Congo : Pierre Ngolo interpelle le gouvernement sur les difficultés des Congolais

Dans son discours prononcé le 1er février à l’ouverture de la 5e session ordinaire administrative, le président du Sénat demande au gouvernement à trouver des solutions durables aux problèmes que rencontre les Congolais.

 

Pierre Ngolo a ouvert la 5e session ordinaire administrative du Sénat samedi 01er février 2025. Dans son discours d’ouverture, le président de la chambre haute est revenu sur maux auxquels la population est confrontée. Notamment la pénurie d’eau et de carburant, le manque d’électricité qui impacte le quotidien des Congolais depuis plusieurs mois le quotidien,

« La 5e session ordinaire administrative constitue le premier test pour améliorer notre environnement. La pénurie de carburant, les coupures intempestives d’eau et d’électricité ainsi que les tracasseries de transport nous engagent, avec l’exécutif, à tout entreprendre pour apporter les thérapies appropriées en vue de soulager la douleur de la population », a souligné Pierre Ngolo.

Le président du Sénat invite le gouvernement à trouver des solutions durables à la pénurie d’eau, d’électricité et de carburant qui sévit à Brazzaville et à travers le pays depuis de longs mois.

Onze affaires, parmi lesquelles sept projets de loi, une proposition de loi, une question orale au gouvernement avec débat et une question d’actualité sont inscrites à cette session qui s’achève le 10 avril prochain.

Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création de l’Agence congolaise des affaires maritimes ; du projet de loi portant création des zones économiques spéciales, à la détermination de leur régime et de leur organisation; ainsi que les projets de loi portant protection et promotion des droits des personnes âgées et celles vivant avec handicap au Congo.

Le président du Sénat est revenu sur la crise qui prévaut à l’Est de la République démocratique du Congo. Il a condamné les attaques perpétrées récemment contre certaines ambassades à Kinshasa dont celle de la République du Congo. Pour la sortie de cette crise, il a exhorté les belligérants à privilégier la voie diplomatique.

Congo : l’Assemblée nationale réitère son engagement à accompagner le gouvernement

C’est ce qui ressort du discours du président de la chambre basse du parlement,   à l’ouverture de la 8e session ordinaire administrative.

 

Les députés ont été convoqués à la 8e session ordinaire de février. Celle-ci dite administrative s’est ouverte samedi 01er février 2025. Dans son discours d’ouverture, Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale, a exprimé l’engagement de son institution à accompagner les actions gouvernement. Il a invité les députés à renforcer le contrôle de l’action gouvernementale, conformément à leur mission régalienne, afin d’obtenir des résultats qui vont impacter positivement la vie des congolais.

Quatorze affaires seront débattues lors de cette 8e session ordinaire administrative qui va se clôturer le 10 avril prochain. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création de l’Agence congolaise des affaires maritimes ; du projet de loi portant règlement de l’utilisation des sources de rayonnement ionisant et des applications nucléaires. Les députés examineront aussi le projet de loi portant création de l’Agence de radioprotection et de sûreté nucléaire ainsi que celui portant statut des magistrats de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

Congo : la BM vient accélérer la mise en œuvre du programme des filets sociaux

Une délégation de la Banque mondiale (BM) séjournera du 3 au 14 février dans la capitale congolaise.

 

La délégation de la BM séjournera à Brazzaville du 3 au 14 février. Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIPJ).

Le projet PSIPJ est financé par l’institution de Bretton Woods à plus de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars). Les émissaires de l’institution s’entretiendront avec les autorités de tutelle, y compris surtout avec les animateurs du PSIPJ sur les avancées réalisées avant de visiter les marchés Soukisa, dans le cinquième arrondissement, Ouenzé, et Total, dans le deuxième arrondissement, Bacongo.

Rappelons que ces deux marchés domaniaux sont sélectionnés pour un programme pilote sur la petite enfance avec l’aménagement des espaces devant abriter des crèches et garderies d’enfants au profit des femmes exerçant autour des lieux.

Lancé officiellement en juillet 2024, le PSIPJ vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues.

Le projet prévoit également le financement des transferts monétaires pour des activités génératrices de revenus au profit de 2000 ménages vulnérables, le volet formation en auto-emploi de 33 000 jeunes à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie dans le Niari, et Ouesso dans la Sangha, ainsi que de 2600 jeunes aux divers métiers techniques et professionnels.

La mission va pendant ces dix jours examiner l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités et préparer la revue à mi-parcours du projet ; travailler avec la partie congolaise sur l’identification et l’aménagement des espaces pour l’installation des crèches pilotes sur la petite enfance ; procéder au lancement de la collecte de données pour un diagnostic exhaustif de l’emploi en République du Congo ; et lancer les consultations avec les parties prenantes sur la préparation d’une feuille de route pour les paiements numériques des transferts monétaires.

Congo : le Comité de suivi préoccupé par la montée du banditisme juvénile

Le sujet était l’un des points à l’ordre du jour vendredi 31 janvier, de la session ordinaire du Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo.

 

Trois points étaient à l’ordre du jour de la session ordinaire Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo. A savoir le rapport d’activités 2024 ; le programme d’activités et le projet du budget de la nouvelle année.

« L’année 2025 est l’année charnière qui nous conduit inexorablement au scrutin présidentiel de 2026 dont nous souhaitons qu’il se déroule dans la paix. Ainsi j’exhorte tous les membres du Comité de suivi à continuer à travailler sans relâche afin de répondre aux missions qui sont les nôtres pour continuer à mériter de la confiance du président de la République et de la nation toute entière », a déclaré Marius Mouambenga, commissaire général du Comité de suivi.

Le Comité de suivi se dit préoccupé par la montée du banditisme juvénile pour lequel il est indispensable de fournir des efforts pour en éradiquer de peur qu’il ne prenne corps et ne s’enracine dans la société congolaise. Cette institution se dit prête à contribuer aux efforts de la Force publique.

Notons qu’en 2024, Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstruction du Congo avait proposé à la tutelle des états généraux sur le phénomène « Bebés noirs ». C’est du moins ce qu’a indiqué Marius Mouambenga, lorsqu’il énumérait activités menées par son institution l’année 2024.

Congo Terminal franchit le cap du million de conteneurs manutentionnés pour la troisième année consécutive

En janvier 2025, Congo Terminal annonce avoir dépassé le seuil d’un million de conteneurs manutentionnés pour la troisième année consécutive, avec un total de 1.046.064 conteneurs traités en 2024.

 

Après avoir franchi cette barre symbolique en 2022 et 2023, l’entreprise renouvelle cette performance, témoignant ainsi du développement de ses activités et de son rôle clé dans la logistique portuaire en Afrique centrale.

Cette réussite illustre l’engagement des équipes de Congo Terminal à optimiser les opérations et à accompagner la dynamique économique locale.

« Nous sommes très heureux d’avoir une nouvelle fois franchi le cap du million de conteneurs et d’avoir traité plus de 45.000 conteneurs supplémentaires par rapport à 2023. Dans les années à venir, notre ambition est d’atteindre les 2 millions de conteneurs manutentionnés par an, avec à la clé la création de plus de 900 emplois supplémentaires pour le pays », déclare Anthony Samzun, Directeur Général de Congo Terminal.

Opérateur exclusif du terminal à conteneurs de Pointe-Noire, Congo Terminal a transformé la plateforme portuaire grâce à des investissements majeurs dans les infrastructures, la formation des équipes et l’acquisition d’équipements de pointe. Les volumes traités sont ainsi passés de 200.000 EVP au début de la concession à plus d’un million aujourd’hui. Pour accompagner la croissance des échanges et renforcer son rôle stratégique, Congo Terminal développe un nouveau terminal à conteneurs sur le Mole Est. Les travaux sont déjà en cours, et l’infrastructure sera opérationnelle en 2027, offrant plus capacités pour soutenir le développement économique du pays

Congo : 47 présumés trafiquants fauniques interpellés en 2 ans

Les actions menées conjointement par ces trois acteurs, ont permis de démanteler plusieurs réseaux de trafiquants d’animaux sauvages protégés.

 

Quarante-sept (47) trafiquants ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées d’espèces animales intégralement protégées. Ils ont été interpellés au cours de 21 opérations menées par les éléments de la gendarmerie nationale en collaboration avec les agents du ministère de l’Economie Forestière (Eaux et forêts), et de l’appui technique du Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF).

Parmi les quarante-sept (47) individus interpellés au cours des années 2023 et 2024, vingt-sept (27) trafiquants ont été placés derrière les barreaux dont seize (16) ont été déjà condamnés à la prison ferme. Les produits de faune saisis au cours de ces opérations sont des ivoires d’éléphants, des peaux de panthères, des écailles de pangolins et les perroquets gris du Gabon.

Les dernières évaluations de l’UICN évoquent une diminution importante du nombre d’éléphants d’Afrique sur l’ensemble du continent. Le nombre d’éléphants de forêt d’Afrique a chuté de plus de 86% sur une période de 31 ans. Tandis que la population d’éléphants de savane d’Afrique a diminué d’au moins 60% au cours des 50 dernières années.

 

Congo : une conférence pour amélioration du cadre de vie dans les grandes villes

Le palais de Brazzaville servira de cadre lundi 03 février à la conférence sur les enjeux et les défis de l’assainissement urbain.

 

Améliorer le cadre de vie des populations dans les grandes villes. C’est l’objectif visé par la conférence sur les enjeux et les défis de l’assainissement urbain. La rencontre est organisée par le 3 février au palais de Brazzaville, par le ministère de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier.

La conférence va réunir toutes les parties prenantes, notamment les ONG, les chefs de quartiers, les administrateurs maires, les partenaires au développement, bilatéraux, multilatéraux. Selon le ministre de tutelle Juste Désiré Mondelé, ce sera un moment d’échange.

« Nous allons nous retrouver en une journée le 3 février pour parler non seulement de comment collecter ou enlever les déchets, mais aussi du mécanisme, du processus de toute la chaîne des déchets, à savoir du ramassage jusqu’à la transformation, à la valeur ajoutée à donner aux déchets. Tout en sachant que les déchets sont une matière, un produit qui peut permettre à ce qu’il y ait des jeunes entrepreneurs, des start-up qui peuvent aussi intervenir dans l’assainissement », a expliqué le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien routier dans un extrait tiré d’une publication de adiac-congo.com.

Après cette conférence, le ministère va établir un calendrier devant lui permettre d’aller sur le terrain. Juste Désiré Mondelé a également évoqué la possibilité d’instaurer des journées d’assainissement pour inciter les populations dans les quartiers.

Congo : les FUSYNEC demandent un statut particulier des agents de l’éducation

Une demande formulée le 26 décembre dernier à Brazzaville le par Président de la plateforme dénommée les Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (FUSYNEC), Daniel Ngami.

 

Les Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (FUSYNEC), plaident pour le statut particulier des agents de l’éducation nationale. Au cours d’une assemblée générale, les plateformes syndicales des enseignants ont décidé de reconduire de commun accord les revendications liées à la publication de l’arrêt qui met en œuvre les articles 54 et 55 des agents particuliers de l’éducation nationale, le paiement de rappel de solde des activités dues aux enseignants dont la dernière paye date du 30 décembre 2020.

Les enseignants ont formulé un ensemble de recommandations notamment la mise en place de la commission tripartite pour le recrutement des enseignants dans la fonction publique, la publication des textes campagne 2023, la mise en œuvre des quotas 2023-2024, pour éviter les doubles emplois et permettre l’ouverture de la CAP 2025.

Ils suggérent qu’un quota spécial soit accordé aux enseignants communautaires de deuxième langue, en l’occurrence Russe, Espagnol, Latin, Allemand et autres, le paiement régulier de bourse dû aux enseignants communautaires et volontaires, la publication des listes fiables des enseignants communautaires recrutables, département par département, enfin les listes définitives d’enseignants communautaires et volontaires à prime de bonne séparation.

Congo : le forum des entrepreneurs francophones se tiendra du 26 au 28 juin

L’objectif de cette rencontre est de promouvoir une économie dynamique et prospère au sein des pays membres de l’Alliance du patronat francophone (APF).

 

Le ministre chargé du Développement industriel, Antoine Nicéphore Fylla Saint Eudes s’est entretenu mardi 28 janvier à Brazzaville, avec une délégation de l’APF et le président du conseil d’administration de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), Michel Djombo. Les échangent ont porté sur les préparatifs du forum international des entrepreneurs francophones qui se tiendra du 26 au 28 juin dans la capitale congolaise, sous l’égide d’Unicongo.

Cette conférence annuelle a pour objectif de promouvoir une économie dynamique et prospère au sein des pays membres de l’APF. Ce sont les acteurs du secteur privé du patronat francophone qui couvre 35 pays d’Afrique, de l’Europe francophone, du Canada et certains pays d’Asie qui prendront part aux activités.

Plusieurs thématiques seront développées lors de ce forum, dont le thème principal portera sur « L’intégration régionale au sein des pays francophones ». Les acteurs économiques évoqueront aussi la problématique du financement des infrastructures, la collaboration entre les entreprises, le développement des accords entre les entreprises ainsi que la promotion des relations commerciales dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine. C’est du moins ce qu’a indiqué Michel Djombo, président du conseil d’administration d’Unicongo.

L’Appo commémore le 38e anniversaire de sa création

La cérémonie marquant ce 38e anniversaire a été l’occasion de sensibiliser les diplomates à la mise en œuvre des engagements.

 

L’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo), a célébré son 38e anniversaire lundi 27 janvier 2025. Les festivités de cet évènement se sont déroulées en présence des ambassadeurs des pays membres de cette organisation.

La cérémonie marquant le 38e anniversaire était l’occasion de sensibiliser les diplomates à la mise en œuvre des engagements. « Le Forum des ambassadeurs a pour objectif d’informer régulièrement les ambassadeurs et les chefs de mission des pays membres de l’Appo sur les principales questions énergétiques qui concernent l’Appo », a indiqué le secrétaire général de l’organisation, Dr Omar Farouk Ibrahim.

Les membres de l’Appo comptent lancer dès le premier trimestre de cette année la Banque africaine de l’énergie (AEB) à son siège à Lagos, au Nigeria. Notons que le processus de création avait débuté depuis 2022 par un accord conclu entre l’Appo et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) basée au Caire, en Égypte.

Dotée d’un capital de départ de plus de 3000 milliards FCFA, environ 5 milliards de dollars, la future institution panafricaine est censée pallier le manque d’investissements étrangers dans les énergies fossiles sur le continent, en finançant les projets pétroliers et gaziers.

Pour rappel, l’Appo se veut une plateforme d’échange d’expertise et d’information dans le domaine de l’énergie. Elle a permis d’impulser notamment l’industrie pétrolière et gazière sur le continent et d’améliorer la sécurité énergétique. Avec ses dix-huit pays membres, elle représente 92% des réserves totales de l’or noir et 97% de la production totale de pétrole brut et gaz naturel en Afrique.