Universités ivoiriennes: démarrage des préinscriptions des bacheliers le 10 août

Les préinscriptions pour l’année académique 2021-2022 des nouveaux bacheliers, dans les grandes écoles, universités publiques et privées ivoiriennes, débutent le 10 août 2021 sur la plateforme www.orientationsup.net, selon une note officielle.

Cette opération qui démarre à partir du 10 août 2021 sur la plate-forme www.orientationsup.net « prend fin le 31 août, à minuit, délai de rigueur », précise le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Passé ce délai, les bacheliers non-préinscrits ne pourront pas être orientés », insiste le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui exhorte les bacheliers à procéder « personnellement » à leur préinscription, car il y va de leur avenir.   

L’inscription, mentionne le texte, se fait en premier lieu par le paiement des frais d’inscriptions avec les différents opérateurs mobiles, avant de renseigner la plateforme orientationsup.net pour faire son inscription en ligne.

Sur la plateforme, il est inscrit « une fois vos choix soumis vous n’aurez plus la possibilité de les modifier ! Si vous n’êtes pas prêt merci de revenir plus tard quand vous aurez décidé vos choix ». Un appel au bachelier à choisir les options d’orientation avant de commencer son inscription en ligne.

Pour la session 2021, 87 097 candidats ont été déclarés admis au BAC, soit un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020. Les résultats montrent que sur 133 166 filles présentes, 38 341 sont admises, soit 28,79% et sur 164 674 garçons, 48 756 ont obtenu leur sésame, soit 29,61%.

Covid-19: le ministre ivoirien de la Défense en confinement

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. Téné Birahima Ouattara, « sujet contact d’un cas positif à la Covid-19, s’est mis en confinement », selon une note officielle publiée mercredi.

Le mardi 3 août 2021, le ministre de la Défense, « sujet contact d’un cas positif », s’est mis en confinement conformément aux dispositions en vigueur », indique une note du ministère d’Etat, ministère de la Défense.

Cette annonce intervient au lendemain d’un communiqué de la présidence ivoirienne, indiquant que Alassane Ouattara s’est mis en « confinement » après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

Le chef de l’Etat était également « en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 ». Il a de ce fait décidé suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement.

Le président ivoirien a « exhorté les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie ».

Cette situation a lieu à quelques jours de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: 52 418 candidats concernés par la 2e session du CAFOP 2021

Pour la deuxième phase « exceptionnelle » du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) session 2021, en Côte d’Ivoire, 52 418 candidats non déclarés admissibles sont concernés par ce test qui s’ouvre jeudi. »Ce jeudi 05 août 2021, 52 418 candidats non déclarés admissibles à la suite des épreuves écrites du samedi 15 mai dernier au concours direct d’entrée dans les CAFOP-IA (Instituteur adjoint), session 2021, auront une nouvelle chance de reprendre la compétition », indique une note de la direction des examens et concours (DECO).   

La première session de ce concours a été ouverte le 1er mars 2021 avec pour objectif de sélectionner 5.000 candidats répondant aux critères définis selon des arrêtés interministériels. 

Le concours se déroule en deux étapes et chacune est sanctionnée par une délibération : les épreuves écrites d’admissibilité et le Test psychotechnique pour l’admission définitive.

Les compositions écrites, elles, ont eu lieu le samedi 15 mai dernier. Les résultats d’admissibilité ont été publiés, conformément au calendrier, le vendredi 16 juillet 2021.

Seulement 3 000 candidats qui remplissaient les conditions réglementaires d’admissibilité ont été retenus. Selon la DECO, l’admissibilité au concours d’entrée dans les CAFOP est prononcée sur la base de conditions.

La DECO révèle que la candidat doit avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à douze sur vingt (12/20) sur l’ensemble des notes des épreuves écrites et n’avoir obtenu aucune note inférieure à huit sur vingt (08/20).

Selon l’articles 4, le jury peut sélectionner les meilleurs si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 excède le nombre de places à pourvoir sélectionner par ordre de mérite les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à dix sur vingt  (10/20), 

Si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 est en deçà du nombre de places à pourvoir, « au moins 2000 postes couraient le risque de demeurer vacants au sortir de la session 2021 », prévient la DECO. 

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a décidé d’offrir une seconde chance aux candidats non admissibles, afin de compléter le quota à sélectionner pour la phase 2 du concours et de s’inscrire dans la perspective de combler le besoin de recrutement de 5000 stagiaires pour les CAFOP.

Le calendrier de déroulement initialement publié et en cours d’exécution a donc été réaménagé. Le jeudi 5 août 2021, se tiennent les épreuves écrites : Mathématiques (coef 1, 8h10h), Français  (coef 3, 10h30 – 12h30) et culture générale  (coef 2, 14h30-15h30). 

Le mardi 31 août 2021, seront proclamés les résultats d’admissibilité du second tour exceptionnel des épreuves écrites. De ce fait, les admis rejoindront les premiers sélectionnés pour le test psychotechnique du mardi 7 septembre. 

Les résultats d’admission définitive au concours direct d’entrée dans les CAFOP au titre des instituteurs adjoints, session 2021, seront proclamés le samedi 09 octobre, clôturant ainsi définitivement la session 2021. 

Cette deuxième phase exceptionnelle des épreuves écrites vise surtout à offrir à chacun des candidats concernés, dans l’équité et la transparence, une opportunité de rattrapage en satisfaisant pleinement les conditions d’admissibilité, conclut la DECO.

L’humoriste Joël assure rever le défi de deux spectacles à Abidjan

L’humoriste ivoirien Joël promet « communier » avec ses fans le 29 août 2021, lors de deux représentations au palais de la culture d’Abidjan, un défi qu’il compte relever avec certains de ses paires.

« On a décidé de faire ce spectacle dans une salle de 1500 places et deux fois, c’est quelque peu prétentieux, mais les challenges, il faut les relever. Et c’est ça l’humour en Côte d’Ivoire, on a besoin de challenge », a déclaré Joël, lors d’une conférence de presse.

Le challenge sera le remplissage de la salle. La première représentation débute à 15h00 GMT  (heure locale) et la seconde à 20h autour du thème « on est déjà né », une scène au cours de laquelle l’humoriste va ménager sa « tchiza (copine) » et sa femme. 

Zain Monzer, le metteur en scène, a déclaré que « le spectacle s’annonce haut en couleur avec une scène en light ». Au-delà de l’aspect humoristique, il s’agira de montrer la force de caractère des Ivoiriens qui sont résilients face à des situations de la vie.  

Le Magnifique, un célèbre humoriste ivoirien, qui assurait la maîtrise de cérémonie lors de cette conférence de presse, a dit dans un brin d’humour que « le reste est dan la main de Dieu et dans le travail ». 

Joël pourra aussi compter sur ses parrains Bamba Bakary et Gbi de fer. Parlant de Gbi de fer, il a révélé que ce pionnier dans l’art du théâtre et de l’humour en Côte d’Ivoire, l’a « beaucoup influencé pour cette carrière ». 

Tourisme: la Côte d’Ivoire, pays hôte de la JMT 2021, lance les festivités

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021, a lancé officiellement mardi les festivités, qui auront lieu le 27 septembre prochain autour du thème « Le tourisme pour une croissance inclusive ».

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, qui a procédé au lancement de la 41e JMT, a également lancé à cette occasion « La Quinzaine touristique », un événement local prévu du 7 au 22 septembre 2021, sur « six circuits touristiques ». 

« Nous saluons l’initiative d’abriter la 41e JMT en terre ivoirienne pour sonner l’heure de la relance touristique avec une volonté affichée du président de la République et du gouvernement pour donner un élan nouveau à notre tourisme », a dit M. Siandou Fofana. 

Des expositions permettront par ailleurs de meubler ces grands moments que la Côte d’Ivoire espère faire « graver dans les anales de l’Organisation mondiale du tourisme »,  a fait savoir le ministre ivoirien du Tourisme.  

Au cours de cette cérémonie de lancement, le ministre ivoirien du Tourisme a remis un chèque au lauréat du concours national de création de la mascotte pour cet événement mondial. Il a été remporté par Calixte Ange Kouyo. Cette mascotte se prénomme « N’Zassaa ». 

« Je voudrais interpeller toute la jeunesse ivoirienne qu’ensemble, nous ayons à créer nos propres jeux et espaces de loisirs afin de ne pas être seulement consommateurs des loisirs virtuels et numériques, venus du monde de l’Occident », a lancé M. Siandou Fofana.    

Outre le concours de la mascotte et des slogans, « nous lançons le concours des startups dans le domaine de notre activité parce que nous ne pouvons pas continuer de subir le sort que nous imposent certaines multinationales », a-t-il poursuivi.    

Avec la Covid-19, les pertes cumulées dans le secteur touristique, au plan mondial, tournent autour de 80% des chiffres d’Affaires des activités des acteurs du tourisme, ce qui représente un peu plus de 4.000 milliards de dollars, selon l’OMT.  

En Côte d’Ivoire, grâce à l’action du gouvernement, le pays a su minimiser et contenir la situation de la pandémie de Covid-19, au point que les pertes se situent « autour de 58,5% » dans les activités du secteur privé, a fait observer M. Siandou Fofana.  

Maigre bilan pour la Côte d’Ivoire aux JO Tokyo 2021

La Côte d’Ivoire a bouclé sa participation à la 32è édition des Jeux olympiques (JO) officiellement ouverte le 23 juillet dernier à Tokyo, dans la capitale japonaise.

L’équipe ivoirienne rentrera donc à Abidjan avec dans sa besace l’unique médaille de bronze glanée par la taekwondo-in Ruth Marie Christelle Gbagbi.

La plus grosse déception de ces jeux de Tokyo est pourtant venue de cette même discipline sportive. Grand favori pour une médaille d’or pour la Côte d’Ivoire, Cheick Sallah Cissé, le médaillé olympique à Rio 2016 a été éliminé en 8è de finale dès son 1er combat au Makuhari Hall.

Toujours dans la même discipline, Seydou Gbané a d’abord réussi à détrôner le vice-champion olympique des plus de 80 kg, le Nigérien Abdoul Razak Issoufou Alfaga en 8è de finale avant de se faire éliminer pour la suite de la compétition.

 Quant à la cadette de ce groupe notamment Aminata Charlène Traoré (22 ans), elle est tombé au pied du podium en se faisant battre en match de classement pour la 3è place.

Trente et un athlètes ivoiriens étaient en lice pour cette olympiade de Tokyo. Le plus fort contingent, c’est-à-dire les 21 Eléphants footballeurs ont été défaits en quarts de finale par l’équipe de l’Espagne. Tout 1er athlète à qualifier la Côte d’Ivoire en aviron à une phase des JO, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à dépasser la serie des repêchages pour les quarts de finale du skiff hommes.

Tout juste après lui, ce sont deux autres athlètes qui ont suivi. Il s’agit de la nageuse Talita Te Flan qui a calé en série du 400 m nage libre et la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné, tombée quant à elle dès les 16è de finale.

Derniers espoirs de la Côte d’Ivoire pour d’autres chances de médailles, les sprinteurs n’ont pas eu les foulées nécessaires pour accomplir cet exploit. Muriel Ahouré a été éliminée en demi-finale du 100 m féminin, quand son compatriote Arthur Cissé se faisait battre aussi en demi-finale du 100 m messieurs.

Toute dernière chance de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou a finalement perdu ses finales du 100 et du 200 m, arrivant respectivement au 4è et au 5è rang.

Côte d’Ivoire: 121 milliards FCFA pour réhabiliter la décharge d’Akouédo

Le projet de conception et de réhabilitation de la décharge d’Akouédo à Abidjan coûtera 121 milliards FCFA, a appris APA, mardi, de source officielle.

Ce projet structurant devrait notamment permettre, à terme, la création d’un parc urbain de plus 100 hectares ainsi que d’une plateforme de traitement et de valorisation du biogaz par cogénération, dont la production d’électricité devrait atteindre une puissance d’environ 2 mégawatts.

Ouverte en 1965, la décharge d’Akouédo a été définitivement fermée en 2018 après l’acquisition de la décharge de Kossihouen, sur l’autoroute du Nord.

Atlantique Finance, filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), a pris part le 30 juillet 2021 en tant que chef de file du syndicat de placement, au lancement de la deuxième tranche de l’emprunt obligataire de l’Etat de Côte d’Ivoire, dénommé «TPCI 5,80% 2021-2028», sur le marché financier régional de l’Union Monétaire Ouest-Africaine.

Cette seconde tranche de l’emprunt obligataire consacré aux travaux de réhabilitation de la décharge d’Akouédo a fait l’objet, mardi, d’un webinaire auquel ont pris part une centaine d’investisseurs.

D’un montant de 50 milliards de FCFA, cette opération, constituée de 5 000 000 de titres d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, vise le financement partiel du projet de conception et de réhabilitation de la décharge d’Akouédo à Abidjan.

Ce projet vert porte notamment sur le traitement des déchets, la production d’énergies renouvelables et la préservation de la biodiversité.

Le remboursement de l’emprunt se fera par amortissement constant au taux d’intérêt annuel de 5,80%, sur une période de 7 ans, dont deux ans de différé. Les souscriptions se déroulent du 30 juillet au 12 août 2021.

Le montant de cette opération (50 milliards de FCFA) constitue la deuxième tranche d’un programme d’émissions obligataires qui en compte trois, dont la première (33,5 milliards de FCFA) a été mobilisée en 2020 et la troisième (37,993 milliards de FCFA) le sera en 2022, pour un total de plus de 121 milliards de FCFA.

L’opération a été enregistrée, le 28 juillet 2021, par le Conseil Régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’UMOA.

Le rationnement de l’électricité «définitivement terminé» en Côte d’Ivoire

Le rationnement de l’électricité est «définitivement terminé » en Côte d’Ivoire où le gouvernement est en pourparlers pour doter le pays d’une «centrale froide de 200 mégawatts».

L’annonce a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara qui a co-animé une conférence de presse avec son collègue de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.

«Aujourd’hui, avec les actions menées, nous avons le plaisir de vous annoncer que le rationnement de l’électricité est définitivement  terminé en Côte d’Ivoire », a annoncé le ministre Thomas Camara, présentant les excuses de son ministère et celles du gouvernement aux populations et aux industriels.

Selon lui, ce rationnement de l’électricité qui a commencé le 10 mai 2021, n’aura duré que 45 jours pour les ménages et moins de 3 mois pour les industriels.

La Côte d’Ivoire a fait face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages.

« Je voudrais saluer la résilience des Ivoiriens, la confiance qu’ils placent en l’Etat », a renchéri le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly.  « Toutes les dates annoncées pour la fin du rationnement de l’électricité ont été respectées », s’est félicité M. Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.

« La crise énergétique est terminée depuis le 09 juillet 2021. Ce n’est plus un prétexte pour augmenter les prix» des produits, a lancé le ministre Thomas Camara.  

Le gouvernement ivoirien étudie en ce moment l’option d’acheter ou de louer une centrale froide afin d’assurer la continuité de la fourniture de l’électricité en cas de situation pareille.

La fin de la crise énergétique permet à la Côte d’Ivoire d’augmenter sa fourniture électrique aux pays de la sous-région, a ajouté le ministre Camara.

A ce propos, il a indiqué que la capacité qui a été réduite à 60 mégawatts pendant la crise énergétique a décollé cette semaine pour aller vers 100 mégawatts, et devra atteindre les 200 mégawatts en septembre en direction des certains pays de la sous-région.

Un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité, obéissant à « trois grands principes », a été mis en place le 10 mai 2021 sur instruction du ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, pour juguler la crise énergétique.

En vue d’une gestion efficace de la situation, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a mis en place deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée de dimanche du programme de rationnement.

Les efforts déployés ont permis à la compagnie, à partir du 12 juin 2021, de passer à moins de 5% des clients résidentiels touchés par le rationnement par plage de 6h, et à plus de la moitié des clients de ne plus être rationnés du tout.

Les clients rationnés n’étaient plus impactés que seulement deux à trois fois par semaine. A partir du 19 juin 2021, les clients rationnés sont passés à moins de 1% par plage de 6h. Ce qui a permis à 80% des clients basse tension de ne plus être rationnés. Et, les clients rationnés n’étaient alors touchés qu’une à deux fois maximum par semaine.

Depuis le 26 juin 2021, le rationnement par plage de 6h des clients basse tension s’est pratiquement arrêté.

Concernant les industriels, un allègement constant du programme de rationnement a été mis en œuvre avec le concours du comité de veille composé des principaux acteurs des secteurs de l’énergie, de l’industrie, du commerce et du patronat.

Les périodes hebdomadaires d’alimentation ont progressivement augmenté, passant de 48h les deux premières semaines, à 64h les deux semaines suivantes, pour se situer à 96h depuis début juin jusqu’à la fin définitive du rationnement le 09 juillet 2021.

Engouement autour des canaux digitaux pour juguler cette crise énergétique 

En outre, des canaux d’accès à l’information ont été mis en place, notamment un site pour l’information des ménages (monelec.ci), un site pour les clients industriels (monelecpro.ci) et un numéro vert gratuit (800 800 22) pour tous les clients, a rappelé lors de cette conférence de presse, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko.

Selon les statistiques, le site monelec.ci a enregistré plus de 1 million de requêtes, le numéro vert gratuit plus de 10 600 appels, tandis que 100% des industries concernées ont consulté leur programme en ligne.

La Chine, confrontée à une énorme pénurie d’électricité due à des conditions météorologiques extrêmes, rationne l’électricité, pendant que la Côte d’Ivoire vient de sortir de l’épreuve du rationnement.

Covid-19: Alassane Ouattara se met en « confinement »

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est mis en « confinement », après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

L’annonce a été faite, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé dans un communiqué.

Selon lui, le président « Alassane Ouattara ayant été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 a décidé, suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément  aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement ».

« Le président de la République exhorte les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie », conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire connait un léger regain de la Covid-19  ces dernières semaines. A la date du lundi 02 août 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 50 341 cas confirmés de Covid-19 dont 49 461 personnes guéries, 332 décès et 548 cas actifs.

Pour la journée de lundi, 63 nouveaux cas de Covid-19, 72 personnes guéries et deux décès ont été enregistrés. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.   

JO/Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou battue en finale du 200 m

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a été battue mardi en finale du 200 m féminin aux Jeux olympiques Tokyo 2021.

L’ivoirienne est arrivée 5è avec un temps de 22.27. Elle est devancée de prés par la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce (4è avec un chrono de 21.94).                                                   

La médaille d’or de cette finale est revenue à l’autre Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, après sa 1ère place acquise en 21.53 (record national). A la suite de cet exploit, la Jamaïcaine de 29 ans rentre définitivement dans l’histoire des jeux olympiques avec son doublé en 100 et 200 m sur deux phases consécutives (Rio 2016 et Tokyo 2021).

La médaille d’argent a été arrachée par la Namibienne Christine Mboma, qui a fini sa course au 2è rang avec une marque historique de 21.81, améliorant ainsi son record mondial des moins de 20 ans, qu’elle avait déjà accompli depuis les séries du 200 m.

A 18 ans, la jeune Namibienne s’impose donc comme la révélation mondiale sur cette distance. Elle avait gagné sa série à la 1ère place en 22.11, réalisant son 1er record mondial des moins de 20 ans.

L’Américaine Gabrielle Thomas ferme la marche de ce podium en s’adjugeant la médaille de bronze. Elle a terminé 3è avec un temps de 22.01.

Cette défaite de Marie-Josée Ta Lou au 200 m après sa 4è place au 100 m met ainsi un terme à la participation de l’équipe de Côte d’Ivoire à cette olympiade officiellement ouverte le 23 juillet dernier.

Les Eléphants olympiques étaient présents à Tokyo avec 31 athlètes, dont 21 footballeurs. Les athlètes ivoiriens regagnent donc le pays avec une breloque dans la besace notamment le bronze remporté par la taekwondo-in Ruth Gbagbi.

Les médias numériques ivoiriens invités à «filtrer» les commentaires des internautes

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) invite, les entreprises de presse numérique à «filtrer» les commentaires par l’entremise d’un modérateur, dans son rapport de juillet 2021 sur les manquements à la déontologie.

Face aux « commentaires diffamatoires et injurieux », le Comité de monitoring de l’Omenci annonce que « désormais il tiendra compte des commentaires désobligeants des internautes, (ainsi que les) commentaires qui engagent l’auteur de l’article et le média ». 

La loi de décembre 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire fait obligation aux entreprises de presse numérique de disposer d’un modérateur.

« Le Comité encourage les médias numériques à filtrer les commentaires par l’entremise d’un modérateur », indique le rapport dans un point sur les manquements relevés notamment sur la période du 1er au 31 juillet 2021. 

Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 31 juillet 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias. Ces manquements ont été enregistrés dans quatre articles.

Ces entorses à la déontologie portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du Code de déontologie du journaliste qui réfute la publication d’images ne portant pas atteinte à la dignité et à l’honneur, et de l’article 7 qui appelle à faire la différence entre la communication (publireportage…) et l’information. 

En outre, l’article 15 de la Charte des professionnels des médias recommande que le journaliste doit changer le nom, et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

Concernant le premier article, le Comité de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI)   a épinglé le média du fait « des commentaires diffamatoires et injurieux en l’endroit de l’ex-Première dame Simone Gbagbo». 

L’article est intitulé «  Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo désormais libre de tout mouvement, son mandat d’arrêt international levé par la CPI ». Plusieurs commentaires font état de piques lancés entre des internautes.  

Quant au deuxième article, intitulé « Un candidat présumé fraudeur au Bac épinglé à Tanda », il lui est reproché la violation de l’article 11 du Code de déontologie qui requiert de ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne porte pas atteinte à la dignité et à l’honneur.

Selon l’observatoire, « le titre est contraire au contenu de l’article ». Celui qui est présenté par le titre comme fraudeur est plutôt une personne âgée ayant réussi à son examen de BAC, ce qui a pour conséquence de spolier l’image de la personne et de semer la confusion dans la tête du lecteur.

« En deuxième lieu, la photo d’illustration utilisée par le média épinglé est une photo d’un article » d’un autre média  sur le même sujet, mentionne l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI).

L’entreprise de presse numérique indexée affiche dans un autre papier, en titre, « Commercialisation de vins mousseux de qualité: Œnophile présente sa gamme de vins mousseux Imperial Spirit et ses ambassadeurs ». Pour l’OMENCI, il faut faire la nuance entre le publireportage et l’information.

Dans un troisième factuel intitulé « Un candidat au BAC découvert avec de la drogue à Grand-Bassam », l’observatoire relève qu’un autre média a violé l’article 15 de la Charte qui recommande de changer le nom et mettre un bandeau ou un masque sur le visage de l’enfant accusé ou coupable d’un crime.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) fait remarquer que l’image d’illustration utilisée par ce média numérique est « une image d’élèves faisant le rang pour rentrer en classe, et il aurait fallu la flouter ».  

L’OMENCI est un organe technique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique ivoirienne. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’observatoire, doté d’un règlement intérieur, a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, promouvoir la liberté de la presse, contribuer à la labellisation des médias numériques et assurer la médiation.

Côte d’Ivoire: 26 agents d’assurance reçoivent des cartes professionnelles

En vue de se conformer à la réglementation du Code des assurances en Côte d’Ivoire, une filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), remet des cartes professionnelles à 26 de ses agents mandataires.

La remise de ces cartes professionnelles a eu lieu au siège social de la compagnie Atlantique Assurances, en présence de Mme Rosalie Logon, la directrice générale, ainsi que des membres du Comité de direction, organe de pilotage de la stratégie de l’entreprise.   

Cette filiale se conforme ainsi aux exigences des articles 501 et 503 du Code des assurances, qui stipulent que l’exercice de la profession d’agent mandataire d’assurance est subordonné à la délivrance d’une carte professionnelle.

Ces 26 agents mandataires de la société d’assurance peuvent désormais s’adresser aux clients et prospects, munis d’une carte professionnelle officielle d’agent d’assurance pour la présentation et la commercialisation des produits de la compagnie. 

« Avec la carte professionnelle qui porte la marque Atlantique Assurances, vous incarnez désormais les valeurs de notre compagnie, qui sont la citoyenneté, la proximité, la performance et l’innovation », a dit Mme Rosalie Logon aux agents récipiendaires des nouvelles cartes professionnelles.

« Ces valeurs, que nous partageons à l’échelle de notre Groupe, nous aident à perpétuer l’œuvre que nous bâtissons ensemble », a ajouté la directrice générale de la compagnie, Mme Rosalie Logon, lors d’une allocution.  

La filiale ivoirienne, créée en 2005 est classée dans le top 6 des compagnies d’assurance non vie en termes de parts de marché en Côte d’Ivoire. Ses activités se concentrent sur l’offre de produits « non vie » afin de se prémunir notamment de l’Incendie, l’accident et les risques divers (IARD).

Terrorisme: 13 soldats ivoiriens tués dans des missions depuis 2020

Le chef de l’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, a indiqué lundi que 13 soldats ivoiriens ont été tués dans des missions nationales et internationales depuis 2020, lors de la célébration de la 3e édition de la fête des armées.

« Depuis la dernière édition de la fete des armées (tenue en 2020), 13 des nôtres sont tombés au champ d’honneur, au cours de missions nationales et internationales contre un ennemi inédit », le terrorisme, a déclaré le général Lassina Doumbia.  

Énumérant les opérations où l’armée ivoirienne a perdu des hommes, il fait savoir que cinq soldats ont été tués à Tombouctou, au Mali, trois à Kafolo et Kolobougou (nord ivoirien) et cinq à Tougbo et Togolokaye (nord ivoirien). 

En 2019, le gouvernement ivoirien a décidé de consacrer une journée aux armées, à la date anniversaire de leur création, le 27 juillet 1960. Elle vise à faire le bilan de la défense opérationnelle du territoire et de la protection des personnes et des biens.

« Quant à la cérémonie de ce jour, elle est d’abord celle du souvenir ; elle honorera la mémoire de nos morts, de tous nos morts, et devrait nous amener à nous souvenir des vertus qui étaient les leurs et du sens du sacrifice qu’ils auront consenti », a dit le général Lassina Doumbia.

Elle célèbre aussi « le mérite de ceux qui, à nos yeux, incarnent au mieux leurs vertus. Quant aux moments de réflexion, il s’agira de conférences sur les thématiques de cohésion nationale et de résilience face à l’adversité », a -t-il ajouté. 

Le Premier ministre, Patrick Achi, représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara à cette fête des armées, au cours de laquelle, 33 agents issus de la gendarmerie, de la police, des douanes, des affaires maritimes et portuaires ont été récompensés.

L’édition 2021 a pour thème « Solidaires pour une Côte d’Ivoire sécurisée et prospère ». Elle s’est déroulée officiellement à la place d’armes général Ouattara Thomas d’Aquin de l’Etat-major. 

La célébration a été marquée par plusieurs activités, entre autres, une opération de don de sang, un don de médicaments et de vivres aux populations notamment affectés par les attaques terroristes. 

Gbagbo évoque avoir parlé de Soro avec Ouattara

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a évoqué lundi à Abidjan avoir parlé de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, avec Alassane Ouattara qui lui a dit « deux mots » à son sujet.

Après le « combat » pour la libération des détenus civils et militaires de la crise post-électorale de 2010-2011 et de la présidentielle de 2020, M. Gbagbo compte plaider pour les Ivoiriens en exil, car « ceux qui sont exilés sont aussi en prison ».

M. Gbagbo s’adressait, lundi, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), sa formation politique, à des dizaines de femmes de détenus des crises électorales qui ont eu lieu depuis 2011. 

« Le président Ouattara m’a dit deux mots de Soro. Donc, tout ça, ça fait partie de nos combats, mais il faut aller pas à pas. Pour le moment, c’est ceux qu’on peut sortir par un décret, après les autres, je vais aussi monter au créneau pour parler d’eux pour qu’ils reviennent au pays », a-t-il dit.   

Les exilés, soulignera-t-il, ne sont pas ceux qui sont dans des camps, « il y a des exilés qui ne sont pas dans des camps, il y en a à Paris, à Bruxelles », a fait observer l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Mme Dosso Seydou, au nom des femmes des époux détenus de Génération et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen créé par Guillaume Soro et récemment dissout par la justice, a remercié M. Gbagbo pour cette initiative. 

Son époux,  rapportera-t-elle, est en détention depuis 18 mois. Avec six enfants à charge, elle a laissé entendre qu’ elle « souffre » et ne peut subvenir aux besoins de la famille. De ce fait, son premier fils n’a pu achever son année scolaire en 2020 parce que la scolarité n’a pas été soldée.

« Je suis avec vous quels que soient vos partis et tant que vos conjoints sont en prison et notre combat c’est de les sortir de la prison, et faire en sorte qu’il n’y ait plus jamais un seul prisonnier d’opinion en Côte d’Ivoire », a promis M. Gbagbo.  

L’ex-président a traduit que son combat  est de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’homme politique qu’on emprisonne pour ses opinions et que les exilés rentrent dans leur pays. Car, l’on ne devrait pas perdre sa liberté pour ses opinions. 

Évoquant les chefs d’accusations retenus contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales de 2010-2011, il a déclaré qu’ il n’avait rien contre les Dioula, ressortissants du Nord ivoirien.

« Ici, (en Côte d’Ivoire), nous vivons plus qu’unis que les gens ne le croient. Nous faisons nos palabres, dans quel pays on ne fait pas de palabre », a-t-il ajouté, insinuant qu’il existe un brassage entre les différentes cultures.

« Je suis marié à une femme Dioula, les gens ne nous connaissent pas et ils nous jugent », a dit M. Gbagbo avouant avoir aimé la dernière partie de la plaidoirie de Me Agathe Barouan qui a montré combien il n’y a aucun cloisonnement entre les Ivoiriens. 

M. Guillaume Soro, condamné à vie, par contumace pour atteinte à la sûreté de l’Etat est actuellement hors de la Côte d’Ivoire. Plusieurs de ses proches et les membres de sa garde rapprochée ont aussi écopé de peine de prison allant de 17 à 20 ans.  

Détenus: une libération ce 7 août « serait peut-être trop tôt » (Gbagbo)

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pense qu’une libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, pour cette fête de l’indépendance, « serait peut-être trop tôt », mais Alassane Ouattara fera tout pour les libérer le plus tôt possible.

M. Gbagbo s’exprimait, lundi, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), son parti, à Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan, devant des dizaines de femmes de détenus civils et militaires de la crise postélectorale de 2010-2011 et de 2020. 

L’ancien président ivoirien qui a eu un entretien avec M. Ouattara le 27 juillet 2021, a rapporté que le chef de l’État lui a confié qu’il allait « étudier » la question de la libération de ces détenus, mais pour le moment il examinait le cas de ceux qui ont été arrêtés au moment des élections de 2020. 

« Je pense que pour cette fête de l’indépendance (7 août) qui arrive dans quelques jours, ce serait peut-être trop tôt, mais il va faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible », a déclaré M. Gbagbo, ajoutant « c’est la réponse qui m’a été faite ».

Pour lui, « à cette réponse, c’est de prier pour que nos frères, nos amis, nos camarades, nos époux soient libérés ». Et, il plaide d’autant plus volontairement qu’il connaît la prison, car avant la CPI, il était détenu et même déjà en 1969.

« En Afrique, quand tu n’es pas issu de la classe dirigeante et que tu fais la politique, on t’arrête, or moi je ne suis pas issu de la classe dirigeante,  je me suis battu pour arriver (au poste de président), et ça veut dire que j’ai heurté plusieurs fois la tranquillité de ceux qui dirigeaient », a-t-il relevé.

Il a martelé qu' »un pays, où le droit de déranger les gouvernants n’est pas reconnu aux citoyens, un tel pays ne se développe pas », soutenant que pendant dix ans à la tête de la Côte d’Ivoire, il n’a fait mettre en prison aucun homme politique. 

« La voie de notre développement se trouvent dans la liberté que les gens ont de s’opposer à une politique et quand on ne leur reconnaît pas cette liberté, il n’y a pas de développement au bout », a-t-il poursuivi.

« Prenez courage. Je suis arrivé, je fais un programme que je déroule, le point actuel, c’est de me battre pour la libération de tous les prisonniers d’opinion. Il y en a qui sont des amis et il y en  a qui sont des adversaires, mais leur place n’est pas en prison », a-t-il lancé.

Il a insisté que « la place des hommes politiques n’est pas en prison ». Déclinant son prochain programme, M. Laurent Gbagbo a fait savoir qu’il luttera pour d’autres sujets, notamment pour le retour des exilés. 

« Votre initiative constitue un acte de réconfort sans précédent pour nous les épouses et parents qui subissent au quotidien, depuis dix ans, les tortures morales et psychologiques », a affirmé Mme Georgette Dogbo Blé, a au nom des femmes des détenus.

Mme Dosso Seydou, épouse d’un détenu de Générations et peuples solidaires (GSP), un mouvement citoyen créé par Guillaume Soro, et récemment dissout par la justice ivoirienne, a traduit le cri de cœur des femmes de détenus.

Mère de six enfants, et vendeuse d’aubergine au marché, Mme Dosso a informé l’assistance que cela fait 18 mois que son mari est détenu à la prison d’Abidjan, expliquant avec émotion qu’elle « souffre » et l’année précédente, son premier fils n’a pu terminer ses études parce que sa scolarité n’a pas été soldée.

Plusieurs cadres du FPI étaient aux côtés de leur mentor, entre autres, Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du parti, Dano Djedje, Laurent Akoun et Armand Ouégnin. Des avocats proches de la formation dont Agathe Barouan, conseil de M. Gbagbo à la CPI, étaient également présents. 

JO/Athlétisme : l’Ivoirienne Ta Lou qualifiée pour la finale du 200 m

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou s’est qualifiée pour la finale du 200 m aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des demi-finales de cette épreuve disputées lundi au stade olympique de Tokyo.

L’ivoirienne a fini sa course au 1er rang de la demi-finale 3 avec un chrono de 22.11 (sa meilleure performance de la saison sur cette distance). Un peu plus tôt dans la matinée, Ta Lou avait gagné sa série à la 1ère place avec une réalisation de 22.30.  Elle se présentera donc au départ de la finale du 200 m féminin prévue le mardi 3 août 2021.

La vice-championne du monde en titre du 200 m aura face à elle, mardi, les meilleures spécialistes de cette distance. Il s’agit entre autres de la jamaïcaine Elaine Thompson-Herah (médaillée d’or olympique sur 100 et 200 m à Rio 2016, actuelle championne olympique du 100 m à Tokyo 2020) et Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo (classée numéro 2 mondial) ainsi que la Suissesse Mujinga Kambundji (numéro 4 mondial). 

Considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps avec ses 9 médailles olympiques, la jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce sera aussi de la partie, mardi.

Le Trésor ivoirien en campagne contre les incidents de paiement

Le Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire, entreprend actuellement une vaste campagne de lutte contre les incidents de paiements liés aux chèques.

La DGTCP, à travers la Direction des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx) et l’Agence centrale des créances contentieuses (ACCC), régularise les incidents de paiement liés aux chèques.

Le Trésor qui constate un nombre élevé du nombre de chèques revenus impayés, dans le cadre de la production des statistiques relatives à la régularisation desdits incidents de paiement, initie chaque année cette campagne de sensibilisation.  

Sur la période 2018, 2019 et 2020, ce sont respectivement 2 037 chèques, 1 986 chèques et 1972 chèques qui ont fait l’objet de régularisation au niveau du Trésor public.  

Suite à ce constat, le directeur général du Trésor et de la comptabilité public, M. Jacques Assahoré Konan, a instruit ses services à l’effet d’intensifier les actions de sensibilisation et de lutte contre ces incidents de paiement.

La campagne vise non seulement les banquiers mais aussi les populations, a indiqué M. Savané Mory, le directeur des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx).  

Le Trésor public entend faire connaître davantage, à la population, les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des chèques ainsi que la procédure de régularisation en vigueur.

L’institution financière, à l’instant des chèques, met de nombreux moyens de paiement à la disposition des détenteurs de comptes dans les banques commerciales. 

Il revient cependant, dans le cadre de leur utilisation, que certains chèques émis fassent l’objet de rejet, pour cause d’insuffisance ou de manque de provision, d’où naissent les incidents de paiement liés aux chèques.

La réglementation en vigueur définit toutefois la période pour la régularisation desdits incidents. Si cette dernière n’intervient pas dans le délai prescrit, le titulaire du compte dont provient le chèque est mis sous interdiction bancaire. 

Il lui est interdit, entre autres, d’émettre des chèques pendant cinq ans et est enjoint de remettre à toutes les banques dans lesquelles il possède au moins un compte toutes les formules de chèque en sa possession. 

Pour ce faire, le trésor engagé cette campagne de sensibilisation axée sur les dispositions relatives aux systèmes de paiement dans les pays de l’UEMOA.

La campagne met le focus sur la procédure de régularisation desdits incidents. Elle comprend un module de formation en ligne à l’attention des banques et un programme de communication à travers les médias à l’attention des émetteurs et utilisateurs de chèque. 

La procédure de régularisation des incidents de paiement liés aux chèques nécessite la présentation de certains documents exigés par la réglementation desdits incidents. 

A l’issue du traitement effectué par la DECFinEx, l’usager est invité à se rendre à l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC), muni de l’état délivré par la DECFinEx. 

La seconde partie de la procédure, elle, consiste à délivrer les attestations d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire qui, seules, permettent la levée de l’interdiction bancaire susvisée.

La DECFinEx est la direction chargée de délivrer les états d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire. L’usager doit se munir de la lettre d’injonction délivrée par la banque, du chèque revenu impayé.

L’usager devra également se munir de la copie ou d’une déclaration de perte y afférente ainsi que le reçu de paiement ou tout élément de preuve du désintéressement du bénéficiaire du chèque.

JO/Athlétisme: l’Ivoirien Arthur Cissé éliminé en ½ finale

Le sprinteur ivoirien Arthur Gue Cissé a été éliminé samedi à l’issue des demi-finales du 100 m masculin aux Jeux olympiques Tokyo 2021.

Cissé a fini sa course à la demi-finale 3 au 7è rang avec un temps de 10.18. Cette course a été remportée par le chinois Bingtian Su (1er en 9.83) et Ronnie Baker des Etats-Unis (2è en 9.83).

Cette défaite sonne donc la fin du parcours aux JO Tokyo 2021 pour l’ivoirien de 24 ans.

Même destin pour sa compatriote Muriel Ahouré, également défaite samedi au stade olympique de Tokyo lors de la demi-finale 3, où elle est arrivée 7è avec une réalisation de 11.28.

Quant au porte drapeau de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou, elle est tombée en finale à une marche du podium (4è) devant le trio victorieux jamaïcain composé d’Elaine Thompson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                                                  

Tout n’est cependant pas encore joué pour la Côte d’Ivoire, qui a encore une chance de glaner une autre breloque après le bronze de Ruth Gbagbi. En effet, également qualifiée pour le 200 m féminin, Marie-Josée Ta Lou se présentera le lundi 2 août au départ des séries de cette épreuve.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 615 FCFA

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés à 615 Fcfa le litre en Côte d’Ivoire sur la période du 1er au 31 août 2021, restent inchangés, selon une note du ministère des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Patrick Achi appelle les Ivoiriens à « oser l’union nationale »

Le Premier ministre Patrick Achi a appelé samedi à Adzopé, sa ville natale, située à près de 80 Km au nord-ouest d’Abidjan, les Ivoiriens à « oser l’union nationale », lors d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance à Alassane Ouattara, au stade de la cité.

« Il faut oser l’union nationale et poser les actes qui veulent unir, réunir les hommes par delà les logiques du passé et par delà les différences d’hier », a déclaré M. Patrick Achi devant des milliers de personnes, au stade Alassane Ouattara.

Le Premier ministre ivoirien a exhorté ses concitoyens à amener les autres « autour d’objectifs d’avenir dans une cohésion sociale profonde, dans une réconciliation de coeur véritable et dans une dynamique citoyenne absolue ». 

Vêtu d’un gros pagne, à son effigie et à celle du chef de l’Etat, arboré comme l’exige la tradition, Patrick Achi, a devant les siens traduit ses profonds remerciements à M. Ouattara qui l’a nommé le 26 mars 2021 au poste de Premier ministre. 

« Le président est à mes yeux un modèle, je travaillerai ici encore et toujours en donnant pour lui et au pays tout entier tout ce que je sais, tout ce que je peux, tout ce que j’ai », a-t-il dit, avant d’ajouter que tous ses mots n’arriveront pas à traduire l’intensité de sa gratitude.

« J’ai une pensée toute particulière à l’endroit de la Première dame, Mme Dominique Ouattara dont le soutien constant, le plus précieux et les conseils avisés ne m’ont jamais fait défaut », a déclaré M. Patrick Achi.     

Relatant son enfance, ses premières années de classe et un pan de son cursus scolaire, il a révélé que son père l’orientait vers un destin de garagiste, mais aujourd’hui il est devenu Premier ministre par la grâce de Dieu et par la confiance investie en lui par M. Ouattara. 

Pour lui, M. Ouattara est celui qui guide la marche nationale. A lui, tout seul, il a « transformé le destin d’un peuple » en posant trois actes majeurs, notamment la création de la Région de la Mé parce que ses départements étaient répartis dans d’autres régions.

En outre, le président ivoirien a investi de façon importante dans la Région de la Mé, car en dix ans, les investissements dans les secteurs des infrastructures socio-économiques avoisinent 200 milliards Fcfa; et enfin dans cette région, M. Ouattara l’a élevé comme Premier ministre.

« C’est pour ces raisons et tant d’autres que nous devons à celui qui a pu poser tous ces actes, pour une seule région, pour un même peuple, un remerciement, une reconnaissance, une gratitude éternelle », a-t-il poursuivi. 

Les régions alliées étaient également présentes à cette cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara. Philippe Legré, le ministre-gouverneur du District du Bas-Sassandra, a salué les travaux sociaux-économiques en cours à travers le pays. 

« Quel soulagement ! », s’est exclamé M. Philippe Legré, pour montrer combien ces réalisations viendront faciliter le quotidien des populations et booster les opportunités économiques dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire.

Le ministre-gouverneur du District autonome du Bas-Sassandra, s’est félicité de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo, ce qui montre que l’actuel président est un homme de paix et de réconciliation.

Quant au porte-parole des populations, il a célébré M. Ouattara pour le « choix » de leur fils à la tête de l’équipe gouvernementale pour, d’abord ses compétences, sa loyauté, tout en appelant les siens à considérer l’essentiel qui est le développement de la région.  

« Vous pouvez compter sur nous dans l’exercice de vos missions », a lancé pour sa part le maire de la commune d’Adzopé, qui a d’ailleurs plaidé pour la réhabilitation du stade Alassane Ouattara d’Adzopé en vue d’accueillir les grandes compétitions sportives.  

A cette cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, étaient présents plusieurs ministres, des chefs traditionnels, coutumiers, et le directeur exécutif du Rhdp (pouvoir), Adama Bictogo, et Mme Rokia Ouattara, la soeur de M. Alassane Ouattara.

JO: la Nigériane Okagbare suspendue pour dopage

La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare-Ighoteguonor a été provisoirement suspendue pour dopage à la suite d’un contrôle positif à l’hormone de croissance humaine.

Selon un communiqué de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), rendu public samedi, elle a été contrôlée hors compétition le 19 juillet dernier.

La nigériane de 32 ans ne s’est pas présentée au départ de la demi-finale 1 du 100 m qui a eu lieu ce samedi. Blessing Okagbaré s’était qualifiée lors des séries disputées vendredi, en terminant sa course à la première place avec un chrono de 11.05.

Détentrice du record d’Afrique du 200 m, la nigériane était qualifiée pour les séries de cette même distance ainsi que pour le Relais 4X100 m.

Jeudi, le Nigeria avait vu dix de ses 23 athlètes sélectionnés pour les Jeux recalés parce qu’ils avaient échoué à satisfaire aux standards des contrôles antidopage hors compétition.

Le Nigeria faisait partie des pays classés « à haut risque » par l’AIU et devant se soumettre à des obligations supplémentaires.

« Le système sportif au Nigeria est totalement défectueux et nous, les athlètes, en sommes toujours les victimes collatérales », avait déclaré Okagbare sur son compte Twitter. Elle n’était pas concernée par cette sanction collective de l’AIU.

JO/Foot: l’Espagne élimine la Côte d’Ivoire en 1/4 de finale

Les Eléphants espoirs de Côte d’Ivoire ont perdu (2-5) face à l’équipe de l’Espagne, samedi, en match comptant pour les quarts de finale des Jeux olympiques de Tokyo 2021.

Plus entreprenant dès l’entame du match, les ivoiriens ont décidé aussitôt de prendre les choses en main. Une volonté affichée qui sera remercié à la 10è minutes de jeu.

 Surgit de nulle part à la suite d’un corner pour les Eléphants, Eric Bailly surprend la défense espagnole et inscrit le premier but de la partie (1-0, 10è) pour les ivoiriens.

Un premier but qui met en confiance les Eléphants. Alors menée par un Max Gradel tout feu tout flamme, l’équipe enchaine une série d’attaques foudroyantes dans le camp Espagnol.

Fatigués de la bourrasque des pachydermes dans leur camp, les rouges de l’Espagne se décident à leur tour de renverser le cours du match.

Ils font alors tourner le ballon mais leurs tentatives restent infructueuses jusqu’à la 2è moitié du quart temps. Sur une erreur du défenseur Wlfried Singo Dani Olmo, en embuscade, crée la surprise et obtient l’égalisation (1-1) à la 30è.

Un but accordé puis refusé à l’Espagne par la VAR à la 41e minute de jeu fini par fouetter dans son amour propre les Eléphants qui se repositionnent en un bloc bas pour laisser venir l’adversaire. Intervient alors la pause de la 1ère mi-temps sur ce score de un but de chaque côté.

A la reprise, la marée rouge se fait plus insistance dans la défense ivoirienne qui résiste bien, avec un Eliezer Ira en confiance.

Ahmad Diallo rentre à la 62è à la place de Timité Cheick et titille aussitôt la défense espagnole avec des percées dans les 18è mètres du camp adverse. Des actions qui ne donnent pas grande chose jusqu’à la 90è minute où dans une balle menée depuis la défense, Max Alain Gradel crucifie le portier espagnol (2-1).

La joie dans le camp des ivoiriens est de courte durée, 2 minutes plus tard dans le temps additionnel, soit à la 92è survient l’égalisation de l’Espagne grâce à un but de son attaquant Mir Rafa (2-2). Cette égalisation espagnole après un cafouillage et un manque de communication au sein de la défense des espoirs ivoiriens fini par ébranler tout le dispositif du coach Haïdara au cours des prolongations.

Les Eléphants désormais perdus dans la marée rouge vont subir différents assauts dont un penalty provoqué par une main d’Eric Bailly, transformé par Mikel Oyarzabal à la 98è, 3-2 donc pour l’Espagne.

S’en suit un 4è puis un 5è but des espagnoles. Score final de ce match Côte d’Ivoire-Espagne (2-5). Cette défaite sonne donc la fin du parcours des Eléphants U23 aux JO Tokyo 2021.

JO/Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou tombe en finale

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou est tombée, samedi, en finale du 100 m des Jeux olympiques Tokyo 2021 face à un triplet jamaïcain menée par la Reine du jour nommée Elaine Thomson-Herah.

L’ivoirienne a fini sa course à la 4è place avec un chrono de 10.91 pour un temps de réaction de 0.158.

La finale a été remportée par le triplet jamaïcain Elaine Thomson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                          Thompson a réalisé un chrono de 10.61, pulvérisant ainsi le record olympique du 100 m femmes détenu depuis 1988 par l’américaine Florence Griffith Joyner. L’ancien record était de 10.62.

Shelly-Ann Fraser-Pryce a fait un temps de 10.74 contre 10.76 pour sa compatriote Shericka Jackson.

L’histoire se répète donc pour Marie-Josée Ta Lou qui avait fini au pied du podium (4è) derrière Shelly-Ann Fraser-Pryce lors des jeux précédents à Rio 2016, dans la capitale brésilienne. C’est la photofinish qui avait fini par départager les deux athlètes pour la médaille de bronze.

Tout n’est pas encore perdu pour l’ivoirienne de 32 ans, elle participera aux épreuves du 200 m femmes dont les séries sont prévues se dérouler le mardi 2 août prochain.

Cette journée marathon pour Ta Lou a commencé avec sa victoire aux demi-finales disputées ce samedi matin au stade olympique de Tokyo.

Au couloir 5 de la demi-finale 2, Marie-Josée Ta Lou avait encore démontré ses bonnes dispositions pour ces olympiades de Tokyo. A l’image de sa fulgurante entrée en scène lors des series, vendredi, l’ivoirienne de 32 ans avait fini sa demi-finale en 1ère position avec un chrono de 10.79.

Son de cloche différent pour sa compatriote Muriel Ahouré. Programmée sur le départ de la demi-finale 3, elle n’a pas eu les foulées franches nécessaires à sa qualification. Elle est arrivée avant dernière (7è) de sa course avec un temps de 11.28, loin derrière les deux qualifiées de cette demi-finale numéro 3.

Quant au jeune Arthur Gue Cissé, l’unique homme en lice pour la Côte d’Ivoire en athlétisme, il s’est qualifié pour les demi-finales du 100 m masculin. Il a terminé au 2è rang de sa série avec un chrono de 10.15. Il sera au départ de la demi-finale numéro 3 prévue dimanche 1er août 2021.

Lancement à Abidjan de la campagne « Stronger together »

La campagne de communication pour le changement social et comportemental « Stronger together » pour l’autonomisation des femmes a été, lancée vendredi, à Abidjan.Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd). Son lancement est couplé de la présentation officielle du recueil de textes juridiques et de décisions de justice pour la mise en place d’un environnement favorable à l’autonomisation des femmes.

La ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Mme Myss Belmonde Dogo, a remercié lors de ce lancement le président Alassane Ouattara « pour l’appui qu’il n’a cessé d’apporter avec ses pairs de la sous-région pour la mise en œuvre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd) de 2015 à ce jour.

Ce projet est soutenu par des partenaires. La Banque mondiale accompagne les activités au plan financier, tandis que le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) apportent leur appui technique.

Il vise à mobiliser des ressources, à développer des stratégies pertinentes pour accélérer la transition démographique à travers l’autonomisation de la femme dans le cadre de cette initiative régionale.

La ministre a salué les résultats encourageants obtenus lors de la première phase du projet Swedd qui a permis d’acquérir auprès de la Banque mondiale, un financement pour la deuxième phase du projet.

Citant les résultats obtenus, Mme Myss Dogo, a fait savoir que le projet a permis « la formation de 18 293 jeunes filles déscolarisées, et non scolarisées, en matière de santé sexuelle et reproductive ainsi qu’en compétence de vie. 

En outre, 2 235 filles déscolarisées ont bénéficié d’une subvention pour la mise en place d’activités génératrices de revenus, et 18 435 jeunes filles scolarisées ont été formées en santé sexuelle, reproductive et en compétence de vie.

Les résultats indiquent également que 373 094 personnes ont été impactées positivement par les interventions des agents de santé communautaire avec 8 310 nouvelles utilisatrices de méthodes contraceptives dans cinq Districts sanitaires (Sinfra, Issia, Bouaflé, Zuenoula et Vavoua).

Trente-sept enseignants au Master en sciences infirmières et obstétricales, option pédagogie des sciences de la santé, ont été formés par l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS), bénéficiaire de l’appui du Swedd pour être un centre d’excellence. Quarante-un  autres sont en cours de formation.

« La qualité des interventions a amené la Banque mondiale à doubler le financement du Swedd qui est passé de 15 milliards Fcfa pour la phase 1 à 35,9 milliards Fcfa pour la phase 2 sur la période 2021-2024 », a relevé Mme Myss Dogo.

Interrogé en marge du lancement, Dr Clément Kouassi, coordonnateur du Projet Swedd Côte d’Ivoire, a noté que cette campagne s’inscrit dans une stratégie régionale et vise à passer des messages aux populations et aux communautés pour un changement de comportement.

« C’est une campagne de communication pour le changement de comportement social et comportemental. Dans ce cadre, nous avons élaboré des messages à l’attention des jeunes filles et des adolescents », a-t-il dit.

Ces messages, mentionnera-t-il, ont été élaborés de façon participative avec l’ensemble des parties prenantes et avec des artistes qui ont été sélectionnés et des femmes leaders qui sont des modèles inspirant pour ces bénéficiaires.

Cette caravane se veut « une campagne de proximité qui est associée à une campagne de masse, à travers la télé et la radio. Cela va durer jusqu’à la fin de l’année, avec des messages clés comme maintenir les filles à l’école », a-t-il souligné.

« Il y aura également des messages sur les questions de santé et de la reproduction pour montrer l’intérêt d’aller à la consultation prénatale, d’aller voir les professionnels de la santé et de se faire vacciner contre la Covid-19 »,  a-t-il poursuivi.    

Pour l’édition 2021, cette campagne dénommée « Stronger together » a pour thème « Education des filles et leadership féminin ». Elle a pour but d’établir « un lien entre l’éducation des filles et le développement ».

La campagne qui va couvrir l’ensemble du pays sera marquée par une caravane qui sillonnera quelques régions de la Côte d’Ivoire, entre autres, le Goh, le Tonkpi, le Poro; le Zanzan.  

Signature à Abidjan d’un contrat d’interconnexion des bourses africaines

L’Association des bourses africaines (ASEA) a signé vendredi à la Brvm d’Abidjan un contrat avec la société informatique DirectFN pour se doter d’une plateforme technologique de cotation dénommée « AELP », visant à interconnecter les places boursières en Afrique.

Dr Edoh Kossi Amenounve, le président de l’Association des bourses africaines (ASEA), a signé ce contrat avec  Dr Walid Alballaa, le directeur général de DirectFN, dans le cadre du Projet d’interconnexion des bourses Africaines (AELP).  

Le Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) a été initié par l’ASEA, présidé par Dr Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Brvm, avec la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise notamment à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés.

Ce projet conjoint de l’Association des bourses africaines et de la BAD est financé grâce à une subvention du Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement.

Dr Walid s’est félicité de ce qu’avec cette « technologie innovante », sa structure apporte la maturité numérique dans l’établissement de ce projet qui permet à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un « impact positif sur l’économie globale».

Implémentation

« L’implémentation de la solution va commencer, et nous nous donnons jusqu’au début de l’année prochaine pour finaliser l’implémentation du système et faire tous les tests, pour que nous lancions officiellement la plateforme pour l’ensemble des bourses du continent », a dit Dr Amenounve.     

L’ASEA compte 26 bourses, mais sept bourses sont membres du projet AELP: la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

M. Amenounve a expliqué que, dans l’application, les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme technologique AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché.  

Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers. En outre, les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées.  

Les investisseurs, dira-t-il, achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes au projet et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les courtiers dans les différents pays vont continuer à être les membres de leur bourse locale, tandis que les courtiers étrangers vont passer par les courtiers locaux pour exécuter leurs ordres, a fait observer Dr Amenounve.

Perspectives  

« Si nous avons la possibilité qu’un Nigérian, qu’un Sud-Africain ou qu’un Kenyan puisse envoyer des ordres d’achat ou de vente sur notre marché, cela va accroître automatiquement la liquidité de la Brvm, parce que la plateforme va permettre d’afficher un carnet d’ordre global des sept bourses du continent et c’est l’opportunité pour des investisseurs d’acheter ou de vendre », a soutenu M. Amenounve.

Cette plateforme va rendre le marché plus liquide. Selon le président de l’ASEA, « c’est d’avoir en Afrique une plateforme unique permettant aux investisseurs de l’ensemble du continent de pouvoir accéder à n’importe quel marché sur le continent », dans une première phase.

La deuxième phase du projet prévoit, au regard de l’évolution de la réglementation et des accords entre les régulateurs sur un agrément des courtiers, « un agrément unique pour les courtiers» permettant d’intervenir dans l’ensemble des bourses du continent, a-t-il poursuivi.   

 « Ce qui sera encore plus intéressant, c’est la troisième phase, où il sera possible pour n’importe quel Etat, n’importe quelle société du continent de lever des ressources via un emprunt obligataire continental », ce qui va consacrer un vrai marché africain, a-t-il souligné.

« Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique », a-t-il déclaré.

JO/Athlétisme: deux Ivoiriennes qualifiées pour les demi-finales

Les sprinteuses ivoiriennes Marie-Josée Ta Lou et Muriel Ahouré se sont qualifiées pour les demi-finales du 100 m féminin aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des courses de séries disputées au petit matin de samedi au stade olympique de Tokyo.

La championne du monde en titre du 60 m en salle, Muriel Ahouré est arrivée à la 3è place avec un temps de 11 s 16 au premier tour de la série 1. Cette course a été remportée par l’Américaine Teahna Daniels (1ère) et Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne (2è).

Quant à Marie-Josée Ta Lou, elle a réussi de fort belle manière son entrée en scène aux JO Tokyo 2021. Au couloir 4 au départ de la série numéro 4, le porte drapeau de l’équipe ivoirienne a fini sa course à la 1ère place avec un chrono de 10 s 78, égalant ainsi le record d’Afrique du 100 m féminin détenu depuis 2016 par sa compatriote Muriel Ahouré. Cette meilleure performance de Ta Lou sur 100 m démontre bien l’état d’esprit avec lequel cette dernière a décidé d’aborder ces olympiades de Tokyo.

La vice-championne du monde en titre sur 100 et 200 m avait échoué à 2 reprises au pied du podium aux JO Rio 2016. Lors de la finale du 100 m, Marie-Josée Ta Lou et Shelly-Ann Fraser-Pryce, arrivées toutes les deux en 10 s 86 avaient été départagées aux millièmes de secondes pour la troisième place.

Les deux sprinteuses ivoiriennes sont donc qualifiées pour les demi-finales de l’épreuve du 100 m prévues le samedi 31 juillet.

Murielle Ahouré sera au départ de la demi-finale 3 en compagnie de 7 autres sprinteuses de renom dont la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps.

Marie-Josée Ta Lou est programmée quant à elle pour la demi-finale numéro 2. Elle affrontera entre autres Shericka Jackson de la Jamaïque, Michelle-Lee Ahye de Trinité-et-Tobago ainsi que Asha Philip de la Grande Bretagne.

Côte d’Ivoire: plus de 230 000 avortements pratiqués par an (enquête)

Plus de 230.000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire, selon une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

L’enquête sur l’avortement de PMA, réalisée avec l’appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, sur la période de 2018 à 2020 en Côte d’Ivoire, révèle que l’avortement, autorisé que pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol, est « courant » dans le pays. 

Les résultats ont été présentés, jeudi, dans les locaux de l’ENSEA à Abidjan, par le chercheur principal Dr Raimi Fassassi, qui insiste que « l’avortement est courant mais risqué pour de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire ». 

L’étude ressort que « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année,  soit plus de 230.000 avortements par an ». La majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques. 

Elle indique que « 38% des naissances ou grossesses actuelles sont non désirées » et « l’incidence de l’avortement en 2018 était estimée entre 28 et 41 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans soit entre 158.321 et 230.942 avortements par an ».

Près de deux tiers des avortements effectués par les femmes étaient à risque, a fait savoir Dr Fassassi, qui rapporte que 58% des femmes ayant rapporté avoir eu recours à l’avortement ont indiqué avoir subi des complications potentielles. 

Il a souligné que « plus de 6 avortements sur 10 en Côte d’Ivoire sont à risque », car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques. La motivation des femmes étant motivée par les coûts des méthodes et des facteurs sociaux. 

Les femmes défavorables, en situation de pauvreté, et qui vivent en milieu rural, sont plus susceptibles d’avoir recours à l’avortement à risque. Les femmes entre âgées entre 20 et 29 ans (49%) sont plus concernées par ce fléau.  

Le texte mentionne que les avortements impliquant des méthodes non-recommandées (toute méthode autre que l’avortement chirurgical ou médicamenteux) dans des espaces non-cliniques, causent « environ 10% des décès maternels chaque année ». 

Près d’une adolescente sur trois a des représentations sociales négatives vis-à-vis de l’utilisation de la planification familiale (PF) chez les jeunes filles. Les jeunes filles qui utilisent la PF sont taxées d’avoir « des mœurs légères ». 

La mise en œuvre du projet a par ailleurs bénéficié de l’appui technique de l’Institut Gates et Jhpiego. L’objectif du projet PMA est de faire progresser les connaissances relatives à la dynamique contraceptive et à la santé de la reproduction sur le plan programmatique.

Présent lors de la publication de l’étude, M. Clément Kouakou, représentant du directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Plan et du développement, a exhorté les chercheurs à faire des études sur les effets à long terme des méthodes contraceptives afin d’avoir des preuves scientifiques pour amener plusieurs femmes à utiliser les services de planification familiale.  

La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi l’abandon du mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011.

Dans un communiqué, la juridiction pénale internationale informe les États à qui il a été notifié le mandat d’arrêt contre Mme Simone Gbagbo,  qu’il « n’est plus en vigueur ».

Par conséquent, les juges de la Cour ont ordonné de « retirer les demandes d’arrestation et de remise » concernant l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. 

Cette mesure intervient suite à la décision du procureur sur la « demande d’annulation du mandat d’arrêt » contre Simone Gbagbo, à l’encontre de qui l’accusation avait déposé une demande d’arrestation le 7 février 2012.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo. Mais, suite à un refus des autorités ivoiriennes, son transfèrement n’a pas eu lieu. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021. Depuis le 17 juin 2021, M. Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire. 

Média ivoirien: lancement de l’Ebony 2021 prévu du 17 au 19 décembre

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé jeudi l’Ebony 2021, un prix récompensant les meilleurs journalistes, prévu du 17 au 19 décembre à Yamoussoukro.

Le Week-end des Ebony se tiendra les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, à la Maison de la presse d’Abidjan lors du lancement de l’événement parrainé  par M. Hien Sié, Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA) 

Cette année, les festivités de l’Ebony se dérouleront autour du thème « Journalisme et Fake News : défi ou défiance ». Durant ces trois jours, les professionnels des médias réfléchiront sur les enjeux. 

La journaliste Marie-Laure N’Goran, 3e vice-président du Conseil exécutif de l’Unjci, préside le Comité d’organisation des Ebony. 

Selon M. Hien Sié, le parrain de ce lancement, le thème est « vraiment d’actualité, car les fake news apparaissent aujourd’hui comme le cancer des médias, tant elles sèment la méfiance et le doute dans l’esprit des lecteurs et décrédibilisent le métier du journalisme ».

Les fake news, ajoutera-t-il, « fragilisent davantage la cohésion dans nos sociétés en voie de développement ». C’est pourquoi les acteurs des médias doivent lutter contre ces infox diffusées sur les réseaux sociaux. 

« Vous êtes le baromètre de la démocratie dans un État comme le nôtre et vous donnez de la visibilité aux actions de développement des institutions », a-t-il poursuivi, invitant les journalistes à faire de l’excellence un credo quotidien. 

Le Grand Jury des Ebony 2021 est présidé par Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’ISTC Polytechniques, ancien Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (Olped). Son équipe sera chargée de désigner les vainqueurs du concours, après délibération. 

« Le Conseil exécutif que j’ai l’honneur de diriger a décidé de fixer dans le marbre, la célébration des festivités des Ebony, sur trois jours, depuis l’édition 2020. Passant ainsi d’une seule soirée comme à l’accoutumée, à tout un week-end consacré aux festivités », s’est félicité le président de l’Unjci.

Le journaliste désigné Super Ebony lors de l’édition 2020 est Marcelle Aka. Le prix des Ebony distingue par ailleurs les professionnels des médias dans plusieurs productions et thématiques, grâce à des partenaires. 

Parlement ivoirien: EDS dénonce une loi impliquant Paris dans la gouvernance de l’Eco

Le Groupe parlementaire ivoirien Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition), a dénoncé jeudi une loi votée, en plénière à l’hémicycle, impliquant Paris dans la gouvernance de la monnaie Éco avec l’Uemoa.

« Le Groupe parlementaire EDS a voté contre l’adoption de cette loi de ratification à toutes les étapes de la procédure parlementaire, c’est-à-dire aussi bien en commission qu’en plénière », indique une déclaration lue par le député Dago Kouassi Auguste, face à la presse.

Le député de Hiré, Dago Kouassi, a fait savoir que le Groupe parlementaire EDS a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant cette nouvelle monnaie, mais les réponses des représentants du gouvernement n’ont pas pu dissiper leurs inquiétudes.

« Qui est le véritable propriétaire de la monnaie créée aux termes de cet accord, est-ce la Cedeao ou l’Umoa (Union monétaire ouest-africaine) ? », a laissé entendre le porte-parole de séance du Groupe parlementaire EDS.

« Si l’Eco appartient à la Cedeao qui appartient aux 15 Etats membres, comme prévu à l’origine ; pourquoi ce ne sont que les huit Etats membres de l’Umoa qui en sont signataires alors que nous savons que les sept autres Etats de la Cedeao y sont opposés », a-t-il fait observer.

Le Groupe parlementaire EDS estime que « rien ne justifie l’empressement du gouvernement ivoirien à obtenir la ratification de cet accord surtout que la mise en œuvre de l’Eco (monnaie Cedeao), prévue initialement pour 2020, est différée à 2027 ».

Cet accord, qui vise à réformer le franc FCA désormais appelé Eco, aura cours dans l’espace Umoa dont la Côte d’Ivoire est la locomotive économique. Pour le Groupe parlementaire EDS, la Cedeao qui est le « promoteur » de la monnaie Éco doit prendre le lead.

Les membres de la Cedeao, soutient le groupe parlementaire ivoirien ont fait « le choix d’une monnaie indépendante, africaine et propriété des Etats membres de la Cedeao ». Alors, tout doit se faire selon l’ensemble des dirigeants de l’organisation.

Par conséquent, « les règles de gouvernance de cette nouvelle monnaie commune sont aux antipodes de celles de la monnaie CFA qui, même en s’appelant désormais Eco, reste arrimée à l’Euro, une monnaie forte, dans une parité fixe dont la France est le garant ».

Cet accord de coopération avec la France « donnera à l’ancienne puissance colonisatrice le droit d’intervenir à tout moment dans la gouvernance de cette monnaie Eco Umoa, soit pour prévenir une crise, soit pour la gérer si elle est déjà survenue, et cela plus de 60 ans après les indépendances », s’insurge le Groupe parlementaire EDS. 

« Nous voyons donc clairement que la réforme monétaire proposée par la France, malgré le changement dénomination du CFA en Eco, continuera de maintenir les Etats membres de l’Umoa dans une dépendance monétaire infantilisante », a martelé M. Dago.

Cette réforme proposée par Paris, poursuivra-t-il, ne peut pas favoriser le développement économique des Etats membres de la zone Umoa et constituerait « une atteinte grave à leur souveraineté nationale ».

« C’est pourquoi, le Groupe parlementaire Eds, soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, condition indispensable de son développement économique et social, propose que la loi qui vient d’être votée en séance plénière ne soit pas promulguée par le Président de la République, en attendant que des études d’experts en monnaie éclairent davantage la représentation nationale », a-t-il ajouté. 

L’Assemblée nationale a voté, le 27 juillet 2021, une loi autorisant le président ivoirien à ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa) et le Gouvernement de la République Française.

Cette loi intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’Eco, monnaie unique, dans la région ouest-africaine. L’accord sur cette monnaie commune des Etats de la Cedeao, a été signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.