Congo-Agriculture : comité national de gestion des pesticides a son secrétariat général

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Djombo, a procédé le 16 septembre à Brazzaville à la mise en place du secrétariat général du comité national de gestion des pesticides et au lancement des homologations des pesticides au Congo.

La cérémonie a été organisée par le Comité inter-Etat des pesticides de l’Afrique centrale (Cpac) qui vise à garantir la qualité des pesticides, leur bonne gestion dans la protection durable des végétaux, la préservation de la santé humaine et la protection de l’environnement.

Le Comité national de gestion des pesticides (Cngp) du Congo est un organe consultatif de coordination et d’orientation des activités relatives à la gestion nationale des pesticides. Il réunit en son sein toutes les entités des pouvoirs publics et privés exerçant une responsabilité dans le processus national de gestion des pesticides. « Le Cpac se réjouit ce jour de la présentation de cet organe destiné à fluidifier la circulation d’informations sur la gestion des pesticides entre le Cpac et le Congo », a indiqué le directeur général du Cpac, Auguste Itoua.

Pour lui, le Cpac a été créé avec la compétence exclusive de l’évaluation et de l’homologation des produits formulés afin de garantir leur qualité dans la sous-région Cémac. « J’en appelle donc à la responsabilité des firmes importatrices de pesticides et aux sociétés agroindustrielles installées au Congo à déposer leurs dossiers au Cpac pour homologation », a-t-il signifié.

Selon la FAO, 4,6 millions de tonnes de pesticides chimiques sont pulvérisés dans le monde chaque année, ce qui est équivaut à 146kg par seconde. Bien que les pays en développement représentent 25% de la consommation mondiale, ils enregistrent 99% des décès dus à l’utilisation des pesticides.

Le Congo fait le pari de la diversification de son économie à travers l’agriculture. La preuve en est que les services de douanes ont enregistré de 2005 à 2019, les importations de 6278.448 tonnes de pesticides, représentant une valeur monétaire de 7.981.212.729 de francs CFA.

Le ministre Henri Djombo a précisé que l’opérationnalisation du Cngp est un pas important vers l’utilisation responsable des préparations chimiques, gage de santé publique, de protection de l’environnement et de sécurité alimentaire et nutritionnelle. « Devant le danger qui nous guette, la règlementation seule peut constituer la panacée. Il nous faut également développer les alternatives aux pesticides, en mettant à contribution notre biodiversité richement dotée et en promouvant les pratiques d’une agriculture biologique », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’intensification de la production agropastorale et halieutique ne peut se concevoir en dehors de l’utilisation des pesticides, car ils ont pour vocation de lutter contre les organismes nuisibles, vecteurs des maladies humaines et animales.

Coopération : Dakar et Brazzaville signent un accord de développement agricole et agroalimentaire

L’accord a été paraphé samedi le ministre congolais de l’agriculture Henri Djombo  et son homologue du Sénégal, Moussa Baldé.

Partager expériences et compétences, c’est l’objectif de cet accord signé par les deux ministres lors du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA).Il faut noter que la clôture initialement prévue dimanche a été avancée à samedi, suite à une décision du gouvernement français, dans le cadre des mesures visant à lutter contre le coronavirus.

« Avec le Congo, nous avons les mêmes réalités malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent. Il faut croire à la coopération Sud-Sud. Nous avons la même culture de l’agriculture.

Nous devons mutualiser nos forces et échanger nos expériences respectives pour propulser notre agriculture », a déclaré Moussa Baldé, lors de la signature de cet accord de coopération.

« Il s’agit d’un accord de coopération technique entre les deux pays pour nous donner la main en utilisant les expériences réussies ici et là. Le Sénégal a réussi beaucoup d’avancées dans le domaine agricole.

Nous avons besoin d’échanger sur le plan scientifique pour booster notre agriculture et répondre à la demande de l’Union africaine d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle », a souligné Henri Djombo ministre d’Etat congolais chargé de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Selon le ministre congolais, les deux pays sont « en train de prendre les dispositions pratiques, techniques et technologiques pour une meilleure organisation professionnelle du secteur agricole. Nous comptons beaucoup sur le Sénégal pour y arriver », a-t-il poursuivi.

Le directeur exécutif du Fonds national de développement sylvo-pastoral (FNDASP) Jean Charles Faye, évoquant les aspects techniques de cet accord de coopération dont les contours ont été définis en novembre dernier entre les deux parties, a insisté sur le développement institutionnel.

« Cet accord va surtout permettre un échange d’expériences, de savoir-faire, de services entre les institutions des deux pays, les organisations professionnelles agricoles, les agences et mécanismes de financement », a-t-il indiqué.

« Ce protocole d’accord sera un vrai outil d’accompagnement des producteurs sénégalais et congolais dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche », a ajouté le directeur exécutif du FNDASP.

« Il va aussi permettre de relever le niveau de productivité des rendements et des revenus des producteurs des deux pays en vue d’assurer la souveraineté alimentaire qui est l’une des priorités pour le Congo.

Le FNDASP sera le point focal de cet accord de coopération qui va durer 3 ans », a précisé Jean Charles Faye.

Moussa Baldé a promis de « rendre une visite de courtoisie à son homologue congolais à Brazzaville pour mieux s’imprégner des réalités agricoles de ce pays de l’Afrique centrale réputé pour ses caractéristiques et potentialités forestières ».

Le Salon international de l’agriculture de Paris, ouvert le 22 février, se veut « la plus grande ferme de France ».

L’édition 2020, initialement prévue pour se dérouler jusqu’au 1er mars prochain, est axée sur quatre thèmes majeurs que sont l’élevage et ses filières, les produits des régions de France, d’Outre-mer et du monde, les cultures et filières végétales, jardin et potager, ainsi que les services et métiers de l’agriculture.

« L’agriculture vous tend les bras », est le thème général du SIA 2020. Cette manifestation réunit chaque année des éleveurs, producteurs, représentants d’organisations du secteur et de syndicats professionnels, de ministères et organismes publics ou encore d’instituts de recherche.

Ces différentes composantes viennent toutes présenter des facettes du secteur agricole et agroalimentaire, ses évolutions et perspectives, selon les organisateurs.

FestiVert : Henri Djombo lauréat de la treizième édition

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, a reçu le 25 juillet à Brazzaville, le prix international FestiVert de l’environnement de Dakar.

Organisé du 13 au 15 juillet, le FestiVert se tenait sous le thème « La culture au service de l’environnement pour la promotion de l’éco-citoyenneté ». Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, en sa qualité de romancier et dramaturge, a reçu ce prix des mains de l’ambassadeur du Sénégal au Congo.

FestiVert était l’occasion pour de nombreux Africains de partager leur expertise au profit de la protection de l’environnement. Cette 13ème édition était aussi l’occasion de rappeler aux jeunes l’importance de la nature. Pour les organisateurs, le but visé par cette manifestation culturelle et environnementale était de conscientiser les élèves sur leur responsabilité et leur devoir d’entretenir, de surveiller et de revaloriser l’environnement.

Le Congo a répondu présent à ce rendez-vous par le biais du représentant du président de l’Union nationale des écrivains, artistes et artisans congolais, le poète Huppert Malanda.

Le jury du festival international après l’analyse des productions d’Henri Djombo en matière de protection de l’espace vert, le jury du festival international lui a décerné le Prix FestiVert 2018. Pour Huppert Malanda, l’auteur doit cette distinction de sa pièce de théâtre intitulée « Le Cri de la forêt « et de son importante production romanesque et théâtrale en faveur de la protection environnementale ».

« Cela me rassure que nos œuvres soient également lues à l’étranger et cela m’encourage à faire plus », a fait remarquer Henri Djombo.

Rappelons que le combat du récipiendaire pour la protection de l’environnement l’a conduit à la publication de plusieurs romans et pièces de théâtre.

Agriculture : un forum pour rendre le secteur productif performant

Le forum national sur l’agriculture, l’élevage et la pêche a débuté le 17 avril à Kintélé, au nord de Brazzaville.

 

Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo a lancé ces consultations qui s’étaleront sur trois jours à Kintélé. Les travaux, consacrés aux grandes réformes, vont déterminer l’avenir du domaine agricole et rural. En d’autres termes, il est question de valider la politique agropastorale et halieutique du Programme National de Développement agricole (PND) de 2018 à 2022 ; des avant-projets de lois portant réglementation des secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche ; de la note technique sur la création des agences de l’agriculture et de la pêche et de leurs avant-projets de lois et statuts.

Aussi, sont réunis pour la circonstance, plus de deux cent participants et partenaires à l’instar des experts et techniciens agricoles, des responsables des ministères sectoriels, des groupements et coopératives, de petits producteurs locaux, ainsi que la Banque mondiale (BM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO).

« Ce forum est un haut niveau d’échanges entre les parties prenantes et les représentants du monde rural. La présence des intelligences pluridisciplinaires et multisectorielles en son sein me réjouit et me convainc que les résultats de ces assises engendreront les réformes souhaitées et donneront une nouvelle dynamique au secteur rural », a déclaré Henri Djombo.

En effet, le secteur agricole du Congo, en effet, repose sur une agriculture familiale rudimentaire et peu compétitive, dont les femmes constituent les principaux acteurs (54,4%). En 2017, il représentait 5% du produit intérieur brut (PIB) et 1 à 2% du taux d’exportation, alors qu’en 1994, il contribuait à +10% du PIB. Avec plus de dix millions d’hectares de terres arables, la République du Congo dispose cependant de tous les atouts naturels. C’est la raison pour laquelle, les attentes de la population sont nombreuses. Elles concernent en l’occurrence, la sécurisation des terres agricoles, l’accès aux matériels et intrants, l’encadrement et la formation techniques nécessaires, la disponibilité des infrastructures de stockage, de transformation, d’entrepôt et de transport ; l’accès au financement, la couverture de risques et catastrophes, l’électrification et l’irrigation du bassin de production.

Pour la représentante résidente de la FAO, Suze Percy Filippini, la pauvreté peut être réduite et le développement durable peut être amélioré d’une manière considérable. « Il faut améliorer la productivité agricole pour atteindre un taux de croissance moyen de la production de 6% au moins, et dans l’hypothèse favorable un taux de 10,8% autrefois annoncé dans le PND 2012-2016, avec un accent particulier sur les petits producteurs et les femmes », a-t-elle affirmé.

La Banque Mondiale quant à elle, compte sur les résultats du nouveau Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale, qu’elle finance à hauteur de cent millions de dollars. Amadou Oumar Ba, le chef de projets agricoles auprès de l’institution financière a affirmé sur la question que « La BM reste mobilisée et disposée à accompagner les efforts du gouvernement en faveur de la relance du secteur ».

Il faut toutefois noter que dans la loi des finances exercice 2018, l’Etat a prévu près de cinq milliards de francs CFA pour relancer les filières du manioc, de la banane plantain et du cacao. Car, la nouvelle politique agricole du gouvernement congolais demeure respectueuse de l’environnement et des besoins sociaux de la population.

Les pongistes brazzavillois conservent leur titre aux championnats nationaux de tennis de table

La 14e édition de la compétition, couplée à la 13e édition de la Coupe Denis-Sassou-N’Guesso, s’est déroulée du 23 au 25 décembre à Matombi, dans le département du Kouilou

Près de cent cinquante pongistes venus de la Likouala, la Sangha, la Cuvette, la Cuvette Ouest, les Plateaux, Brazzaville, la Lekoumou, la Bouenza, le Niari et Pointe-Noire ont pris part aux 14es champuinnats nationaux de tennis de table, qui ont eu lieu dans un terrain neutre, notamment en raison de l’absence de la discipline dans le département du Kouilou. La compétition s’est déroulée dans les nouvelles installations de la Fédération congolaise de tennis de table, un don de la société Rong Chang.

Après trois jours de confrontations caractérisés par l’ingéniosité très remarquable des pongistes de la Likouala, la Sangha et de Brazzaville, c’est finalement la ville capitale qui s’est illustrée comme lors des deux dernières années avec douze médailles dont quatre en or, deux en argent et six en bronze. Les Brazzavillois ont battu leur propre record de 2016 où ils avaient remporté neuf médailles. En individuel, Christ Benatiki   et Jolie Ivosso, respectivement en senior messieurs et dames, ont offert l’or à Brazzaville.

Le département de la Likouala est classé deuxième avec neuf médailles dont deux en or, trois en argent et quatre en bronze. Soulignons que la Likouala avait perdu la tête des championnats nationaux en 2014. Esther Moungoudou a octroyé l’or à son département en minime garçons tandis que Beni Olebé a joué la grande carte pour son département en lui offrant l’or en simple cadet et par équipe, avant de s’adjuger le trophée de Denis-Sassou-N’Guesso en s’imposant face à Romaric Mfoumou de Brazzaville. Il succède à Dieuveil Minamona de Brazzaville.

La Sangha, quant à elle, s’est maintenue à la 3e place avec cinq médailles, une en or, deux en argent et deux autres en bronze. Soulignons que ce département a également remporté le trophée de la révélation de l’année 2017 par l’entremise de Gladicia Nadriche Lossoto (10 ans).

 

Cependant, Pointe-Noire a occupé le  4e  rang avec sept médailles, une en or, une en argent et trois en bronze.  Gad Ibouendo a remporté la médaille d’or de son département en lui faisant conserver sa 4e place du championnat. Le trophée de fair-play a été attribué à Pena Chelvy en catégorie des cadets.

Le tennis de table gagne l’ensemble du pays

La compétition a été supervisée par le président de la Fédération, Jean Marie Okouna, qui avait à ses côtés le président d’honneur de la Fédération, le ministre d’Etat Henri Djombo. A l’issue des épreuves, ce dernier s’est dit satisfait de la place qu’occupe actuellement la discipline au niveau national. « Je constate avec beaucoup d’attention que le tennis de table est en train de gagner l’ensemble du pays. On est arrivé a une participation maximale de dix départements sur les douze que compte le Congo, c’est une belle avancée et nous pensons que la prochaine rencontre nous réservera une bonne surprise pour que les douze départements soient présent », a indiqué Henri Djombo qui s’est aussi réjoui des talents qui se prononcent de plus en plus au tennis de table. « Nous pouvons conclure, à l’issue des trois journées des hostilités, que les 14es championnats nationaux et la 13e Coupe Denis-Sassou-N’Guesso se sont passés dans une belle ambiance. », a indiqué le président d’honneur de la Fédération congolaise de tennis de table.

Dans son mot de clôture,  le directeur départemental des Sports de Pointe-Noire, Joseph Biangou Ndinga, a félicité les différentes délégations pour leur bon comportement durant les épreuves. Il a demandé aux vainqueurs et aux perdants d’accepter chacun le classement occupé. « Au sport compétitif, il y a toujours un gagnant et un perdant », a-t-il rappelé.