Au moins 13 morts enregistrés après l’éboulement de plusieurs maisons au Nord d’Abidjan

Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi à Anyama dans le Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant au moins 13 morts, a appris APA de sources sécuritaires.« Suite aux fortes pluies de ce jeudi 18 juin 2020, un éboulement de terre s’est produit au quartier RAN d’Anyama sur des habitations. Les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie sont sur les lieux. 

On dénombre pour l’heure 13 cas de décès »,  annoncent ces sources. Selon la Direction générale de la police nationale ivoirienne (DGPN) « les recherches se poursuivent difficilement à cause des intempéries. 

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations. Mardi, des pompiers civils ont repêché dans une fosse septique le corps de deux enfants après des pluies diluviennes à Divo dans le sud-ouest ivoirien. 

A Abidjan, ces fortes précipitations ont fait 1 mort la semaine dernière, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels. En 2018, de fortes pluies ont causé la mort de 20 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Réflexions pour une meilleure gestion des résidus de pesticides dans la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire

L’ONG Solidaridad West Africa, une organisation de la société civile et ses partenaires, ont ouvert mercredi à Abidjan, un dialogue multipartite pour une meilleure gestion des emballages et résidus de pesticides dans le secteur du palmier à huile en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du programme de production durable d’huile de palme en Afrique de l’ouest ( SWAPP), a pour objectif  d’identifier et de promouvoir des approches pratiques de gestion des emballages et résidus de pesticides auprès des petits producteurs de palmier à huile en Côte d’Ivoire.

 Selon  Amadou Cissé, le représentant-pays de Solidaridad West Africa Côte d’Ivoire, ce dialogue est une rencontre d’échanges multipartite pour aboutir à des propositions qui pourront influencer, soit les lois, soit les politiques réglementaires pour une gestion adéquate des emballages de pesticides.

« Pour sa seconde phase, ce programme SWAPP a pour objectif d’intensifier la culture de l’huile de palme dans différents pays dont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria et la Sierra-Leone Léone», a indiqué M. Cissé dans un discours.

Poursuivant, il a expliqué que ce dialogue a ciblé les petits producteurs de palmiers à huile pour promouvoir auprès d’eux une gestion efficiente des emballages de pesticides, parce que son organisation entend soutenir « les plus faibles des chaînes de valeur».

«Les emballages vides de produits chimiques sont dangereux à la réutilisation s’ils n’ont pas été recyclés », a fait remarquer de son côté, Pr Georges Kouadio, le coordonnateur du Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) plaidant pour leur gestion écologique et rationnelle.

Auparavant dans une communication, Pr Kouadio a passé en revue le cadre réglementaire et institutionnel sur les déchets dangereux en Côte d’Ivoire. « Nous luttons pour que la loi sur les pesticides soit adoptée. Cette loi est basée sur le principe du pollueur-payeur», a dit le coordonnateur du PROGEP-CI, regrettant encore «beaucoup de lacunes» dans le cadre réglementaire des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue multipartite qui a été initié dans le cadre du programme SWAPP 2, vise entre autres à présenter les lois en vigueur en matière de gestion des emballages de pesticides en Côte d’Ivoire et faire des recommandations pratiques sur les décisions à retenir et les pratiques à vulgariser auprès des petits producteurs de palmier à huile.

 Organisation à but non lucratif, Solidaridad West Africa a été fondée en 2005 et est installée en Côte d’Ivoire depuis 2009. Cette ONG revendique une solide expérience dans le développement de chaînes d’approvisionnement rentables, la création d’entreprises et de moyens de subsistance durables.

Divers sujets se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA traitent de divers sujets en lien avec le coronavirus aux côtés d’autres sujets.« Le bilan grimpe à 73 morts », barre à sa Une Libération avant de préciser en sous-titre que « 13 décès (dus au coronavirus) ont été enregistrés au Sénégal en l’espace de trois jours ». « En l’espace de 5 jours, le Sénégal a enregistré 17 décès liés à la Covid-19, soit en moyenne plus de 3 décès par jour », renchérit L’AS quotidien.

Ce dernier donne ensuite la parole à l’infectiologue, Dr Daouda Thioub qui explique que « L’augmentation du nombre de morts était prévue dès le début, parce que plus le nombre de cas augmente, plus le nombre de décès augmente. C’est une courbe qui suit le nombre de cas ».

Plus en détails, L’Observateur fait des « révélations » sur cette hausse des morts du coronavirus et écrit : « Avec presque 30 morts à domicile depuis le début de la pandémie au Sénégal, la stigmatisation est en train de pourrir la vie aux autorités médicales et d’emporter la vie des malades qui, par peur d’être indexés, eux et leurs familles, préfèrent rester à la maison jusqu’au dernier moment. Une situation qui a favorisé le nombre de morts ces dernières 96 heures ».  

Sous le titre « Le virus infecte les couples », Le Quotidien revient sur cette autre conséquence néfaste de la Covid-19 qu’est l’augmentation des cas de divorce à Dakar et soutient que « Le nombre de cas de séparation (a été) multiplié par 6 » depuis le début de la pandémie et que « Les jeunes couples (sont les) plus impactés ».

Sur un tout autre sujet, La Tribune revient sur l’ouverture des classes d’examen prévue le 25 juin et titre : « Macky +macronise+ ses décisions ». Dans ses colonnes, le journal se demande s’il s’agit de « coïncidence ou (de) mimétisme (car) les décisions (prises par les deux présidents) se suivent et se ressemblent ».

Qu’il s’agisse du déconfinement ou de l’assouplissement de l’Etat d’urgence, c’est « la même rhétorique », affirme le journal qui fait remarquer que l’ouverture des classes est prévue pour le 22 juin en France.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet extraordinaire virtuel sur la solidarité contre la Covid-19 et arbore ce titre : « L’Afrique et la Chine solidaires ». Dans ses colonnes, le journal informe que « Le Président Macky Sall a plaidé encore pour un allègement conséquent de la dette publique africaine ».

Le chef de l’Etat sénégalais avait été le premier à demander une annulation de la dette publique des pays africains afin que ces derniers puissent consacrer leurs ressources à la lutte contre la pandémie du coronavirus et aux conséquences qui en découleraient.

Sud Quotidien revient de son côté sur la pénurie d’eau qui frappe la capitale sénégalaise et affirme que « L’Etat est en rade ». « Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue », déplore le journal.

Le morcellement de la forêt classée de Mbao (Dakar) inquiète L’AS quotidien qui soutient que « (…) le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall et le maire de Pikine Abdoulaye Timbo sont pointés du doigt » dans cette sombre histoire de foncier qui défraye la chronique à Mbao.

Dans sa rubrique « Tel Quel » qui occupe sa Une du jour, le quotidien EnQuête consacre un portrait au Garde des Sceaux, Me Malick Sall et affiche : « L’homme du sérail ».

« Avec plus de 35 ans de barre, Maitre Malick Sall aurait pu être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à la tête du département de la Justice. Pour beaucoup, il s’est plutôt révélé comme un homme clivant et partisan », notent nos confrères.

L’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique au menu d’une formation

L’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique a été au menu d’une séance de formation offerte par Jely Group et la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) en partenariat avec la Fondation Sephis.Cette session de formation, animée par Mamadou Kouyaté, Managing Partner de Jely Group s’est tenue lundi à Abidjan par visioconférence avec pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques pour leur insertion professionnelle et pour la création de leurs entreprises en Afrique, après plusieurs années passées à l’étranger, rapporte une note d’information transmise à APA, jeudi.

L’auditoire principalement composé d’étudiants et de promoteurs d’entreprise originaires de plusieurs pays africains (Bénin, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Cameroun, Sénégal, Niger, etc.) et basés en Europe et en Amérique du Nord, a été édifié  sur le thème de «l’insertion professionnelle et entrepreneuriale de la diaspora en Afrique ».

Pour Mamadou Kouyaté « les jeunes africains envisagent de plus en plus un retour en terre natale mais se retrouvent souvent désarmés, face aux réalités d’un continent dont ils n’ont plus la maîtrise. Il y’a donc un indispensable travail de préparation à effectuer afin de réussir son retour en Afrique pour une insertion professionnelle, ou dans le cadre de la création d’une entreprise ».

« Il est donc tout à fait naturel que Jely Group, en tant que spécialiste du recrutement et de l’accompagnement des PME contribue au travers de cette formation à faciliter le retour des membres de la diaspora afin de favoriser le développement socio-économique du continent africain.», a conclu M. Kouyaté.

Côte d’Ivoire: la célébration de la Journée de l’enfant africain adaptée à la lutte contre la Covid-19

Le gouvernement ivoirien a décidé d’adapter la célébration de la 30è Journée de l’enfant africain (JEA) à la lutte contre la pandémie à Coronavirus (Covid-19) autour du thème, « Respectons les droits des enfants afin de mieux les protéger en cette période de Covid-19 ».Dans un message du gouvernement transmis à APA à l’occasion de cette célébration, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ramata Ly-Bakayoko explique que « la Côte d’Ivoire a décidé de célébrer, cette année, la Journée de l’enfant africain en mettant un accent particulier sur la situation sanitaire actuelle ».

Dès les premières heures de cette crise sanitaire sans précédent, le Conseil national de sécurité, présidé par le Président Alassane Ouattara, a pris d’importantes mesures aux plans sanitaire et sécuritaire pour contenir la propagation du virus.

En vue d’appliquer ces mesures, le gouvernement ivoirien a élaboré deux plans d’actions dont l’un est consacré à la riposte sanitaire en vue de rompre la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus, et l’autre dédié au social, à l’économie et l’humanitaire avec quatre fonds.

Au nombre de ces fonds, figure le « fonds spécial de Solidarité Covid-19, pour soutenir les familles démunies, notamment les femmes chefs de familles et les enfants vulnérables », a dit la ministre Ly-Bakayoko, appelant « à la vigilance et à l’engagement de tous afin que les droits des enfants soient davantage respectés».

Poursuivant, elle a rappelé que les efforts déployés par son département ministériel  « visent à construire un environnement sain et propice au bien-être de nos enfants, à la prévention des violences domestiques à l’endroit des femmes et des enfants ».

A cet égard, a-t-elle expliqué, « les enfants en situation de rue, qui sont les plus exposés au risque de contamination, ont été accueillis dans des centres d’accueil et d’hébergement ».

 « Cette commémoration constitue une opportunité pour saluer tous ceux qui concourent à la mise en œuvre de la Politique nationale de protection de l’enfant », a ajouté  la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, rendant un « vibrant hommage » à la Première dame, Dominique Ouattara, car, « sous son impulsion, un important travail est fait pour la sauvegarde des droits des enfants de Côte d’Ivoire et d’ailleurs ».

 A ce propos, Ramata Ly-Bakayoko a cité la construction de centres d’accueil et de réinsertion des enfants, des hôpitaux et centres de santé, des bibliothèques.

La Journée de l’enfant africain a été instituée depuis 1990 par l’Union africaine en mémoire des enfants noirs massacrés le 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du sud alors qu’ils organisaient une marche pacifique pour revendiquer leurs droits.

Cette édition 2020 de la JEA, coïncide avec le 30ème anniversaire de l’adoption de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant par l’Union Africaine.

Une campagne de vaccination de 1,2 million de bovins lancée en Côte d’Ivoire

Une campagne nationale de vaccination visant 1,2 million de bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine ainsi que 795 000 petits ruminants contre la peste des petits ruminants (PPR) et 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle a été lancée, mercredi à Abidjan, par le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso.Cette campagne de vaccination obligatoire contre les maladies animales pour l’année 2020, placée sous le slogan « je participe au développement de mon pays en vaccinant mes animaux» a été lancée en présence de Samy Gaiji, Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire.

« Cette campagne vise la vaccination de 1 200 000 bovins contre la pasteurellose, le charbon symptomatique et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) », a déclaré le ministre Moussa Dosso, ajoutant qu’elle concerne également «795 000 petits ruminants contre la Peste des petits ruminants (PPR), 18 millions de volailles contre la maladie de Newscastle».  

Selon M. Dosso, son ministère a « acquis et met à la disposition des directions régionales et des vétérinaires privés 500 000 doses de vaccin contre la peste des petits ruminants (PPR), 61 seringues automatiques, 91 glacières de 8 litres, 36 boîtes d’aiguille 30/15, 36 paquets de seringues de traitement et 36 paquets de gants ». 

« Je lance un appel solennel aux éleveurs et propriétaires d’animaux, aux vétérinaires privés et à chaque acteur de notre secteur d’activité pour votre implication totale et effective dans cette campagne », a-t-il exhorté.

Auparavant, Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a souligné l’importance de la vaccination qui, a-t-il dit «constitue un outil essentiel » dans la lutte contre les maladies animales.

Dans le cadre du soutien à la stratégie mondiale pour le contrôle progressif et l’éradication de la peste des petits ruminants (PPR) d’ici 2030 lancée à Abidjan le 2 avril 2015, 500 000 doses de vaccin contre la PPR ainsi que des kits Elisa pour tester 2000 échantillons ont été offerts par la FAO pour renforcer l’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur de la mise en œuvre de cette stratégie nationale.

 « La PPR, c’est entre 1,45 à 2,1 milliards de dollars US de perte chaque année », a rappelé M. Gaiji qui a remis à la direction des services vétérinaires du matériel et des équipements acquis dans le cadre de la lutte contre  la peste porcine africaine (PPA).

Il s’agit de 7 motos de terrain, 200 accumulateurs de froid et 60 glacières pour la conservation des vaccins, du matériel informatique, des appareils photo, des  GPS, des torches et 1000 tee-shirts de campagne de sensibilisation.

« Pour la PPA, ce sont plus de 350 millions de FCFA qui ont été alloués à l’indemnisation dans le cadre de la gestion du récent foyer au nord du pays, d’où l’importance des mesures de biosécurité et de la surveillance épidémiologique, vu que nous n’avons pas encore de vaccins disponible contre la PPA », a expliqué le patron de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Toutes ces actions traduisent s’il en est besoin, l’engagement de la FAO aux côtés du gouvernement ivoirien pour le contrôle et l’éradication des maladies animales pour l’amélioration de la productivité, de la durabilité et de la résilience des exploitations agro-sylvo-pastorales et halieutiques », a conclu le haut fonctionnaire onusien.  

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, l’élevage en Afrique Subsaharienne constitue un secteur grand pourvoyeur d’emplois pratiqué par plus de 200 millions d’individus.

En Côte d’Ivoire, l’élevage  est pratiqué dans des centaines de milliers d’exploitations, avec de fortes concentrations dans les régions du nord du pays qui abritent 75% des bovins et 50% des petits ruminants. Il contribue fortement à la couverture des besoins des populations  en viande.

Le développement de l’élevage en Côte d’Ivoire a été freiné du fait des effets conjugués de la dissolution de la Société de développement des productions animales (SODEPRA) en 1993, des nombreuses crises socio-politiques qui se sont succédées entre 1999 et 2011 et de l’interruption des programmes de développement soutenus par  les partenaires techniques et financiers.

Les maladies animales dont la prévalence s’est accrue au cours de ces dernières années, sont responsables de plus de 20% des pertes de la production nationale.

Listing électoral ivoirien: le Rhdp revendique 48% des nouveaux électeurs à Dabou

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui  4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux. 

Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.  

Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières  joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.

Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes.  Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou. 

Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.   

Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.

Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.

« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.

Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.

Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.  

Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.

Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ».  En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).

Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale,  le préfet conseille aux électeurs  de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.

« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.

Blé Goudé «en attente» de la décision de Ouattara pour son retour en Côte d’Ivoire

L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé dont les conditions de mise en liberté ont été assouplies par la Cour pénale internationale ( CPI), a dit mercredi être « en attente » de la décision des autorités ivoiriennes pour son retour en Côte d’Ivoire. Depuis fin mai dernier où ses conditions de mise en liberté ont été allégées par la CPI, M. Blé a exprimé son désir de regagner la Côte d’Ivoire avec l’accord des autorités ivoiriennes. 

« J’ai exprimé ouvertement et publiquement mon intention, ma volonté de rentrer chez moi en Côte d’Ivoire. J’ai formulé cette demande auprès des autorités de mon pays. J’attends une suite. Je ne quémande pas de rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi. J’attends que les autorités de mon pays me le permette. Et je leur dis que je m’en remets à leur décision», a indiqué M. Blé qui est également le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP, Opposition).

 L’ancien co-détenu de Laurent Gbagbo s’exprimait dans une conférence de presse en ligne organisée par la l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APE-CI) sur sa plateforme Whatsapp. 

« Ce que je demande aux autorités, ce n’est pas une première en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a une longue tradition d’aller chercher ses fils et filles qui se trouvent à l’extérieur du fait d’une crise ou d’une opposition des idées », a-t-il estimé.  

Selon , lui, il appartient aux autorités de prendre la décision qu’elle pense bonne pour la Côte d’Ivoire suite à sa requête. « Je viens et mon leitmotiv, ce sera  le dialogue, pas pour une soumission parce je reste avant tout un opposant au régime», a précisé M. Blé soulignant cependant « que je ne peux pas narguer les autorités de mon pays ». 

Dans la foulée, il s’est inquiété de la résurgence de la violence verbale dans le débat politique sur les réseaux affirmant que « 10 ans après, nous n’avons pas tiré les leçons de ce qui est arrivé à notre pays ». 

Depuis le 28 mai dernier, la CPI a assoupli les conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et de Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse. Depuis lors, leur retour éventuel en Côte d’Ivoire est de plus en plus évoqué à quatre mois de la présidentielle d’octobre prochain.

Côte d’Ivoire: deux corps d’enfants repêchés dans une fosse septique à Divo après des pluies

Deux corps sans vie d’enfants âgés de 09 ans ont été repêchés dans une fosse septique par des pompiers civils dans la commune de Divo dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire après des pluies diluviennes, a appris APA mercredi auprès de l’Office national de la protection civile (ONPC).«Les pompiers civils de Divo ont repêché le mardi 16 juin 2020 deux corps d’enfants dans une fosse septique derrière l’hôtel Vatican de la commune de Divo. Les victimes sont des enfants de 09 ans qui auraient disparus après les intempéries du dimanche 14 juin 2020», a annoncé l’ONPC dans une note d’information. 

Les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours sur la capitale économique ivoirienne ont fait au moins un mort et plusieurs blessés. Des cas d’inondation ont été également signalés dans plusieurs communes d’Abidjan avec l’effondrement d’un immeuble à Abatta dans l’Est d’Abidjan.

 En 2018, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

La hausse des cas de décès liés à la Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus dont la hausse des cas de décès.« Il est difficile de croire que la pandémie du coronavirus a été maitrisée au Sénégal avec le nombre de décès qui ne cesse d’augmenter. En 15 jours, 28 décès ont été enregistrés, plus que le nombre de décès notés entre les mois de mars et avril où on était à 9. A ce rythme, le mois de juin risque d’être plus macabre que mai avec 39 décès », soulignent nos confrères du Le Quotidien, d’où ce titre qui barre la Une du journal : « Juin mortel ».

Sous le titre « Le corona fait 10 morts en 48h », Vox Populi estime que « Le nombre de décès (lié à la pandémie) prend l’ascenseur ». « Après les 4 décès de la veille, le ministère de la Santé a annoncé, hier, 6 nouveaux cas décès » portant le bilan total à 70 morts en trois mois, détaille le quotidien.

« En huit (8) jours, le virus a tué 18 personnes et infectés 819 autres », renchérit L’Observateur avant de donner la parole à l’infectiologue Manga Noël Magloire qui déclare : « Il faut un effet d’électrochoc avec 50 décès par jour pour un éveil de conscience ».

Le même journal déplore par ailleurs le contournement de l’interdiction de rassemblement et arbore ce titre : « Le virus en fête… à Dakar ».

« Malgré l’arrêté du ministère de l’Intérieur et la flambée des cas positifs, certains Dakarois continuent d’organiser des cérémonies familiales et fêtes privées qui ne sont soumises à aucune des mesures de prévention contre le covid-19 édictées par les autorités médicales. Ils se rassemblent pour fêter mariages, baptêmes ou funérailles, offrant ainsi l’occasion au virus de se propager », fustigent nos confrères.

La Tribune consacre sa parution du jour aux conséquences de l’assouplissement de l’état d’urgence qui a été « suivi de relâchement » et arbore cette titraille : « Les dégâts reprennent à Dakar. Plusieurs cas d’agression signalés ; des accidents mortels ; Regroupements sans mesures barrières ; Embouteillages monstres ; Attention à certains scootéristes ».

Parlant des répercussions de la pandémie de la Covid-19 dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, soutient que « Le Sénégal va éviter la récession grâce aux mesures prises par le Président de la République dans le cadre du Programme de résilience économique et social (Pres) ».

L’AS quotidien s’intéresse pour sa part à ce qu’il qualifie de « Silence détonnant de l’Assemblée » nationale dans la gestion du coronavirus et la polémique sur le foncier.

« Même s’ils étaient indexés de ne pas représenter le peuple, les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. En temps normal, leurs préoccupations et autres sollicitations en Commission comme en plénière faisaient écho dans l’espace public. Mais la déclaration de l’état d’urgence suivi du vote de la loi d’habilitation semble avoir douché leurs ardeurs », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se focalise sur la reprise des hostilités en Casamance (sud) et titre : « L’armée pilonne les rebelles ». A en croire le journal, « les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées, très tôt, hier matin, par des détonations d’armes lourdes (car) l’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane ».

Cette riposte des Forces armées fait suite à la mort de deux des leurs au cours des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans cette zone de la commune d’Adéane, mais aussi pour lutter contre les trafics illicites de bois et les bandes armées qui écument la zone.

Sous le titre « Sen’Eau assoiffe Dakar », Sud Quotidien revient sur la pénurie d’eau qui frappe certains quartiers de la capitale sénégalaise et affirme que la société de  gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine « se cache derrière un concours de circonstances » pour justifier le problème.

Les quotidiens sénégalais se sont en outre intéressés à l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck suite à sa sortie sur l’affaire du détournement de fonds à la société immobilière BatiPlus.

A ce propos, L’Observateur informe que « Les organisations de presse s’érigent en bouclier du journaliste », là où L’AS quotidien signale que « La Presse (est) débout pour le libérer ».

Côte d’Ivoire: le FSDP fait l’état des lieux de la presse numérique avec le REPPRELCI

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) a fait mardi à Abidjan, l’état des lieux de la presse numérique en Côte d’Ivoire avec le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques du pays, a constaté APA sur place.«L’objectif de notre visite, c’est de faire l’état des lieux du secteur de la presse numérique pour apporter des solutions adéquates», a dit Abdou Abdou, le nouveau président du FSDP lors d’une visite au siège du REPPRELCI.

M. Abdou a assuré à cette occasion du soutien de son institution aux acteurs de la presse numérique ivoirienne, soulignant la détermination du ministère ivoirien de la Communication et des médias à accompagner le secteur de la presse en Côte d’Ivoire.

En retour, le Président du REPPRELCI, Lassina Sermé a présenté son organisation avant de faire un point général des activités entreprises par le Réseau, particulièrement celles réalisées en cette période de lutte contre la Covid-19.

A ce propos, M. Sermé a cité la campagne de sensibilisation contre le Coronavirus (Covid-19) lancée depuis le 16 mars 2020 et marquée par des distributions de kits hygiéniques et des affiches véhiculant des messages de lutte contre les fake news (fausses nouvelles).

Dans la foulée, il a dressé un bilan partiel du projet de site web de fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com lancé début mai 2020 avec l’appui institutionnel et financier de l’UNESCO.

Enfin, le président du REPPRELCI a exprimé sa volonté de voir tous les acteurs du secteur des médias numériques travailler main dans la main, assurant la délégation du FSDP de l’engagement et la disponibilité de son bureau et des membres de son organisation à travailler avec ce Fonds pour un secteur de la presse en ligne viable et professionnel en Côte d’Ivoire.

Le FSDP est un établissement public administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre des interventions structurelles de développement du secteur de la presse et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Nord-ivoirien: l’incident de Gbéya, dû à des représailles de civils contre des soldats (député)

L’incident survenu à Gbeya (nord ivoirien), ayant notamment fait deux soldats blessés, n’est pas une attaque d’un poste avancé de l’armée, mais un acte de représailles d’autochtones, explique à APA le député de Minignan-Kaniasso, Karim Kouyaté, rendant « hommage aux guides religieux sur place qui ont œuvré avec leur sens de sagesse pour faire baisser la tension ».Selon M. Karim Kouyaté, l’incident à Gbéya, à la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali, est en «réalité, un événement qui est très isolé ». Des relais ont notamment fait penser à un nouvel assaut sur un poste de l’armée, à la suite de l’attaque terroriste à Kafolo.

« Il s’agit en réalité de deux agents de contrôle, un militaire et un gendarme qui avaient l’habitude de faire des contrôles de routine à un poste qui leur était dédié », mais, malheureusement, ces derniers ont fait un contrôle en dehors de leur aire de prédilection, ce qui a dégénéré. 

Alors qu’ils empruntaient une piste villageoise, les deux soldats, auraient au cours de leur contrôle, «arrêté un jeune qui serait le fils du chef du village sur lequel ils auraient retrouvé quelques objets prohibés ».

Et, pour l’intimider, pendant l’interpellation,  ils auraient tiré en l’air pour l’immobiliser. Suite à cela, dans la panique,  ce dernier leur aurait donné tout ce qu’il avait sur lui, rapporte le député ivoirien Karim Kouyaté.

A son retour au village, ce jeune aurait raconté aux siens comme quoi il aurait été arrêté et dépouillé de tout ce qu’il avait comme bien, accusant le gendarme et le militaire. Ensuite, « les jeunes, en riposte, sont venus au vrai poste de contrôle et auraient tiré sur les agents avec des fusils de chasse ». 

« C’est à la riposte de ces jeunes face à ces deux agents » qu’est survenu l’incident, insiste le député ivoirien, qui soutient qu’ « il ne s’agit pas de djihadiste, ni d’une attaque terroriste, ni d’un braquage, mais en réalité c’est une riposte des jeunes face à ces deux agents ».

Deux soldats ivoiriens ont été blessés dans une embuscade  dans le nord du pays, notamment à Gbéya (sous-préfecture de Maradiana-Sokourani), où des individus non identifiés ont ouvert le feu sur des forces de défense.  

L’incident est survenu le « jeudi 11 juin 2020 à 20h45 mn, (où ) des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes calibre 12 depuis les broussailles, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya (S/P  Maradiana-Sokourani) », dans le département de Kaniasso.

Le bilan faisait état de  deux blessés. L’un des soldats, notamment le militaire, a été blessé au dos et à la tête, tandis que le second, a reçu des impacts au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front. Cependant, leur pronostic vital n’était pas engagé. 

Les autorités militaires ont réagi, prenant des mesures urgentes, pour sauver la vie des blessés, qui ont été pris en charge au centre de santé de Gbéya pour les premiers soins, avant leur évacuation à Odienné. 

Cet incident est survenu au lendemain d’une attaque terroriste à Kafolo (Nord-Est ivoirien), aux environs de 3h, ayant visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kofolo (sous-préfecture de Sikolo), et fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué.

Côte d’Ivoire: 320 millions FCFA d’équipements à l’Université Nangui Abrogoua et au CNRA

Le Centre de recherche et développement (CRD) de Nestlé a fait un don d’équipements de recherche de 320 millions FCFA au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abidjan dans le cadre du partenariat qui les lie depuis plusieurs années, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.La cérémonie de remise officielle de ce don aux deux institutions s’est tenue dans les locaux du CRD en présence de son Directeur, M. Tesfalidet Hailé qui était en compagnie de M. Thomas Caso, le directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire et des représentants du CNRA et de l’UNA.

 « Ce don, d’un coût global de 320 millions de FCFA, est composé de matériels de laboratoire et d’équipements de recherche pour la mise en œuvre de projets liés à leurs missions respectives, lesquels projets cadrent avec l’innovation qui est au cœur des activités du CRD», explique ce communiqué.

« Nous sommes très heureux de remettre  ce don aujourd’hui. C’est une façon pour nous d’apporter notre soutien et assistance technique à ces deux institutions avec lesquelles nous collaborons depuis des années, et contribuer à la réalisation de leurs programmes de formation et de recherche » a soutenu à cette occasion M. Hailé.

 Selon le texte, le CRD collabore depuis 11 ans avec le CNRA et depuis 3 ans avec l’Université Nangui Abrogoua (UNA) pour anticiper et répondre aux besoins en constante évolution du marché et réaliser des projets communs.

 « La collaboration avec le CNRA, quant-à-elle, s’articule autour de la recherche et de l’innovation sur les cultures tropicales du café et du cacao», précise le document.

Huawei fait montre d’une sécurité sociale et spatiale réussie face à la Covid-19 en Côte d’Ivoire

La pandémie de Covid-19 a affecté l’élan de travail et le portefeuille de plusieurs entreprises, mais Huawei Côte d’Ivoire, a tiré son épingle du jeu, faisant montre d’une sécurité sociale et spatiale réussie, rapporte le journaliste ivoirien Fernand Dédeh, après une visite dans la filiale.Huawei Côte d’Ivoire, filiale du géant informatique chinois, a su organiser l’environnement du travail sur les plans social et spatial pour lutter contre la crise sanitaire, qui a touché fortement de grandes entreprises internationales, dit-il, au vue de son «exemplarité » face à la crise de la Covid-19. 

« Mon incursion dans les locaux de l’entreprise à Abidjan-Plateau, à l’immeuble Botreau Russell, a suffi pour me rendre compte du degré de mobilisation et de responsabilité de cette entreprise en temps de crise », explique M. Dédeh.

En effet, ajoute-t-il, « pour assurer la sécurité de ses employés et partenaires, Huawei a très vite adopté des mesures strictes, et ce dès le déclenchement de la crise sanitaire ».

Pour assurer la sécurité de ses employés et des visiteurs, l’administration a très vite édicté des mesures strictes en interne. Et ce, dès le déclenchement de la pandémie. Ainsi, avant d’avoir accès aux bureaux, employés et visiteurs arborent obligatoirement un masque et se plient à une prise de température corporelle. 

Depuis le début de la crise sanitaire, le télé-travail, déjà utilisé par les équipes pour respecter des délais de commandes ou concevoir des logiciels, est comme encré dans l’ADN du personnel. Cette culture a donné à l’entreprise de toujours garder son fil d’activités.

De ce fait, la plupart des salariés ont été invités à demeurer chez eux. Toutefois, l’entreprise a mis à leur disposition une connexion internet pour poursuivre leurs activités. Et quand, la nécessité d’échanger s’imposent, ils ont recours à la visioconférence.

Les plateformes de télé-travail de la filiale, pouvant réunir jusqu’à 200 personnes par séance, ont permis de débattre sur des opportunités et les limites créées par la crise de la Covid-19. Les déplacements vers les bureaux, note-t-il, se font selon le nombre requis pour les rassemblements.

L’occupation des espaces respecte la limitation des rassemblements et la distanciation sociale, avec  un effectif réduit, parfois, de moitié, afin d’obéir aux règles édictées par les autorités ivoiriennes. Une disposition qui protège les employés.

La désinfection quotidienne des locaux est de mise. Car, le virus ne doit pas pénétrer l’espace de travail. Ainsi, chaque salarié est doté d’un gel hydro-alcoolique par semaine. Ensuite, la direction délivre au personnel des repas riches en protéines, pour renforcer leur système immunitaire, renseigne l’influent journaliste. 

La filiale a, sur le plan financier, tenu ses engagements malgré les effets désastreux de la crise sanitaire, qui a aussi réduit, à travers le monde entier le chiffre d’affaires du groupe. Huawei a assuré entièrement les salaires de ses employés.

La Côte d’Ivoire, l’un des pays les plus touchés de l’Afrique de l’Ouest, enregistre aujourd’hui plus de 5 000 cas de contamination à la Covid-19. Le premier cas a été détecté le 11 mars 2020, ce qui a amené l’Etat à déployer un plan de riposte.

Droits de l’Homme: partenariat entre le CNDH et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé mardi à Abidjan un contrat cadre de partenariat en vue de promouvoir l’enseignement à distance sur les questions des droits de l’Homme, lors d’une cérémonie.Ce partenariat du CNHD avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire vise à « valoriser la formation à distance et permettre à ceux qui ne peuvent pas se former en présentiel à l’Université des droits de l’Homme, ici au siège, de le faire à travers les TIC », a dit le présidente du Conseil, Mme Namizata Sangaré.  

Selon Mme Namizata Sangaré, les formations sur les droits de l’Homme dispensées au siège du CNDH sont fortement demandées à l’intérieur du pays et ne peuvent pas toucher une grande masse. Ce partenariat vient mettre à la portée de tous les habitants ces formations. 

« Plus les populations connaîtront leurs droits, plus ils les revendiqueront utilement », a soutenu la présidente du CNDH, qui veut davantage vulgariser tout le dispositif de protection mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire pour protéger les droits des populations vivant sur le sol ivoirien. 

Les TIC offrent de nouveaux outils d’enseignement à différents niveaux d’éducation, partant de l’enseignement primaire au supérieur. Au regard de son mandat et de ses besoins, le CNDH a pris attache avec l’UVCI en vue de solliciter et bénéficier de son expertise dans l’atteinte de ses objectifs. 

Les parties ayant constaté une opportunité de partage d’expériences, ont manifesté la volonté de nouer un accord de partenariat. Le directeur de l’UVCI, Tiémoman Koné, s’est félicité de cet acte « historique » et de ce partenariat local.  

Les termes du contrat de partenariat stipulent toutefois qu’il devrait être conclu un protocole d’application qui précisera les conditions de réalisation de la convention. Il est conclu pour une durée d’un an et renouvelable par tacite reconduction.   

Pour être émergent, soulignera M. Koné, un pays doit avoir « au moins 2% de sa population dans l’enseignement supérieur, un indicateur au niveau de l’Unesco », or la Côte d’Ivoire, avec quelque 25 millions d’habitants, enregistre 250 000 étudiants dans le supérieur, soit un taux de 1%. 

L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire vise notamment à former une masse critique de personnes dans le pays. Pour M. Koné, le numérique est une solution pour assurer la formation aux différentes couches sociales, développer des thématiques et des initiatives. 

Les populations pourront grâce à ce partenariat, accéder à des thèses sur des sujets relatifs aux droits de l’Homme, dans les différentes universités publiques. Ce contrat devrait aussi permettre l’accompagnent du CNDH dans sa stratégie d’animation de l’Université des droits de l’Homme.

Ce partenariat vise en outre l’accompagnement du CNDH dans sa transformation digitale, entre autres, la mise en place d’une bibliothèque numérique, et le renforcement des capacités des enseignants du Conseil, du personnel administratif et technique de l’institution via les ressources virtuelles de l’UVCI.    

Des «manifestations publiques d’envergure» annoncées contre le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire

Des victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, réunies au sein du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), ont annoncé mardi à Abidjan des actions en justice et des « manifestations publiques d’envergure » contre un éventuel retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et son ancien ministre Charles Blé Goudé dont les conditions de mise en liberté ont été assouplies par la Cour pénale internationale ( CPI). « En accord avec les victimes et à leur demande, le CVCI annonce ce jour des actions en justice et manifestations publiques d’envergure. Si dans un délai raisonnable, des solutions et des règlements favorables au respect des droits des victimes ne sont pas acquises, les victimes et la CVCI se réserve le droit d’organiser des manifestations publiques», a déclaré Issiaka Diaby, le président du CVCI dans une conférence de presse.

Poursuivant,  M. Diaby a dit le refus et l’inquiétude de son association de voir MM. Laurent Gbagbo et Blé Goudé retourner en Côte d’Ivoire après la décision d’allègement de leur mise en liberté.

« Vu la dissidence de la Côte d’Ivoire ( se fondant sur le refus d’exécuter le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo) contre les actions de la Cour pénale internationale ( CPI), l’éventuelle désignation de ce pays pour accueillir Laurent Gbagbo et Blé Goudé en exécution de la décision du 28 mai 2020 de la Chambre d’appel de la CPI constitue aujourd’hui des inquiétudes au sein des communautés des victimes en Côte d’Ivoire », a soutenu M. Diaby.

 De son avis, si M. Gbagbo et son ex-co-détenu foulent le sol ivoirien à la faveur de cette décision de la CPI pendant que la procédure judiciaire à leur encontre est encore pendante, « ils ne seront plus remis à la CPI par la Côte d’Ivoire dans la perspective de la suite du procès ».

 Réagissant par ailleurs, relativement aux différentes sollicitations adressées au président ivoirien Alassane Ouattara pour faciliter ce retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, M. Diaby a demandé à celui-ci « de s’abstenir de tout acte d’immixtion surtout en choisissant un camp contre l’autre ».

« On a trop parlé. L’heure des actions a sonné. Nous allons rentrer en action», a conclu le président du CVCI.

Le 28 mai dernier, la CPI a allégé les conditions de mise en liberté de MM. Laurent Gbagbo et Blé Gbagbo. Depuis lors, les partisans de l’ex-président ivoirien évoquent de plus en plus son éventuel retour en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: appel à candidature d’une ONG sur des projets liés à l’eau potable

L’ONG belge Young Water Solutions (YWS) a lancé en Côte d’Ivoire, en collaboration avec Incub’Ivoire, une entité spécialisée dans l’incubation des start-up, un appel à candidature visant à accompagner les jeunes entrepreneurs sur des projets dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.Selon Francis Akotia, coordinateur du programme Young Water Fellowship (YWF) Côte d’Ivoire, ce projet s’adresse en particulier aux jeunes issus de milieux défavorisés, car ceux-ci sont plus susceptibles d’être concernés par les problématiques d’accès et d’assainissement de l’eau. 

Le projet vise à apporter des solutions aux problèmes d’eau et d’assainissement dans les communautés confrontées à ces deux problématiques. Selon M. Akotia, la sélection accordera la priorité aux jeunes qui n’ont pas encore bénéficié d’opportunités de formation ou de financement.

La cible de ce programme concerne les jeunes âgés de 18 à 30 ans et résidents en Côte d’Ivoire. Ces jeunes qui se veulent des acteurs du changement devront être attirés par le secteur de l’eau et de l’assainissement afin que les défis mondiaux puissent être résolus par des solutions locales.

Pour être éligibles, ces jeunes doivent avoir des profils de leaders au sein de leurs communautés, et un plan de mise en œuvre de leur entreprise sociale pour s’attaquer efficacement aux problèmes d’eau et d’assainissement de leurs communautés, en accord avec les ODD, a fait savoir M. Akotia.

Le programme YWF commence avec la dissémination de l’appel à candidature. Pour postuler au Fellowship, les candidats doivent remplir un formulaire de candidature et soumettre une vidéo de deux minutes présentant leurs idée de projet en lien avec l’eau. 

En outre, le projet d’entreprise doit être à l’étape initiale de son développement, pour être admissible. Des efforts importants devraient être déployés pour atteindre notamment des personnes hors du milieu de l’eau et qui ne disposent pas des réseaux de soutien. 

Une centaine de jeunes entrepreneurs est attendue. La phase de sélection, elle, devrait permettre de fournir à 10 jeunes entrepreneurs sociaux ivoiriens les outils et les compétences nécessaires pour créer des entreprises sociales qui s’attaquent aux problèmes liés à l’eau et à l’assainissement.

L’objectif de la formation est de donner les outils et les compétences nécessaires aux jeunes entrepreneurs pour piloter leur propres entreprises. Pour cela, ils seront managés sur des business model, la planification financière, la planification des opérations et le pitching. 

La formation est prévue se terminer par une Pitching Night, un événement qui rassemble différents acteurs du secteur de l’eau pour entendre les pitches des Fellows et profiter d’une soirée de réseautage. 

Pour le financement et le pilotage, les Young Water Fellows sont invités à soumettre la version finale de leur proposition pilote, deux semaines après la fin de la formation. Et, si les critères sont remplis, ils recevront jusqu’à 5000 € (3,2 millions Fcfa) de financement d’amorçage pour mettre en œuvre leurs projets pilotes dans les 6 à 8 mois suivants.  

Young Water Solutions est une ONG internationale basée à Bruxelles et créée par de jeunes professionnels et des experts du secteur de l’eau. Depuis 2015, YWS soutient des jeunes de pays à revenus faibles et intermédiaires dans la mise en œuvre de solutions pour pallier aux problèmes d’eau dans leur communauté.

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Football ivoirien/Covid-19: report de l’AGO de la FIF au 4 juillet et l’AG élective au 5 septembre

Le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé lundi du report de l’Assemblée générale ordinaire (AGO) de l’organisation au 4 juillet et l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.Le Comité exécutif a constaté, lundi, à l’issue d’une réunion que les mesures du Conseil national de sécurité, imposant la limitation de tout rassemblement à 50 personnes, à Abidjan au lieu de 200, rend impossible la tenue de l’Assemblée générale ordinaire prévue le 20 juin 2020 au Palais de la culture d’Abidjan-Treichville.

L’Assemblée générale ordinaire de la FIF, prévue le 16 mai 2020 puis reportée à une date ultérieure en raison de la pandémie de la Covid-19, avait été fixée au 20 juin 2020 par le Comité exécutif de la FIF, qui a par ailleurs décidé de la tenue de l’Assemblée générale élective,  le 22 août 2020.

L’Assemblée générale élective, elle, est repoussée au 5 septembre 2020, deux mois après l’Assemblée générale ordinaire qui devra procéder à l’élection de la Commission électorale, entité chargée de conduire le scrutin en vue du renouvellement des instances dirigeantes de la FIF. 

Le Comité exécutif, en application des dispositions de l’article 100 des Statuts de la FIF, a, au regard de cette situation, décidé du report de la date de l’Assemblée générale ordinaire au 4 juillet 2020 et du report de celle de l’Assemblée générale élective au 5 septembre 2020, souligne une note de la FIF.

Pour la présidence de la FIF, trois candidats à la candidature sont en lice, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma.  

Fonds Covid-19: le secteur privé secteur ivoirien plaide pour un allègement des critères d’éligibilité

Le secteur privé ivoirien a plaidé auprès de l’État de Côte d’Ivoire afin qu’il allège les critères d’éligibilité pour accéder au fonds de soutien aux entreprises impactées par la Covid-19, indique le compte-rendu de la sixième réunion hebdomadaire du comité paritaire technique (CPT/COVID-19) transmis lundi à APA.« Sur la gestion des fonds de soutien aux entreprises impactées par la crise sanitaire, les représentants du secteur privé ont souhaité un allègement des critères d’éligibilité aux fonds, surtout pour le secteur informel dont la plupart des dossiers sont rejetés», rapporte cette note d’information, soulignant que cette préoccupation  a été prise en compte par le Comité de gestion du Fonds d’appui au secteur informel (FASI). 

Cette rencontre du CPT/COVID-19 qui a été présidée par Mme Christiane Duncan, conseiller technique au ministère des finances en collaboration avec Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé avait quatre grands points à son ordre du jour dont la présentation et l’examen des préoccupations urgentes du secteur privé. 

«Le  dernier grand chapitre de la réunion a concerné les préoccupations urgentes du secteur privé dues à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ces préoccupations ont porté entre autres, sur la gestion des arriérés fournisseurs et les préoccupations d’ordre fiscal, qui singulièrement, ont fort heureusement été pour la plupart, prises en compte par les derniers textes adoptés par le ministère en charge du dudget», explique la note. 

Le Comité paritaire Technique /Covid-19 (CPT/Covid-19) est un cadre de concertation composé des acteurs de l’Etat ainsi que des principales faîtières du secteur privé.  Le gouvernement ivoirien,  dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

L’exécutif ivoirien a ainsi mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA.

Le GIBTP rénove et équipe le service accueillant les malades de la Covid-19 au CHU de Treichville

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a remis lundi le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville, un pôle accueillant les malades du Covid-19, après sa réhabilitation et des dons de matériels d’équipement.«L’acte que nous posons aujourd’hui, s’inscrit dans la droite ligne d’apporter notre soutien à l’Etat de Côte d’Ivoire dans son plan de riposte à la Covid-19», a indiqué le vice-président du GIBTP, Jean-Pascal Ouédraogo, dans un discours.

Ce don, dira-t-il, se veut « un signal donné par le secteur du bâtiment et des travaux publics ». Et, montrer par cette contribution que c’est par la mobilisation de tous et la mutualisation des efforts que le pays parviendra à maintenir la résilience de l’outil économique. 

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui plus de 5 000 cas de contamination à la Covid-19, dont 2505 de guérison et 45 décès. Le GIBPT, au travers de ses membres, a mobilisé 128,906 millions Fcfa afin d’apporter son soutien et son appui aux structures impliquées dans la lutte contre la pandémie.

Selon M. Ouédraogo, le coût total des travaux et des dons au SMIT est de à 79,843 millions Fcfa. Le GIBTP a réhabilité et équipé 20 chambres d’hospitalisation avec un système central d’oxygénation, des fluides médicaux (gaz à usage médical), des régulateurs d’oxygène et des équipements respiratoires.

Le groupement a également fourni au SMIT des équipements d’urgence médicale, notamment à l’unité de réanimation, ainsi que des moniteurs respiratoires, un rhinoscope (outil permettant l’examen visuel des fausses nasales), des manodétendeurs et des supports de réanimation.

Outre cet acte, le GIBTP a procédé à la rénovation d’un laboratoire additionnel et d’une salle de décontamination de l’Institut pasteur sur son site d’Adiapodoumé pour un coût de 43,384 millions Fcfa, afin de renforcer sa capacité de dépistage. La remise du don est attendue dans les jours à venir.

Une subvention a été également été octroyée à l’institut national polytechnique Houphouët-Boigny, partenaire du GIBTP, dans le cadre de la production de deux respirateurs artificiels pour un montant de 5,668 millions Fcfa, a fait savoir M. Ouédraogo.

Le directeur général de la Santé, Mamadou Samba, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a fait remarquer que la stratégie sanitaire de riposte contre la Covid-19, a trois piliers à savoir dépister, isoler et traiter, et que le GIBTP intervient au niveau du troisième axe.

M. Samba s’est félicité de ce soutien à hauteur de 128,9 millions Fcfa, répartis entre le Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville, l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire et l’Institut polytechnique de Yamoussoukro.

Il a relevé que, malheureusement, le nombre de cas de contamination à la Covid-19, augmente, insistant que seules les mesures barrières peuvent permettre de réduire le nombre de cas et arrêter la transmission du virus en Côte d’Ivoire. 

Bien avant la détection du premier cas de Covid-19, le 11 mars 2020, le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, selon son directeur général, Étienne Yao, a créé des couloirs d’isolement qui ont permis de prendre en compte les premiers cas.

 L’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte contre la pandémie de la Covid-19, qui comprend l’installation de points de dépistage. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, a inauguré ce lundi le Centre de dépistage d’Anyama, au nord d’Abidjan.                                     

Prêt de 182,38 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire pour la réduction des risques d’inondation

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé lundi un crédit IDA d’une valeur 182,38 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire pour prévenir les risques d’inondation et améliorer la qualité de gestion des déchets solides à Abidjan et les grandes villes du pays, selon un communiqué.
Ce prêt qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (PARU) vise à « améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres », précise le communiqué. 

La première phase de mise en œuvre de ce projet, dotée d’une enveloppe de 21,42 milliards Fcfa, devrait être consacrée à la construction ou la réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les communes les plus exposés comme Yopougon et Abobo, ainsi que Grand Bassam.

Le projet devrait permettre de mettre en place un système d’alerte précoce des inondations et de renforcer les capacités des institutions en charge des questions d’assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées, poursuit le texte.  

« La construction de nouveaux systèmes de drainage, telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes. Mais cette amélioration ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d’une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Selon Coralie Gevers, « si nous voulons éviter que les inondations continuent à affecter les populations des quartiers défavorisés (dans l’ensemble du pays), il est essentiel que les autorités et les communautés se mobilisent pour mieux gérer les déchets ».

Plusieurs villes de Côte d’Ivoire sont confrontées à un déficit de gestion des déchets solides. Même si la situation s’est considérablement améliorée à Abidjan au cours de ces dernières années, le taux de collecte des déchets solides reste à un taux de  40% dans la plupart des villes du pays. 

Pour pallier le déficit, le PARU lancera dès 2021 la phase de construction de nouveaux sites d’enfouissement à Abidjan. Ensuite, les sites des villes secondaires suivront en 2022. Le projet devrait permettre de créer des emplois ainsi que le recyclage et la construction des systèmes de drainage. 

A terme, le PARU devrait soutenir la réforme du cadre réglementaire et institutionnel ainsi que les mécanismes de financement visant à améliorer l’environnement et le secteur des déchets solides, dans le cadre de partenariats public-privé. 

Le pays traverse actuellement une saison de pluie. A Abidjan, les prévisions météorologues annoncent des temps orageux. Déjà des pluies diluviennes ont occasionné d’importants dégâts matériels dans la capitale économique ivoirienne et entraîné mort d’homme.  

Guinée : le FNDC appelle à une nouvelle manifestation

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, appelle les habitants de Conakry, la capitale, à une nouvelle marche pacifique le 08 juillet prochain pour « la liberté et l’alternance démocratique » en Guinée.La trêve observée jusque-là, à cause du coronavirus, par les opposants à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé va ainsi être rompue. Le FNDC dénonce en effet « le cynisme » du pouvoir qui aurait profité de l’arrêt des manifestations « pour kidnapper et séquestrer ses opposants, accélérer le déroulement de son agenda politique de coup d’État et de destruction des fondements de la République ».  

Partant de constat, le mouvement citoyen estime donc que « Le moment est venu pour les patriotes de se remobiliser pour sauver la nation et le peu de valeurs morales qui nous restent ».

Cette marche pacifique, souligne la note, « vise à dénoncer l’instrumentalisation de la crise sanitaire pour intensifier les violations graves des droits de l’Homme, exiger la libération immédiate des centaines de militants et sympathisants du FNDC kidnappés à travers le pays et rappeler à M.Alpha Condé qu’il n’y aura jamais de 3ème mandat en Guinée ».

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. 

Ghana: le ministre de la Santé contaminé par le nouveau coronavirus

Le ministre ghanéen de la Santé, Kwaku Agyeman-Manu, a été admis au Centre médical de l’Université du Ghana (UGMC) après avoir été infecté par le coronavirus.Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a déclaré dimanche que le ministre de la Santé, 64 ans, avait été admis à l’hôpital mardi dernier et qu’il était dans un état stable.

Il a révélé que le ministre avait contacté le virus dans l’exercice de ses fonctions et lui avait souhaité un prompt rétablissement.

Les médias locaux ont rapporté lundi que le ministre était l’un des principaux responsables du gouvernement à l’avant-garde de la lutte du Ghana contre le Covid-19, et qu’il n’avait pas été vu en public depuis la séance d’information régulière du ministre sur le Covid-19 tenue le 28 mai dernier.

Les rapports rappellent que lors de la réunion d’information du 14 mai, le ministre avait exhorté les Ghanéens à apprendre à vivre avec le coronavirus parce qu’il s’est installé, soulignant que la seule façon d’éloigner le virus est d’observer les protocoles.

Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

Les équipements et matériels de riposte contre le coronavirus sont arrivés ce lundi matin à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.Une importante délégation, composée entre autres de Magda Robalo, la ministre d’Etat auprès du président de la République, Haut-Commissaire pour la lutte contre la Covid-19, de dignitaires religieux et de représentants de la section locale de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, s’est rendue à l’aéroport de Bissau pour témoigner de leur gratitude.

Sur l’une des banderoles brandies par le Comité d’accueil en présence de Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, le leadership du Roi Mohammed VI est salué : « Les vrais chefs africains sont ceux qui sont présents en temps normal et en temps de crise ».

La Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine. Le soutien du Maroc vise à accompagner les efforts du gouvernement bissau-guinéen dans le combat contre le nouveau coronavirus.

Cette aide fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Royaume chérifien est de soutenir les pays africains frères dans leurs efforts de lutte contre cette pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont confectionnés par des entreprises marocaines.

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent sur instructions du Roi Mohammed VI, démontrent à suffisance la politique africaine du Maroc et sa solidarité agissante à l’égard des pays africains frères.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

La date du 31 juillet prochain proposée pour l’inhumation de Marie-Rose Guiraud à Abidjan

Le comité d’organisation des obsèques de la célèbre chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud a proposé la date du 31 juillet prochain pour son inhumation à Abidjan et est en attente de la confirmation de cette date auprès des autorités ivoiriennes, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une source proche de ce comité d’organisation des obsèques de la célèbre danseuse, une audience a été demandée à la ministre ivoirienne de la Culture  et de la Francophonie à cet effet.

Si cette date est confirmée pour l’inhumation, des hommages nationaux sont également prévus dans la dernière semaine du mois de juillet prochain en la mémoire de l’illustre disparue au palais de la culture de Treichville au Sud d’Abidjan et à la Fondation EDEC à la Riviera Palmeraie où sont prévus des projections de films documentaires, des expositions photos et des prestations artistiques de troupes telles que le Ballet national et les Guirivoires.

Selon cette même source, plusieurs personnalités ivoiriennes du monde des arts et de la culture dont Georges Momboye,  sont déjà sur place à Abidjan pour apporter leur contribution à ce dernier hommage qui sera rendu à la « prêtresse de la danse africaine ».

Marie-Rose Guiraud est décédée en avril dernier à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie. Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Des cumuls pluviométriques «supérieurs à ceux de la normale» enregistrés à Abidjan

Sur la période du 12 au 15 juin 2020, des cumuls pluviométriques « supérieurs à ceux de la normale de la même période» ont été enregistrés dans toutes les communes du district d’Abidjan, a appris APA lundi de source officielle. L’information a été donnée par la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) dans un document dénommé « Analyse fréquentielle des hauteurs de pluie journalière dans le district d’Abidjan du 12 au 15 juin 2020 à 08h00 ».

« Les communes de Bingerville et Koumassi ont enregistré les plus forts écarts avec plus de 230%. Les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles. Les périodes de retour pour la quantité de pluie de Bingerville est de 85 ans tandis que celle de Koumassi est de 45 ans», rapporte la SODEXAM dans ce document.

Expliquant cette situation exceptionnelle dans ces deux communes,  la météo a indiqué que la comparaison des hauteurs de pluie du 12 au 15 juin 2020 à au niveau des postes pluviométriques du district d’Abidjan avec les données historiques de pluie maximale journalière enregistrée à la station Synoptique d’Abidjan aéroport sur la période 1936-2019 (soit 84 années) permet de conclure que les quantités de pluie enregistrées dans les communes de Bingerville et Koumassi du 12 au 15 juin 2020 sont exceptionnelles.

« Les hauteurs de pluie des autres communes ne sont pas exceptionnelles car leurs durées de retour sont relativement faibles», précise par ailleurs, le document.

 La capitale économique ivoirienne est arrosée depuis quelques par de fortes précipitations qui ont fait au moins un mort et plusieurs blessés avec des quartiers inondés. Un immeuble de trois étages s’est également effondré à Abatta Village dans l’Est d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: décès à Abidjan de l’imam Abba Cissé, président du COSIM Treichville

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) de Treichville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, l’imam Abba Cissé est décédé lundi à Abidjan, a appris APA de source officielle.Selon le secrétariat exécutif national du COSIM, le programme des obsèques du guide religieux qui était également l’imam de la mosquée Al Houda de Treichville dite mosquée Peulh,  sera communiqué ultérieurement. 

« Le secrétariat exécutif national invite les imams et tous les croyants à formuler des prières en faveur de l’illustre disparu », a exhorté le COSIM dans un communiqué. 

Le 17 mai dernier, rappelle-t-on, le président du COSIM, Cheick Aïma Boikary Fofana, par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne est décédé de la Covid-19 à 77 ans. 

Fin mai, Il a été remplacé à ce poste par l’imam Mamadou Traoré, imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf dans l’Est d’Abidjan.

Gambie: un membre de « l’escadron de la mort » de Jammeh détenu aux USA

Michael Sang Corea, un ancien membre d’un escadron relevant directement du président déchu Yahya Jammeh, est actuellement en détention aux Etats-Unis où il a comparu la semaine dernière devant un juge fédéral, qui l’accuse d’avoir torturé des opposants politiques.Sang Corea a été accusé d’avoir participé à la torture de comploteurs présumés, dont des civils qui avaient prétendument fomenté un coup d’Etat visant à renverser Jammeh en 2006.

Le sort de l’ancien membre des Forces armées gambiennes, âgé de 41 ans, reste incertain, des poursuites pénales contre lui étant déjà en cours aux Etats-Unis pour des accusations d’abus commis en Gambie.

En 2019, le gouvernement avait émis des mandats d’arrêt contre plusieurs anciens tueurs à gages, connus sous le nom de Junglers qui sont toujours en liberté, notamment Michael Sang Corea, Nuha Badjie, Sanna Manjang, le lieutenant Solo Bojang, le lieutenant Momodou Jarju, Borra Colley, Malick Manga, le sergent d’état-major Sulayman Sambou.

Ils sont tous accusés de meurtre et de démembrement des corps de leurs victimes présumées.

Rien n’indique encore que Banjul soit prêt à contacter Washington pour faire une demande d’extradition de Corea. Aucun traité d’extradition n’a été signé entre la Gambie et les Etats-Unis.

Quelques Gambiens basés aux Etats-Unis ont été jugés et emprisonnés pour avoir participé à un coup d’Etat manqué contre Jammeh en décembre 2014.

Un observateur anonyme à Banjul a récemment déclaré à l’Agence de presse africaine qu’étant donné que Michael Corea est en procès aux Etats-Unis, il est peu probable que Washington accède à une demande de Banjul de l’extrader pour qu’il soit jugé en Gambie.

Lors de témoignages devant la Commission vérité, réconciliation et réparation (TRRC) de la Gambie, plusieurs anciens Junglers ont déclaré avoir joué un rôle actif dans la torture et le meurtre d’opposants présumés au régime de Jammeh.

Sang Corea a été nommément désignée pour avoir participé à la torture de prétendus comploteurs de coup d’Etat en 2006 et d’autres violations ont été infligées à des détenus politiques pendant une période de 14 ans.

Michael Sang Corea s’était enfui aux Etats-Unis en 2016, peu de temps avant que Jammeh ne perde la dernière élection présidentielle du pays à son successeur Adama Barrow.  

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.