Sécurité routière: un contrôle plus stricte en Côte d’Ivoire « dès septembre »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé mardi à Abidjan un contrôle plus stricte et la répression des actes d’incivisme sur les routes « dès septembre 2021 ».

M. Patrick Achi a annoncé cette mesure face à la recrudescence des accidents sur l’étendue du territoire national en Côte d’Ivoire, à l’occasion du lancement de la « campagne nationale stop à l’incivisme sur nos routes ». 

Pour « stabiliser » les accidents de la circulation, l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie qui devrait permettre « dans les 12 prochains mois d’inverser la courbe à partir de juillet 2022 pour atteindre une réduction majeure dans les cinq prochaines années ». 

« Plus de 5 milliards Fcfa ont été mobilisés pour accélérer la réforme du permis de conduire, équiper le ministère des Transports en radars et accentuer la sensibilisation des usagers », a fait savoir le Premier ministre Patrick Achi.

Cette stratégie quinquennale devrait, en outre, permettre de « lancer dès septembre 2021 la politique de contrôle et de répression sur l’ensemble du territoire national », a-t-il poursuivi. 

Elle s’appuiera par ailleurs sur la digitalisation du contrôle routier à travers un système de transport intelligent et de nombreuses réformes pour la délivrance des documents de transport. 

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a relevé que de 814 personnes tuées sur les routes en 2013 le pays est passé à 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans.  

Il a mentionné que les piétons et les usagers des motos et des tricycles représentent 60% des victimes contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Sur 1500 tués, environ 1 millier sont les usagers dits vulnérables, a-t-il noté, soulignant que les causes des accidents sont essentiellement humaine pour 92% des accidents. 

L’incivisme et la mauvaise formation des conducteurs sont les facteurs les plus importants constatés. La cause principale des accidents sont liées à la défaillance des véhicules qui représentent 6% des accidents.  

Les accidents graves et motels se concentrent à Abidjan pour plus 40% et sur quatre axes routiers pour plus de 40% également.  Pour le gouvernement ivoirien la prise en charge post accident, et la répression des infractions sont à améliorer pour réduire le nombre d’accidents et atténuer leur gravité. 

A l’occasion du lancement de cette campagne, le Premier ministre ivoirien a procédé à l’installation du Comité local de sécurité routière du District d’Abidjan.

Il a aussi procédé à la remise d’équipements à l’Office de la sécurité routière (Oser), à la brigade routière de la gendarmerie nationale et à la police spéciale de la sécurité routière. 

Le digital est une « exigence » pour le futur du monde postal (PM ivoirien)

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a soutenu mardi que le digital constitue « une opportunité et une exigence » pour l’avenir du secteur postal universel.

M. Patrick Achi s’exprimait à l’ouverture de la Conférence ministérielle des États membres de l’Union Postale Universelle (UPU), dont la Côte d’Ivoire, son pays, abrite le 27e Congrès Postal Universel qui se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan.  

« L’évolution rapide des technologies numériques et du commerce électronique constitue une opportunité et une exigence pour le monde postal pour accélérer les profondes transformations à franchir », a déclaré M. Patrick Achi. 

Cela devrait permettre de « faire évoluer les business modèles, innover et créer de la valeur ajoutée, de la richesse et des emplois », a dit M. Patrick Achi, pour qui « c’est un impératif pour le secteur postal qui doit adapter ses offres de services ». 

Il a en outre exhorté le secteur postal à mettre davantage l’accent sur les colis, la logistique et les services financiers, espérant qu’il pourra compter sur ses 5 millions de ressources humaines pour libérer tout son potentiel grâce à la digitalisation. 

« C’est en ce sens que l’UPU devra restructurer son réseau postal mondial de plus de 600.000 bureaux comme le principal catalyseur du commerce électronique au niveau planétaire et surtout en Afrique à partir d’un écosystème intégré, inclusif et innovant », a-t-il soutenu. 

Le thème de la conférence ministérielle des États membres de l’Union postale universelle est « Covid-19 et secteur postal: ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et ce qui doit changer ». 

La pandémie de Covid-19 a impacté la croissance de l’économie mondiale qui est est passée de +2,8% en 2019 à -4,4% en moyenne en 2020. Le secteur postal,  lui, a connu une baisse de plus de 7 points de pourcentage. 

Les données révèlent que la part de la poste aux lettres dans les revenus totaux des opérateurs postaux, elles, indiquent une baisse constante sous les nappes de la digitalisation des économies et des échanges.

La part de la poste aux lettres dans les revenus totaux est passée de 45% en 2008 à 39% en 2018, au profit des colis et de la logistique qui ont progressé de 16% à plus de 27% sur la même période. 

Dans les échanges internationaux, les chaînes logistiques, du fait de la crise sanitaire de Covid-19, ont diminué de 21% au cours des cinq premiers mois de 2020 par rapport à la même période en 2019, a d’ailleurs fait observer M. Patrick Achi.  

Ces perturbations ont perturbé également les flux nationaux et les services financiers, notamment les services postaux de paiement et l’envoi de fonds qui représente en moyenne 16% des revenus des opérateurs postaux. 

Dans ce contexte, le commerce électronique, lui, a été consolidé avec un chiffre d’affaires de certains acteurs qui a bondi en moyenne de 20 à 50% en 2020 par rapport à 2019. 

Ce congrès offre ainsi aux Etats, aux régulateurs et aux opérateurs l’opportunité de créer ensemble la prochaine stratégie mondiale de la poste, qui constituera la feuille de route pour la période 2021-2024. 

Cette stratégie dite « Stratégie postale d’Abidjan » devra se nourrir des grandes attentes de la communauté postale mondiale, des États, mais aussi des utilisateurs, des clients et des entreprises, a suggéré le Premier ministre ivoirien.  

Cette Conférence ministérielle rassemble des ministres chargés du secteur postal, des responsables d’autorités de régulation, des directeurs d’agences intergouvernementales et  des représentants de haut niveau d’autres organisations afin de discuter des avantages que la poste apporte aux économies et aux sociétés.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, a souhaité que les changements qui doivent être opérés assurent une poste « solide » en Afrique. 

Après les conférences de Doha en 2012 et d’Istanbul en 2016, la Côte d’Ivoire accueille La 3e Conférence des ministres des pays membres de l’UPU. Elle regroupe les 192 Etats membres de l’UPU. 

Un astronaute français met en lumière l’éclairage public à Abidjan depuis l’espace

L’astronaute français Thomas Pesquet, pilote de vaisseau spatial ISS a posté une image d’Abidjan vue de l’espace, montrant des points lumineux magnifiques et un éclairage public dense.

« #Abidjan, the most populous French-speaking city in Africa shines distinctively at night# (Abidjan, la ville francophone la plus peuplée d’Afrique, brille distinctement la nuit) », déclare l’astronaute Thomas Pesquet.

Cette image spatiale d’Abidjan capturée par l’astronaute français le 7 août 2021, jour du 61e anniversaire du pays, met en valeur les actions de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) qui assure l’éclairage public en Côte d’Ivoire. 

A chaque survol de nuit de la ville au départ ou à l’arrivée en Côte d‘Ivoire, c’est une fierté pour chaque ivoirien de voir l’éclat dans les yeux des touristes. L’Eclairage Public est en effet un signe de développement, de dynamisme des activités économiques et de sécurité dans le pays.

C’est « l’un des plus beaux cadeaux aux Ivoiriens en ce jour commémorant les 61 ans d’indépendance de leur pays », commente sur le compte Twitter de l’astronaute français Thomas Pesquet, un internaute.

La photo, shootée de nuit et diffusée en temps réel, affiche Abidjan comme la Perle des lagunes et la perle des lumières. « Bonsoir Abidjan ! Au nord de Yopougon, c’est le parc national, que de nuit on prendrait presque pour un bout de lagune », s’exclame l’astronaute.

L’État de Côte d’Ivoire, à travers une convention, a confié la distribution du courant électrique à la CIE, aujourd’hui managée par Ahmadou Bakayoko, un polytechnicien, qui en est le directeur général.  

L’objectif de la compagnie, c’est de s’efforcer à respecter son cahier de charges aux fins de fournir une électricité de qualité et durable aux ménages et aux entreprises. Elle innove dans l’exploitation de ce réseau d’éclairage public en y intégrant la télégestion qui permet une meilleure supervision à distance et une optimisation de la maintenance de ces réseaux.La CIE est encadrée dans cette mission d’éclairage public par CI Energies et l’ANARE CI

Avec plus de 700 000 foyers lumineux maintenus par la CIE sur tout le territoire national, le taux d’efficacité de l’éclairage public en Côte d’Ivoire est estimé à 96% à fin 2020,ce qui transparaît dans la forte luminosité de cette capture de l’astronaute Thomas Pasquet.

Le Mali candidat pour un siège au Conseil d’administration de l’UPU

Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a appelé mardi à Abidjan, à un soutien de la candidature de son pays pour siéger au Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU).

« Afin de permettre à mon pays de mettre en œuvre, dans toute sa plénitude, l’ambition de l’Union postale universelle, j’ai l’honneur de solliciter votre soutient à la candidature du Mali pour siéger au Conseil d’administration de l’UPU », a déclaré M. Choguel Maïga.

Le Premier ministre malien Choguel Maïga s’exprimait à l’ouverture d’une conférence ministérielle. Présent depuis lundi au 27ème Congrès de l’UPU, il représente le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.  

Le Mali est Invité par l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021. M. Choguel Maïga a dit que « l’invitation adressée par le président ivoirien à Assimi Goita a été appréciée à sa juste valeur ». 

Son pays, ajoutera-t-il, est « fier et reconnaissant des efforts inlassables que le président Alassane Ouattara ne cesse de fournir quotidiennement pour que le Mali retrouve pleinement et entièrement sa place dans le concert des Nations ».  

« Malgré les défis sécuritaires et politiques auxquels est confronté mon pays, le Mali demeure fortement attaché à l’Union postale internationale et aux idéaux qu’il promeut dans le domaine de la coopération », a-t-il poursuivi.  

Il a assuré que l’action de son pays sera « maintenue et renforcée en faveur du renforcement du secteur postal afin d’apporter plus de solutions postales et des services de qualité au niveau mondial ». 

Les congressistes adopteront une nouvelle stratégie de la poste au plan mondial sur la période 2021-2024. M. Maïga souhaite que la stratégie d’Abidjan soit « globale, bénéfique à tous les Etats et porteuse de développement du secteur postal ». 

Ce 27e Congrès postal universel définira en outre les nouvelles règles sur les politiques d’envois postaux et des services financiers. Il se veut un espace de réflexion sur des modèles économiques liés à l’e-commerce et la logistique. 

Le thème de cette conférence ministérielle est « Covid-19 et secteur postal: Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et Ce qui doit changer ». Il appelle à un état des lieux de l’activité postale et une projection vers le futur. 

Côte d’Ivoire: Affi indexe Gbagbo d’avoir choisi « la rupture »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, reproche à Laurent Gbagbo d’avoir face à sa volonté de dialogue en vue de l’unité du parti, choisi « la rupture et la division », dans un note.

« A l’issue d’une rencontre avec ses sympathisants ce lundi 9 août 2021, M. Laurent Gbagbo vient d’annoncer qu’il abandonne la bataille inopportune et destructrice qu’il mène depuis 7 ans contre le Fpi et qu’il « va créer un autre parti avec le même contenu » », a a réagi M. Affi. 

« En réponse à ma demande d’audience, à ma volonté de dialogue en vue de l’unité du Fpi, Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division »,  a ajouté le président statutaire du FPI, parti fondé par M. Gbagbo. 

Pour lui, M. Gbagbo « enterre l’espoir » qu’avaient leurs militants, leurs électeurs, leurs sympathisants, en l’unité de la gauche et en la réconciliation de leur famille politique. 

De ce fait, « il endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l’histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du Fpi », a-t-il martelé. 

Et pourtant, rapportera-t-il, « ses visites et ses embrassades avec ses tourmenteurs d’hier avaient laissé penser qu’il était véritablement le chaînon manquant de la réconciliation nationale et qu’il aurait à cœur d’œuvrer à l’unité de notre parti ». 

« Cette décision, dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche, constitue un défi à notre force de caractère, à nos convictions idéologiques et à notre maturité politique », a-t-il estimé.  

« Pour ma part, j’assure les militants et sympathisants du Fpi, l’opinion nationale et internationale de ma ferme volonté de poursuivre ma mission pour la renaissance du parti en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 », a fait savoir M. Affi.  

Le président du FPI a assuré qu’il continuerai de se battre pour les valeurs de démocratie et de progrès qu’ils ont autrefois partagées, concluant ses propos par le slogan « hauts les Cœurs, la lutte continue ! ».

M. Gbagbo et des membres du FPI dont Simone Ehivet ont décidé lundi de créer « un nouveau instrument de lutte » politique à l’issue d’un Comité central, au palais de la culture d’Abidjan. 

Selon des militants ayant pris part à ce Comité central, cette décision intervient parce que M. Affi s »agrippe » au FPI. 

Côte d’Ivoire: le coût des accidents de la route estimés à 3% du PIB

Le coût économique des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire est estimé à 3% du Produit intérieur brut (PIB) sur les cinq dernières années, selon le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné.

« Au cours des 5 dernières années, on a pu dénombrer en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB », a indiqué M. Amadou Koné, à l’ouverture d’un atelier sur la sécurité routière.

Cet atelier impliquant les acteurs du secteur des transports, intervient à la veille d’une grande campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, qui devrait être lancée officiellement mardi par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Sur la période allant de 2013 à 2019, l’on observe un accroissement de 21% pour les accidents ; 37% pour les blessés et 79% pour les tués, a fait observer M. Amadou Koné, mentionnant que les piétons et les usagers des motos et tricycles représentent 60% des tués contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Concernant les causes, il a relevé faut que trois types de véhicules totalisent 72 % des décès. Les 2 et 3 roues sont responsables de 25% des tués, les véhicules particuliers 24% des tués, les minicars et autocars 23% des tués.

L’analyse des causes des accidents récents fait ressortir les zones les plus accidentogènes. Elles concernent quatre principaux tronçons, notamment les axes Abidjan-Ouangolodougou, Abidjan–Abengourou, Abidjan–Bonoua–Noé, Daloa-Bouaflé-Yamoussoukro.

Pour apporter une solution globale à toutes ces problématiques, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan stratégique élaboré pour 2021-2025, avec comme axes prioritaires l’amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’on enregistre chaque année dans le monde près 1,3 million de morts dans les accidents de la circulation routière et plus de 50 millions de blessés ou invalides en sus des pertes économiques.

La région africaine, avec seulement 2% du parc automobile mondial, enregistre un taux de décès de 26,6 pour 100 000 habitants alors que la moyenne mondiale se situe autour de 17,4%.

La Côte d’Ivoire, toujours selon l’OMS, enregistre chaque année un taux de 24 décès pour 100 000 habitants. Même si ce chiffre est en dessous de la moyenne africaine, la situation de la sécurité routière y demeure préoccupante.

Côte d’Ivoire: une réforme du BTS pour identifier les filières porteuses d’emploi

Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) est annoncée en Côte d’Ivoire pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme.

L’information a été donnée, lundi, à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara à la faveur du lancement des épreuves écrites de la session 2021 du BTS.

Selon le ministre Adama Diawara, cette réforme du BTS sera possible grâce à un financement de la Banque mondiale.

Cette réforme, a-t-il expliqué, «consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS ».  « Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a annoncé professeur Diawara.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ».

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Gbagbo décide de créer « un nouvel instrument de lutte » politique

L’ex-président Laurent Gbagbo et des membres de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ont décidé lundi de créer « un nouvel instrument de lutte » politique, au palais de la culture de Treichville.

M. Gbagbo avait à ses côtés des membres du FPI dont Simone Ehivet. Ils ont débattu de l’avenir de la formation politique, créée il y a des décennies, lors d’un Comité central extraordinaire au palais de la culture à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans un communiqué final, le Comité central a annoncé « la création d’un nouvel instrument de lutte » politique et « la mise en place d’un comité de préparation du Congrès Constitutif ».

Interrogé en marge de la réunion du Comité central, Baudelaire Madou, secrétaire national chargé de la mobilisation des structures du FPI, dit que M. Gbagbo « en tant qu’ un visionnaire, a proposé de créer un nouvel instrument de combat ».

« Je pense que ça vient à point nommé parce que je pense que notre ancien camarade Affi Nguessan s’agrippe sur le Front populaire ivoirien pour nous créer tous les problèmes, or nous avons pour ambition de conquérir le pouvoir », a-t-il ajouté.

Le Comité Central exhorte les militants et sympathisants du parti et de M. Gbagbo « à s’inspirer de ce dépassement afin d’œuvrer à l’édification, dans la paix, d’une Côte d’Ivoire stable et prospère ».

Cette réunion du Comité central intervient suite à une convocation du secrétariat général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI), notamment en sa deuxième session extraordinaire de l’année 2021.

Le FPI connaît une dissension avec une frange dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan en tant que président statutaire et une autre conduite par Assoa Adou qui considère M. Gbagbo comme le président du parti.

M. Affi a produit un communiqué à la suite de la convocation de ce Comité central pour insinuer qu’il est le président du FPI et que sa frange, seule, avait le droit de permettre une session du Comité central.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est le père du Front populaire ivoirien qu’il a créé avec des camarades de lutte politique. Son retrait de ce parti vise à isoler M. Affi, soulignent plusieurs observateurs.

Ouverture officielle du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à l’ouverture des travaux du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), qui devrait consacrer « la Stratégie d’Abidjan » et le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Cette « Stratégie d’Abidjan » doit tirer les leçons de la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté le secteur postal et plombé les économies à travers le monde, a dit M. Patrick Achi, relevant que cela exige « un réajustement » des services aux citoyens, aux administrations et aux entreprises.

Le secteur postal ne saurait se concevoir à l’ère du numérique sans une digitalisation des services, a-t-il ajouté, soutenant que le digital sera le moyen de réduire la fracture postale et de garantir la pérennité du secteur dans un monde où le digital est devenu le mode de vie permanent.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, qui achève son second mandat à la tête de l’organisation, s’est félicité de ce que des changements notables ont lieu dans les services postaux via le digital dans l’ensemble des pays membres.

Selon le président du 27e Congrès de l’UPU, l’Ivoirien Coty Diakité, cette session qui se déroulera sur trois semaines, verra le renouvellement des équipes dirigeantes de l’Union, la réforme applicable aux pays membres et l’intégration de nouveaux produits. 

M. Coty Diakité a exhorté les membres à privilégier le consensus afin que les résolutions soient faciles à adopter. Cette session se tient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a conduit à la tenue du congrès dans un format hybride, en présidentiel et par visioconférence.

L’Union postale universelle, basée à Berne, en Suisse, a été créée en 1874. Elle a tenu sa première session en Afrique en 1934 en Égypte. La Côte d’Ivoire est le deuxième pays à abriter ce congrès sur le continent. La stratégie d’Abidjan va gouverner l’Union postale universelle durant les quatre prochaines années. 

Simone Gbagbo appelle à une amnistie pour les détenus politiques

L’ex-Premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a appelé dimanche le président Alassane Ouattara à prendre une amnistie pour la libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, lors d’une cérémonie en son honneur à Bonoua, localité dont elle est originaire.

 « Je voudrais encore appeler le président Alassane Ouattara, appeler le gouvernement de Côte d’Ivoire pour qu’ils fassent le pas qui va permettre d’apporter l’apaisement total dans tous les coeurs des Ivoiriens, en libérant les prisonniers », a lancé Mme Simone Gbagbo.

Les prisonniers sont « encore nombreux dans nos prisons. Je parle de nos prisonniers politiques, mon souhait est que ces hommes qui y sont encore depuis 10 ans, entre autre, le général Dogbo Blé, qu’on puisse les retrouver en liberté comme moi j’ai pu bénéficier d’une ordonnance d’amnistie », a soutenu l’ex-Première dame. 

« Que pour eux, également, il soit pris une amnistie qui permettra de les mettre en liberté, non pas dans dix ans, mais maintenant », a dit Mme Simone Gbagbo, souhaitant que ceux qui sont en exil puissent aussi regagner leur pays « en toute tranquillité maintenant ».

Pour elle, la réconciliation nationale est la première actualité à traiter aujourd’hui. Elle s’est dite encore engagée pour le bonheur de la Côte d’Ivoire, partageant sa foi d’un pays réconcilié devant des centaines de personnes.

L’ex-Première dame était célébrée sur la terre des siens à l’occasion d’une journée dénommée « Simone day », un concept créé par ses fans, visant à distinguer chaque 8 août une femme leader engagée en politique.

Mme Simone Gbagbo, détenue à l’issue de la crise postélectorale de 2011, avait été libérée le 8 août 2018 à la suite d’une amnistie prise par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, alors qu’ elle était sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Suite à l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé par la CPI, la juridiction pénale internationale a abandonné les charges contre l’ex-Première date de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.

Elle a avoué qu’ elle voulait effectuer des déplacements à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, mais était empêchée par ce mandat d’arrêt de la CPI. Dans son pays, comme en Afrique, en Europe ou encore aux États-Unis, des sections « Ehivet capable » sont installées.  

La cérémonie vise à commémorer le 3e anniversaire de sa sortie de prison après la crise postélectorale de 2011 et baptiser chaque 8 août « Simone day », aux fins de célébrer la femme leader engagée en politique. 

« J’approuve cette idée et je souscris à cette initiative », a déclaré Mme Simone Ehivet Gbagbo, qui estime que la femme en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire « se trouve dans un complexe d’infériorité à cause des pesanteurs socio-culturelles ». 

La cérémonie s’est tenue à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. A cette occasion, elle a remercié ses parents pour leur soutien lors de son incarcération ainsi que la diaspora. « Ehivet capable » est présente au Canada, Niger, aux USA, au Congo et en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: 56 750 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.Ces épreuves ont été lancées, tôt lundi, au Lycée classique d’Abidjan dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara.

« Evitez toute tentative de fraude », a lancé le ministre aux candidats dans les salles de composition qu’il a visitées, ajoutant, «ne soyez pas stressés car vous êtes évalués sur ce que vous avez vu pendant l’année scolaire».

« Cette année nous avons une augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année dernière », a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  s’adressant à la presse.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%. 

Après la commune de Cocody, le ministre s’est rendu à l’école William Pointy de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne pour s’assurer également du bon déroulement de cet examen.

« Cette année, j’ose espérer que les choses iront mieux. Ca devrait être le cas pour la simple raison que l’année dernière, la chute (des résultats) était due notamment à l’impact négatif de la Covid-19 sur les apprentissages. Cette année l’impact de la Covid-19 sur les apprentissages a été beaucoup amoindri », a expliqué le ministre Adama Diawara.

« L’année dernière nous avons procédé à une lutte acharnée contre la fraude. Cette année ça sera encore le cas. Il faut faire en sorte que les résultats qui sont affichés soient en co-relation avec le niveau d’apprentissage de nos apprenants », a poursuivi le professeur Adama Diawara.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

Dans la foulée de cette visite dans des centres de composition, le ministre a annoncé une prochaine réforme du BTS grâce à un financement de la Banque mondiale. Des innovations sont attendues à l’issue de cette réforme.

« Cela consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ». 

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Métro d’Abidjan: début de l’indemnisation des personnes impactées, mardi

Le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR) lance officiellement le 10 août 2021 la remise de chèques aux Personnes affectées par le projet (PAP) de la ligne 1 du Métro d’Abidjan, à la mairie d’Abobo (nord Abidjan).

Cette cérémonie, placée sous la présidence du Premier ministre ivoirien et sous la tutelle du ministère des Transports, fait suite aux séances de consultations publiques, à la gestion des plaintes, aux négociations individuelles et signatures des certificats de compensation.

Selon le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR), cette phase a pour objectif principal de procéder au paiement des premières personnes impactées par le projet, notamment la ligne 1 du Métro d’Abidjan.

Ce processus d’indemnisation débutera par la Zone Nord, à savoir les communes d’Anyama (711), d’Abobo (2472), d’Adjamé (4544) et Plateau (342). Elle se terminera par la Zone Sud, notamment les communes de Treichville (546), de Marcory (459) et de Port-Bouët (445).

Le Comité mentionne toutefois que le paiement se fera au siège de la Cellule d’Exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR) situé au Plateau (rue du chemin de fer, bâtiment mitoyen à la SICTA).

L’opération d’indemnisation concerne une centaine de personnes impactées dont des propriétaires non-résidents, les hébergés gratuits, les ménages locataires et des opérateurs économiques. 

Après cette étape qui est la quatrième du Plan d’action de réinstallation (PAR), la prochaine phase concernera la libération des emprises selon les besoins de l’entreprise en charge des travaux de réalisation du Métro d’Abidjan.

La ligne 1 du Métro d’Abidjan est longue de 37,4 Km du Nord au Sud. Elle comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes, 1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Abidjan: « test Covid-19 gratuit » pour les passagers de Dakar et de Tunis

Tous les voyageurs en provenance de Dakar et de Tunis, deux pays touchés par le virus Delta, feront l’objet d’un « test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 » à l’aéroport d’Abidjan, selon une note officielle.

« Tous les voyageurs en provenance de ces pays feront l’objet d’un test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 », indique une note conjointe du ministère ivoirien des Transports et du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

La note mentionne que les voyageurs testés négatifs poursuivront normalement les formalités de police, mais ceux testés positifs seront pris en charge conformément aux procédures de prise en charge des patients Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Ce dispositif intervient suite à la recrudescence des cas de Covid-19 en rapport avec le virus Delta dans certains pays africains notamment au Sénégal et en Tunisie. La Côte d’Ivoire se veut vigilante face au risque de propagation du variant Delta. 

En vue de réduire ce risque, l’Etat ivoirien a pris cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du contrôle sanitaire au niveau de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, et qui vise les passagers en provenance de Dakar et de Tunis.  

Le 8 août 2021, 182 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Côte d’Ivoire sur 4 397 échantillons prélevés soit  4,1 % de cas positifs. Le pays compte 51 380 cas confirmés dont 50 069 personnes guéries, 341 décès et 970 cas actifs.

L’Unjci veut une « subvention directe » au profit des médias ivoiriens

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, défend une « subvention directe » au profit des médias locaux.

« Le modèle que nous proposons (à l’Etat pour soutenir la presse), c’est la subvention directe », a dit samedi le président de l’Unjci, lors d’un déjeuner confraternel organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’occasion de l’an 61 de l’indépendance.

En France, dira-il, les entreprises de presse bénéficient de quatre subventions pour accompagner la pluralité et la liberté de l’expression. De ce fait, l’Etat joue son rôle de favoriser un accès à une information plurielle.

M. Jean-Claude Coulibaly a fait observer que les partis politiques sont subventionnés, souhaitant qu’un budget soit arrêté pour la presse et inscrit dans la loi des finances.

« La subvention directe peut sauver nos entreprises », a déclaré le président de l’Unjci,  qui a toutefois fait remarquer que cet argent public n’ira pas enrichir des individus, mais est sous le contrôle de la Cour des comptes.

Pour ce faire, les journalistes et les professionnels des médias doivent se mettre ensemble pour faire aboutir cette cause. M. Coulibaly a d’ailleurs rappelé que l’Unjci repose sur trois paliers, « la confraternité, la solidarité et la formation ».

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, dont l’organisation a offert ce déjeuner dans un cadre en bordure de lagune, a indiqué que ce moment visait à créer davantage de confraternité entre les journalistes.

Guillaume Gbato, le Secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse en Côte d’Ivoire (Synappci), a illustré que le secteur des médias est dans un seul bateau, c’est pourquoi les acteurs devraient être soudés.

Il a révélé que le secteur des médias en Côte d’Ivoire est sinistré et la moyenne des arriérés de salaires est de 10 mois avec des pics allant au-delà de 30 mois d’arriérés de salaires.

« Tant que les journalistes ne sont pas bien traités, on aura pas des journalistes de qualité », a martelé M. Guillaume Gbato, qui invite les professionnels des médias à accroître leur valeur sur le marché par la formation.

M. Jean-Claude Coulibaly a évoqué le modèle d’aide de la presse au Sénégalais, qu’il souhaitait pour la Côte d’Ivoire, selon le contexte du pays. Pour bénéficier de l’aide de l’Etat à la presse au Sénégal, des critères sont fixés.

Pour la presse écrite, il est requis au média de tirer au moins 2000 exemplaires et employer un minimum de cinq journalistes, techniciens de la communication sociale à plein temps ; consacrer au moins 75% de sa surface à l’information politique, économique, sociale, culturelle ou sportive.

En outre,  le média devra tirer au moins un tiers de ses ressources de la vente, de la publicité, des abonnements et des souscriptions ou collecte. Ces dispositions ne s’appliquent pas à la presse locale (régionale ou départementale).

Quant au secteur audiovisuel, les conditions d’accès à l’aide de l’Etat indiquent qu’il faut être diffusé sur au moins l’étendue d’une région administrative ; employer au moins cinq journalistes ou techniciens de la communication sociale à plein temps et respecter les cahiers de charges

« Ces dispositions font référence aux obligations techniques, à celles relatives aux contrôles, aux finances,  aux programmes, à la publicité et au parrainage, à la sauvegarde du pluralisme et au droit de réponse, etc », mentionnent la réglementation.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Covid-19 : 170 cas et 3 décès dénombrés en Côte d’Ivoire samedi

Quelques 170 nouveaux cas de covid-19 et 3 décès ont été dénombrés, samedi, en Côte d’Ivoire où un regain de cette pandémie est constaté ces derniers jours.

Dans un communiqué transmis à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle annonce avoir « enregistré ce samedi 7 août 2021, 170 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 849 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs, 128 guéris et 3 décès ».

A la date du 7 août 2021, la Côte d’Ivoire compte 51 198 cas confirmés dont 49 917 personnes guéries, 341 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 809 144.

Le 6 août, 16 104 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 138 231 doses administrées avec l’ajout des 1 183 doses administrées non comptabilisées le 5 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Affi salue « les actes de décrispation » de Ouattara en Côte d’Ivoire

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan salue « les actes de décrispation » de Alassane Ouattara afin d’apaiser le climat politique en Côte d’Ivoire, invitant l’opposition à « accompagner cette démarche ».

« Je me réjouis des mesures de clémence prises à l’occasion de cette journée envers 78 personnes arrêtées lors de la crise électorale de 2020 », a dit M. Affi dans un message à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire de la Côte d’Ivoire. 

 Pour lui, la classe politique doit faire en sorte que cette crise soit la dernière. Dans cet élan, il a salué « les actes de décrispation que le président de la République pose depuis plusieurs mois afin d’apaiser le climat politique » dans le pays. 

« Il appartient à chacun d’entre nous, dans l’opposition, de savoir accompagner cette démarche. Cela exige de privilégier dans chacun de nos actes, chacun de nos mots, l’esprit de responsabilité et la volonté de paix », a-t-il ajouté.  

« Pour ma part, je m’y emploierai, (car) la paix est la condition de notre développement », a assuré le président du FPI, souhaitant qu’ensemble dans l’avenir, les politiques soient capables de bâtir une Côte d’Ivoire encore plus confiante, unie et réconciliée. 

La fête de l’indépendance est « pour tous les enfants de ce pays un jour de fierté,  de célébration et de joie (qui) doit devenir un moment fort d’unité autour de valeurs partagées, celles de notre jeune République », a-t-il soutenu.  

A l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a gracié plus de 3.000 prisonniers dont des détenus de la crise électorale survenue lors de la présidentielle d’octobre 2020.

Covid-19: sobre célébration de l’an 61 de l’indépendance en Côte d’Ivoire

La cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire s’est tenue samedi sur l’esplanade de la présidence de la République à travers une prise d’armes, en raison de la résurgence des cas de Covid-19.

Le Premier ministre Patrick Achi représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, absent pour cause de confinement suite à un contact avec un sujet déclaré positif au Covid-19, lors de cette prise d’armes symbolique qui a marqué les festivités de l’indépendance. 

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, était également absent. Suite à un contact avec un cas positif à la Covid-19, il s’est également mis en confinement selon les recommandations sanitaires en vigueur.  

La cérémonie de prise d’armes’d’armes opérée sur l’esplanade de la présidence de la République au Plateau, le quartier des Affaires d’Abidjan, s’est déroulée environ 15 minutes, en présence de présidents d’institutions et d’officiers généraux. 

Abidjan: Kandia Camara « déterminée » à développer la cité d’Abobo

Élue le 12 juillet 2021 première femme maire d’Abobo (Nord d’Abidjan), Kandia Camara a traduit vendredi sa reconnaissance aux conseillers municipaux, se disant « déterminée » à développer la cité. »Vous avez désigné Kandia Camara, elle est pleine de bonne volonté, déterminée, elle aime se battre mais, elle seule, ne peut pas relever les défis d’Abobo et développer Abobo, elle a besoin du soutien de toute la population », a-t-elle dit.

Devant les populations, elle a assure qu’elle ferait sa part, mais voudrais compter sur toutes les couches de la commune, se confiant entre autres aux chefs de communauté, aux guides religieux, aux organisations des femmes et des jeunes.  

« Je suis déterminée à faire en sorte que vous puissiez vivre dans de meilleures conditions », a-t-elle insisté, ajoutant avoir « beaucoup d’espoirs parce qu’ à Abobo, nous avons un homme qui est prêt à tout pour Abobo ». 

Cet homme, dira-t-elle, est le président Alassane Ouattara, qui l’a désigné pour être candidate au poste de maire d’Abobo. Il lui a d’ailleurs affirmé qu’ elle peut dire aux Abobolais qu’ ils peuvent compter sur lui.  

Le 12 juillet 2021, l’ensemble des membres du Conseil municipal s’est réuni et a unanimement porté son choix sur elle, tous les conseillers de toutes les tendances politiques.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne, Kandia Camara, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à tous les conseillers et toutes les conseillères, tout en faisant observer qu' »ici, le plus important, c’est la commune d’Abobo ».  

Mme Kandia Camara a rendu un hommage à feu le Premier ministre Hamed Bakayoko, le précédent maire d’Abobo qui a fait beaucoup de réalisations en si peu de temps. 

L’on pouvait entendre dans la foule « le golden boy », comme on le surnommait, alors qu’ elle témoignait de ses oeuvres. Le nouveau maire a rappelé qu’il a été mis en place un plan d’urgence pour Abobo, qui a commencé sous Hamed Bakayoko. 

Ce plan devrait permettre de doter la commune d’Abobo de routes, d’eau potable, d’électricité, de lycées, de centres de santé et de formation professionnelle ainsi que d’autres infrastructures d’intérêt public.   

« Nous demandons aux jeunes d’avoir des projets » ainsi qu’ aux femmes, se disant prête à les accompagner, avant de souhaiter aux populations une bonne fête de l’indépendance. 

Daouda Sidibé, président du Comité d’organisation, a renchéri en disant merci aux populations pour leur engagement et leur dévouement lors des élections législatives de mars 2021 qui ont vues le liste du Rhdp (pouvoir) remporter ces joutes électorales.  

Si cette liste conduite par Mme Kandia Camara, le maire, a « triomphé de façon brillante, c’est parce qu’elle était défendue par un directeur de campagne exceptionnel, un grand monsieur, un leader généreux, Hamed Bakayoko », a-t-il déclaré. 

Mme Kandia Camara a annoncé le concerto de l’indépendance à la place de la maire d’Abobo, où plus d’une cinquantaine d’artistes locaux et d’ailleurs presteront. Le pays célèbre ce samedi le 61e anniversaire de son indépendance. 

Ouattara salue la rencontre Gbagbo-Bédié à Daoukro

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué vendredi la rencontre entre les anciens chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié à Daoukro, dans le centre-est du pays, laissant entendre que cela participe à la cohésion nationale.

« Je salue la rencontre de mes deux frères à Daoukro », ville natale de Henri Konan Bédié, a dit M. Alassane Ouattara, dans une adresse à la Nation, à la veille de l’an 61 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.  

M. Ouattara a dit avoir dans le cadre du raffermissement de la réconciliation, poursuivi le dialogue, lui-même avec son aîné Henri Konan Bédié le 11 novembre 2020 et plus récemment avec M. Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021. 

« C’est le lieu de réaffirmer mon attachement au dialogue constructif qui permet d’apaiser davantage notre pays et d’aller de l’avant pour son développement dans un souci de paix et de cohésion nationale », a-t-il déclaré.  

Il a soutenu avoir d’ailleurs instruit le gouvernement de poursuivre le dialogue politique pour créer les conditions d’une participation beaucoup plus importante dans la vie politique nationale dans le respect des institutions de la République.  

Faisant un état de la nation, il a mentionné qu’au plan politique, la Côte d’Ivoire sort d’un cycle électoral complet avec l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2020 et des législatives de mars 2021.  

Ce processus électoral, insistera-t-il, a fait l’objet d’un dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs politiques et ceux de la société civile, ayant abouti à un « consensus national autour des conditions d’élections justes, transparentes et démocratique ».  

Mais, en  dépit des efforts déployés par les différentes parties prenantes au dialogue, l’élection présidentielle à malheureusement été entachée d’incidents suite à l’appel de certainses responsables de l’opposition à la désobéissance civile.  

A la veille du 61e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a gracié plus de 3.000 détenus dont neuf personnes condamnées pour des infractions lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020.  

Côte d’Ivoire: réaménagements dans des directions de sociétés publiques

Des réaménagements ont été opérés dans plusieurs directions de sociétés d’Etat, où l’on enregistre des départs de directeurs généraux et de nouvelles nominations.Suite à un Conseil d’administration extraordinaire, vendredi, les membres ont désigné M. Vamissa Bamba en qualité de directeur général la structure pétrolière Petroci-Holding, en remplacement de Ibrahima Diaby.

M. Vamissa Bamba était précédemment directeur général par intérim à CI-11. Il aura à ses côtés M. Georges Kam Sié, le directeur de l’ingénierie et de la logistique, nommé directeur général adjoint en charge de l’exploration, de la production et des opérations techniques.

Selon une note d’information signée par le président du Conseil d’administration, Joachim Beugré, les différentes passation de charges se feront le lundi 9 août 2021. 

Au Port autonome d’Abidjan, le Conseil d’administration a procédé en sa session de jeudi à la nomination de Mme Coulibaly épouse Okou Djénéba Gon au poste de directeur général adjoint. Elle occupait le poste de directeur commercial, marketing et de la communication. 

An 61 d’indépendance: Ouattara gracie plus de 3 000 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré vendredi avoir gracié plus de 3.000 détenus, dans un discours à la Nation, à la veille du 61e anniversaire de l’indépendance du pays.

M. Ouattara a dit avoir « procédé à la signature d’un décret accordant une remise gracieuse de peines à 3.000 condamnés », précisant qu’il s’agit de détenus dont la peine restant à exécuter est inférieur ou égal à un an. 

« Cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour des crimes de sang », a fait savoir le chef de l’Etat Alassane Ouattara.    

« Je note la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire par des juridictions compétentes de 69 inculpés détenus suite aux événements survenu à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

 Il a relevé avoir également procédé ce vendredi 6 août 2021, à la « signature d’un décret accordant la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l’occasion de ces mêmes événements ».  

L’examen de la situation d’autres personnes encore détenus se poursuit, a-t-il rassuré. L’ancien président Laurent Gbagbo avait plaidé pour la libération des prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011, mais ces détenus devront encore attendre.    

Le président ivoirien a insisté dans son son discours sur « la nécessité de renforcer la cohésion sociale en vue de consolider l’atmosphère de paix » dans le pays.  

« Je me réjouis de toutes les initiatives visant à l’apaisement », a-t-il poursuivi, affirmant qu’il ne ménagerait aucun effort pour cela mais « dans le respect de la loi et des institutions » de la République. 

Médecine: 5 étudiants ivoiriens retenus à deux concours d’un laboratoire

Cinq étudiants en faculté de médecine en Côte d’Ivoire, présélectionnés vendredi à l’issue d’un concours de communication scientifique et un concours d’éloquence, devraient être connus le 13 août 2021 à Abidjan.

Selon M. Abdou Diaby, superviseur pays du laboratoire Dafra Pharma, initiateur de ces concours, il y aura pour la communication scientifique, deux étudiants retenus, tandis que pour le concours d’éloquence, trois étudiants devraient être dévoilés le 13 août prochain, lors d’une soirée.     

Les trois étudiants retenus pour le concours d’éloquence, indiquera-t-il, vont « prester » le 13 août 2021, lors d’une soirée au cours de laquelle l’ensemble des lauréats de ces deux compétitions seront récompensés.

Le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le président du jury de la présélection, a fait observer qu’ils ont été « émerveillés de constater » que les étudiants se sont bien prêtés à ces exercices. 

Le concours d’éloquence avait pour but de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Quant au professeur Alphonsine Kouassi, vice-doyenne, chargée de la pédagogie à l’UFR des sciences médicales, elle s’est dite « impressionnée » des messages qu’ils ont rendu et du travail abattu par ces étudiants.   

Le concours d’éloquence a concerné les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants de niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

Côte d’Ivoire: libération du directeur de Cabinet de Bédié

Narcisse N’Dri, le directeur de Cabinet du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a été libéré vendredi avec « quatre autre » détenus, selon sa formation politique.

« Il a été libéré ce matin, lui et quatre autres », a indiqué une source au sein du Pdci. Une libération qui intervient à la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, dont les festivités seront marquées par une prise d’armes symbolique en raison de la Covid-19. 

M. Narcisse Pierre N’Dri a été libéré avec Félix Ange Ndakpli, selon cette source interne au Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ex-allié au pouvoir. 

Le Pdci avait à l’occasion d’une cérémonie de lancement des journées de solidarité et de recueillement du Pdci, le 29 avril 2021, appelé à la libération de tous les prisonniers, en insistant sur Narcisse Ndri, Alexis Amichia, Ange Ndakpli. 

Ces personnes libérées avaient été incarcérées lors de la crise postélectorale née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Leur libération intervient après celle de plusieurs autres dont des leaders de l’opposition ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: un bus électrique va relier Yopougon à Bingerville

Le ministère ivoirien des Transports prépare actuellement un appel d’offre en vue de la mise en oeuvre d’un projet de « Bus rapid transit (BRT) », un bus électrique devant relier Yopougon à Bingerville, une ligne qui s’étend de l’Ouest à l’Est d’Abidjan.

Ce projet est conduit par un Comité de suivi et de pilotage du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA), qui a tenu jeudi une session dans les locaux du Cabinet du ministère des Transports afin de réajuster le Plan de travail et le budget annuel (PTBA). 

Il intervient dans le cadre du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) qui est à sa première année d’exécution depuis sa mise en vigueur le 13 février 2020. Dix-huit activités sur 37 prévus dans le PTBA avaient été entamés, mais les 19 autres n’avaient pas connu un début d’exécution.

Un peu plus de 18 mois après la première session, le Comité de suivi et de pilotage tient cette séance pour « réviser ses objectifs et avoir un PTBA qui soit calé en fonction » des contraintes budgétaires et de la réalisation des délais.   

Le Comité avait soutenu qu’un coup d’accélérateur devrait être mis en oeuvre au niveau des différentes composantes techniques. Et ce, afin d’être dans les délais de travaux programmés au profit des populations. 

Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, qui lors de sa dernière mission a relevé que l’avancement des activités étaient « globalement satisfaisant malgré quelques contraintes majeures qui ont agi sur les délais ».  

Les activités connaissent une « bonne progression » selon le Comité de suivi dont les spécialistes travaillent avec diligence pour lancer l’appel d’offre des travaux du Corridor du « bus rapid transit » ainsi que le recrutement de l’opérateur qui aura la charge d’exploiter ce BRT. 

Ce projet dont certaines études préparatoires sont terminées, consiste par ailleurs à « renforcer » la Société des Transports abidjanais (SOTRA, publique), à professionnaliser le transport artisanal et à développer le capital humain.  

Quelques modifications devraient avoir lieu, selon le Comité qui mentionne que ce projet prévoit une flotte de 2.000 taxis et 1.000 « gbakas (mini-cars) ». Une « révision » de la convention de la SOTRA est aussi envisagée pour l’adapter à l’avènement du BRT et du métro d’Abidjan. 

La finalisation du Projet du bus électrique et le recrutement du Conseil en transaction relatif au partenariat public privé sont en cours. Le Comité assure être avancé sur le Code du projet, les études de base et les études techniques en vue de soutenir le projet. 

M. Romain Kouakou, directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine d’Abidjan et coordonnateur du PMUA, a indiqué  à la presse que les objectifs prévoyaient un budget de 11,6 milliards Fcfa dans le budget de pilotage 2021.

Il a insinué que le projet vient de démarrer et en 2022, les grands travaux devraient être engagés d’où le budget a connu une baisse d’environ 6 milliards Fcfa parce que des études clés seront reportées en 2022, mais « cela n’enlève en rien la progression » du PMUA. 

Le Projet de mobilité urbaine d’Abidjan a également en charge le suivi et le pilotage du Projet du Métro d’Abidjan. La dernière session du Comité de suivi et de pilotage du PMUA s’est tenue le 20 novembre 2020. 

Sortie officielle de 118 étudiants de l’école de statistiques d’Abidjan

Cent dix-huit étudiants de l’École nationale supérieure de statistiques et de l’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu jeudi leurs parchemins dans l’élan des festivités des 60 ans de l’établissement.

Ces étudiants, issus de la promotion 2021, ont choisi comme parrain le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, qui à cette occasion, a procédé à l’inauguration d’un bâtiment dédié à la recherche.

Hugues Kouadio, le directeur de l’ENSEA, a fait savoir qu' »avec la mise en oeuvre de la rénovation pégadogique d’ici deux ans, avec la sortie des dernières promotions AD et ITS, les formations traditionnelles se résumeront en deux filières ».

Il s’agit des filières d’ingénieurs statisticiens économistes et une nouvelle filière de niveau BAC+3 appelée analyste statisticien, a précisé M. Kouadio, notant qu’à ces formations s’ajouteront quatre filières de niveau Master dont la statistique agricole.

Le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a plaidé pour la construction d’une résidence universitaire sur le campus auprès du Premier ministre qui a marqué son accord. 

M. Patrick Achi a félicité les 118 diplômés, notamment 41 Ingénieurs Statisticiens Economistes (32e promotion), 39 Ingénieurs des Travaux Statistiques (43e promotion) et 38 Adjoints Techniques de la Statistique (60e promotion).

Pascal Adou, porte-parole des étudiants de la promotion 2021, a remercié le Premier ministre qui a offert sa personnalité comme boussole et leurs enseignants qui leur ont imposé une « dictature » dans leur formation. 

Depuis 2005, l’ENSEA fait partie des Centres d’Excellence Régionaux de l’UEMOA. Elle a également été distinguée Centre d’Excellence en Afrique par la Banque Mondiale depuis 2015.

L’école avec sa vocation régionale très affirmée a également obtenu le prix de l’administration la plus moderne décerné par le président de la République de Côte d’Ivoire en 2017.

Son champ de recrutement des élèves, autrefois limité aux pays francophones s’est étendu depuis 2008 à l’espace anglophone avec des élèves provenant de l’Afrique du Sud et du Libéria qui effectuent leur formation en langue française et aussi à l’espace lusophone avec des élèves de la Guinée Equatoriale.

 Pendant ces 60 ans d’existence, l’école a formé plus de 4 000 statisticiens africains, issus de 27 nationalités. L’effectif de cette année scolaire est de 317 élèves qui proviennent de 17 pays africains. 

La présidente de l’UE Ursula Von Der Leyen marraine du FEMUA 13

La présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), l’Allemande Ursula Von Der Leyen, est la marraine de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) qui se déroulera du 7 au 12 septembre 2021.

Cette 13e édition du FEMUA a pour thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement », a indiqué jeudi à Abidjan le commissaire général de l’événement, A’Salfo, le lead vocal du groupe ivoirien Magic System, lors d’une cérémonie de lancement.

Après le Burkina Faso, pays invité d’honneur à l’édition précédente, le Sénégal a été désigné comme pays invité pour le FEMUA 13. A cet effet, une délégation sénégalaise est venue à Abidjan pour participer au lancement de ce festival panafricain.

Dans les semaines à venir, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall devrait rencontrer les magiciens. Les Sénégalais promettent apporter une touche culturelle au FEMUA en faisant danser la Côte d’Ivoire aux rythmes du Sénégal.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, s’est réjoui de ce festival qui vient relancer les activités culturelles freinées par la pandémie de Covid-19, assurant que l’organisation va accompagner cet événement qui réunira des artistes Européens et Africains.

Une vingtaine d’artistes Africains et Européens sont à l’affiche, entre autres, Koffi Olomidé, Pape Diouf, Vegedream, Zahara, Zaz, Young Ace, Floby, Celine Bonza (prix découverte Rfi), Daphné, Soum Bill, Kajeem, Ariel Sheney, Mathey, Dj Mix 1er, Magic Diesel, Eden.

Le FEMUA 13 se déroulera à Abidjan et dans la ville historique de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan. C’est la commune choisie cette année dans le cadre de la décentralisation du festival.

Pour le volet social, cette année, les magiciens comptent offrir deux écoles, notamment à Vavoua (Ouest ivoirien) et à Kouadiokouma à Tanda (Est). Plusieurs conférences et panels de haut niveau vont meubler les activités ainsi qu’ un match de gala entre l’Afrique et l’Europe.

Les festivités du FEMUA 13 ont été lancées à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, où les quatre magiciens sont partis du quartier Anoumabo, qui les a vu grandir s’impulser sous les projecteurs à l’international avec le titre « premier gaou ». 

Covid-19 : 4 décès et 243 nouveaux cas en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, 243 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 915 échantillons prélevés soit 6,2 % de cas positifs, 68 guéris et 4 décès.

A la date du 5 août 2021, « la Côte d’Ivoire compte donc 50 893 cas confirmés dont 49 710 personnes guéries, 338 décès et 845 cas actifs », rapporte un communiqué de ce ministère qui précise que « le nombre total d’échantillons est de 802 020 ».

« Le 4 août, 17 796 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 117 143 doses administrées avec l’ajout des 841 doses administrées non comptabilisées le 3 août », poursuit le texte, ajoutant que le ministre de la Santé « invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination». Dans le pays, la vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.

 La Côte d’Ivoire connaît depuis quelques semaines un regain de cette pandémie, obligeant les autorités à limiter les festivités officielles marquant la célébration de l’an 61 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire à une symbolique prise d’armes sur l’esplanade du palais présidentiel, le samedi prochain. La Côte d’Ivoire a acquis son indépendance le 07 août 1960.

Bédié appelle Ouattara à ouvrir « un dialogue politique inclusif »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, appelle le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à ouvrir « un dialogue politique inclusif », dans une lettre adressée au président de la République.

Dans cette lettre, M. Bédié rappelle que le mercredi 11 novembre 2020, au cours d’une rencontre après la « grave crise » postélectorale d’octobre, « la décision commune avait été prise pour l’ouverture d’un dialogue politique inclusif pour la réconciliation et la paix ».

« Je vous demande de prendre par une volonté politique forte, le leadership du processus de réconciliation nationale, par la libération générale des prisonniers des crises sociales que nous avons subies », a lancé M. Bédié.  

Selon le chef du Pdci, « l’évolution de la situation socio politique (du pays) montre que le moment est venu de se parler et de se réconcilier ». En outre, la célébration de la fête de l’indépendance, le 7 août, « offre le cadre idéal pour se surpasser dans le sens du pardon ».

Il s’est félicité de la rencontre, le 27 juillet 2021, entre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans le cadre d’une « décrispation de la vie politique » en Côte d’Ivoire. 

M. Bédié qui indique avoir lancé, début juillet à Daoukro (centre-est), sa ville natale, lors d’une visite de M. Laurent Gbagbo, un appel au pardon, à l’oubli des offenses, à la maîtrise des douleurs et des souffrances, s’est dit disposé à mettre toute sa force au profit de la réconciliation. 

Covid-19: une prise d’armes pour célébrer l’an 61 de l’indépendance ivoirienne

Une prise d’armes symbolique marquera les festivités du 61e anniversaire de l’indépendance de Côte d’Ivoire, « en raison de la résurgence des cas de Covid-19 » dans le pays, selon une note du protocole d’Etat.

« En raison de la résurgence des cas de Covid-19 signalée récemment par les autorités sanitaires, la cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire consistera en une cérémonie symbolique de prise d’armes », indique la note.

La cérémonie de prise d’armes est prévue le samedi le 7 août 2021 à 11H00 GMT  (heure locale) sur l’esplanade du Palais de la présidence de la République, ajoute le texte.  

Liste des personnalités civiles et militaires conviées:  

1- M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

2- M. le Président de l’Assemblée Nationale ;

3- M. le Président du Sénat ;

4- M. le Président du Conseil Constitutionnel ;

5- Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;

6- M. le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense ;

7- M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural ;

8- M. le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République ;

9- M. le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République ;

10- M. le Ministre auprès du Président de la République chargé des Relations avec les Institutions ;

11- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République ;

12- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République chargé des Affaires Politiques ;

13- M. le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;

14- M. le Général de Corps d’Armée, Chef d’État-major Général des Armées ;

15- M. le Général de Corps d’Armée, Commandant Supérieur de la Gendarmerie 

Nationale ;

16- M. l’Administrateur Général, Directeur Général de la Police Nationale ;

17- M. le Chef d’État-major Particulier du Président de la République ;

Et leurs adjoints.

Presse imprimée ivoirienne: chute de 10,53% des ventes

Les ventes de la presse imprimée ivoirienne, au deuxième trimestre 2021, se sont établies à 857 003 exemplaires contre 957 764 sur la même période en 2020, soit une chute de 10,53%.

Ces données statistiques de la structure de distribution Edipresse, ont été rendues publiques par l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique. 

« Les ventes au cours de cette période ont chuté en moyenne de 10,53%, passant de 957 764 exemplaires en 2020 à 857 003 exemplaires » au deuxième trimestre de l’année 2021, rapporte l’ANP. 

Quant à la vente journalière moyenne pour l’ensemble des quotidiens, elle s’est légèrement accrue, souligne l’ANP, évoquant « 14 937 exemplaires contre 14 553 exemplaires sur la même période en 2020, soit un gain de 2,7% ». 

Les statistiques du deuxième trimestre 2021 (avril – juin) transmises à l’ANP par la société de distribution Edipresse, ont été arrêtées à la date du 22 juillet 2021, sous réserve d’éventuels retours d’invendus et de réclamations, note le régulateur.

Dans le Top 10 des ventes, le journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, occupe le premier rang avec une vente moyenne jour de 3 037 exemplaires pour une part du marché de 25,7%, suivi de Soir Info qui enregistre une vente moyenne jour de 1 964 pour une part de marché de 16,6%.

En troisième position, se classe Le Nouveau Réveil avec une vente moyenne jour de 1845 exemplaires pour une part du marché de 15,4%, devant Le Temps 1423 exemplaires vendus par jour pour une part du marché de 9,7%.

Le journal L’Inter, lui, connaît aussi des ventes au-dessus de 1.000 exemplaires. Avec une vente de 1167 exemplaires par jour pour une part du marché de 8,3%, est classé 5e. Le journal Le Quotidien d’Abidjan vend 804 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%, devant Le Patriote, 602 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%.

Notre Voie affiche une vente moyenne jour de 476 exemplaires par jour, devant Supersport, 249 exemplaires vendus en moyenne par jour. Le Mandat quotidien boucle le Top 10 de la presse imprimée avec 245 ventes par jour.

L’article 56 du régime juridique de la presse, du 27 décembre 2017, stipule que les distributeurs tiennent mensuellement à la disposition de l’autorité de régulation des chiffres de vente des journaux et écrits périodiques pour une diffusion trimestrielle.