Maroc/Covid : Montée en flèche des nouveaux cas

Les cas de contamination au Maroc ont enregistré une montée en flèche ces derniers jours. Ce jeudi, le Royaume a recensé un total de 6.050 nouveaux cas en 24 heures, a annoncé le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien.Ceci porte à 983.629 le nouveau bilan d’infections depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 946.289 (+1.734), soit un taux de guérison de 96,2%.

Le nombre total des décès est passé à 14.883 (létalité 1,5%), avec 11 nouveaux cas enregistrés.

S’agissant de la campagne de vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.583.273, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 22.964.209, alors que 3.341.726 personnes ont eu trois injections.

Congo-coronavirus : 2 412 cas enregistrés en trois semaines

La République du Congo est confrontée à une augmentation considérable des cas de coronavirus due au relâchement des mesures barrières.

 

Ce sont quelques 2412 nouveaux cas de Covid-19 que le Congo a enregistrés. Ces cas ont été détectés en trois semaines. « Dans la période du 13 décembre 2021 au 3 janvier 2022, 2 412 cas covid-19 ont été enregistrés, soit en moyenne 114 cas par jour », a indiqué le coordonnateur technique du Comité national de riposte à la pandémie, le Dr Gilbert Ndziessi.

Le Dr Gilbert Ndziessi a donné cette information lorsqu’il faisait le bilan de la situation épidémiologique y relative, mardi 4 janvier 2022, à Brazzaville. Selon lui, le pays est actuellement confronté à Cette augmentation du nombre des cas de covid-19, due au relâchement dans l’observation des mesures barrières. Mais aussi à la circulation du variant Omicron.

Il faut par ailleurs noter que le taux de couverture vaccinale contre la pandémie au C’est de 10.29%. « L’intérêt dans la vaccination réside dans la prévention des formes les plus graves de la maladie qui conduisent aux soins intensifs ou entraînent la mort », a souligné le coordonnateur technique du Comité national de riposte à la pandémie.

Le ministère de la Santé et de la Population demande à la population de se faire vacciner.

Congo-coronavirus : après les fêtes place à l’évaluation de la situation

La Coordination nationale de gestion de la pandémie de covid-19 procédera à une évaluation de la situation épidémiologique y relative au cours de ce mois.

 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le gouvernement congolais a procédé à l’assouplissement de quelques mesures barrières au coronavirus.

« Si l’assouplissement des mesures de lutte contre la covid-19 ne se traduit pas par un rebond de la pandémie, les pouvoirs publics se réserveront alors la possibilité de prendre de nouveau des mesures de restriction », avait prévenu la Coordination nationale de gestion de la pandémie lors de sa réunion du 10 décembre 2021.

C’est à l’issue de cette rencontre que les mesures exceptionnelles d’assouplissement avaient été prises pour les fêtes de fin d’année. Il faut dire que malgré la tendance à la baisse du niveau de contamination, des taux de positivité et de létalité constatés grâce à l’opération « Coup de poing », le nombre de cas positifs était passé, depuis la fin de ladite opération, de 400 à 972 cas, pour atteindre 1247 cas positifs au 27 décembre 2021, soit un triplement.

Cette tendance négative est en grande partie due au relâchement durant la période qui a immédiatement précédé les fêtes de Noël, puis dans les jours qui ont suivi.

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Maroc/Vaccin: Le délai d’éligibilité de la dose de rappel réduit à 4 mois

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mercredi, que les personnes ayant reçu la deuxième dose du vaccin anti-Covid peuvent recevoir la troisième dose de rappel après quatre mois.Dans un communiqué, le ministère a indiqué que le rappel vaccinal peut être administré 4 mois après la dernière injection de vaccin à double dose (Pfizer-BioNTech, Sinopharm ou AstraZeneca) et 4 semaines après l’injection unique de Janssen.

Les personnes concernées, ajoute le ministère de la Santé, recevront un SMS sur leur téléphone leur rappelant leur éligibilité à ce booster shot, qui se fait dans tous les centres de vaccination sans condition d’adresse de résidence.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale prévient une nouvelle fois que la possibilité d’une rechute épidémique reste très probable, compte tenu de la hausse remarquable du nombre de cas de contamination et de foyers épidémiques, notamment familiaux.

La tutelle appelle ainsi tous les citoyens à accélérer la prise des première, deuxième et troisième doses, en s’engageant pleinement à prendre des mesures préventives individuelles et collectives, y compris la nécessité de porter correctement un masque, de se laver fréquemment les mains ou encore la stérilisation avec un désinfectant à base d’alcool, et éviter les rassemblements inutiles.

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

Le Maroc recense 76 cas du variant Omicron (ministre)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb a annoncé que le Royaume a recensé 76 nouveaux cas confirmés du nouveau variant « Omicron », depuis l’apparition du premier cas en date du 15 décembre 2021, notant que 246 cas suspects d’infection par ce variant ont été enregistrés.Le ministre, qui était l’invité mardi de la première chaine de télévision marocaine, a révélé que le premier cas du nouveau mutant « Omicron » au Maroc a été admis en réanimation. Il s’agit, selon lui, d’une femme, qui a reçu en retard la troisième dose de rappel du vaccin contre le Covid 19, malgré le dépassement de sa durée.

Pour lui, la hausse du nombre de cas d’Omicron menace la situation épidémiologique dans le Royaume, qui a réalisé des acquis au cours des dernières semaines, expliquant que la propagation d’Omicron renforce les craintes d’une rechute épidémiologique, d’autant plus que ce variant reste cinq fois plus rapide que celui de Delta.

Le ministre a déclaré que l’erreur courante selon laquelle Omicron reste moins létal que Delta ignore un facteur important qui consiste en sa propagation rapide, ce qui menace les personnes vulnérables.

Le ministre de la Santé a appelé à une implication rapide et large des citoyens, dans la campagne nationale de vaccination, à se faire vacciner de la troisième dose de rappel et à respecter les mesures préventives individuelles et collectives, notamment le port correct d’un masque, et le lavage fréquent des mains, soulignant la nécessité d’une préparation permanente pour faire face à tout revers épidémique.

Covid-19 : la Zambie autorise la dose de rappel

Le gouvernement invite la population à prendre cette injection qui renforce l’immunité contre le nouveau coronavirus.La Zambie fait face à une quatrième vague de la Covid-19. À ce jour, ce pays de l’Afrique australe compte plus de 234.000 infections pour près de 4000 décès. Pour l’heure, la vaccination est le moyen le plus efficace pour soulager les structures sanitaires.

Les personnes le souhaitant peuvent dorénavant prendre une dose de rappel rendue nécessaire par les nombreuses mutations du virus originel. Sylvia Masebo, la ministre zambienne de la Santé, a déclaré, lundi à Lusaka, que ceux qui avaient reçu le vaccin Johnson & Johnson pourront prendre la dose de rappel deux mois après la première piqûre. Pour les autres vaccins, il faut attendre six mois après la deuxième injection.

Dans cette campagne, tous les individus de plus de 18 ans sont éligibles, mais la priorité sera donnée aux travailleurs de la santé, puis aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète et l’asthme.

Poursuivant, Sylvia Masebo a annoncé le début de la vaccination pour la tranche 12-18 ans avec le vaccin Pfizer. « C’est la première fois que nous vaccinons des enfants et nous continuerons à surveiller de près les éventuels effets secondaires », a-t-elle affirmé.

Le Maroc prêt à faire face au variant Omicron (ministre de la Santé)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a assuré, lundi, que le Royaume est prêt à faire face au variant Omicron en cas de revers épidémique.Le ministre, qui s’exprimait au parlement, a indiqué que le système de santé a tiré les leçons de la pandémie et il est désormais capable de s’adapter à la gestion de la situation épidémiologique.

Et d’ajouter qu’en cas de revers épidémique, le système de santé est paré pour faire face au nouveau variant, que ce soit en termes de capacité hospitalière, de réanimation, ou de matériel nécessaire, rappelant que le variant « Omicron », qui est connu pour sa propagation rapide et sa faible mortalité, est moins dangereux que le virus classique et les variants « Alpha » et « Delta ».

Le ministre a toutefois fait état d’une « certaine ambiguïté autour du nouveau variant car a-t-il argué, nous ne connaissons pas ses effets à moyen terme ».

De l’avis de M. Ait Taleb, le Royaume peut circonscrire le nombre de cas du nouveau variant, qui est cinq fois plus contagieux que « Delta », et ce à travers le respect des mesures préventives et l’accélération de la prise de la troisième dose de rappel, qui renforce l’immunité contre Omicron à 75%.

Le ministre a également souligné la nécessité de maintenir un haut niveau de surveillance et de vigilance, et de suivre de près la situation épidémiologique en Europe et dans le reste du monde, soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri d’un nouveau revers, notamment après l’émergence d’une cinquième vague en Europe.

Covid au Zimbabwe : restrictions dans les lieux de culte

Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19, interdit les rassemblements religieux pour le Nouvel An.Au Zimbabwe, un couvre-feu est actuellement en vigueur de 21 heures à 6 heures. Histoire de briser la chaîne de contamination de la Covid-19. Conséquence, pas de prières nocturnes à l’occasion du Nouvel An. « Les églises doivent se conformer » à cette mesure, a déclaré Paul Nyathi, le porte-parole de la police.

M. Nyathi, dans un communiqué publié ce lundi, a invité ses compatriotes à « limiter leurs déplacements » dans la journée et à « rester à la maison » durant le couvre-feu. « Toute personne qui le viole risque d’être arrêtée », a-t-il prévenu.

Depuis fin novembre, le Zimbabwe connaît une recrudescence des infections en raison du variant Omicron découvert en Afrique australe.

Covid-19 : Simone Gbagbo en quarantaine

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est mise en quarantaine pour une période d’observation après avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19.

L’information a été donnée par Mme Gbagbo elle-même dans un message à l’occasion de la fête de la Noël célébrée ce samedi 25 décembre 2021.

« Chères sœurs, chers frères, je viens par ce billet vous souhaiter joyeux Noël. Que ce jour de commémoration de la naissance du Seigneur Jésus Christ soit pour tous, un moment de partage et de communion fraternelle », écrit-elle.

« Pour ma part, j’ai été au contact d’un cas confirmé de Covid-19 et donc je me suis mise en quarantaine pour une période d’observation », ajoute Simone Ehivet Gbagbo, invitant les populations « à plus de vigilance dans l’application des gestes barrières pendant ces moments de réjouissance ».

La Côte d’Ivoire, où la pandémie avait chuté ces dernières semaines, connaît un regain des cas, avec 377 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés jeudi sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, ainsi que 24 guéris et 1 décès.

Comores : la vaccination anti-covid rendue obligatoire

Face à la flambée des cas de coronavirus, le président comorien Azali Assoumani a signé un décret rendant obligatoire la vaccination dans l’archipel.Aux Iles Comores, la vaccination contre la Covid-19 est rendue obligatoire par un décret présidentiel publié le mercredi 22 décembre 2021 et entré en vigueur le lendemain. A travers cette décision forte, le président comorien veut atteindre le taux de 60% de vaccination complète dans l’archipel qui compte un million d’habitants.

Pour faire respecter la mesure, la gendarmerie est mise à contribution. Des contrôles sont opérés dans les véhicules et les lieux publics pour forcer les Comoriens non encore vaccinés à prendre leur dose. Les récalcitrants étaient directement conduits à la gendarmerie transformée pour l’occasion en centre de vaccination.

Pour joindre l’acte à la parole, le gouvernement a donné des congés payés de cinq jours à l’administration afin de permettre aux fonctionnaires du publics de se vacciner.

Côte d’Ivoire: 377 nouveaux cas de Covid-19 et 1 décès enregistrés jeudi

La Côte d’Ivoire, où la pandémie avait chuté ces dernières semaines, connaît un regain des cas, avec 377 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés jeudi sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, ainsi que 24 guéris et 1 décès.

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la couverture maladie universelle indique avoir dénombré, ce jeudi, « 377 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, 24 guéris et 1 décès ».

« A la date du 23 décembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc  62 960 cas confirmés dont 61 183 personnes guéries, 707 décès et 1 059 cas actifs », souligne le communiqué du ministère, qui mentionne que le nombre total d’échantillons est de 1 203 455.

Le 22 décembre, 93 073 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 6 630 234 doses du 1er mars au 22 décembre. Le ministère invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination.

La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire. Ce nombre de cas de Covid-19 est notifié par l’administration médicale intervient à la veille de la fête de Noël, un moment d’important rassemblement, ce qui laisse croire que les cas peuvent augmenter. 

Maroc: l’état d’urgence sanitaire est prolongé pour un mois supplémentaire

Réuni ce jeudi 23 décembre à Rabat sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le conseil de gouvernement a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, et ce, jusqu’au 31 janvier 2022.Une décision annoncée lors d’un point de presse tenu par Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et porte-parole officiel du gouvernement et qui s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte du Royaume contre la propagation de la pandémie liée à la covid-19.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé un total de 475 nouveaux cas d’infection au COVID au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Ce nouveau bilan porte à 954.199 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 937.133 (+173) celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 98,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès est passé à 14.823, avec 06 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,6%, selon la même source.

Côté vaccination, le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin est de 24.520.254, tandis que le nombre de celles complètement vaccinées s’élève à 22.876.146 et 2.601.726 ont reçu la 3e dose.

Maroc: 27 nouveaux cas d’Omicron recensés 

Le ministère marocain de la Santé affirme que 27 nouveaux cas du variant Omicron ont été confirmés au Maroc, 13 dans la région Casablanca-Settat, 11 à Rabat-Salé-Kénitra et 4 dans la région Fès-Meknès.Parmi ces cas confirmés, 20 d’entre eux ont été enregistrés au sein de sept foyers familiaux, en plus de 8 cas isolés. Cinq d’entre eux étaient des enfants âgés de 4 mois à 13 ans. 

Le département de la Santé indique aussi que 46 cas possibles sont en cours d’investigation, dont 14 dans la région de Marrakech-Safi. 

Pour rappel,  le premier cas d’Omicron a été enregistré au Maroc le 15 décembre 2021. La détection de ce cas avait poussé les autorités marocaines à fermer ses frontières, autorisant seulement les vols de rapatriement dont les derniers sont prévus le 23 décembre. 

Maroc: les célébrations des fêtes de fin d’année interdites

Le gouvernement marocain a annoncé, ce lundi, une série de mesures qui seront appliquées la nuit du 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022, en vue de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.Il s’agit de l’interdiction de toutes les célébrations du Nouvel An, de l’interdiction d’organiser des soirées et programmes spéciaux dans les hôtels, restaurants et établissements touristiques, de la fermeture des restaurants et des cafés à 23 h 30 ainsi qu’un couvre-feu nocturne dans la nuit du Nouvel An de 00 h à 6 h, indique un communiqué du gouvernement.

Ces décisions ont été prises sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, et dans le cadre du renforcement des mesures préventives nécessaires pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19, à même de préserver la santé des citoyens, et pour la consolidation des résultats positifs importants réalisés par le royaume dans la lutte contre cette pandémie, précise le communiqué.

Le gouvernement affirme que le danger de propagation de la pandémie persiste et que la conjoncture exige le respect strict par l’ensemble des citoyens de toutes les directives des autorités publiques et de toutes les mesures de précaution décrétées par les autorités sanitaires.

Congo-coronavirus : Denis Sassou N’Guesso testé négatif

Le chef de l’État s’est mis à l’isolement après que plusieurs personnes de son entourage immédiat ont été testées positives au coronavirus.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso s’est mis à isolement dimanche 19 décembre, après que plusieurs personnes de son entourage immédiat ont été testées positives au Covid-19. Selon un communiqué du cabinet présidentiel, c’est conformément aux protocoles sanitaires en vigueur dans le pays que le chef de l’État, étant considéré comme une personne contact, est tenu d’observer une période d’isolement.

La durée de l’isolement du président n’a pas été précisée par le cabinet qui affirme que plusieurs personnes de son entourage immédiat ont été récemment testées positives au coronavirus. Dens Sassou N’Guesso, 78 ans, a dû reporter une visite du côté de Pointe-Noire, la capitale économique.

Selon le Communiqué du cabinet présidentiel, le président de la République a quant à lui été testé négatif.

Guinée : la gestion de la pandémie globalement satisfaisante (Bad)

Toutes les ressources allouées à la lutte contre la crise sanitaire ont été décaissées et tous les produits du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19 ont été réalisés, selon la Banque africaine de développement (Bad).La Guinée a moins souffert de la pandémie que certains pays de la sous-région. Cette situation serait-elle le fait des mesures prises par le gouvernement ? C’est ce que laisse entendre le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Bad.

En effet, rappelle un communiqué reçu vendredi à APA, dans le cadre du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19, le gouvernement guinéen a pris en urgence d’importantes mesures sanitaires pour contrecarrer la tendance observée et/ou éviter une détérioration de la situation.

Par ailleurs, poursuit le document, les autorités ont mis en œuvre la stratégie « STOP Covid-19 » en 60 jours dans le but d’interrompre la chaîne de transmission dans la région de Conakry, la capitale.

Les autres décisions prises par le gouvernement ont consisté à consolider le système sanitaire du pays afin d’améliorer la prise en charge des personnes infectées tout en maintenant fonctionnel les autres services de santé, ajoute la note.

L’État guinéen a également exonéré de droits et taxes les importations d’équipements de santé et des produits assimilés. Cela a facilité l’accroissement des capacités d’accueil avec 1715 nouveaux lits installés dans les centres dotés d’équipements de dépistage et de prise en charge des personnes infectées.

Afin d’atténuer les effets de la pandémie sur les populations, le gouvernement a déroulé un programme de transfert monétaire aux ménages les plus démunis. En outre, il a pris en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril à juin 2020 pour les abonnés au tarif social pour plus de 450.000 bénéficiaires.

Le secteur privé, fortement affecté par notamment la fermeture des frontières décidées au début de la pandémie, a aussi bénéficié d’un plan de relance des activités économiques et commerciales.

Selon la Bad, le gouvernement a accordé le report, pour un trimestre, des charges fiscales et procédé à l’apurement de plus de 1,1 milliard de francs guinéens (118.000 dollars) de créances envers les fournisseurs intérieurs.

Enfin, plus de 5000 Petites et Moyennes Entreprises ont joui d’avantages fiscaux et 252 entreprises ont reçu des financements permettant de sauver quelque 3693 emplois directs et environ 10.000 emplois indirects.

Ces résultats ont été atteints en partie grâce à l’appui budgétaire de 34,56 millions de dollars de la Banque panafricaine.

Maroc: le premier cas d’Omircon détecté à Casablanca n’a pas été « importé »

Le variant du coronavirus apparu à Casablanca est « local » et n’a pas été importé, a affirmé, jeudi, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas.Pour rappel, le premier cas d’infection au nouveau variant Omicron, déclaré mercredi, a été enregistré chez une femme marocaine à Casablanca, qui a été placée sous supervision médicale dans un établissement hospitalier, conformément aux mesures sanitaires en vigueur.

 Tous les virus mutent jusqu’à 100 fois par jour, a poursuivi Baitas, précisant qu’à la lumière de ces mutations quotidiennes, il est « tout à fait naturel » que ce cas apparaisse à Casablanca.

Concernant la suspension des vols de rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger à compter du 23 décembre, Baitas a assuré que « nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, marquée par des fluctuations et des évolutions rapides », soulignant qu’au vu de la situation épidémiologique alarmante dans les pays voisins, « il est du devoir du gouvernement de préserver la sécurité des citoyens, les acquis du pays, et de prendre des décisions lorsqu’il y a des développements ».

Cette décision, a-t-il fait savoir, a été prise sur la base des positions géographiques des Emirats Arabes Unis, de la Turquie et du Portugal, rappelant qu’un mécanisme a été mis en place pour suivre les citoyens concernés qui doivent présenter le résultat du test PCR avant le voyage et seront confinés pendant 7 jours dans des hôtels dédiés, à la charge du gouvernement.

Baitas a en outre relevé que le gouvernement continuera à surveiller la situation de près et qu’il prendra des décisions dans le sens d’un assouplissement des restrictions et d’une ouverture des frontières si la situation revient à la normale à la lumière des indicateurs épidémiologiques mondiaux.

S’agissant de l’impact de cette décision sur le secteur du tourisme, Baitas a admis que « cela aura un impact sur le secteur, mais nous devons établir des priorités avec soin ».

« Le secteur du tourisme est également une priorité », a-t-il dit, tout en assurant que le gouvernement est « attentif à cette situation, mais en même temps il faut rester vigilant pour éviter des revers épidémiques ».

« Le gouvernement est conscient de ces contraintes, mais en même temps, la responsabilité première est de protéger des vies et d’éviter un revers épidémique, qui nécessitera des décisions et des mesures difficiles à comprendre et à accepter par les citoyens », a-t-il conclu.

Foot : « notre Can doit maintenant se jouer » (officiels)

Les différentes parties prenantes à la grand-messe du foot africain, dans un communiqué conjoint, assurent que tout est mis en œuvre pour la bonne tenue de la compétition.En Europe, l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football en pleine saison irrite les clubs qui menacent de ne pas libérer leurs joueurs au motif de l’absence d’un protocole sanitaire anti-Covid. Plus que jamais, le Cameroun donne rendez-vous du 9 janvier au 6 février pour la 33e édition de la plus grande joute continentale.

Ce jeudi, le gouvernement camerounais, à travers ses ministères de la Santé et des Sports, la Confédération africaine de football (Caf) et le Comité d’organisation de la Can chapeauté par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ont déclaré que « malgré le défi que constitue cette pandémie, notre Can doit maintenant se jouer ».

Dans un communiqué, daté du 16 décembre, les trois entités ont pris date pour « la cérémonie solennelle d’ouverture au Complexe sportif d’Olembé ». Toutefois, ont-ils affirmé, la Can ne doit pas être « une mise en danger supplémentaire tant de la population résidant au Cameroun que des participants et spectateurs venus d’ailleurs ».

C’est pourquoi les organisateurs ont énoncé des mesures de prévention. « Les supporters ne pourront accéder aux stades que s’ils sont entièrement vaccinés et présentent un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un Test de Diagnostic Rapide (TDR) antigénique négatif de moins de 24 heures », précise le document.

En outre, l’Etat camerounais, la Caf et la Fécafoot ont indiqué que « les autorités sanitaires compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour faciliter la vaccination et la réalisation de tests Covid sur l’ensemble des sites de compétitions ».

L’instance faîtière du football africain, pour garantir la confiance de part et d’autre, s’est aussi engagée « à faire appel à un laboratoire indépendant internationalement reconnu pour tester les joueurs des équipes nationales qualifiées et leur encadrement ».

Premier cas du variant Omicron détecté au Maroc

Le premier cas du variant Omicron a été détecté au Maroc, ce mercredi, annonce un communiqué du ministère de la Santé et de la protection sociale.Ce cas concerne une citoyenne marocaine actuellement placée sous surveillance médicale dans un établissement hospitalier à Casablanca, précise la même source.

La patiente est dans un « état stable et ne suscite pas d’inquiétude », rassure le ministère, qui précise qu’elle a été prise en charge conformément au protocole sanitaire en vigueur, ajoute-t-on.

Le ministère fait savoir également avoir pris l’ensemble des mesures nécessaires pour assurer le suivi de la situation. Il a aussi été procédé à l’identification et à l’examen des cas contacts, indique-t-on.

Face à la propagation rapide de ce variant, le ministère exhorte les citoyens à respecter les gestes barrières à savoir le port correct du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale. Il appelle également les citoyens à recevoir leurs injections du vaccin anti-Covid.

Covid-19 : le variant Omicron au Rwanda

Kigali, après avoir détecté six cas du nouveau mutant, a renforcé les mesures sanitaires.Le Rwanda rejoint la liste des pays africains où le variant Omicron est en circulation. En Afrique de l’Est, seul l’Ouganda avait déjà annoncé l’entrée de la nouvelle souche du coronavirus sur son territoire.

Dans un communiqué, publié mardi, le ministère rwandais de la Santé a indiqué qu’un « séquençage génomique d’échantillons recueillis auprès de voyageurs et de leurs contacts » a permis de confirmer les six cas d’Omicron.

Pour éviter la multiplication des infections, le Rwanda impose désormais aux voyageurs une quarantaine de trois jours contre un auparavant. « Un test PCR sera effectué à l’arrivée et un test supplémentaire aux frais du voyageur le troisième jour et le septième jour à partir de la date d’arrivée », indique le document.

En outre, Kigali maintient le couvre-feu en vigueur de minuit à quatre heures du matin et referme les boîtes de nuit, trois mois seulement après leur réouverture.

Covid-19 : l’Angleterre rouvre ses frontières à onze pays africains

Londres a décidé de lever l’interdiction de voyage contre ces pays placés sur sa liste rouge en raison du variant Omicron qui y circule.L’apparition du variant Omicron, il y a un mois en Afrique australe, avait poussé l’Angleterre à prononcer une interdiction de voyage. Les pays concernés étaient l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, la Namibie, Eswatini, l’Angola, le Mozambique et le Nigeria.

Avec cette décision, seuls les résidents britanniques ou les personnes de nationalité britannique ou irlandaise pouvaient quitter ces pays africains pour rejoindre celui de Boris Johnson.

Mais « à partir de 4 heures du matin, le mercredi 15 décembre, les onze pays (africains) seront retirés de la liste rouge des voyageurs », a annoncé sur Twitter Grant Shapps, le Secrétaire anglais aux transports.

De l’avis de Sajid Javid, le Secrétaire d’État anglais à la Santé et à la Protection sociale, les restrictions de voyage ont été levées car Omicron s’est propagé dans le monde rendant « moins efficaces » les mesures d’isolement.

Toutefois, Londres exige aux voyageurs des tests PCR et les dépiste à leur arrivée. Cela s’applique même aux personnes entièrement vaccinées. De plus, les passagers entrants doivent s’isoler pendant deux jours.

L’interdiction de voyage prise par les autorités anglaises avait provoqué une levée de boucliers car elle était considérée comme injuste envers l’Afrique qui a joué la carte de la transparence.

Congo-coronavirus : 409.000 doses de vaccin de Pfizer arrivés à Brazzaville

Après les vaccins de Sinopharm, les vaccins Spoutnik et ceux de Johnson & Johnson, la République du Congo reçoit le vaccin Pfizer.

 

Le Congo vient de recevoir un lot de 409.000 doses du vaccin anti-coronavirus. Ce vaccin est  développé par Pfizer. L’information a été donnée par le ministère congolais de la Santé et de la Population.

Le Congo augmente ainsi à quatre les types des vaccins disponibles, après les vaccins de Sinopharm, les vaccins Spoutnik et ceux de Johnson & Johnson. Selon les chiffres officiels, 546.708 personnes dans le pays ont été entièrement vaccinées contre le coronavirus depuis le lancement de la vaccination en mars dernier, soit une couverture vaccinale de 15,92% de la population cible de plus de trois millions de personnes.

Pour le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, les doses du vaccin de Pfizer permettrait de renforcer la campagne de vaccination contre la COVID-19. L’objectif est d’atteindre un taux de couverture escompté de 60% de la population totale et de parvenir à l’immunité collective.

Gilbert Mokoki  affirme que le Congo s’est engagé dans plusieurs initiatives bilatérales et multilatérales en vue d’acquérir des doses de vaccin contre la COVID-19 et ses variants.

D’après la coordination nationale de gestion de la pandémie, le pays disposait, peu avant la réception des vaccins de Pfizer, de 1.143.549 doses tous vaccins confondus.

Maroc: des avocats s’insurgent contre l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux

L’obligation de présenter le pass vaccinal aux portes des tribunaux, annoncée vendredi dernier par le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, suscite la colère des avocats. Dans un communiqué publié mardi, la Fédération des associations des jeunes avocats a exprimé son refus de l’obligation de présenter le pass vaccinal pour pouvoir accéder aux tribunaux du Maroc, considérant que cette décision est abusive et porte atteinte à l’indépendance de la profession. La Fédération demande ainsi aux avocats de s’en tenir à leur droit du libre accès aux tribunaux, comme aux autres lieux et espaces publics.

Et de souligner l’inconstitutionnalité et la non-conformité de cette mesure avec les règles fondamentales et internationales  des droits de  l’Homme surtout en l’absence d’une loi législative rendant obligatoire la vaccination anti-Covid.

Rappelons que  le ministère de la Justice, la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ont annoncé cette mesure dans une circulaire conjointe adressée aux personnels des tribunaux.
La disposition, qui est appliquée depuis hier, concerne aussi bien les justiciables que les magistrats et les fonctionnaires.

Covid-19 : l’Ambassadeur des Etats-Unis visite un centre de vaccination à Abidjan

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a visité mardi, un site de vaccination contre la Covid-19 à Treichville, commune située dans le sud d’Abidjan.

Cette visite coïncide avec la campagne de renforcement de l’immunisation contre la Covid-19 du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, qui se déroule du 10 au 20 décembre.

Depuis août 2021, les États-Unis ont fait don de plus de 4 millions de doses de vaccins à la Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’initiative COVAX : 3 545 100 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson.

Ces vaccins sûrs et efficaces – donnés sans conditions – protégeront des vies en Côte d’Ivoire et contribueront à prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus, rapporte un communiqué de l’Ambassade transmis à APA..

« Les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et je remercie les agents de santé de ce centre et de tout le pays, qui travaillent pour arrêter la propagation de la COVID-19 », a déclaré le diplomate américain, encourageant «tous les ivoiriens éligibles à se protéger ainsi que leurs proches en se faisant vacciner. »

En plus des vaccins et des seringues à usage unique pour les administrer, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ont fourni près de 14 millions de dollars en soutien aux efforts ivoiriens pour distribuer les vaccins dans tout le pays, former le personnel de santé et sensibiliser aux avantages de la vaccination.

 En outre, le CDC a soutenu le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, en lui apportant une assistance technique en matière de prévention et de surveillance de la maladie.

Tant que le virus Covid-19 se propage dans n’importe quel endroit, il constitue une menace pour tous. C’est pourquoi le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient partager plus de 1,2 milliard de doses avec les pays du monde entier, ajoute le communiqué.

 À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 300 millions de vaccins à plus de 110 pays, soit plus que tous les autres pays réunis.

La faim gagne du terrain en Afrique (rapport)

En 2020, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés à cause des conflits, du changement climatique et des ralentissements économiques dus notamment à la Covid-19, selon la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.« Le pire, ce n’est pas d’avoir faim. C’est de ne pas savoir quand on va pouvoir manger ». Cette citation de l’auteur québécois Roger Fournier est quotidiennement vécue en Afrique. Sur le continent noir, la misère semble irréductible.  

Toutefois, « les niveaux et les tendances en matière de faim varient considérablement d’une sous-région à une autre », souligne un communiqué conjoint de la Commission de l’Union africaine (CUA), de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié ce mardi.

D’après leur dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique, environ 44 % des personnes sous-alimentées sur le continent vivent en Afrique de l’Est, 27 % en Afrique de l’Ouest, 20 % en Afrique centrale, 6,2 % en Afrique du Nord et 2,4 % en Afrique australe.

La CUA, la CEA et la FAO remarquent que « la faim s’est considérablement aggravée depuis 2013 », mais « la plus grande partie de cette détérioration s’est produite entre 2019 et 2020 ». Jusqu’à ce jour, ces trois organismes considèrent que les principaux facteurs de cette triste situation « ne se sont pas estompés ».

L’étude, intitulée « Afrique – Vue d’ensemble régionale de la sécurité alimentaire et de la nutrition 2021 : Statistiques et tendances », préconise aux pays africains d’œuvrer davantage à la transformation des systèmes agroalimentaires.

Dans ce sens, estiment les producteurs du rapport, « une vision commune, une forte mobilisation politique et une collaboration intersectorielle efficace, y compris avec le secteur privé » sont nécessaires.

À court terme, la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture affirment que les Etats doivent apporter une assistance humanitaire et adopter des mesures de protection sociale efficaces.

Sur le long terme, ils devront investir dans l’agriculture et les secteurs connexes, ainsi que dans les services liés à l’eau, à la santé et à l’éducation, conclut le rapport.

Variant Omicron : Pretoria appelle à la coopération des BRICS

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa a invité les scientifiques des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) à s’associer à des experts sud-africains pour étudier les différentes caractéristiques du virus Covid-19 et de ses variants mutants.Le dirigeant Sud-africain a déclaré que cette initiative contribuerait à la coopération intra-BRICS « dans le but de renforcer la préparation et les réponses à la pandémie, comme le prévoit la déclaration de New Delhi, adoptée lors du 13e Sommet des BRICS en septembre 2021 ».

« L’humanité ne pourra surmonter cette pandémie que si les pays du monde travaillent en coopération plus étroite en partageant les informations, l’expertise et les ressources », a-t-il déclaré. L’équipe internationale devrait échanger et partager des informations sur les expériences de laboratoire, cliniques et épidémiologiques concernant le virus afin d’aider les médecins et les décideurs des pays BRICS à mieux se préparer aux futures manifestations de la maladie.

M. Ramaphosa a nommé le président du conseil consultatif ministériel sur le Covid-19, Koleka Mlisana, à la tête d’une équipe de chercheurs sud-africains spécialisés dans le séquençage génomique qui travailleront avec leurs homologues des autres pays BRICS. « La collaboration entre les pays des BRICS vise à élargir nos connaissances sur le Covid-19, non seulement au profit des pays membres, mais aussi de la communauté mondiale dans son ensemble », a-t-il déclaré.

Cette coopération s’inscrira dans le cadre de la création du centre de recherche et de développement de vaccins des BRICS dans un format virtuel, a précisé M. Ramaphosa. L’Afrique du Sud accueille actuellement le centre de recherche sur les vaccins des BRICS et la recherche sur le variant Omicron fera partie des initiatives du centre.

Covid-19 : le variant Omicron présent dans onze pays africains

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC en anglais) ont affirmé que la nouvelle souche du coronavirus a été détectée ces derniers jours dans sept pays supplémentaires sur le continent.Le variant Omicron étend ses tentacules en Afrique. Il est désormais en circulation dans onze États. Il s’agit selon Africa CDC de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Nigeria, du Ghana, de l’Ouganda, de la Zambie, du Sénégal, de la Tunisie, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe.

L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, a été frappée de mesures d’isolement. « Les preuves actuelles de la propagation mondiale et de la transmission communautaire du variant Omicron ne justifient pas ces interdictions de voyage sélectives », ont fait savoir les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

Dans un communiqué daté du 9 octobre, la structure panafricaine a appelé à « l’annulation urgente » desdites mesures dictées par la peur du nouveau variant. Mercredi dernier, l’Union africaine (UA) a également pris position en soulignant que les interdictions de voyage auront des « répercussions négatives » sur la vie des populations ciblées.

Au moment où l’Afrique australe doit faire face à un pic de contaminations, le repli de certains pays « limite la capacité d’accès aux fournitures médicales », a noté Africa CDC pour qui la transparence sur Omicron a été mal récompensée.

Maroc : Aucun cas vacciné de la 3ème dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation (ministre)

Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a rassuré, jeudi à Rabat, que jusqu’à présent, aucun cas qui s’est fait administrer une troisième dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation, ajoutant que la troisième dose du vaccin contre la COVID-19 renforce considérablement l’immunité acquise contre le virus.Le ministre a précisé, que le nombre de cas critiques admis en réanimation dans les rangs des non-vaccinés dépasse de très loin celui des personnes vaccinées, notant que la majorité des individus vaccinés et hospitalisés sont âgés de plus de 60 ans ou s’étant fait inoculer la deuxième dose depuis plus de six mois.

Selon lui, l’efficacité des vaccins « diminue six mois après l’injection de la deuxième dose », d’où la nécessité d’en prendre une troisième afin de renforcer l’immunité acquise, soulignant que le vaccin n’empêcherait pas de contracter le virus mais il contribue notablement à atténuer ses risques et à diminuer le nombre des cas critiques et des décès.

L’adoption par le Maroc de nombre de vaccins (AstraZeneca, Sinopharm, Pfizer, Johnson) dans le cadre de la campagne de vaccination contre la COVID-19 avait pour objectif d’atteindre une immunité collective et, par conséquent, contribuer à faire baisser significativement le nombre des cas critiques et des décès, en vue de revenir progressivement à la vie normale, a poursuivi le ministre.

Le système de santé souffre d’un déficit en ressources humaines estimé à quelque 97.000 cadres (médecins et infirmiers), a fait observer M. Aït Taleb, ajoutant que son département œuvre à pallier cette problématique selon une nouvelle vision fondée sur la régionalisation, de sorte à permettre à chaque région de bénéficier de ses propres ressources et de renforcer la formation de son personnel de santé.

Le ministère envisage également, dans le cadre du programme médical régional, de recourir à un certain nombre d’outils pour combler ce déficit, dont la mobilité des cadres, afin de répondre aux besoins des habitants dans les différentes régions du Royaume.