Brazzaville citée parmi les meilleures destinations de Royal Air Maroc en Afrique

La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a fêté, le 19 décembre 2017 à Moscou, à l’occasion de son 60e anniversaire, un certain nombre d’acteurs opérant dans le transport aérien russe et dans des pays africains ainsi que des clients et des partenaires

La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a fêté, mardi 19 décembre 2017, à Moscou, à l’occasion de son 60e anniversaire, un certain nombre d’acteurs opérant dans le transport aérien russe et dans des pays africains ainsi que des clients et des partenaires.

Lors de cette cérémonie animée par l’artiste russe Arthur Alex et le «Groupe Kilimanjaro» (RDC), le transporteur aérien marocain a célébré les meilleures destinations africaines assurées par RAM à partir de Moscou, à savoir: Conakry (Guinée-Conakry), Brazzaville (République du Congo Brazzaville), Bamako (Mali), Kinshasa (République démocratique du Congo) et Lagos (Nigeria).

À cette occasion, RAM a également remis des prix et des certificats de reconnaissance à des agences de voyages de premier plan en Russie, à l’instar de «Sindibad» et «Air Ticket», et rendu hommage à ses clients fidèles (classe économique et affaires) et à des tours opérateurs, dont «Art Tour», «Sodis», «Nataly tour», «Vand Voyage» ainsi qu’à des partenaires de la compagnie, notamment l’aéroport international de Sheremetyevo (Moscou), «Dar Argan» à Moscou, «Aviatim LTD» et «Arabia Expo».

Intervenant lors de cette cérémonie, le directeur de RAM en Russie, Hamza Nikel, a mis en relief la stratégie de la compagnie visant à satisfaire sa clientèle à travers l’amélioration de ses services, l’acquisition de nouveaux appareils tout en leur offrant de nouvelles prestations. Et de relever que RAM, une des principales compagnies aériennes du monde, assure des vols à destination de nombreux pays européens et latino-américains en plus de 32 dessertes vers le seul continent africain.

De son côté, le second à l’ambassade du Maroc à Moscou, Mohamed Lakhal, a salué le travail fructueux et distingué de la compagnie, depuis sa fondation en 1957, à tous les niveaux et sa contribution au développement de relations amicales entre le Maroc et plusieurs pays de par le monde et à la consolidation des liens de fraternité et d’amitié entre le Maroc et ses frères africains.

Ont pris part à cette cérémonie, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Maroc, Valery Vorobiev, un certain nombre de diplomates de pays africains accrédités en Russie, des représentants de compagnies aériennes opérant en Russie et des mondes politique, économique et artistique.

 

Le Congo « menacé de suspension du processus ITIE »

Le Congo pourrait être exclu du processus de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), d’après Brice Makosso, co-cordonnateur de la branche congolaise de la Coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP)

L’alerte est donnée par Brice Makosso, co-cordonnateur de la branche congolaise de la Coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP), un groupe d’Ong œuvrant au monitoring des paiements effectués par les industries extractives aux différents États à travers le monde et particulièrement en Afrique.

Dans une interview accordée récemment au Bi-hebdomadaire catholique « La Semaine Africaine », le défenseur des droits de l’homme révèle que le Congo tarde à publier le rapport des paiements de 2015, car c’est le 31 décembre prochain, la date butoir.

Un retard qui pourrait valoir au Congo une exclusion de l’ITIE. S’il s’abstient de donner les raisons du retard, parce que « n‘étant pas membre du gouvernement », Brice Makosso dit connaître la situation des entreprises extractives au Congo. « En ma qualité de membre du Comité de mise en œuvre de l’ITIE, je sais que les compagnies pétrolières, en l’occurrence Total, Eni, Chevron et toutes les autres ont fourni leurs déclarations. Malheureusement la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et les agences du Gouvernement, c’est-à-dire le Trésor, les Impôts, la Douane n’ont pas fourni leurs déclarations. Ils doivent le faire pour que le rapport soit prêt », explique-t-il.

Ce qui, à priori ne devrait pas poser problème pour le Congo, puisque l’adhésion à l’ITIE est volontaire. Le processus n’a donc aucun caractère coercitif ni répressif vis-à-vis des pays qui n’en font pas partie. Seulement, redoute Brice Makosso, les conséquences sont nombreuses. « Les investisseurs veulent évoluer dans un environnement où il y a la transparence et où il n’y a pas de corruption. Mais une fois que le Congo est suspendu, le pays sera considéré comme un Etat ‘’non-transparent’’ ou un état corrompu. Des investisseurs sérieux ne peuvent pas venir dans un tel environnement. Et c’est d’autant plus grave que le Congo est aujourd’hui en train de solliciter de l’argent auprès du FMI ».

Makosso propose ainsi à l’Etat congolais de « prendre la mesure de la situation ».

Les membres du comité national ITIE devraient se réunir ce mercredi à Brazzaville, rapportent des sources concordantes sans révéler l’ordre du jour de ces retrouvailles. Sans doute pour voir comment publier ce rapport dès le 31 décembre.

La Chine va financer la construction d’un institut de l’aviation civile au Congo

Les documents relatifs au financement de la construction de l’Institut de l’aviation civile de l’université Denis Sassou Nguesso ont été signés par le diplomate chinois Xia Huang et le chef de la diplomatie congolaise, Jean-Claude Gakosso, le 16 décembre à Brazzaville

La Chine se mobilise une fois encore aux côtés du Congo. Samedi, 16 décembre, les deux pays ont signé un accord d’aide de l’Empire du milieu portant sur une enveloppe de 8,5 milliards de francs CFA.

Les deux parties étaient représentées respectivement par l’ambassadeur de Chine, Xia Huang, et le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso pour la signature. Selon ce dernier, ce don de la Chine est destiné à soutenir le projet de l’Institut de l’aviation civile de l’université Denis Sassou N’Guesso et d’autres projets qui seront déterminés par les deux gouvernements, chinois et congolais. I

Il a indiqué que pour ce faire, la Banque de développement de Chine et la Caisse congolaise d’amortissement ouvriront un compte d’assistance. Ainsi, dès que déterminés, les projets en question ne souffriront d’aucun problème de financement. Concernant l’enveloppe, Jean-Claude Gakosso a parlé d’un  »appui important » apporté à l’université de Kintélé.

Ce don et d’autres, qui pourront suivre, permettront à l’université Denis Sassou N’Guesso de « s’affirmer davantage comme un espace panafricain dédié à la science et à la technologie », a souligné Bruno Jean Richard Itoua, le ministre congolais de l’enseignement supérieur. « L’excellence de la coopération entre la Chine et le Congo se confirme chaque jour davantage », a-t-il conclu.

Du côté de la Chine, Xia Huang, l’ambassadeur chinois a réitéré l’engagement de son pays à renforcer la coopération sino-congolaise. Selon lui, les actions entreprises par son pays au Congo, « illustrent la disponibilité du gouvernement chinois de traduire en actes concrets tous les engagements qu’il a pris pour faire avancer les relations d’amitié et de coopération ». La Chine est plus que déterminée « à accompagner le Congo afin de relever les défis » qui s’y présentent, a ajouté le chef de la représentation chinoise au Congo.

Optimiste jusqu’au bout

Les responsables gouvernementaux à l’occasion de la signature de cet accord avec la Chine ne se sont pas empêchés de revenir sur la situation de crise que traverse le pays, avec optimisme. « Croyez-moi, nous allons résister à la tempête actuelle », a lancé le ministre des affaires étrangères. « Nous allons affronter les défis, et cela, qu’il s’agisse des discussions avec le Fonds monétaire international ou d’autres situations », insistera-t-il sous les yeux de ses homologues de l’enseignement supérieur et de l’aménagement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya.

 

Congo: l’avocat Steve Bagne Botongo présenté devant un juge d’instruction

L’avocat Steve Bagne Botongo a été présenté au juge d’instruction pour la première fois lundi 18 décembre. Il lui a été notifié son inculpation pour atteinte à la sûreté de l’Etat et propagation de fausses nouvelles

Au Congo-Brazaville, l’avocat Steve Bagne Botongo a été présenté au juge d’instruction pour la première fois ce lundi 18 décembre. Le juge lui a notifié son inculpation pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et propagation de fausses nouvelles.

Me Steve Bagne Botongo a été arrêté le 27 novembre dans son cabinet, en violation du principe d’inviolabilité du cabinet de l’avocat.

Les barreaux de Brazzaville et de Pointe-Noire s’étaient mis en grève pour demander sa libération immédiate. La grève a été levée lundi 18 décembre pour permettre à ses avocats de l’assister.

Ce même lundi, le juge a également confirmé son maintien en détention préventive, ce que regrette Me Thomas Djolani, l’un de ses défenseurs.

Congo: une enveloppe de 10 milliards F CFA pour recenser la population en 2018

Les fonds vont servir au 5e Recensement général de la population et de l’habitat du pays, a annoncé le directeur de l’Institut national de la statistique, Gabriel Batsanga, le 15 décembre

Le gouvernement de la République du Congo a prévu de débloquer une enveloppe de 10 milliards de FCFA pour procéder en 2018 au 5e Recensement général de la population et de l’habitat du pays, a annoncé le directeur de l’Institut national de la statistique (INS), Gabriel Batsanga, vendredi 15 décembre à Brazzaville

Selon le directeur de l’INS, « ce recensement général vise à produire et diffuser des données démographiques et socio-économiques actualisées, pertinentes et fiables, pour contribuer efficacement à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques, programmes et projets de développement dans les douze départements du Congo».

Conçue en plusieurs étapes, l’opération va mobiliser près de 7000 agents. Formés et équipés, ils visiteront environ 1 250 000 ménages congolais, a indiqué M. Batsanga, précisant que recensement bénéficiera du soutien du Fonds des nations unies pour la population.

Selon le dernier recensement effectué en 2007, la population de la République du Congo s’élevait à 3,976 millions d’habitants.

La souveraineté et le vivre ensemble au Congo-Brazzaville

Par Jean-Michel Bokamba-Yangouma, Coordonnateur général du Collège des présidents des partis et groupements du Centre; et Roger Ndokolo, Président du parti du centre Unirr

Partout dans le monde s’exprime la volonté populaire de retrouver la souveraineté et le vivre-ensemble. La question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde la communauté politique, ce que l’on appelle le peuple et définit un ordre politique.

Il y a de la souveraineté dès qu’il y a de l’altérité et qu’apparaît un principe de communauté et un principe de distinction entre différentes communautés. S’il y a un besoin de souveraineté, c’est justement parce que nous devons vivre avec nos différences.

Si la souveraineté a pris une place de plus en plus centrale, c’est bien parce qu’elle touche à quelque chose d’essentiel : la liberté. Celle de faire et de décider en son propre nom, comme de manière collective.
Mais qui dit souveraineté, dit aussi peuple et vivre ensemble. Aujourd’hui, plus que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple fondées sur l’ethnie, la tribu ou la religion.

En se tournant exclusivement vers l’ethnie, les tribus et les religions, certains souhaitent afficher des revendications identitaires et narcissiques. Au «  nous  » proposé par la République (mais qui perd de sa crédibilité si la République n’est plus souveraine), se substitue tout d’abord le «  je  ». Devant la vacuité et l’impuissance de ce «  je », on cherche à reconstruire un «  nous » mais un nous particulier et replié sur lui-même. L’affirmation identitaire et narcissique peut faire même à terme le lit du fondamentalisme.

N’est-ce pas, celui qui aime dépasse toutes les frontières de l’amour de la haine et de la prospérité ?

Le Congo-Brazzaville doit être maître de son destin et doit pouvoir déterminer un bien commun. Vivre ensemble, c’est donc parvenir à dépasser les différences pour maîtriser les conditions de son propre développement économique et social. Il faut parvenir à concilier le principe de souveraineté du peuple avec le principe de démocratie et rejeter les définitions du peuple fondées sur l’ethnie ou la religion. Cela suppose d’affirmer la nature historique et politique de cette notion sous peine de voir notre société glisser vers la recherche d’identités de plus en plus fermées et vers la guerre de « tous contre tous  ».

Le vivre-ensemble est devenu la pierre angulaire de l’essentiel des discours politiques. Pourtant, nombre d’indicateurs semblent attester l’inverse : individualisme, communautarisme, tentations du repli sur soi, etc. Nous avons essayé de définir ce que pourrait être un nouveau projet collectif et d’en décrire les conditions de mise en œuvre.

Martin Luther King, dans son discours du 31 mars 1968, n’appelait-il pas déjà à un apprentissage du vivre ensemble sous une forme fraternelle et intelligente : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ».

Cet appel est valable à nous Congolais, au moment où notre pays traverse une passe difficile au plan politique, économique et social.

 


Rencontre Sassou Nguesso – Bruno Le Maire à Paris

A Paris mercredi 13 décembre, Denis Sassou Nguesso a été reçu par le ministre français de l’Economie et des Finances. Au menu de l’entretien, une seule question: comment relancer l’économie congolaise ?

A Paris mercredi 13 décembre, Denis Sassou Nguesso a été reçu par le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Au menu de l’entretien, une seule question: comment relancer l’économie congolaise, éviter la catastrophe pour un pays et une zone, la CEMAC ? Denis Sassou-Nguesso aurait commencé à se relever les manches pour retrouver la pleine confiance de Paris, et du FMI.

Ce n’est pas encore la panique, mais l’inquiétude est réelle. A Paris, le pire des scénarios est même évoqué depuis quelques temps : le Congo-Brazzavillle plonge, et avec lui la zone CFA d’Afrique centrale.

Bruno Le Maire a eu les mêmes mots que Christine Lagarde face au numéro 1 congolais : livres ouverts, chiffres clairs et dette publique transparente. Car Brazzaville a tenté de cacher une partie de son endettement – 8 milliards d’euros- au Fonds. Denis Sassou-Nguesso s’engage désormais à redresser la barre.

Première pierre de l’édifice : un audit sur la gouvernance et la corruption, réalisé avec le FMI. A terme, sortir du tout pétrole et mener des réformes structurelles tambour battant mais à quel prix ? Les arriérés de salaire touchent tous les secteurs, sauf les militaires.

Les grèves se sont multipliées ces derniers mois. Crise politique, crise sociale et rébellion dans le Pool. La confiance des partenaires internationaux s’émousse. Les plus réalistes ou les moins diplomates l’affirment: il ne s’agit plus de sauver un président, un homme, mais une population, un pays.

 

 

Davido annoncé en concert à Brazzaville en mars 2018

Le concert que livrera la star nigériane en République du Congo s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine qu’organise la maison de production internationale Sony music

Davido sera en spectacle à Brazzaville le 10 mars 2018. Le concert que livrera la star nigériane en République du Congo, s’inscrit dans le cadre d’une tournée africaine qu’organise Sony music, une maison de production internationale.

Le directeur du bureau Live Afrique francophone de Sony music, Guy Constant Neza, en a informé le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Mouyongo, lors d’une audience, le 12 décembre à Brazzaville.

« C’était important d’en parler avec le ministre congolais en charge de la Culture pour qu’il nous aide à organiser l’évènement de façon efficace. Il a promis de nous soutenir », a affirmé Guy Constant Neza.

Sur douze pays ciblés au départ, six seulement ont été retenus pour célébrer cet événement. Il s’agit notamment du Cameroun, du Congo, du Rwanda, du Sénégal et de la République démocratique du Congo (RDC). Cette maison de production se dit disposée à signer avec les artistes congolais, talentueux.

Rappelons que c’est suite à la signature très médiatisée de pop star nigériane Davido que Sony Music avait annoncé l’ouverture d’un bureau des opérations pour l’Afrique de l’ouest. Situé à Lagos, au Nigeria, ce bureau fait partie des plans de l’entreprise pour marquer encore plus sa présence sur le continent africain.

 

Le ministre des Sports propose des réformes pour « relever » le niveau du football congolais

Hugues Ngouelondele, ministre congolais des Sports et de l’Education physique, a rencontré les gestionnaires de la Fecofoot et des clubs de football le 13 décembre

Le football congolais est malade, c’est le constat qui pouvait être fait par tous les participants aux deux séances de travail organisées par le ministre congolais des sports en matinée et en milieu d’après-midi le 13 décembre 2017. Il a été déduit que le football congolais « peine à se relever, malgré l’appui significatif de la FIFA, de la CAF et du gouvernement congolais. »

Hugues Ngouelondele, avant de présenter les grandes lignes des reformes et le point d’orgue à mettre sur la formation, a fait observer aux membres de la fédération congolaise de football et aux dirigeants des équipes de football, que « les associations sportives en général et les clubs sportifs en particulier ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne socio-économique, qui est la mondialisation des faits et la naissance de l’économie du sport. »

S’appuyant sur les mauvaises performances réalisées par le football congolais et répondant aux préoccupations et inquiétudes de ses hôtes, le ministre de tutelle entend mettre fin à la gestion financière inappropriée des clubs de football et l’irrationnel, ainsi que la débrouillardise.

C’est à ce niveau qu’il a exposé son ambition, sa vision pour révolutionner le football en République du Congo. Il est exigé, dorénavant à chaque club d’élite, ligue 1 et 2 de la Fecofoot, d’un directeur du centre de formation, d’un entraîneur principal, un adjoint et un autre qui s’occupe des gardiens, un préparateur physique, un médecin, un kinésithérapeute, un intendant général et une cellule de recrutement.

Les réformes proposées touchent également le volet administratif et juridique du fonctionnement d’une association sportive évoluant sur le territoire congolais. Pour ce faire, afin d’exister, précise le ministre congolais des sports, toute association sportive devrait disposer « d’un récépissé délivré par le ministère de l’intérieur qui la reconnait comme association civile, un agrément du ministère des sports qui la reconnait comme association à caractère sportif et un acte d’affiliation à la fédération de sa discipline. »

A ces exigences s’ajoutent d’autres, telles que toute association sportive devrait disposer d’un siège officiel, d’un compte bancaire, d’un terrain d’entrainement, d’un numéro de téléphone, d’un fax, d’un site internet, d’un émail, d’un budget, un sponsor ou des sponsors et d’un équipementier.

S’agissant de la formation, le ministre leur a notifié qu’elle devrait porter sur la formation des équipes (juniors et cadets) pour le renouvellement de l’élite. Une commission à mettre en place de manière urgente par le ministre, après consultation des différents acteurs, de chargera de proposer un plan d’actions se fondant sur les remèdes proposés lors de la journée de réflexion sur le football congolais du 24 avril 2001, à Brazzaville.

Au demeurant, Hugues Ngouelondele fait obligation aux clubs de football de se comporter comme des opérateurs économiques, en application du droit commun des affaires. Pour qu’il en soit ainsi ces associations sportives doivent diversifier leur source de financement, en fonctionnant comme des sociétés commerciales à vocation sportive (loi de 1904 : société à objet sportif, société anonyme sportive professionnelle, entreprise uni-personnelle à responsabilité limitée…). Des mesures que le ministre congolais juge salutaires pour développer le football au Congo.

Au cœur de la réussite d’une telle entreprise, Hugues Ngouelondele place et invite tous les acteurs concernés à faire taire leurs égoïsmes, à faire preuve de solidarité, de responsabilité, à l’harmonie. C’est à ce prix que l’on parlera du football de niveau et des résultats. En somme, dès que le sport roi, c’est-à-dire le football se portera bien, les autres disciplines sportives emboîteront le pas. Le ministre congolais des Sports et de l’Education physique est plus que convaincu que ces pistes de solutions feront renaître le football congolais.

La CAF projette de construire six nouvelles académies de football au Congo dès 2018

Les six académies seront érigées à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie Owando et Ouesso, selon les explications de Jean Michel Bénezet, le chef du projet

La Confédération africaine de football (CAF) entend pourvoir le Congo de six académies de football à partir de l’année prochaine. C’est l’annonce faite par Jean Michel Bénezet, conseiller spécial du président de l’institution, lors d’une conférence de presse animée le 08 décembre à Brazzaville.

Les six académies seront érigées à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Owando et Ouesso, selon les explications de Jean Michel Bénezet qui, en qualité de chef du projet, venait de visiter des installations sportives du Congo. Ces infrastructures subiront une série de travaux de réhabilitation et de modernisation.

Le premier objectif de ces académies sera de détecter des talents au sein des enfants de 15 à 16 ans. « Le challenge est énorme. Puisqu’il y a devant nous neuf mois pour organiser ces académies. Il faut détecter les talents et trouver les éducateurs pour qu’en octobre 2018, les premiers pensionnaires puissent rentrer. Le but est de regrouper, à travers l’immense plan de détection, environ vingt à vingt-cinq joueurs de talents par académie. On devrait ainsi avoir un total de cent cinquante pensionnaires de 15 à 16 ans qui intégreront ces académies sur un programme spécifique de football », a expliqué le délégué de la CAF.

Avec ces académies, le Congo pourrait réaliser un grand bon en avant de manière à se doter d’une ossature footballistique aussi efficace que celle des années 1970 qui avait remporté en 1972 et 1974 respectivement la coupe d’Afrique des Nations et la coupe des clubs champions.