Maroc-Mauritanie : Mise en place d’un cadre commun des droits de l’Homme

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Commission nationale des droits de l’Homme, en Mauritanie, ont signé un mémorandum d’entente visant à instaurer et développer un cadre de coopération et de concertation entre les deux parties, indique mardi un communiqué du CNDH.Signé par la présidente du CNDH, Amina Bouayach, et le président de la Commission nationale des droits de l’Homme en Mauritanie, Ahmed Salem Bouhoubeyni, ce mémorandum d’entente, se propose de concrétiser la vision commune des deux institutions, à savoir le soutien aux initiatives de promotion et de protection des droits de l’Homme, ajoute la même source.

En effet, plusieurs domaines de coopération sont identifiés notamment l’échange d’expériences, de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que la consolidation du dialogue bilatéral pour déterminer les mesures de mise en œuvre des droits de l’Homme, tels qu’universellement connus.

Il s’agit également du renforcement de la capacité des membres et personnel des deux institutions, notamment dans les domaines d’observation, de traitement et suivi des plaintes, l’interaction avec le système international et régional des droits de l’Homme, l’élaboration des rapports, la communication et le plaidoyer, ainsi que la participation aux activités internationales, régionales ou nationales organisées par chacune des deux institutions.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre six décès en trois jours

La Côte d’Ivoire qui connaît depuis quelques semaines une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré six décès en trois jours, soit deux décès par jour depuis dimanche, a constaté mardi APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a indiqué le pays a enregistré ce mardi 132 nouveaux cas de Covid-19, 229 guéris et 02 décès. 

Dimanche la Côte d’Ivoire a enregistré 221 nouveaux cas et 02 décès, quand le bilan de lundi faisait état de 76 nouveaux cas et 02 décès. Ainsi, à ce jour, le pays compte 28607 cas confirmés de Covid-19 dont 26724 guéries, 158 décès et 1725 cas actifs. 

Les chefs d’Etat de la CEDEAO harmonisent leurs points de vue sur le choix du futur président de l’UA

Le président ivoirien Alassane Ouattara et ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) ont pris part mardi à un sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale au cours duquel ils ont harmonisé leur point de vue relativement à l’élection du futur président de l’UA.

L’élection du prochain président de l’Union africaine ( UA) aura lieu lors du 34e sommet des chefs d’Etat de cette institution prévu les 06 et 07 février prochains.  

« La  CEDEAO doit se pencher sur des questions importantes sur lesquelles l’Union africaine UA se prononcera. La première question concerne l’élection du Président de l’UA. », a fait savoir L’ivoirien Jean-Claude Brou, le président de la commission de la CEDEAO à l’entame de ce sommet extraordinaire qui n’a  été sanctionné  de communiqué final.

«Il me plaît de rappeler que notre région aura le privilège de diriger notre organisation continentale sur la période 2022-2023. Il revient donc à la CEDEAO d’indiquer à l’Union africaine qui est le pays qui assumera cette responsabilité», a-t-il ajouté. 

 L’autre question à l’ordre du jour de cette réunion, a ajouté M. Brou, est l’élection des membres de la nouvelle commission de l’UA. Plusieurs pays membres de la CEDEAO, a rappelé M. Brou, ont des candidats engagés pour l’élection à la présidence de l’UA. 

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Football ivoirien: la reprise du championnat prévue « le 14 mars » 2021

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) envisage de redémarrer le championnat « le 14 mars » 2021, a dit mardi à la presse Alexis Vagba, l’un des dirigeants de l’Africa Sports.

« Le Comité nous a informé des dispositions qu’il a prises pour organiser le championnat le 14 mars » 2021, a déclaré à la presse M. Alexis Vagba, au sortir d’une rencontre entre des présidents de clubs et l’équipe en charge de la normalisation de la FIF.  

« On a la date et le calendrier est prêt », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter que « le Comité est en train de chercher les moyens (financiers) pour qu’on puisse nous donner une subvention et commencer le championnat ».  

Selon M. Alexis Vagba « l’Africa est prêt (et) a des équipes pour jouer », car si le club « ne joue pas c’est mauvais ». Il s’est dit « partant » en attendant que les ressources soient trouvées par le Comité pour relancer le championnat.   

Deux personnalités se disputent la direction de l’Africa Sports, notamment M. Alexis Vagba et Antoine Bahi, qui soutiennent respectivement Sory Diabaté et Didier Drogba pour l’élection à la présidence de la FIF, créant un bicéphalisme à la tête du club. 

« L’Africa a un président, c’est moi (et) la FIF m’a confirmé président de l’Africa », a lancé M. Vagba face à des journalistes, au du siège de la FIF, où le Comité de normalisation a entamé des consultations avec les clubs et les groupements d’intérêt. 

La FIFA mis en place un Comité de normalisation à la suite d’un blocage dans le processus électoral du président de la FIF. Un bicephalisme était constaté à la tête de l’Africa Sports et le Comité devra résoudre cette question avant l’ouverture du parrainage des clubs.  

Présidentielle nigérienne : les deux finalistes tentent de ratisser large

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, en lice pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, sont dans l’obligation de nouer des alliances.A dix-neuf jours du scrutin, les tractations vont bon train en coulisse. Au sortir du premier acte, le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a récolté 39,3 % des suffrages exprimés contre 16,99 % pour Mahamane Ousmane, chef de file du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Par conséquent, le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou et l’ancien président (1993-1996) ne ménagent aucun effort pour obtenir le soutien des recalés. Parmi ceux-ci, l’ex-Premier ministre Seïni Oumarou (3e avec 8,95 %) et Albabé Abouba (4e avec 7,07 %) sont considérés comme les faiseurs de roi.

À lire aussi: Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

A ce jour, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) n’ont pas encore donné une consigne de vote à leurs militants. Mais selon une source anonyme, initiée aux arcanes de la politique nigérienne, « tout pourrait se décanter d’ici jeudi prochain ».

D’ores et déjà, Bazoum bénéficierait de l’aide du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farilla) et de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya). Ces deux partis, classés 7e et 8e au premier tour, pèsent respectivement 2,47 % et 2,4 % de l’électorat.

Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a un matelas d’avance plus ou moins confortable. En effet, il a recueilli plus d’un million de voix par rapport à son rival, Mahamane Ousmane.

A lire aussi: Présidentielle au Niger: second tour entre Bazoum et Mahamane

Trente candidats ont pris part au premier tour de l’élection présidentielle tenu le 27 décembre dernier. Au total, cinq millions de Nigériens, inscrits sur les listes électorales, ont accompli leur devoir civique. Soit un taux de participation de 69, 67 %.

La campagne électorale a démarré, dimanche dernier, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle. Elle se termine « l’avant-veille du second tour à minuit ».

Af’Sud : Zuma zappe l’enquête sur l’accaparement de biens publics

L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma a déclaré lundi qu’il n’assisterait pas aux sessions de la Commission d’enquête sur l’accaparement des biens de l’Etat, au mépris de l’ordre que lui a donné la semaine dernière, la Cour constitutionnelle du pays de comparaître devant le panel pour répondre aux accusations de corruption.Zuma, qui a quitté l’audience de l’enquête en novembre dernier, a porté son affaire devant le tribunal pour lui demander de l’excuser d’assister aux audiences, car il estimait que le chef de la Commission, Raymond Zondo, avait un parti pris contre lui.

Cependant, la Cour constitutionnelle n’a pas souscrit aux arguments de Zuma, lui réaffirmant que sa présence à la Commission était une « question d’intérêt public » qu’il était obligé d’honorer en tant que témoin.

Mais dans sa déclaration de lundi, Zuma provocateur, a déclaré qu’il n’irait pas aux audiences et qu’il laisserait la loi suivre son cours car il ne craignait pas d’être arrêté.

« Je n’ai pas peur d’être condamné ni d’être incarcéré », a déclaré l’ancien président, ajoutant que la Cour constitutionnelle avait été « politisée ».

Zuma a quitté les audiences de la Commission en novembre 2020 après avoir échoué dans sa tentative de récuser le juge en chef adjoint Zondo comme président de la Commission, en raison de ce qu’il considère comme de la partialité à son égard.

L’ancien chef de l’Etat a déclaré que la Commission présidée par Zondo devrait être rebaptisée « Commission d’enquête sur les allégations d’accaparement de biens publics contre Zuma » car il estimait que toute la procédure lui était destinée.

Ironiquement, l’enquête a été mise en place alors que Zuma était en fonction à la suite du rapport du Médiateur du pays recommandant à l’Etat d’enquêter sur les allégations selon lesquelles ses amis, les frères Gupta, auraient eu des relations de corruption avec des entreprises publiques.

Plus de 30 témoins ont mis en cause Zuma lors de leurs témoignages, nécessitant ainsi sa présence pour réfuter ou confirmer les allégations, a déclaré Zondo.

Covid-19 : Ramaphosa réceptionne les premières doses de vaccin

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a réceptionné lundi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, le premier lot d’un million de doses de vaccin contre le coronavirus.Ramaphosa, le vice-président David Mabuza, le ministre de la Santé Zweli Mkhize et d’autres hauts fonctionnaires ont accueilli les médicaments contre la Covid-19, peu après leur arrivée en provenance de l’Inde.

Réfutant la désinformation concernant l’administration des vaccins, Ramaphosa a précisé qu’aucun Sud-africain ne serait obligé de prendre les injections.

Il a cependant déclaré que son gouvernement avait prévu que le premier million de vaccins serait destiné à vacciner les travailleurs de la santé, à un moment où le pays est en proie à une flambée d’infections alimentée par une nouvelle variante du coronavirus.

« Une fois que nous aurons terminé la vaccination des travailleurs de la santé, nous passerons à la deuxième phase de la stratégie nationale de vaccination qui comprendra les travailleurs essentiels, les personnes de plus de 60 ans et les personnes souffrant de comorbidités (autres maladies).»

La troisième phase du programme de vaccination ciblerait le reste de la population, a-t-il ajouté.

S’exprimant lundi soir à son retour de l’aéroport, Ramaphosa a également annoncé la levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, une décision saluée par l’industrie du tourisme et ses secteurs connexes, notamment les brasseries et les vignobles à travers le pays.

Ramaphosa a indiqué qu’une baisse du nombre de nouveaux cas de Covid-19 signifiait que le pays pourrait commencer à assouplir certaines des restrictions dans le cadre du confinement actuel qui est de niveau 3.

D’autres développements dans l’assouplissement des restrictions ont trait à la réduction du couvre-feu, l’allocation de seulement 50 personnes lors des rassemblements confessionnels à l’intérieur et la limitation à seulement 100 personnes lorsque les prières ont lieu à l’extérieur, a-t-il déclaré.

Les aventuriers en plein air devraient se réjouir de la réouverture de lieux publics comme les plages, les barrages, les fleuves, les parcs et les piscines publiques, comme annoncé par le président.

« Ces changements ont été rendus possibles par la réduction significative des admissions à l’hôpital dans toutes les provinces, réduisant la pression sur les lits et le personnel hospitalier », a conclu Ramaphosa.

Londres impose des sanctions à quatre officiels zimbabwéens

Le Royaume-Uni a imposé des interdictions de voyage, des gels d’avoirs et d’autres sanctions économiques à quatre chefs de la sécurité du Zimbabwe qu’il accuse d’être responsables de graves violations des droits humains dans ce pays d’Afrique australe.Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré lundi que son gouvernement avait décidé d’imposer des sanctions au ministre zimbabwéen de la Sécurité de l’Etat, Owen Ncube, au chef des renseignements, Isaac Moyo, au Commissaire général de police, Godwin Matanga et au Commandant de la Garde présidentielle, Anselm Sanyatwe.

« Ces sanctions envoient un message clair selon lequel nous tiendrons pour responsables, les coupables des violations les plus flagrantes des droits de l’homme, y compris la mort de Zimbabwéens innocents », a déclaré Raab dans un communiqué.

Les sanctions signifient que les fonctionnaires ne sont plus en mesure de « se rendre librement au Royaume-Uni, de canaliser de l’argent via les banques britanniques ou de tirer profit de notre économie », a-t-il déclaré, ajoutant que les « mesures restrictives ne ciblent ni ne visent à impacter l’économie au sens large et la population du Zimbabwe ».

Selon Dominic Raab, les quatre dirigeants seraient responsables de la mort de 23 manifestants zimbabwéens depuis 2018.

« Ces personnes seraient responsables des pires violations des droits de l’homme contre le peuple du Zimbabwe depuis que le président Emmerson Mnangagwa a pris le pouvoir en novembre 2017, notamment une répression parrainée par l’Etat contre les manifestations en janvier 2019 qui a entraîné la mort de 17 Zimbabwéens et des violences postélectorales en août 2018, au cours desquelles six manifestants ont perdu la vie », a-t-il expliqué.

Le gouvernement zimbabwéen n’a pas encore réagi à la dernière mesure du Royaume-Uni.

Normalisation FIF: Dao Gabala entame des consultations avec les clubs

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a entamé mardi au siège de l’organisation des consultations avec les clubs et groupements d’intérêt en vue de redémarrer le championnat.

Le Comité a commencé depuis la semaine dernière les concertations en interne et « nous avons écouté l’équipe de management de la FIF, l’ensemble des directeurs départementaux et aujourd’hui nous ouvrons une autre phase de la concertation, celle des acteurs », a dit Mme Dao Gabala à la presse avant les rencontres.  

« Pendant ces journées de concertation qui vont concerner les clubs de D1, D2, D3, les parties prenantes et les groupements d’intérêt, c’est d’abord de les écouter  » relativement à la crise survenue lors du processus d’élection du président de la FIF, a-t-elle précisé. 

Il s’agit de « voir comment remettre le ballon au centre du terrain et dans quelle condition est-ce que nous pouvons redémarrer un championnat le plus rapidement possible, (car) c’est le championnat qui fait vivre le foot, les clubs et de détecter les jeunes talents ». 

Me Simon Adou Abé, dira-t-elle, « aura en charge de voir comment remettre le ballon au centre du terrain et comment redonner aux Ivoiriens ce qu’ils attendent, c’est-à-dire, un ballon qui roule et un championnat qui est en marche ».   

Le Comité de normalisation de la FIF,  installé depuis le 14 janvier 2021 par la FIFA, « est à l’oeuvre, c’est une équipe de mission et l’un des enjeux principaux est de rassembler et de mobiliser la famille du football pour sauver le football ivoirien », a-t-elle poursuivi.  

Mme Dao Gabala a toutefois appelé les populations à soutenir le staff de normalisation dans sa mission, ajoutant « nous souhaitons à la fin de cette mission redonner aux acteurs une maison qui sera nettoyée, propre et dans laquelle eux-mêmes ils seront heureux de vivre ».  

Le Comité de normalisation devra travailler à organiser les clubs, réviser les statuts de la FIF conformément aux textes de la FIFA en vue de l’élection d’un nouveau président de la FIF. Ces consultations avec les clubs sont prévues du 2 au 15 février 2021.  

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent de divers sujets allant de la hausse des cas de Covid-19 à la politique en passant par les faits de société.Vox Populi présente « le bilan macabre » de la pandémie au Sénégal et parle de 228 morts entre le 1er et le 31 janvier. Le journal ajoute que les « morts de janvier représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 mort tous les trois jours ».

1032 nouveaux en trois jours note Libération dont 651 issus de la transmission communautaire et 21 décès durant la même période.

Le Soleil parle de « chiffres alarmants entre Kaolack, Touba, Diourbel et Saint-Louis » pour étayer la hausse des cas dans ces régions. Toutefois, le quotidien national informe malgré tout, que « le Sénégal fait partie du groupe de 10 pays africains qui se sont illustrés dans la gestion de la pandémie » de l’indice de performance Covid de Lowy Institute.

Sud Quotidien dans sa livraison du jour, revient sur l’organisation concomitante des législatives de 2022 et de la présidentielle de 2024. Le journal parle de « couplage de la discorde » donnant la parole à Ababacar Fall du Gradec, expert électoral qui indique que « le couplage des élections législatives et présidentielle entraînerait de facto la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal. »

Le Témoin parle de son côté « d’une manœuvre des frères siamois de Rufisque » pour qualifier les sorties dimanche de Ismaïla Madior Fall et Seydou Diouf en faveur du « couplage des législatives et de la présidentielle ».

L’Observateur revient sur le dialogue politique en évoquant un schéma pour remplacer le Général Mamadou Niang décédé le 28 décembre 2020. A ce titre, le journal renseigne que la commission cellulaire a déjà ciblé des profils pour occuper le poste.

Le Quotidien parle de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne ministre Aminata Lô Dieng pour  «  violation du couvre-feu, outrage à agents et usurpation de fonction. » . Le journal de renchérir, « Lô coule en prison » avant d’informer qu’Aminata Lô Dieng et son frère vont passer devant le juge ce mercredi.

Walf Quotidien se penche sur la fortune de nos hommes politiques avec un titre évocateur, « ces milliardaires qui nous gouvernent ». Le journal renseigne que « ces hommes politiques qui ne sont ni héritiers de fortune, ni des magnats de l’industrie ou de l’immobilier ont des patrimoines évalués en milliards.»  

Faut-il rendre publiques toutes les déclarations de patrimoine ? s’interroge EnQuête qui parle de « transparence chahutée » avec les « fuites » orchestrées sur la déclaration du patrimoine de Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental. Le journal soutient que la loi de 2014, en son article 9, punit tout manquement au caractère confidentiel de cette déclaration.

La presse sénégalaise s’est inclinée devant la mémoire de Me Khassimou Touré, décédé hier. « Un géant du barreau s’est effondré » titre Le Témoin. « Le barreau perd un ténor » témoigne Le Quotidien. « L’avocat des grands dossiers est parti » indique Vox Populi.

Côte d’Ivoire: une société de cimenterie célèbre ses meilleurs clients

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, une filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, et producteur du Ciment Bélier, vient de célébrer ses meilleurs clients sur toute l’étendue du territoire national ivoirien.

Pour la filiale, l’année 2021 commence avec la célébration de ses clients. L’entreprise a lancé l’opération Bélier D’Or, une palme visant à récompenser les meilleurs clients sur tout le territoire national.

Sous la houlette de la directrice commerciale Céline Mansuy, la société a initié depuis mi-janvier l’opération Bélier D’Or, qui a conduit à de chaleureuses tournées dans le pays pour des rencontres surprises avec les clients, visiblement enthousiastes. 

Ces retrouvailles ont été l’opportunité pour la filiale de rappeler que le Ciment Bélier, présent en Côte d’Ivoire depuis près de 70 ans, a servi à construire la plupart des monuments et grands édifices nationaux. 

Les partenaires commerciaux, eux, ont évoqué parfois avec émotion, le lien fort qui les unit à la marque Ciment Bélier. M. Alassane Ouédraogo, un utilisateur de la marque, témoigne travailler avec ce ciment depuis plus de 15 ans. 

« La qualité est toujours là et les commerciaux sont vraiment à notre écoute. Dès que nous rencontrons une difficulté, ils viennent avec des solutions », rapporte-t-il, soulignant qu’avec l’application eBélier, ils commandent directement et sont livrés rapidement sans se rendre à l’usine. 

M. Kouassi Konan, un vendeur, fidèle de la marque, soutient que « le Ciment Bélier est vraiment la référence sur le marché » et est « un produit de qualité (parmi toutes les offres) et qui répond à leurs besoins précis ».

Dans sa volonté d’être toujours plus proches de ses clients, LafargeHolcim Côte d’Ivoire n’a cessé d’innover ces dernières années dans les produits et services qu’elle propose aux consommateurs de ses différents produits.  

Avec eBélier, il est permis aux usagers de commander le ciment Bélier à partir d’une application et sans se déplacer. La filiale a récemment développé Superbric, un produit bien implanté auprès des briquetiers pour la fabrication d’agglos d’une qualité exceptionnelle.

Avec plus de 280 points de vente, la filiale assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits via son réseau de franchises Binastore. Elle propose en outre un service d’assistance client et de contrôle qualité grâce à son laboratoire des Applications Ciment.

Covid-19: Prolongation de deux semaines du couvre-feu nocturne

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger de deux semaines, à compter du mardi 02 février à 21H, les mesures de précaution adoptées le 13 janvier dernier pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, notamment après l’évolution de cette épidémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus dans certains pays voisins, indique un communiqué de l’exécutif

La décision s’inscrit également dans le cadre des efforts continus pour enrayer la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives, selon le communiqué.

Aujourd’hui, le Royaume a enregistré 281 nouvelles infections pour un total de 471.438 cas confirmés à la COVID-19, dont 8.287 décès (+12) et 450.052 personnes guéries (+892).

Ouverture du contentieux de l’éligibilité des candidats aux législatives ivoiriennes

Les réclamations relatives à l’éligibilité des candidats aux élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain ont été ouvertes lundi devant le Conseil constitutionnel ivoirien et devraient s’achever le 08 février prochain, a indiqué cette institution dans un communiqué parvenu à APA.

« La Commission électorale indépendante (CEI) ayant procédé le dimanche 31 janvier 2021 à la publication de la liste provisoire des candidats pour le scrutin du 06 mars 2021, les réclamations sont reçues par le Conseil constitutionnel du lundi 1er au lundi 08 février 2021», a rappelé le Conseil constitutionnel dans ce communiqué.  

Les requêtes accompagnées des pièces justificatives devront être déposées au secrétariat général dudit Conseil, a ajouté le communiqué précisant qu’à l’expiration de ce délai plus aucune réclamation ne sera reçue. 

Dimanche, la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a publié une  liste provisoire de 1266 candidatures retenues pour les législatives du 06 mars prochain. 

Conformément à l’article 98 du code électoral ivoirien, rappelle-t-on, le droit de contester une éligibilité à l’élection des députés à l’Assemblée nationale appartient à tout électeur dans le délai de huit jours à compter de la date de publication provisoire des candidats par la CEI.

Chan 2021 : quatre prétendants pour le sacre

Les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) organisé au Cameroun ont livré leur verdict à l’issue des rencontres jouées ce week-end.Mali, Cameroun, Maroc et Guinée forment le carré d’as de la 6è édition du Chan dont les demi-finales sont programmées mercredi. Les affiches des quarts étalées samedi et dimanche ont réservé un plateau de rêve pour les demi-finales.

Maroc / Cameroun, finale avant l’heure

Jamais deux sans trois, l’adage s’est encore vérifié entre le Cameroun et la RD Congo au Chan. Les Lions indomptables devant un public acquis à leur cause, ont pris le meilleur sur les Léopards (2-1) qui avaient pourtant ouvert le score. Une qualification méritée sur l’ensemble de la partie pour des Camerounais qui retrouveront sur leur chemin le tenant du titre, le Maroc. Les Lions de l’Atlas expéditifs en quarts, ont plié la Zambie (3-1) rapidement réduite à 10 dès la 20e minute de jeu au stade la Réunification de Douala.

Cette demi-finale au sommet au stade Limbe Omnisports Stadium, promet de belles empoignades entre deux favoris au sacre final. Et la jauge des 50 % imposée par le Comité d’organisation pour la vente des billets, pourrait bien en prendre un sacré coup devant la capacité du stade (20.000 places). Le quart entre le Cameroun et la RD Congo s’est déroulé dans un stade bien rempli malgré la jauge fixée à 25 % des 50 000 places habituelles pour cause de coronavirus.

Mali / Guinée, le derby ouest-africain

L’autre demi-finale opposera le Mali, victorieux au bout du suspense devant le Congo aux tirs au but (0-0, tab 5-4), à la Guinée qui a écarté une vaillante sélection rwandaise (1-0) dans une rencontre heurtée, avec un carton rouge de chaque côté. Ce derby ouest-africain est un remake de la demi-finale du Chan de 2016 au Rwanda, qui avait vu les Aigles du Mali prendre le dessus sur le Syli local (1-0, 88′) sur la fin sur un but de Yves Bissouma.

C’est dire qu’à côté de l’objectif d’atteindre une première finale dans cette compétition, les hommes de Lappé Bangoura tenteront de prendre leur revanche sur ceux de Nouhoum Diané qui caressent le rêve d’aller au bout cette année, après la désillusion de la finale perdue en 2016 devant la RD Congo à Kigali.

Programme des demi-finales :

Mercredi 3 février 2021

Stade Japoma de Douala

Mali vs Guinée, 15h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Maroc vs Cameroun, 19h GMT.

Le Maroc et la RDC discutent des défis sécuritaires dans la sous-région et le continent africain

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le Conseiller spécial du chef d’État de la République démocratique du Congo (RDC) en matière de sécurité, François Beya.Ces entretiens interviennent suite au message du Roi Mohammed VI au président congolais, Félix Tshisekedi, remis en décembre dernier par le ministre délégué aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, indique un communiqué du département marocain des AE.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont évoqué les relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage et discuté des défis sécuritaires dans la sous-région et le continent africain, dans un contexte marqué par la menace terroriste.

Cet entretien intervient à la veille du début du mandat du président congolais, Félix Tshisekedi, à la tête de la présidence tournante de l’Union Africaine (UA), qui succède ainsi à son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, conclut la même source.

Covid-19 : le Malawi va vacciner 20% de sa population

Le Malawi a acquis suffisamment de doses de vaccin contre la Covid-19 d’Oxford-AstraZeneca pour couvrir 20% de la population du pays, a déclaré le président Lazarus Chakwera.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le président Chakwera a dit que son gouvernement va recevoir les doses de vaccin d’ici fin février.

« Le premier lot de vaccins arrivera fin février en vue d’un déploiement en mars, en commençant par 20% de la population », a déclaré le dirigeant malawien.

Le programme de vaccination donnera la priorité aux personnels de santé, aux agents et aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidité.

« Les scientifiques locaux sont censés vérifier la sécurité du vaccin avant le programme de déploiement », a indiqué M. Chakwera.

Cette annonce intervient alors que le Malawi est confronté à une recrudescence des cas de Covid-19, avec 466 nouveaux cas et 15 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre cumulé de cas à 23.963 et 702 décès.

Football : Ahmad Ahmad reprend son fauteuil de président de la Caf

La Confédération africaine de football (Caf) a officialisé, dimanche, le retour de Ahmad Ahmad à sa tête après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a levé les effets de sa suspension par la Fifa.A peine sa sanction provisoirement levée par le Tas, Ahmad Ahmad se remet au travail. Le Malgache a en effet repris sa fonction de président de la Caf. Constant Omari, qui assurait l’intérim à ce poste, a acté la décision ce dimanche 31 janvier. 

« Ce vendredi 29 janvier, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision suspendant la sanction prononcée par la Chambre de jugement de la FIFA, à l’encontre de M. Ahmad Ahmad, président en exercice de la Confédération Africaine de Football ( CAF). Par conséquent, il a de fait, retrouvé sa fonction.» a indiqué le vice-président de la Caf.

Ahmad Ahmad avait reçu un premier avis favorable vendredi 29 janvier, quand le Tas avait mis en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les accusations dont il fait l’objet. Ce même avis avait de facto suspendu provisoirement les sanctions prises par la Fifa.

Cette décision a été bien accueillie par Ahmad. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe.» a réagi le président de la Caf de retour aux affaires.

Le Tribunal arbitral du sport doit examiner son cas le 2 mars et rendre sa décision avant le 12 du même mois, date des élections pour la présidence de la Caf. Ahmad Ahmad, élu le 17 mars 2017 et qui brigue un second mandat, annonce qu’il « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi », à propos de sa candidature.

Cette dernière avait été rejetée par les instances dirigeantes de la Caf suite à sa suspension, pour 5 ans, de toute activité en lien avec le football par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. 

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination contre la Covid-19, le rapport de la mission d’information sur la situation des prisons et la prospection minière.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dès les premières heures qui ont suivi le lancement officiel de la campagne nationale, les vaccins ont été prodigués aux premiers bénéficiaires partout au Maroc.

Le prochain objectif pour le Maroc dans sa lutte contre la Covid-19 est d’atteindre une immunité collective. Pour ce faire, le Royaume vient de lancer l’une des plus importantes campagnes de vaccination en Afrique. Le coup d’envoi a été donné par le Roi Mohammed VI qui a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19, rappelle la publication.

Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la chambre des représentants doit tenir ce mardi une séance plénière consacrée à la discussion du rapport parlementaire sur la situation des prisons.

Le rapport évoque le recours excessif à la punition du cachot, une cellule où l’on isole les détenus ayant commis des infractions punies par le règlement intérieur. C’est ainsi que dans la seule prison d’Oukacha à Casablanca, on a dénombré 1.918 sanctions de ce genre en 2018.

Les parlementaires ont pointé du doigt la surpopulation carcérale estimée à plus de 75 % de la capacité des prisons, due à la non rationalisation de la politique de détention provisoire. Pourtant, c’est la liberté provisoire qui est la règle et c’est la détention provisoire qui représente l’exception.

Le rapport cite par ailleurs le retard pris dans la livraison des achats commandés par les prisonniers auprès du magasin de l’établissement pénitentiaire. L’exiguïté de la surface de la cour de promenade des détenus est tout aussi critiquée puisqu’elle ne dépasse pas 150 mètres pour 500 détenus.

Les parlementaires évoquent la faiblesse du contrôle juridictionnel des établissements pénitentiaires en citant notamment la prison Moul Berki de Safi qui, depuis son ouverture en 2011, n’a jamais été contrôlée. A ces carences s’ajoutent l’insuffisance des soins médicaux prodigués aux détenus en raison des difficultés à obtenir des rendez-vous à l’extérieur, une exception sauf dans les cas impérieux.

+L’Economiste+ fait savoir que le Groupe Managem se renforce au Soudan et consolide son partenariat avec Wanbao Mining. Il a signé un partenariat avec le groupe chinois, opérateur minier international, en vue de développer des projets miniers de grande taille au Soudan.

Concrètement, les deux groupes vont développer un grand projet aurifère avec l’objectif de produire à moyen terme environ 5 tonnes d’Or par an et un niveau d’investissement d’environ 250 millions de dollars, souligne le quotidien, citant un communiqué du groupe Managem.

Ce partenariat porte aussi sur l’accélération des travaux d’exploration dans les blocs détenus par Managem ainsi que ceux dans le giron de Wanbao Mining, « afin développer une seconde mine d’Or à un horizon de 3 ans ». Ce partenariat prévoit une prise de participations minoritaires croisées de 35%, explique Managem, qui développe ses activités au Soudan depuis plus de 10 ans, notamment dans la mine de Gabgaba, la première mine industrielle du pays.

Gambie : Barrow lance le NPP en vue de la présidentielle

Adama Barrow, le président de la République de la Gambie, a lancé samedi à Bakau, le Parti national des Peuples (National Peoples Party ou NPP) à moins d’un an de la tenue de la présidentielle prévue le 4 décembre 2021.Le NPP se veut être « le parti de toutes les catégories, fondé sur la notion de véritable citoyenneté démocratique et patriotique », a lancé Adama Barrow, devant une foule nombreuse de délégués et de sympathisants réunis au stade de l’Indépendance à Bakau, à environ 12 km de la capitale Banjul.

Même s’il dispose d’un appareil politique, Adama Barrow (55 ans), n’a pas encore officialisé sa candidature à la prochaine présidentielle. Mais celle-ci, selon plusieurs observateurs, ne fait plus aucun doute pour le locataire du State House.

« La réalité, c’est que je ne peux pas vous laisser tomber et que je ne peux pas trahir votre confiance », a lancé le président gambien samedi soir à ses partisans.

En 2016, Barrow soutenu par une coalition de sept partis d’opposition, avait déboulonné  Yahya Jammeh qui régnait sur le pays depuis son coup d’état de 1994.

Selon l’engagement pris envers ses alliés à l’époque, il devait céder le pouvoir au bout de trois ans de transition et organiser une nouvelle élection à laquelle il ne pourrait pas se présenter. Une promesse à laquelle il renonça entrainant la fin de son compagnonnage avec ses alliés.

Entre décembre 2019 et janvier 2020, une partie de la population gambienne regroupée au sein du mouvement « Three Years Jotna » a manifesté son désaccord. Dans ce sillage, le Parti démocratique unifié de l’opposant historique Ousseinou Darboe a mis fin à son compagnonnage avec le président gambien.

Les Locales et la Covid-19 alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la tenue des élections locales et la hausse des cas de Covid-19 entre autres.Dans sa livraison du jour,  L’AS informe que « le Président (Macky Sall) veut les Locales en 2021 » s’appuyant sur une sortie médiatique du ministre d’Etat Ismaila Madior Fall.

« Le cours magistral du Pr Madior Fall » résume Walf Quotidien qui décortique la sortie de l’ancien ministre de la Justice sur le mandat présidentiel, la suppression de la ville de Dakar et l’état de catastrophe sanitaire. Dans une large interview au journal, le juriste affirme « qu’on peut trancher la question du mandat, mais c’est le président qui est le principal concerné ».

Sud Quotidien résume cela en une « grande offensive de l’Etat » sur l’état d’urgence sanitaire, le mandat présidentiel et la tenue des locales. Le journal signale que + Ismaïla Madior renfile sa robe+ pendant que  Seydou Diouf parraine le couplage entre la présidentielle et les législatives en 2024.

Sur un autre registre, la Covid-19 continue sa progression au Sénégal avec des chiffres de plus en plus inquiétants. L’AS informe que malgré ses +79 cas communautaires en 48 heures+ « Thiès (est) toujours dans le déni et l’indifférence » face à la pandémie.

« La Covid-19 a pris l’ascenseur pour s’installer partout au Sénégal » selon  Vox Populi qui parle de « 628 nouveaux cas, 11 décès et 58 cas graves en 48 heures ».

Face à cette situation, L’Observateur évoque l’hypothèse d’un prolongement du couvre-feu entre Diourbel,  Kaolack et Saint-Louis. Toutefois, le journal s’interroge sur cette éventualité et pose  « la question autour (du) défi sécuritaire ».

EnQuête  évoque les impactés du couvre-feu et parle de  « la grogne des sans-voix ». Selon le journal, les gérants de « tangana (gargotes populaires), dibiterie, fast-foot et autres commerçants sont à l’agonie. »

Le Soleil revient sur les retombées de la visite de travail du Chef de l’Etat en Turquie et annonce que le groupe pharmaceutique Abdi Ibrahima veut s’implanter au Sénégal.

De son coté, Le Quotidien pose le débat sur les +litiges fonciers+ au Sénégal. « Terres minées » titre le journal qui signale que « les litiges fonciers sont une bombe à retardement. »

Selon un répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires mis en place par le ministère de l’Intérieur, « il y en a au moins 307 sur toute l’étendue du territoire dont la résolution nécessite des solutions urgentes », souligne le journal.

En Sport, « le Jaraaf s’offre le derby du Cap-Vert » devant Teungueth FC (2-0) titre Record. « Le Jaraaf crée la forte sensation » souligne Stades, qui informe que « les Médinois ont mis à terre les Rufisquois qui restaient sur 22 matchs sans défaite en championnat.»

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA pour le mois de février 2021

Le prix de l’essence super et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 28 février 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb est fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi  est maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Côte d’Ivoire: trois forages d’exploration pétrolière seront réalisés en 2021

Trois forages d’exploration pétrolière seront réalisés en 2021 pour accroitre la production pétrolière de la Côte d’Ivoire, annonce le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, cité dans une note d’information récapitulative du bilan 2020 de ce département ministériel et des perspectives pour 2021.

Selon cette note transmise à APA, dimanche, la production des blocs existants sera relancée avec l’intensification des investissements et la poursuite de l’amélioration de la qualité du carburant en Côte d’Ivoire ainsi que l’accroissement du stock de sécurité national en produits pétroliers.

Dans ce cadre, le processus d’acquisition d’environ 150 000 m3 de nouvelles capacités de stockage de produits pétroliers sera finalisé. Il est également prévu la finalisation de la restructuration stratégique de la société de Gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI).

La poursuite du processus de création de nouveaux quais pétroliers et le lancement d’une campagne de sensibilisation à la bonne utilisation du gaz butane, produit dangereux sous certaines conditions, figurent également sur la liste des actions à mener cette année.

Dans le domaine de l’énergie, l’objectif est de fournir, aux populations ivoiriennes, de l’énergie en quantité suffisante, de qualité et à moindre coût.

Par ailleurs, le processus d’électrification des localités sera accéléré en vue d’atteindre un taux de couverture de 100% à fin 2025.

« Cette année, au moins 200 000 familles additionnelles bénéficieront d’un compteur électrique à domicile à travers le Programme électricité pour tous », souligne la note, indiquant qu’il est aussi prévu la construction des capacités additionnelles de production d’énergie. La Côte d’Ivoire va continuer à exporter de l’énergie vers ses pays voisins.

 Selon le ministre Cissé, dans l’optique de « verdir » son énergie et lutter contre le réchauffement climatique, la Côte d’Ivoire vise un mix énergétique d’au moins 42% d’énergies renouvelables à fin 2030 avec notamment 7% de solaire, 6% de biomasse, 1% d’éolien et 32% d’hydraulique.

Les travaux de construction de la première centrale solaire de la Côte d’Ivoire seront lancés cette année à Boundiali (extrême nord ivoirien), et ceux de  de la première centrale solaire flottante d’Afrique, à Kossou.

S’agissant des réalisations de 2020 dans le domaine de la formation, il y a eu la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie avec des doubles diplômes de l’Ecole polytechnique de Paris et de l’Institut français du pétrole. 

Dans le domaine de l’Entrepreneuriat, ce ministère a institué le prix de l’innovation dans l’Energie et les hydrocarbures, avec à la clé, une récompense de 10 millions FCFA et un accompagnement.

Au chapitre des hydrocarbures, un programme a été initié pour doubler la capacité de stockage national en butane. Le ministère a également œuvré pour l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur pétrolier tel que Qatar Petroleum.

Concernant l’énergie, de 2019 à 2020, en moyenne 900 localités par an ont été électrifiées contre 300 par an sur la période 2012-2018, soit environ 3 fois plus de localités électrifiées. De même, 1,4 million de familles à revenu modeste ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social d’électricité, quand plus de 440 000 familles connaissaient la joie d‘avoir leur propre compteur à domicile à travers le Programme électricité pour tous (PEPT).

 Au début de la pandémie de la Covid-19, les factures d’électricité de plus d’un million de ménages défavorisés ont été prises en charge et des facilités de paiement des factures ont été offertes aux autres abonnés.

Le démarrage du projet de construction, à Aboisso, de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest, à base de palmier à huile (46 MW) et la sensibilisation de près de 7,5 millions de personnes aux bonnes pratiques de consommation d’énergie ainsi que l’adoption d’une stratégie de développement des énergies renouvelables, apparaissent dans le bilan de 2020.

Le Roi Mohammed VI et le président Buhari déterminés à concrétiser le projet Gazoduc Nigéria-Maroc

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec le Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, indique un communiqué du Cabinet royal.Au cours de cet entretien, les deux chefs d’Etat se sont félicités de la dynamique positive que connaissent les relations bilatérales dans tous les domaines, depuis la visite royale au Nigéria en décembre 2016 et celle du Président Buhari dans le Royaume en juin 2018, ajoute la même source.

Le Souverain marocain et le président du Nigeria ont marqué « leur détermination commune à poursuivre et concrétiser, dans les meilleurs délais, les projets stratégiques entre les deux pays, particulièrement le Gazoduc Nigéria-Maroc et la création d’une usine de production d’engrais au Nigeria », précise-t-on.

Le Président nigérian a remercié le Souverain marocain « pour l’appui solidaire du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, notamment à travers la formation des Imams nigérians à l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates », conclut la même source.

CHAN-2021 : le Maroc se qualifie pour les demi-finales

La sélection marocaine des joueurs locaux s’est qualifiée pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football après avoir battu son homologue du Zambie sur le score de 3 à 1, dimanche à Douala au Cameroun, qui abrite cette compétition continentale.Dès l’entame de la rencontre, les Lions de l’Atlas ont inscrit leur premier but (36ème minute) par l’attaquant Soufiane Rahimi, une réalisation considérée comme la plus rapide de l’histoire du CHAN.

Les Marocains ont maintenu leur cadence offensive pour marquer un deuxième but grâce à Mohamed Ali Bemammar (9e).

Réduits à dix après l’expulsion de Zachariah Chilongoshi (20è), les Zambiens ont concédé un troisième but inscrit sur un penalty par le capitaine de la sélection Ayoub El Kaâbi (39è).

A dix minutes de la fin de la rencontre, les Zambiens ont réduit le score (80è) sur un but de Moses Phiri profitant d’une erreur de la défense marocaine.

Le Maroc croiseront le fer en demi-finale, mercredi prochain, le Cameroun, pays hôte de cette compétition, qui s’est qualifié samedi aux dépens de la République Démocratique du Congo (2-1).

Maroc : 13 sociétés pétrolières opèrent dans le cadre de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) au Maroc a annoncé qu’en 2020, 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb, dont 3 sont positifs.

« Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique l’office, cité par la presse marocaine.

L’ONHYM a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente.

Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec l’entreprise américaine spécialisée dans l’extraction, le transport et la transformation du pétrole, ConocoPhillips, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale.

Tourisme ivoirien: la direction régionale d’Abengourou, la plus performante en 2020

La direction régionale d’Abengourou (Est) s’est hissée comme la plus performante des représentations décentralisées du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, selon une note officielle.

Ce résultat a été dévoilé au terme d’un séminaire « Bilan et Perspectives » initié par le Fonds de développement touristique, le jeudi 28 janvier, où les représentations décentralisées du ministères les plus performantes en 2020 ont été primées.

La direction régionale du tourisme et des loisirs d’Abengourou (Est) est la plus performante au titre de l’année 2020, suivie de celle de San-Pedro (Sud-ouest) et Daloa (Centre-ouest), au regard des critères quantitatifs et qualitatifs définis par le Cabinet ministériel en début d’exercice. 

Une plateforme numérique mise en place par le Fonds de développement touristique et les directions techniques (DGU, DAT et DPAP), a permis d’enregistrer en temps réel, les données statistiques de chaque direction régionale et de ses démembrements départementaux. 

Selon les données, la direction régionale de Daloa a dépassé de justesse celle de Yamoussoukro, avec une réalisation d’objectifs de 89% contre 87%. 

Ce classement est l’initiative du Fonds de développement touristique (Fdt) dont le président, Marcel N’Guettia, est également l’ordonnateur de la Régie financière intégrée du ministère du Tourisme et des loisirs. 

Camille Kouassi, le Directeur de cabinet, représentant le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a indiqué que la mise en place de systèmes de mesure de la performance touristique à l’échelle locale seront opérationnels, pour outiller les directions régionales pour mieux connaître la demande et l’impact socioéconomique de l’activité touristique.

Il a instruit ses collaborateurs représentant l’administration touristique à l’intérieur du pays, sur les objectifs à atteindre pour l’année 2021. Et ce, au regard du bilan mitigé de la saison 2020, pourtant porteuse de promesses, mais fortement plombée par la pandémie mondiale de la Covid-19. 

Face au recadrage de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire », priorisant désormais le tourisme domestique et régional,  M. Camille Kouassi a relevé que ces directeurs seront mis à contribution en vue du développement des circuits et infrastructures des territoires, en corrélation avec les opérateurs privés (hôtels, agences de voyages, promoteurs d’événements…).

Cette stratégie vise à booster l’attractivité de leurs zones de compétences, avec une collaboration efficiente  avec les directeurs départementaux sous leur autorité.

Pour M. N’Guettia, si le tourisme ivoirien, avec une stratégie pragmatique et flexible a pu contribuer, en 2020, à ce que la Côte d’Ivoire fasse partie des 23 pays au monde à ne pas rentrer en récession, en 2021, il importe d’afficher une fermeté contre les opérateurs véreux.

Le Fdt et la Régie financière intégrée du ministère, en récompensant les trois meilleurs directions régionales de 2020,  entend institutionnaliser cette action  de récompenses et de primes pour les directions qui s’illustreront de façon exemplaire dès cette saison touristique.

Plus de 1200 candidatures retenues provisoirement pour les législatives ivoiriennes

Quelque 1266 dossiers de candidatures ont été retenus provisoirement par la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) sur 1291 dossiers réceptionnés pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

L’annonce a été faite dimanche à Abidjan par Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI qui a rendu public la liste provisoire des candidats aux élections des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Neuf candidats à la candidature ont été déclarés inéligibles.  Parmi eux,  Katinan Koné Justin et Damana Adia dit Damana Pickass, deux cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) en exil au Ghana depuis 2011, ont été déclarés inéligibles pour  «défaut de preuve de leur résidence continue en Côte d’Ivoire pendant les 05 années précédant la date des élections ». 

« (…) Considérant, par ailleurs, que les dossiers de candidatures autres que ceux cités plus haut au nombre de 1266, dont la liste est annexée à la présente décision, sont conformes à la loi et les candidats qui les ont déposés, éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le code électoral, qu’il y a lieu de les inscrire sur la liste des candidats aux élections des députés du 06 mars 2021», a affirmé M. Coulibaly rapportant cette décision de la Commission centrale de la CEI.

Poursuivant, il a souligné que conformément à l’article 6 du code électoral ivoirien,  tout électeur peut contester, devant le Conseil constitutionnel, la présente décision dans un délai de huit jours, à compter de la publication de la liste des candidats par la CEI.

Auparavant, le président de l’institution électorale ivoirienne a fait savoir qu’à la date de clôture des candidatures ( 22 janvier dernier) pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, la CEI a réceptionné 1291 dossiers de candidatures pour un total de 1587 candidats à la candidature pour le poste de député titulaire dont 212 femmes et 1375 hommes. Ce sont au total 255 sièges qui sont à pouvoir à l’Assemblée nationale.

Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale part de cette affaire, ayant tenu en haleine le Sénégal, pour s’interroger sur le sort des génies qui poursuivent leurs études loin du cocon familial.Dans un pays où les convenances sociales et la langue de bois tiennent le plus souvent lieu de vérité, d’autres cas identiques à celui de la « meilleure élève du Sénégal » des deux dernières années se répéteraient qu’on se contenterait de lamentations ou de soupirs de soulagement sans chercher la signification de cette expérience afin d’en tirer les leçons utiles pour l’avenir.

Disons-le sans détour, le cas de Diary Sow présente une analogie avec celui de certains sportifs africains envoyés aux Jeux Olympiques ou à une Coupe du monde dans un pays développé et qui, une fois arrivés sur place, empruntent un autre chemin que celui faisant l’objet de leur mission.

La seule différence est que notre héroïne dont la disparition a suscité une mobilisation quasi-nationale et un branle-bas diplomatique inédit – pour une affaire classée en France dans les faits divers – sait écrire pour trouver des justificatifs à son acte. Sa lettre à son parrain laisse toutefois dans l’ombre des non-dits destinés sans doute à jeter le voile sur ses motivations profondes qui renverseraient la bonne image à l’origine de sa notoriété.

Mais ce cas me fait penser à l’idée qu’à une certaine époque nous avions conçue, mon ami feu le Professeur Valdiodio Ndiaye, ancien Directeur de l’Ecole normale supérieure de Dakar et moi, pour la création au sein de cet établissement d’une chaire pour la préparation aux agrégations et aux grandes écoles internationales pour la perpétuation d’une tradition dans laquelle le Sénégal s’est distingué dans le monde.

Nous étions partis d’un constat simple : de moins en moins de jeunes se présentent à ces concours grâce auxquels se sont fait connaître dans le monde francophone et au-delà de brillants intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Sakhir Thiam, Magatte Thiam, Abdoul Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng, Oumar Sankharé et autres.

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Dans les années 1980 où ce projet avait germé, il se posait bien évidemment une question de masse critique pour disposer au recrutement de cohortes suffisantes. Il n’y avait que le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée (ouest). Aux meilleurs élèves de Bango s’ouvre la carrière militaire dans de prestigieuses institutions telles que Saint Cyr en France, ou l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc par exemple.

A leur retour, leur intégration est automatique dans l’Armée, sans déperdition. Les plus brillantes pensionnaires du centre d’excellence de Gorée peuvent bénéficier de bourses pour participer aux mobilités universitaires internationales. Combien parmi elles sont rentrées après ces séjours à l’étranger ?

Nul ne le sait précisément, comme d’ailleurs pour les autres boursiers issus d’autres établissements secondaires. Une chose est sûre cependant, un boursier parti pour ne pas revenir représente une perte en termes de capital humain et d’investissement dans la formation des cadres ; une perte qui profite aux pays pratiquant l’immigration choisie sans avoir investi dans l’éducation de ces jeunes à haut potentiel.

Il y a aujourd’hui, en plus grand nombre, une offre de formation avec un label d’excellence. Outre les deux institutions scolaires citées plus haut, il en existe d’autres comme le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre), et dans l’enseignement privé les écoles du groupe ISM (lycées d’excellence Birago Diop au Point E et lycée d’excellence Rose Dieng à Golf).

Il serait certainement utile de reprendre le projet de cette chaire à la Fastef/ex-ENS pour en étendre la vocation à l’échelle sous-régionale. Ce serait un renforcement du rayonnement universitaire de Dakar, pôle de compétence tourné vers des formations à haute intensité de capital cognitif.

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Le recrutement des professeurs ne poserait pas de problèmes de disponibilité au niveau national ou sous-régional. Il existe au sein de l’espace francophone des mécanismes d’appui qui accompagneraient une telle initiative fédératrice.

Pour les matières où ces compétences manqueraient, il doit être possible, avec les enseignants de la diaspora, avec le concours de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ou un partenariat à établir avec le Campus universitaire franco-sénégalais prévu à Diamniadio (périphérie de Dakar) ou encore avec l’implication de la coopération canadienne ou belge d’organiser soit des missions d’enseignement soit des cours en ligne afin que les étudiants sénégalais et africains francophones inscrits à la chaire de Dakar puissent bénéficier des mêmes prestations pédagogiques que leurs homologues occidentaux.

Pour les apprenants, l’avantage est de pouvoir recevoir une formation de haut niveau sans être sevrés de leur environnement socio-culturel dont les influences ont un grand impact sur leurs performances académiques. L’exemple de Diary Sow montre quelque part à quel point l’absence de ce tissu affectif peut être un handicap dans la réussite des jeunes talents les plus sûrs. Pour les pays coopérant à cette initiative, l’avantage le plus évident est de trouver un moyen de faire face au phénomène de la fuite des cerveaux les plus jeunes et sans doute les plus prometteurs.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Affaire Diary Sow : « de grâce » (Tribune)

Sur la toile, la disparition de la jeune femme a déclenché un torrent de jugements sans recul d’où la mise en garde d’un expérimenté journaliste.« Comme réfléchir est difficile, on juge », Carl Jung. Dieu soit loué. Heureusement, Diary Sow nous est revenue sans aucun dommage sur son corps.

Nul ne sait encore ce qui se passe ou se passera dans la tête de cette frêle et jeune fille. Les blessures internes exacerbées par notre jugement peuvent s’avérer pourtant plus dévastatrices pour cette fille. Gardons tous à l’esprit que celle-ci a été fragilisée par le décès trop prématuré d’un père dont la présence à ses côtés et dans la famille était plus qu’indispensable.

Un parent pour qui elle nourrissait certainement comme tout(e) autre fils/fille, les plus folles ambitions. Aussi, les uns et les autres, devons-nous garder d’ouvrir un procès contre elle, avec des procureurs féroces, tentant de convaincre des juges peu indulgents à la conduire devant l’échafaud.

Rappelons les propos du journaliste Madiambal Diagne dans son excellent texte qu’il a intitulé : « Reviens Diary, tu as ta place parmi nous », au moment où tout un pays était encore terriblement angoissé par la disparition de la jeune fille.

Je le cite : « Vraisemblablement, Diary Sow n’a pas fui pour une raison qui entacherait sa réputation de bonne fille ou pour se sauver d’un mariage forcé. Il est possible qu’elle ait tout simplement flippé comme cela arrive à beaucoup de jeunes de son âge, en proie à des doutes, des incertitudes, des angoisses, à la peur d’échouer, à la phobie de décevoir son monde.

On a beaucoup trop demandé à cette pauvre fille. Elève « brillantissime », meilleure élève du Sénégal deux années de suite (2018-2019), et admise au baccalauréat avec la meilleure mention. Elle était devenue (à son corps défendant ?) la mascotte de son pays (…) Sa vie devenait une success story ».

Trop lourd à porter, pour une enfant d’à peine de vingt ans. Aucun(e) adulte parmi nous, en âge d’être le géniteur ou la génitrice de cette fille, n’aurait jugé aussi sévèrement Diary Sow, comme certains ont pu le faire et l’auraient surtout pas fait si leur propre enfant avait été placé par les mêmes circonstances dans la même posture que Diary Sow.

Je me demande pourquoi autant de manque d’indulgence et de compassion de la part de ces censeurs, les mêmes qui, souvent, se laissent aller à des jugements trop sentencieux, des condamnations aussi catégoriques, d’où suintent parfois des relents manifestes de malveillance.

Et toute cette malveillance semble être le reflet de mauvais sentiments, a priori entretenus par des personnes qui ne connaissent même pas les gens qu’ils jugent. Et encore moins les faits sur lesquels elles se prononcent. Les sentences généralement vite prononcées ne sont nullement le résultat d’une analyse factuelle rigoureuse menée sans émotion et avec beaucoup distance, par rapport aux personnes incriminées.

Aujourd’hui, c’est la jeune étudiante qui est visée avec parfois une sévérité que l’on explique difficilement. Je ne pouvais me résoudre à l’idée d’une issue fatale. Diary est effectivement revenue, comme l’en suppliait la nation.

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Quel soulagement, quand ce mercredi 20 janvier 2021, le parrain de l’étudiante, le ministre Serigne Mbaye Thiam, a informé le Conseil des ministres, avoir reçu une lettre de Diary Sow dans laquelle cette dernière l’a rassuré. Mon bonheur a été indicible, quand Serigne Mbaye Thiam me fit l’amitié de m’informer dans la nuit du samedi soir, 20 janvier 2021, qu’il venait de retrouver Diary Sow à Bruxelles (Belgique).

Serigne Mbaye Thiam sait à quel point je suis attaché à cette jeune fille, et encore plus depuis que j’ai eu l’avantage de présider la cérémonie de dédicace de son premier roman.

Cérémonie au cours de laquelle elle semblait avertir, quand elle dit : « C’est très important pour moi de raconter les gens tels qu’ils sont, de ne pas se limiter à la surface. Je me dis qu’il n’y a pas d’ange, pas de démon. Tout le monde a des zones d’ombre, tout le monde a un masque qu’il porte selon les circonstances ».

J’avoue que quand j’ai lu les écrits publiés par Serigne Mbaye Thiam par la jeune fille et dans lequel le ministre livre quelques détails, pour expliquer les raisons de sa disparition, j’ai cru avoir retrouvé dans les mots l’auteure du livre « Sous le visage d’un ange », dans lequel Diary Sow a réussi à narrer une très belle histoire, la vie tragique de son héroïne Allyn.

Celle-ci ne reflète pas, loin s’en faut, la vie de Diary, mais elle peut informer sur la sensibilité de son être en lisant la lettre assez tourmentée qu’elle a envoyée à son parrain. Elle dit quelque part qu’elle n’est pas partie pour fuir à cause de la pression, encore moins par un doute sur ses capacités. Elle précise également qu’elle n’a pas disjoncté et qu’elle n’a pas non plus disparu pour suivre avec une passion amoureuse, comme suggéré par certains de ses compatriotes.

Sur ce dernier point, elle aurait, je pense, assumé avec pudeur, certes, mais sans aucune honte, je crois, toute relation amoureuse. Tout indique à croire, si on en juge par son écriture sensible et sensuelle ; quand elle narre dans son roman les frasques amoureuses d’Allyn son personnage principal. Personnage très énigmatique, ambitieuse, avec une soif inextinguible de liberté à qui Diary Sow semble très attachée, voire entichée, n’est pas elle. Certes ! Seulement, cette héroïne, Allyn, permet tout de même de lire dans l’état d’esprit.

Lire à travers Allyn l’état d’esprit de Diary Sow, dis-je. Sans chercher des similitudes ou des ressemblances entre le personnage principal du roman Allyn et Diary Sow, on peut tout de même noter que l’idée de partir, disparaître, a peut-être longtemps cheminé en cette fille, avant même son entrée au lycée préparatoire.

La disparition de Diary Sow et l’histoire racontée dans son roman sur Allyn qui a disparu deux fois dans le texte de l’auteure, suggère une curieuse coïncidence (fortuite ?)  Allyn laisse entendre : « Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. (…) À mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique ».

Je ne crois pas que ce soit osé de faire une telle lecture à partir du jeu qu’elle fait jouer à Allyn qui reste sur le départ à toutes les étapes de son existence dans le roman. Dans sa lettre à l’allure tourmentée, pensent certains, envoyée à son parrain, Diary Sow lui explique « être partie librement, et décrit sa disparition comme une sorte de répit salutaire dans sa vie, une petite pause, pour retrouver ses esprits ».  

Les mots de la jeune fille sonnent comme un écho aux propos ci-après du philosophe du moyen âge, Sénèque rapportés par Denis Dambre dans un article publié le 14 janvier 2011 : « Pour trouver la tranquillité de l’âme », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait à l’un de ses disciples, Serenus, d’alterner la solitude et la vie de société et écrit à cet effet : « Il faut d’ailleurs se replier beaucoup sur soi-même ».

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Mêlons toutefois les deux choses : alternons la solitude et le monde. La solitude nous fera désirer la société, la société nous ramènera à nous-mêmes ; elles se serviront d’antidote l’une à l’autre, la solitude guérissant notre horreur de la foule, et la foule notre dégoût de la solitude.

L’intertextualité qui structure son premier roman, le mouvement continu qu’elle opère dans sa belle écriture entre les pensées philosophique et littéraire, le mouvement constant que fait la brillantissime Diary Sow entre ces deux pôles de savoir ne laisse aucun doute quant à ses fréquentations dans ses lectures.

Sa disparition n’est-elle pas une oreille attentive prêtée à Sénèque et à ses recommandations aux sages ? Et, le même Sénèque, d’ajouter à l’endroit de son cher ami Lucilius : « Ton corps, objet rongé par le temps, doit supporter sa solitude sans toi, ton esprit quant à lui doit entamer sa relation la plus intime avec toi, de sorte que tu ne seras jamais seul puisqu’il fréquentera les sages ».

A son âge, il ne fait aucun doute que Diary Sow avait déjà commencé à fréquenter les sages, dont il est question ici, depuis le lycée même. Elle était dans leur environnement, avant de les côtoyer au lycée Louis-le-Grand, avec des risques : la fatigue, la lassitude, voire le surmenage, même si la jeune fille tente de nous rassurer, de ce point de vue.

Le risque était pourtant bien réel. Et face à tout cela, prions ensemble, après l’heureux retour de la jeune fille, pour que l’idée suggérant que la tragédie soit le destin naturel des génies soit démentie. De grâce, gardons-nous d’envoyer cette fille qui n’est ni « ange », ni « démon » à l’échafaud ! Faisons l’effort de contredire Carl Jung…

Abdou Latif Coulibaly, ministre, Secrétaire Général du gouvernement.