Lutte contre le paludisme : Congo Terminal distribue 1 000 000 moustiquaires imprégnées

Le 25 avril 2025, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le paludisme, Congo Terminal a distribué près de 1 000 000 moustiquaires imprégnées aux salariés.

 

L’entreprise a aussi mobilisé près d’une trentaine de pairs éducateurs pour sensibiliser les collaborateurs sur tous ses sites après un recyclage fait le médecin conseil.

“C’est une initiative que nous renouvelons tous les ans pour rappeler à nos collaborateurs combien nous tenons à leur santé et à la santé de leur famille. Car la lutte efficace contre lepaludisme commence dans chaque cellule familiale” soutient Aristide NDJAWE, Directeur des Ressources Humaines Congo Terminal.

Depuis le début de la concession en 2009, Congo Terminal la lutte contre le paludisme. L’entreprise organise régulièrement la distribution des moustiques imprégnées aux salariés, les dons de moustiquaires dans les écoles et les centres hospitaliers et la sensibilisation par les médias

Paludisme : fausse rumeur sur l’empoisonnement des moustiquaires

La plate-forme des organisations non gouvernementales et associations de lutte contre le paludisme au Congo a appelé, le 17 septembre à Brazzaville, les responsables des ménages à se faire recenser en vue de s’approprier des moustiquaires imprégnées d’insecticide, insistant qu’elles ne sont pas toxiques.

L’invite des organisations de la société civile fait suite à un support sonore qui circule dans des réseaux sociaux au sujet des moustiquaires imprégnées qui seraient empoisonnées.

La plate-forme de lutte contre le paludisme demande à la population congolaise de ne pas se fier à cette publication sonore, assurant que l’insecticide utilisé pour imprégner ces moustiquaires n’est pas toxique à l’homme et ne constitue pas une menace pour la santé.

« La dotation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action par le Fonds mondial, principal bailleur qui finance la lutte contre le VIH-sida, la tuberculose et le paludisme en collaboration avec le ministère de la Santé et de la population est une initiative salvatrice pour la prévention contre cette pandémie », a indiqué Fredy Kelly, rapporteur de la plate-forme.

Au Congo, le paludisme est un problème majeur de santé publique. Le rapport 2018 de l’Organisation mondiale de la santé a enregistré 403 000 décès dus à cette maladie. En effet, pour l’endiguer, le gouvernement procède depuis le début de ce mois au dénombrement des ménages dans le but de leur distribuer des moustiquaires imprégnées. Mais certains ménages refusent de se faire recenser, redoutant des moustiquaires qui seraient nocives à la santé ou empoisonnées.

Pour atteindre tous les ménages cibles, le ministère de la Santé et de la population, grâce à l’appui de ses partenaires financiers, a déployé plusieurs agents dénombreurs sur l’ensemble du territoire national. A Brazzaville, ces agents ont été confrontés au refus de certains ménages qui n’entendent pas se faire enregistrer.

« Nous confirmons que la société civile, à travers notre plate-forme, est impliquée dans le processus d’obtention du don de ces moustiquaires depuis le dialogue pays qui a dégagé les priorités nationales en matière de lutte contre le paludisme, en passant par la rédaction du projet, jusqu’à la signature de l’accord de don entre le Congo et le Fonds mondial », a précisé Bipemosso, premier président de la plate-forme de lutte contre le paludisme.

La déclaration de la plate-forme des organisations non gouvernementales et associations de lutte contre le paludisme relève que « la rumeur ne précise ni la nature de l’insecticide ni le laboratoire pour déduire que ces moustiquaires sont toxiques ».