Rencontre entre l’ambassadeur du Tchad et la présidente du CESE du Congo

L’objectif de cette rencontre était de partager des expériences et de présenter les stratégies mises en place par le Conseil économique, social, culturel et environnemental du Tchad.

 

L’ambassadeur de la République du Tchad au Congo, Abdel-Kerim Ahmadaye Bakhit, a rencontré le 14 mai à Brazzaville la présidente du Conseil économique, social et environnemental du Congo (CESE), Emilienne Raoul. Il était question d’un partage d’expériences sur les missions du CESE.

Cette rencontre d’échange d’expériences s’inscrit dans le cadre des recommandations de l’Union des Conseils Économiques et Sociaux et Institutions Similaires d’Afrique (UCESA), une organisation régionale qui regroupe 20 Conseils Économiques et Sociaux du continent africain. L’objectif est de permettre aux membres d’acquérir l’expertise des autres pays afin de mieux accomplir les missions qui leur sont assignées.
Des objectifs communs

L’ambassadeur a souligné que le CESE est un laboratoire d’idées qui traite des problèmes de la société et élabore des avis destinés au président de la République. Il a également insisté sur l’importance pour le CESE d’être à l’avant-garde pour rappeler au gouvernement l’importance de prendre en compte les propositions formulées par le Conseil, notamment sur des questions telles que le chômage des jeunes et les cas sociaux.

Abdel-Kerim Ahmadaye Bakhit a partagé son expérience en tant que président du Conseil économique, social, culturel et environnemental du Tchad pendant six ans. Il a souligné que le CESE du Tchad est plus avancé sur certains aspects et que le Conseil doit prendre des initiatives pour accompagner le développement social et économique du pays.

Les deux pays partagent des réalités similaires et des objectifs communs, notamment celui de promouvoir le développement social et économique. La rencontre entre l’ambassadeur du Tchad et la présidente du CESE du Congo est une étape importante pour renforcer la coopération et partager des expériences entre les deux pays.

Changement climatique : le projet proClimat propose une approche pour renforcer la résilience alimentaire

Le projet de Création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (proClimat) a organisé, le 8 mai à Kinkala, un atelier de consolidation du plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire.

Le plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire a pour objectifs de renforcer la résilience alimentaire, d’assurer la durabilité des systèmes alimentaires, de coordonner les efforts et de mobiliser les ressources en définissant clairement les besoins et les priorités. La sécurité alimentaire repose sur quatre piliers : la disponibilité, la stabilité, la pérennité et la quantité de l’aliment mis à la disposition des populations cibles.
Le Congo a bénéficié d’un financement de 132 millions de dollars américains octroyé par la Banque mondiale via le partenariat Progreen dans le cadre du projet proClimat. Ce projet devrait contribuer à renforcer la résilience alimentaire et à assurer la durabilité des systèmes alimentaires dans le pays.
Le responsable du bureau satellite et paysager du projet proClimat, Alexis Loko, a souligné l’importance de cet atelier pour construire un plan stratégique et opérationnel répondant aux exigences du pays. Pendant trois jours, les participants ont analysé les données, les dispositifs efficaces et ont planifié les réponses aux différentes crises tout en définissant un mécanisme de suivi durable.
Le spécialiste en sécurité alimentaire au projet proClimat, Crédo Ngouissani, a rappelé que le plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire vise à doter le Congo d’outils nécessaires pour se préparer techniquement et financièrement afin de mieux anticiper les crises liées à la sécurité alimentaire.

Le chemin vers un revenu stable : comment Ousmane est devenu un partenaire à succès de 1xpartners

Le marketing d’affiliation dans le secteur des paris : de réelles opportunités de croissance.

 

Le marketing d’affiliation continue de gagner en popularité comme l’un des moyens les plus accessibles et rentables de générer des revenus en ligne. Cela est particulièrement vrai dans des secteurs très concurrentiels et en forte croissance, tels que celuis des paris en ligne.

Aujourd’hui, nous vous racontons l’histoire d’Ousmane — un partenaire actif de 1xpartners originaire du Sénégal — qui partage son expérience, ses stratégies et ses résultats.

Le début de la collaboration : quand la marque parle d’elle-même

Ousmane a rejoint le programme d’affiliation 1xpartners en décembre 2021. Il explique que plusieurs éléments ont influencé sa décision :

« J’ai choisi ce programme pour la forte réputation de la marque, la qualité des produits et l’efficacité de l’équipe. Tout est transparent et rapide — c’est ce qui m’a immédiatement convaincu ».

Depuis, ce partenariat est devenu une partie intégrante de son activité en ligne.

Ses méthodes de travail : l’engagement par le contenu et la personnalisation

Pour attirer les joueurs, Ousmane utilise des outils éprouvés :

  • la création de contenuы intéressants et utiles ;
  • une présence active active sur les réseaux sociaux ;
  • l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO)  ;
  • des recommandations personnalisées, adaptées aux besoins de son public cible..

Selon lui, la clé du succès ne réside pas dans la quantité, mais dans une communication précise et honnête avec les clients potentiels.

Les résultats financiers et sa philosophie de travail

L’un des aspects les plus inspirants de son parcours est la stabilité de ses revenus. En moyenne, Ousmane déclare gagner entre 4 000 et 7 000 dollars par mois, avec un pic mensuel atteignant 8 000 dollars.

Il souligne :

« Mon succès repose sur la constance, la créativité et la compréhension de mon audience. Ces trois éléments sont la base de tout ».

Les défis surmontés et la progression

Comme dans toute entreprise, le marketing d’affiliation comporte des défis. Mais Ousmane affirme qu’ils peuvent être transformés en opportunités de croissance.

« Je suis toujours à l’écoute de mon audience, j’adapte mes stratégies quand c’est nécessaire, et je bénéficie du soutien de l’équipe 1xpartners. Cela m’aide à ne pas abandonner ».

Conseils pour ceux qui débutent

Aux nouveaux partenaires, Ousmane recommande :

  • de garder la motivation ;
  • d’analyser leur audience cible ;
  • de ne pas hésiter à demander de l’aide à l’équipe du programme — un soutien précieux.

Des idées pour aller plus loin : hors ligne et ambassadeurs locaux

Ousmane propose également une idée originale d’amélioration : ouvrir des kiosques physiques dans les villes où l’accès à Internet est limité. Selon lui, cela permettrait de toucher une nouvelle population.

Il envisage aussi de lancer des campagnes publicitaires avec des célébrités sénégalaises, notamment dans des séries télévisées locales — un moyen efficace, selon lui, de renforcer la confiance et d’élargir sa portée.

Conclusion : un partenariat qui donne des résultats concrets

L’histoire d’Ousmane montre que le marketing d’affiliation avec 1xpartners n’est pas réservé aux experts. C’est une opportunité accessible à toute personne motivée, prête à apprendre et à progresser. Son parcours est un exemple de ce que la détermination et le bon choix de programme peuvent accomplir.

Rejoignez 1xpartners et écrivez votre propre histoire de succès.

Congo/Sénégale : vers de nouvelles bases de coopération

Le président de la République à reçu en audience mardi 13 mai, le ministre sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

 

Bassirou Diomaye Faye était porteur d’un message de son président Bassirou Diomaye Faye au chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le message du président sénégalais à son homologue congolais, portait sur le raffermissement des relations d’amitié et de coopération entre le Congo et le Sénégal dans divers domaines.
« Le message du président Bassirou Diomaye Faye rappelle le rôle important joué par son excellence Monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans la promotion de la démocratie africaine ; le rôle qu’il a joué dans la stabilité, dans ses interventions bien éclairées sur des sujets qui intéressent l’Afrique », a déclaré le ministre sénégalais au sortir de l’audience.
Birame Souleye Diop a dit « Nous avons abordé des sujets sur les relations avec le Sénégal et des partenariats qui peuvent s’ouvrir, et sur lesquels nous sommes engagés à travailler rigoureusement et strictement, au bénéfice de nos nations respectives ».

Congo-lancement du Paje : accompagnement de 275 jeunes entrepreneurs

Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Paul Valentin Ngobo, a lancé le 14 mai à Brazzaville les activités d’incubation de la première cohorte du Projet agriculture jeune et entrepreneuriat (Paje).

 

Dans le cadre des activités d’incubation de la première cohorte du Paje, 275 jeunes entrepreneurs vont recevoir des formations. Ce sont entre autres modules des techniques agricoles, la gestion, le markéting et l’éducation financière, ainsi qu’un encadrement rapproché et un accès à un écosystème de financements d’infrastructures et de marchés.
« Un incubateur n’est pas une simple formation. C’est une rampe de lancement vers le succès entrepreneurial. C’est un lieu où les idées deviennent des entreprises, les rêves des plans d’affaires et l’énergie la productivité », a indiqué le ministre de l’Agriculture.
Le Paje a signé des conventions avec Agri Congo et Samu sarl pour accompagner les jeunes entrepreneurs. Le projet prévoit également de financer deux infrastructures essentielles : un abattoir moderne dans la zone agricole protégée de Bambou Mingali pour la production avicole et une provenderie pour un approvisionnement en aliments de qualité.
Le Paje vise entre autres 127 200 bénéficiaires directs, 3650 emplois créés, 25424 ménages impactés dans les départements cibles : Pool, Djoué-Léfini, Bouenza, Kouilou, Niari, Lékoumou, Plateaux, NKéni-Alima, Cuvette ainsi que le corridor Brazzaville-Pointe-Noire.
Financé à hauteur de 13,3 milliards de FCFA par le fonds international pour le développement agricole, ce projet devrait contribuer à la croissance économique du pays et à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Lutte contre le paludisme : Congo Terminal distribue 1 000 000 moustiquaires imprégnées

Le 25 avril 2025, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le paludisme, Congo Terminal a distribué près de 1 000 000 moustiquaires imprégnées aux salariés.

 

L’entreprise a aussi mobilisé près d’une trentaine de pairs éducateurs pour sensibiliser les collaborateurs sur tous ses sites après un recyclage fait le médecin conseil.

“C’est une initiative que nous renouvelons tous les ans pour rappeler à nos collaborateurs combien nous tenons à leur santé et à la santé de leur famille. Car la lutte efficace contre lepaludisme commence dans chaque cellule familiale” soutient Aristide NDJAWE, Directeur des Ressources Humaines Congo Terminal.

Depuis le début de la concession en 2009, Congo Terminal la lutte contre le paludisme. L’entreprise organise régulièrement la distribution des moustiques imprégnées aux salariés, les dons de moustiquaires dans les écoles et les centres hospitaliers et la sensibilisation par les médias

Journée porte ouverte à la Logistique : AGL accueille des étudiants finalistes

Le 3 mai 2025, AGL Congo a organisé une journée porte ouverte au profit des étudiants finalistes option transport et logistiques. Plus d’une trentaine de jeunes venant de DGC, EAD, ECAM, ESCIC, EST-Littoral ont participé à cet évènement qui a eu lieu sur sa base logistique de Pointe-Noire.

 

Tout a commencé par une présentation d’AGL et son expertise dans le transport et la logistique des colis lourds faite par David LIMANYA, responsable du service logistique. Puis les dispositions HSE à prendre, le road Survey, la complexité des équipements à déployer en fonction des contraintes techniques de l’opération ont été au cœur des échanges avec les étudiants.

“Nos apprenants sortent de cette journée mieux équipés. Car ils ont pu apprécier la valeur de chaque disposition à prendre et la complexité de la logistique. Ce qui renforce leur habileté. Merci à AGL Congo et ses équipes car organiser de telles journées c’est offrir un plus aux étudiants ” a précisé David SAMBA, Responsable Scolarité EAD.

“Nous sommes engagés à participer pleinement à la transformation de l’Afrique en mettant notre expertise au service du pays et dans la mesure du possible en la partageant avec les jeunes, piliers du développement économique et social de demain” soutient Christophe PUJALTE, Directeur Régional AGL Congo/Angola.

Africa Global Logistics est engagé à accompagner la transformation de l’Afrique. L’entreprise soutient plusieurs initiatives liées à l’émancipation de la jeunesse par la formation qualifiante, l’entreprenariat et le transfert de compétences. AGL et ses filiales congolaises dont AGL Congo, Congo Terminal organisent régulièrement des sensibilisations dans les écoles et le partages d’expérience pour une jeunesse mieux outillée.

Congo-Fécofoot : les agents réinstallés à leur siège

La réinstallation des agents de ladite fédération, en présence des gendarmes qui sécurisent les lieux et certains acteurs du football national.

 

Ce mardi 13 mai, au siège de la fédération congolaise de football (FECOFOOT), l’huissier de justice du comité exécutif, Jean Ignace Massamba, procède à la réinstallation des agents.

« Nous nous retrouvons aujourd’hui au siège de la Fécofoot dans le cadre de l’exécution d’une décision de la Cour d’Appel de Brazzaville, en date du 9 mai 2025 rendu un arrêt prescrit entre autres la réintégration de la Fécofoot au sein de son siège », a-t-il déclaré.

Jean Ignace Massamba a ordonné la réouverture des locaux de la Fécofoot, avant de procéder à la visite des locaux de ladite structure, en présence de la presse locale, quelques membres du Comex, les agents et les gendarmes qui sécurisent les lieux depuis le départ de la Commission ad-hoc, à l’origine de la révocation de la Fécofoot, il y a plus de dix mois et autres acteurs du football national.

A l’issue de cette réinstallation, un procès verbal a été signé conjointement par Maître Jean Ignace Massamba, huissier de justice du Comex de la Fécofoot et Victor Magloire Nganguia, membre du comité exécutif de la Fécofoot.

Ce retour à la normale intervient après l’ordonnance en rétractation de la révocation du comex de la Fécofoot, rendue par le tribunal de grande instance de Brazzaville le 9 mai dernier. Le secrétaire général du Club athlétique Aiglons (CARA), Jean Pierre Packa, plaide pour l’apaisement.

Congo-Conseil des ministres : deux projets de décret adoptés pour la relance des permis d’hydrocarbures

L’un porte sur le permis « Likouala II » attribué à la SNPC et l’autre sur sur la renonciation par la SNPC au permis d’exploitation d’hydrocarbures « Ikalou / Ikalou Sud ».

 

Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a soumis au Conseil des ministres deux projets de décret visant à reconfigurer des permis existants et à générer des revenus pour l’État.

Le premier projet de décret porte sur la renonciation par la société Congorep à la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux « Likouala » et l’attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux « Likouala II ». Le contracteur de ce permis sera composé de la SNPC (15%), Perenco Congo (64,5%) et Congorep (20,5%).

Le deuxième projet de décret porte sur la renonciation par la SNPC au permis d’exploitation d’hydrocarbures « Ikalou / Ikalou Sud » et l’attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux « Ikalou II ». Le contracteur de ce permis sera composé de la SNPC (15%) et Perenco Congo (85%).

Ces deux projets ont pour objectif de décret est de relancer les permis existants et de générer des revenus pour l’État. Le ministre Itoua a souligné que les pouvoirs publics visent à encourager la présentation de plans de développement ambitieux par la SNPC.
Le Conseil des ministres a adopté les deux projets de décret après examen et discussion. Ces décisions devraient contribuer à la croissance économique du pays et à la mise en valeur des ressources naturelles.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du mardi 13 mai 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mardi 13 mai 2025 à Oyo (département de la Cuvette), sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Quatre affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

Deux projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
Une communication sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de l’électricité en République du Congo par le ministre Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, suivie d’une réflexion des membres du Conseil sur ce sujet stratégique ;
Des nominations au titre du ministère de l’Enseignement supérieur.

I/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis aux membres du Conseil des ministres deux projets de décret.

Le ministre Itoua a rappelé que l’objectif des pouvoirs publics est de reconfigurer des permis existants, devenus matures, afin de les relancer et de générer des revenus pour l’Etat.

Le premier texte est un projet de décret portant approbation de la renonciation par la société Congorep à la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux, dite « Likouala » et attribution à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Likouala II ».

Le permis sollicité se situe dans les limites géographiques de la concession Likouala. Cette concession a été mutée en contrat de partage de production en 1995. En 2003, 65% des droits de la concession ont été cédés au Congo par Total EP Congo, droits qui ont été simultanément transférés à la société Likouala S.A., le 6 octobre de cette année-là.

Cette concession a été mutée de Likouala S.A. à la société Congorep, acte approuvé par un décret du 1er juillet 2010. Jusqu’en 2023, le contracteur était composé de Congorep (65%), opérateur et d’ENI Congo (35%), associé.

En septembre 2023, le ministre des Hydrocarbures a approuvé la cession de l’intérêt participatif de 35% d’ENI Congo à la société Perenco S.A., le groupe contracteur étant alors composé de Congorep (65%) opérateur et Perenco (35%).

La concession prenant fin en mai 2028 et pour encourager la présentation d’un plan de développement ambitieux par la SNPC, le Conseil des ministres a examiné les conditions de la renonciation volontaire et par anticipation de la concession et de leurs intérêts participatifs par les sociétés Congorep et Perenco Congo au profit de la SNPC par l’octroi d’un nouveau permis d’exploitation dit « Likouala II », dans les limites géographiques de la concession.

Le contracteur de ce permis sera donc composé ainsi qu’il suit : la SNPC (15%) ; Perenco Congo (64,5%) et Congorep, opérateur (20,5%).
Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la renonciation par la société Congorep de la concession d’hydrocarbures liquides et gazeux, dite « Likouala » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Likouala II ».

Poursuivant son propos, le ministre Itoua a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la renonciation par la SNPC au permis d’exploitation d’hydrocarbures dit « Ikalou / Ikalou Sud » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Ikalou II ».

Le permis sollicité est dans les limites géographiques du permis d’exploitation Ikalou Ikalou Sud ; il s’agit du permis dit « Madingo Maritime », attribué en 1995 à ENI Congo et Total EP sous la forme d’un contrat de partage de production. Un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides dit Ikalou Ikalou Sud a été octroyé à ENI Congo en 2005 et prorogé en 2020 pour une période de 5 ans, à la condition que le titre soit transféré à la SNPC à hauteur de 15% dans le contrat de partage de production Madingo Maritime.

Par courrier de septembre 2023, le ministère des Hydrocarbures a approuvé la cession à Perenco Congo de l’intérêt participatif de 85% détenu jusque-là dans le permis Ikalou Ikalou Sud par la société ENI Congo.

Perenco Congo, spécialiste de l’exploitation de champs matures, a présenté un plan de développement soutenant une exploitation rentable du gisement Ikalou sur 20 ans. Devant l’imminence du terme, en juillet 2025, du permis Ikalou Sud, le Conseil des ministres a examiné la renonciation volontaire, par anticipation, de la SNPC et de Perenco Congo au permis Ikalou et à leurs intérêts participatifs dans le contrat de partage de production Madingo et attribution à la SNPC d’un nouveau permis d’exploitation dit « Ikalou II » dans les limites géographiques du gisement Ikalou. Le contracteur de ce nouveau permis est composé ainsi qu’il suit : SNPC, titulaire, (15%) et Perenco Congo, opérateur (85%).

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la renonciation par la société nationale des pétroles du Congo au permis d’exploitation d’hydrocarbures dit « Ikalou / Ikalou Sud » et attribution à la SNPC d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Ikalou II ».

II/- Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Emile Ouosso, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, a présenté aux membres du Conseil une communication sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de l’électricité telle qu’engagée depuis plusieurs années.
Il ressort des éléments portés à la connaissance du Conseil des ministres que les réformes ainsi résolument engagées devront se poursuivre, afin d’améliorer les performances du secteur de l’électricité, élément moteur dans le développement de notre pays. Informé de l’ensemble des éléments liés à la réforme, le Conseil des ministres a encouragé le groupe de travail et de réflexion mis en place sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, à mener toutes les discussions possibles et nécessaires, en vue de l’aboutissement d’une réforme structurée et apaisée, couvrant et améliorant l’ensemble du secteur de l’électricité, depuis la production jusqu’à la distribution-commercialisation.

Enfin, le Conseil des ministres a réaffirmé l’urgence, pour le gouvernement, d’étudier les conditions d’amélioration du réseau de transport d’électricité entre les villes de Pointe- Noire et Brazzaville, afin de réduire puis d’éliminer les pertes techniques sur ce tronçon et d’améliorer ainsi la desserte, la quantité et la qualité de l’électricité en faveur des populations.

III/- Nominations

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes.
– Ministère de l’Enseignement supérieur
Sont nommés :

Président du comité de direction de l’Ecole nationale de formation initiale: M. Etienne Paka, maître-assistant Cames ;
Directeur général de l’Ecole nationale de formation initiale: M. Guy Moussavou, maître de conférences de l’université Marien- Ngouabi.
Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.
Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h20.

Fait à Oyo, le 13 mai 2025

Pour le Conseil des ministres, le ministre de la Communication et des Médias,
porte-parole du gouvernement,
Thierry Lézin Moungalla