Congo : les sénateurs autorisent la ratification du « Traité sur la haute mer »

Réuni en séance plénière le 7 juin à Brazzaville, le Sénat congolais a donné son aval au gouvernement pour ratifier le « Traité sur la haute mer », un accord international visant à renforcer la protection de la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales.

 

Ce traité, officiellement intitulé Accord relatif à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, a été adopté le 19 juin 2023 au siège des Nations unies à New York. La République du Congo l’a signé le 20 septembre 2023, en marge de la 78e Assemblée générale de l’ONU.

L’objectif principal du texte est de consolider le cadre juridique régissant la gouvernance des océans, tel qu’établi par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Il s’inscrit également dans la dynamique des Objectifs de développement durable (ODD), en mettant l’accent sur la préservation et l’exploitation durable de la biodiversité marine.

Le traité s’articule autour de quatre axes majeurs notamment la création d’outils de gestion par zone, notamment la désignation d’aires marines protégées ; la réalisation d’études d’impact environnemental ; la mise en place d’un mécanisme équitable d’accès et de partage des ressources génétiques marines ; le transfert de technologies marines et le renforcement des capacités des pays en développement.

Le texte s’applique aux activités menées en haute mer, notamment celles liées aux ressources génétiques marines et aux données numériques qui en découlent, collectées avant ou après son entrée en vigueur. Sont exclues les activités de pêche déjà encadrées par le droit international, ainsi que les activités militaires.

Par ailleurs, le traité prévoit que les États parties — y compris leurs ressortissants ou entreprises — peuvent entreprendre certaines activités à condition d’en informer les autres États via un Centre d’échange dédié. Cette plateforme centralisée vise à faciliter le partage d’informations sur les actions menées dans le cadre du traité.

Une autre disposition essentielle du texte impose l’évaluation des impacts environnementaux des activités susceptibles d’affecter les zones marines situées hors des juridictions nationales. Le traité en précise les seuils, les procédures, ainsi que les obligations de suivi et de rapport.

Présentant le projet de ratification devant la chambre haute, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a souligné les efforts du pays en matière de protection environnementale, appuyés par des ressources budgétaires allouées aux ministères concernés. La plénière était présidée par le premier vice-président du Sénat, Ralcoh Donatien Mouanda Kintsinga.

Yiri, le Centre d’Innovation d’AGL s’associe à Digital Africa pour dynamiser l’entrepreneuriat technologique en Afrique

À l’occasion de sa toute première participation à VivaTech, le plus grand salon européen de l’innovation, AGL à travers son centre d’innovationYiri annonce la signature d’un partenariat stratégique avec Digital Africa, filiale de Proparco (Groupe AFD).

 

Ensemble, ces deux acteurs de l’écosystème entrepreneurial africain joignent leurs expertises et leurs réseaux pour accompagner les startups du continent, en particulier dans les secteurs du transport, de la logistique et de l’industrie, avec l’ambition d’accélérer la transformation du continent, grâce à des solutions locales, innovantes et à fort impact.

Depuis son lancement en juin 2024, à Abidjan, Yiri s’est imposé comme un partenaire de l’innovation africaine. Ainsi, à l’aube de sa deuxième année d’existence, le centre d’innovation d’AGL rappelle sa volonté de soutenir les startups à travers des initiatives fortes comme son programme phare « Accelerate », dont la première promotion a été clôturée le 15 mai 2025. Cette première édition a permis à quatre startups africaines de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, de formations ciblées, de mises en relation avec plus de 32 entreprises, institutions et investisseurs, ainsi que d’opportunités de projets pilotes au sein du groupe AGL avec des résultats concrets et visibles comme :

● Le déploiement de la solution Alia ,assistant juridique digital intelligent permettant de simplifier la conformité des
entreprises africaines, qui va être déployé auprès des équipes RH & juridiques de 5 filiales AGL en Côte d’Ivoire.

● Des partenariats commerciaux avec Eazy Chain qui a conclu une collaboration avec AGL afin de déployer sa solution
digitale facilitant la logistique maritime entre ports secondaires et majeurs d’Afrique de l’Ouest.

● Une coopération avec Paps reconnue dans la distribution de proximité et la logistique du dernier kilomètre, dont la
solution va appuyer les opérations d’AGL au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

● L’extension des services de Tambour, la blanchisserie mobile pour pros & particuliers qui va étendre ses services aux
filiales AGL en Côte d’Ivoire pour assurer une gestion optimale des équipements des collaborateurs.

Fort de ce bilan, Yiri s’associe désormais à Digital Africa, dont la mission est de soutenir les entrepreneurs africains à fort potentiel à travers le programme Fuzé, qui propose des financements et un accompagnement technique personnalisé. Ensemble, ils lancent une deuxième édition du programme Accelerate, encore plus ambitieuse, qui s’étendra à la fois en Afrique de l’Ouest et de l’Est. Deux challenges d’innovation seront organisés en Côte d’Ivoire et au Rwanda pour sélectionner dix startups à accompagner dans leur croissance mais également co-investir dans les plus prometteuses. Celles-ci bénéficieront d’un accompagnement renforcé, d’un accès à un réseau d’acteurs majeurs de l’industrie et de la logistique, ainsi que d’opportunités de déploiement à l’échelle panafricaine.

« Ce partenariat avec Digital Africa nous permet de franchir un cap dans notre mission d’accompagnement des startups africaines.
Ensemble, nous voulons faire émerger des solutions concrètes, adaptées aux réalités locales, et ainsi contribuer à la transformation
durable du continent », déclare Stéphane Collet-Manent, CIO d’AGL.

«En unissant nos forces avec AGL, nous créons un pont entre l’innovation technologique et les besoins concrets du continent
africain. Ce partenariat illustre notre conviction que la collaboration entre les grands groupes et les startups est clé pour faire réussir
les entrepreneurs sur le continent. Nous nous réjouissons de ce partenariat naissant avec AGL pour encore mieux soutenir les
entrepreneurs qui servent les enjeux de la logistique. », souligne Grégoire de Padirac, CEO de Digital Africa.

L’appel à projets officiel pour la nouvelle édition du programme Accelerate sera lancé à la rentrée 2025. Les startups intéressées sont invitées à consulter le site d’AGL pour plus d’informations et pour suivre l’actualité du programme. Ce partenariat marque une nouvelle étape dans l’engagement d’AGL en faveur des transformations de l’Afrique, et incarne la volonté partagée avec Digital Africa de faire émerger des solutions locales pour relever les défis logistiques et industriels africains, tout en positionnant l’Afrique comme un laboratoire d’innovation à l’échelle mondiale.

À propos d’Africa Global Logistics (AGL)

AGL est l’opérateur logistique de confiance en Afrique, offrant des solutions logistiques, portuaires, maritimes et ferroviaires. Avec plus de 23 000 collaborateurs présents dans 50 pays, AGL s’appuie sur son expertise développée depuis de nombreuses années, pour fournir des services sur mesure et innovants à ses clients africains et internationaux. L’ambition d’AGL est de contribuer durablement à la transformation de l’Afrique. AGL est également présent en Haïti, au Timor oriental et en Indonésie.

À propos de Digital Africa

Filiale de Proparco mais aussi entité du Groupe AFD, Digital Africa investit et accompagne les entrepreneurs tech africains qui œuvrent chaque jour, au service de l’impact, pour le continent ! Notre mission consiste à apporter les clés de succès aux entrepreneurs tech africains dont les écosystèmes sont moins bien desservis. Digital Africa s’adresse aux entrepreneurs en amorçage (PRE-SEED, SEED) dans tous les secteurs d’activité via le programme Fuzé. Une liste de 18 pays prioritaires a été établie sur la base d’un paradoxe entre le potentiel et la réalité de la dimension de son écosystème tech.

Congo : les producteurs aquacoles formés pour mieux accéder au financement

Le développement de l’aquaculture au Congo fait face à un obstacle de taille : l’accès au financement. Pour répondre à ce défi, une formation dédiée à la mobilisation de fonds et à la gestion de projets aquacoles s’est ouverte le 11 juin à Brazzaville, réunissant une trentaine de participants.

 

Considérée comme un levier de lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, l’aquaculture représente également une source importante de protéines pour les populations. Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), cette filière contribue au développement économique des zones rurales grâce à la création d’emplois et à une exploitation durable des ressources aquatiques. Dans cette optique, l’organisation soutient le Projet d’appui au développement de l’aquaculture commerciale, destiné à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Congo.

Le séminaire en cours, intitulé Atelier national de renforcement des capacités pour la promotion des investissements aquacoles, vise à former les producteurs sur la viabilité économique de leurs activités et la mise en place de plans d’affaires solides. Pendant trois jours, des opérateurs aquacoles, des représentants d’administrations, d’institutions de formation, de centres de recherche et de partenaires au développement se réunissent pour échanger leurs expériences et approfondir leurs compétences.

Dademanao Pissang Tchangaï, représentant résident de la FAO au Congo, a souligné l’importance de cette initiative : « Il s’agit d’aider les acteurs du secteur à concevoir des projets bancables en s’appuyant sur des outils d’analyse de rentabilité et de gestion financière. »

Parmi ces outils figure Utida, une application développée par la FAO pour évaluer les investissements aquacoles et structurer des plans d’affaires efficaces. Les participants bénéficient également des enseignements tirés d’une récente étude de cartographie, identifiant les zones du pays à fort potentiel aquacole, afin d’orienter au mieux les futurs investissements.

Lors de l’ouverture de la session, Pascal Robin Ongoka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a rappelé les freins majeurs au développement du secteur : manque d’accès au crédit, déficit de compétences techniques, absence de données fiables, et structuration encore fragile. « Il est essentiel de former nos jeunes, nos entrepreneurs et les porteurs de projets pour attirer davantage d’investissements publics et privés », a-t-il insisté.

Cette formation se distingue par une approche pratique, permettant aux participants de manipuler directement l’outil Utida. Les travaux couvrent l’ensemble des aspects financiers d’un projet aquacole : facteurs influençant la rentabilité, estimation des revenus, gestion des coûts et bénéfices, mais aussi lecture et élaboration de documents comptables tels que le compte de résultats, les flux de trésorerie ou encore le bilan.

Congo : renforcement des capacités des comités de santé à Brazzaville

L’Observatoire congolais des Droits des Consommateurs (O2CD) a lancé un projet de renforcement des capacités des comités de santé (Cosa) des districts sanitaires de Brazzaville.

 

Ce projet vise à améliorer l’accès aux soins de proximité pour la population en incluant les représentants des usagers dans la gestion des Cosa.

Douze Cosa des cinq districts sanitaires de Brazzaville ont été restructurés dans le cadre de ce projet, financé par l’ambassade de France au Congo à hauteur de 26 millions de francs CFA, représentant 76% du budget total. Les bénéficiaires, notamment les délégués des Cosa restructurés, les chefs des districts sanitaires partenaires et les leaders des associations, participent à une session de formation de deux jours pour renforcer leurs capacités sur le rôle des représentants des usagers au sein des hôpitaux de proximité.

La formation vise à sensibiliser les participants au rôle du comité des usagers dans la gestion des centres de santé intégrés (CSI), examiner un projet d’arrêté portant organisation, composition et fonctionnement du comité des usagers dans les hôpitaux de référence du district sanitaire, promouvoir les droits des patients et des accompagnants, favoriser l’implication de la communauté dans les instances de prise de décision au sein des districts sanitaires

Selon Richard Bileckot, inspecteur général de la Santé, une gestion efficace des CSI doit inclure la participation de tous les usagers concernés. Les associations de patients doivent être consultées pour l’élaboration des politiques de santé, participer à des recherches et sensibiliser le public aux besoins des patients.

La formation permettra aux participants de mieux comprendre leur rôle et leurs responsabilités dans la gestion des CSI. Les bénéficiaires pourront ainsi contribuer à l’amélioration de la gestion de leur CSI et promouvoir les droits des patients et des accompagnants.

Congo Terminal investit plus de 4,7 milliards de FCFA pour l’extension de son parc reefer

Le 10 juin 2025, Congo Terminal annonce l’extension de son parc frigorifique sur 2 hectares pour un coût global de plus 4,7 milliards de francs CFA. L’entreprise vient de rajouter 840 prises supplémentaires standards sur les 1.029 existantes afin d’augmenter les capacités de stockage des vivres frais importés.

Il s’agit d’un projet débuté en septembre 2024 sur une durée d’environ 9 mois de mise en œuvre. Il comprend la construction de 12 passerelles reefers de 5 niveaux. Ce projet permet à Congo Terminal de disposer du plus grand parc reefer de terminaux sur la côte ouest africaine. Les travaux se sont déroulés en deux phases : la première relative au génie civil, la seconde dédiée à la partie électrique et à la construction de passerelles.

« En raison d’une forte demande sur le marché local, les volumes des produits surgelés importés sont de plus en plus croissants ces dernières années. Ce qui nous oblige aujourd’hui à importer un nombre grandissant de conteneurs frigorifiques » explique Julia BITAR, Responsable Approvisionnement chez Prima Market. L’un des plus grands importateurs, grossistes et distributeurs de volailles, poissons et viandes surgelés au Congo.

« Nous disposons désormais d’un plus grand parc reefer avec 1.869 prises. L’augmentation des capacités de notre parc frigorifique répond à une adaptation de la demande croissante du marché local et sous-régional. Il nous permet également d’anticiper les besoins à venir » explique Anthony SAMZUN, Directeur Général de Congo Terminal.

Depuis le début de la concession en 2009, Congo Terminal a déjà investi plus de 450 millions d’euros dans les infrastructures, la formation du personnel et l’achat d’équipements de dernière génération. L’entreprise a annoncé en septembre dernier un investissement de plus de 400 millions d’euros dans la construction d’un terminal portuaire au Môle Est du port de Pointe-Noire.

 

Congo-hôpitaux généraux de Pointe-Noire : les travailleurs menacent de grever

Ils ont exprimé leur ras-le-bol au sujet des missions récurrentes de leurs dirigeants syndicaux qui ne se soldent le plus souvent que par le paiement d’un ou de deux mois de salaire.

 

Les travailleurs et agents des hôpitaux généraux de AdolpheSicé, Loandjili et Ngoyo de la ville de Pointe-Noire, ont formulé plusieurs revendications au nombre desquelles figurent le paiement des salaires des mois d’avril et mai. Aussi le versement de la solde des trois mois de salaires au titre de l’année 2024 qui se trouve au Trésor public.

Ils se sont réunis en assemblée générale le 6 juin à la Bourse du travail. Celle-ci a été convoqué par l’intersyndicale Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fénasas) et la Fédération syndicale des travailleurs de la santé et des affaires sociales (Fésytrasas).

Pendant cette assemblée générale, les agents des hôpitaux généraux de Pointe-Noire ont exprimé leur ras-le-bol au sujet des missions récurrentes de leurs dirigeants syndicaux à Brazzaville qui ne se soldent le plus souvent que par le paiement d’un ou de deux mois de salaire. Le reste des questions et doléances posées restant toujours sans suite comme c’est le cas de la signature d’un moratoire d’apurement des arriérés de salaire qui tarde toujours, tout comme la concomitance dans le paiement du salaire et la mise en place d’une commission de suivi et d’évaluation des différents protocoles.

Ils ont demandé aux secrétaires généraux de leurs syndicats de poursuivre le plaidoyer auprès des institutions du pays (Cabinet du chef de l’Etat, Sénat, Assemblée nationale, Primature) et exhorté à nouveau l’intersyndicale à mener jusqu’au bout cette initiative afin d’informer toute l’opinion nationale sur la souffrance endurée par les agents de la santé.

Ils exigent du gouvernement le paiement du salaire des mois d’avril et mai dans un délai d’une semaine à compter du 11juin à 7 heures 30 minutes. Dépassé ce délai, ont-ils ajouté, ils se réservent le droit de reconduire le mouvement de grève suspendu. Aussi demandent-ils au gouvernement de fixer la date butoir du paiement des arriérés de salaire dans les hôpitaux généraux. Ils exigent également au gouvernement de leur verser le solde de trois mois de salaire au titre de l’année 2024 qui se trouve au Trésor public et aux administrations des hôpitaux généraux de se conformer immédiatement aux exigences de la tutelle portant essentiellement sur la cogestion participative avec les partenaires sociaux.

Grâce Steph Antonetie Ivossot, nouvelle administratrice-maire de Ouenzé : des défis de taille à relever

Nommée par décret présidentiel le 21 mai dernier, Grâce Steph Antonetie Ivossot a pris ses fonctions d’administratrice-maire du 5e arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, le 6 juin.

 

Lors de la cérémonie de prise de service, elle a exprimé sa gratitude pour la confiance placée en elle, tout en mesurant l’ampleur des défis qui l’attendent.

L’arrondissement 5 de Ouenzé, étendu sur 7,30 km², est divisé en dix quartiers, quarante et une zones et cinq cent cinquante-six blocs, avec une population cosmopolite. La nouvelle administratrice-maire est consciente de la difficulté de gérer un territoire aussi vaste et diversifié.

Grâce Steph Antonetie Ivossot a défini ses priorités, notamment le maintien de la paix et la tranquillité dans l’arrondissement ; consolider la démocratie et préparer les opérations préélectorales pour les élections futures ; être à l’écoute des populations vulnérables, notamment les femmes qui vendent dans les marchés, les personnes âgées et les jeunes ; le renforcement de la collaboration avec les chefs de quartier, les associations et les confessions religieuses

La nouvelle administratrice-maire commencera par signer 1 150 actes de naissance et officier 27 mariages déjà programmés. Elle compte également renforcer la collaboration avec ses collaborateurs et la population pour atteindre ses objectifs.

Grâce Steph Antonetie Ivossot est consciente que sa mission ne pourra être réussie qu’avec l’implication de tous. Elle appelle donc à la mobilisation générale pour relever les défis et atteindre les objectifs fixés.

Congo-Colloque d’Oyo : vers une économie bleue durable et diversifiée

La troisième édition du colloque scientifique international sur les eaux continentales s’est tenue le 4 juin à Oyo.

 

Les participants ont formulé des propositions pour contribuer au développement d’une économie bleue durable et diversifiée au Congo. Les recommandations permettront l’exploration et la mise en valeur du secteur des eaux continentales.

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a souligné les bénéfices des eaux continentales pour une économie diversifiée notamment la pêche continentale ; la production d’énergie hydro-électrique ; la navigation, l’irrigation des sols pour l’agriculture, le tourisme ; la protection du climat

Les actes feront l’objet d’une publication. Un livre regroupant les actes du colloque de Pointe-Noire sera publié aux éditions L’Harmattan.

Le colloque d’Oyo est une étape importante pour le développement d’une économie bleue durable au Congo. Les réflexions et recommandations issues de cette rencontre contribueront à promouvoir une gestion efficace des ressources en eaux continentales.

Le Congo soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis

Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo.

 

La République du Congo est désormais soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis.  Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo, en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale.  Cette mesure s’inscrit dans une série de restrictions visant à renforcer les contrôles d’immigration et à limiter les risques liés aux visas expirés et aux systèmes d’identification jugés insuffisants. C’est du moins ce que précise lemonde.

Cette interdiction fait suite à un décret exécutif signé le 20 janvier 2025, intitulé « Protéger les États-Unis contre les menaces terroristes étrangères et autres menaces pour la sécurité nationale et la sécurité publique ».  Ce décret vise à renforcer les procédures de contrôle et de filtrage des ressortissants étrangers cherchant à entrer ou déjà présents aux États-Unis depuis le 20 janvier 2021.  Il a conduit à l’élaboration d’une liste de 43 pays, dont la République du Congo, classés en trois catégories : rouge (interdiction totale), orange (restrictions partielles) et jaune (période d’évaluation de 60 jours).  La République du Congo figure dans la catégorie jaune, ce qui signifie que ses ressortissants ont 60 jours pour remédier aux insuffisances alléguées avant de risquer d’être classés dans une catégorie plus restrictive.

Cette nouvelle interdiction a suscité des critiques, notamment de la part de la représentante démocrate Pramila Jayapal, qui a qualifié la mesure de discriminatoire et nuisible aux valeurs américaines, aux relations internationales et aux contributions économiques des immigrants.  Elle a également averti que l’interdiction des individus en provenance de pays en proie à des conflits risquait de saper la sécurité mondiale.

Congo : un projet de décret pour une gestion transparente des établissements scolaires

Ce projet de décret vise à mettre en place une gestion transparente et collégiale des établissements scolaires, en créant des comités de gestion des établissements scolaires.

 

Le ministre de l’intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, et le ministre de l’enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ont présenté conjointement un projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissement publics de l’enseignement technique et professionnel.

Ce projet de décret vise à mettre en place une gestion transparente et collégiale des établissements scolaires, en créant des comités de gestion des établissements scolaires. Il permettra aux partenaires sociaux du système éducatif de participer à la prise de décisions et à la gestion des établissements scolaires.

Ce projet de décret est pris en application de la loi n°2023-1749 du 16 octobre 2023 relatif aux modalités d’allocation des crédits budgétaires et de décaissement prioritaire des fonds au profit des établissements scolaires d’enseignement technique, professionnel et de formation qualifiante.

Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel. Cette adoption permettra de mettre en place une gestion plus transparente et plus efficace des établissements scolaires, au bénéfice des élèves et des enseignants.