Congo : Brazzaville et Shao Yang signe un accord de partenariat

L’accord a été paraphé par le président du Conseil départemental et municipal, Dieudonné Bantsimba, et Riping Ouyang, conseiller principal du gouvernement populaire municipal de Shao Yang.

 

Le partenariat signé dimanche 29 décembre entre les villes de Brazzaville et Shao Yang, s’inscrit dans le cadre de la coopération décentralisée entre les deux villes et porte essentiellement sur l’ingénierie municipale. Il est question de développer des projets d’intérêt public et renforcer l’assainissement dans la ville.

La mise en œuvre des projets qui sont en cours d’indentification se fera par Omex, une société partenaire de la ville Shao Yang, spécialisée dans la construction et le développement des infrastructures urbaines.

« En signant ce protocole d’accord qui sera suivi d’effets escomptés, nous ne saurons que renforcer la coopération sino-congolaise pour le bien de nos populations et la transformation de notre ville. Notre ville de Brazzaville doit se mettre en branle pour rechercher les financements et Shao Yang, pour sa part, doit sélectionner les entreprises pour que tous ces travaux puissent démarrer au plus vite », a indiqué le président du Conseil départemental et municipal.

Congo-UMNG : l’intersyndical annonce la fin de la grève

C’est dans une déclaration publiée le 27 décembre à Brazzaville que le Collège Intersyndical a confirmé la reprise des activités à partir du lundi 30 décembre.

 

Levée de grève à l’Université Marien Ngouabi (UMNG). La nouvelle a été confirmée dans une déclaration publiée vendredi 27 décembre à Brazzaville, à l’issue d’une réunion des principales formations syndicales de l’Université Marien Ngouabi.

Le collège intersyndical justifie la levée de la grève « suite à des négociations jugées fructueuses ». Selon lesechos-congobrazza, le gouvernement aurait satisfait à la plupart des revendications du collège intersyndical, notamment le paiement des arriérés de salaires et des ‘’heures diverses dues’’.

« Le Collège Intersyndical relève la disponibilité de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, ainsi que du président de l’Umng, M. Gotran Ondzotto, pour résoudre les problèmes sociaux des travailleurs de l’Umng et garantir ainsi la paix sociale », a déclaré le collège.

Les syndicats ont exprimé leur reconnaissance envers les travailleurs pour leur discipline et leur calme durant toute la durée de la grève. Déclenchée le 27 septembre dernier, les personnels de l’Université Marien Ngouabi réclamaient entre autres des arriérés de salaires de plusieurs mois, la nécessité de signer un nouveau protocole d’accord.

Congo : vers l’ouverture de nouveaux centres d’enrôlement du NIU

C’est une annonce faite par le ministre ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.

 

Etudier les modalités pratiques du contrôle du NIU et des mécanismes de régularisation des situations fiscales. C’est ce qui a réuni les contribuables congolais et le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public.

Organisé par le ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, les échanges portaient sur le contrôle du Numéro d’identification unique (NIU) et des impôts, droits et taxes dus au titre des exercices 2022, 2023 et 2024. Une démarche s’inscrit dans le cadre de la gestion fiscale et économique du Congo.

Les participants à cette réunion qui ne sont d’autres que les contribuables ont évoqué les difficultés qu’ils rencontrent dans l’obtention du NIU, le manque de sensibilisation à son rôle ainsi que son importance.

Une doléance qui a été prise en compte par le ministre Ludovic Ngatsé qui a annoncé l’ouverture très bientôt d’autres centres d’enrôlement du NIU en dehors des neuf opérationnels (5 à Brazzaville et 4 à Pointe-Noire).

Congo : le Pracac arrête son budget 2025 à plus 10 milliards FCFA

Le comité de pilotage du Pracac a validé le budget annuel lors de sa session inaugurale tenue le 24 décembre à Brazzaville.

 

Le budget de l’exercice 2025 du Le Projet régional d’amélioration des corridors de transport routier et fluvial en Afrique centrale (Pracac) a arrêté à 10 milliards 615 millions FCFA. Le comité de pilotage du Pracac a validé mardi 24 décembre à Brazzaville, ce budget annuel au cours de sa session inaugurale.

Selon adiac-congo, plus de 82% des activités retenues pour le prochain exercice portent sur le dragage, le drainage ainsi que les révisions ou réalisations des études relatives à la construction des ports et quais d’Impfondo, de Bétou, de Mossaka, de Liranga et de Makotimpoko, dans la partie Nord du pays.

Lancé en mars 2024, le Pracac est financé par la Banque mondiale à hauteur de 53 milliards FCFA. Il vise entre autres à améliorer les corridors de transport en Afrique centrale, le commerce, l’inclusion socio-économique…

Forum « Africa investment » : Denis Sassou N’Guesso invité en Gambie

Le chef de l’Etat a attendu au Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (Fogeca).

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu en audience mardi 24 décembre à Brazzaville, Amadou Diagne, ambassadeur itinérant et envoyé spécial du président gambien, Adama Barrow. Celui-ci est venu remettre au président congolais son invitation officielle pour le Forum « Africa investment ». L’évènement se tiendra du 31 janvier au 1er février 2025 à Banjul, en Gambie.

« Le président Adama Barrow nous a mandatés pour venir remettre cette invitation officielle au président de la République. Ceci représente un intérêt particulier pour nous, parce que le Fogeca, l’organisation africaine du secteur privé que je dirige également, a pour parrain officiel son excellence monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso », a déclaré Amadou Diagne au sortir de l’audience.

Le Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (Fogeca), va également célébrer ces 17 années d’existence. Ce forum a pour objectif de promouvoir l’intégration sous régionale et régionale du continent, à travers un renforcement des liens économiques qui unissent les pays africains.

Le Fogeca qui se tient chaque année, regroupe des experts avertis en vue d’une analyse objective des enjeux et des défis auxquels font face les gouvernants dans leur quête de l’émergence et de l’intégration économique en Afrique.

Congo : fin de contrat pour le coach Younès Tatby

Le sélectionneur de l’équipe nationale de handball seniors dames a annoncé sa décision mercredi 18 décembre, de quitter le Congo.

 

Le contrat du coach Younès Tatby prend fin le 31 décembre 2024. Le sélectionneur franco-marocain de l’équipe nationale de handball seniors dames ne le renouvellera pas. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’il a animé à Brazzaville le mercredi 18 décembre 2024. C’est avec un sentiment de déception de n’avoir pas pu atteindre son principal objectif qui était de gagner la Can que le coach va quitter la République du Congo.

Le sélectionneur des Diables-Rouges handball seniors dames a d’autres projets. « Je suis demandé un peu partout et au-delà du 31 décembre, je discuterai avec le meilleur projet, soit avec une autre sélection ou en club », a-t-il expliqué.

Il est important de préciser que le Congo lui doit onze mois de salaires impayés. Younès Tatby promet de ne pas poursuivre le pays Tribunal arbitral du sport (T.A.S). « J’ai onze mois de salaires impayés, mais je suis sous contrat avec l’Etat congolais, c’est-à-dire le Ministère des sports et celui des finances et la Fédération marocaine de handball. J’attends la promesse du ministre des sports, pour que j’entre en possession des salaires qu’on me doit. Mais, je n’engagerai aucune procédure contre la Congo au Tas », a-t-il confié.

« Je quitterai le Congo, mais je continuerai à aider le Congo qui m’a tant donné aussi. Mon seul regret, c’est de n’avoir pas remporté la Can comme convenu. Ce n’est pas de ma faute, bien entendue » a-t-il promis.

Congo : la loi de finances 2025 a été revue à la baisse

Le Parlement a adopté le budget de l’Etat exercice 2025, les 21 et 22 décembre à Brazzaville.

 

Initialement arrêté en recettes à la somme de 2 826 milliards 616 millions FCFA et en dépenses à 2 233 milliards 224 millions FCFA, la loi de finances 2025 a été revue à la baisse. Cette baisse fait suite à un nouveau cadrage macroéconomique et budgétaire, dans le cadre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).

Le budget de l’Etat exercice 2025, se chiffre en recettes à la somme de 2 550 milliards 594 FCFA et en dépenses à 2 059 milliards, dégageant ainsi un excédent budgétaire de 352 milliards FCFA destiné à prendre en compte le déficit de trésorerie de 352 milliards FCFA qui sera financé totalement par le solde budgétaire.

Le président de la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a explique que le nouveau cadrage budgétaire qui présente un certain nombre de nouvelles contraintes a donné lieu à l’élaboration d’un nouveau budget de l’Etat et aux réaménagements du volet investissement. La première concerne la réduction du volet investissement de 98 milliards 500 millions FCFA et la deuxième est relative à la révision du niveau des recettes attendues, aussi bien les recettes budgétaires, fiscales et des recettes dites non fiscales.

Congo : des diplomates en fin de mission bloqués à l’étranger pour faute de moyens

Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a évoqué le sujet, le 20 décembre, lors de la séance des questions orales avec débat au Sénat.

 

 

Quelques soixante-quinze diplomates congolais en fin de mission dans les ambassades et consulats généraux à l’étranger n’ont pas encore regagné la République du Congo. Le sujet était à l’ordre du jour lors de la séance des questions orales avec débat au Sénat.

Le ministre Jean-Claude Gakosso devait s’expliquer sur la situation des diplomates congolais affectés dans les ambassades, les délégations permanentes et les consulats généraux, mais dont le mandat est arrivé à terme sans qu’ils ne rentrent au pays.

« Plusieurs diplomates en fin de mission sont jusqu’à présent bloqués à leurs lieux de service à cause des contraintes budgétaires qui ne permettent pas au gouvernement de leur allouer les fonds de rapatriement. A titre d’illustration, sur les 94 diplomates en fin de mandat ou admis à la retraite entre 2022 et 2024, à peine 19 sont rentrés au pays avec leurs familles, les autres sont toujours bloqués », a indiqué Jean-Claude Gakosso.

Il révèle qu’à cause du déficit budgétaire, le pays n’arrive plus à solder ses charges locatives, qui représentent à elles seules près de 65% des crédits de fonctionnement. Ainsi, les loyers diplomatiques à Yaoundé au Cameroun, à Addis-Abeba en Ethiopie, à Tokyo au Japon, à Pékin en Chine, entre autres, sont en état d’insolvabilité.

Pour lui, la situation concerne aussi les sociétés chargées du rapatriement des effets des diplomates en fin de mission à qui l’Etat doit la somme de 1,750 milliard FCFA.

La situation de l’Est de la RDC préoccupe Brazzaville et Kinshasa

Le président Denis Sassou-Nguesso a eu un tête à tête samedi 21 décembre à Brazzaville avec son homologue de la RDC Félix Tshisekedi.

 

Félix Tshisekedi est arrivé samedi 21 décembre avec sa délégation en République du Congo. Il a été accueilli par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso aux environs de 12h au beach fluvial. C’est dans l’après midi qu’il a retrouvé son homologue Denis Sassou Nguesso au Palais du Plateau.

Les deux personnalités ont fait le tour d’horizon des questions bilatérales et multilatérales. Les échanges ont été dominés par les questions de paix à l’Est de la RDC et le renforcement des relations entre les deux pays. Dans l’évocation de la crise à l’Est de la RDC, les deux dirigeants appellent à privilégier la voie du dialogue entre les parties dans le cadre de l’initiative de Luanda menée par le président Joao Lourenco.

Sur la crise libyenne, ils ont salué les efforts du comité de haut niveau de l’Union africaine dont la direction est assurée par le président Denis Sassou N’Guesso. Ils se sont dits préoccupés par  » la persistance de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la crise au Soudan et la situation au Proche-Orient« .

Affaire Foberd Gabon : le directeur de l’AGASA limogé

Après une période de turbulence causée par la saisie de ses établissements au Gabon et l’incarcération de 15 de ses employés,  l’affaire menaçant l’industriel camerounais connaît un dénouement.

La première sanction, sans doute la plus grande dans cette affaire, fait perdre le poste à une personnalité gabonaise. Anatole Kabounou Onkonl, n’est plus directeur de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire. Le désormais ancien directeur a perdu son poste au profit de Jean Delors Blyogue Bi Ntoungou qui était président du conseil d’administration de l’AGASA. La décision est tombée le jeudi 19 décembre 2024 au cours du conseil des ministres du gouvernement gabonais. Elle fait suite à la publication des résultats de l’enquête effectuée par l’AGASA à propos du scandale concernant les établissements Foberd au Gabon.

Le 05 décembre dernier, les établissements du groupe Foberd appartenant à l’industriel Bernard Fokou ont été fermés, 15 de ses employés incarcérés. Le motif de ces mesures étant la mise en vente des produits impropres à la consommation, la commercialisation des intrants périmés servant à la production des produits coca-cola. Le coordonnateur du groupe Foberd Mesmin Sigha a pourtant expliqué que son groupe ne commercialise pas des produits avariés.

Une situation qui a mis à mal les relations commerciales entre le Cameroun et le Gabon. L’ambassadrice du Cameroun au Gabon, Edith Félicité Nga Eto Zam a demandé une audience au ministre gabonais chargé des relations extérieures pour protester contre les mesures illégales prises contre Foberd Gabon. La diplomate a obtenu la libération de 13 cadres de Foberg emprisonnés ainsi que la réouverture des structures.

Le résultat de l’enquête engagée par l’AGASA vient donner raison au coordonnateur de Foberd Gabon et soutenir la défense de l’ambassade du Cameroun au Gabon. Selon le résultat de l’enquête, les produits avariés découverts au site d’Owendo étaient stockés dans des zones en vue de la destruction et non destinés à la vente. Pour ce qui est des produits de coca-cola, l’enquête a conclu qu’ils ne présentaient pas un signe anormal.