La Côte d’Ivoire adhère à la Grande muraille verte

Le gouvernement ivoirien veut, à travers cette initiative, lutter davantage contre les changements climatiques et s’approprier les meilleures pratiques de gestion durable des terres.Le Conseil des ministres a adopté mercredi une communication relative à l’adhésion du pays à la Convention portant création de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, a dit le porte-parole du gouvernement, M. Amadou Coulibaly.

Cette convention, initiée par la Communauté des états sahélo-sahariens (CEN-SAD) et soutenue par l’Union africaine (UA), vise à freiner l’avancée du désert et à transformer les paysages dégradés de la région sahélo-saharienne.

La grande « Grande Muraille Verte » s’étendent sur toute la largeur de l’Afrique, du Sénégal, à l’Ouest, à Djibouti, à l’Est du continent. Elle prévoit aussi la création d’une ceinture verte de 100 millions d’ha à travers des reboisements.

Le projet devrait permettre, par ailleurs, la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et la création de 10 millions d’emplois dans les zones rurales.

Le parti de Gbagbo pour une « autre vague de dialogue politique »

Le Groupe parlementaire du PPA-CI (opposition) souhaite « dans un temps proche » des arbitrages sur des questions d’ordre politique et institutionnel avant les prochaines joutes électorales.Prof. Hubert Oulaye, président du Groupe parlementaire PPA-CI, le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a dénoncé un « déséquilibre de la CEI », au terme du vote d’une loi créant deux nouveaux postes de membres de la CEI centrale.

Le groupe parlementaire PPA-CI (opposition) et celui du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) se sont abstenus de voter le projet de loi, adopté mercredi en plénière à la majorité, estimant qu’il ne consacre pas l’indépendance de la CEI.

Il a appelé le gouvernement à ne pas hésiter à « ouvrir des pages de dialogue » en vue d’une discussion « en paix » sur le problème de la CEI, ajoutant qu’ « il y a aussi le problème du Conseil constitutionnel et le découpage électoral qui ne correspond à aucune réalité ».   

« Bien que ce texte nous concerne, puisqu’il nous permettra d’entrer à la CEI, d’avoir un représentant à la CEI centrale et des représentants dans les CEI locales, nous avons décidé de voter abstention parce que devant le peuple nous devons rechercher la mise en place d’une structure autonome », a-t-il lancé.

A la fin de la 5e phase du dialogue politique, achevée le 4 mars 2022, les acteurs politiques ivoiriens ont recommandé la prise en compte des réalités politiques nouvelles en vue de réaménager la Commission électorale indépendante, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci.

« Nous nous sommes abstenus parce que nous n’avons pas été satisfaits et du texte et des débats », a insisté M. Oulaye, rappelant qu’ « à la 5e phase du dialogue politique, il a été convenu de l’entrée d’un parti politique important parce que disposant d’un groupe (parlementaire) et significatif dans l’opinion nationale ».

« Il s’agissait du PPA-CI et donc nous avons attendu que le texte modificatif intervienne. Ce texte, est lui que nous venons d’examiner, il procède à une modification de la composition de la CEI, mais il reste muet sur un certain nombre de questions que nous avons posées », a-t-il ajouté.

M. Hubert Oulaye a soulevé, par exemple, le fait que « le PPA-CI, parti disposant d’un groupe parlementaire entrant à la CEI y entre pour occuper quelle responsabilité. Rien n’a été dit là-dessus, c’est pour cela que nous avons déposé un amendement » pour un poste de 5e vice-président à la CEI centrale.

Cet amendement a été rejeté, a-t-il fait observer, estimant que « c’est sur la base de motifs assez légers ». Pour l’ensemble du texte, le PPA-CI estime qu’un parti comme lui qui a subi les affres de la guerre à cause de la CEI et du Conseil constitutionnel, il lui revenait d’être véritablement représenté dans cette instance.

« A la CEI, vous avez au moins 13 personnes qui sont pour le pouvoir et cinq qui sont pour l’opposition et même dans ces cinq vous avez des partis de l’opposition qui ont été choisis par le gouvernement. Finalement, il n’y a pas d’équilibre, or c’est l’équilibre qui fait l’indépendance de la CEI », a-t-il relevé.

Côte d’Ivoire : vote d’une loi modifiant la composition de CEI

Cet aménagement législatif, qui prend en compte les réalités politiques nouvelles, est l’une des recommandations de la phase 5 du dialogue politique initié par le gouvernement ivoirien.Les députés ont voté mercredi à la majorité un projet de loi qui crée deux nouveaux postes de membres de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.

Mis au vote, 57 députés ont voté contre l’adoption du texte, 15 se sont abstenus et 122 ont voté pour. Le groupe parlementaire PPA-CI (opposition) et celui du Pdci se sont abstenus de voter le projet de loi, estimant qu’il ne consacre pas l’indépendance de la CEI.

Dans une déclaration, Prof Hubert Oulaye a indiqué avant le vite que le Groupe parlementaire PPA-CI a décidé de « voter abstention », car le présent texte de loi « n’est pas de nature à régler les problèmes de fond qui impacte négativement » le processus électoral.

Selon le président du Groupe parlementaire du PPA-CI, Hubert Oulaye cette loi « continue de porter les germes des troubles passés (…) Ces germes ont pour nom un déséquilibre général de la Commission centrale » de la CEI.

Le Groupe parlementaire PPA-CI a proposé un amendement de la loi sur l’organisation de la CEI, suggérant la création d’un 5e poste de vice-président au sein de Bureau central de la CEI, mais le texte n’étant pas accompagné des voies de financement, a été retiré par le professeur Hubert Oulaye.  

Le Pdci a également soumis un amendement appelant au renouvellement de la Commission électorale indépendante en tenant compte de la représentation des partis sur l’échiquier politique et les postes électifs. Le texte qui a fait l’objet de vote a été rejeté.

 A la fin de la 5e phase du dialogue politique, achevé le 4 mars 2022, les acteurs politiques ivoiriens ont recommandé la prise en compte des réalités politiques nouvelles en vue de réaménager la Commission électorale indépendante, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci.

La mise en œuvre de cette recommandation a conduit le gouvernement, initiateur du dialogue politique, à présenter des projets de lois portant modification de la CEI. Ce projet de loi change certaines dispositions de la loi de 2001 en créant deux nouveaux postes de membres de la Commission centrale.

Ces postes sont répartis notamment entre le parti au pouvoir et l’opposition. Les réalités nouvelles visées par les recommandations du dialogue politique devraient permettre au PPA-CI, le parti de Gbagbo, représenté par un groupe parlementaire, d’intégrer la CEI.

L’application de cette recommandation nécessite la modification, par la présente loi, des articles 5; 8; 10; 15 et 17 de la loi Numéro 2001-634 du 9 octobre 2001 portant organisation, fonctionnement et composition de la CEI qui prévoyait « 16 postes de commissaires centraux ».

Côte d’Ivoire: adoption à l’hémicycle du budget du ministère du Plan

La ministre Kaba Nialé a présenté, dans les détails, les clés de répartition du budget 2023 de son département face aux députés.Mme Nialé Kaba, ministère du Plan et du développement, a indiqué que le budget 2023 se chiffre à 27 833 184 672 FCFA, dont 3 081 961 122 pour les charges du personnel ; 16 213 181 257 pour les investissements, 3 873 472 571 Fcfa pour les biens et services et 4 664 569 722 pour les transferts.

Quatre grands programmes ont été dégagés, le premier programme (P1) est relatif à l’administration générale (6 302 487 925 Fcfa), le second (P2) prospective, concerne la planification, la programmation et le suivi-évaluation (2 652 094 853 Fcfa).

Le troisième programme (P3) pour le budget 2023 comprend l’aménagement du territoire, le développement régional et local pour un montant total de 2 924 292 330 Fcfa, tandis que le quatrième programme (P4) prend en compte la Coordination de l’aide, la population et les productions statistiques pour 15 954 309 564 Fcfa. 

En 2021, le budget alloué au ministère du Plan et du développement était de 36 743 610 873 FCFA. Ce budget a été exécuté à hauteur de 93,21%. La situation d’exécution par nature de dépense ressort : Personnel (100%) ; Biens et services (93,76%); Transfert (100%) et Investissement (91,64%).

Mme Nialé Kaba avait à ses côtés le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo. Le budget 2022 de son département, encore en cours d’exécution, n’a pas fait l’objet d’un bilan.  

Côte d’Ivoire : un appui de l’UE à l’Oneci au profit de l’Etat civil

Cet important fonds est destiné à la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire.L’Union européenne (UE) a octroyé un fonds de 3,3 milliards de Fcfa à l’Office national de l’Etat civil et de l’identification dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire.

L’information a été communiquée mardi au cours d’une cérémonie de présentation des axes de cette stratégie. Il ressort que cette activité pilotée par le Civipol, partenaire technique du projet, a permis la digitalisation de 22 centres d’Etat civil sur 667 que compte le pays.

Pour le directeur général de l’Oneci, Christian Ago, lorsque cette action viendrait à se généraliser, ce serait l’amélioration du taux d’enregistrement des actes d’Etat civil. Il a appelé les populations à s’approprier ce nouveau mécanisme pour bénéficier de la réforme d’obtention des actes d’Etat civil.  

« Avec cette stratégie, l’Etat civil va se rapprocher de la population, à travers la digitalisation, pour être beaucoup plus proche des faits de survenue des actes », a-t-il dit, exhortant la population à déclarer les naissances et de plus en plus les décès pour que l’Oneci dispose de toutes ces données.   

De ce fait, ajoutera-t-il, les faits de l’Etat civil n’échapperont pas à l’administration et l’Etat peut ainsi, de mieux en mieux planifier et axer ses différentes politiques de développement. Pour résoudre les difficultés liées à l’identification des populations, un projet de loi spécial a été adopté par le gouvernement.

La stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire qui bénéficie d’un appui de l’Union européenne, à travers l’Agence de coopération technique et internationale du ministère de l’intérieur français (Civipol) comprend notamment six axes principaux.

« Cette loi a été prise pour permettre à toutes les personnes qui n’ont pu être déclarées de revenir et de faire leur extrait de naissance sans aucun préjudice. De même pour des personnes dont les registres d’Etat civil ont disparu ou sont dégradés ou encore ceux qui utilisent des registres qui ne sont pas les leurs », a indiqué M. Ago, notant que cette disposition n’est valable que dans un délai de 3 ans.  

Un autre volet de ce plan national de l’Etat civil et de l’identification est la réforme du cadre juridique, institutionnel et organisationnel qui permet actuellement de mettre en synergie toutes les différentes entités de l’administration sur les questions de l’Etat civil en Côte d’Ivoire. 

Pour le partenaire financier, l’Union européenne, représentée par Anne Catherine Claude, au vu du partenariat de plus d’un demi-siècle avec la Côte d’Ivoire, il était important d’accompagner les politiques stratégiques des autorités ivoiriennes en faveur d’un développement inclusif et durable.

Cela « participe à la formalisation de l’économie par l’identification fiable des travailleurs individuels et de leurs employés », a-t-elle soutenu, tout en mentionnant qu’un Etat civil fiable allie développement social et économique.

Aujourd’hui, l’Oneci bénéficie grâce à cet appui, d’une réforme de son cadre juridique, institutionnel et organisationnel, ainsi que du renforcement des capacités de l’infrastructure organisationnelle et humaine, la création d’un fichier unique de la population (Rnpp) et l’amélioration des statistiques vitales en matière d’identification. 

  

Côte d’Ivoire : atelier national sur les dépenses publiques mi-novembre

Cet atelier, initié à l’intention des organisations du secteur privé, verra la participation de membres du gouvernement et les principales administrations publiques financières concernées.Prévu le mercredi 16 novembre 2022, à partir de 08H00 (GMT) à la Maison de l’Entreprise au Plateau, cette activité est organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP) en partenariat avec le Programme pays pour le renforcement des capacités (PPRC).

Elle est placée sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances. La rencontre vise à répondre aux attentes des organisations du secteur privé concernant « l’insuffisante maîtrise des procédures, du circuit et du rôle des acteurs de la dépense publique par les entreprises ».  

Cette situation constitue une réelle source de préoccupation pour les milieux d’affaires en relation avec l’Etat en tant que prestataires ou fournisseurs. Cet atelier permettra d’instruire les opérateurs économiques sur l’environnement de la dépense publique.

A travers cet exercice, le gouvernement ivoirien veut expliquer la gestion de délai de paiement des arriérés fournisseurs de l’Etat et la question des passifs ainsi que les dispositions subséquentes engagées par l’Etat au cours de ces dernières années.

L’atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du Groupe de Travail sur les délais de paiement des créances de l’Etat initié par la Primature en 2021 et dont les conclusions des travaux ont été approuvées par la réunion du Conseil des ministres du 08 décembre 2021.

Il est par ailleurs organisé avec la Direction Générale du Budget et des Finances, la Direction Générale des Marchés Publics, l’Autorité Nationale des Marchés publics, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique et la Cellule d’Information des Opérateurs Économiques (CELIOPE).

L’atelier sera l’occasion de présenter l’environnement de la dépense publique (cadre normatif, procédures, acteurs…) ; de mettre en lumière les problématiques récurrentes rencontrées par les opérateurs économiques en matière de gestion de la dépense publique.

Il permettra en outre d’apporter les réponses y relatives afin de promouvoir les outils d’information au profit des opérateurs économiques sur la dépense publique mis en place par les administrations publiques financières.

Cette activité est la première étape du programme de renforcement des capacités du secteur privé sur la dépense publique conçu par le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP).

Le programme devrait se déployer pleinement au cours des prochains mois avec des sessions sectorielles pour les secteurs les plus concernés par la problématique et en régions dans les pôles économiques de Bouaké (centre) et San Pédro (Sud-ouest).

Selon une note Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP), cet atelier vient renforcer les actions du gouvernement pour répondre à la problématique de la célérité du paiement de la dette fournisseur.

Depuis le début de l’exercice 2022, de nouveaux engagements de services du Trésor public visent à contenir les règlements de 30 à 90 jours maximum à partir de la prise en charge par les comptables publics, en fonction du montant de la facture.

Les règlements se font également selon les déclinaisons suivantes : 30 jours pour les factures de moins de 30 millions de F CFA ; 60 jours pour les factures de 30 à 100 millions de F CFA et 90 jours pour les factures supérieures à 100 millions F CFA.

L’atelier sur la dépense publique intervient quelques semaines après le lancement de E-fournisseur, le 21 septembre 2022. L’opérationnalisation de ce portail s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la digitalisation des services de l’administration publique.

L’e-fournisseur permet aux fournisseurs de suivre en ligne toutes les étapes du processus, à partir de la commande jusqu’au paiement de leurs factures. L’utilisation de cette plateforme permet aux fournisseurs et prestataires d’éviter les erreurs sur les bons de commandes, d’améliorer la qualité d’échanges avec les opérateurs économiques et de contribuer à la réduction des passifs.

 

Côte d’Ivoire : un logiciel pour évaluer la performance des pêches

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) forme les acteurs de la chaîne de valeur afin de s’approprier cet outil qui met en évidence les indices de performance.Ces acteurs de l’écosystème de la pêche sont en formation depuis le début de semaine à Jacqueville, cité balnéaire dans le Sud ivoirien La session a été ouverte officiellement mardi par les autorités locales et Mme Fatou Sock, conseillère technique principale du Programme Initiative Pêches Côtières (IPC).

Mme Fatou Sock, coordinatrice régionale du projet IPC-Afrique de l’Ouest à la FAO Rome, a expliqué que cet outil appelé « FPAT » vise à permettre au pays de disposer de toutes les données nécessaires et issues de sources fiables pour analyser les flux dans le secteur de la pêche.

Cela, dira-t-elle, devrait permettre d’« aider à la prise de décisions ». Le FPAT est par ailleurs adapté à l’évaluation des performances de toutes les pêcheries qu’elles soient riches ou pauvres, en termes de données statistiques.

La coordinatrice régionale du projet IPC-Afrique de l’Ouest a fait savoir qu’il a l’avantage de « couvrir les dimensions sociales, économiques, écologiques et de gouvernance » et se présente comme « un outil adapté à nos pays pour mesurer les progrès réalisés dans la gouvernance des pêches ».

Pour relever ces défis, la FAO, l’Université de Washington et Blue Matter Science Ltd se sont associés, dans le cadre du projet « Partenariat mondial » de l’Initiative Pêches Côtières pour développer et mettre en œuvre un outil d’évaluation de la performance des pêches (FPAT).

Cette formation, la troisième après celles tenues au Sénégal et au Cabo Verde, est une opportunité pour la Côte d’Ivoire de s’approprier cet outil en développement qui va renforcer les méthodes de collecte et la disponibilité de données et servir aux gestionnaires des pêches d’outil d’aide à la prise de décisions.

A l’issue de cette formation, les participants devraient être à mesure d’utiliser les données, les informations et les connaissances spécifiques sur la pêcherie pilote (sur le thon et la sardinelle) pour déterminer le niveau précis des scores associés aux mesures, a indiqué Mme Fatou Sock

Cet outil devrait en outre permettre aux acteurs de la pêche de se familiariser avec le processus de notation des indicateurs, d’apprendre à interpréter les résultats et à identifier des informations utiles pour la gestion.

Il va en plus donner à ces acteurs d’apprendre à identifier les effets causals entre les entrées et les sorties sur les différentes dimensions évaluées et d’apprendre à remplir les feuilles de calcul destinées à être téléchargées sur cette interface utilisateur Web appelé application FPAT.

Dr Constance Diaha N’Guessan, chercheur au Centre océanologique, a fait observer que les indices de performance vont servir de point de référence pour prouver si par exemple le stock en ressource halieutiques est surexploité ou pas, ou s’il est en deçà.  

Pour sa part Roberto Biahou, un pêcheur à Sansadra, dans le sud-ouest du pays, se félicite de cet outil qui va favoriser une pêche intelligente et permettre aux face au changement climatique qui a perturbé le cycle et les saisons de la pêche.  

La pêche artisanale en Côte d’Ivoire est caractérisée par des phénomènes de migration des acteurs, une diversité des communautés de pêche, une multitude de points de débarquement, d’engins de pêche, de navires, d’espèces de poisson mais aussi, par une complexité des caractéristiques géophysiques, écologiques des zones de pêche.

L’état de surexploitation de la plupart des stocks halieutiques expose les communautés de pêches côtières à l’insécurité alimentaire, à des pertes de revenus, à des conflits d’usage, et à des conditions de vie difficile.

C’est dans ce contexte que le projet Initiative Pêches Côtières (IPC) est mis en œuvre. Il vise à préserver les ressources marines et à garantir que la pêche côtière puisse continuer à jouer son rôle crucial dans la société, en contribuant à la sécurité alimentaire, ainsi qu’au développement économique et social.

Financée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’Initiative Pêches Côtières rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de conservation (FAO, UNDP, UNEP à travers la Convention d’Abidjan, Conservation International, Banque Mondiale et WWF).

Le projet vise à promouvoir l’utilisation et la gestion durables de la pêche côtière, à travers des approches innovantes pour améliorer la gouvernance et renforcer la chaîne de valeur des produits de la mer. Il est mis en œuvre dans six pays : Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Indonésie, Pérou et Sénégal.

Côte d’Ivoire : AstraZeneca engagée dans la lutte contre l’hypertension

Le programme Healthy Heart Africa (HHA) d’AstraZeneca, qui célèbre plus d’un an d’actions, a diagnostiqué plus de 15.000 cas confirmés d’hypertension dans le pays.Selon une note transmise à APA, depuis son lancement en 2021, le programme a permis d’identifier « plus de 73 000 mesures de tension artérielle élevée et plus de 15 000 diagnostics confirmés d’hypertension ».

Le programme Healthy Heart Africa a permis d’effectuer « plus de 680 000 mesures de la pression artérielle ». Dans les pays où HHA est implanté, il collabore avec des partenaires locaux pour rapprocher des populations, les soins liés à l’hypertension en intégrant la prise de la pression artérielle.   

Le programme travaille en partenariat avec le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie Universelle (MSHP CMU) en vue d’améliorer l’accès aux soins liés à l’hypertension par la prise gratuite de la pression artérielle.

Il vise également à améliorer le renforcement de la prise en charge et des soins à travers la formation des prestataires de soins, ainsi que par la fourniture de matériels d’éducation et de sensibilisation à l’hypertension, à ses symptômes et à ses facteurs de risque.

En Côte d’Ivoire, il est mis en œuvre par la Plateforme africaine des associations chrétiennes de la santé (ACHAP) et son partenaire dans le pays, Initiatives Chrétiennes pour la Promotion Humaine (ICPH). Le programme est présent dans les régions du Haut-Sassandra, de la Marahoué, du Bélier, du Poro et du Tchologo.

En Côte d’Ivoire, les données par pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour 2019 indiquent que les maladie non transmissible (MNT) sont responsables de 36 % des décès. L’hypertension est considérée comme un tueur silencieux, car il n’y a aucun symptôme.

Elle peut être, toutefois, évitée en faisant régulièrement de l’exercice, en mangeant plus de fruits et légumes, en évitant le tabac et la consommation excessive d’alcool, et en limitant les aliments riches en graisses saturées, entre autres facteurs de risque.

Reconnaissant la nécessité de construire des systèmes de santé résilients dans le pays, le gouvernement, à travers le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a mis en place le Plan National de Développement (PND) pour 2021-2025.

Ce plan souligne la nécessité de rapprocher l’accessibilité des soins de santé de la population et d’améliorer les normes techniques des établissements de santé. 3 Le programme HHA contribue à cet objectif en rendant les soins liés à l’hypertension plus accessibles au niveau des soins de santé primaires.

Selon le Dr Allan Mackenzie, directeur des Affaires gouvernementales, développement durable mondial accès aux soins de santé, AstraZeneca, « au cours de la première année de mise en œuvre du programme Healthy Heart Africa et à fin août 2022, le programme a réalisé plus de 680 000 mesures gratuites de pression artérielle.

Il a confirmé plus de 15 000 diagnostics d’hypertension qui ont ensuite été orientés pour recevoir le traitement approprié, a-t-il dit, saluant le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle qui mis en place des politiques pour améliorer le bien-être général des populations.

La coordinatrice de la Plateforme africaine des associations chrétiennes de la santé (ACHAP) en Côte d’Ivoire, Nkatha Njeru a déclaré que le programme Healthy Heart Africa leur a permis de se « concentrer sur le niveau le plus bas des soins de santé au sein de la communauté ».

Cela, ajoutera-t-elle, est une base importante pour les soins de santé. Et grâce à ces activités, le programme facilite l’accès à des soins de santé équitables pour les maladies non transmissibles et contribuons aux efforts de prévention.

Le programme Healthy Heart Africa a permis par ailleurs de sensibiliser les communautés aux risques de l’hypertension, en fournissant un dépistage proactif au sein des communautés et en reliant les communautés au traitement.

« Nous renforçons également la capacité des établissements de santé et des fournisseurs de soins de santé à proposer des soins durables aux collectivités. Nous attendons avec impatience une nouvelle année de mise en œuvre du programme aux côtés d’Initiatives Chrétiennes pour la Promotion Humaine et de poursuite de son impact. », a-t-elle fait savoir.  

HHA est mis en œuvre dans neuf pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, y compris Zanzibar.

Communément appelée tension artérielle élevée, l’hypertension est une maladie non transmissible (MNT) grave qui peut entraîner une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque, ainsi que d’autres problèmes de santé. C’est une cause majeure de décès prématuré dans le monde.

Côte d’Ivoire : plaidoyer de la société civile sur la migration

La société civile a diligenté une étude sur les enjeux de la migration dévoilée lors d’un Forum des organisations de solidarités internationales issues des migrations (Forim), à Abidjan.Les résultats de cette étude ont été présentés lundi par Mme Mariam Doukouré, consultante et représentante de la Convention de la société civile de la Côte d’Ivoire (Csci). L’organisation, au regard des enjeux, veut collaborer avec l’Etat dans l’élaboration de sa politique sur l’immigration.  

La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), dans l’optique de constituer une référence dans la politique d’élaboration du cadre migratoire en Côte d’Ivoire, a initié avec ses partenaires une cartographie des Organisations de la société civile ivoirienne (Osc) exerçant sur le territoire.

Il ressort de cette étude que 29 OSC ont été identifiés avec leurs différents besoins et difficultés qui se matérialisent par le manque de financement, l’accompagnement dans la rédaction et la gestion de projets ainsi qu’à leur mode restreint de gouvernance.

« En Côte d’Ivoire, malgré l’importance de l’enjeu migratoire, il n’existe pas de politique nationale de migration », a déclaré Mme Mariam Doukouré comme un enjeu de l’étude, saluant l’initiative de l’Etat ivoirien qui a lancé depuis quelques temps l’élaboration d’une politique dans ce sens.

Cette démarche est « accompagnée par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’idée c’est de voir dans quelle mesure les OSC peuvent graviter dans cet écosystème des acteurs et puissent aussi jouer leur part en matière de migration », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Doukouré, il est impérieux pour une meilleure politique intégrée de la migration en Côte d’Ivoire, de promouvoir un dialogue soutenu entre l’Etat et les OSC, mais également un suivi dans l’élaboration des différents programmes et un appui qualitatif des bailleurs de fonds.

Le coordonnateur de la Csci, M Mahamadou Kouma, a indiqué que cette cartographie des Osc devrait permettre d’outiller les acteurs en termes de données, afin d’être plus efficaces dans les actions à mener et conformément à la politique de suivi de l’action gouvernementale et des politiques publiques.

« Pour nous, c’est important les questions de gouvernance qu’elles soient d’ordre politique, économique et singulièrement celles relatives à la migration demeurent centrales », a dit le coordonnateur du Csci.

Pour lui, à travers cette restitution de l’étude sur la cartographie des OSC intervenant sur les questions migratoires la société civile elle-même est interpellée afin d’exercer ses fonctions clés liées à la représentation et à la défense des intérêts des migrants.

L’OSC recommande davantage d’intégration sociale, en augmentant les capacités et la volonté des pouvoirs publics à prendre en compte leurs intérêts dans le cadre de la fourniture du service public, et en mettant à leur disposition des informations utiles.

Le partenariat entre la Csci et le Forim porte notamment sur le projet de Coopération régionale des politiques migratoires mis en œuvre dans 7 pays africains et dont la composante 2 est consacrée aux organisations de la société civile.

Côte d’Ivoire : la FAO va appuyer la mécanisation de la filière riz

L’organisation onusienne formera en décembre des experts du secteur qui renforceront les capacités des acteurs locaux en vue de la mise en place d’une stratégie nationale de mécanisation de la filière riz.Cette session qui se tiendra du 5 au 9 décembre 2022, devrait permettre au pays de préparer des formations nationales courant 2023. Et ce, afin d’impliquer la chaîne de valeur de la filière dans l’élaboration des enjeux pour une transformation industrielle de la production rizicole.    

Un atelier international de consultation sur les programmes de formation, axé sur la chaîne de valeur du riz pour les pays bénéficiaires, notamment la Tanzanie, les Philippines et la Côte d’Ivoire, organisé lundi par la FAO, a permis d’identifier le contenu de la formation des formateurs.   

La Côte d’Ivoire qui dispose d’une stratégie nationale de mécanisation de la filière riz, a sollicité la FAO afin d’appuyer le pays. La stratégie, en cours d’adoption, va prendre en compte les solutions qui seront apportées par l’organisation onusienne.

« Nous voulons aller à l’autosuffisance à l’horizon 2025 » et à travers cet atelier « nous voulons peaufiner » les efforts pour atteindre l’autosuffisance, a dit M. Kassoum Karamoko, le directeur de la Promotion de la riziculture au ministère d’Etat, ministère de l’agriculture et du développement rural.

M. Yacouba Dembélé, chargé de la mécanisation à l’Agence pour le développement de la filière riz en Côte d’Ivoire (ADERIZ), a relevé que le pays a « une mécanisation insuffisante et l’une des problématiques réside dans les opérations post récoltes, le maillon faible du dispositif de mécanisation ».      

Cette formation de la FAO qui sera assurée en décembre prochain sera proposée aux trois pays, notamment la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et les Philippines. Ces Etats font face à un défi de mécanisation de leur filière rizicole.

Formateur à cet atelier, Karim Houmy a fait observer que pour formuler une stratégie nationale de mécanisation, il faut adopter une approche holistique prenant en compte les données sur le plan international et les informations du terrain au plan local.

Il a insisté qu’« il faut d’abord bien prendre la situation du pays, recueillir des informations sur les agriculteurs, le système de production, les experts économiques, le soutien institutionnel et la situation du secteur privé ».

Ensuite, Mme Makiko Taguchi, a indiqué que la FAO s’attèlera à mobiliser les fonds pour accompagner ces différentes stratégies nationales sur la mécanisation de la filière riz dans ces pays bénéficiaires, appelant à l’implication du secteur privé pour qu’un business fort se crée autour de la filière.

A la suite de la formation des formateurs des différents pays par la FAO, Mme Makiko Taguchi, mentionnera que chaque Etat préparera son programme de formation adapté au contexte national et aux ambitions du gouvernement.

Le besoin de consommation nationale en Côte d’Ivoire est de 2 millions de tonnes de riz blanchi (84 Kg/habitant). Le pays produit en moyenne, par an, 1 200 000 tonnes de riz blanchi, soit 60% de couverture fournie à 80% par le riz pluvial.

La Côte d’Ivoire revendique plus de 2 millions d’hectares de terres cultivables en riz et produit des variétés à haut rendement (6 à 8 tonnes par hectare) appréciées des consommateurs, des efforts qui devront être accus pour atteindre l’autosuffisance en riz.

Réflexions à Abidjan sur la technologie et la sécurité

Abidjan abrite du 7 au 11 novembre 2022 la 6e édition de la Session internationale de la réflexion stratégique (SIRS) avec 45 participants venus d’Afrique et d’Europe, dont 35 Ivoiriens.Cette conférence internationale qui réunit depuis 2015 des experts internationaux et nationaux sur la question de sécurité se déroulera durant cinq jours autour du thème « Technologie et sécurité-défense : quels enjeux pour l’Afrique ? ».

Les participants examineront le rapport entre technologie et sécurité lors de ces assises qui ont pour but le partage d’expériences afin de mettre en place des réflexions stratégiques, dont chaque pays pourra utiliser pour prévenir les menaces.

Dans un monde en pleine mutation, les États éprouvent le besoin d’innover sans cesse, pour être à la hauteur des enjeux sécuritaires du moment. Ce qui justifie cette rencontre qui des forces de sécurité et de défense de ces différents pays.

L’innovation, aujourd’hui, est un atout pour avoir une posture avant-gardiste face aux menaces sécuritaires multiformes. Elle permet également de développer des capacités d’anticipation de façon stratégique pour trouver des réponses aux enjeux de demain.

Conscientes de ces enjeux dans un développement d’une politique de défense et de sécurité en adéquation avec les menaces actuelles, les armées des pays africains accordent de plus en plus une attention particulière à cette question.

Plusieurs initiatives sont prises par les pays africains sur le plan politique, institutionnel, législatif et structurel. Cette session vise à permettre aux Etats de disposer de moyens technologiques innovants et des appareils sécuritaires performants et efficaces dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes.

Cette 6e édition se veut, par ailleurs, un cadre d’analyse et de renforcement des capacités des hauts responsables de l’administration, du secteur privé et des forces armées africaines sur l’usage des technologies en matière de sécurité et de défense.  

Des experts mettront à la disposition des auditeurs, des outils de décryptage et des clés d’analyse relatifs au rôle joué par la technologie dans la construction d’un système de sécurité et de défense suffisamment solide pour assurer la stabilité d’un État.  

A l’ouverture des travaux, ; le directeur de Cabinet Jean-Paul Manlan, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Défense, a souligné que ces assises sont d’une grande importance pour l’Afrique surtout pour la lutte contre le terrorisme.

La Côte d’Ivoire, dans ce contexte, a choisi de renforcer d’avantage l’une des fonctions stratégiques axées sur l’anticipation afin de permettre au pays dans certaines mesures de se mettre à l’abri des dangers potentiels.

Structure locale en charge de l’organisation de cet évènement, l’Institut d’études stratégiques et de défense (IESD), qui, depuis 2015 organise cette cession internationale, contribuera à éclairer les participants dans la prise des décisions stratégiques.

Cet institut qui ambitionne d’être une école nationale à vocation régionale, se positionne comme une structure de formation de haut niveau pour les cadres civils et militaires. Cette session est soutenue par partenaires notamment français depuis la première édition en 2015.

 

Ouverture à Abidjan du 21e concours d’agrégation du CAMES

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a présidé lundi la cérémonie d’ouverture de ce concours qui regroupe 396 candidats issus de 13 pays africains.M. Patrick Achi s’est dit « ému » de l’organisation du 21e concours d’agrégation du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), sur les bords de la lagune Ebrié. Il a été distingué dans l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES.

Les disciplines visées dans ce 21ème Concours d’agrégation sont notamment la médecine humaine, la pharmacie, l’odontostomatologie, la médecine vétérinaire et productions animales. Les évaluations des candidats qui se dérouleront du 7 au 16 novembre 2022 seront soumises à un jury du CAMES.

Le chef du gouvernement ivoirien s’est félicité de ce que le CAMES s’impose comme une « organisation panafricaine de coopération scientifique, unique par son ampleur, et qui a la charge de la coordination des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche de 19 pays ». 

Pour lui, le CAMES est une « organisation qui fait vivre et progresser l’unité de notre continent, accélère l’éducation de ses meilleurs talents, fait grandir la culture scientifique et universitaire, approfondit l’intensité des échanges intellectuels et incarne ce combat primordial pour le savoir ».

Depuis plus d’un demi-siècle, le CAMES n’a cessé de jouer ce rôle de vigie du savoir et de juge des excellences au profit des États membres de l’organisation, en mettant à la disposition des pays des ressources humaines et une recherche scientifique de qualité au service du développement.  

Le professeur Souleymane Konaté, élu en mai 2022 secrétaire général du CAMES, est le tout premier Ivoirien à occuper ce poste depuis la création du CAMES en 1968. La Côte d’Ivoire organise depuis 26 ans le tout premier concours d’agrégation en sciences de la santé, après ceux de 1988 et de 1996.

Aéroport d’Abidjan : NAS Ivoire devient Menzies aviation

Les pôles du géant koweïtien des services aéroportuaires NAS opéreront sous la bannière Menzies, plateforme britannique que Agility, la société mère de l’entreprise koweïtienne a rachetée.Agility, société de services de chaîne d’approvisionnement et d’infrastructure, a finalisé le 4 août 2022 l’acquisition de la société John Menzies PLC (basée au Royaume-Uni) qui fusionnera avec sa société National Aviation Services (NAS) pour créer un leader mondial des services d’aviation dans 58 pays.

Une fois intégrée, l’entreprise fusionnée (NAS) opérera sous le nom de Menzies Aviation et sera la plus grande entreprise de services d’aviation au monde par le nombre de pays et la deuxième par le nombre d’aéroports desservis.

Avec un bénéfice d’exploitation de 76 millions de dollars en 2021, la société John Menzies PLC est leader sur les marchés d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie. Elle opère dans le domaine de l’exploitation de fret aérien, de carburant et de services au sol dans 212 aéroports dans 38 pays.

L’entreprise revendique 614 000 avions servis en 2021 dans le monde entier pour 1,7 million de tonnes de fret manutentionnées, au cours de cette même période. Selon un document, la société enregistre un effectif de 27 000 employés et « plus de 500 clients ».

Quant à NAS, elle est le leader sur les marchés à croissance rapide du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique avec plus de 6 000 employés. La société fournit des services à plus de la moitié des dix premières compagnies aériennes au monde.

Avec la naissance de Menzies Aviation, l’industrie de l’aviation prend son envol aujourd’hui. En janvier 2015, NAS Côte d’Ivoire a signé un contrat de concession d’assistance technique en escale de dix ans avec l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.   

Ce contrat couvre le service aux passagers, l’assistance en piste, la gestion et l’entreposage du fret et d’autres services aéroportuaires connexes. A partir d’Abidjan, NAS fournit des services de fret à 28 compagnies aériennes, avec 25 000 tonnes de marchandises par an.

Les revenus combinés de Menzies et NAS ont dépassé 1,5 milliard de dollars en 2021. La nouvelle société compte aujourd’hui environ 35 000 employés. Présente dans 254 aéroports répartis dans 58 pays, elle traite 600 000 rotations d’avions, 2 millions de tonnes de fret aérien et 2,5 millions de rotations de ravitaillement par an.

Côte d’Ivoire : un « palais de la culture » bientôt à Boundiali

Cet ouvrage, dont la construction a été entérinée lors de la 4è session ordinaire du Conseil municipal de la ville, devrait débuter « dans les prochaines semaines ».Cette information a été rendue publique par la députée-maire de la commune de Boundiali, professeur Mariatou Koné, au cours de la 4è session ordinaire du Conseil municipal tenue le samedi 5 novembre 2022.

« Nous avons le Djéguélé Festival qui fait la promotion de notre culture à travers le monde.  Maintenant, nous aurons notre Palais de la culture pour que notre culture s’exprime mieux et s’exporte davantage », a déclaré Mme Mariatou Koné.  

Elle a félicité la principale artisane de la renaissance de la ville de Boundiali sous les ovations des populations venues nombreuses prendre part à cette dernière session publique de l’année 2022 qui a eu lieu au Foyer des jeunes du quartier Lôwôrô.

A Boundiali, la capitale de la région de la Bagoué (Nord ivoirien), sortira bientôt de terre ce futur établissement moderne. Plusieurs autres infrastructures également annoncées par la première magistrate de la cité de l’hippopotame sont à construire, en finition ou à inaugurer.

« Il s’agit de la construction de trois marchés de proximité, dont le lancement des travaux du premier sera au quartier Tiogona-Sud Extension », a-t-elle précisé avant annonçant une bibliothèque municipale ultra-moderne, une salle multimédia en finition au sein de l’école primaire publique Moussa Sangaré 2.

Outre ces actions citées, 11.500 compteurs d’électricité sont disponibles à Boundiali afin de permettre à des quartiers de sortir définitivement de l’obscurité, a-t-elle poursuivi, exhortant les populations des quartiers concernées à s’abonner au réseau électrique.

Concernant la billetterie, la ministre Mariatou Koné a annoncé l’inauguration dans les prochaines semaines. Elle a également fait état de l’inauguration dans les prochaines semaines de l’hôtel communal de la commune ; un joyau architectural qui fait la fierté de la région de la Bagoué et du District des Savanes.

Cet imposant bâtiment vient allonger le chapelet d’infrastructures scolaires, sanitaires, routières ; qui ont vu le jour en l’espace de quelques années, depuis l’accession en 2018 à la mairie de Boundiali, de la socio anthropologue, Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Cependant, la première magistrate n’entend pourtant pas dormir sur ses lauriers. S’adressant aux conseillers municipaux, elle les a appelé à plus d’engagement pour « maintenir la flamme de (leur) engagement commun à relever les défis immenses de développement ».

Les populations, par les voix du chef de canton et du porte-parole des populations du quartier hôte (Loworo) de cette session du Conseil municipal, ont exprimé leur reconnaissance à leur « digne » fille pour ses actions de développement et son amour pour la région de la Bagoué.

Cette dernière session du Conseil municipal de l’année 2022 qui a enregistré la présence de plusieurs maires notamment ceux de Kouto, de Gbon, de Kasséré et de Tengrela, a été aussi marquée par une remise de dons en table-bancs, casques de moto et d’ordinateurs au profit des populations.   

Un Festival des mobiles annoncé à Abidjan

Cette plateforme vise à fédérer les acteurs de l’économie numérique en vue de développer le secteur.La première édition du Festival des mobiles (Festimob) a été lancée samedi à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, lors d’une conférence de presse animée par le promoteur de l’évènement, M. Thierry Mensah.  

Cet évènement qui se tiendra du 02 au 04 décembre 2022 a pour but de valoriser le secteur du mobile, mais également de vulgariser et récompenser les acteurs afin de favoriser le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon M. Thierry Mensah, au-delà de ces objectifs déclinés, il s’agira de faire la promotion d’applications Made in Côte d’Ivoire ainsi que leurs concepteurs ; et par ailleurs révéler les opportunités que renferme ce domaine pour la jeunesse.

« Au Festimob, nous comptons présenter des solutions innovantes à la jeunesse, à travers l’initiation d’une journée spéciale en vue de les former au bon usage de la technologie et les aider à créer de la richesse », déclare M. Thierry Mensah.

Pour lui, ce festival est une opportunité pour la Côte d’Ivoire car elle lui permettra de booster son développement grâce aux nouvelles technologies, à l’instar des pays avancés en matière de TIC dans le monde et même en Afrique.

Dans cette optique, dira-t-il, des thématiques seront développées au cours de ce festival à travers des panels animés par des experts. En outre, plusieurs activités sont prévues, dont des expositions-ventes, des séances de réparation d’appareils mobiles, un espace de jeux destinés aux tout-petits.

L’évènement sera également marqué par une cérémonie d’Awards aux fins de récompenser les meilleures enseignes mobiles, les opérateurs du secteur, les solutions et applications. Ce sont au total 15.000 participants qui sont attendus à ce festival et 300 exposants professionnels.

Côte d’Ivoire : Boundiali va s’enrichir d’un nouveau marché

La première magistrate de la ville, la ministre Mariatou Koné, a posé la première pierre de ce pôle économique.Dans 6 mois, notamment au mois de mai 2023, le quartier Tiogona, situé dans la capitale de la Région de la Bagoué (Nord ivoirien), aura son marché. La première pierre de cet ouvrage qui sera bâti sur plus de 5.000 m2 a été posé ce dimanche par la députée-maire, Mme Mariatou Koné.   

« La construction de ce marché est le symbole de l’avenir et de la vie de Boundiali. Il répond donc à trois objectifs » et va permettre de « rapprocher les infrastructures de base des populations face à la pression démographique et à l’expansion galopante de la ville », a déclaré Mme Matiatou Koné, la ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Selon la première magistrate de la cité des hippopotames, professeur Mariatou Koné, cet ouvrage va servir ensuite de plateforme d’échanges entre l’offre venant du Gbato et la demande qui se situe à l’entrée de la ville de Boundiali.

En outre, soutiendra-t-elle, cette infrastructure « va créer des emplois temporaires ou permanents au profit des jeunes de Boundiali, mais offrira surtout de nouvelles opportunités d’activités génératrices de revenus aux femmes du quartier Tiogona. »  

Le projet de construction de ce nouveau marché de proximité s’inscrit dans un vaste programme de la mairie qui englobe la construction de trois marchés de proximité d’un coût global de près de 100 millions de F CFA, d’une bibliothèque ultra-moderne et d’un espace gastronomique.

Le lancement des travaux de ce marché traduit les efforts de la municipalité en faveur des populations de Boundiali, mais surtout ceux de l’État de Côte d’Ivoire, a-t-elle dit, ajoutant que « chacun de ces petits pas que nous posons ici est une manifestation éclatante de l’œuvre d’édification d’un futur radieux pour notre pays ».

 

Côte d’Ivoire : des adhésions en France au régime complémentaire de la CGRAE

C’est la première action terrain de l’Institution de prévoyance sociale à l’extérieur du pays après le lancement officiel de « La Complémentaire » qui a eu lieu le 2 novembre 2021 à Abidjan.Des fonctionnaires ivoiriens expatriés en France ont adhéré au régime de retraite complémentaire par capitalisation de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), lors d’une séance. 

La séance de sensibilisation sur le régime de retraite complémentaire par capitalisation s’est déroulée le 4 novembre 2022 au sein de l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la principauté de Monaco.

Ce nouveau produit dénommé « La Complémentaire » offre la possibilité aux fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire de constituer, dès maintenant, une épargne sécurisée et transparente afin d’améliorer le niveau de leur pension dans l’optique de maintenir la même qualité de vie pendant la retraite.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane T. Berté, a entretenu l’assistance sur le contexte qui a favorisé l’adoption du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat ainsi que sur les caractéristiques du produit.

La Complémentaire s’inscrit en droite ligne avec la vision sociale du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, conformément aux missions confiées par le gouvernement dans le but de contribuer significativement à faire de la retraite des fonctionnaires, le moment le plus profitable de leur vie.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE, sous l’impulsion de son directeur général, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

Il s’agit notamment de 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, cinq centrales syndicales, 14 syndicats, trois mutuelles corporatistes et trois corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique ivoirienne. 

Lors de cette séance de sensibilisation, Mme Fatou Soro, directeur de la Retraite Complémentaire, a présenté des cas pratiques de simulations concernant les différentes catégories de fonctionnaires du corps diplomatique, instruisant l’auditoire sur le projet.   

Une conférence a été ensuite donnée par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara sur les enjeux de la souscription à La Complémentaire par les fonctionnaires du corps diplomatique.

Une série de questions-réponses et des adhésions effectives des fonctionnaires, à commencer par M. Maurice Kouakou Bandama, ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près la République Française et la Principauté de Monaco, ont par ailleurs meublé ce moment. Le diplomate ivoirien s’est félicité de cette initiative.

 

Côte d’Ivoire : un boom des ventes en ligne des enseignes

Des millions de colis sont livrés chaque année à travers le pays par des e-commerçants, cependant une minorité d’entités gouvernent le secteur.Abidjan enregistre une forte hausse des achats sur Internet et des services de livraison. La crise sanitaire de Covid-19 a profondément modifié les modes de consommation des populations, accélérant les commandes en ligne. A côté, des acteurs dans l’informel grappillent quelques parts, notamment sur Facebook.     

Lauréat du prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent, édition 2021, avec sa société de communication, Antoine Coulibaly, nanti d’un Certificat en technologie de l’information à CMC (Computer maintenance corporation) obtenu à New Delhi, en Inde, s’engage dans l’e-commerce.

En phase pilote depuis l’année dernière, Antoine Coulibaly peaufine son projet d’e-commerce. Ce 5 novembre 2022, il a lancé officiellement Yootoo, une entreprise de vente en ligne, dont il est le directeur général.   

« Nous savons tous sans distinction que l’avenir appartient au numérique dont notre domaine d’activité fait heureusement partie. Et si tel est le cas, pourquoi nous Ivoiriens, à l’instar des grandes Nations ne pouvons-nous, réussir le pari d’un monde meilleur et novateur prenant en compte toutes les composantes de notre société à travers des services de qualité et compétitif au profit de nos concitoyens », a-t-il dit.

Cette aventure voit le jour dans un contexte de conjoncture économique mondiale et une poussée inflationniste due à la crise russo-ukrainienne. Antoine Coulibaly veut, au-delà de la lutte contre la vie chère, mettre à disposition des articles divers de qualité et à moindre coût.

Aujourd’hui, les catégories de produits les plus plébiscitées dans la vente en ligne en Côte d’Ivoire sont, entre autres, les vêtements, les chaussures et les accessoires, les produits high-tech et électroménagers. Le fast food connaît aussi un succès fulgurant.  

Les cyberattaques constituent la priorité majeure pour plus de 90% des e-commerçants. Plusieurs particuliers et des e-marchands ont déjà été victimes d’une cyberattaque ; et pour contenir cet enjeu capital pour l’e-commerce, Antoine Coulibaly a mis en place un desk informatique.

Adama Silué, le responsable commercial, confie « on travaille là-dessus depuis l’année dernière ». Sur la question de l’inflation, il se réjouit de ce que l’un de leur partenaire, un géant mondial en transit a eu un « accord » avec la Chine permettant des « importations à moindre coût » dès novembre 2022.

La concurrence est rude dans le secteur du e-commerce. Dans cet écosystème, malheureusement, des avatars proposent des offres, accrochant certains dans leur panneau, d’où une entreprise légalement établie constitue un gage de confiance pour la communauté et les utilisateurs.  

L’objectif de cette enseigne naissante est de conquérir Abidjan et ensuite mettre le cap sur Bouaké, la métropole du centre ivoirien, où une représentante est déjà en poste. Pour s’imposer, la nouvelle structure offre des « réductions d’achat, la livraison gratuite » et un service après-vente.

L’enseigne d’e-commerce Jumia, première entreprise du secteur en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire, est très implantée dans le pays. Depuis quelques années, Glovo, une entreprise de livraison de repas à domicile par application mobile fondée se hisse sur le marché du fast food comme le leader.

La SFI nomme un nouveau directeur pour l’Afrique de l’Ouest

Dans ses nouvelles fonctions, ce directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest, qui couvrira 13 pays de la région, résidera à Dakar, au Sénégal.Dans une note transmise à APA, la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale (BM) annonce la nomination de M. Olivier Buyoya au poste de directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest.

M. Buyoya dirigera la stratégie et les activités d’IFC visant à soutenir le développement du secteur privé et la création d’opportunités. Il travaillera en étroite collaboration avec la Banque mondiale, les partenaires au développement et les acteurs des secteurs public et privé.

Et ce, afin de renforcer les programmes d’investissement et de services-conseils d’IFC dans cette région qui dispose d’un grand potentiel d’investissement, de création d’emplois et de croissance, mais qui fait aussi face à un certain nombre de défis, y compris l’inflation, l’insécurité alimentaire et le changement climatique.

De nationalité burundaise, M. Buyoya a occupé divers postes de direction au cours de ses 15 ans de carrière à IFC, et mettra à profit sa vaste expérience dans le domaine du développement international dans son nouveau poste qui sera basé à Dakar, au Sénégal.

Avant de prendre ses nouvelles fonctions, M. Buyoya était représentant régional d’IFC pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Niger, un poste dans lequel il a supervisé la mise en œuvre de projets de développement à fort impact et aidé IFC à mobiliser 2 milliards de dollars d’investissements.

« Je me réjouis d’assumer ces nouvelles fonctions et je suis impatient de contribuer à renforcer le soutien d’IFC en Afrique de l’Ouest, une région dynamique au potentiel immense », a déclaré M. Olivier Buyoya.

« Bien que l’Afrique de l’Ouest soit confrontée à des défis locaux et mondiaux, il est possible d’aider les pays de la région à bâtir des économies plus fortes et plus durables en renforçant les investissements du secteur privé, notamment dans des secteurs clés comme l’agriculture, les énergies vertes et l’économie numérique », a-t-il ajouté.

Le vice-président d’IFC pour l’Afrique, Sérgio Pimenta, a salué « les compétences personnelles et professionnelles d’Olivier Buyoya, un véritable atout pour ce poste important », se disant « convaincu qu’il contribuera activement, en tant que nouveau directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest, à la réalisation de projets qui soutiendront le développement du secteur privé et la création d’opportunités, dans l’ensemble des 13 pays qu’il couvrira ».

 

Avant de rejoindre la Société financière internationale (IFC), M. Buyoya a travaillé pour BNP Paribas Fortis à Bruxelles, en Belgique. Il est titulaire d’un master en gestion de la Reims Management School en France.

En Afrique de l’Ouest, la SFI s’attèle à soutenir les chaînes de valeur agro-industrielles, à combler les déficits en matière d’infrastructures et de connectivité, à promouvoir l’inclusion numérique, à soutenir l’accès au logement abordable, à renforcer le secteur de la santé, à favoriser le développement de l’industrie manufacturière et à accroitre le financement pour les micros, petites et moyennes entreprises.

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement.

La SFI a engagé un montant record de 32,8 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences d’une conjonction de crises mondiales.

Côte d’Ivoire : des solutions contre des ravageurs du maïs

Le Centre national de recherche agronomique (CNRA) met au point des solutions contre des chenilles légionnaires pouvant causer une perte de 15 à 75% de la récolte des producteurs.Le CNRA joue un rôle actif dans la production de solutions pour une agriculture durable et une sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Ses chercheurs ont exposé des découvertes lors du 1er Colloque international de biosciences et développement durable (CIBIosDA 1), tenu à Abidjan.  

Durant trois jours, du 2 au 4 novembre 2022, le CNRA a fait montre de son savoir-faire en matière de recherche agronomique à travers plusieurs communications qui ont été délivrées par les différents chercheurs cette structure publique.

Dr Assienin Hawerset N’guessan, entomologiste au CNRA a exposé sur le Cycle biologique et ennemis naturels de Spodoptera frugiperda dans les cultures de maïs en Côte d’Ivoire, présentant des solutions innovantes pour lutter contre la chenille légionnaire, principal vecteur de destruction des cultures de maïs.  

Selon Dr Assienin Hawerset N’Guessan, des études ont été réalisées et celles-ci ont permis d’avoir une alternative aux produits chimiques utilisés depuis lors pour lutter contre cet ennemi de la production de maïs.  

Les tests effectués démontrent l’existence d’insectes et d’éléments naturels pathogènes capables de lutter efficacement contre la chenille légionnaire, obstacle majeur à la productivité des champs de maïs en Côte d’Ivoire.

« Cette chenille d’origine américaine a été aperçu en Afrique et précisément en Côte d’Ivoire dans les années 96, cause d’énormes dégâts aux cultures de maïs dans le pays », a fait savoir Dr Assienin, ajoutant que ceux-ci occasionnent « une perte de 15 à 75% de la récolte des producteurs ».  

Pour lui, une bonne connaissance de cette chenille et de ses ennemis naturels est nécessaire. Il a fait observer qu’il existe quatre principaux prédateurs de la chenille légionnaire, à savoir deux hétéroptères, un dermatère-forcuridae et des immunoptères qui sont tous de la famille des insectes.

Ajouté à cela trois champignons entomopathogènes (fusarium sp, pénicilium sp et métarisium sp), sont considérés comme responsables de la mort des chenilles légionnaires, a-t-il poursuivi.  

Ces études ont été réalisées sur trois zones agro-écologiques, notamment dans le Sud ivoirien, à Lahmé, dans le Centre à Bouaké et dans le Nord à Ferkessédougou. Le champ d’étude devrait être étendu à toute la Côte d’Ivoire afin de découvrir d’autres éléments à même de contribuer à cette lutte biologique.

3e édition AIF : la BAD dévoile les investissements obtenus

Le portefeuille global des ressources mobilisées prend en compte les transactions du Forum de mars 2022 et celles de la 3e édition de Africa Investment Forum (AIF), à Abidjan.« Ces 72 dernières heures, vous qui avez participé à ce Forum investir en Afrique, ensemble avez réussi à mobiliser 31 milliards de dollars en intérêt d’investissement, c’est impressionnant. Félicitation à tous ! », a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.  

Le cumul des fonds mobilisés lors de ces deux forums sur l’investissement en Afrique donne « au total 63,8 milliards de dollars US », a indiqué le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, qui a insisté que « l’Afrique est bancable » en allusion aux risques évoqués par des investisseurs.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a dit que ces « sessions de l’AIF 2022 ont donné des résultats au-delà de nos attentes avec des transactions de plus de 63 milliards de dollars US », notant avec « satisfaction (…) que de nombreux projets sélectionnés pour le financement à cette édition, sont dirigés par des femmes dynamiques et persévérantes ».

« Après les deux premières éditions (de AIF) qui ont permis d’identifier un portefeuille de transactions respectivement à 46,9 milliards de dollars US et 67,5 milliards de dollars US, nous espérons franchir la barre de 100 milliards de dollars lors de cette 3e édition », avait déclaré à l’ouverture de la session le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, M. Meyliet Koné.  

Le Forum sur l’investissement en Afrique génère des capitaux extraordinaires pour l’Afrique. M. Adesina a indiqué à l’ouverture du 3e AIF qu’en quatre ans, depuis le début du Forum en 2018, Africa Investment forum a permis de mobiliser 110 milliards de dollars d’intérêts d’investissement pour le continent.

Au cours des trois jours écoulés, ce sont sept sessions plénières, 12 sessions parallèles sectorielles, et quarante-sept (47) boardrooms ou salles de transactions qui ont été tenues ainsi que de nombreuses rencontres B to B.   

Cybersécurité : l’approche « Zero trust » présentée à des experts ivoiriens

Le siège du Patronat ivoirien sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a accueilli cette séance du 3 au 4 novembre 2022.Cet évènement a marqué le lancement officiel des activités de Xperbm Côte d’Ivoire, une société d’intégration informatique, filiale du Groupe Xperbm, basé à Dakar, au Sénégal. L’implantation de cette filiale intervient après celle du Mali et de la Guinée.

Selon M. Aly Dieng, le directeur général de cette filiale, la troisième, la Côte d’Ivoire étant le moteur de la croissance économique de l’espace Uemoa, « il fallait être présent dans un marché comme celui-ci » et « il était hors de question qu’on ne soit pas présent sur ce marché ».   

A partir de la filiale ivoirienne, « nous allons en faire un hub pour attaquer le Burkina et partir vers l’Afrique centrale (Cameroun, Gabon…) », a-t-il fait savoir, indiquant que ces journées ont été aussi organisée avec son partenaire Paloalto Networks.  

Ce groupe informatique, créé en 2010, qui opérait dans les métiers de l’infrastructure informatique, où il proposait des solutions en matière de serveur, de stockage et sauvegarde, a entamé depuis 2013 une mutation autour des métiers tels que la cyber sécurité.      

L’entreprise informatique était accompagnée de ses partenaires (IBM, Exclusive Networks), de distributeurs de solutions informatiques et du Club des DSI de Côte d’Ivoire. La première journée était consacrée à la présentation de la société et des solutions d’Infrastructures de systèmes d’information.

La seconde journée, tenue le 4 novembre, était notamment dédiée à la présentation de solutions de sécurité en partenariat avec Exclusive Networks en vue de faire ressortir les avantages des solutions Paloalto. La thématique retenue pour la matinée était l’approche « Zéro trust ».

Le concept « Zero trust » permet d’éliminer tout ce qui est confiance implicite, a expliqué l’expert en informatique Jamel Lassoued, soutenant qu’il faut toujours éprouver ses process, parce que la confiance en un utilisateur peut présenter des vulnérabilités. Cela permet, partant, de savoir s’il y a des fichiers malsains.  

La société, désormais engagée sur le marché ivoirien, accompagne les entreprises dans l’acquisition et la mise en œuvre de solutions informatiques innovantes, performantes, résilientes et sécurisées. Elle est partenaire des plus grands opérateurs de l’informatique mondiale.

Une centaine de participants (directeur de systèmes d’information, responsables informatiques) issus de secteurs d’activité divers (banques, télécoms, assurances, hôtellerie, mines), ont pris part à cette rencontre.

Côte d’Ivoire : Gnamien Konan rejoint le Pdci, le parti de Bédié

Le président de la formation politique « Nouvelle Côte d’Ivoire » a évoqué les raisons de ce revirement, lors d’une conférence de presse.« Je suis venu au PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) parce que c’est le moment de la paix et la réconciliation attendues depuis trois décennies’ », a déclaré l’ex-ministre ivoirien, Gnamien Konan, face aux caméras.

 Il a déclaré se mettre à la disposition du Pdci et de son président, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, « sans préalable et sans contrepartie (tout en assurant) on ne perdra plus d’élection ». L’ex-ministre a en outre pris officiellement sa carte de membre du Pdci.

Cette adhésion s’est déroulée en présence du porte-parole du Pdci (opposition), Soumaïla Bredoumy et de quelques cadres de l’ex-parti unique qui totalise 76 années d’existence. Il reconnaît en M. Bédié « l’héritier de Félix Houphouët-Boigny », fondateur du Pdci et premier président ivoirien.  

Côte d’Ivoire : lancement des activités du nouveau Terminal à conteneurs du port d’Abidjan

Côte d’Ivoire Terminal a procédé le 02 novembre 2022 en présence des autorités portuaires, au démarrage effectif des activités commerciales du nouveau terminal à conteneurs du port d’Abidjan, avec l’accueil du navire CMA CGM ROSSINI, d’une longueur de 267 m, de 40 m de largeur et d’une capacité de 5770 Conteneurs EPV. Le lancement des activités du second terminal, intervient après les escales
tests réalisées avec succès à la mi-octobre 2022.Ce projet a été réalisé grâce à un investissement global de 596 milliards de FCFA, dont 334 dédiés aux travaux de terrassement à la charge du Port d’Abidjan et 262 milliards de FCFA consacrés aux superstructures. D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal dispose de 1100 m de quai, avec un tirant d’eau de 16 m et d’équipements modernes lui permettant de traiter annuellement 1,5 millions de conteneurs EPV. Sa mise en service va permettre d’une part, d’accroître les échanges entre la Côte d’Ivoire et la sous-région et d’autre part, de renforcer le corridor Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Mali. 

« Le lancement officiel des activités de Côte d’Ivoire Terminal marque une nouvelle étape. Durant deux ans, nous avons travaillé à construire ce nouveau terminal à conteneurs afin de mettre à la disposition du Port d’Abidjan une infrastructure aux standards internationaux, capable de soutenir la croissance des trafics tout en préservant l’environnement », s’est félicité Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal. 

Cette nouvelle infrastructure introduit plusieurs innovations, notamment une gestion automatisée des guérites et un système de prise de rendez-vous en ligne, pour faciliter la livraison et l’enlèvements des conteneurs dans les meilleurs délais et en toute sécurité.

 « Nous sommes fiers de l’aboutissement de ce projet majeur qui contribuera à repositionner durablement le Port d’Abidjan comme une plateforme logistique de référence de la côte Ouest-africaine. Je félicite donc les équipes du Port Autonome d’Abidjan et de Côte d’Ivoire Terminal pour avoir œuvré ensemble à sa réalisation. », a déclaré Hien Yacouba Sié, Directeur général du Port Autonome d’Abidjan. 

« La mise en service de Côte d’Ivoire Terminal matérialise les engagements pris par Côte d’Ivoire Terminal pour accompagner la hausse des volumes et dynamiser les flux imports et exports en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle infrastructure concentre toutes les dernières innovations et illustre parfaitement notre engagement en faveur du développement des activités portuaires en Afrique. », a indiqué Olivier de Noray, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.

 Côte d’Ivoire Terminal sera par ailleurs, l’un des prochains terminaux à obtenir le label Green Terminal de Bolloré Ports délivré par Bureau Veritas1 , gage de performance énergétique et environnementale. 

À propos de Côte d’Ivoire Terminal

Après un appel d’offres international, le consortium Bolloré Ports et APM Terminals s’est vu confier la construction et la gestion du 2e terminal à conteneurs du Port d’Abidjan. Grâce à un investissement de plus de 262 milliards de FCFA, les travaux de construction du futur terminal s’achèveront en fin 2022. D’une superficie de 37,5 hectares, il sera capable de traiter plus d’1,5 millions de conteneurs EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau sur 1 100 mètres de quais. Le projet va en outre générer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects. Il contribuera au développement des compétences et à la formation de la jeunesse ivoirienne aux métiers portuaires. 

www.cotedivoireterminal.com

Contacts presse :

Cindy Patan – Responsable des Relations Médias Bolloré Transport & Logistics T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Armand Ahouré – Responsable de la Communication Portuaire Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire T +225 07 08 08 08 36 – contact@cotedivoireterminal.com

Arsène Yapi – Responsable Régional Médias et Contenus Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire – Burkina Faso T +225 27 21 22 04 01 / +225 07 07 19 49 67 – arsene.yapi@bollore.com

Des deals transactionnels en marge du 3e AIF à Abidjan

Plusieurs entités ont signé des protocoles d’accord à l’occasion de la 3e édition de Africa Investment Forum (AIF) à Abidjan, où plus de 100 milliards de dollars US de transactions sont attendues.Institution financière multilatérale panafricaine, la banque africaine d’import-export (Afreximbank) a signé jeudi trois accords de grande envergure qui s’inscrivent dans le développement de la Zone de libre-échange continental (Zlecaf).

Le premier accord a été conclu avec « TheloDB », une entité ferroviaire sud-africaine constituée entre Thelo Ventures (société industrielle africaine) et la Deutsche Bahn Engineering & consulting (DB) d’Allemagne.

Cet accord a été paraphé par M. Ronnie Ntuli, président de TheloDB, et prof. Benedict Oramah, président de la banque et président du Conseil d’administration d’Afreximbank. Il a pour objectif de moderniser les réseaux ferroviaires du continent pour faciliter les échanges commerciaux.

Dans sa démarche de fournir des solutions de financement qui soutiennent la transformation de la structure du commerce africain, accélérant l’industrialisation et le commerce inter-régional, Afreximbank a signé un second accord avec la Banque d’industrie du Nigeria (BOI).

Il s’agit d’un accord de facilité portant sur 25 millions de dollars qui devrait permettre de cofinancer la préparation et le développement des exportations au Nigeria.  Il a é été signé par M. Olukayode Pitan – directeur général de BOI et Mme Oluranti Doherty directrice en charge de l’export et du développement.

Le troisième accord, lui, concerne Silverbird Group, une multinationale nigériane de l’immobilier, des médias et du divertissement créé par Ben Murray-Bruce pour une facilité de crédit sénior qui vise à hisser l’espace cinématographique africain à travers la construction d’un complexe de studios modernes.

M. Bruce Murray PDG Silverbird Group et Mme Helen Brume Directrice projet et du financement basé sur l’actif, ont signé l’accord qui devrait permettre à la multinationale nigériane de bénéficier d’un portefeuille de 100 millions de dollars.

Prof. Benedict Oramah s’est dit heureux de soutenir à travers son institution des projets sur le continent africain, où beaucoup d’idées ne voient pas le jour par défaut de financement. Pour lui, des changement s’opèrent et ces appuis devraient permettre de faire germer de grands rêves en Afrique.

Le total des actifs et des garanties d’Afreximbank s’élèvent à environ 25 milliards de dollars US et ses fonds propres à 4 milliards de dollars. La banque a décaissé plus de 51 milliards de dollars entre 2016 et 2021.

Cacao : la BAD annonce des fonds au profit de la Côte d’Ivoire

Cet appui devrait permettre à la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, d’améliorer la qualité de son offre.A l’instar du Ghana qui a bénéficié d’un financement de 600 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour soutenir le Cocoa Board, organe de régulation, à augmenter la production de cacao, l’institution bancaire veut également accompagner la Côte d’Ivoire.   

Avec cette aide, dira-t-il, le Ghana a commencé à augmenter sa production de cacao qui a atteint 1 million de tonnes supplémentaires et « en plus de cela ils ont installé les systèmes de stockage pour protéger la qualité du cacao afin d’éviter la nécessité de vendre cela très vite juste après la récolte ».

 Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a assuré jeudi lors d’une conférence de presse à Abidjan, au 2e jour de Africa Investment forum 2022, que l’institution est en train de « voir comment (elle) va faire la même chose en Côte d’Ivoire ».   

Le Ghana et le Côte d’Ivoire, deux pays voisins, qui cumulent 62% du cacao mondial, font principalement l’exportation de fèves. Pour M. Adesina, il faut changer de paradigme avec la transformation, où il y a de la plus-value, car l’exportation de fèves est « la façon rapide d’être pauvre ».

Ces deux Etats envisagent de contrôler les cours mondiaux du cacao en vue de permettre un prix rémunérateur aux paysans. Dans ce contexte, ils ont initié le Différentiel de revenu descend (DRD, 400 dollars/tonne), dont le succès est mitigé. 

Sur 100 milliards de dollars que génère le secteur dans le monde, 4 à 5% revient aux producteurs, 24% aux transformateurs (primaires), 72% à la fabrication du chocolat, aux marques et à la distribution. La Côte d’Ivoire veut capter plus de marge à l’échelle des valeurs.

Le cacao, avec une contribution à hauteur de 14% du PIB, est l’un des secteurs clés de la Côte d’Ivoire pour lequel le gouvernement s’est fixé de bien grandes ambitions. Cet or brun représente 40% des recettes d’exportation du pays, dont la production est estimée à 40% du marché mondial.

Abidjan accueille le salon des industries musicales d’Afrique

Panels, tables rondes et master class meubleront cette première édition de ce salon qui réunira des experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international.M. Mamby Diomandé, commissaire général et fondateur de l’évènement, a annoncé jeudi à la presse qu’Abidjan abritera la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA), les 17 et 18 novembre 2022.

Pour M. Mamby Diomandé, « ce salon se place dans un contexte où aujourd’hui, la musique a véritablement besoin de compter sur l’Afrique de façon générale, mais sur l’Afrique Francophone en particulier pour aussi se mettre au même niveau que l’Afrique anglophone ».

Le thème retenu pour cette édition est : « A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? ». Le Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) aura lieu avec l’appui institutionnel du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème, de les « sensibiliser » sur les thématiques en lien avec la digitalisation des process dans le secteur, de les « structurer » et « valoriser » les industries musicales d’Afrique Francophone, a-t-il dit.

 « On va essayer de réunir tout ce qui se fait de mieux dans cet écosystème Francophone » pour que la première édition réponde aux attentes des professionnels et des mélomanes, a affirmé le rappeur franco-camerounais Pit Bacardi, co-fondateur du SIMA.

Le rappeur franco-camerounais, Pit Bacardi, a prôné « un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente ». Il estime que l’Afrique a une industrie musicale qui doit se structurer et se professionnaliser.   

Le salon, conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, a pour objectif de réunir les acteurs des industries musicales africaines francophones et internationales, d’inciter au partage de connaissances et bonnes pratiques et de créer des opportunités d’affaires.

L’évènement bénéficie de l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie qui assure le haut patronage de l’évènement, ainsi que de l’accompagnement du ministère de la Communication et de l’économie numérique.

Mme Angama Koné Malouna, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, a traduit la fierté du ministère de tutelle de voir, à travers ce salon, le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace Francophone.

Au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique.    

Cette première édition du SIMA abordera, par ailleurs, l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent, ainsi que l’avènement du Mobile money, des nouveaux modèles de streaming, la régulation et les nouveaux modes de consommation média. 

Les acteurs du secteur tableront aussi sur la production de concert, la gestion de l’image des artistes afin de répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital, a fait savoir M. Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général du SIMA.

Le commissaire général a annoncé le « concours Innova musica » qui a pour objectif d’accompagner les start-up qui ont des créations musicales. Il est prévu aussi un panel sur la cyber criminalité, la monétisation de contenus, les droits voisins et de propriété, et la médiation culturelle.  

En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le continent a atteint 10%, ce qui montre une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique.

Selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publié le 23 mars 2022, les revenus générés en Afrique subsaharienne par l’industrie musicale ont augmenté de 9,6% en 2021.

De nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC sont attendus. Le lead vocal du Groupe ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’salfo, interviendra en qualité de speaker dans le cadre de ce salon.

Créé et initié par des experts de l’industrie musicale, le Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promeut l’industrie musicale africaine, forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents.

Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances du marché musical africain et international.

Autoroute Abidjan-Lagos : accord sur le pays devant abriter le secrétariat

Les Etats ayant en partage cette autoroute ont décidé de la capitale qui abritera le secrétariat de cet ouvrage d’intégration régionale.L’autoroute Abidjan – Lagos relie la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. A l’occasion de la 3e édition de Africa investment forum, les différents chefs d’Etat et de gouvernement de ces pays ont décidé qu’Abidjan abritera le secrétariat de cette infrastructure.  

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, qui était présent à l’ouverture de ce forum qui se tient du 2 au 4 novembre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié, a soutenu qu’Abidjan qui abrite le siège de la Banque africaine de développement (BAD), principal financier du projet, est le lieu « naturel » pour accueillir ce secrétariat.  

Le secrétariat aura pour mission de faire le suivi de la mobilisation des ressources pour le projet de l’Autoroute Abidjan – Lagos. Et ce afin d’engager les chefs d’Etat qui s’attèleront à lever les facteurs bloquants à la réalisation de cet ouvrage qui facilitera la circulation des biens et des personnes dans la région ouest-africaine. 

« Lors du Forum virtuel sur l’investissement en Afrique, qui s’est tenu en mars de cette année, nous avons obtenu 15,6 milliards dollars (plus de 10.350 milliards Fcfa) d’investissements pour la construction de l’autoroute Lagos-Abidjan », a dit mercredi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

Le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, a fait savoir que « cette autoroute, qui assure 75% des échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest, contribuera à stimuler la croissance, le commerce et les investissements dans toute la région ».

Selon une note du Centre d’information et de communication gouvernementale de la Côte d’Ivoire, « les études pour la mise en place de l’autoroute Abidjan – Lagos ont coûté 43 millions de dollars (28,7 milliards de Fcfa), quand le financement des travaux pour réaliser le projet est estimé à 15 milliards de dollars (10.027 milliards Fcfa) ».

Coton ivoirien : le CNRA développe un engrais organique

Le premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique s’est ouvert mercredi à Abidjan, en présence de plusieurs chercheurs du continent.Le Centre national de recherche agronomique (Cnra) de Côte d’Ivoire prend une part active à ce premier Colloque international de biosciences et de développement en Afrique avec plusieurs communications à son actif. L’évènement qui durera trois jours se tient à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan,

Dr Christophe Kobenan du CNRA, une structure de recherche publique, a présenté une communication portant sur le thème « Efficacité agronomique et rentabilité financière d’un engrais organique Biowish crop en culture cotonnière en Côte d’Ivoire ».  

Ce nouveau type d’engrais vient remplacer les engrais minéraux qui engendrent une perte de la fertilité du sol, impactant par ricochet la production du cotonnier. Cet engrais organique, dira-t-il, a fait l’objet d’un test avant qu’il soit déclaré « efficace » pour les cultures cotonnières.  

« Le CNRA a testé des doses de ce nouvel engrais comparativement à ceux qui étaient utilisés de façon historique. Et nous avons vu qu’avec cet engrais la production avoisine les 8%, soit 196 Kg par hectare de coton graine. Cela fait un gain de 31.000 Fcfa par ha pour le producteur », a expliqué Dr Christophe Kobenan. 

Sur le coût, le chercheur ivoirien a assuré que cet engrais est accessible au producteur comparativement au précédent procédé. Il ajoutera par ailleurs qu’il est respectueux de l’environnement et est un  « engrais biologique et non chimique ».  

« L’impact sur la santé est moindre que les engrais utilisés de façon traditionnelle sur le coton. Concernant le sol également cela conduit à améliorer sa qualité », a-t-il relevé, faisant savoir que cet engrais a fait l’objet d’essais à la station de recherche du programme coton du Centre national de recherche agronomique de Bouaké, dans le centre ivoirien. Ce sont quatre répétitions de chaque traitement sur une surface carrée de 48 m qui ont été réalisées.   

4e pont d’Abidjan : quelques « nouveaux ajustements » opérés

La consistance des travaux du 4e pont d’Abidjan a subi des modifications techniques de l’ouvrage principal.Dans une note sur l’état des lieux des travaux, la Banque africaine de développement (BAD) rapporte qu’ « il a été inséré les voies du Bus Rapid Transit « BRT″ du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan, financé par la Banque mondiale ».

Selon la banque, la première section de l’ouvrage de 600m en 2×3 voies a subi des réaménagements de voies, passant à 2x 4 voies pour dédier une voie dans chaque sens au BRT. Du côté de la commune d’Adjamé, dans le Nord d’Abidjan, la deuxième partie de l’ouvrage initialement prévue en 2×2 voies sur une longueur de 800 mètres sera élargie en 2×3 voies.

Les autres travaux concernent la construction d’une chaussée 2×3 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié sur une longueur de 950 mètres, indique la note d’information. Sur lagune le pont a été déjà construit sur 800 m pour un objectif de 1,4 Km.

« Compte tenu de quelques nouveaux ajustements à effectuer jusqu’à la caserne des sapeurs-pompiers à Adjamé, le pont s’étendra finalement sur 2,4 kilomètres », a mentionné Serge Paterne Keugongo, chef de l’unité Ouvrage de l’Agence de gestion des routes, cité par la banque.  

« Il y a de nobles avancées dans la réalisation de l’infrastructure, dans son ensemble. Surtout au niveau des infrastructures routières qui enregistrent des taux d’exécution intéressants », a déclaré Philippe Munyaruyenzi, responsable du projet à la Banque africaine de développement.

Aujourd’hui, les travaux ont été réalisés à hauteur de 62%. Financée par la BAD à un montant de 155,80 milliards F CFA (263,7 millions de dollars américains), la construction du 4è pont d’Abidjan entre dans le cadre d’un vaste projet de renforcement des infrastructures de transport, destiné à réduire la congestion urbaine dans la capitale économique ivoirienne.

Le 4è pont d’Abidjan a connu un ralentissement des travaux lors du pic de la pandémie de Covid-19. Le pont a vu ses travaux s’accélérer après la levée des restrictions par le gouvernement. L’objectif est désormais de parvenir à livrer l’ouvrage au plus tard à fin 2022.

Ce projet devrait, outre la décongestion du trafic routier à Abidjan, permettre le désenclavement et l’assainissement de plusieurs quartiers du District. Il contribue à la création de nombreux emplois dans le cadre des travaux de génie civil.  

Le Projet de transport urbain d’Abidjan est financé par la BAD à hauteur de 629,49 millions de dollars, soit 74% du coût total du projet. Les co-financiers sont l’Etat ivoirien (17%), la coopération japonaise, JICA (8%) et le Fonds pour l’environnement mondial (1%).

Il est prévu dans le programme du projet la construction de six échangeurs, de 88 kilomètres de voie rapide urbaine et la rénovation de 89 carrefours. Le 4e pont relie la commune populaire de Yopougon au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, en passant par Attécoubé et Adjamé.