L’UE et la BERD accordent 21 millions d’euros pour soutenir le secteur d’environnement au Maroc

La banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) ont accordé mardi une enveloppe de 21,1 millions d’euros au Maroc pour soutenir les investissements des entreprises locales dans les technologies vertes.L’objectif étant de soutenir les investissements verts des PME, notamment l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la gestion durable des ressources, afin d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux chaînes de valeur globales.

Ce partenariat BERD-UE s’inscrit dans un accord de coopération visant à renforcer leur soutien aux investissements verts et à la résilience climatique au Maroc, en Égypte et dans les pays du partenariat oriental (Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Moldavie et Ukraine).

À ce jour, la BERD a signé 34 milliards d’euros d’investissements verts, financé plus de 1 900 projets verts et réduit plus de 102 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone.

Maroc : 90% des entreprises du secteur des énergies renouvelables impactées par la Covid-19 (enquête)

Les entreprises du secteur des énergies renouvelables (EnR) au Maroc ont été lourdement impactées par la crise sanitaire du Covid-19, a révélé une enquête du Cluster solaire pour mesurer l’impact de la crise sur le secteur des EnR.Ainsi, plus de 90% des entreprises de ce secteur ont accusé  une baisse « significative » de leur chiffre d’affaires, dont environ un quart a connu une baisse importante.

En moyenne, le chiffre d’affaires devrait baisser de plus de moitié pour l’exercice 2020, selon les sociétés sondées. « La baisse du chiffre d’affaires prévisionnel 2020 est estimée -56% par rapport aux prévisions avant Covid-19 », indique l’enquête, ajoutant que ce constat est d’autant plus « alarmant » lorsque la majorité des entreprises du secteur « parlent d’une tendance haussière de leur CA avant crise et ce, depuis les deux dernières années ».

Les sociétés ont été affectées, à la fois, par les mesures sanitaires, dont 62% par la limitation des déplacements, par la chute de la demande, et par l’arrêt soudain des approvisionnements, notamment en provenance de la Chine et d’Europe.

« A la levée du confinement, les défis du secteur seront désormais la relance de la demande et l’absorption des pertes liées à la Covid-19 », souligne l’étude.

Au niveau des emplois, 28% de l’effectif global du secteur a été impacté par la crise, dont 20% en arrêt partiel. 8% des employés ont perdu leur emploi de façon définitive.

Les très petites et moyennes entreprises sont particulièrement affectées par la chute de l’activité. Leur effectif a diminué de 40%, dont au moins 10% perdu définitivement. « Une situation qui ne tardera pas à fragiliser de façon structurelle leurs bilans, sans apport de capital et avec un faible accès au crédit », selon les auteurs de l’enquête.

Ce type d’entreprises reste les plus fragilisées par la crise, car ils ne bénéficient pas d’apport en capital et ont un accès faible au crédit.

Seules 22% des entreprises s’attendent à une reprise en automne, et une part négligeable pense que la crise s’étendra au-delà de 2021.

Par ailleurs, 80% de l’échantillon parlent d’un retour à la normale au bout de 2 ans, le temps de relancer suffisamment la demande, éponger les pertes liées à cette crise et revenir au niveau de 2019.

Au moins 13 morts enregistrés après l’éboulement de plusieurs maisons au Nord d’Abidjan

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi à Anyama dans le Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts, a appris APA de sources sécuritaires.« Suite aux fortes pluies de ce jeudi 18 juin 2020, un éboulement de terre s’est produit au quartier RAN d’Anyama sur des habitations. Les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie sont sur les lieux. 

On dénombre pour l’heure 13 cas de décès »,  annoncent ces sources. Selon la Direction générale de la police nationale ivoirienne (DGPN) « les recherches se poursuivent difficilement à cause des intempéries. 

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations. Mardi, des pompiers civils ont repêché dans une fosse septique le corps de deux enfants après des pluies diluviennes à Divo dans le sud-ouest ivoirien. 

A Abidjan, ces fortes précipitations ont fait 1 mort la semaine dernière, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels. En 2018, de fortes pluies ont causé la mort de 20 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Journée mondiale de l’Environnement/Maroc: Lancement d’une campagne de sensibilisation à la biodiversité

Le Maroc a lancé une campagne sur les médias audiovisuels, les sites électroniques et les réseaux sociaux pour informer et sensibiliser à la biodiversité et à l’importance des services écosystémiques, et ce à l’occasion de la journée mondiale de l’Environnement.Selon le Département gouvernemental en charge de l’environnement, cette journée, célébrée le 5 juin de chaque année, est une occasion pour faire le point sur les avancées réalisées et les défis à relever et aussi pour renforcer l’information et la sensibilisation sur l’importance de la diversité biologique.

Cette année, la Journée mondiale de l’Environnement est célébrée sous le thème « Le temps de la nature », un slogan qui souligne l’importance de la biodiversité et son rôle économique, social et environnemental ainsi que l’impact de sa dégradation sur la santé humaine.

Le Maroc, grâce à sa situation géographique privilégiée, à la diversité de son climat et de ses habitats, et à son histoire paléontologique, dispose d’une grande variété d’écosystèmes et d’espèces animales et végétales, avec une richesse biologique tout à fait remarquable.

Ainsi, le Royaume abrite plus de 24 000 espèces animales et plus de 7 000 espèces végétales avec un taux d’endémisme de 11% pour la faune et de 20% pour les plantes vasculaires, taux presque sans égal au niveau de tout le bassin méditerranéen qui le place au 2ème rang à l’échelle de cette région.

Le Royaume est également classé 12ème exportateur mondial de plantes aromatiques et médicinales. Il compte 400 espèces reconnues pour leur usage médicinal et/ou aromatique, et 800 espèces à potentiel aromatique ou médicinal.

Cette diversité biologique est en étroite relation avec la diversité écosystémique avec plus de 36 écosystèmes parmi lesquels l’Arganier, une espèce unique en son genre, et qui a été reconnue comme réserve de la biosphère par l’UNESCO.

Cette reconnaissance fait de cette forêt un patrimoine mondial compte tenu de son importance économique, culturelle et écologique. Trois autres Réserves de Biosphère s’ajoutent à celle de l’Arganeraie. Il s’agit de la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud du Maroc, la Réserve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée et la Réserve de Biosphère de la Cédraie.

Dans le contexte de crise sanitaire sans précédent que connait le monde actuellement avec la pandémie de Covid19, la préservation de la biodiversité devient une nécessité impérieuse. En effet, plusieurs études à l’échelle internationale ont montré que la perte de la biodiversité et la destruction des habitats naturels favorisent la transmission des maladies entre l’animal et l’Homme.

Afin de préserver sa biodiversité exceptionnelle, le Maroc a opté pour une politique des aires protégées en instaurant 10 parcs nationaux, et 154 Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) et en inscrivant 38 zones humides en tant que zones humides d’importance internationale (Sites Ramsar).

Le Maroc a également développé des programmes de conservation et de restauration des espèces et de leurs habitats. C’est ainsi que la population d’Ibis-Chauve au Maroc a pu trouver son équilibre et devenir la dernière population sauvage reproductrice au monde, occupant la bande littorale atlantique du sud-ouest marocain, au niveau du Parc National Souss-Massa. Elle compte un nombre record de 147 couples nicheurs et a produit 170 juvéniles (la population totale est de 708 oiseaux).

Sur les plans juridique et institutionnel, le cadre législatif a été renforcé par la promulgation de la loi sur les aires protégées,  la loi relative à la conservation de la flore et de la faune sauvage incluant le contrôle de leur commerce,  la loi sur la transhumance pastorale, l’aménagement et la gestion des espaces pastoraux et sylvopastoraux ; et la préparation d’un projet de loi sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages issus de leurs utilisations.

Le Maroc a également mis en place le Centre d’échange d’information de la Biodiversité pour mettre en exergue les efforts consentis pour la conservation de la biodiversité qui a reçu le 3ème Prix lors de la 14ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique en novembre 2018.

La quinzaine nationale de l’environnement prévue 03 au 17 juin prochain en Côte d’Ivoire

L’édition 2020 de la quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable, des rencontres dont l’objectif est de sensibiliser les populations sur la protection de l’environnement, se tiendront sur l’ensemble du territoire ivoirien du 03 au 17 juin 2020 autour du thème, : «la nature nous parle».L’information a été mardi à Abidjan par PrJoseph Séka Séka, le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable. «La célébration de cette quinzaine en Côte d’Ivoire a pour objectif de mettre l’accent sur une meilleure protection de l’environnement et contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations », a expliqué Pr Séka Séka, soulignant que ces assises s’articulent autour de la célébration de trois journées mondiales. 

Il s’agit notamment de la Journée mondiale de l’environnement (JME), de la Journée mondiale des océans (JMO) et la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et de la sécheresse (JMLDS) prévues respectivement les 05, 08 et 17 juin prochains. 

Par ailleurs, a ajouté M. Séka, une table ronde sera organisée à la télévision autour thème, « nos solutions sont dans la nature ». Compte-tenu de la situation sanitaire actuelle, a poursuivi le ministre, les technologies de l’information et la communication seront utilisées pour atteindre les populations. 

« Cela aurait même l’avantage de nous permettre de joindre une cible plus importante qu’auparavant », a-t-il justifié. M. Séka Séka a conclu en précisant qu’une campagne de sensibilisation sera également organisée en ligne sur la période allant du 29 mai au 30 juin 2020 avec la publication de messages sur différents canaux. 

UA : Le Maroc désigné vice-président du Sous-comité sur les questions environnementales

Le Maroc a été désigné vice-président du Sous-comité de l’Union africaine (UA) sur les questions environnementales, qui a tenu sa première réunion, en visioconférence, consacrée à son plan d’action.Cette structure en charge des questions environnementale aura pour objectif de travailler de concert avec les institutions spécialisées dans le domaine de l’environnement afin de renforcer les initiatives d’adaptation africaine, ainsi que les stratégies du continent face aux défis qui menacent l’environnement.

Selon l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA, la désignation du Maroc traduit l’expertise avérée, l’engagement et les avancées du Royaume en matière des questions liées à l’environnement, notamment les énergies renouvelables et les changements climatiques.

Abordant le plan d’action du sous-comité, le diplomate marocain a mis en exergue les trois commissions climat et l’initiative triple A, créés à l’initiative royale, lesquelles ont recueilli une très large reconnaissance et un soutien très fort, à travers notamment les décisions des chefs d’État, lors du dernier Sommet de l’UA, appelant à leur inclusion dans le programme de travail du Sous-comité afin d’assurer un soutien institutionnel à leur opérationnalisation pleine et effective.

A cet égard, Arrouchi a souligné la nécessité de travailler au sein de ce sous-comité et auprès des partenaires et institutions spécialisés pour mobiliser les financements pour ces initiatives africaines.

Il a également appelé à mettre en œuvre la proposition d’organiser un sommet sur les changements climatiques au niveau des chefs d’État et de gouvernement, à la suite d’une réunion des experts africains, afin de constituer une plateforme d’expertise africaine sur les changements climatiques.

Sénégal: l’itinéraire «symptomatique» des déchets du coronavirus

Au Sénégal, le « problème » de la gestion des déchets biomédicaux interpelle dans le contexte de la pandémie de Covid-19, au moment où des agents de en première ligne de la riposte sont contaminés.La plage du Cap-Manuel, jouxtant le centre-ville de Dakar, a changé de visage. Près de trois mois en arrière, soit avant l’apparition du coronavirus au Sénégal, des volontaires s’étaient levés pour la débarrasser de ses compresses, flacons de sang, aiguilles souillées et autres déchets biomédicaux abandonnés sur le sable. Certains hôpitaux voisins, comme Aristide Le Dantec, étaient indexés. Et celui-ci n’avait pas nié sa responsabilité même s’il justifiait ce précédent par une défaillance de son incinérateur, le dispositif principal pour éliminer les « déchets d’activités de soins » dans les établissements sanitaires.

Si ce problème est « réglé » depuis, selon des autorités sanitaires, les inquiétudes de Riad Kawar, un des initiateurs du nettoiement, ne semblent pas totalement dissipées aujourd’hui. A la date du jeudi 20 mai, le pays compte 1530 cas de Covid-19 à traiter dans ses structures dédiées.

« Il est vrai que ce qui a été constaté sur la plage du Cap Manuel sort de l’imaginable. On espère que l’impact aura permis une prise de conscience collective, et que cela ne se produit plus actuellement nulle part ailleurs ! Car certains déchets sont déjà très dangereux. Non seulement pour la nature, mais aussi pour l’homme », confie-t-il à APA.

Le coronavirus est apparu au Sénégal le 2 mars et a contaminé à ce jour 2812 personnes, dont des agents du personnel de santé et des sapeurs-pompiers. Certains parmi ces cas sont issus de la « transmission communautaire », c’est-à-dire qu’ils ne savent pas comment ils ont été infectés.

De ce fait, le risque de contamination pourrait venir aussi des ordures, comme le relève le quotidien L’Observateur du 20 mai. Dans cette parution, un bactériologue affirme que « c’est un véritable danger » quand des collecteurs déclarent ramasser « des déchets médicaux en dépit des risques d’attraper le virus ».

Augmentation des déchets biomédicaux

Toutefois, les déchets biomédicaux ne représentent que 15% « en temps normal », précise à APA Ndella Konaté, responsable qualité, sécurité et hygiène hospitalières au ministère de la Santé. Au Sénégal, la procédure veut qu’ils soient « stockés et détruits sur place ».

Par ailleurs, « on ne peut pas nier actuellement qu’on a des problèmes pour avoir des équipements de traitement des déchets. Si vous allez à l’hôpital Dalal Jamm (banlieue dakaroise), il y a un banaliseur qui les broie et les stérilise. A Fann, vous avez un incinérateur. Celui de Dantec était en panne, mais il est maintenant fonctionnel », explique-t-elle.

Actuellement, « beaucoup d’incinérateurs sont en panne » dans la capitale Dakar, l’épicentre de la maladie dans le pays. A l’inverse, la vaste région de Tambacounda (est) « par exemple », est parmi les moins loties en termes d’équipement de traitement de déchets.

Mais dans ce cas de figure, « on demande aux structures qui en ont de mutualiser avec les autres qui n’en ont pas » pour éliminer les déchets biomédicaux. Le transport est effectué de manière « sécurisée » et le moyen utilisé est ensuite « décontaminé » par le Service d’hygiène, assure Mme Konaté.

Ancien chef du service d’hygiène et sécurité de l’hôpital d’enfants Albert Royer de Dakar, le lieutenant Moussa Diop du Service national d’hygiène ne porte pas de gants quand il s’agit d’analyser la problématique des ordures biomédicales. « Les conditions ne sont pas réunies pour le changement de paradigme » par rapport à leur gestion, regrette celui qui est maintenant affecté à la Brigade de Saint-Louis (nord).

En l’absence d’incinérateurs, les structures manquent de logistique, comme des camions pour évacuer ces déchets « que les populations ne doivent pas voir ni toucher ». En plus de cela, ajoute le paramilitaire, il y a un autre « problème de gestion » qui touche les étapes de collecte, de conditionnement, de transport et de traitement.

En effet, certaines structures « signent des contrats de performance » avec des collecteurs privés qui remplissent leurs camions de « tous » types de déchets, avant de les « évacuer à (la décharge) de Mbeubeuss ». Située dans la banlieue, elle accueille la quasi-totalité des ordures ménagères de la capitale. Mais il arrive que les contrôleurs « refusent » celles qui sont « dangereuses » et provenant des structures sanitaires. Dans ce cas, les collecteurs se rabattent « clandestinement » sur les espaces marins, témoigne M. Diop.

Quid des déchets liquides ?

Une étude américaine a montré en mars que le virus responsable de la Covid-19, le Sars-CoV-2, pouvait survivre quatre heures sur du cuivre, 24 heures sur du carton et jusqu’à deux ou trois jours sur du plastique ou de l’acier inoxydable.

S’agissant du traitement des matières liquides qui peuvent être en contact également avec les malades, Ndella Konaté a cité le système de « drainage des eaux » prévu dans les structures de santé, bien qu’elles ne soient pas toutes « au norme ».

En revanche, la responsable demeure convaincue qu’il faut mettre le focus sur « les bons côtés » et les « points à améliorer ». Parce que « le ministère est vraiment en train de faire des efforts pour traiter les déchets biomédicaux. Mais avec l’avènement de la Covid, la quantité de déchets a augmenté. Donc forcément, ça va se ressentir sur le traitement ».

L’Etat est « dans l’optique » d’acquérir des banaliseurs à défaut d’équiper chaque structure d’un incinérateur, fait-elle savoir. « Ça ne va pas tarder, d’ici un mois maximum on les aura ».

Mais avant cela, Riad Kawar préconise des mesures indispensables pour éviter tout contact avec le nouveau coronavirus : « Il ne faut pas négliger les gestes barrières. Se laver (aussi) souvent les mains, porter le masque, et surtout ne pas s’approcher à moins d’un mètre de tout autre individu ».

L’UE reconnaît l’importance stratégique du Nil pour l’Éthiopie

L’Union européenne (UE) a déclaré reconnaitre pleinement l’importance stratégique des eaux du Nil et du Grand barrage de la Renaissance pour l’Ethiopie.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont exprimé le soutien de l’Union à l’Éthiopie dans une lettre adressée au Premier ministre du pays, Abiy Ahmed.

Dans cette lettre parcourue par APA, les dirigeants de l’UE ont encouragé toutes les parties à éviter une polarisation accrue et à poursuivre leur engagement en vue de trouver un accord mutuellement bénéfique.

Selon une source du ministère des Affaires étrangères qui a requis l’anonymat, les dirigeants européens suivent de près les discussions tripartites sur le GERD et regrettent que les questions en suspens n’aient pas encore été résolues.

Ils ont décrit l’Éthiopie et l’Égypte comme des partenaires clés de l’UE et ont ajouté qu’une relation de coopération entre les deux nations sur la base d’une confiance mutuelle est essentielle pour la stabilité de toute la région.

L’UE a également exprimé son engagement à soutenir et à partager son expertise en matière de gestion transfrontalière de l’eau, ainsi qu’à saisir toutes les occasions pour encourager toutes les parties à poursuivre les négociations et à s’appuyer sur les progrès réalisés jusqu’à présent.

L’avancement global du projet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) a maintenant atteint 73% et le pays prévoit de commencer à remplir le barrage en juillet prochain.

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

Ethiopie : Un éboulement fait une dizaine de morts

Au moins douze personnes ont péri dans un glissement de terrain suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours à Ale, une localité située dans le sud-ouest du pays.L’administrateur d’Ale dans la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS) a indiqué que des recherches étaient en cours pour retrouver les corps de cinq personnes ensevelis dans les décombres.

Le glissement de terrain est survenu ce weekend suite à de fortes pluies qui ont balayé au moins six maisons et déplacé des centaines de familles.

L’absence de précision de la topographie a rendu difficiles les opérations de recherche, a expliqué l’autorité en chef de la Région des nations, Ristu Yirdaw

Il a précisé que le gouvernement régional avait aménagé des sites de recasement pour les sinistrés avec toutes les commodités de base.

Des opérations de secours sont en cours pour extraire d’autres corps qui seraient encore piégés dans la boue.

De fortes pluies se sont abattues sans cesse dans la région ces derniers jours. Une situation qui expose la zone à des éboulements mortels. Le dernier glissement de terrain est survenu en mi-octobre avec une vingtaine de morts.

La RDC et Le Congo à la recherche des investisseurs dans l’énergie et l’environnement

Les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Félix Tshisekedi ont exprimé leur souhait à l’ouverture du forum investir en Afrique.

Les chefs d’État du Congo-Brazzaville, de l’Angola, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont pris part mardi 10 septembre à Brazzaville au forum Investir en Afrique. À cette occasion la Chine a dit son engagement de travailler avec les institutions financières internationales pour le développer de la coopération sud–sud, tandis que les deux Congo ont appelé les investisseurs à intervenir dans les secteurs de l’électricité et des forêts.

À la tribune du forum, Xu Hongcai, vice-ministre chinois des Finances, a exprimé l’engagement de la Chine de « collaborer avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, de promouvoir la coopération sud-sud et stimuler le développement diversifié et durable de l’Afrique ».

De son côté, le président de la RDC Félix Tshisekedi a présenté son immense pays comme une terre d’opportunités pour les investisseurs, notamment dans le secteur de l’électricité. « Le modèle de développement que j’ai choisi sera axé sur la construction, en dehors du grand [barrage] d’Inga, des centrales électriques de taille moyenne et des micro-centrales pour assurer suffisamment l’accès à l’eau et à l’électricité dans toutes les provinces de mon pays », a-t-il précisé.

Tandis que son voisin Denis Sassou Nguesso a dit sa préoccupation pour la préservation de l’environnement : « La présente édition du forum élève la lutte contre les dérèglements climatiques au rang des priorités de premier ordre. La protection des écosystèmes nous interpelle tous », a affirmé le président congolais.

Vers une possible libération de Jean-Marie Michel Mokoko ?

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a expliqué qu’il avait demandé au président congolais des « actes » envers cet opposant.

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso était reçu mardi 3 septembre à l’Élysée pour un déjeuner de travail avec le président Macron. S’il a été question d’environnement et d’économie, une petite phrase de Jean-Yves Le Drian n’est pas passé inaperçue.

Le ministre français des Affaires étrangères a expliqué qu’il avait demandé mardi matin au président congolais des « actes » envers l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko et d’autres personnes emprisonnées… et le ministre français de préciser : « je le lui ai dit avec fermeté ! »

Ces propos de Jean-Yves Le Drian ont été accueillis avec incrédulité par la délégation congolaise. Seule personnalité à accepter de réagir à cette déclaration, Jean-Claude Gakosso, le ministre congolais des Affaires étrangères : « Ces propos ne m’émeuvent pas outre mesure et je prends acte de ce qui est dit. Mais je connais bien Jean-Yves Le Drian et je peux vous témoigner de l’amitié qu’il a pour le président Sassou. Ce sont des amis donc ils peuvent tout se dire avec le président Sassou. »

Une libération rapide de l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, emprisonné depuis trois ans, est-elle selon lui envisageable ? « Je n’en sais rien, ce sont des questions complexes, je ne voudrais pas faire quelque injonction que ce soit, encore moins à la justice de mon pays que je respecte. »

Ce sujet a-t-il été abordé entre Emmanuel Macron et Denis Sassou-Nguesso lors de leur déjeuner de travail ? Impossible à dire car rien n’a filtré sur ce point.

Ce que l’on sait, c’est que les deux hommes ont évoqué l’accord signé entre le Congo Brazzaville et le Fonds monétaire international. La France avait conditionné une aide financière à la signature d’un tel accord. Résultat, selon Jean-Claude Gakosso, « le président Macron s’est engagé à débloquer déjà le tiers de cette aide qui est de 88 milliards de francs CFA. »

Mais ce sont surtout les questions climatiques et environnementales qui ont été au centre des discussions. Le président congolais s’est ainsi engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières. Et ce en échange d’une aide financière. À ce sujet, une idée a émergé lors de cet entretien en tête-à-tête : celle d’organiser une des prochaines éditions du One Planet Summit, peut-être celle de 2020, à Brazzaville.

Congo : ouverture d’un colloque sur l’impact de la chimie sur l’environnement

Les assises qui se tiennent du 26 au 29 mars, ont pour objectif de faire un état des lieux de l’implication de la chimie dans le maintien et la restauration d’un environnement sain pour préserver la santé.

Un colloque international sur la chimie face aux défis sanitaires et environnementaux a été ouvert, le 26 mars, par le ministre d’Etat, de l’Economie et de l’industrie, Gilbert Ondongo, afin de proposer des innovations dans les domaines visant la recherche et les applications sur le terrain.

Cent soixante participants venus de par le monde vont échanger et partager les expériences dans le domaine de la chimie.

Parmi eux, figurent des doctorants, chercheurs, enseignants chercheurs, industriels, partenaires techniques, représentants des instituts régionaux et nationaux ainsi que bien d’autres.

Plusieurs allocutions ont été prononcées à cette occasion dont celle d’ouverture du ministre Gilbert Ondongo, parrain de l’événement; du ministre Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou de la Recherche scientifique; du recteur de l’Université Marien-Ngouabi, Rosaire Ibara; ainsi que celles des présidents des comités scientifiques et d’organisation du colloque dont Isabelle Glitho.

Rosaire Ibara a énuméré les problèmes que rencontre l’Université Marien-Ngouabi, parmi lesquels la concurrence internationale, l’arrimage de ses activités de formation et de recherche. « Les contraintes multiples et parfois contradictoires rendent la gouvernance de l’université plus délicate dans un contexte budgétaire restreint de large manœuvre et oblige à des choix judicieux. Notre monde a besoin des hommes et femmes capables de dépasser la commode division disciplinaire pour faire le lien entre les différents domaines de la connaissance », a-t-il dit.

Environnement : l’UE dévoile les lauréats du concours du meilleur reportage

Giscard Mitoumona Mahoungou, journaliste-reporter à DRTV a remporté le prix de tous les lauréats du concours de meilleur reportage sur l’environnement.

C’était la première édition du concours de meilleur reportage de l’environnement organisée à Brazzaville. L’initiative est de l’union Européenne et l’ambassade de France. Lancé en  juin 2018, ce sont au total 15 journalistes qui ont pris part à ce concours.

A partir du thème choisi par les organisateurs en matière de protection de l’environnement, les lauréats ont réalisé un dossier de reportages qu’ils ont soumis aux membres du jury.

Giscard Mitoumona Mahoungou, a fait un reportage sur « la gestion des déchets de la société Averda». Un reportage qui lui a valu un prix le 27 février dernier, un prix qui lui donne l’opportunité d’intégrer, pendant un mois, la rédaction de la chaîne de télévision France 24 à Paris.

Trois autres lauréats ont été récompensés. Deva Pandzou, correspondant de la chaîne de télévision Africa 24 qui a reçu une caméra professionnelle, Raïssa Damba de la radio Mucodec avec un prix d’équipements de matériels de reportage et Jean Thibaut Ngoyi de la presse écrite Syfia Congo qui a reçu, à son tour, un ordinateur portable.

FestiVert : Henri Djombo lauréat de la treizième édition

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, a reçu le 25 juillet à Brazzaville, le prix international FestiVert de l’environnement de Dakar.

Organisé du 13 au 15 juillet, le FestiVert se tenait sous le thème « La culture au service de l’environnement pour la promotion de l’éco-citoyenneté ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, en sa qualité de romancier et dramaturge, a reçu ce prix des mains de l’ambassadeur du Sénégal au Congo.

FestiVert était l’occasion pour de nombreux Africains de partager leur expertise au profit de la protection de l’environnement. Cette 13ème édition était aussi l’occasion de rappeler aux jeunes l’importance de la nature. Pour les organisateurs, le but visé par cette manifestation culturelle et environnementale était de conscientiser les élèves sur leur responsabilité et leur devoir d’entretenir, de surveiller et de revaloriser l’environnement.

Le Congo a répondu présent à ce rendez-vous par le biais du représentant du président de l’Union nationale des écrivains, artistes et artisans congolais, le poète Huppert Malanda.

Le jury du festival international après l’analyse des productions d’Henri Djombo en matière de protection de l’espace vert, le jury du festival international lui a décerné le Prix FestiVert 2018. Pour Huppert Malanda, l’auteur doit cette distinction de sa pièce de théâtre intitulée « Le Cri de la forêt « et de son importante production romanesque et théâtrale en faveur de la protection environnementale ».

« Cela me rassure que nos œuvres soient également lues à l’étranger et cela m’encourage à faire plus », a fait remarquer Henri Djombo.

Rappelons que le combat du récipiendaire pour la protection de l’environnement l’a conduit à la publication de plusieurs romans et pièces de théâtre.

Brazzaville: un concours pour du meilleur reportage sur l’environnement 2018

Ce concours s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Semaine de l’environnement et du développement durable.

La Délégation de l’Union européenne en République du Congo et l’Ambassade de France au Congo organisent, du 15 juin au 31 août 2018, pour les journalistes congolais, un concours du meilleur reportage pour l’environnement, en presse écrite (y compris en ligne), radio et télévision.

Inscrit dans le cadre de la célébration de la Semaine de l’environnement et du développement durable, ce concours vise à récompenser les meilleures productions journalistiques qui traitent des problématiques environnementales.

Ce grand concours s’adresse à vous si la préservation de l’environnement, la lutte contre le changement climatique et les enjeux du développement durable vous interpellent.

Notons que le lauréat bénéficiera d’un stage d’un mois au sein d’une rédaction en France et d’autres supers prix. Pour en savoir plus sur les conditions de participation, veuillez contacter les organisateurs.