Cours en ligne : les enseignants de l’Agence universitaire de la Francophonie se forme

Les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi ont suivi, du 22 au 25 mai, une formation à distance lors de l’atelier portant sur la création et la gestion de site dynamique, organisé au Campus numérique de Brazzaville.

L’idée principale est de favoriser la visibilité des travaux scientifiques des enseignants dans l’usage des dispositifs pédagogiques innovateurs, l’objectif général étant de leur permettre d’utiliser les composantes du logiciel joomla pour la création d’un site web. Parmi les objectifs spécifiques, figurent la maîtrise de l’installation du système de gestion de contenu joomla, le déploiement et l’intégration des modules et composantes du logiciel, l’administration du back office joomla ainsi que l’autonomie dans la gestion et les mises à jour du contenu.

Le facilitateur de la formation, le Pr Peter Kidoudou, a édifié ses apprenants sur la capacité de modifier et de faire leur mise à jour à travers le logiciel joomla. Selon lui, le thème a été choisi suite au constat fait chez les enseignants qui ne font pas connaître leurs enseignements au niveau international. « À l’issue de cette formation de l’Agence universitaire de la Francophonie, ces enseignants seront capables de publier les informations via internet. La formation paraît nouvelle, certes, mais ces étudiants finiront par s’habituer à l’environnement », a indiqué Peter Kidoudou.

Pour Kévin Bikindou, enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi évoluant à l’Ecole normale supérieure, cette formation a permis d’apprendre comment créer le site web avec ce logiciel. Grâce aux enseignements reçus, il pourra désormais contrôler ses étudiants à distance, diriger les travaux en ligne puis prendre connaissance des corrigés des examens. Les étudiants, a-t-il ajouté, pourront de leur côté consulter leurs cours à distance, sans avoir un contact avec l’enseignant.

Nadège Samlon Okiemy, chercheuse à l’Université Marien-Ngouabi au laboratoire de biochimie et de pharmacologie de la Faculté des sciences de la santé, a rappelé qu’à l’ère du numérique, tout enseignant doit s’aligner dans la même démarche de la mondialisation. « La formation m’a été très bénéfique, parce qu’elle me facilite désormais à être distante des étudiants. La mise en ligne des cours vient également changer ma façon de travailler avec la pléthore des salles », a-t-elle déclaré.

Le Meeec disposée à former les jeunes du quartier Jacques-Opangault

Le Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), entend former des jeunes de l’arrondissement de Djiri.

Le président du Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), Rodrigue Koumou, a annoncé, le 12 avril à Brazzaville, au cours d’un point de presse, qu’une trentaine de jeunes habitant le 9e arrondissement Djiri bénéficieront d’une formation en entrepreneuriat.

La formation concerne aussi bien les jeunes filles que les garçons. Le président du Meeec a expliqué à la presse que « ce projet aura pour but de soutenir les jeunes les plus vulnérables du quartier Jacques-Opangault et se concentrera sur des formations dans les domaines de la couture, la coiffure et la soudure, avec la présence permanente des formateurs natifs de ce quartier. L’objectif est de soutenir la vision du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, dans son programme (La marche vers le Développement) ».

Pour Rodrigue Koumou, cette initiative sera placée sous le signe des journées d’action sociale. L’un des jeunes bénéficiaires, Jean Likibi, a exprimé sa satisfaction. « Merci beaucoup pour cet acte de charité manifesté par le Meeec à travers son président, Rodrigue Koumou, à notre égard. Il viendra par ce geste nous procurer la joie. Dieu va lui rendre au centuple », a-t-il confié.

Afrique centrale : la CEEAC prépare la mise en place de l’académie pour l’aviation civile

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région.

 

Du 6 au 7 avril 2018 à Brazzaville, au Congo, les ministres des Transports, des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, ont pris part  à la réunion de lecture du rapport d’étude de faisabilité pour la mise en place de l’Académie pour l’aviation civile en Afrique Centrale.

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région. L’académie régionale de l’aviation civile est censée pallier l’insuffisance du personnel qualifié, en formant les jeunes aux métiers et en mettant en œuvre les programmes de formations spécifiques nécessaires de l’aviation civile.

Selon le ministre Estelle Ondo, la création de cette institution de formation académique de proximité en Afrique Centrale, dédiée aux métiers d’aviation civile, revêt un caractère prioritaire. Cela est dû, d’après toujours le membre du gouvernement, au fait que l’Académie permettra aux États membres de s’acquitter des obligations qui leur incombent vis-à-vis de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dans les domaines clés de la sécurité, de la sûreté et de l’environnement.

On sait par ailleurs que cette institution sera réalisée dans le cadre du projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la CEEAC par le fonds africain de développement (FAD). La secrétaire générale adjointe de la CEEAC, Marie Thérèse Chantal Mfoula, a, pour sa part, profité de cette occasion pour lancer un appel aux bailleurs des fonds internationaux à s’investir dans la formation des cadres à travers l’académie d’aviation civile.

Enfin, selon le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, l’académie régionale d’aviation civile « permettra à l’industrie du transport aérien en Afrique centrale de se doter de personnel en nombre suffisant aux compétences avérées et aptes à répondre aux exigences les plus pointues du transport aérien de notre temps ».

L’OMS Afrique entend appuyer les efforts du Congo

Le Congo fait des efforts dans l’amélioration de son système de santé, a reconnu la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique. Le gouvernement a, en effet, résolu d’augmenter de 11%, cette année, l’allocation budgétaire dans ce secteur malgré les difficultés financières que traverse le pays. « Avant que les partenaires viennent nous aider, nous devons nous-mêmes faire des efforts », a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. Un principe qui encourage la communauté internationale à aider davantage le Congo dans le domaine sanitaire, a expliqué le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, promettant: « En deux ans, nous effectuerons trente missions pour soutenir les différents programmes de santé ici au Congo »

La problématique de la couverture sanitaire universelle a également été évoquée. Le gouvernement s’y attèle pour permettre à la population, notamment celle de l’arrière-pays, d’accéder facilement aux services de base et améliorer la prise en charge des malades. La formation des ressources humaines (médecins et infirmiers), les maladies transmissibles et non transmissibles qui prennent de l’ampleur, en l’occurrence l’hypertension dont le taux de prévalence chez les adultes au Congo est à 30%, figurent parmi les nombreux défis à relever. « Il y a beaucoup du travail à faire pour la prévention de cette maladie », a souligné la directrice régionale de l’OMS. Sur la formation des cadres en matière de santé, rappelons-le, deux mille étudiants congolais sont à Cuba. C’est dans deux ou trois ans que les premières promotions retourneront au pays.

Le programme de travail du Dr Matshidiso Rebecca Moeti l’a conduit, par ailleurs, chez le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba. Les membres du bureau de la chambre basse du parlement et la commission santé de cette institution ont échangé avec elle sur les priorités et défis du pays en matière de santé. « J’ai exhorté les parlementaires, notamment le président de l’Assemblée nationale, à accompagner le Plan national de développement sanitaire mis en place par le ministère dès que les fonds seront disponibles », a indiqué la directrice régionale de l’OMS.

Le Dr Matshidiso Rebecca Moeti a visité, en outre, la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé. Le haut fonctionnaire onusien s’est fait une idée des conditions de stockage des médicaments. La manière d’aider le Congo à trouver les fonds pour l’approvisionnement et la distribution des médicaments et produits de santé a fait l’objet des échanges entre les deux parties. La ronde que la directrice régionale de l’OMS a amorcée prendra fin le 16 février.

Des journalistes sensibilisés aux normes internationales du travail

Près d’une vingtaine de professionnels des médias issus des deux Congo reçoivent une formation débutée le 6 février à Brazzaville, sur les normes du travail et les droits reconnus de la personne humaine.

La formation permettra aux participants de s’approprier des outils nécessaires pour comprendre les normes internationales du travail (NIT), ainsi que les organes de contrôle de l’Organisation internationale du travail (OIT), afin de pouvoir sensibiliser l’opinion publique aux standards internationaux du travail.

Membres de l’OIT et signataires de nombreux textes internationaux en matière des normes du travail, les deux Congo n’investissent pas assez dans la protection sociale, d’où l’intérêt pour les participants de cerner l’enjeu du dialogue social au sein des Etats, selon Maura Miraglo, une formatrice.

Car, indique-t-on, la situation des travailleurs et leur protection sociale représentent des défis pour les Etats africains en pleine expansion économique, avec l’installation des entreprises minières et des textiles, la multiplication des travaux publics ainsi que des sociétés des services.

Dans ce contexte, le rôle des professionnels des médias consiste à interpeller les pouvoirs publics sur le respect des obligations liées aux normes du travail. Ce qui permettra aux pays d’éradiquer les cas de violation des normes du travail, notamment le travail dissimulé ou « travail au noir », le travail non-autorisé des mineurs, le non-respect de la durée légale de travail (huit heures), l’obstacle à la liberté syndicale et au droit de grève.

Les participants vont débattre, durant quatre jours, sur les thématiques liées au « système des NIT et sa pertinence pour les médias » ; « les mécanismes de contrôle de l’application des NIT, les bases de données et ressources sur les NIT et leur application » et « le contenu des NIT fondamentales et leur application au niveau national ».

En rappel, cette session de formation est initiée par le Centre international de formation de l’OIT (CIF-OIT), en collaboration avec le bureau local de l’OIT pour la République démocratique du Congo (RDC), grâce au soutien de l’agence Wallonie-Bruxelles International. Le bureau local regroupe l’Angola, la République Centrafricaine, la République du Congo, la RDC, le Gabon et le Tchad.