Mauritanie : la Bad appuie la lutte contre la Covid-19

La Banque africaine de développement (Bad) annonce avoir débloqué, en urgence, près de 10 millions de dollars pour aider Nouakchott à faire face à la pandémie.La Mauritanie, après le Projet d’appui au G5 Sahel face à la Covid-19, bénéficie de l’assistance de la Banque africaine de développement (Bad). L’institution financière « a très vite répondu présente au début de la pandémie en déployant deux opérations pour renforcer la riposte », a indiqué le point focal de la Bad au sein du ministère mauritanien des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, Mahfoud Ould Ahmedou, dans un communiqué reçu jeudi à APA.

L’apparition du coronavirus a conduit le gouvernement mauritanien à prendre des « mesures sociales » avec le concours de la Bad. Celle-ci a ensuite mené un projet régional visant à soutenir la résilience des systèmes d’alimentation et de nutrition des populations vulnérables dans les pays du G5 Sahel, a informé M. Ahmedou.

Parmi les mesures importantes de ce programme multiforme figure l’octroi à environ 200.000 ménages mauritaniens de transferts financiers pour atténuer les répercussions de la pandémie, a précisé le point focal de la Bad. Ces aides, a-t-il ajouté, ont été accompagnées d’autres mesures liées notamment à la suppression des taxes sur les denrées de première nécessité.

Vaccin anti-Covid : la dose de rappel autorisée en Afrique du Sud

L’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra, sigle en anglais) a donné son feu vert pour l’injection d’une 3e dose du vaccin Pfizer-BioNTech aux personnes âgées de plus de 18 ans.Confrontée à une explosion des infections depuis l’apparition du variant Omicron, l’Afrique du Sud mise sur la vaccination de sa population. À cet effet, l’Autorité sud-africaine des produits de santé (Sahpra) a approuvé ce jeudi l’administration d’une dose de rappel aux plus de 18 ans « au moins six mois après la deuxième dose ».

Au-delà de ce délai, précise la Sahpra, le vaccin peut être pris à n’importe quel moment. Selon la structure publique, la dose de rappel du vaccin à ARN messager Pfizer-BioNTech serait efficace contre le variant Omicron.

Zimbabwe : un passeport vaccinal pour les transports publics envisagé

Le gouvernement zimbabwéen étudie la possibilité d’imposer aux usagers la présentation d’un pass sanitaire afin de bénéficier du service public des transports.« Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces », disait Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Les Mains sales. Le Zimbabwe, persuadé que le non-respect des gestes barrières dans les transports publics décuple les contaminations, veut appliquer la tolérance zéro dans son réseau.

« Il y aura un moment où les gens ne seront pas autorisés à monter dans les transports publics sans une carte de vaccination valide », a déclaré mardi soir Monica Mutsvangwa, la ministre de l’Information.

Elle s’exprimait à l’issue de la réunion hebdomadaire de son département où il a beaucoup été question du coronavirus avec notamment la circulation du nouveau variant Omicron. Si le caractère obligatoire du passeport vaccinal dans les transports publics est acté, « seules les personnes vaccinées contre la Covid-19 » pourront y avoir accès, a prévenu Monica Mutsvangwa.

Pour donner une seconde chance aux récalcitrants, le gouvernement prévoit de mettre en place des points de vaccination au niveau des terminus. Au Zimbabwe, le pass sanitaire est déjà de mise dans les bars et les restaurants.

Congo-coronavirus : la police arrête un présumé faussaire de pass sanitaire

Destin Bockolet, fabriquant de fausses attestations de vaccination a été interpellé dans la matinée du lundi 06 décembre 2021 à Brazzaville.

 

Un présumé fabriquant de fausses attestations de vaccination a été interpellé lundi à Brazzaville. Depuis quelques temps, les services de polices menaient une enquête coordonnée, sur la base des indices fiables.

Ayant mis à contribution les services de l’État impliqués dans la vaccination, la police pouvaient dès lors distinguer la vraie attestation de la fausse, sur la base des codes d’authentification dont la subtilité échappe aux faussaires. Il faut tout de même relever que  les fausses attestions sont également pourvues d’un QR-code.

Chez Destin Bockolet, la police a saisi des dizaines d’attestations déjà prêtes, une commande en cours. Sur ces fausses attestations, figurent les coordonnées des demandeurs qui dans le cas d’espèce, sont passibles de poursuites au même titre que le faussaire, pour « complicité de faux et usage de faux aux fins de contourner une disposition visant à empêcher la mise en danger de la vie d’autrui ».

Alors que les autorités encouragent les congolais à se faire vacciner, et ont de fait imposé le pass sanitaire à travers l’attestation de vaccination, afin de freiner la propagation du coronavirus. Ils sont nombreux ces congolais réfractaires à la vaccination qui contournent la disposition, avec la complicité des opérateurs informaticiens véreux en se procurant de fausses attestations de vaccination, moyennant finances.

La pandémie de Covid-19 repart à la hausse à travers le monde.

Variant Omicron : l’UA s’oppose à l’isolement de l’Afrique australe

L’Union africaine (UA) a déclaré que l’interdiction de voyager imposée à cette partie du continent suite à la découverte du nouveau mutant est un précédent dangereux pouvant dissuader les autres pays du monde à signaler d’éventuels variants.L’Union africaine (UA) a dénoncé ce mardi une injustice d’autant plus que d’autres pays, où le variant Omicron est en circulation, n’ont pas fait l’objet de ce type de sanction.

« Pénaliser un État ayant assuré une diffusion transparente et en temps voulu de données conformément aux réglementations sanitaires internationales a pour effet de décourager le partage d’informations à l’avenir. Cela pourrait constituer une menace pour la sécurité sanitaire sur le continent et dans le monde », a déclaré l’UA.

Partant de là, l’organisation panafricaine a plaidé pour la levée de l’interdiction de voyager qui n’a aucun sens. Pour elle, l’accent devrait plutôt être mis sur la distribution des vaccins anti-Covid.

« L’accès équitable aux vaccins est essentiel pour immuniser les populations, contrôler la transmission du virus et prévenir l’émergence de nouveaux mutants », a rappelé l’Union africaine.

En novembre dernier, l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud (NICD, sigle en anglais) avait détecté un nouveau variant nommé Omicron par l’OMS.

Covid-19 : l’Afrique doit accélérer la vaccination (étude)

Si le continent ne parvient pas à vacciner 70 % de sa population d’ici fin 2022, il aura peu de chances de surmonter la crise, alerte le nouveau rapport de la Fondation Mo Ibrahim (MIF, sigle anglais), intitulé « Covid-19 en Afrique : les défis de la reprise » rendu public ce lundi.Les conclusions de l’étude menée par la fondation du philanthrope anglo-soudanais sont sans équivoque : « Sans augmentation massive des taux de vaccination, il est illusoire de parler de reprise, ou de construction d’un avenir plus autonome ».

Or, note le rapport, au 18 novembre 2021, seuls 6,8 % de la population du continent ont été pleinement vaccinés, et cinq pays seulement seront en mesure d’atteindre l’objectif OMS de vacciner 40 % de la population fin 2021.

Partant de ce constat, la MIF estime que « la priorité absolue est donc d’augmenter au plus vite le nombre de vaccinations, en renforçant à la fois l’accès aux doses et la logistique nécessaire. »

Il faut, en parallèle et dès maintenant, se mettre en mesure d’accroître les capacités de production locale de vaccins afin de renforcer l’autonomie d’un continent aujourd’hui presqu’exclusivement dépendant de l’approvisionnement extérieur, poursuit le document.

« Dès avril dernier, nous avons souligné qu’en l’absence d’un taux adéquat de vaccination, le continent africain avait toutes les chances de devenir un parfait incubateur à variants. L’émergence d’Omicron nous rappelle que la Covid-19 demeure une crise globale, dont on ne sortira pas tant que tout le monde ne sera pas vacciné. Et pourtant nous continuons de vivre avec une inégalité démesurée dans l’accès à la vaccination qui pénalise particulièrement l’Afrique », regrette le fondateur de la MIF, Mo Ibrahim, cité dans le rapport.

Par ailleurs, la recherche pointe du doigt « le manque persistant de données fiables d’état-civil » sur le continent. Cela est « un obstacle majeur » pour l’élaboration de politiques sanitaires solides, fait-elle savoir. Selon les auteurs de l’étude, « aujourd’hui encore sur le continent, seuls 10 % des décès sont enregistrés et plus de la moitié des enfants en Afrique n’ont pas d’existence légale. »

En outre, informe la recherche, l’ampleur du reste à charge des malades, et l’insuffisance notoire de l’effort budgétaire en matière de santé publique font que pour la plupart des Africains, les soins de santé ne sont ni abordables ni accessibles. En 2021, informe-t-elle, seuls dix pays, hébergeant moins de 10% de la population du continent, sont en mesure d’offrir à leurs citoyens un accès aux soins gratuit et universel.

Selon les chercheurs, si L’Afrique a réagi rapidement et de manière relativement bien coordonnée à la Covid-19, la plupart des pays africains sont loin d’être préparés à une future pandémie. Au niveau mondial, c’est le continent le plus en retard en ce qui concerne la mise en œuvre du Règlement sanitaire international de l’OMS, font-ils savoir.

S’agissant des conséquences des mesures prises pour endiguer la circulation du virus, l’étude signale que l’impact des fermetures d’écoles a été exacerbé par l’absence d’outils d’enseignement à distance, aggravant ainsi durablement la crise de formation préexistante à la pandémie.

Si des progrès notables ont été réalisés en matière de personnel, de scolarisation et d’achèvement des études depuis 2010, la Qualité du système éducatif est l’un des 79 indicateurs de l’IIAG qui se sont le plus détériorés à l’échelle du continent, avec 30 pays en recul à cet égard, note le document.

Le rapport informe également que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par la pandémie, du fait de l’amenuisement des opportunités économiques, mais aussi d’une exposition accrue à la violence sexuelle et sexiste. Il note aussi que pour la plupart, les mesures d’atténuation mises en place par les pays africains pour faire face à la pandémie n’ont pas intégré la problématique particulière des femmes.

A en croire les chercheurs, la pandémie a enfin rétréci davantage l’espace civique et la liberté des médias sur le continent. Dans le cadre de leur réponse à la Covid-19, pas moins de 44 pays africains ont restreint au moins une pratique démocratique, la liberté des médias étant la plus mise en cause.

Sur un tout autre aspect, le rapport montre que les filets de protection sociale destinés à protéger les plus vulnérables restent marginaux. L’étroitesse des ressources fiscales qui caractérise le continent a limité à 2,4% du PIB l’enveloppe consacrée en moyenne par les gouvernements africains pour atténuer l’impact économique et social du Covid-19, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale.

La valeur moyenne africaine de l’indicateur Filets de protection sociale n’a marqué aucun progrès depuis 2010. De façon préoccupante, l’indicateur Mobilisation d’impôts et de recettes accuse même une détérioration depuis 2015.

Bien que presque tous les pays africains aient depuis 2010 amélioré leur performance pour l’indicateur Accès à l’énergie depuis 2010, l’Afrique conserve le plus faible accès à l’électricité de toutes les régions du monde.

De même, si, depuis 2010, tous les pays africains ont progressé au niveau de l’indicateur Accès au numérique, la fracture numérique actuelle reste un obstacle majeur à la réalisation du potentiel économique du continent.

Toutefois, espèrent les chercheurs, la création récente de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la plus grande zone de libre-échange au monde, est de nature à révolutionner le commerce intrarégional et réduire la dépendance excessive de l’Afrique vis-à-vis des marchés extérieurs, tant au niveau de l’offre que de la demande. Mais, relativisent-ils, la faiblesse des réseaux de transport constitue encore un obstacle majeur à l’intégration de l’économie continentale.

Covid-19 en Europe : la SADC demande la levée des interdictions de voyage

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a demandé lundi aux pays occidentaux d’annuler les interdictions de voyage « discriminatoires et injustes » imposées à huit membres du bloc régional, à la suite de la découverte du variant Omicron de la Covid-19.Lazarus Chakwera, président de la SADC et président du Malawi, a déclaré que la décision prise par certains pays européens et nord-américains d’interdire les voyages à destination et en provenance du Botswana, de l’eSwatini, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe était précipitée et prise sans tenir compte des preuves scientifiques.

« Il est regrettable que ces mesures aient été imposées sans aucune référence à des preuves scientifiques et sont clairement discriminatoires et injustes pour les citoyens de notre région », a déclaré M. Chakwera.

Il a averti que ces mesures « allaient encourager les sceptiques des vaccins anti-Covid-19 et affecter sérieusement l’adoption du vaccin, non seulement en Afrique australe mais aussi sur le continent et au-delà ».

« Nous appelons les pays qui ont imposé les interdictions de voyage en Afrique australe à annuler leurs décisions afin d’éviter d’autres dommages économiques dans notre région et ailleurs, et d’éviter d’entraver davantage les efforts multilatéraux pour mettre fin à cette pandémie mondiale », a ajouté le dirigeant malawite.

Il a fait remarquer que si la SADC reconnaît le principe légitime selon lequel chaque pays doit protéger sa population et minimiser le risque d’importation de nouveaux variants de la Covid-19, la région n’approuve pas la réaction impulsive qui a suivi la « découverte » du nouveau variant par l’Afrique du Sud.

Le variant Omicron a été signalé jusqu’à présent dans 23 pays du monde, un peu moins de deux semaines après l’annonce de l’Afrique du Sud.

« On sait maintenant que la nouvelle variante était déjà présente dans divers pays occidentaux avant sa découverte en Afrique du Sud, notamment aux Pays-Bas, qui n’ont pas fait l’objet d’une interdiction de voyager.

« Pourtant, même les pays d’Afrique australe qui n’ont pas signalé un seul cas du variant, comme l’eSwatini, le Lesotho, la Namibie, le Malawi et le Mozambique, ont été placés sur une liste rouge pour les voyages internationaux », a poursuivi M. Chakwera.

Il a ajouté que les interdictions de voyage étaient « une preuve du manque de solidarité mondiale et sont en contradiction avec le Règlement sanitaire international (2005) qui oblige les pays à partager en temps utile les informations sur les maladies présentant un intérêt majeur pour la santé publique ».

Covid-19: Bolloré poursuit la vaccination de ses collaborateurs

Bolloré Ports veut barrer la route au nouveau variant du coronavirus, Omicron.L’entreprise de concessions de terminaux portuaires, Bolloré Ports, a initié une campagne de vaccination de grande ampleur contre la Covid-19. Au total, ce sont 4.529 de ses collaborateurs qui sont complètement vaccinés et protégés contre la maladie du nouveau coronavirus sur les quelques 6.497 personnes que compte l’entreprise, soit plus de 70 % des effectifs. 

Menée en concertation avec les autorités sanitaires des différents pays concernés, cette offre vaccinale concerne les collaborateurs de toutes les entités de Bolloré Ports sur la base du volontariat. Elle est également proposée aux sous-traitants. « Avec cette démarche, l’entreprise souhaite ainsi favoriser l’accès à la vaccination, qui est primordiale pour se prévenir contre les formes graves de la maladie », rapporte un communiqué reçu ce vendredi à APA.

Le texte souligne que Bolloré Ports entend par ailleurs poursuivre son travail de pédagogie auprès de ses collaborateurs en 

leur rappelant régulièrement les recommandations sanitaires à suivre parmi lesquelles le respect des gestes barrières tels que le port du masque, la distanciation sociale ou encore le lavage des mains régulier, en raison notamment de l’apparition de nouveaux variants. 

« La santé de nos collaborateurs reste toujours l’une de nos principales priorités et il nous paraît essentiel de faciliter leurs démarches pour qu’ils puissent se faire vacciner et ainsi se protéger contre la Covid-19. Nous poursuivrons ces actions de prévention et de vaccination au sein de toutes nos entités pour atteindre une couverture vaccinale optimale et lutter efficacement contre la propagation du virus », a souligné Christian Devaux, Directeur QHSE de Bolloré Ports.

Le 11 juin 2021, la coalition internationale des autorités de réglementation des médicaments et l’Organisation mondiale de la Santé avaient recommandé conjointement une vaccination généralisée pour éviter l’hospitalisation de personnes et contribuer à réduire le nombre de malades ainsi que la pression sur les réseaux de santé, causée par la Covid-19. Cette immunité collective permettra ainsi un retour à la normale de la société et la réouverture des économies.

L’Afrique appelle à un accès universel aux vaccins face à Omicron

Le président du Cap Vert, José Maria Neves, s’est joint jeudi à la communauté du développement pour appeler à un accès universel urgent aux vaccins comme moyen d’atténuer l’impact d’Omicron et d’autres variantes de la Covid-19.

L’Organisation mondiale de la santé a classé vendredi Omicron comme une « variante préoccupante» de la Covid-19, ce qui signifie qu’il pourrait être plus contagieux que d’autres mutations connues.

Neves a déclaré aux participants à la Conférence économique africaine de 2021 que, bien que le monde doit vivre avec Covid-19 pendant quelques années, « nous devons agir pour fabriquer notre propre vaccin et médicaments pour faire face à cette pandémie et à d’autres à venir ».

« Nous devons trouver des mécanismes innovants de financement et de gestion du développement durable, sinon nous décevrons les jeunes Africains », a-t-il insisté.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19, en plus d’être interne à chaque pays, est en même temps une lutte mondiale, qui nécessite des solutions collaboratives mondiales. Tout le monde y gagne si les pays les moins développés disposent des conditions nécessaires pour surmonter cette grave crise sanitaire, économique et sociale et pour tirer parti de leur développement durable », a déclaré Neves.

La 16e édition de la Conférence économique africaine se tient dans un format hybride à Sal, au Cap Vert et en ligne. Il rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des institutions de développement, le secteur privé et des chercheurs, pour discuter des moyens de développer durablement les sources de financement du développement du continent.

Rui Figueiredo Soares, ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert, a observé avec inquiétude la situation actuelle de la pandémie. « Elle frappe tous les pays sans exception, c’est pourquoi cette conférence organisée avec le soutien de la Banque africaine de développement, du Programme des Nations Unies pour le développement et de la Commission économique pour l’Afrique, ne pouvait pas mieux tomber ».

Dans un message vidéo, Amina Mohammed, secrétaire générale adjointe de l’ONU, a déclaré que l’inégalité des vaccins pourrait coûter des milliards de dollars aux pays africains. « L’Afrique ne peut pas se remettre seule de la pandémie, nous avons besoin d’une solidarité mondiale », a-t-elle déclaré.

Antonio Pedro, secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l’Afrique, a de son côté averti que «l’échec à lutter contre la pandémie grâce à l’accès universel aux vaccins engendrera des variantes plus résistantes et plus puissantes, menaçant l’effort mondial de lutte contre le virus.

 « L’émergence récente de la variante Omicron du virus Covid-19 illustre mon propos. »,a-t-il poursuivi, ajoutant que l’émergence de la variante Omicron est « une réponse mondiale non coordonnée à la pandémie ».

« La possibilité de variantes nouvelles et plus virulentes, couplée à des chocs climatiques imminents, appelle à une réponse mondiale plus coordonnée à la pandémie, soutenue par des mécanismes de financement audacieux et innovants », a ajouté Pedro.

Le sous-secrétaire général des Nations Unies et administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, Achim Steiner, a déclaré aux participants que «garantir l’équité en matière de vaccins est le moyen le plus rapide de mettre fin à cette pandémie ».

« Nous avons besoin d’une coopération urgente de la part des fabricants de vaccins et des pays producteurs de vaccins et des pays ayant des taux de vaccination élevés pour faire face à cette pénurie aiguë d’approvisionnement en vaccins », a-t-il souligné.

Pour lui, « cela contribuera à ouvrir des opportunités économiques et sociales à travers le continent, à stimuler le PIB et à faire avancer la reprise économique».  « Nous voyons des signes inquiétants d’une reprise économique mondiale inégale… », a-t-il estimé.

 Dans le même élan, Achim Steiner a relevé que les pays d’Afrique ont besoin d’un nouvel accès au financement et de mesures d’allégement de la dette, de solutions de financement innovantes ainsi que d’un soutien plus adapté à la transition vers une économie verte ainsi que le potentiel de tirer parti de la technologie numérique pour relever des défis de développement aigus.

Impact Covid-19: l’Afrique a besoin de 483 milliards de dollars

Les gouvernements africains auront besoin d’environ 484 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour faire face à l’impact socio-économique de la pandémie et soutenir la reprise économique.

L’information a été donnée jeudi à Sal, au Cap Vert par Prof Kevin Urama, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances.

« Avant la pandémie, le Groupe de la Banque africaine de développement avait estimé que les besoins d’investissement dans les infrastructures de l’Afrique à eux seuls pouvaient aller de 130 à 170 milliards de dollars par an, créant un déficit de financement annuel de 68 à 108 milliards de dollars » a déclaré M. Urama.

« Le déficit de financement des infrastructures de santé était estimé à environ 26 milliards de dollars par an », a-t-il ajouté dans une allocution à l’ouverture  de la conférence économique de l’Afrique autour du thème, « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 », en présence du président du Cap Vert, José Maria Neves.

Selon lui, avec la pandémie qui a mis à nu le besoin urgent de construire une infrastructure de soins de santé de qualité et une capacité de fabrication de produits pharmaceutiques, ces besoins d’investissement ont encore augmenté.

« Le Groupe de la Banque estime que les gouvernements africains auraient besoin d’environ 484 milliards de dollars au cours des 3 prochaines années pour faire face à l’impact socio-économique de la pandémie et soutenir la reprise économique », a-t-il poursuivi.

Malgré les progrès importants réalisés par les gouvernements africains pour améliorer les systèmes financiers du continent et augmenter les niveaux d’inclusion financière, il reste encore beaucoup à faire pour réduire l’écart existant entre l’épargne et l’investissement.

La pandémie a également provoqué une baisse de l’accès aux marchés internationaux des capitaux avec l’élargissement des écarts sur les rendements des obligations souveraines africaines en raison d’une plus grande perception des risques par les investisseurs et d’une fuite des capitaux en provenance d’Afrique, estimée à plus de 90 milliards de dollars en 2020.

 Les envois de fonds, principale source d’afflux de capitaux vers l’Afrique, ont diminué d’environ 6 % entre 2019 et 2020. Et la même tendance à la baisse a été observée pour les investissements étrangers directs, l’aide publique au développement et les investissements de portefeuille.

« On estime que les recettes publiques ont diminué en moyenne de 10 à 15 % en 2020 dans toute l’Afrique subsaharienne, avec une baisse moyenne des recettes par rapport au PIB de 2 points.  C’est-à-dire de 18 % en 2020, contre environ 20 % en 2019 », a expliqué prof Urama.

Certaines estimations de 2020 indiquaient que les restrictions liées au Covid-19 réduiraient les exportations africaines de 17%, entraînant une baisse de 5% des pertes de recettes publiques.

Pour cette raison, a soutenu le Vice-président de la BAD, « il est vital que les pays africains augmentent leur assiette fiscale en s’attaquant aux goulets d’étranglement structurels tels que la faiblesse des structures organisationnelles, la faible capacité des agents fiscaux et le manque de techniques modernes et informatisées de gestion des risques ».

Ouverte, jeudi, la Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’achèvera, samedi.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Aéroport d’Abidjan: test PCR les voyageurs des pays touchés par le variant Omicron

La Côte d’Ivoire a institué un test PCR systématique pour tout voyageur en provenance des pays où le nouveau variant de Covid-19 Omicron (B. 1.1.529) a été détecté.

« Pour contenir ce risque, la Côte d’Ivoire décide-t-elle de renforcer les mesures de lutte contre cette pandémie en procédant au dépistage systématique par PCR de tout voyageur en provenance des pays où le variant B.1.1.529 a été détecté », indique une note officielle. 

Cette note conjointe du ministère des Transports et du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, ajoute qu' »un contrôle systématique sera fait chaque jour, au cours des 5 premiers jours du séjour ». 

Cette décision intervient « compte tenu du risque de propagation internationale de ce virus hautement contagieux, la menace de son importation en Côte d’Ivoire est réelle », explique le texte. 

Depuis le 9 novembre 2021, les premiers cas du nouveau variant’B.1.1.529 dénommé Omicron et qualifié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de préoccupant, ont été détectés en Afrique australe et en Europe.

Variant Omicron : l’OMS invite l’Afrique à intensifier le séquençage

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite que les pays africains séquencent le génome du virus originel entre 75 et 150 échantillons par semaine afin de circonscrire le mutant Omicron.C’est une course contre la montre. Le monde est en apnée depuis la découverte, il y a une semaine, du variant Omicron en Afrique australe. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) informe que cette nouvelle souche a été détectée « dans plus de 20 pays » de la planète Terre.

Sur le continent noir, les pays touchés sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Nigeria et le Ghana. L’Afrique australe, d’où est parti ce mutant, « concentre 62 % des cas notifiés », d’après l’OMS. L’agence spécialisée des Nations Unies renseigne qu’Omicron se caractérise par « un nombre élevé de mutations (32 en tout) dans sa protéine Spike, et des données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par rapport à d’autres variants préoccupants ».

Des zones d’ombre entourent toujours le nouveau variant. C’est pourquoi, fait savoir l’OMS, les chercheurs et scientifiques en Afrique du Sud et dans la Région africaine intensifient leurs recherches pour comprendre la transmissibilité, la gravité et l’impact du variant Omicron sur les vaccins, les produits de diagnostic et les traitements disponibles, et pour déterminer s’il alimente la dernière flambée d’infections.

Les infections augmentent en Afrique australe, principalement en Afrique du Sud. Le pays de Nelson Mandela a signalé, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé, une hausse de 311 % des contaminations au cours de la semaine se terminant le 30 novembre par rapport aux sept jours précédents.

« La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention », a déclaré Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

En outre, plaide la Botswanaise, les pays doivent adapter leur riposte et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités.

À ce jour, le taux de vaccination reste très faible en Afrique avec « 102 millions de personnes » entièrement vaccinées, soit 7,5 % de la population globale. Seuls cinq pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS consistant à vacciner 40 % de la population de chaque pays avant fin 2021.  

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, « la combinaison des faibles taux de vaccination, de la poursuite de la propagation du virus et des mutations de ce virus est un mélange toxique. Le variant Omicron est un signal d’alarme qui montre que la menace de la Covid-19 est bien réelle ».

En guise de soutien à l’Afrique, l’Organisation Mondiale de la Santé a mobilisé « 12 millions de dollars » pour financer les activités de riposte essentielles au cours des trois prochains mois, renseigne le communiqué.

La Covid-19 pourrait plonger 40 millions de personnes dans la pauvreté en Afrique

La pandémie de la Covid-19 pourrait plonger jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté en Afrique si aucune mesure n’est prise, a alerté, jeudi à Sal, Prof Kevin Urama, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances.

Prof Urama, également économiste en chef par intérim et Directeur senior de l’Institut africain de développement du Groupe de la BAD s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence économique de l’Afrique autour du thème,  « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 », et présidée par le président du Cap Vert, José Maria Neves.

« La pandémie a eu et continue d’avoir des impacts socio-économiques importants. De plus, cela exerce une pression énorme sur les défis du financement du développement de l’Afrique », a-t-il expliqué, ajoutant que « depuis le début de la pandémie sur le continent en février 2020, l’Afrique a enregistré plus de 8 millions de cas confirmés de Covid-19, entraînant plus de 200 000 décès, et ce n’est pas fini. La pandémie pourrait plonger jusqu’à 40 millions de personnes dans l’extrême pauvreté si aucune mesure n’est prise ».

Le déploiement des programmes de vaccination en Afrique a été lent, et l’émergence de nouvelles variantes de Covid-19 avec de multiples mutations, a plongé de nombreux pays dans une autre vague du virus mortel.

Au-delà de la tragédie humaine, l’impact économique de la Covid-19 a occasionné « des entreprises fermées définitivement, des pertes d’emplois à long terme et des retards dans les calendriers universitaires, qui ont tous un impact négatif à long terme sur la vie des gens », a poursuivi le vice-président de la BAD.

« La croissance du PIB réel de l’Afrique devrait atteindre en moyenne 3,4 % en 2021, après s’être contractée de 1,8 % en 2020, ce qui en fait la première récession du continent depuis plus d’un demi-siècle » a-t-il soutenu.

Selon lui, entre 2021 et 2023, la croissance du PIB réel devrait rester inférieure à 4 %. La pandémie a mis en évidence la nécessité de réformes nationales transformatrices pour atteindre les principaux objectifs de développement, notamment des systèmes de santé plus solides, des protections sociales et la viabilité de la dette.

En exerçant une pression considérable sur les finances publiques déjà tendues dans de nombreux pays, la pandémie oblige les pays africains à repenser le modèle de financement du développement en vigueur.

L’ensemble de l’écosystème de financement des économies africaines doit être repensé, y compris d’un point de vue juridique pour faciliter le financement du secteur privé, le renforcement des droits de propriété et l’accès aux garanties pour les micro, petites et moyennes entreprises.

« Bien qu’il soit difficile de prédire le plein impact de la pandémie et le moment où elle pourrait se terminer, il y a de l’espoir que l’Afrique en sortira plus résiliente », a fait remarquer Prof Urama, saluant la hausse des prix des matières premières, l’assouplissement des mesures strictes en cas de pandémie, le redressement du commerce mondial et la reprise des entrées de capitaux.

Il a en outre noté qu’il y a de l’espoir pour des taux de vaccination plus élevés sur le continent à mesure que davantage de vaccins deviennent disponibles. « Souhaitons que des politiques monétaires et fiscales prudentes soient privilégiées par les gouvernements africains » a dit Prof Kevin Urama.

Ouverte, jeudi, la Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’achèvera, samedi.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également  d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Maroc/Covid-19 : La présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques limitées à 10 personnes au maximum

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi soir, avoir décidé de limiter à 10 personnes au maximum la présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques. »Sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, et dans le cadre des mesures préventives en vigueur pour limiter la propagation de la pandémie du Coronavirus, et en vue de la préservation de la santé des citoyennes et des citoyens, le gouvernement a décidé de limiter à 10 personnes au maximum la présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques », indique un communiqué du gouvernement.

L’exécutif a insisté sur l’importance de ces dispositifs pour la réduction des risques de propagation de la pandémie, rappelant la nécessité de l’engagement fort et responsable de tous pour le respect des mesures et décisions prises par les autorités publiques.

Covid-19/Vaccins : Pékin promet un milliard de doses à l’Afrique

La vaccination contre la Covid-19 a pris du retard en Afrique dans un contexte d’inquiétude croissante face à la propagation du nouveau variant, Omicron.L’Empire du Milieu veut aider l’Afrique à booster son taux de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ce faisant, le président chinois, Xi Jinping, a promis de fournir un milliard de doses de vaccins au continent africain pour l’aider à atteindre son objectif de vacciner 60% de sa population d’ici à 2022.

Cette offre s’ajoute aux près de 200 millions de doses déjà offertes par Pékin à l’Afrique.

« Nous devons donner la priorité aux personnes et à leur vie, être guidés par la science, soutenir la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19, et assurer véritablement leur accessibilité et leur caractère abordable en Afrique pour combler le déficit de vaccination », a déclaré M. Xi.

Il a fait la promesse par visioconférence lors de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) tenue les 29 et 30 novembre 2021 à Dakar (Sénégal).

Selon Xi, Pékin donnera 600 millions de doses sous forme de don. Les 400 millions de doses restantes seront fournies par une production conjointe de vaccins entre des entreprises chinoises et africaines.

La Chine aidera également les pays africains à mettre en œuvre dix programmes de santé et enverra 1.500 travailleurs médicaux et experts en santé publique sur le continent.

G77: Le Maroc appelle à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé, mardi, à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire, à commencer par garantir un accès universel et équitable aux vaccins. »Nous devrions œuvrer pour que cette crise sanitaire serve d’opportunité pour consolider le multilatéralisme et le doter de plus de solidarité », a plaidé le ministre marocain, qui intervenait par visioconférence devant la 45ème réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 et la Chine, tenue à New York.

Cette solidarité passe avant tout par garantir l’accès universel et équitable aux vaccins, a-t-il indiqué, notant qu’à l’heure actuelle, moins de six pour cent de la population africaine est entièrement vaccinée.

Il a, dans ce cadre, fait observer que malgré les perspectives économiques mondiales prometteuses, la reprise demeure “inégale” dans un contexte sanitaire « incertain » marqué par l’apparition de nouvelles vagues de contamination.

« La persistance de la crise sanitaire accentue les vulnérabilités et problèmes structurels dont souffrent la plupart de nos économies, auxquels il est difficile de remédier sans des investissements audacieux dans les secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation, la protection sociale, les infrastructures, l’énergie propre et le développement durable », a-t-il relevé.

M. Bourita a également fait observer que la pandémie de la Covid-19 a révélé à quel point il est important d’investir dans le développement humain et durable des sociétés, précisant que c’est pour cela que l’Agenda 2030 « doit demeurer au cœur de la coopération internationale et de notre action collective ».

Pour le ministre, le Groupe des 77 et la Chine doit se focaliser sur le changement climatique, le plus grand défi de notre temps, qui représente une « menace existentielle » pour les pays les plus vulnérables.

« Nous devons, en conséquence, intensifier notre mobilisation et notre plaidoyer pour la concrétisation des engagements pris, notamment par les pays développés », a-t-il insisté.

Le Groupe des 77 et la Chine est une coalition de pays en développement, conçue pour promouvoir les intérêts économiques et politiques collectifs de ses membres et créer une capacité de négociation accrue aux Nations Unies.

 Créée par 77 pays, l’organisation, dont la présidence tournante pour l’année 2021 est assurée par la Guinée, a grandi et compte désormais 134 pays membres. Néanmoins, il continue à être désigné comme le G77 dans les négociations et sessions de l’ONU.

Vaccination Covid : que de doses perdues en Afrique !

Sur le continent noir, la « courte durée de conservation » des vaccins combinée à la réticence de la population débouche sur la destruction d’une quantité importante de doses.Un gâchis ! L’Afrique, déjà victime de l’iniquité vaccinale, perd de précieuses doses. Récemment, plus de 268.000 doses des vaccins AstraZeneca et Pfizer n’ont pu être administrées en Namibie avant leur expiration.

Selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle en anglais), cette tendance va se poursuivre « si les pays occidentaux continuent à envoyer des doses dont la durée de conservation est courte ».

Dans une déclaration commune, publiée hier lundi, Africa CDC, le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) et le mécanisme Covax soutiennent que l’arrivée non anticipée des dons rend « extrêmement difficile la planification des campagnes de vaccination ».

Pour ces organisations, les pays africains ont donc besoin « d’un approvisionnement prévisible et fiable » car leurs systèmes de santé déjà mis à rude épreuve ne peuvent absorber tous ces vaccins à très court terme. À ce jour, plus de 90 millions de doses offertes ont été livrées via Covax, Avat et des accords bilatéraux.

Covid-19: effets négatifs des restrictions sur les systèmes alimentaires

Les mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont négativement impacté les systèmes alimentaires en Afrique.Pour tuer dans l’œuf la pandémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays ont décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu. Cette mesure a eu des conséquences dramatiques sur les systèmes alimentaires pour de nombreuses familles africaines. Pour leur venir en aide, les Etats ont pris des mesures d’accompagnement.

Mai selon l’étude sur les « effets des réponses du gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel », ces mesures d’accompagnement ont touché positivement un nombre très faible de personnes, soit 15% des personnes enquêtées.

« Les mesures de soutien ont eu certes des effets positifs pour certains, mais la plupart n’ont pas significativement affecté la population. Celles ayant eu le plus d’effet ont en général touché 7% à 10% des acteurs des chaînes de valeurs », révèle l’étude du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) publiée ce lundi à Dakar.

D’une manière générale, la plupart des mesures de restriction ont eu des effets négatifs importants, certaines ont même touché négativement jusqu’à 70% de la population, note la recherche menée dans cinq pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Mali, le Niger et le Sénégal sur un échantillon de 10 680 acteurs des chaînes de valeur (producteurs, éleveurs, consommateurs, transformateurs, transporteurs et commerçants).

De façon plus explicite, détaille l’étude, les réponses ont affecté négativement la disponibilité de la main d’œuvre, l’accès aux marchés, les mouvements des bergers et des troupeaux, le prix du marché, et ont créé une discrimination par rapport aux groupes vulnérables.

S’agissant de ces derniers, poursuit le document, il ressort que plus l’âge de l’individu augmente, plus il est négativement impacté par les mesures du gouvernement face à la pandémie. Quant à la variable genre, à part le Niger et le Sénégal, dans tous les pays de l’étude, les femmes ont été plus impactées que les hommes par les effets des réponses de gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel.

Par ailleurs, l’analyse du statut matrimonial a permis de montrer que les mères célibataires, les personnes en situation de veuvage avaient plus de risque d’être négativement impactées par les mesures prises. Pour le statut migratoire des individus, il ressort que les migrations récentes étaient un facteur accentuant le ressenti négatif des mesures.

Partant de ces constats, les chercheurs estiment que ces mesures doivent-être soutenues et accompagnées par les opérateurs privés nationaux, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les structures communautaires et les ménages en développant, en synergie avec les gouvernements, des politiques, stratégies, programmes et actions de réponses inclusives et équitables. Cela, pour renforcer la résilience des populations vulnérables, et mieux les préparer aux futures pandémies et autres crises naturelles ou socio-économiques.

Covid-19 : variant Omicron, la rançon de l’iniquité vaccinale

Le nouveau mutant du coronavirus, récemment découvert en Afrique du Sud, signale l’urgence de réduire la fracture vaccinale dans le monde, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Omicron. C’est le nom donné au nouveau variant de la Covid-19. Depuis son apparition fin 2019 à Wuhan, en Chine, le virus originel donne du fil à retordre à ceux qui le combattent en mutant continuellement.    

À ce jour, de nombreuses zones d’ombre entourent le nouveau variant, mais l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu’il constitue « un risque très élevé » pour la planète. Face à l’inconnu, certains pays ont tout simplement refermé leurs frontières en attendant d’y voir plus clair.

Pour Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du Sud, le monde aurait pu ne pas en arriver là si les mises en garde contre « l’apartheid vaccinal » avaient été prises au pied de la lettre. Dans les pays développés, il est question de 3e dose de vaccin alors que les pays du Sud sont à la traîne.

À en croire le successeur de Jacob Zuma, « l’inégalité dans l’accès aux vaccins ne coûte pas seulement des vies et des moyens de subsistance. Elle menace également les efforts mondiaux pour surmonter la pandémie ».

S’exprimant dimanche soir à la télévision, Cyril Ramaphosa a affirmé qu’il existe « une forte probabilité d’émergence de formes plus graves de variants » si la campagne de vaccination ne décolle pas dans les pays en développement.

Officiellement, le variant Omicron est aussi présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et en Océanie. Le monde retient son souffle.

Le Maroc suspend tous les vols directs de passagers à destination du Royaume pour deux semaines

Les autorités marocaines ont annoncé, dimanche, la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.« En raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19 – Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens, il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59 », indique un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid

Une évaluation de la situation sera entreprise régulièrement afin d’ajuster, au besoin, les mesures nécessaires, ajoute la même source.

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés dans le monde. L’inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d’isoler l’Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes.

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l’aéroport.

Premier à suspendre les vols depuis l’Afrique du Sud, le gouvernement britannique a annoncé un durcissement des règles d’entrée pour les arrivants de toutes provenances: test PCR et isolement obligatoires jusqu’au résultat, parallèlement au retour du masque obligatoire dans tous les commerces.

La Suisse a également annoncé que les personnes en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de République tchèque, d’Egypte et du Malawi devaient présenter, à l’embarquement et à l’entrée en Suisse, un test Covid négatif et se placer 10 jours en quarantaine.

Selon l’OMS, il faudra plusieurs semaines pour mieux comprendre le nouveau variant détecté en Afrique du Sud

La veille et l’avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud.

Le nouveau variant a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence du nouveau variant.

Covid-19: Interdiction d’accès au Maroc aux ressortissants de plusieurs pays d’Afrique Australe

Les autorités marocaines ont décidé, suite aux informations relatives à l’apparition d’un nouveau variant dangereux en Afrique du Sud, d’interdire l’accès au territoire national aux ressortissants de ce pays et de plusieurs autres pays d’Afrique Australe ainsi qu’aux passagers en provenance ou ayant transité par ces pays.En plus de l’Afrique du Sud, il s’agit du Botswana, de la Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Zimbabwe, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette décision intervient dans le cadre des mesures prises pour préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays.

Pour rappel, le nouveau variant B.1.1.529 du Covid, détecté pour la première fois en Afrique australe, a été classé vendredi « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé « Omicron ».

« Le variant B.1.1.529 a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 (…). Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes », a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.

Covid-19 en Af’Sud: découverte d’un nouveau variant

La nation arc-en-ciel annonce la découverte d’un nouveau variant de Covid-19 avec de multiples mutations a confirmé vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.En Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie dans le continent, la découverte d’un nouveau variant sème l’inquiétude. Devant la presse, M. Phaahla a déclaré qu’il pensait que le nouveau variant de Covid-19, B.1.1.529, pourrait être liée à la récente flambée épidémique dans la province de Gauteng, où le taux d’infection quotidien a dépassé les 1.000 cas. « Soyez assurés que lorsque les gens se déplaceront dans les prochaines semaines, cette (variante) sera partout », a averti M. Phaahla.

Selon le célèbre bio-informaticien du pays, Tulio de Oliveira, le variant avait également été identifiée au Botswana et à Hong Kong, sur un voyageur en provenance d’Afrique du Sud. Le variant, qui a été découvert grâce à la collaboration de laboratoires privés et du Réseau de surveillance génomique d’Afrique du Sud, présenterait un nombre élevé de mutations.

« Ce que nous voyons, c’est cette constellation très inhabituelle de mutations, des mutations multiples à travers le génome, avec plus de 30 mutations », a confié de Oliveira aux reporters. Selon M. de Oliveira, le variant Delta, qui était responsable de la troisième vague mortelle, ne comptait que deux mutations, tandis que le variant Beta en comptait trois. « C’est inquiétant pour les prévisions d’évasion du système immunitaire et de transmissibilité », a-t-il déclaré, ajoutant que le nouveau variant pourrait déjà être présent dans la plupart des neuf provinces d’Afrique du Sud.

Bien que la signification de ce variant soit encore incertaine, M. de Oliveira et son équipe devraient rencontrer des représentants de l’Organisation mondiale de la santé vendredi pour lui trouver un nom. « Il est très important de comprendre que, même si le variante a été détecté ici, cela ne signifie pas qu’elle est originaire d’Afrique du Sud », a-t-il conclu.

Covid-19 : Le Maroc suspend jusqu’à nouvel ordre ses vols réguliers de et vers la France

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France à partir du vendredi 26 novembre à 23h59, indique, jeudi, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.Cette décision intervient afin de préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen, précise le Comité interministériel dans un communiqué.

La suspension entrera en vigueur à partir du 26 novembre 2021 à 23h59, et ce, jusqu’à nouvel ordre, souligne la même source.

Depuis le début du d’octobre, la France face à une 5ème vague de l’épidémie associée au variant Delta. La hausse considérable des contaminations a d’ailleurs poussé le gouvernement d’Emmanuel Macron à mettre en place, ce jeudi, de nouvelles mesures restrictives pour contenir la pandémie.

Covid-19 : La décision de suspendre les vols directs en provenance de la France décalée jusqu’au dimanche prochain

La décision des autorités marocaines de suspendre les vols directs en provenance de la France a été décalée jusqu’au dimanche 28 novembre jusqu’à 23h59 au lieu du vendredi 26 novembre 2021, indique, jeudi soir, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.La décision de décaler à dimanche la suspension des vols directs en provenance de la France vise à faciliter l’opération de retour des citoyens marocains et des étrangers résidant au Maroc, précise le Comité interministériel.

La décision de suspendre les vols entre le Maroc et la France intervient afin de préserver les acquis du Royaume en matière de gestion de la pandémie de Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen.

La décision, prise ce jeudi, des autorités marocaines de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France restera effective jusqu’à nouvel ordre. Elle intervient alors que la France, qui fait face à la cinquième vague a annoncé, ce jeudi 25 novembre 2021, un durcissement des contraintes et s’apprête à ouvrir le rappel de la vaccination contre le Covid-19, le plus souvent la troisième dose, à tous les adultes dès 5 mois après leur dernière injection, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Le nombre de nouvelles contaminations en France a presque quintuplé en l’espace d’un mois, passant de 6.603 cas le 26 octobre 2021 à 32.591 le 24 novembre 2021. Environ 8.000 classes en écoles primaires sont actuellement fermées en France où le Covid-19 a déjà tué plus de 118.000 personnes.

Covid-19 : peu de professionnels de la santé vaccinés en Afrique (OMS)

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que ces travailleurs de la santé s’exposent dangereusement aux formes graves de la Covid-19.En Afrique, 73 % des professionnels de la santé ne sont toujours pas entièrement vaccinés contre le coronavirus. Dans un communiqué, reçu jeudi à APA, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en déduit que l’essentiel du personnel de santé sur le continent noir, en première ligne contre la pandémie, est sans protection.

Les données analysées de 25 pays montrent, en effet, que 1,3 million de professionnels de la santé ont été entièrement vaccinés depuis mars 2021. En outre, seuls six pays ont atteint une couverture vaccinale supérieure à plus de 90 % chez cette catégorie, alors que neuf pays ont entièrement vacciné moins de 40 % de leur personnel de santé.

Cette situation contraste avec les résultats d’une récente étude mondiale réalisée par l’OMS et portant sur 22 pays principalement à revenu élevé. Cette recherche montre que plus de 80 % du personnel soignant de ces Etats sont entièrement vaccinés.

Pourtant, rappelle l’OMS, tous les pays africains ont donné la priorité aux travailleurs de la santé dans leurs plans de vaccination. Mais, explique-t-elle, la faible couverture résulte probablement de la disponibilité limitée des services de vaccination, en particulier dans les zones rurales, associée à une réticence à se faire vacciner.

Par ailleurs, poursuit l’OMS, des études récentes ont révélé que seulement environ 40 % des professionnels de la santé avaient l’intention de se faire vacciner contre la Covid-19 au Ghana. Pour l’Éthiopie, ce taux est inférieur à 50 %.

A en croire l’Organisation Mondiale de la Santé, les préoccupations au sujet de l’innocuité des vaccins et des effets secondaires indésirables figurent parmi les raisons principales de ce retard vaccinal.

« Le vaccin contre la Covid-19 figure parmi les prouesses scientifiques exceptionnelles de l’humanité. En Afrique, nous surmontons progressivement les problèmes d’approvisionnement en doses de vaccin. Ce n’est pas le moment de laisser la méfiance à l’égard des vaccins nous mettre des bâtons dans les roues », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, citée dans le document.

En outre, l’organisme onusien révèle qu’il ressort des données qu’il a reçues des pays africains que, depuis mars 2020, plus de 150.400 professionnels de la santé (2,6 % de tout le personnel en Afrique) ont contracté la Covid-19, soit 2,5 % de tous les cas confirmés sur le continent. Cinq pays concentrent près de 70 % de toutes ces infections : l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Ghana, le Kenya et le Zimbabwe.

Cela fait dire à Matshidiso Moeti que « tant que nos médecins, notre personnel infirmier et les autres intervenants en première ligne ne seront pas pleinement protégés, nous risquons d’essuyer des revers dans nos efforts visant à enrayer cette maladie. Nous devons veiller à ce que nos établissements de santé soient des environnements de travail sans danger ».

Il est donc primordial, selon l’OMS, que les travailleurs de la santé bénéficient d’une forte couverture vaccinale, non seulement pour leur propre protection, mais aussi pour la protection de leurs patients, et pour que les systèmes de santé continuent de fonctionner en période d’extrême nécessité. Ceux-ci sont des sources d’information essentielles pour la population et leurs attitudes peuvent influer sur le recours à la vaccination, a-t-elle fait savoir.

La pénurie de personnel de santé en Afrique est aiguë et profonde, et seul un pays de la Région dispose de l’effectif sanitaire requis (soit 10,9 professionnels de la santé pour 1000 habitants) afin d’assurer les services de santé essentiels, soutient l’Organisation Mondiale de la Santé.

Elle ajoute que seize pays du continent comptent moins d’un professionnel de la santé pour 1000 habitants. Toute perte de ces travailleurs essentiels à cause d’une infection par la Covid-19 ou des suites d’un décès lié à la pandémie a donc des conséquences lourdes sur la capacité de prestation des services, avertit l’OMS.

Après presque quatre mois d’une baisse soutenue, le nombre de cas de Covid-19 dans la population générale s’est stabilisé en Afrique. Pour la première fois depuis le pic de la troisième vague en août dernier, le nombre de contaminations a augmenté en Afrique australe, bondissant de 48 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 21 novembre par rapport à la précédente.

Le risque d’infection du personnel de santé augmente chaque fois que le nombre de cas est en hausse. Ce schéma a été observé au cours des trois précédentes vagues de la pandémie. Avec une quatrième vague qui devrait survenir après la période des voyages de fin d’année, le personnel soignant sera encore confronté à des risques de contamination dans un contexte marqué par une faible couverture vaccinale.

À ce jour, plus de 227 millions de doses de vaccin ont été administrées en Afrique. Dans les 39 pays ayant fourni des données, le personnel de santé a reçu 3,9 millions de doses.

« Compte tenu de la recrudescence des cas en Afrique à laquelle on peut s’attendre après les fêtes de fin d’année, les pays doivent de toute urgence accélérer le déploiement des vaccins auprès du personnel de santé », conseille Dr Moeti.

En soutenant les efforts nationaux visant à accroître la vaccination du personnel de santé, l’OMS dit coordonner des formations et un dialogue sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins afin de dissiper les doutes ou d’en finir avec les idées reçues sur les vaccins anti-Covid, et préconise une communication ouverte et honnête sur les avantages et les effets secondaires de la vaccination.

Afrique du Sud : Pfizer pour l’injection d’une dose de rappel

La firme pharmaceutique américaine sollicite auprès du gouvernement sud-africain l’autorisation d’une troisième dose de son vaccin.L’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé (Sahpra) a déclaré ce mardi que Pfizer pousse pour la dose de rappel. Pour convaincre les autorités sud-africaines, le groupe pharmaceutique a mené un essai clinique de phase 3 « avec plus de 10.000 participants » et les résultats « ont montré que la troisième dose était sûre et efficace ».

Toutefois, la Sahpra compte effectuer sa propre évaluation sur la sécurité et l’efficacité de la troisième dose destinée aux adultes. De l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la troisième prise d’un vaccin est nécessaire quand « l’immunité tombe en dessous d’un seuil où la restauration de l’efficacité du vaccin est indispensable ».

Dans un passé récent, l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé a approuvé l’administration d’une deuxième dose du vaccin Johnson & Johnson à tous les travailleurs du secteur de la santé qui en avaient déjà reçu une.

Selon les dernières données du ministère sud-africain de la Santé, quelque 81.840 doses de Johnson & Johnson ont été administrées au personnel de santé.

Congo-coronavirus : la société civile appelée à sensibiliser sur l’importance de la vaccination

La secrétaire générale adjointe de l’organisation associative Lisanga 242, Sonia Etoka, a persuadé, le 20 novembre à Brazzaville, les délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

 

Dans le cadre de l’opération « Coup de poing », l’organisation associative Lisanga 242 apporte sa contribution. La secrétaire générale adjointe de cette organisation a demandé aux délégués de la société civile et les lycéens à se faire vacciner contre la covid-19.

C’était au cours d’une rencontre qui était axée sur deux thèmes. C’est autour des thèmes « Immunité collective, seule issue pour renouer avec la vie d’autrefois » et « Droits de l’homme et Covid-19 » que les débats interactifs ont été organisés.

Il s’est agi de faire de faire comprendre aux leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations qu’ils ont la charge de relayer auprès de la population la nécessité et l’urgence de se faire vacciner contre la covid-19.  Pour cette association, la vaccination est l’un des moyens les plus efficaces pour diminuer le risque de contracter le virus et les complications qui y sont associées. La vaccination associée aux mesures de santé publique offre la meilleure protection possible contre la covid-19.

Il faut dire qu’en République du Congo, quatre types de vaccins sont administrés aux populations.  « La majorité des personnes qui décèdent sont celles qui ne sont pas vaccinées. Les personnes vaccinées qui sont encore contaminées font la forme simple de la maladie. Les leaders d’opinion, chefs de quartier et délégués d’associations sont chargés de faire le relais des connaissances acquises », a expliqué le Dr Lucien Ibata.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso avait récemment lancé l’opération « Coup de poing ».

Congo-coronavirus : des équipes mobiles pour vacciner 750 000 personnes en 45 jours

Le Comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus a lancé, le 22 novembre, des équipes mobiles de vaccination dans la ville de Brazzaville.

 

Faire vacciner 750 000 personnes en quarante-cinq jours, c‘est l’objectif que s’est fixé le comité technique national de riposte à la pandémie du coronavirus. Il a lancé le 22 novembre, des équipes mobiles de vaccination à travers la capitale.

La vaccination mobile s’inscrit dans le cadre de l’opération « Coup de poing » lancée récemment par le gouvernement. Pour cette campagne, quatre véhicules techniques spécialisés en la matière sont déployés à travers Brazzaville. Dotés de la technologie nécessaire et des commodités aux standards internationaux en matière de vaccination, ces moyens permettront aux agents vaccinateurs d’administrer le vaccin à une multitude de personnes en un laps de temps. La même opération se poursuivra dans les tout prochains jours à Pointe-Noire, avant d’atteindre d’autres localités du Congo, en cas de nécessité

Notons que ces équipes mobiles vont sillonner les coins et recoins des deux agglomérations considérées comme des épicentres de la pandémie. Il va s’agir d’atteindre les citoyens les plus indécis.

A Brazzaville, tout comme à Pointe-Noire, ces équipes viennent en appui aux autres sites de vaccination ponctuels à travers les deux villes.

Congo-coronavirus : des nouvelles équipes mobiles pour intensifier la vaccination

La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 a annoncé lors de sa 30e réunion d’évaluation, la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles.

 

La République du Congo enregistre une baisse des cas confirmés de coronavirus. La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 l’a annoncé dans un communiqué. Ce communiqué a sanctionné la 30e réunion de la coordination nationale qui avait pour objectif de faire une évaluation de l’opération « Coup de poing ».

Au niveau national, l’évolution des cas confirmés et des décès depuis le lancement de l’opération « coup de poing » contre le coronavirus, présente une tendance en baisse avec 136 cas en date du 15 novembre, après le pic observé le 21 octobre. C’est ce que confirma le communiqué.

Le taux de létalité moyen sur la période du 28 octobre au 15 novembre est de 3,36%, soit un peu plus de deux fois supérieur au taux moyen observé depuis le début de la pandémie (1,79%), selon les derniers chiffres.

Ce taux s’explique par le fait que de nombreux patients arrivent trop tardivement dans les centres de prise en charge compétents pour gérer leur situation. Afin d’intensifier des opérations de vaccination, le gouvernement a annoncé la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles, à raison de 4 par district sanitaire, dont 40 à Brazzaville et 28 à Pointe-Noire.

Congo-coronavirus : prorogation de l’état d’urgence à compter de ce 22 novembre

La Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie le vendredi 19 novembre par visioconférence.

 

Nouvelle prorogation de l’état d’urgence en République du Congo de vingt jours à compter du 22 novembre 2021. C’est une décision prise au cours d’une rencontre de la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus. Cette réunion s’est tenue vendredi 19 novembre 2021 par visioconférence.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 s’est réunie le vendredi 19 novembre par visioconférence sous l’autorité du Président Denis Sassou N’Guesso. Les mesures suivantes ont été décidées.

En dehors de l’état d’urgence, d’autres mesures ont été décidées. Notamment, les poursuites des campagnes de sensibilisation et de prévention ; de vaccination ; de dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.

Poursuivre l’organisation des conditions d’un dépistage systématique des voyageurs venant de l’étranger aux points d’entrée de notre pays. Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Réaliser régulièrement des tests rapides antigéniques nasopharyngés dans tous les départements du pays pour le dépistage de routine de la Covid-19. Maintenir l’interdiction de l’utilisation des tests rapides antigéniques salivaires dans les points d’entrée et de sortie du territoire.

Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la Corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan Atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.

Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ et à l’entrée du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix ans.

Organiser la mise en quatorzaine, à leurs frais, à Brazzaville et à Pointe-Noire, des personnes en provenance de pays à forte circulation des variants.

Obliger, sous peine de forte amende, les transporteurs en commun (autocars, taxis, trains, bateaux, hélicoptères et avions) et privés (voiture, bateaux et avions privés) à respecter la distanciation physique et à exiger de tout passager à bord le port conforme du masque de protection individuelle.

Exiger des gérants des bars, restaurants et autres lieux de rassemblement de privilégier l’accueil des clients ou du public en extérieur et à aérer les espaces d’intérieur lorsqu’ils reçoivent de la clientèle ou du public.

Faire respecter les gestes barrières pendant le déroulement de tout événement familial, notamment les veillées funèbres, levées de corps et obsèques, situations particulièrement propices à la contamination à la Covid-19. Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.

Autoriser la reprise des entrainements et des compétitions de sports collectifs, tout en invitant les autorités compétentes, notamment les fédérations sportives, à s’assurer que le nombre de personnes autorisées à y assister soit de 50 personnes au maximum.

Rendre obligatoire le test RT-PCR pour tous les passagers en provenance de l’étranger.