Congo : vers une journée consacrée au régulateur des médias

C’est ce qui ressort de la conférence-débat organisée mercredi 31 mai par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

La proposition d’instituer une « Journée du régulateur du Congo » qui se célébrera tous les 31 mai de chaque année a été plébiscité. C’était au cours d’une conférence-débat organisée par le CSLC. Les intervenants à ladite conférence ont demandé à l’organe de régulation des médias de murir la proposition.

Le président du CSLC, Philippe Mvouo, a marqué son accord sur la proposition d’une journée du régulateur. Il a tout de même précisé que le collège des membres de cette institution va prendre une délibération y relative puis proposer au gouvernement un avant-projet de décret portant institution de cette journée.

La conférence-débat organisée par le CSLC s’est tenue sous le thème « Journée du régulateur du Congo ». Plusieurs sous thèmes ont meublé ces assises notamment « Présentation de la nouvelle loi sur les missions du CSLC et son interaction avec la presse et les institutions nationales »« Liberté d’expression et liberté de la presse : quelles limites ? »; et « Réseaux sociaux : pour ou contre ? » .

Congo : Philippe Mvouo demande une cadre juridique favorable pour les journalistes

Il s’est exprimé le 3 novembre à Brazzaville à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, couplée à la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a souligné le 3 novembre à Brazzaville que le Congo faisait partie des nations qui prennent à cœur la nécessité d’une presse libre, indépendante et sécurisée au travers d’un cadre juridique favorable aux journalistes.

« La constitution de 2015 et plusieurs autres textes de lois dont la loi 8-2001 du 12 novembre 2001 garantissent aux journalistes et à tous les Congolais, la liberté de l’information et de la communication », a dit Philippe Mvouo lors de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, couplée à la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Développant le thème « Journalisme sans crainte et sans complaisance », le Haut conseiller Godefroy Yombi, a expliqué que le cadre légal était propice pour les journalistes congolais d’écrire sans crainte et sans complaisance, à condition qu’ils se débarrassent des pratiques avilissant leur métier.

Pour lui, l’absence des journalistes en prison est un indicateur du fonctionnement de la liberté de la presse au Congo.

La représentante par intérim de l’Unesco au Congo, Fatoumata Barry Marega a indiqué que son organisation soutenait les efforts déployés par le Congo pour le développement de la communication. « Mon institution appuyera une série de formations de renforcement des capacités des journalistes, afin de mieux s’acquitter de son rôle de sensibilisation de l’opinion publique et de promotion d’une culture de la paix, en vue des prochaines élections », a-t-elle fait savoir.

Philippe Banzouzi, journaliste à la Semaine Africaine a déploré le fait que la loi sur la liberté de la communication, sur laquelle s’appuie le Conseil supérieur de la liberté de la communication ne dispose pas des textes d’application. « Les textes d’application devraient mieux encadrer la liberté de la presse au Congo, car les articles des décrets ou arrêtés devraient indiquer les conditions d’exercice d’une liberté, telle que la loi se présente, elle est morte. », a-t-il dit.

Au cours de la double célébration, l’accent a été mis sur les mesures à prendre pour garantir l’indépendance des journalistes et assurer leur protection par des moyens appropriés qui concouraient à mettre fin à l’impunité des crimes perpétrés contre les journalistes dans le monde.

Congo-Présidentielle 2021 : le CSLC rappelle aux médias leur rôle

C’est au cours d’une rencontre jeudi 22 septembre 2020, que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo s’est exprimé.

Il était face aux médias et leurs responsables ce 22 septembre à Brazzaville, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo. Celui-ci leurs a rappelé leur rôle et leurs a demandé de ne pas s’en écarter en cette période précédant l’élection présidentielle qui se tiendra le 2021.

Philippe Mvouo a énuméré les fondamentaux du métier de la presse qui, selon lui, sont basés sur le triptyque, informer, éduquer et divertir.  Pour le président du CSLC, cette période est sensible, c’est d’ailleurs pour cette raison que le rôle des médias est plus que capital dans l’harmonisation de la vie sociale.

La médiatisation ne signifie pas la diffusion de toutes les informations, les médias sont les chiens de garde, garder la paix, la tranquillité, a lancé Philippe Mvouo. « Les médias doivent éviter la nocivité », a-t-il dit.

Au moment où la nation s’achemine vers l’élection présidentielle les médias doivent impérativement garder leur neutralité, ne pas prendre position pour tel ou tel parti, se garder de diffuser des informations nocives tendant à nuire à la paix et à l’unité nationale, a insisté Philippe Mvouo.

C’était aussi l’occasion pour lui de rappeler d’application du code d’éthique et de déontologie

Congo-CSLC : Philippe Mvouo accusé de « mauvaise gestion »

Cette accusation ressort de la réunion urgente du collège des conseillers qui avait pour objectif d’examiner la situation financière qui prévaut actuellement au sein du Conseil supérieur de liberté de communication.

Les hauts conseillers, membres du Conseil supérieur de liberté de communication (CSLC) ont signé, le 9 avril à l’unanimité, une pétition contre le président de l’institution. Ces hauts conseillers, installés il y a à peine quatre mois, accusent Philippe Mvouo d’avoir décaissé du trésor public une somme de 51millions de Fcfa qu’il aurait confisqué, pourtant prévu au paiement de leurs émoluments.

Le collège des conseillers s’est réuni en urgence pour examiner la situation financière qui prévaut actuellement au sein du Conseil. A l’issue de la réunion, ces derniers ont signé à l’unanimité une pétition contre le président de l’organe de régulation des médias.

Dans leur pétition, les hauts conseillers dénoncent la gouvernance financière du président de l’institution. Une gestion selon eux, caractérisée, entre autres, par l’absence de transparence dans la gestion financière et l’opacité dans les recouvrements des recettes internes du CSCL. Ils reprochent également à Philippe Mvouo de prendre les décisions unilatéralement sans se référer au collège des membres du CSCL, seul instance de délibération.

Le CSLC compte au total dix hauts conseillers. Il s’agit de Christian Hubert Kimbémbé, Rodrigue Morapenda, Joachim Mbanza, Jean Obambi, Pascal Mongo Slhym, Asie Dominique, Jean Pierre Goma, Agnès Isabelle Nioko, Godeffroy Yombi et Noel Nkodia Ramata.