Congo : le gouvernement fixe de septembre en octobre la révision des listes électorales

Dans un arrêté en date du 07 août dernier, le ministère de l’Intérieur a annoncé que la révision des listes électorales se tiendrait en septembre et octobre prochains.

 

Selon l’arrêté du ministère de l’Intérieur, l’opération de révision des listes électorales sur l’ensemble du territoire national va se dérouler du 1er septembre au 30 octobre 2025. Le même texte précise que l’élection présidentielle se tiendra le 22 mars 2026. Pour ce qui est des militaires, ils voteront cinq jours avant 22 mars 2026.

« Il est procédé, du 1er septembre au 30 octobre 2025, sur toute l’étendue du territoire national à la révision des listes électorales, en vue de l’élection présidentielle, scrutins des 17 et 22 mars 2026 », précise l’arrêté ministériel.

Jusqu’à présent deux personnalités ont déjà annoncé leur candidature à la présidentielle de 2026 notamment Destin Gavet, président du Mouvement républicain, a été investi par son parti en janvier. L’ancien chef rebelle, Frédéric Bintsamou, du Conseil national des républicains (CNR), connu sous le nom du Pasteur Ntumi, investi ce 19 juillet, par son parti.

Les partisans du Parti congolais du travail (PCT) appellent déjà le président sortant Denis Sassou Nguesso, à se représenter. Le prochain congrès du PCT sera organisé en fin d’année et devra se prononcer sur son investiture pour un cinquième mandat.

Pour rappel, lors de la précédente présidentielle, organisée les 17 et 21 mars 2021, le corps électoral congolais comptait 2 645 283 inscrits, dont 1 776 786 votants et 1 741 778 suffrages exprimés, soit un taux de participation de 67,17 %.

Congo : le RDD et le PSDC ne sont pas officiellement reconnus

Les deux partis de l’opposition ne figurent pas dans la liste des 42 formations politiques reconnues par la République du Congo.

 

Le de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a publié le 30 juin dernier, un arrêté dans lequel figure une liste de 42 partis politiques officiellement reconnus pas le Congo. Dans cette liste, on remarque l’absence du Parti social-démocrate congolais (PSDC) et le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

Le RDD a été créé en 1990 par l’ancien président Jacques-Joachim Yhomby-Opango dont le fils, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, a pris les rênes à l’issue du congrès organisé du 15 au 16 décembre 2024. Le PSDC quant à lui est présidé par Clément Mierassa depuis 1990. Il a été candidat aux présidentielles de 1992 et 2009 sous les couleurs de son mouvement.

A noter que les deux formations politiques appartiennent plateforme des partis de l’opposition dénommée « Rassemblement des forces du changement » (RFC) avec pour coordonnateur Clément Mierassa et Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, membre du collège des présidents.

Créer cette année 2025, la plateforme a pour objectif de conquérir le pouvoir de manière démocratique à l’élection présidentielle de 2026.

Législatives et Locales 2022 : les frontières de la République du Congo seront fermées ce 10 juillet

Dans le cadre de la tenue des élections législatives couplées aux locales prévue le  dimanche 10 juillet prochain, le gouvernement a annoncé la fermeture des frontières du territoire national de la République du Congo.

 

Ci-dessous le ccontenu de l’arrêté y relatif.

Arrêté n°5608, portant fermeture des frontières sur toute l’étendue du territoire national à l’occasion des élections législatives et locales scrutin du 10 juillet 2022.

Le ministre de la sécurité de l’ordre public arrête :

Article 1 : En raison de la tenue des élections locales et le premier tour des élections législatives, les frontières de la République du Congo sont fermées pour la journée du 10 juillet 2022 de 6h à 18h.

Article 2 : Le présent arrêté sera enregistré et publié au journal officiel de la République du Congo.

 

Congo : l’élection sénatoriale partielle fixée au 21 juillet

Le gouvernement a fixé au 21 juillet prochain l’élection sénatoriale partielle dans les départements du Pool, de la Cuvette, de la Cuvette ouest et de la Likouala, dans le Nord.

L’information a été donnée lundi 15 juillet à Brazzaville, par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation. La date a été fixée par un arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou.

Dans un autre arrêté, rendu public toujours lundi à Brazzaville, Raymond Zéphyrin Mboulou, a nommé, entre autres, les membres des bureaux des commissions locales d’organisation des élections, et il a délégué le pouvoir aux préfets de départements concernés.

Un autre arrêté, vient fixer le nombre et les lieux d’implantation des bureaux de vote dans chaque département. Dans les départements du Pool, de la Cuvette et de la Cuvette ouest, l’élection se déroulera aux sièges des préfectures et l’hôtel du Conseil départemental a été choisi pour le département de Likouala.

Congo : les élections sénatoriales partielles se tiendront le 21 juillet

L’arrêté fixant la tenue de ces élections a été signé le 11 juin à Brazzaville par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

C’est officiel, les élections sénatoriales partielles se tiendront le 21 juillet 2019, dans les départements du Pool, de la Cuvette, de la Cuvette ouest et de la Likouala. Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a signé un arrêté le 11 juin dernier, qui fixe la période de campagne électorale y relatif.

Constitution du dossier de candidature

La campagne débutera alors le 5 juillet et sera close le 19 du même mois. Tout candidat aux sénatoriales partielles fixées au 21 juillet, devra faire une déclaration légalisée, en quatre exemplaires, comportant : ses nom et prénom, date et lieu de naissance, domicile, profession , grade et fonction ; une copie d’acte de naissance ; quatre photographies d’identité et le logo choisi pour l’impression des bulletins uniques de vote et affiches électorales ; un curriculum vitae certifié sur l’honneur ; un spécimen de signature ; un certificat de nationalité ; une déclaration de moralité fiscale ; le nom du parti ou groupement politique auquel il appartient ; l’indication de la circonscription électorale à laquelle il appartient et un récépissé de versement au Trésor public d’un cautionnement d’un million cinq cent mille francs CFA, non remboursable.

Les candidats devront déposer leurs dossiers à la direction générale des affaires électorales.

Bon à savoir, chaque candidat se trouvant dans une situation d’inéligibilité doit présenter une lettre de démission actée par l’autorité compétente ou un acte attestant de sa mise en disponibilité à l’égard de son employeur.