Signature d’un accord pour l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire

ONU Femmes, une organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, vient de conclure avec la structure financière Fin’Elle, un accord de partenariat afin d’œuvrer conjointement à la promotion de l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire.Cet accord vise à soutenir l’inclusion financière et accompagner les femmes et les jeunes filles entrepreneures ainsi que celles du monde agricole, selon une note transmise à APA.  

Formalisé le 29 janvier 2021 par la Représentante résidente de ONU-Femmes Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala-Sodonon et al directrice de Fin’Elle, Kady Traoré, ce partenariat devrait notamment permettre de soutenir l’adéquation de l’offre de services financiers de Fin’Elle aux besoins spécifiques des femmes et jeunes filles entrepreneures, y compris celles du secteur agricole.

Il a en outre pour objectif de faciliter l’accès au financement des femmes entrepreneures et surtout celles du secteur agricole, ainsi qu’aux opportunités de financement, afin d’améliorer l’inclusion financière des femmes et jeunes filles entrepreneures.

Avec ce partenariat, les initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes filles pourront être soutenues à travers le modèle d’accompagnement du Centre des Femmes Entrepreneures pour améliorer leur bancabilité et accroitre leur éligibilité aux opportunités de financement bancaire.

Agents économiques indéniables, les femmes ivoiriennes, subissent malheureusement des pressions sociétales fortes et rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriale et agricole.

L’on enregistre une pénibilité de leur accès au crédit. Par ailleurs, certaines n’ont pas de formation ou sont analphabètes, ce qui limite leurs connaissances sur la culture de l’épargne et du profit.

Tous ces facteurs réduisent considérablement leur inclusion financière. Et, cet accord vient corriger les faiblesses observées afin de favoriser un accès à l’information sur l’inclusion financière en vue d’accroître leurs revenus.

Conformément au principe de l’agenda mondial 2030 qui stipule « Ne laisser personne pour compte», ONU Femmes veut maximiser les efforts de tous les partenaires, y inclus le secteur privé, en vue de la réduction de la vulnérabilité des femmes.

Cette approche dans laquelle ONU Femmes s’inscrit, découle de sa mission qui vise à contribuer au développement durable à travers la réalisation des ODD, en particulier l’ODD 5, une priorité du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Selon des données du ministère ivoirien de l’Economie et des finances, le taux d`inclusion financière en Côte d`Ivoire est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017. Ce taux d’inclusion financière est aujourd’hui accru avec le mobile money.  

Les femmes ont un faible taux de bancarisation alors qu’elles œuvrent pour la majorité dans le commerce et l’agriculture, des secteurs porteurs de croissance.

Crée en 2018, Fin’Elle « la finance pour Elle» est une filiale du Groupe COFINA dédiée au financement de la femme. Il s’agit pour le groupe de créer un modèle de finance inclusive pour les femmes en leur apportant un accompagnement adapté.

La filiale accompagne à ce jour près de 5 000 femmes et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire. Elle vient soutenir l’entrepreneuriat féminin avec une offre de produits d’épargne et de crédit incluant un programme de formation pour le renforcement de capacités. 

Air Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau directeur général

Un nouveau directeur général a été nommé à la tête de Air Côte d’Ivoire, la compagnie aérienne nationale ivoirienne créée en mai 2012, a appris APA samedi de source officielle.

Selon un communiqué du Conseil d’administration de Air Côte d’Ivoire, M. Laurent Loukou a été nommé directeur général de cette compagnie en remplacement de M. René Decurey. Le nouveau directeur général prendra officiellement fonction à compter du 25 février prochain.

 «Je félicite le nouveau directeur général et je suis assuré que monsieur Laurent Loukou saura relever les défis auxquels est confrontée notre compagnie nationale dans le contexte particulier de la pandémie de la Covid-19», espère le président du Conseil d’administration de Air Côte d’Ivoire, le général Abdoulaye Coulibaly.

Un incendie ravage 30 magasins au Grand marché de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan

Trente magasins sont « totalement partis en fumée » dans la nuit de vendredi à samedi aux environs de 3h, au Grand marché de Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, à la suite d’un violent incendie, a annoncé le maire Sylvestre Emmou.

« Présent sur les lieux du sinistre, j’ai pu constater l’ampleur des dégâts causés par les flammes dévastatrices », a indiqué le maire de la commune de Port-Bouët, Sylvestre Emmou, affirmant qu’il y a « au total, 30 magasins partis totalement en fumée ». 

Grâce à l’intervention des « soldats » du Groupement des sapeurs pompiers (GSPM), présents sur les lieux ainsi que des forces partenaires, entre autres, les forces françaises en Côte d’Ivoire et les pompiers de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), le feu a été circonscrit.

Interrogé, un agent de la mairie a fait savoir que « c’est seulement une partie du marché qui a été brûlée » et les flammes ont été éteintes autour de 5h du matin, ajoutant qu’il s’agit entre autres de magasins de quincaillerie et vente de fournitures de bureau. 

« Les enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités », a relevé le maire Sylvestre Emmou qui a exprimé ses compassions aux commerçants sinistrés qu’il envisage de rencontrer dans les prochains jours.

BAD: Nafissatou N’diaye, directrice de communication par intérim, annonce son départ

La directrice de la communication par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Nafissatou N’diaye-Diouf, annonce son départ de l’institution, dans une note à un pool de journalistes accrédités auprès de la banque.

« Je tenais à vous informer de ma décision de quitter la banque », écrit Nafissatou N’Diaye-Diouf, consultante, cheffe de division et directrice de la communication par intérim de la BAD, insinuant que le moment est venu pour elle d' »explorer de nouveaux horizons ».

Fière de l’expérience partagée au sein de l’institution, elle se réjouit d’avoir « travaillé avec des esprits brillants, qui ont véritablement à cœur d’œuvrer au développement économique et social de l’Afrique ». 

« Je pense avoir laissé un héritage qui aidera à maintenir un niveau d’exigence élevé en termes de stratégie éditoriale et de communication », dit-elle, tout en se félicitant du « travail remarquable accompli à la communication de la banque ».

Dans sa mémoire, sont encore incrustés des moments forts qu’elle a particulière appréciés, entre autres, le Sommet mondial sur le Genre à Kigali, les Assemblées annuelles du Groupe à Malabo, la couverture de l’augmentation de capital de la Banque et de la reconstitution du Fonds africain de développement  (FAD).

« La vie est un voyage et j’ai hâte de prendre la route vers ma prochaine destination; hâte d’entamer une nouvelle phase de ma vie professionnelle », lance Nafissatou N’diaye-Diouf, nommée en avril 2020 directrice par intérim du département de la communication et des relations extérieures de la BAD.

Elle occupait précédemment le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la banque.

Avant d’être nommée directrice par intérim de Communication de la banque,  la Sénégalaise Nafissatou N’Diaye-Diouf, occupait le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la banque. Selon la note, sa nomination est en vigueur depuis le 1er avril 2020.

Elle avait remplacé à ce poste Victor Oladokun, chef du département de la communication et des relations extérieures de l’institution, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le programme « villes sans bidonvilles » et le bilan 2020 de la recherche des hydrocarbures.+Le Matin+ écrit : « l’attente est enfin terminée ! La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 a été lancée et les premières injections ont été administrées ce vendredi matin dans les différentes régions du Royaume ».

Celles-ci sont réservées en priorité aux professionnels de la santé de plus de 40 ans, aux autorités publiques, aux forces de la police et aux militaires, aux enseignants de plus de 45 ans, mais aussi aux plus de 75 ans, rappelle le quotidien.

+Al Massae+ rapporte que la ministre de l’Habitat, Mme Nouzha Bouchareb a révélé que le nombre de bidonvilles a augmenté de 183.000 unités en 16 ans, soit 11.000 par an et 30 par jour. Le quotidien indique que la ministre a déclaré devant la commission de contrôle des finances publiques à la chambre des représentants que le programme « villes sans bidonvilles » a été confronté à de nombreuses contraintes.

La ministre cite notamment l’augmentation du nombre de familles concernées, qui est passé de 270.000 en 2004 à 453.906 familles en 2020. Ce faisant, ajoute-t-elle, le nombre de familles qui ont bénéficié de ce programme a atteint, à la fin de l’année écoulée, 301.914 familles soit 66% de la population concernée.

Quant au nombre de familles qui attendent d’être relogées, il s’élève à 152.992, dont 47% sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation et 53% dont le relogement n’a pas encore été programmé. La ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur l’incapacité des bénéficiaires à s’acquitter de leurs dus et du coup la faiblesse du nombre de familles à rejoindre les logements réalisés.

Une situation qui retarde l’opération de relogement, d’autant plus que les centres d’accueil souffrent d’une carence des équipements essentiels tels les établissements publics, les moyens de transport, les activités industrielles et autres.

+L’Economiste+ cite les données de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour l’année 2020, selon lesquelles 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².

Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb dont 3 sont positifs. « Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique également l’office, cité toujours par la publication.

L’ONHYM  a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente. Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale, relève le quotidien.

Sénégal : les 750 pélicans de Djoudj sont morts de grippe aviaire (ministre)

Les 750 pélicans blancs du Parc national des oiseaux de Djoudj (PNOD, nord) sont morts de la grippe aviaire, a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.Interrogé par la Radio futurs média (Rfm, privée), Abdou Karim Sall a confirmé qu’il s’agit de la grippe H5 N1, une piste pourtant écartée au début.

« Il s’agit bien entendu de l’influenza aviaire de type A qui est un sous type de la grippe H5 N1 communément appelée la grippe aviaire », a notamment dit le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.

Il a promis de travailler avec le ministre de l’Elevage et des Productions animales pour voir comment contenir la maladie.

Le 23 janvier dernier, 750 pélicans blancs dont 740 jeunes et 10 adultes ont été retrouvés morts au Parc national des oiseaux de Djoudj.

Le 2 janvier plus tôt, 42.000 volailles ont été abattues à Pout (Thiès, ouest), après la mort de 60.000 autres pour cause de grippe aviaire.

Caf: le TAS suspend les sanctions contre Ahmad Ahmad

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a suspendu provisoirement, vendredi soir, les sanctions de la Fifa contre Ahmad Ahmad, ex président de la Confédération africaine de football (Caf).Cette décision préliminaire du Tas qui examinera l’appel de Ahmad le 2 mars 2021, rétablit ainsi le malgache dans ses fonctions de président de la Caf.

En novembre dernier, la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait suspendu Ahmad de la présidence de la Caf et lui avait interdit pendant 5 ans de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. 

La Fifa disait avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa avait prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football. En outre, il devrait s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Coronavirus et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité relative au Coronavirus et le décès de Mourchid Iyane Thiam, président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire (Conacoc), font le menu des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Plan de déploiement des vaccins cette année-Près de 3,5 millions de personnes ciblées », informe le quotidien national Le Soleil en première page.

Parlant de cette lutte contre la Covid-19, Vox Populi dévoile « comment le Sénégal compte déployer son plan de vaccination » et détaille: La campagne cible 3 430 920 personnes dont 20 600 personnels de santé et 447.811 personnes âgées de 60 ans.

A la Une de Vox Populi, Dr Fatou Mbaye Sylla, directrice des établissements publics de santé parle du « rythme soutenu des contaminations à la Covid-19 » et prévient: « Si le flux des malades continue ainsi, on ne pourra plus tenir. Il faut que chacun assume ses responsabilités ».

« Covid-19: Riposte communautaire pour ralentir la mortalité-Au secours du 3e âge », titre Kritik.

De son côté, Source A fait état d’une « acquisition gratuite des premières doses de vaccins au profit de 20% de la population » et révèle: « Voici le mécène de Macky. Le Sénégal ne prendra en charge que les coûts opérationnels pour vacciner sa population cible ».

Dans L’As, le professeur Souleymane Mboup rassure: « Le niveau de circulation du variant britannique n’est pas pour le moment inquiétant ».

Ce quotidien revient également sur le décès de Mourchid Ahmed Iyane Thiam et écrit que « le croissant lunaire perd son observateur général ».

Cela fait dire à Walf Quotidien qu’avec le décès du président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire  (Conacoc), « une lune s’éclipse ».

Pendant ce temps, Source A retrace le « parcours d’un unificateur pur-sang ». « Décès de Mourchid Iyane Thiam-La Commission nationale du croissant lunaire orpheline », renchérit Lii Quotidien, à côté de Direct-News qui parle de « l’éclipse d’un croissant lunaire » et rappelle que c’est en 1996 que le défunt a institué ladite commission.

À propos de la déclaration de patrimoine, Walf Quotidien informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental  (Cese), « Idy (Idrissa Seck) se dévoile » car, il a sacrifié à l’exercice, hier.

Cette tentative d’assassinat à la Cité Aliou Sow, à Dakar, fait la Une du journal EnQuête qui s’exclame: « Au comble du sordide! »

Nos confrères informent que le mari français égorge sa femme, alors que son fils s’acharne sur sa tête avec un marteau.

Maroc : L’opération de vaccination entamée dans toutes les régions du pays

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

Conformément aux hautes instructions royales, cette campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, et une première livraison du vaccin conçu par le laboratoire chinois Sinopharm.

A ce jour, le Maroc enregistre 469.990 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.246 décès et 447.866 rémissions. Les cas actifs sont au nombre de 13.878 cas parmi lesquels se trouvent 738 personnes sont dans un état sévère ou critique.

Maroc : Des associations appellent à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin anti-Covid

Des associations ont appelé les autorités marocaines à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin contre la Covid-19.Dans un communiqué, parvenu à APA, ces associations (Papiers Pour Tous, Organisation Démocratique du Travail – Immigrés, Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) et Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), remercient les autorités marocaines pour les efforts déployés tout au long de la période de la pandémie du Coronavirus afin d’en atténuer l’impact sur la population migrante au Maroc qui vit déjà dans des conditions difficiles, voire même précaires.

Elles saluent également la décision des autorités marocaines, sur instructions royales, de faire bénéficier, gratuitement, toute la population migrante vivant au Maroc de la vaccination contre la Covid-19.

Ces associations attirent l’attention des autorités marocaines sur certains aspects techniques et administratifs qui risqueraient d’exclure ou d’entraver l’accès d’une partie de la population migrante à la vaccination contre la Covid-19.

Il s’agit des migrants dont le titre de séjour est déjà expiré et non renouvelé à ce jour, ceux qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et dont la demande de régularisation a été rejetée en 2014 et/ou en 2017 et les migrants qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et qui n’ont pas déposé de demandes de régularisation en 2014 et/ou en 2017 ou qui sont arrivés au Maroc après la deuxième opération exceptionnelle de régularisation des étrangers de 2017.

A cet effet, les signataires appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures adaptées qui prennent en considération la spécificité de cette population et d’impliquer les acteurs et organisations de la société civile dans les efforts de sensibilisation relatifs à cette opération de vaccination et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification et l’inscription des migrants à cette opération.

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.

Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

CEI centrale ivoirienne: deux commissaires dont Doumbia Major ont prêté serment

Deux personnalités ivoiriennes, notamment Doumbia Soumaila dit « Doumbia Major » et Siaka Bamba, nommées à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, ont prêté vendredi serment devant la Cour du Conseil constitutionnel.

La session de prestation de serment a été officiée par Jacqueline Oble, conseiller au sein de l’institution, assurant l’intérim du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, qui était « absent ». 

Les deux impétrants ont juré de respecter la Constitution et le Code électoral selon une formule sacramentaire, s’engageant à agir dans l’antre de la loi, devant la Cour du Conseil constitutionnel ivoirien.   

Sur proposition de la CEI, le gouvernement a donné son accord, le 20 décembre 2021, en vue de la nomination de Doumbia Soumaïla dit Doumbia Major, président du Renouveau démocratique en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI.

M. Doumbia Major remplace Mme Lagou Adjoua Henriette, « démissionnaire ». Selon le porte-parole de la CEI,  Emile Ebrotié, elle a rendu sa démission afin de se présenter comme candidate aux élections législatives du 6 mars 2021. 

Mme Henriette Lagou, la présidente de Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), était membre de la Commission centrale à la CEI pour le compte de « GP-PAIX/AID et UMPP » (opposition). Elle avait prêté serment le 27 septembre 2019.

Quant à Siaka Bamba, il représente le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) à la Commission centrale de la CEI. Il n’avait pu prêter serment en septembre 2020 devant le Conseil constitutionnel à la suite d’un refus de sa formation politique.

Mme Jacqueline Oble leur a donné acte du serment qu’ils ont prêté, en les renvoyant à leur fonction. Elle a souligné que M. Doumbia Major, lui, achève le mandat de Henriette Lagou, tandis que M. Bamba vient compléter le nombre de Commissaires centraux. 

L’opposant ivoirien Toikeusse Mabri testé positif à la Covid-19

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a récemment regagné la Côte d’Ivoire après deux mois de clandestinité, a annoncé vendredi avoir été positif à la Covid-19.

« Je suis au regret de vous annoncer que je viens d’être testé positif à la Covid-19… Je vous invite à respecter les gestes barrières pour vous protéger et protéger les autres », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook. Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire dont l’épicentre de la maladie reste Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

A la date du 28 janvier 2021, la Côte d’Ivoire comptait 27 694 cas confirmés de Covid-19 dont 25 542 personnes guéries, 151 décès et 2001 cas actifs.

Afrique du Sud : le port du hijab autorisé dans l’armé

Le combat contre une de ses militaires qui porte le hijab s’est terminée par la reddition des Forces armées sud-africaines (SANDF) devant la major Fatima Isaacs qui a insisté pour porter sa coiffe en servant son pays.Pendant trois ans, la SANDF et Mme Isaacs se sont battus avant qu’un tribunal militaire n’ordonne à l’armée de lui permettre de porter son hijab sous sa casquette tout en portant le treillis de l’armée.

Malgré la décision rendue en sa faveur en janvier 2020, la SANDF n’a pas modifié son code vestimentaire, insistant sur le fait que la concernée devait choisir entre la SANDF et sa tenue culturelle.

Ayant été entraînée de base à ne pas se rendre facilement à l’ennemi, la major portant le hijab a amené les autorités militaires devant le tribunal de l’égalité du pays avec l’aide de l’ONG Legal Resource Centre.

Cependant, avant que l’audience ne puisse être entendue par le Tribunal de l’égalité, la SANDF a décidé de hisser le drapeau blanc plutôt que d’affronter Isaacs devant une autre cour, dans ce qui s’avérait être un exercice gênant et futile.

Ce vendredi, la SANDF a annoncé avoir modifié sa politique vestimentaire pour permettre aux femmes musulmanes de porter le foulard sous leur uniforme.

« La réglementation vestimentaire de la SANDF a été mise à jour pour permettre le port du foulard par les femmes musulmanes conformément aux dispositions de la réglementation vestimentaire », a déclaré le porte-parole de la SANDF, Mafi Mgobozi.

Cette annonce met enfin fin à une bataille de trois ans entre la SANDF et la major Isaacs.

Le Centre de ressources juridiques a déclaré avoir déposé « un avis de retrait » auprès du Tribunal de l’égalité sur l’affaire suite à l’annonce de la SANDF.

RD Congo : Sylvestre Ilunga jette l’éponge

Le Premier ministre congolais a remis, ce vendredi 29 janvier, sa démission au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.Sylvestre Ilunga Ilunkamba rend le tablier après « avoir tiré les conséquences de l’évolution de la situation politique actuelle », annonce la Présidence de la République congolaise dans un communiqué. Soit deux jours après sa destitution par le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale.

A lire aussi: RD Congo : l’Assemblée nationale destitue Sylvestre Ilunga

En effet, la motion de censure contre le Premier ministre, proche de l’ancien président Joseph Kabila, a recueilli 367 voix favorables sur 377 votants. Dans le but de s’affranchir de son prédécesseur, Félix Tshisekedi s’est donné les moyens de contrôler l’hémicycle.

Pour ce faire, il a nommé le Sénateur Modeste Bahati Lukwebo au poste d’Informateur pendant une durée de 30 jours. Ce dernier dont la mission a débuté le 31 décembre 2020 a transmis, hier jeudi, son rapport au chef de l’Etat.

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Félix Tshisekedi a désormais les coudées franches pour mener à bien son programme de campagne. Car « 24 regroupements et un élu indépendant, soit 391 députés (lui sont) favorables » en confirmant leur appartenance à « l’Union Sacrée de la Nation », la nouvelle mouvance présidentielle.

Hausse de la production industrielle au Sénégal

En novembre 2020, la production industrielle a progressé de 16,1% au Sénégal comparativement à celle du même mois de 2019.L’augmentation de la production industrielle est imputable au relèvement notamment de l’activité de production du papier et du carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrement, des produits du raffinage et de la cokéfaction ainsi que de l’agro-alimentaire.

Toutefois, le recul de la production des autres industries manufacturières, des produits métallurgiques et de fonderie ainsi que celui des industries extractives a atténué la hausse de la production industrielle.

La production totale au cours des onze premiers mois de 2020 s’est relevée de 0,3% relativement à celle de la période correspondante de 2019, informe le site de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, visité ce vendredi à APA.

Rwanda: levée des restrictions de l’UE sur les voyages non essentiels

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a classé jeudi le Rwanda parmi les pays dont les voyageurs non essentiels sont autorisés à entrer dans les pays membres de l’UE.Parmi les critères sur lesquels un pays doit figurer sur la liste, on peut citer la situation épidémiologique et les mesures de confinement dans ce pays. La liste est revue et mise à jour toutes les deux semaines.

Outre le Rwanda, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, entre autres, ont également reçu le feu vert pour se rendre dans les pays membres de l’UE.

Bien que le Conseil recommande aux pays membres de l’UE de supprimer progressivement les voyages non essentiels vers les pays énumérés, les pays membres restent responsables de la mise en œuvre ou non de la recommandation.

Cependant, selon le Conseil, un Etat membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non répertoriés, avant d’en avoir discuté de manière coordonnée.

En attendant, le Rwanda s’est classé jeudi 6ème parmi les pays qui ont le mieux géré l’épidémie de Covid-19, selon une nouvelle analyse.

L’indice de performance Covid, du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé en Australie, a classé 98 pays et a révélé que des populations plus petites et des institutions capables étaient les facteurs les plus importants dans la gestion de la pandémie mondiale.

Le Rwanda est le seul pays africain parmi les dix premiers, les autres pays de la liste étant la Thaïlande, Chypre, l’Islande et l’Australie.

Quatre personnes tuées dans un accident de la circulation à Bouaflé

Une collision entre un mini-car de transport et un véhicule de particulier a fait 28 victimes vendredi à 00h19 ( heure locale et GMT) sur la route de Bouaflé au niveau du village Abouakouassikro faisant 28 victimes dont 04 décès certains.

L’information a été donnée par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information. Selon les pompiers, le bilan définitif de cet accident est de 28 victimes dont 04 décès certains. 

Les 24 blessés de ce drame, souligne le GSPM, ont été évacués au Centre hospitalier régional (CHR) et à l’hôpital St Joseph Moscati de Yamoussoukro. L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Af’Sud : Hommage de Ramaphosa à Sibongile Khumalo

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à la musicienne de jazz et d’opéra Sibongile Khumalo, pour son militantisme en faveur des droits humains, en particulier dans la défense des droits des artistes et des femmes du pays.Rendant hommage ce venedredi à Khumalo, décédée jeudi à l’âge de 63 ans, Ramaphosa a déclaré que le décès de la très populaire musicienne était « un moment de grande tristesse pour nous tous qui avons été fascinés et émus par la puissance, la sensualité et l’improvisation de la voix unique de Khumalo ».

« Non seulement elle était une voix incontestable sur les scènes de concerts à travers notre pays et dans le monde, mais elle était une voix de plaidoyer pour les arts du spectacle, pour les droits et la place des femmes dans notre société, et pour les droits de l’homme en général », a déclaré Ramaphosa.

Il a indiqué qu’en tant que professeur de musique, Khumalo était aussi « une voix d’instruction et d’inspiration pour les nouvelles générations d’artistes qui ont eu le privilège d’apprendre d’une interprète qui était à l’apogée de sa carrière.»

La ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a décrit Khumalo comme « un ambassadeur de notre héritage » et « un génie musical » qui a enchanté divers publics partout en Afrique du Sud et au-delà.

« Khumalo était une maestro musicale qui s’est donnée pour objectif de raconter l’histoire de notre peuple à travers la musique. Elle a laissé un héritage qui restera à jamais dans les annales de l’histoire », a poursuivi Mthethwa.

Khumalo, récipiendaire de la plus haute distinction culturelle du pays de l’Ordre d’Ikhamanga en 2008, était titulaire de doctorats honorifiques de l’Université de Rhodes, de l’Université d’Afrique du Sud et de l’Université de Zululand.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la campagne de vaccination, aux principales motivations des entreprises marocaines en Afrique et au CHAN-2021.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19. A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19.

L’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale. Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le quotidien.

Assabah+ fait savoir que les propriétaires de hammams au niveau national ont été sommés de fermer leurs portes. Cette décision s’applique à toutes les villes sans exception. Une décision justifiée, selon les sources du quotidien, par la volonté de l’Etat de maîtriser le virus et de préserver la sécurité et la santé des citoyens.

Selon les mêmes sources, cette décision s’inscrit également dans le cadre des mesures de prévention pour maîtriser la propagation de la nouvelle souche mutée du Covid-19, récemment découverte au Royaume-Uni.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les entreprises marocaines ayant choisi de s’implanter en Afrique voient en la croissance africaine une source d’opportunités. Il s’agit en effet d’un marché porteur où les potentiels de marge sont plus importants.

Pour de nombreuses entreprises, il est plus facile de s’y développer, du fait que certains services sont peu proposés voire absents du marché. De même, l’Afrique représente un relais de croissance pour les entreprises ayant atteint une taille critique sur le marché marocain. L’accès aux matières premières ou la sécurisation de l’approvisionnement constituent également des motivations guidant l’action des entreprises marocaines.

A cela s’ajoute également l’optimisation de la structure de coûts. Il s’agit là d’un des facteurs de développement les plus importants, notamment pour les entreprises de services qui sont en quête d’un coût de travail plus faible, note la publication.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’après deux matchs frustrants contre le Togo et le Rwanda, les Lions de l’Atlas ont explosé en étrillant l’Ouganda 5-2, pour se qualifier au quart de finale du CHAN qui se joue au Cameroun jusqu’au 7 février.

En tête du groupe C, le Maroc affrontera la Zambie à Douala, ce dimanche 31 janvier. L’adversaire des Lions de l’Atlas a fini la phase de poules à la deuxième place du groupe D avec 5 points derrière la Guinée.

L’ensemble de l’effectif poursuit la préparation de ce match, sauf le latéral Abdelkrim Baadi qui continue son isolement sanitaire en raison de son infection par le Covid-19, tout en poursuivant son protocole médical.

En cas de qualification en demi-finale, les Lions de l’Atlas affronteront le Cameroun , pays hôte de la compétition, rappelle le journal.

Sénégal : décès de Mourchid Iyane Thiam

Le président de la Commission national d’observation du croissant lunaire (Conacoc), Mourchid Iyane Thiam, est décédé.La presse locale qui donne l’information, précise qu’il a rendu l’âme dans la nuit de jeudi à vendredi à Dakar.

Mourchid Iyane Thiam était malade depuis quatre mois, selon l’imam Oumar Diène, Secrétaire général de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, interrogé par Radio futurs média (Rfm).

Le variant britannique du coronavirus inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, mettent en exergue la détection dans le pays du variant britannique du coronavirus.« Le variant britannique détecté au Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil, informant que ce virus est 50 à 70% plus contagieux et 30 à 40% plus létal que la souche originelle.

Pour se protéger contre cette nouvelle souche de la Covid-19, le professeur Souleymane Mboup qui a annoncé, hier jeudi à Dakar, sa détection, recommande : « Il est impératif d’appliquer scrupuleusement les mesures de prévention individuelle et collective ».

Pour Vox Populi, confronté à une 2e vague explosive et meurtrière de Covid-19, « le Sénégal chope le pire virus du corona » car, « le variant britannique, le plus virulent et le plus contagieux (est) détecté à Dakar sur un ressortissant indien ».

Nos confrères précisent que l’IRESSEF du professeur Mboup a séquencé le génotype de ce variant apparu auparavant en Gambie et détecté pour la première fois en Grande-Bretagne en décembre 2020.

« La variante britannique de la Covid-19 détectée au Sénégal-Elle est là », renchérit Libération à sa Une.

Le journal renseigne que le prélèvement, effectué depuis le 30 décembre, a livré ses secrets après le séquençage de plusieurs échantillons. « Le cas, souligne Libération, a été détecté sur la Petite-Côte, le patient déclaré guéri ».

Avec ce variant britannique, Le Quotidien parle d’«un cas grave pour le Sénégal ».

L’Observateur traite de la hausse de la létalité due au coronavirus et estime que « c’est l’hécatombe » avec 204 morts en 28 jours.

De son côté, EnQuête voit « l’université en ébullition » face à la propagation de la Covid-19 et explique : « Alors que la Covid-19 dicte sa loi, l’université est dans tous ses états ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à l’Indice de perception de la corruption 2020 de Transparency international et note que « le Sénégal, toujours dans la zone ! »

Cela s’explique, selon le rapport, par une faible volonté politique dans la lutte contre la corruption, la mal gouvernance, l’accroissement de l’impunité.

C’est pourquoi, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil (section sénégalaise de Transparency international) demande « au chef de l’Etat de cesser d’entretenir une impunité affirmée et voulue sur des dossiers qui intéressent la gestion des ressources des contribuables ».

« Indice de perception de la corruption-Le Sénégal toujours dans la zone rouge », ajoute Walf Quotidien, dans lequel journal, Birahim Seck pointe la responsabilité du président Macky Sall.

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des USA en Côte d’Ivoire rencontre le Repprelci

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a échangé jeudi à Abidjan avec les membres du bureau du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci).

M. Taylor Tinney qui s’est rendu au siège du Repprelci, la faîtière des acteurs et entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire, avec son assistant Teko Folly, a dit qu’il s’agissait d’une « prise de contact » en vue d’une meilleure collaboration avec le secteur.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui avait à ses côtés plusieurs membres de son bureau, a salué cette démarche et l’intérêt marqué pour la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée depuis 2006.

Sur le plan institutionnel, c’est depuis décembre 2017 que l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire est pris en compte dans le régime juridique de la presse, a rappelé M. Sermé.

Près de 50 organes de presse numérique sont légalement constitués, aujourd’hui, sur plus de 130 sites web identifiés. Et, pour contrôler les flux d’informations en vue de réduire les fake news et manquements du code d’éthique et de déontologie, le Repprelci a créé l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci).

Cet observatoire, organe d’autorégulation, a pour objectif de faire le monitoring des médias numériques, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie,  de contribuer à une labellisation des organes de presse en ligne et d’assurer la médiation avec les usagers.

La faîtière a mis sur pied le site web www.ivoirecheck.com, avec le concours de l’Unesco, pour lutter contre les fake news (fausses nouvelles) relatives à la Covid-19. Cet un instrument, soutenu par l’institution, a permis de corriger de fausses nouvelles lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Le Repprelci recherche des partenaires pour développer des projets concernant la problématique des fake news. Il projette de continuer de lutter contre les fausses informations durant les prochaines législatives prévues le 6 mars 2021.

Les fake news engendrent parfois des conflits sociaux. Dans l’optique d’amener les citoyens à éviter de tomber dans le piège des fake news, le Repprelci veut aller dans les localités impactées par les violences électorales pour sensibiliser les usagers. 

« On veut aller montrer aux populations comment éviter les fake news », a déclaré le président du Repprelci pour qui l’ignorance et le manque de discernement des citoyens sur les flux des réseaux sociaux peut les conduire à colporter des infox. 

Le secrétaire général du Repprelci, Robert Kra, en charge de la Communication, a fait savoir que 70% des fake news sont distillées sur les réseaux sociaux contre 30% pour des médias formels qui tombent dans le piège des fake news. 

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a félicité le Repprelci pour ces actions, indiquant que la représentation diplomatique envisage de « soutenir les efforts » de la faîtière.

Traoré Mamadou, vice-président du Repprelci, a annoncé que l’organisation s’attèle à faire partie de « IFCN », une organisation mondiale de lutte contre les fake news basée aux États-Unis afin de détruire les infox dont le climat politique est un terreau fertile.

Le gouvernement américain accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans plusieurs domaines dont les secteurs de la santé, de l’environnement, de la sécurité, de l’éducation et de la bonne gouvernance.

M. Taylor Tinney qui est à Abidjan depuis août 2020, remplace Mme Marion Wohlers, en poste depuis deux ans. Il officiait à l’ambassade des États-Unis à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Hommage professionnel à feu Marcel Zadi Kessy à Abidjan

Les acteurs du secteur de l’eau et de l’énergie ont rendu jeudi un hommage à feu Marcel Zadi Kessy au siège du Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

M. Zadi Kessy a été Président directeur général du Groupe CIE/SODECI puis le Président des Conseils d’administration des deux sociétés. Les agents lui ont rendu des témoignages qui ont ponctué ce moment d’intenses émotions. 

A cet hommage,  étaient présents l’Association africaine de l’eau, l’Association des sociétés africaines de l’électricité, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI,  Patronat).

Le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le ministère de l’Assainissement et de la salubrité, et le ministère de l’hydraulique étaient représentés à cet hommage professionnel. 

Des anecdotes et des témoignages poignants sur son parcours professionnel ont été faits. Décédé le 13 octobre dernier à  Abidjan, Marcel Zadi Kessy sera inhumé le 30 janvier 2021à Yacolidabouo (sud-ouest), son village natal. 

Maroc/Covid-19 : Le Roi Mohammed VI lance la campagne nationale de vaccination

Le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19.A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19.

La campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens, l’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis d’éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale.

Elle se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde et une première livraison du vaccin chinois Sinopharm.

Selon les autorités sanitaires du Royaume, la campagne nationale de vaccination devra cibler, de façon progressive, les personnes les plus exposées à l’infection, à savoir les personnes âgées de 75 ans et plus, les professionnels de la santé (40 ans et plus), les autorités publiques, les militaires et les enseignants (à partir de 45 ans).

L’opération de vaccination bénéficiera, dans une première étape, aux régions qui enregistrent des taux d’infection élevés. Pour ce faire, un lourd dispositif est mobilisé pour réussir cette opération de grande envergure.

Folashade Akanni-Shelle, nouvelle Dg de Bolloré au Nigeria

Folashade Akanni-Shelle est nommée Directrice générale de la filiale nigériane de Bolloré Transport et Logistics, a appris APA ce jeudi.« Depuis le 1er octobre 2020, Folashade Akanni-Shelle est la nouvelle Directrice générale de Bolloré Transport & Logistics au Nigeria. Elle remplace Jean-Baptiste Rambaud qui va poursuivre sa carrière dans une autre filiale de l’entreprise au Moyen-Orient », renseigne le groupe dans un communiqué de presse.

Folashade Akanni-Shelle cumule 17 années d’expérience au sein de Bolloré Transport & Logistics. Elle a rejoint l’entreprise en 2003 comme Responsable commerciale pour OT Africa Line chez Cross Marine Services à Lagos, avant d’être nommée tour à tour Responsable import maritime au sein de Bolloré Africa Logistics Nigeria (ex-SDV Nigeria), Responsable des services logistiques au Ghana, Directrice des solutions logistiques en Ouganda puis Directrice générale en Tanzanie.

Elle va désormais assurer le développement de cette entité avec le soutien de ses équipes et s’appuyer sur son expérience ainsi que sur sa connaissance du continent africain pour positionner l’entreprise comme un leader dans le secteur du transport et de la logistique au Nigéria.

« Ayant occupé diverses fonctions dans plusieurs pays différents, c’est un honneur pour moi de retrouver mon pays d’origine et j’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec les équipes pour adresser ce marché dynamique et faire de Bolloré Transport & Logistics une référence dans le transport et la logistique au Nigeria », a déclaré Folashade Akanni-Shelle.

Bolloré Transport & Logistics Nigeria est un opérateur majeur du transport et de la logistique employant aujourd’hui plus de 600 collaborateurs directs et indirects. Basée à Lagos, l’entreprise possède plusieurs agences notamment à Badagry, Agbara et Abuja et 26 entrepôts à travers tout le pays. Elle a développé une expertise sur divers secteurs clés de l’économie en particulier les produits de grande consommation, la téléphonie et la logistique minière.

Chaque année, elle soutient des actions pour les populations en partenariat avec des associations notamment dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré.

Côte d’Ivoire: mise en service d’un nouveau sticker pour la facture normalisée en avril

Le directeur général des impôts Sié Abou Ouattara annonce dans un communiqué transmis jeudi à APA, que dans le cadre du renforcement de la sécurisation de la facture normalisée en Côte, un nouveau sticker sera mis en service à compter du 1er avril 2021.

« Ce nouveau sticker de couleur bleue et de forme carrée sera à partir de la date du 1er avril 2021 apposé sur  les factures normalisées, les bordereaux ou bons de transfert ou de livraison ainsi que sur les bordereaux de livraison en remplacement de celui de couleur rouge», a expliqué M. Ouattara dans ce communiqué. 

Toutefois, il a  précisé, qu’à titre transitoire, le sticker rouge restera valable pour une période de trois mois allant du 1er avril au 30 juin 2021.  

« Par ailleurs, les entreprises qui disposeraient de stock résiduel d’anciens stickers et de carnets de factures préimprimées sont  invitées à les déclarer impérativement auprès de la chambre de commerce et d’ industrie de Côte d’Ivoire au plus tard le 15 avril 2021 pour leur prise en compte par le programme national de sécurisation des factures », a exhorté M. Ouattara comptant sur  « le civisme fiscal de tous  ».

Côte d’Ivoire: hommage national à feu Marcel Zadi Kessy, ex-président du CESEC

Un hommage national a été rendu jeudi à feu Marcel Zadi Kessy, ancien président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de Côte d’Ivoire, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au siège de l’institution à Abidjan.

M. Zadi Kessy, pétri d’une vaste expérience en matière de développement intégré, a été nommé en 2011 par M. Alassane Ouattara comme président du Conseil économique et social. Un poste qu’il occupera jusqu’en 2016.  

Le chef de l’Etat ivoirien s’est recueilli sur son cercueil, recouvert du drapeau de Côte d’Ivoire. La famille du défunt était présente avec en première ligne Mme Zadi Kessy, qui a reçu des mains de l’autorité le drapeau du pays.   

Souffrant depuis quelques années, il s’était retranché dans le cocon familial, où il était suivi par des médecins. Mi-octobre 2020, il tire sa révérence à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, laissant dans le désarroi ses proches.   

Ce natif de Yacolidabouo, village situé dans le Département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien, est un « génie » du développement. Il a transformé cette localité dont les rues et les infrastructures socio-économiques rivalisent avec certaines zones urbaines.

Ingénieur en techniques d’équipement rural, il intègre le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI). Il devient le Président directeur général du groupe puis le Président des conseils d’administration des deux sociétés.  

Fort d’un parcours associatif et entrepreneurial riche, Marcel Zadi Kessy publie en octobre 1998, l’ouvrage « Culture africaine et gestion de l’entreprise moderne », un livre dans lequel il relate une longue carrière de dirigeant et la vision prospective dans le management.   

L’inhumation de M. Marcel Zadi Kessy est prévue le 30 janvier 2021 dans la plus stricte intimité familiale à Yacolidabouo. Ce village perd un illustre fils, mais trouve à travers ses actions une voie tracée pour dynamiser son développement. 

Législatives: Affi saisit la CEI contre des « usages frauduleux du sigle du FPI »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Affi Nguessan a saisi la Commission électorale indépendante (CEI) pour protester contre des « usages frauduleux du sigle et des symboles du FPI » dans le cadre des législatives du 6 mars 2021.

Dans un courrier adressé au président de la CEI, Affi Nguessan, président statutaire du FPI, proteste contre « le comportement tendancieux de certains candidats » aux élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021.

« Il nous est donné de constater que des candidats, pourtant investis par d’autres partis et groupements politiques lors du dépôt de leur candidature à la CEI, se prévalent abusivement des attributs du FPI pour promouvoir leur candidature sur les réseaux sociaux », a-t-il écrit.

Selon M. Affi, « une telle attitude qui contraste de façon flagrante avec la loyauté et l’élégance de la concurrence électorale ne peut continuer à prospérer,  au risque de semer le doute et la confusion chez les électeurs pendant le déroulement du scrutin ». 

L’article 26 du Code électoral ivoirien dispose que l’utilisation combinée des trois couleurs du drapeau national est proscrite, ainsi que les armoiries de la République ou de la collectivité territoriale concernée par l’élection. 

En outre, plusieurs candidats ou listes de candidats d’une même circonscription électorale ne peuvent avoir ni le même intitulé, ni le même sigle, ni le même symbole, ni la même couleur sur le bulletin unique.

Il soutient qu' »il ne peut valablement être toléré que des candidats se réclamant de parti ou groupement politique différent du nôtre, puisse user des attributs du FPI », formation créée par Laurent Gbagbo.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a lancé qu' »il urge que la CEI, conformément à ses attributions et missions fasse cesser pareils comportements attentatoires à la législation et aux usages électoraux ». 

Le FPI connaît des querelles internes avec une tendance dirigée par M. Affi Nguessan, président statutaire, et une autre frange conduite par Assoa Adou. Pour ces législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré.

Afrique de l’Est: appel à fonds du CICR pour les réfugiés

Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge intensifie ses activités humanitaires pour répondre aux besoins urgents en Éthiopie, au Soudan et à Djibouti.Dans ces pays de l’Afrique de l’Est, les réfugiés et les déplacés internes ont besoin de nourriture et de services essentiels comme l’eau et les soins de santé, rapporte un communiqué reçu à APA.

C’est pourquoi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lance un appel à ses donateurs en vue de recueillir 20 millions de francs suisses pour renforcer au plus vite son action face aux besoins humanitaires pressants engendrés par la crise qui sévit dans la région du Tigré, en Éthiopie.

De son côté, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge cherche à lever 27 millions de francs suisses qui serviront à soutenir les efforts déployés par la Croix-Rouge éthiopienne, le Croissant-Rouge soudanais et la Société du Croissant-Rouge de Djibouti pour lutter contre d’autres facteurs de vulnérabilité dans la région.

« Un grand nombre de personnes ont été déplacées dans le Tigré et près de 60 000 ont cherché refuge au Soudan. Cette population de réfugiés et de déplacés internes a cruellement besoin de nourriture et de services essentiels, tels qu’eau et soins de santé », note le texte.

Il ajoute que dans cette région, certaines structures de santé ont été abandonnées et pillées, tandis que d’autres commencent à manquer de fournitures et peinent à faire face à la demande croissante.

« Au Tigré, les besoins sont immenses. Il faut que le gouvernement accélère son action et que les organisations humanitaires puissent accéder au plus vite aux personnes pour leur apporter l’aide nécessaire, avant qu’il ne soit trop tard », affirme Patrick Youssef, directeur régional du CICR pour l’Afrique.

Selon lui, en dehors des grandes villes, l’accès humanitaire demeure problématique, et il est difficile de se faire une idée précise de la situation humanitaire dans les zones rurales.

« Les événements qui se sont produits récemment au Tigré sont venus exacerber d’autres vulnérabilités qui étaient présentes en Éthiopie et dans les pays voisins (le Soudan et Djibouti). Avant que les combats n’éclatent, la région était déjà confrontée à une grave insécurité alimentaire, une invasion de criquets pèlerins, la sécheresse et la pandémie de Covid-19 », explique Mohammed Mukhier, directeur régional de la Fédération internationale pour l’Afrique.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.