Congo-Présidentielle 2026 : Kindamba soutient la candidature Sassou N’Guesso

Au cours d’un meeting animé vendredi 14 mars dernier, par le député Isdore Mvouba, les habitants de ce district ont réaffirmer leur adhésion aux idéaux du président de la République.

 

Motion de soutien à la candidature du président Denis Sassou NGuesso à la prochaine élection présidentielle de 2026. Les habitants du district de Kindamba, dans le département du Pool, ont réaffirmer vendredi 14 mars à la place « Mbiemo », leur adhésion aux idéaux du chef de l’Etat. Ils ont lancé cet appel à l’occasion d’un meeting animé par le député Isdore Mvouba.

Jeunes, sages, femmes et les autorités locales ont déclaré que Denis Sassou N’Guesso est leur candidat naturel au prochain scrutin présidentiel. Après avoir écouté les appels des différentes couches sociales adressés au chef de l’Etat pour faire acte de candidature, le député de la circonscription électorale unique de Kindamba a demandé à cette population de prouvé leur engagement dans les urnes au moment du vote.

Pendant la visite du président de l’Assemblée nationale à Kindamba, il est prévu des rencontres citoyennes et le lancement de l’opération « Echographie gratuite ». Isdore Mvouba va procéder à la remise des certificats de fin de formation en coupe et couture, des enveloppes, des machines à coudre et des accessoires aux jeunes filles de ce district.

L’ingénieur français Egis en difficulté au Congo et en Afrique Centrale

Le groupe d’ingénierie français Egis fait face à une bataille judiciaire en République du Congo contre son partenaire historique Cores, selon Cameroun Actuel, qui cite Africa Intelligence.

Déjà impliqué dans plusieurs affaires de corruption en Afrique, Egis accumule les revers, notamment avec le projet Tollcam au Cameroun. Lancé il y a quelques années pour moderniser la collecte des péages routiers via un système numérique, le projet n’a jamais fonctionné comme prévu, entraînant d’importantes pertes pour les autorités camerounaises et de vives critiques sur la gestion du dossier.

Echec d’une stratégie controversée ?
Des sources proches du dossier estiment qu’Egis a sous-estimé la complexité du terrain, entraînant retards, surcoûts et blocages institutionnels. Des allégations de malversations financières circulent, bien qu’aucune preuve formelle n’ait été apportée à ce jour. La réputation du groupe en Afrique, déjà entachée par d’anciens scandales, en souffre davantage.

L’affaire Tollcam rappelle d’autres controverses impliquant Egis sur le continent. Au Gabon, le groupe avait été éclaboussé par des accusations de surfacturation et de contrats douteux, impliquant notamment Pascaline Bongo. Au Congo-Brazzaville, un contentieux commercial avec Cores est en cours devant la Chambre de commerce internationale de Paris, portant sur plusieurs millions d’euros.

Une méfiance croissante envers les multinationales
Ces scandales nourrissent un climat de défiance envers les multinationales opérant en Afrique. De Dakar à Abidjan, de plus en plus de voix dénoncent des pratiques jugées opaques : corruption, ententes illicites, recours à des intermédiaires influents… Les grandes firmes françaises, Egis en tête, ne sont pas épargnées.

Le dossier Tollcam soulève aussi des interrogations sur les conditions d’attribution des marchés et la gestion des grands projets publics. Le silence d’Egis sur ces affaires ne fait qu’attiser la curiosité des médias et des observateurs.

Par ailleurs, avec des enquêtes en cours et des litiges non résolus, l’avenir d’Egis en Afrique reste incertain. Alors que les gouvernements renforcent leur vigilance, le groupe parviendra-t-il à restaurer sa crédibilité ? L’issue des affaires en cours, notamment au Cameroun et au Congo-Brazzaville, sera déterminante.

Gabon : des acteurs politiques saisissent la Cour constitutionnelle pour le report du scrutin

Ils estiment que le fichier électoral n’est pas crédible pour la tenue de l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Ils introduisent leur requête à deux jours de la clôture du dépôt des candidatures.

Un groupe d’au moins quatre acteurs politiques gabonais a saisi la Cour constitutionnelle d’une requête le 06 mars 2025. Il est constitué autour de « l’initiative des élections post-Transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes ». Comme annoncé le 1er mars dernier par ses partisans, il demande en substance l’annulation du fichier électoral sur la base duquel le corps électoral est convoqué.

Les membres du groupe ont une autre prétention face à la Cour. C’est celle de reporter le scrutin du 12 avril. Ils font valoir l’argument d’un fichier électoral invalide pouvant favoriser les fraudes électorales. Et pour la constitution d’un fichier électoral consensuel, ces acteurs trouvent nécessaire le report de l’élection présidentielle.

Mais, leur initiative ne suspend pas l’évolution du processus électoral. Le dépôt de candidatures ouvert le 27 février dernier se poursuit. Au moins 30 candidats ont déjà déposé leurs dossiers de candidature dont trois femmes et 27 hommes. Le calendrier du processus électoral prévoit la clôture de la réception des dossiers le 08 mars 2025. Tandis que l’opération se poursuit, plusieurs candidats ont effectué des visites médicales et des tests de langue le 06 mars.

Ils sont contraints de présenter un document justifiant un état de santé compatible avec les fonctions de président de la République. De même, les candidats doivent démontrer qu’ils maîtrisent au moins l’une des langues nationales. C’est ainsi que devant la commission chargée de l’évaluation de cet aspect, Brice Clotaire Oligui Nguema et plusieurs autres candidats ont présenté des grandes lignes de leurs projets en langues nationales.

1xBet atteint la finale des prestigieux SiGMA Africa Awards 2025

Le bookmaker d’envergure mondiale 1xBet maintient avec confiance sa position parmi les fleurons de l’industrie de l’iGaming et continue de recevoir d’excellents avis de la part de la communauté professionnelle. Cette fois, la marque a été présélectionnée pour les prestigieux SiGMA Africa Awards 2025 dans les catégories Meilleur opérateur sportif de l’année et Meilleur opérateur mobile de l’année.

Les gagnants seront déterminés par la décision d’un jury d’autorité et par les résultats du vote sur la page du concours. La cérémonie de remise des prix se déroulera le 10 mars, jour d’ouverture du sommet SiGMA Afrique 2025, qui se tiendra à Sun Exhibits à GrandWest au Cap, en Afrique du Sud.

« L’année dernière, 1xBet a été nommé Meilleur bookmaker d’Afrique et nous voulons confirmer ce statut. Notre équipe a travaillé dur pour offrir à nos clients la meilleure expérience de jeu possible, avec une large gamme d’événements sportifs et de promotions attirantes. Nous avons également accordé une attention particulière à l’application mobile, la rendant encore plus conviviale pour les utilisateurs. Nous sommes heureux que nos efforts aient été reconnus par les plus grands experts du secteur », a déclaré un représentant de 1xBet.

Se hisser en finale des SiGMA Africa Awards 2025 n’est pas le seul succès significatif que 1xBet a obtenu au cours de l’année écoulée. La marque a déjà empoché le prix du Mobile Sports Product of the Year aux International Gaming Awards 2025, le prix du Meilleur programme d’affiliation de l’année aux SiGMA Asia Awards 2024 et a été nommée Meilleur opérateur d’e-sport de l’année en Amérique latine aux SiGMA Americas Awards 2024.

À propos de 1xBet

1xBet est une société internationale avec 18 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent et est l’un des principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport africain, en étant le partenaire officiel de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de tous les tournois sous son égide. Au niveau mondial, 1xBet est associé au FC Barcelone, au PSG et à la FIBA. Des millions de joueurs de toute l’Afrique parient sur les meilleurs événements et jouent aux meilleurs jeux en ligne sur une plateforme disponible en 70 langues. La plateforme 1xBet est visitée par plus de 3 millions de joueurs du monde entier chaque mois. La société reçoit régulièrement des prix prestigieux tels que « African Sportsbook of the Year » aux SiGMA Africa Awards et « Affiliate Company of the Year » aux International Gaming Awards-2024.

À propos des SiGMA Africa Awards 2025

Les SiGMA Africa Awards sont organisés par la société internationale SiGMA Group – une autorité reconnue dans le domaine de l’iGaming, de la sécurité numérique et du marketing d’affiliation. Le groupe SiGMA opère en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique latine et dispose d’une forte présence dans chaque région. Les SiGMA Africa Awards font partie d’un système de récompenses décernées chaque année aux représentants les plus performants de l’industrie du jeu.

Congo : la BAD fait un don de 1,5 millions de dollars pour financer le secteur énergétique

La Banque africaine de Développement et le gouvernement congolais ont signé deux accords de don d’un montant de 1,5 million de dollars.

Les deux parties ont signé les documents le 26 février 2025 à Brazzaville. Le directeur général par intérim du groupe de la Banque pour la région Afrique centrale, Solomane Koné, et le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale, gouverneur de la Banque pour le Congo, ont paraphé les accords pour le compte de leurs institutions respectives.

Le premier don, d’un montant de 585.000 dollars, émane du Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire. Cette enveloppe va financer les études d’aménagement pour des barrages hydroélectriques sur les sites de Mbana Ndounga au sud du pays et de Linzolo à une vingtaine de kilomètres de Brazzaville.

Le second don s’élève à 995 000 dollars. L’enveloppe provient du Fond fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC). Il est destiné à financer les études de faisabilité et de conception des lignes de transmission entre Pointe-Noire et Brazzaville, et entre Loudima et Djambala.

Les différents dons vont contribuer à mettre sur pied des projets visant à renforcer la capacité de production de l’électricité et à promouvoir l’autosuffisance énergétique du Congo.

Congo : Sassou Nguesso veut inviter la RDC et le Rwanda à la table de dialogue

Le président de la république du Congo s’est exprimé dans un entretien accordé à France 24 ce lundi 17 février 2025.

Le conflit qui oppose la République Démocratique du Congo et le Mouvement du 23 mars (M23) au Nord-Kivu préoccupe la République du Congo voisine. Le président Sassou Nguesso craint la survenue d’une guerre régionale en Afrique de l’Est. Selon Brazzaville, la résolution de la guerre entre les rebelles du M23 appuyés par les Forces rwandaises et l’armée congolaise appuyée par les Forces sud africaines, l’Ouganda et le Burundi voisins nécessite la sagesse africaine.

Le chef de l’Etat congolais appelle à des négociations pour mettre un terme au conflit qui a déjà fait plus de 3 000 morts selon l’Organisation des Nations Unies. Denis Sassou Nguesso assure vouloir jouer un rôle dans le maintien des pourparlers pour parvenir à une sortie de crise au Nord Kivu. L’homme d’Etat est annoncé comme médiateur entre les deux parties en conflit après l’Angola dont la médiation a porté peu de fruits dans le cadre du retour à la paix.

Pour ce faire, l’autorité de Brazzaville compte sur sa proximité avec les chefs d’Etat rwandais, Paul Kagame, et congolais, Felix Tshisekedi. Il assure par ailleurs avoir déjà discuté de la question avec les deux présidents. Dans le cadre de la médiation, Sassou Nguesso poursuivra les discussions déjà engagées entre les deux parties. Alors que Kinshasa réclame des sanctions contre le Kigali, Brazzaville envisage de créer les conditions favorables à la rencontre entre le président de la RDC et celui du Rwanda.

Mais, il est à noter que la situation reste difficile à contrôler. Les éléments du groupe armé M23 avancent de plus en plus dans le pays de Tshisekedi. En janvier dernier, ils ont pris le contrôle de Goma, capitale du Nord-Kivu. Dimanche dernier, ils ont pris le contrôle de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu. Les combattants du M23 demandent le retrait des forces ougandaises déployées en appui aux Forces congolaises.

Congo : la SNPC entend mobiliser 100 milliards FCFA pour renforcer ses activités

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) veut renforcer ses activités de forage et augmenter de manière significative sa production pétrolière nationale.

 

Jeudi 27 février prochain, l’opération d’émissions dénommée « SNPC 6.5% net 2024-2029 », lancée le 23 décembre dernier, devrait se clôturer. L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de la SNPC porte sur un taux d’intérêt de 6,5% et une maturité de 5 ans.

La SNPC ambitionne de renforcer ses activités de forage et augmenter de manière significative sa production pétrolière nationale. Elle a donc reçu de son Conseil d’administration le feu vert pour mobiliser un montant global de 300 milliards FCFA sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Selon adiac-congo.com, la société émettrice a obtenu le visa de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le 18 décembre 2024, sous le numéro Cosumaf – APE – 06/24. D’après le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, le programme illustre l’engagement continu de l’opérateur pétrolier pour le développement durable et la modernisation des infrastructures pétrolières. Cette première opération de ce programme d’émissions vise à mobiliser 100 milliards FCFA dans le but de renforcer ses principales activités.

L’agenda de sensibilisation des investisseurs prévoit un roadshow dans trois villes, notamment à Brazzaville le 10 février, à Libreville 11 février, et à Douala le 12 février. L’opération de financement par emprunt obligataire est la première du programme d’émissions de titres initiée par la SNPC.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : vers le choix d’un concessionnaire

Un nouveau calendrier devrait normalement intervenir après le choix du concessionnaire, à travers l’appel d’offres.

 

L’état d’avancement du projet de construction de pont route-rail censé relier les deux capitales, Brazzaville et Kinshasa, a été discuté lors de la récente conférence des chefs d’État sur le développement des projets d’infrastructure en Afrique. Le closing financier devrait être bouclé après le choix du concessionnaire à la fin du troisième trimestre de cette année.

Les deux pays concernés se sont déjà concertés, pour parler de l’uniformisation de la mise en place de la concession et l’harmonisation du régime fiscal, douanier et financier. C’est du moins ce qu’a précisé le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya.

Après la concertation des représentants des deux pays, Un nouveau calendrier devrait normalement intervenir après le choix du concessionnaire, à travers l’appel d’offres d’ici au mois de juin et la sélection du partenaire en septembre prochain, avant l’ouverture des discussions et le closing financier autour du concessionnaire retenu. La pose de la première pierre marquant le démarrage des travaux pourrait être programmée au plus tard en novembre prochain.

Il faut noter que le projet prend du temps à être réalisé parce que les deux gouvernements peinent à mobiliser les investisseurs.

Congo : le Pr Parisse Akouango prend officiellement fonctions

Il a été nommé président de l’Université Marien-Ngouabi en conseil de ministres du 17 janvier dernier.

 

Le Pr Parisse Akouango est le nouveau président de l’Université Marien-Ngouabi. La cérémonie officielle de prise de fonctions s’est tenue jeudi 6 février à Brazzaville. Le nouveau président de l’Université Marien-Ngouabi est conscient des défis qui l’attendent pour la bonne marche de l’alma mater.

« Je suis conscient des défis qui nous attendent mais également convaincu que nous avons les ressources humaines capables de les relever », a-t-il déclaré

Dans la réalisation de sa de feuille de route, le Pr Parisse Akouango va compter sur l’appui de tous, notamment la vice-présidente chargée des affaires académiques, le Pr Yolande Berton-Ofouemé ; le vice-président chargé de la recherche et de la coopération, le Pr Arsène Lenga; et le secrétaire général, le Pr Ruffin-Willy.

La cérémonie de prise de fonctions s’est déroulée en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel. Nommé président de l’Université Marien-Ngouabi en conseil de ministres du 17 janvier dernier, le Pr Parisse Akouango, qui succède à ce poste au Pr Gontran Ondzotto.

Congo : l’ARD appelle à un dialogue inclusif avant les élections

Les membres de la conférence des présidents de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD), ont animé jeudi 6 février à Brazzaville, une conférence de presse.

 

Devant la presse nationale, les membres de l’ARD ont fait une analyse globale de l’actualité en République du Congo. Ils ont déploré certains faits qui minent, selon eux, le quotidien des Congolais. De la politique à l’économie, en passant par la gouvernance, le social, la diplomatie, l’éducation et l’alternance politique, tout a été évoqué. Il aussi été question pour eux de faire des propositions dans le cadre de la gouvernance démocratique. L’une de leurs propositions est l’organisation d’un dialogue inclusif avant la présidentielle de 2026.

« Ces conditions sont notamment l’organisation d’accord-parties entre la mouvance présidentielle et la mouvance oppositionnelle d’un recensement administratif spécial pour déterminer de façon consensuelle un corps électoral fiable et des listes électorales honnêtes et crédibles », ont-ils proposé.

Autres propositions de l’ARD, la dissolution de la direction générale des affaires électorales ; la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante ; l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle loi électorale et d’un nouveau découpage électoral ; la proclamation des résultats provisoires et leur affichage dans chaque bureau de vote; la reconnaissance des Congolais de la diaspora de leur droit de vote et bien d’autres. Ils ont demandé aussi la neutralité des agents de la force publique affectés à la surveillance des élections.

En ce qui concerne les rumeurs sur le changement ou pas de la Constitution congolaise, l’ARD pense que rien ne peut pousser les Congolais à modifier ou changer la loi fondamentale.