». C’est le thème qui a servi de ligne directrice des assisses de la rencontre citoyenne du CESE qui s’est tenu du 20 au 21 mars à Brazzaville. Ont pris part aux travaux, participation des acteurs de la société civile, les membres du gouvernement, les représentants des Conseils, les experts environnementaux et les organisations non gouvernementales.

Il s’est agi au cours des travaux reconsidérer la situation actuelle de crise dans la gestion des déchets et d’imaginer des mécanismes innovants, efficaces, économiques et intégrés. Des propositions et des avis ont été recueillis puis transformé en plan d’action. Ce plan qui concerne Brazzaville et Pointe-Noire sera transmis aux plus hautes autorités de l’État : le chef de l’État, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi qu’au Premier ministre.

Congo-laboratoire national : les agents réclament 20 mois d’arriérés de salaires

Ces travailleurs exigent le paiement urgent de leur gain afin de faire face à leurs obligations familiales.

 

Les agents du laboratoire national de la santé publique demandent le paiement de leur salaire. Ce sont 20 mois d’arriérés de salaires que ces travailleurs exigent. Ils ont dénoncé la situation mardi 25 mars 2025 dans l’enceinte de cette structure sanitaire à Brazzaville.

« Nous lançons un cri d’alarme au gouvernement pour la régularisation de notre situation. Nous souffrons énormément : il y a des travailleurs qui sont chassés par les logeurs parce qu’ils peinent à payer leurs loyers. Nous avons des enfants chassés des écoles, ainsi que des problèmes de prise en charge de notre mobilité au quotidien », a indiqué un agent de cette structure.

Outre le déficit de paiement des salaires, les agents du laboratoire national de santé publique revendiquent aussi une prise en charge par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Notons que depuis 2015, les retraités du laboratoire national ne sont pas pris en charge par la CNSS, faute de versement des contributions sociales.

Congo : la SNPC entend optimiser le potentiel gazier du pays

L’entreprise vient de présenter les grandes lignes de son Plan Directeur du Gaz (PdG).

 

Dans le cadre du Congo Energy & Investment Forum, la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) a présenté les grandes lignes de son Plan Directeur du Gaz (PdG). La Société veut optimiser les ressources gazières pour soutenir l’économie nationale et attirer les investissements étrangers. Ledit plan cherche à revitaliser le secteur des hydrocarbures tout en réduisant la dépendance aux revenus pétroliers et en développant le réseau électrique du Congo.

« L’objectif principal du plan directeur pour le gaz est de développer une stratégie d’exploration à court et à long terme afin de contribuer au développement des ressources naturelles et à la diversification économique », a expliqué Bi-Dia-Ayo Ibata, chef de la division des relations avec les autorités de tutelle de la SNPC. Il a ajouté que « les cinq objectifs principaux sont la maximisation des ressources, la croissance et la diversification économiques, les avantages sociaux, les recettes publiques et l’attraction des investissements ».

Le pays veut utiliser le gaz pour l’électricité, en maintenant des prix bas pour soutenir une croissance durable. Le plan souligne l’importance d’une politique du gaz naturel pour guider le développement du secteur.

Congo : des présumés trafiquants faunique interpellés à Dolisie

Âgés de plus de 30 ans, ces présumés délinquants ont été appréhendés samedi 22 mars dernier, dans le département du Niari, en possession de deux peaux de panthère.

 

Deux individus interpellés pour trafic d’espèces protégées. Ces deux hommes de nationalité congolaise ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des peaux de panthère.

Les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions (5.000.000) F.CFA conformément à la loi.

Leur arrestation a été possible grâce à l’intervention des éléments de la Région de gendarmerie du Niari en poste à Dolisie, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière, bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).

Rappelons qu’en République du Congo, la panthère est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.