Côte d’Ivoire: Baky ne fait plus partie du personnel de l’Asec

L’ex-footballeur international ivoirien Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club ivoirien Asec Mimosas, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Dans un communiqué, le Président du Conseil d’administration de  l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, « informe les actionnaires que M. Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club à compter de ce jour, jeudi 29 juillet 2021 ».

Le texte laconique publié sur les réseaux sociaux du club ne donne aucune explication sur cette décision. Baky a été copté en septembre 2018 au sein du Conseil d’administration de l’Asec et il a été nommé dans la foulée président de la section football du club.

 L’Asec Mimosas est l’un des plus grands clubs ivoiriens de football basé à Abidjan et évoluant en Ligue 1 ivoirienne. Il est dirigé depuis 1989 par Me Roger Ouégnin qui est à l’origine de son renouveau.

27e Congrès UPU: la connectivité Internet d’Abidjan aux capitales « validée »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a assuré mercredi que les tests de connectivité Internet d’Abidjan vers les capitales du monde sont « validés » pour la tenue du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), face à la presse.

« Les tests ont été bons et validés par l’Union postale universelle », a indiqué M. Roger Adom, lors d’une conférence de presse, attestant le test de la connectivité d’Abidjan et toutes les capitales du monde.

Cela, dira-t-il, pour « rassurer que tous ceux qui vont se connecter de manière virtuelle pendant trois semaines auront toutes la qualité du réseau Internet ». Pour ce congrès,  la Côte d’Ivoire attend quelque 750 personnes en présentiel.

Une mission de l’UPU était en mai et en juin à Abidjan pour tester la connectivité, la partie sécurité, la partie sanitaire et l’hébergement, a souligné le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Près de 2 000 personnes issues des différentes délégations seront connectées de manière virtuelle, a fait observer M. Roger Adom, soulignant que cela est dû à la crise sanitaire de Covid-19 qui verra un congrès « hybride ».

En temps normal, le congrès de l’Union postale universelle regroupe 2000 à 3000 personnes. La Côte d’Ivoire qui abrite cet événement du 9 au 27 août 2021, entend donner un « rayonnement » à ce rassemblement que l’Afrique reçoit pour la deuxième fois en 87 ans. Le slogan du 27e Congrès de l’Union postale universelle est « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Le 27e Congrès de l’UPU comprendra quatre étapes principales. Le 9 août, aura lieu la cérémonie d’ouverture en présence de Alassane Ouattara, ensuite une conférence ministérielle le 10 août et le 11 août, les travaux en commission, puis le vote des résolutions.

Près de 250 résolutions seront analysées, discutées et traitées pendant ces trois semaines, a relevé le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, mentionnant qu’à partir du 25 août, est prévu le vote pour le renouvellement des instances de l’UPU.

L’UPU est une organisation des Nations Unies qui regroupe 192 pays. En 1934, l’Égypte a accueilli le premier congrès africain. La Côte d’Ivoire, elle, accueille cet événement pour la première fois sous l’ère post-coloniale.

Dr Edoh Kossi Amenounve au sommet de la finance mondiale

Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenounve vient d’être admis au Nasdaq exchange review council en qualité de membre pour un mandat de trois ans jusqu’en 2024.

L’Exchange review council est un comité consultatif indépendant permanent chargé de s’assurer de l’application cohérente et équitable des règles du marché liées à la discipline des membres et des organisations membres pour chacune des bourses du Nasdaq ou National association of securities dealers automated quotations, fondé par un groupe de courtiers locaux en 1971, selon une note d’information.

Avec admission intervenue dans ce mois de juillet, Dr Amenounve se hisse au sommet de la finance mondiale en intégrant l’un des Comités spécialisés des bourses du Nasdaq (Nasdaq USA, Nasdaq Nordic et Nasdaq Baltic en Europe, Nasdaq Dubaï). Le Nasdaq est la première bourse technologique et deuxième bourse mondiale.

« Dr Edoh Kossi Amenounve est le seul africain membre dudit Comité et probablement historiquement le 1er africain à intégrer une instance du Nasdaq à ce niveau depuis sa création en 1971 », rapporte la note d’information.

Impôts ivoiriens: 1432,2 milliards Fcfa mobilisés au 1er semestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 1432,2 milliards Fcfa au premier semestre 2021, soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes.

Ces données ont été rendues publiques, mercredi, par le directeur général des impôts (DGI), Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan du premier semestre et les perspectives du deuxième semestre 2021.

Au cours du premier semestre 2021, « le montant total des recettes enregistrées se chiffre à 1432,2 milliards Fcfa », soit un écart positif de 35,3 milliards Fcfa par rapport aux prévisions de recettes de la DGI, ce qui représente un taux de recouvrement de 102,5%, a indiqué M. Abou Sié.

« Les projections de recettes brutes attendues pour le second semestre de l’année 2021 sont fixés à 1266,6 milliards Fcfa dont 660,2 milliards Fcfa pour le troisième trimestre », a fait savoir le directeur général des impôts.  

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, représentant le ministre, a félicité et encouragé les agents de la DGI pour les efforts accomplis dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

Les recettes de la DGI, au cours du deuxième trimestre 2021, indiquent 798 milliards Fcfa pour un objectif de 768 milliards Fcfa, soit un écart positif de 30 milliards Fcfa et un taux de réalisation de 103,9%, a souligné M. Adama Sall.

Il a exhorté les agents à « maintenir le cap, voire doubler » cette tendance au regard des objectifs assignés au titre du deuxième semestre 2021, mentionnant que l’un des leviers pour relever les défis de l’Etat est la mobilisation conséquente des ressources.

La dernière revue du Fonds monétaire international (FMI) en septembre 2020 relève que l’un des points critiques à surveiller dans l’économie ivoirienne est le taux de pression fiscale. Ce taux qui est de 12,6% est l’un des plus faibles de l’Uemoa.

La Côte d’Ivoire enregistre une progression régulière de ses recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14%, voire 16%, a fait observer M. Adama Sall,  pour qui « cette croissance reste encore insuffisante » au regard des défis du pays.

La Poste de Côte d’Ivoire accuse « un mois d’arriéré de salaires »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a rencontré mercredi, à Abidjan, le personnel de la Poste de Côte d’Ivoire qui accuse « un mois d’arriéré de salaire ». »Nous ferons en sorte d’apporter des solutions durables qui fassent en sorte que votre quotidien soit agréable et que vos fins de mois soient plus que souriantes », a rassuré M. Roger Adom, lors d’une visite dans les locaux de la Poste de Côte d’Ivoire à Abidjan. 

La Poste de Côte d’Ivoire, rappellera-t-il, a été régulée en 2013 et il y a eu sept ans entre la loi et les premiers décrets. Et la question qui surgissait était comment assurer l’avenir de cet établissement public. 

« Il me revient de travailler avec vous pour trouver des solutions et nous allons le faire avec les instances de la République », a déclaré le ministre de l’Économie numérique, indiquant que le ministère du Budget est conscient ainsi que la Primature. 

« Ce ne sont pas des paroles en l’air, vraiment croyez-moi, nous ferons en sorte que très rapidement nous remettrons la Poste de Côte d’Ivoire sur les rails du développement et de la prospérité », a-t-il dit.

Le syndicaliste Arsène Ahoké, membre du Synapostel, prenant la parole au nom du personnel, a relevé que « le stresse et les souffrances multiformes » est le lot quotidien des agents à cause de l’incertitude du lendemain.

Face aux difficultés que rencontre la Poste de Côte d’Ivoire, deux vagues de licenciement ont déjà eu lieu. Pour ce syndicaliste, les employés ont « déjà payé un lourd tribut » et il revenait à l’Etat de sauver la situation. 

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a admis que « la qualité des services n’était pas au rendez-vous, des acteurs ont commencé à opérer l’activité postale », réduisant leur part de marché.

Avec la nouvelle loi réglementant le secteur, « nous avons appelé l’intervention du ministre sur la mise en oeuvre et le respect des obligations de service postal universel », a affirmé à la presse M. Isaac Gnamba Yao, au terme de la visite de M. Roger Adom. 

« Il faut aussi rappeler que nous avons quelques difficultés, notamment les conditions de travail et surtout un mois d’arriéré de salaire que nous vivons en ce moment à l’orée du 27e  Congrès de l’Union postale universelle » prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, a souligné M. Gnamba.

Le défi, mentionnera-t-il, est pour l’établissement public de s’adapter aux réalités de l’environnement. Car, la Poste est devenue une industrie qui compte dans tous les pays et il faut qu’on puisse passer d’une administration postale à une entre de logistique et du digital. 

Une salle de conférence a été baptisée au nom du ministre de l’Économie numérique, des  télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, qui s’est dit « touché par cette attention » du personnel.  

La presse ivoirienne félicitée pour le «traitement professionnel» de la rencontre Ouattara-Gbagbo

La presse quotidienne ivoirienne a été félicitée, mercredi, pour le « traitement professionnel» de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo, marquant ainsi la rupture avec le «traditionnel esprit de belligérance».

Dans un communiqué transmis à APA, l’Autorité nationale de la presse (ANP) note avec «satisfaction, le traitement professionnel » de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara  et l’ancien président Laurent Gbagbo,  par  «l’ensemble de la presse quotidienne nationale, aussi bien à leurs Unes qu’aux pages intérieures».

« L’ANP salue cette attitude de responsabilité sociale dont a fait preuve la presse nationale et qui rompt ainsi avec le traditionnel esprit de belligérance souvent marqué par des titres incendiaires à l’occasion d’événements majeurs de la vie politique nationale », fait observer l’organe de régulation de la presse imprimée et numérique.

 «L’ANP félicite l’ensemble des responsables de ces rédactions, toutes lignes éditoriales confondues, et les encourage vivement à préférer, en toutes circonstances, le cap du professionnalisme, seul gage de la réussite de leur mission d’information et de contribution à la paix et à la cohésion nationale », conclut le communiqué signé par le président de cette Autorité, Samba Koné.

Le président Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo se sont rencontrés le mardi 27 juillet 2021 au palais de la présidence d’Abidjan-Plateau, dix ans après la crise postélectorale de 2010-2011.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

 

Economie : la notation AAA de la Bad confirmée

L’agence de notation internationale Fitch Ratings considère comme « conservatrices » et « excellentes » les politiques de gestion des risques de la Banque africaine de développement (Bad).Le triple A de l’institution financière africaine a été confirmé, le 22 juillet dernier, grâce au « soutien extraordinaire » de ses actionnaires, indique un communiqué reçu mercredi à APA.

La note de crédit à long terme AAA de la Banque africaine de développement (Bad) s’accompagne aussi d’une « perspective stable ». A en croire Fitch, « le risque de concentration est +faible+, les cinq expositions les plus importantes de la Banque représentant 32 % de son portefeuille total à la fin de l’année 2020 ».

Dans le document, l’institution financière « se félicite » de l’appréciation de l’agence de notation « en dépit des défis énormes posés par la pandémie » de coronavirus.

Pour maintenir le cap, Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, compte renforcer « sa politique et sa pertinence fiscales en soutien aux pays africains à mesure que ces derniers seront confrontés aux répercussions mondiales et régionales de la pandémie ».

En outre, le Nigérian a déclaré que la Bad « tout en aidant les économies du continent à se repositionner dans l’environnement de la Covid-19, maintiendra également ses ratios prudentiels et des réserves adéquates ».

Pour sa part, Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Bad, a souligné que « la confirmation montre également combien le mandat de la Banque en matière de politique publique est important, en particulier en ces temps très difficiles ».

Selon le communiqué, la Banque africaine de développement a réussi, en 2020, l’émission de son obligation sociale « combattre la Covid-19 » d’un montant de trois milliards de dollars. Le 15 juillet dernier, elle a émis avec succès un emprunt obligataire à cinq ans de 2,75 milliards de dollars.

JO Tokyo 2021-Foot: la Côte d’Ivoire en quarts de finale

Les Éléphants footballeurs font match nul face à l’Allemagne (1-1) et se qualifient pour les quarts de finale, lors de la 3e journée des éliminatoires du Groupe D, dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo 2021.

Le joueur Allemand Benjamin Henrichs (Leipzig), sous la pression de l’Ivoirien Dao, marque contre son camp à la 67e minute. Mais, la Mannschaft prend les devants et suite à un coup franc dévié par Lowen, égalise à la 73e minute. 

La Mannschaft  (4 points, 3e) et l’Arabie Saoudite (0 point, 4e) sont éliminés. Avec cinq points, la Côte d’Ivoire qui termine deuxième du Groupe D, va en quart de finale avec le Brésil qui se hisse au premier rang de poule avec sept points. 

Les Éléphants olympiques affronteront, samedi, en quart de finale le premier du Groupe C, composé de l’Espagne, l’Australie et l’Argentine. Ils devront se montrer plus entreprenant pour arracher une qualification pour les demi-finales.  

Côte d’Ivoire: un séminaire sur le vaccin anti-Covid-19 en préparation

La Côte d’Ivoire prépare un séminaire international sur la bioéthique et le vaccin anti-Covid-19 prévu au 4e trimestre 2021, selon le professeur ivoirien Lazare Poamé, titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

« Pour le dernier trimestre de l’année 2021, nous préparons, avec une équipe des chercheurs de la Chaire, conduite par le professeur Marcel Kouassi, un Séminaire international intitulé : Bioéthique et pandémie de Covid-19 », a annoncé M. Lazare Poamé.

Ce séminaire international permettra de traiter les  « principes bioéthiques et la construction d’une  diplomatie vaccinale globale. Il sera organisé en collaboration avec la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO et le Bureau multisectoriel de l’UNESCO à Abuja, au Nigéria.

Selon le professeur Lazare Poamé, ce « sera l’occasion d’examiner les questions et enjeux liés aux différents vaccins contre le coronavirus ». Interrogé de savoir les actions menées face à la Covid-19, au plan local, il a soutenu que les actions menées par la Chaire sont « innombrables ».

Parlant de la Covid-19,  dont  la dimension sanitaire a induit des glissements vers le pan-médicalisme », il a salué « la bravoure du personnel médical ».

« Pour ce qui est des traitements attendus contre la Covid-19, la Chaire a privilégié le champ de la médecine naturelle et des technologies douces », a-t-il indiqué.

« Nos chercheurs, en se tournant vers le  riche patrimoine végétal dont dispose le continent africain, ont pu trouver une solution relevant de l’urgence éthique sans donner dans l’éthique de l’urgence », a-t-il relevé.  De ce fait, la Chaire a enregistré des contributions centrées sur la phytothérapie avec la production de deux tisanes.

La première, rappellera-t-il, est celle du professeur Annick Yamousso Tahiri, professeur de Biologie à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), spécialiste des substances naturelles, Chercheure associée à la Chaire UNESCO de Bioéthique de l’Université Alassane Ouattara – Bouaké. Elle est également membre du Comité consultatif national de Bioéthique.

Sa tisane comprend des propriétés antivirales, antiinfectieuses, antioxydantes et hépathoprotectrices, qui a été d’ailleurs  présentée par le ministère de la Recherche scientifique de Côte d’Ivoire en juin 2020 comme une solution riposte à la maladie de la Covid-19.

« La seconde tisane, aux vertus thérapeutiques presqu’analogues à la première, a été produite par un phytothérapeute, M. Pierre Kadio dont nous suivons les recherches depuis une dizaine d’années sur le traitement du VIH/SIDA », a-t-il poursuivi. 

Sa tisane est issue d’un produit pour lequel il a obtenu, en 2018, un brevet d’invention (N°18864) délivré par l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) avec pour mention  »Médicament naturel contre le VIH/SIDA et autres pathologies », a fait observer M. Poamé.

Il a mentionné que la recherche sur les pandémies, pas seulement celle de la Covid-19,  constitue un des axes prioritaires des programmes permanents de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

En marge d’une étude sur la construction sociale des rumeurs, des discours et pratiques face à une épidémie, de nouveaux projets de recherche ont vu le jour.

Au nombre de ces projets, l’on a « Éléments de stratégie de gestion et de lutte contre la propagation de la Covid-19 en Côte d’Ivoire : regards croisés ».

Les personnes du 3ème âge face à la Covid-19 en Côte d’Ivoire : perception de la maladie, prises de risque et résilience sociale,  et ensuite La réinvention des rites funéraires en temps de Covid-19.

Cette dernière étude a été menée en collaboration avec des chercheurs du département LPED de l’IRD.

Les recherches conduites, jusque-là, dans le cadre des programmes de la Chaire, ont porté sur la procréatique, l’éthique du vivant, la phénoménologie de la violence urbaine,  a-t-il fait remarquer.  

Coopération ivoiro-burkinabè: le 10e TAC prévu en juillet 2023 à Ouagadougou

La 10ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est prévu en juillet 2023 à Ouagadougou, selon un communiqué officiel.

A l’issue d’un Conseil Conjoint de Gouvernement, mardi à Abidjan, les deux pays ont décidé que  la  10ème Conférence au Sommet du  Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tienne en juillet 2023 à Ouagadougou. 

Les deux parties ont rappelé la recommandation de tenir le TAC tous les deux ans après la tenue de la 9ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) en 2021.

La 10ème Conférence au Sommet du TAC devrait permettre de tenir des rencontres sectorielles en vue du suivi de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la présente session qui a eu lieu du 24 au 27 juillet 2021.  

Le Conseil a salué les Journées culturelles et artistiques ivoiro-burkinabè dont la 2e édition est prévue du 27 au 30 juillet 2021 à Abidjan. 

La délégation ivoirienne était conduite par Patrick Jérôme Achi, Premier ministre et celle du Burkina Faso, par Christophe Joseph Marie Dabiré, le Premier ministre.

A l’ouverture des travaux du Conseil Conjoint de Gouvernement, les ministres se sont réjouis de la tenue effective de ce cadre de concertation bilatérale.

Les deux Premiers ministres ont réaffirmé le ferme engagement des chefs d’Etat des deux pays, de faire de l’Axe Abidjan-Ouagadougou un modèle réussi d’intégration de la sous-région ouest-africaine et de coopération Sud-Sud.

Le Conseil conjoint de gouvernement a été précédé par les travaux des experts des deux pays tenus les 24 et 25 juillet 2021 et par la réunion conjointe des ministres en charge des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine, le 26 juillet 2021.

Côte d’Ivoire: de retour d’exil, Boga Sako mis sous contrôle judiciaire

De retour d’exil, le 9 juillet 2021, le président-fondateur de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIFHOP), Gervais Boga Sako, a été mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire du « 3e mandat et du CNT (Conseil national de transition) ».

« Dr Boga Sako Gervais a été donc mis sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours », renseigne une note de l’organisation, signée par ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené.

« S’étant présenté le mardi 27 juillet (2021) pour une audition, assisté de ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené, le juge d’Instruction lui a notifié les chefs d’accusation qui se résument en des déclarations au sujet du 3ème mandat et du CNT », souligne la note.

Rentré d’exil le vendredi 9 juillet 2021, le président de la FIDHOP, Dr Gervais Boga Sako « fait l’objet d’une convocation depuis le 16 juillet devant une juridiction d’instruction à Abidjan », rapporte la note. 

 Le CNT avait été mis sur pied par l’opposition ivoirienne après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, aux fins de protester contre « un troisième mandat » de M. Alassane Ouattara. Il a été dissout après une ferme réaction du pouvoir. 

Plusieurs responsables politiques avaient fait l’objet de poursuite, interpellés et mis sous contrôle judiciaire. Dr Boga Sako est visé par des chefs d’accusation pour son rôle joué, depuis l’exil, dans cette instance, jugée illégale par le parquet.

Gbagbo plaide auprès de Ouattara pour une libération des prisonniers

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé, mardi, pour une libération des prisonniers de la crise postelectorale de 2010-2011, à l’issue d’une rencontre avec Alassane Ouattara, à la présidence de la République.

« En ce qui me concerne, j’ai surtout insisté sur les prisonniers qui ont été arrêtés au moment de la crise de 2010-2011 et qui sont en prison. J’ai dit au président j’étais leur chef de file et bon je suis dehors aujourd’hui », a dit M. Laurent Gbagbo face aux caméras.

 Il a souhaité que « le président fasse tout ce qu’il peut pour les libérer et le président a les moyens », avant d’ajouter « c’est lui qui juge l’opportunité et des moyens, et des moments pour ces libérations ». 

« Donc, j’ai insisté sur ça. A part ça, on a parlé de la Côte d’Ivoire qui doit aller de l’avant, qui doit marcher, qui doit se parler, qui doit discuter », a ajouté M. Gbagbo qui a jugé cette rencontre « fraternellement et amicalement ».

 « Je suis très heureux de cette discussion parce qu’elle était très détendue et je suis fier de ça. J’ai souhaité que de temps en temps on puisse avoir ce genre d’entretiens qui détendent l’atmosphère dans le pays », a-t-il poursuivi.

Prenant la parole, M. Alassane Ouattara a déclaré « mon cher Laurent merci beaucoup. Merci d’être venu pour cette rencontre que tout le monde demandait d’ailleurs. Mais les gens ne savent pas que nous nous sommes parlé ».

« Je dois dire que j’en suis ravi et je crois que c’est surtout le peuple de Côte d’Ivoire qui attendait cela avec beaucoup d’impatience, maintenant c’est chose faite. Et je voudrais que nous puissions nous féliciter d’avoir eu cette rencontre qui a été cordiale et fraternelle », a dit M. Ouattara.

Il a laissé entendre que « bien sûr il y a eu cette crise qui a créé des divergences, mais cela est derrière nous. Ce qui importe c’est la Côte d’Ivoire. C’est la paix pour notre pays. C’est pour nous avancer, aller de l’avant pour nous-mêmes et pour les prochaines générations ».

Il a réitéré ses condoléances pour le décès de la mère de M. Gbagbo et d’Aboudrahamane Sangaré, son compagnon de lutte politique, tout en ajoutant « nous avons parlé de la paix pour notre pays, la nécessité de renforcer la cohésion nationale, de continuer de renforcer la réconciliation ». 

« Nous sommes convenus de nous revoir de temps en temps. Certainement après le mois d’août pour continuer ces entretiens et associer le moment venu d’autres personnes. Je crois que c’est important que les uns et les autres puissent comprendre que nous avons décidé que c’est important de rétablir la confiance et de faire en sorte que les ivoiriens se réconcilient », a soutenu le président ivoirien.

« Ces événements ont été douloureux. Il y a eu trop de morts et nous devons avoir cela derrière nous et travaille sur l’avenir, la cohésion et la réconciliation. Laurent je te remercie et je te dis à très bientôt », a-t-il dit.

Cette rencontre est la première dix ans après la crise postelectorale ivoirienne. M. Gbagbo est arrivé à 17h21 GMT, souriant, à la présidence de la République, où il a été accueilli par M. Ouattara sur le perron.   Les deux personnalités ont eu près d’une heure d’échanges.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

Côte d’Ivoire: 108 millions Fcfa pour 6 porteurs de projets de recherche

Six lauréats retenus après un appel à projets conjoints du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) de Côte d’Ivoire et du Centre de recherche canadien « Crdi », ont reçu mardi à Abidjan des chèques pour l’exécution de leurs projets.

Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).

Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.

Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.

Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.

Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.

Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui « présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique » du pays et le bien-être des populations.

Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.

En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est « une préoccupation chère au ministre  qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation ».

Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.

Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.

Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.

Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.

Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.

Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.

L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).

Ouattara « content » de voir Gbagbo lors d’une rencontre à la présidence

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a déclaré mardi être « content » de voir l’ancien président Laurent Gbagbo, lors d’une rencontre à la présidence de la République, à Abidjan-Plateau.

« Je suis content de te voir », a dit M. Alassane Ouattara, alors qu’il donnait des accolades à son hôte sur le perron du petit palais, à la présidence de la République. Il a demandé à l’ancien président d’enlever son masque pour des prises de vues.

Arrivé à 17h21 (GMT, heure locale), dans une 4×4 grise, souriant, M. Laurent Gbagbo, décontracté,  était vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon sombre. Les deux personnalités étaient visiblement heureuses de se revoir après dix ans. 

M. Gbagbo est accompagné de certains proches collaborateurs, notamment Narcisse Kouyo, venu dans son cortège. Peu avant son arrivée, étaient présents M. Hubert Oulaï, Armand Ouegnin et Assoa Adou.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021. Cette rencontre avait été annoncée la semaine dernière par le porte-parole du gouvernement, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Ouverture à Abidjan d’une formation sur la désinformation

Un séminaire de formation sur la désinformation s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation d’une vingtaine de journalistes de la presse en ligne de Côte d’Ivoire.

Cette formation sur les fake news (fausses informations) initiée par l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire se déroule sous le thème, «Identifier et lutter contre la désinformation».

A l’ouverture des travaux, Mme Joann Lockard, Chargée d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis, a souligné l’importance de cette session de formation dans un contexte où le monde entier est confronté au phénomène des fake news avec son corolaire de conséquences néfastes.

Pendant deux jours, les participants seront formés sur l’identification et la démystification de la désinformation, la mésinformation, l’intox et l’infox  ainsi que sur le fact checking pour établir une source centrale de vérification des faits.

Au-delà des fake news, dix types de nouvelles trompeuses sont au menu de cette formation. Il s’agit notamment de la propagande, du piège à clic, du contenu sponsorisé, de la satire, de l’erreur, du parti pris, de la théorie du complot, de la pseudoscience, du contenu trompeur, du contenu trafiqué.

La formation est dispensée par Linda Hervieux, journaliste et photographe américaine qui a travaillé entre autres pour le New York Times, l’International Herald Tribute, le New York Daily et le Daily Beast.

Diplômée en journalisme et sciences politiques de l’Université de Boston, Linda Hervieux fut également rédactrice et journaliste d’investigation au Jersey Journal à New Jersey.

Economie : la Zlecaf soutient Made in Africa pour le rachat de Vlisco

Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) trouve « surprenant » le refus de l’offre de 200 millions de dollars de la part de la société textile néerlandaise dont l’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé en Afrique.D’Abidjan à Lagos en passant par Cotonou, le wax est omniprésent dans les rues à telle enseigne qu’on pourrait aisément penser que ce pagne est une création africaine. Il n’en est rien.

Les Pays-Bas sont les pionniers de la fabrication de ce tissu coloré. Peu importe, le refus de Vlisco, une marque hollandaise dont « les ventes sont presque exclusivement centrées sur l’Afrique », d’être rachetée par Made in Africa passe mal auprès du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Car la proposition de Made in Africa, dirigée par Kojo Annan, fils de Kofi, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, a notamment bénéficié du soutien financier de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), partenaire stratégique de la Zlecaf.

Celle-ci, dans un communiqué reçu mardi à APA, tout « en respectant les droits des parties dans le cadre d’une transaction privée », compte peser de tout son poids dans ce dossier parce qu’il s’agit d’ « une question d’intérêt public pour l’intégration du marché africain et la compétitivité régionale et mondiale ».

La Zlecaf, dans le document, rappelle que son objectif est d’accélérer « l’industrialisation du continent africain, de consolider un marché intégré comptant plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars et de placer l’Afrique sur une voie durable en matière de compétitivité régionale et mondiale ».

Et le secteur du textile est, constate la Zlecaf, « au cœur » de cette lutte économique entre Etats et continents. C’est pourquoi son secrétariat suit « de près » cette affaire étant donné que « la vente de Vlisco à Made in Africa servirait les intérêts économiques et commerciaux plus larges de l’Afrique ».

De son côté, Wamkele Mene, le Secrétaire Général de la Zlecaf, déclare : « Nous ne saurions émettre un jugement de valeur sur les motifs du rejet de l’offre de Made in Africa, laquelle était par ailleurs la plus élevée. Nous avons cependant l’intime conviction que lorsqu’une entreprise africaine soumet une offre exceptionnelle pour acquérir une entreprise étrangère qui semble tirer ses bénéfices exclusivement de ventes sur le continent africain, qui plus est soutenue par une banque de financement du commerce africain de premier plan, cette entreprise africaine est légitimement en droit d’espérer conclure la transaction en faveur de l’Afrique ».

En définitive, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine invite instamment l’entreprise Vlisco « à reconsidérer cette décision ».

JO/Taekwondo: l’Ivoirien Seydou Gbané détrône Abdoul Razak du Niger

Le taekwondo-in ivoirien Seydou Gbané a battu au score, mardi, le médaillé d’argent olympique Abdoul Razak Issoufou Alfaga du Niger en combat comptant pour les 8es de finale des plus de 80 kg aux jeux olympiques Tokyo 2021.

M. Gbané a gagné au score (15-9) face à son colosse adversaire de 2,07 m de long. Avec cette victoire, l’Ivoirien Seydou Gbané réussit donc un véritable exploit en détrônant Abdoul Razak Alfaga, le médaillé d’argent de Rio 2016 et champion du monde en titre des plus de 87 kg.

Qualifié pour les quarts, l’ivoirien de 29 ans qui est à sa première participation à une phase des JO, n’ira pas plus loin. Il est battu au score (4-9) en quarts de finale par Dejan Georgievski de la Macédoine du Nord.

Plus tôt, ce même mardi, la benjamine du groupe, Aminata Charlène Traoré (22 ans) a été éliminée en 8è de finale par la Coréenne Dabin Lee.

Ces deux défaites du jour (Gbané en quarts et Traoré en 8è) mettent ainsi fin à la participation des 4 représentants ivoiriens au taekwondo, avec une médaille de bronze au compteur.

Lundi à Tokyo, Ruth Marie Christelle Gbagbi a conservé sa médaille de bronze, à l’issue des combats de classement dans la catégorie des moins de 67 kg.

Quant à son compatriote Cheick Sallah Cissé, l’ancien champion olympique des moins de 80 kg, il est tombé en 8è, lundi, dès sa première sortie dans la compétition.

Trois autres athlètes ivoiriens ont été éliminés depuis l’ouverture officielle des jeux le 23 juillet dernier. Il s’agit du rameur N’Dri Franck, de la nageuse Talita Te Flan et de la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné.

La Côte d’Ivoire totalise une médaille de bronze à ce jour, en attendant l’entrée en scène de ses 3 sprinteurs et la progression de son équipe de football encore en lice pour les JO Tokyo 2021.

L’amitié ivoiro-burkinabè célébrée à une soirée culturelle à Abidjan

L’amitié ivoiro-burkinabè a été célébrée lundi à une soirée culturelle et artistique à Abidjan, à la veille d’un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, dans la capitale économique ivoirienne.

Cette célébration qui intervient dans le cadre de la 9e conférence du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a eu lieu en présence des chefs de gouvernement de ces deux pays voisins. 

Un dîner était offert par le gouvernement ivoirien à la délégation burkinabé. Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a remis un tableau d’art à son homologue qui lui a offert à son tour des étalons sous forme de statue.  

La 9e conférence du TAC abordera, entre autres, les questions liées à la facilitation du commerce, à la crise de Covid-19, aux questions sécuritaires et au terrorisme qui menace la région.  

Ces questions permettront, selon le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, d’identifier des solutions conjointes et politiques face aux multiples crises qui n’épargnent pas la région.

Arrivé à Abidjan, lundi, le Premier ministre burkinabè, Christophe Marie Dabiré, a exprimé un « immense plaisir » d’être sur les bords de la lagune Ebrié, saluant une relation séculaire entre les deux pays qui n’a d’ailleurs « aucun ride ». 

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso échangeront également sur la réouverture de leur frontière terrestre dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19 et la menace terroriste. 

Des travaux préparatoires ont lieu dans le cadre de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui se  tient dans la capitale économique ivoirienne du 24 au 27 juillet 2021.

Après les travaux des experts des deux pays, du 24 au 25 juillet, s’est tenue le lundi 26 juillet 2021 une session des ministres des Affaires étrangères pour la validation des rapports des experts sur les différentes thématiques à l’ordre du jour. 

Un Conseil conjoint de gouvernement se tiendra mardi et sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

M. Patrick Achi a fait savoir qu’un Sommet des chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso est prévu à une date ultérieure pour apprécier le contenu des rapports sur les questions à l’ordre du jour. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

Côte d’Ivoire: le baccalauréat 2021 enregistre un taux de réussite national de 29,24%

Le baccalauréat 2021 enregistre enregistre un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020, soit un recul de 10,84 points.

L’annonce a été faite, mardi, par la directrice des examens et concours (DECO), Mariam Nimaga-Dosso.

« Au terme des délibérations effectuées dans les 52 centres de corrections et de délibérations (CCD), il a été constaté que 297 840 candidats ont effectivement pris part aux épreuves dans les 504 centres de composition de la session 2021 », a-t-elle déclaré.

Sur cet effectif de présents, a poursuivi Mme Dosso, « 87 097 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite national de 29,24% au Baccalauréat 2021 contre 40,08% en 2020. Ce taux connait donc un recul de 10,84 points ».

Au plan du genre, sur 136 166 filles présentes,  38 341 sont admises, soit 28,79% parmi elles. Sur 164 674 garçons, 48 756 sont également admis, soit 29,61 %. « Le taux de réussite chez les garçons est donc meilleur à celui des filles », a conclu la directrice de la DECO.

Côte d’Ivoire: Cissé Bacongo nommé ministre-conseiller spécial

L’ex-ministre Ibrahima Cissé Bacongo a été nommé, lundi, ministre-conseiller spécial du président Alassane Ouattara.

Cette nomination de M. Bacongo intervient à la veille de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.  

Ibrahima Cissé Bacongo, également député-maire de la commune de Koumassi, dans le sud d’Abidjan, est chargé des affaires politiques.

Auparavant, il a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avant d’être nommé ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative.

Ouattara échange avec le SG de la ZLECAF sur le commerce intra-africain

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’est entretenu lundi à Abidjan avec le secrétaire général de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), M. Wankele Mene, sur les défis du commerce intra-africain.

Le secrétaire général de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, Wankele Mene, a échangé avec M. Ouattara sur « les défis liés à la mise en place des structures du secrétariat de la ZLECAF ainsi que ceux liés à l’opérationnalisation de la ZLECAF ».  

Les échanges ont en outre porté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF, le marché unique africain, afin de « booster le commerce intra-africain et d’en faire un moteur de transformation et de prospérité pour tout le continent africain ».

Le ministre-secrétaire général de la présidence ivoirienne, M. Abdourahmane Cissé, et le ministre du Commerce et de l’industrie, M. Souleymane Diarrassouba, ont pris part à cet entretien, aux côtés du président ivoirien. 

Côte d’Ivoire: des opinions nuancées sur l’omerta de l’avortement

Des acteurs de la société ivoirienne et des praticiens de la médecine jugent le bénéfice de l’avortement sécurisé opportun face au silence gardé sur l’interruption clandestine des grossesses qui, selon eux, fait d’énormes victimes.

Les avortements menées de façon illicite augmentent le nombre de décès infantiles et maternels. Face à ce fait, l’Etat ivoirien envisage comment gérer les grossesses indésirées sous les auspices des professionnels de la santé, pour réduire la mortalité liée à ce fléau. 

Dans ce contexte, des acteurs du secteur de la santé ont été réunis à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, il y a deux ans, pour être instruits sur le dispositif légal relatif à la pratique de l’avortement autorisé en Côte d’Ivoire et comment manager cette situation. 

« En réalité, c’est l’objectif principal qui est visé par l’Etat ivoirien », confie le médecin Souleymane Yéo. De ce fait, lorsque la femme « fait le choix, le prestataire de service peut l’accompagner », en lui donnant des conseils afin que la mère et l’enfant soient préservés de tout danger.  

Dès que la femme ou la jeune fille dévoile son sentiment d’avorter, l’agent de santé receuille son avis, renseigne cela dans un document et lui prodigue des conseils en matière de planification et l’opportunité d’un avortement. 

La psychologue ivoirienne, Odile Pohan, déclare sans ambages être favorable à l' »avortement médicalisé » au regard des « conséquences handicapantes » de l’interruption des grossesses non désirées pour la mère et l’enfant.  

Selon Mme Odile Pohan, il faut que l’avortement soit « médicalisé », car « il faut que les gens comprennent qu’aujourd’hui quand quelqu’un ne veut pas d’enfant », il faut l’assister afin de ne pas aller jeter cet enfant non désiré. 

Toutefois, un travail psychologique devrait de prime à bord permettre à la femme ou à la jeune fille d’être écoutée, conseillée et prise en charge. De ce fait, la société s’ouvre à elle afin de ne pas jeter dans la broussaille l’enfant ou avorter.  

Les réflexions menées au sein du corps médical, visent à présenter à la femme les différentes méthodes, notamment la méthode médicamenteuse et chirurgicale. Ensuite, après une prise en charge psychologique et morale, un accompagnement lui est proposé.   

L’avortement, en Côte d’Ivoire, est interdit sauf dans certains cas. Instruits sur les cas de viol et de la santé de la mère gravement menacée, ces acteurs de santé ont été particulièrement outillés sur le reste des techniques et comment réaliser l’avortement sécurisé. 

« Nous, on se met dans la posture du médecin, on essaie d’évaluer le bénéfice et le risque sur une situation donnée », affirme Dr Souleymane Yéo. Toute chose qui sous-entend que l’avortement sécurisé peut être une offre, en cas de nécessité, pour accompagner les femmes.   

La législation, en Côte d’Ivoire, stipule qu’il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère dont le pronostic vital est très engagé.  

Le médecin peut, seulement, procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants. 

Toutefois, cela a lieu après examen. Ceux-ci attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale, thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Mais, si le médecin traitant est seul, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale.  

Pour éviter des représailles, plusieurs jeunes filles s’adonnent à l’avortement clandestin. En Côte d’Ivoire, chaque année, entre « 210.000 et 290.000 femmes pratiquent les avortements, parmi lesquelles beaucoup en décèdent ». 

Fidèle Gogoua, une sage-femme, soutient qu’elle est dans la profession médicale pour « donner la vie et non pour ôter la vie ». Elle rapporte qu’un avortement sécurisé peut s’effectuer sans risque jusqu’à trois mois. 

La religion, elle, n’envisage pas l’avortement qu’elle assimile à un crime. Car, l’enfant est déjà conçu dès la survenue de la grossesse. Dans le domaine de la foi, la direction divine inspire la directive, or la médecine se veut une science qui suit des protocoles.  

Electricité : la Chine rentre en rationnement pendant que la Côte d’Ivoire en sort

La Chine, confrontée à une énorme pénurie d’électricité due à des conditions météorologiques extrêmes, rationne l’électricité, pendant que la Côte d’Ivoire sort de l’épreuve du rationnement.

 Les changements climatiques ont des impacts à l’échelle mondiale. Les limites strictes récemment imposées à l’utilisation du charbon et la hausse de la demande d’énergie en Chine, portent un coup au réseau électrique du pays, rapporte un article de CNN Business.

Le déficit énergétique, selon cette parution, pourrait perdurer des mois durant, mettre à mal la reprise économique du pays, peser sur le commerce mondial, surtout sur l’Afrique et en particulier la Côte d’Ivoire qui importe beaucoup de produits de la Chine.

Un contrôle de sécurité effectué à l’échelle nationale avant le 100e anniversaire du Parti communiste, a entraîné des suspensions massives des mines de charbon dans toute la Chine, exacerbant les tensions sur l’approvisionnement en charbon.

Le plan de relance économique de Pékin, axé sur les infrastructures, est très gourmand en carbone, selon Lauri Myllyvirta, analyste principal du Centre de Recherche sur l’Energie et l’Air pur.

De janvier à mai 2021, la consommation d’électricité dans le sud de la Chine a connu une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2019, au regard des données du Réseau électrique du Sud de la Chine, une structure en charge de la gestion du réseau public.

Aujourd’hui, le charbon participe encore à la production de l’électricité du pays à hauteur de 60%. Selon ses engagements face au changement climatique, le gouvernement envisage de réduire la consommation de charbon pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici à 2060.

Cette limitation de l’utilisation du charbon a coïncidé avec une soif d’énergie due au rajeunissement de l’économie et à des conditions météorologiques extrêmes, ce qui crée une tension croissante entre la demande et l’offre.

 

Réchauffement climatique 

Les températures exceptionnellement élevées dans certaines régions en Chine ont entraîné une augmentation de la demande d’électricité des personnes utilisant davantage la climatisation et la réfrigération.

Pendant ce temps, la production d’énergie est mise à rude épreuve. Les sources d’énergie renouvelables, telles que l’hydroélectricité, ont été entravées par la sécheresse.

Certaines autorités locales ont prévenu que le rationnement de l’électricité pourrait durer jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, les restrictions ont contraint des entreprises à fermer leurs portes quelques jours par semaine.

L’analyste Myllyvirta, cité par CNN Business, mentionne que la province du Yunnan, par exemple, a eu du mal à retenir l’eau dont la localité a besoin dans ses réservoirs.

La région de Guangdong est aussi touchée. Au moins neuf autres provinces ont déclaré faire face à des problèmes similaires, notamment le Guangxi et le centre de production du Zhejiang.

Cela a obligé les autorités régionales à annoncer des restrictions d’énergie dans une région de Chine de la taille du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France et du Japon réunis.

La Chine n’est pas le seul pays à subir le réchauffement climatique. La Côte d’Ivoire, un Etat situé en Afrique de l’Ouest, a connu une longue saison sèche qui a occasionné une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydro-électriques du pays.

Le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a instruit la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à l’effet de mettre en place un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité.

Le 10 mai 2021, la CIE a instauré un programme de rationnement de la fourniture d’électricité, comprenant deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement.

Le succès de ce programme de rationnement a amené le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, à annoncer début juillet 2021 la « fin du rationnement de la fourniture d’électricité dans les ménages », à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi.

A niveau des industriels, la fin du rationnement était prévue pour le 15 juillet 2021. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé un plein régime dans la fourniture de l’électricité depuis le 9 jullet.

Le Maroc connaît depuis la semaine du 5 juillet 2021, une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité selon l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), qui a relevé des records de consommation d’électricité mi-juillet.

La demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaires.

Cette forte consommation est constatée aussi au niveau résidentiel et dans les pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00 en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

 

Conséquences économiques 

Le Bureau national des statistiques de la Chine indique que la pénurie d’électricité a même contribué à un ralentissement de la croissance de l’activité industrielle en chine en juin.

Cette pénurie d’électricité risque d’aggraver les retards de livraison qui peuvent être ressentis dans le monde entier, a déclaré Henning Gloystein, directeur de l’énergie du climat et des ressources à Eurasia Group.

La pression est d’autant plus forte que le Guangdong a déjà vu ses ports à conteneurs incroyablement actifs, engorgés par une épidémie de Covid-19.

Les réductions de production et la perspective de délais de livraison non respectés dans toute la Chine risquent également de peser sur une chaîne d’approvisionnement mondiale déjà tendue.

Les commerçants en Côte d’Ivoire importent beaucoup de la Chine. Surtout en fin d’année, des produits pour satisfaire la forte demande, pourraient connaître un retard de livraison si la situation perdure.

La Côte d’Ivoire également commerce avec le Maroc. Un impact prolongé sur la fourniture d’électricité pourrait aussi aggraver les retards de livraison au niveau des marchands.

L’arriéré d’expédition pourrait prendre des mois à se résorber et entraîner des pénuries pendant la saison des achats de fin d’année. Cela laisse peu de place à d’autres problèmes, comme les pénuries d’électricité.

Les centrales électriques hésitent à produire beaucoup d’électricité lorsque le charbon qu’elles brûlent est cher : Pékin contrôle le coût de l’électricité et les producteurs ne peuvent pas simplement augmenter leurs prix.

Il s’agit de la pire pénurie d’énergie en Chine depuis 2011, lorsque les sécheresses et la flambée des prix du charbon ont forcé 17 provinces ou régions à réduire leur consommation d’électricité.

Covid-19: examen de la réouverture de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso échangent sur la réouverture de leur frontière terrestre dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19 et de la menace terroriste.

Ces discussions ont lieu dans le cadre de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, qui se  tient dans la capitale économique ivoirienne du 24 au 27 juillet 2021.

Après les travaux des experts des deux pays, du 24 au 25 juillet, s’est tenue le lundi 26 juillet 2021 une session des ministres des Affaires étrangères pour la validation des rapports des experts sur les différentes thématiques à l’ordre du jour. 

Interrogé en marge de cette réunion, M. Nombré Abasse, le directeur de la législation et de la  coopération judiciaire au ministère burkinabè de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, a indiqué que les parties ont évoqué la question des frontières. 

Au sein de la Commission en chargée des frontières « nous avons recommandé aux autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes dans le stricte respect des conditions de sécurité et de santé », a dit M. Nombré Abasse. 

Il a ajouté que « ce sont les politiques qui vont décider en temps opportun de la réouverture » des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ces derniers mois, des attaques terroristes ont été menées dans l’extrême nord ivoirien. 

L’ordre du jour de ce 9e TAC comprend « l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini (nord-est ivoirien) ». Selon M. Nombré « c’est un point qui a été proposé par la partie ivoirienne et qui a été accepté par la partie burkinabè ». 

« Il s’agit de travailler à faire en sorte que les populations puissent effectivement circuler librement de part et d’autre en évitant toute les tracasseries qui sont vécues par les populations », a poursuivi M. Nombré.

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora de Côte d’Ivoire, Mme Kandia Camara, a soutenu que les politiques communautaires doivent prendre en compte les enjeux de la sécurisation des deux pays. 

Mme Kandia Camara a fait savoir qu’une rencontre entre les deux chefs d’Etat est prévue à une date ultérieure pour adresser les différentes questions soulevées par les gouvernements ivoirien et burkinabè. 

« Quand on parle de communauté de destin, on parle forcément de défis communs. Et aujourd’hui, ces défis sont avant tout la sécurité à notre frontière commune, l’approvisionnement à moindre coût de nos marchés, la pandémie de Covid-19 », a  dit le chef de la diplomatie burkinabé, Alpha Barry. 

Concernant l’annexion de 13 localités de Doropo et Téhini, « c’est une question qui dépasse en réalité les compétences des experts et qui a été reversée aux politiques de sorte à ce qu’un point de vue diplomatique de cette question soit traitée de la meilleure manière pour aboutir à une solution consensuelle », a relevé M. Nombré Abasse.  

Les travaux des ministres des Affaires étrangères de la 9e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, visent à préparer un Conseil conjoint de gouvernement des deux pays, mardi à Abidjan.  

Les ministres en charge des Affaires étrangères et de l’intégration africaine de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont en outre examiné la question du Mont Péko (ouest ivoirien) et des ex-évacués; l’orpaillage illégal et la question de la traite et du travail des enfants ».

Le Conseil conjoint de gouvernement qui se tiendra mardi, sera ponctué des allocutions des chefs de gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte. Pour cette édition du TAC, il n’est pas prévu de Conseil des ministres. 

La 8e Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) s’est tenue fin juillet 2019 à Ouagadougou. Au cours de ce Sommet, les deux États ont évalué leurs relations de coopération.

JO Tokyo 2021: Ruth Gbagbi offre à la Côte d’Ivoire sa première médaille

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi a offert, lundi, à la Côte d’Ivoire sa première médaille en décrochant le bronze.

Elle a conservé sa médaille de bronze, à l’issue des combats de classement dans la catégorie des moins de 67 kg disputés lundi à Tokyo au Japon dans le cadre de la 32è édition des Jeux olympiques d’été.

Ruth Gbagbi a gagné au score (12-8) face à la Brésilienne Milena Titoneli. L’ivoirienne de 27 ans conserve ainsi son titre de médaillée de bronze olympique pour la 2è édition consécutive. En 2016, à Rio de Janeiro au Brésil elle avait battu l’Azerbaïdjanaise Farida Azizoua par 7 points à 1 en match de classement pour se hisser sur la 3è marche du podium.

Tout au long de cette journée marathon consacrée au taekwondo depuis 2h 00 du matin Gmt et heure locale, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de son adversaire Naomie Katoka de la République démocratique du Congo.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée dans les quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren Williams.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour cette désormais double médaillée de bronze olympique.

Cette victoire de Gbagbi vient ainsi mettre un terme à la traversée du désert vécue par la sélection ivoirienne depuis l’ouverture des JO Tokyo 2021. Dans la nuit de dimanche à lundi, le premier espoir de médaille d’or de cette équipe notamment le champion olympique Cheick Cissé a été éliminé dès sa première sortie en 8è de finale au taekwondo dans la catégorie des -80 kg.

Avant lui, ce sont 4 autres athlètes ivoiriens qui ont été sortis de la course aux médailles. Le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à dépasser les séries éliminatoires au Skiff hommes en Aviron. Même son de cloche pour la nageuse Talita Te Flan qui a calé également en série du 400 m nage libre féminine. Quant à la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné, elle est tombée à son tour dès les 16è de finale.

La Côte d’Ivoire totalise donc à ce jour, une médaille de bronze depuis l’ouverture des jeux, en attendant, l’entrée en scène de deux autres taekwondo-ins, de 3 sprinteurs et de l’équipe de football ivoirienne encore en lice pour les JO Tokyo 2021.

JO Tokyo/Taekwondo: l’Ivoirien Cheick Cissé éliminé

Le médaillé d’or olympique, le taekwondo-in ivoirien Cheick Sallah Cissé a été éliminé, lundi, à Tokyo après sa défaite contre le Marocain Achraf Mahboubi.

M. Cissé était à sa première sortie dans la catégorie des moins de 80 kg comptant pour les Jeux olympiques Tokyo 2021.

Il a perdu son combat en 8è de finale avec une différence de 10 points d’écart. Le champion olympique en titre et triple champion d’Afrique est tombé sans gloire à Tokyo. Son adversaire, le marocain Mahboubi a gagné au score 21 points contre 11 pour l’ivoirien.

Cette défaite de Cissé est perçue par plusieurs observateurs comme la fin d’un rêve de médaille d’or pour la Côte d’Ivoire.

En attendant l’entrée en scène dans quelques jours des sprinteurs ivoiriens, notamment Muriel Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, la taekwondo-in Ruth Gbagbi reste encore en lice pour une chance de médaille de bronze pour la Côte d’Ivoire.

JO/Taekwondo: l’Ivoirienne Ruth Gbagbi se qualifie pour la médaille de bronze

La taekwondo-in ivoirienne Ruth Marie Christelle Gbagbi est tombée, lundi, à l’issue des demi-finales du Taekwondo, mais se qualifie pour la médaille de bronze.

Elle évoluait dans la catégorie des moins de 67 kg femmes comptant pour les olympiades 2020 en cours à Tokyo au Japon.

Ruth Gbagbi a perdu son combat au Makuhari Messe Hall A avec seulement 6 points d’écart. Son adversaire Lauren Williams de la Grande Bretagne est sortie victorieuse avec un score de 24 points contre 18 pour l’ivoirienne. 

Ruth Gbagbi reste en course malgré cette défaite. Elle est qualifiée d’office pour le combat pour la médaille de bronze prévue en mi-journée ce lundi.

L’histoire des JO Rio 2016 se répète donc pour la médaillée de bronze olympique qui devra batailler dur pour conserver son titre.

Tout au long de cette journée marathon de la discipline du Taekwondo, la championne du monde en titre dans sa catégorie a d’abord remporté son premier combat en 8è de finale après la disqualification de la congolaise Naomie Katoka.

Ruth Gbagbi s’est ensuite imposée en quarts de finale par une victoire au score 21 contre 9 face à la chinoise Mengyu Zhang avant de perdre son combat en demi-finale face à la Britannique Lauren.

Côte d’Ivoire : un prêt de 25 millions d’euros pour le projet hydroélectrique vert

Le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF, sigle en anglais) participe ainsi au financement de la construction d’une centrale hydroélectrique d’un montant global de 174 millions d’euros.Si tout se passe comme prévu, une centrale hydroélectrique d’une capacité de 44 Mégawatt devrait être inaugurée dans 36 mois sur le fleuve Bandama qui traverse la Côte d’Ivoire du Nord au Sud. L’infrastructure sera érigée à Singrobo-Ahouaty dans le département de Toumodi situé à environ 200 kilomètres au Nord d’Abidjan.

C’est la société Ivoir Hydro Energy (IHE), initiatrice de ce projet soutenu par l’Etat ivoirien, qui va recevoir le prêt à solder dans 18 ans. « Un contrat d’achat d’électricité à long terme stipule que toute la production de la centrale de Singrobo sera vendue à la Compagnie Ivoirienne d’Électricité, exploitante du réseau national de Côte d’Ivoire », précise un communiqué reçu ce lundi à APA.

Pour les concepteurs du projet, « la nouvelle centrale sera un atout économique stratégique important pour la Côte d’Ivoire » parce que « elle augmentera la capacité de production du pays, renforcera la flexibilité du système par sa capacité à assurer l’alimentation électrique de base, mais également à répondre aux pics de la demande ».

Outre le Fonds pour l’infrastructure de l’Afrique émergente (EAIF),  la Banque africaine de développement (Bad) et la Société allemande d’investissement et de développement (DEG) sont les autres créanciers.

De leur côté, IHE Holding, l’Africa Finance Corporation (AFC) et la DIPFA, plateforme internationale d’investissement dans les projets de production d’énergie, vont financer sur fonds propres 25 % du coût du projet.

En Côte d’Ivoire, le taux d’électrification est d’environ 88 % dans les zones urbaines et de 31 % en milieu rural. L’économie la plus développée de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) veut porter, à l’horizon 2030, la part d’énergies renouvelables dans sa production électrique à 42% contre 15% actuellement.

Un bateau-bus de la Sotra prend feu au quai à Abidjan

Un bateau-bus de la Société de transport abidjanais (Sotra, publique) a pris feu dimanche au quai, selon une note de l’entreprise qui ne déplore « aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines ».

« Le dimanche 25 juillet 2021, aux environs de 9h45 minutes, le bateau nommé « Akwaba » a pris feu au quai de la gare lacunaire de Blockauss (dans l’Est d’Abidjan) », indique une note, qui mentionne qu' »aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines n’est à déplorer ». 

Les équipes techniques ont été mobilisées pour déterminer les causes de cet incident, ajoute la société de transport public qui rassure toutefois que « le trafic lagunaire n’est aucunement perturbé par cet incident ». 

Un bateau-bus de la Sotra avait pris feu en novembre 2017, alors qu’il venait de quitter la gare lagunaire d’Abobodoumé, un quartier de la commune d’Attécoubé, dans l’Ouest d’Abidjan, avec à son bord près de 100 personnes, mais aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. 

JO/Natation: fin de parcours pour l’Ivoirienne Talita Te Flan

La nageuse ivoirienne Talita Marie Te Flan a été éliminée, dimanche, à Tokyo au Japon, à l’issue des séries de l’épreuve du 400 mètres nage libre comptant pour les Jeux olympiques (JO) 2020.

L’ivoirienne a fini 2è à la série 1 avec un chrono de 4 mn38, 92s. Ce temps n’a malheureusement pas été suffisant pour sa qualification à la finale de cette épreuve prévue le lundi 26 juillet 2021.

Les 8 qualifiées du 400 mètres nage libre féminin ont obtenu des chronos compris entre 4 :00.45 pour la 1ère et 4 :04.07 pour la 8è au classement final.

Classée 25è sur 26 inscrites au départ du 400 mètres nage libre, l’ivoirienne de 26 ans devra se contenter de ce résultat. 

Née en Italie d’un père ivoirien et d’une mère italienne, Te Flan est une habituée des JO.  En 2016, à Rio au Brésil, elle avait terminé la compétition à l’épreuve du 800 m nage libre, au 27è rang sur 27 partants, mais son chrono de 9:07.21 avait établi un nouveau record national.

Depuis août 2016, Te Flan est le détenteur du record national des épreuves de 200 m, 400 m, 800 m et 1500 m nage libre.

La nageuse est le deuxième athlète ivoirien à être éliminé de la course aux médailles aux olympiades de Tokyo 2021.

Samedi, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à se faire repêcher pour les quarts de finale au Skiff hommes Aviron.

Cependant, il reste encore en piste pour la course au classement général de cette discipline nautique.