Congo : la Cnop lance les activités du projet Safe 2020

Le projet vise à répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base dans le cadre de la réponse au coronavirus.

 

C’est dans le but d’atténuer les effets de la pandémie de coronavirus sur la production, l’accès au marché et l’emploi rural des plus vulnérables, que la Concertation nationale des organisations paysannes et des producteurs agricoles du Congo (Cnop-Congo) a récemment lancé les activités du projet Safe 2020.

Le projet Safe 2020 concerne trois pays notamment le Congo, la République démocratique du Congo et le Cameroun. Il accompagne onze coopératives agricoles à Brazzaville et dix à Pointe-Noire. Son objectif est de répondre aux besoins des paysans en matière d’approvisionnement en intrants et autres moyens de production de base, dans le cadre de la réponse à la Covid-19.

Il permettra également aux organisations de producteurs agricoles de soutenir leurs membres les plus vulnérables en adaptant et en rétablissant la production alimentaire à travers l’accès aux informations, aux marchés et aux liquidités.

Aux membres de la Cnop-Congo par ailleurs, le projet Safe 2020 permettra la mise en place d’une action concertée « Covid-19 » qui a été développée par les producteurs agricoles dans les pays ciblés. Ceci, afin de soutenir les organisations de producteurs de base les plus vulnérables pendant la crise sanitaire, faire fonctionner les marchés, ainsi qu’assurer la sécurité alimentaire.

Créée en juin 2004, la Cnop-Congo vise le développement du secteur agricole par l’amélioration de ses exploitations et la promotion de ses acteurs en assainissant leur cadre de vie. C’est un cadre nécessaire pour la mobilisation et l’action des producteurs et paysans du Congo en vue de soutenir l’appropriation du développement agricole par les acteurs du secteur.

Covid19: Pourquoi le Maroc se barricade

Par Hicham Alaoui – Le Maroc a fermé progressivement son espace aérien à 39 pays. Une mesure, parmi d’autres, qui vise à renforcer le dispositif de riposte contre l’épidémie du nouveau coronavirus. Éclairage.Par Hicham Alaoui — 

 La liste était déjà longue. Mais depuis le 30 mars à minuit, elle s’est élargie de nouveau. Avec l’ajout de la France et l’Espagne, ce sont désormais trente neufs pays avec lesquels le Maroc a décidé de suspendre toute maison aérienne. Cette mesure qui vise à protéger le territoire chérifien contre la circulation de nouveaux variants du coronavirus (Covid19) concerne plusieurs pays européens comme la Belgique, le Portugal, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne et africains comme

l’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo (RDC), le Mali, la Guinée-Conakry, l’Algérie et l’Egypte. Les vols sont aussi suspendus avec l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Brésil.

Selon la Direction générale de l’aviation civile, relevant du ministère marocain du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, « les vols spéciaux » de passagers en provenance des aéroports français et espagnols seront soumis à des contrôles renforcés, « conformément au protocole sanitaire défini par les autorités marocaines compétentes »,

Ces « vols spéciaux » sont organisés pour des circonstances particulières, comme les rapatriements d’urgence.

Rabat n’a pas indiqué la durée de cette nouvelle mesure ni les conditions qui pourraient y mettre fin, se contentant de mentionner qu’elle sera en vigueur « jusqu’à nouvel ordre ».

Présenté  comme un modèle dans la lutte contre l’épidémie, le royaume chérifien ajoute cette nouvelle mesure à plusieurs autres prises depuis l’apparition des premiers cas de Covid19 au Maroc.

Un des premiers au monde à avoir lancé une vaste campagne de vaccination démarrée le 28 janvier dernier, le royaume compte 3,8 millions d’habitants, soit 10% environ de la population totale, ayant reçu les deux doses nécessaires  du vaccin appliqué dans le pays et 4,3 ayant reçu une première injection. Rabat qui mobilise d’énormes moyens publics et privés vise à terme à immuniser 80% de la population.

Un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 a aussi été instauré jusqu’à la mi-avril. Des mesures de prévention portant sur la fermeture à partir de 20h des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces ont été adoptées également ainsi que l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Ces décisions interviennent sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique qui conseille les autorités dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Elles répondent aux critères établis par le ministère marocain de la Santé qui a déclaré la détection de 73 cas d’infection par le nouveau variant britannique du Covid-19, réputé plus mortel que les premières souches du virus

 Le secteur touristique en souffrance

Dans un pays où le tourisme qui représente près de 7% du PIB et emploie plus d’un demi million de personnes, soit 5% des travailleurs du pays, ces nouvelles mesures de suspension de vols en provenance de l’étranger ne risquent-elles pas d’impacter sur ce secteur déjà malmené par les effets des premières vagues du virus?

Selon les chiffres du ministère marocain du Tourisme, la France, avec ses 1,9 million de touristes arrive en tête des pays pourvoyeurs de touristes au Maroc. L’Espagne arrive en deuxième position avec près de 815.000 touristes par an. Les deux Etats européens comptent aussi de fortes communautés marocaines binationales.

À la veille de l’apparition du nouveau coronavirus l’année dernière, le tourisme marocain se portait bien et ses perspectives s’annonçaient intéressantes. L’année 2019 était d’ailleurs une année record pour le secteur, avec 13 millions de touristes et 25 millions de nuitées (contre 24 millions en 2018) et des recettes d’environ 76 milliards (DH 7 millards d’euros environ).

En 2020, l’industrie touristique du pays a perdu 18,3 milliards DH (1,8 milliard d’euros) avec 69% en termes de baisse des arrivées, 60% en baisse estimée des recettes en devises pour l’année et 50% de perte d’emploi.

Ramadan :

Dans un communiqué publié à l’issue du Conseil de gouvernement tenu jeudi 1er avril dernier, le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a déclaré poursuivre les consultations avec le Comité scientifique national et avec tous les secteurs concernés afin de prendre les mesures sanitaires nécessaires, notamment pendant le mois du Ramadan qui pourrait commencer le 12 avril.

Ces consultations interviennent au moment où le pays connaît une hausse des cas de contamination par les nouveaux variants du Covid-19, ainsi qu’une légère augmentation du nombre de cas critiques.

D’après le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb,  une hausse des cas de contamination touche  particulièrement la région de Casablanca-Settat, où le nombre de cas représente 50 % du total au niveau national. Le pourcentage de cas positifs dans cette même région a atteint 12 %, contre 4,2 % au niveau national. Le ministre assure aussi que le nombre de cas contaminés par un variant du Covid-19 a augmenté de manière significative : 73 cas ont été recensés jusqu’à cette date dans le pays.

Selon les autorités, en fonction de l’évolution de la situation, de nouvelles mesures pourraient être décidées « au moment opportun ».

Pâques : les Sud-Africains invités au respect des gestes barrières

Tous les Sud-Africains qui iront à l’église pendant le week-end de Pâques doivent respecter les protocoles de santé publique pour éviter de propager le coronavirus, a déclaré le président, Cyril Ramaphosa.Il a formulé ce conseil en raison des festivités religieuses qui débutent ce vendredi parmi les fidèles chrétiens. Ces derniers assistent aux services religieux de Pâques en plus grand nombre que lors des séances de culte ordinaires du week-end.

« C’est aussi une période où un grand nombre de voyageurs seront sur nos routes. J’appelle ceux qui feront des voyages à ce moment-là à voyager en toute sécurité et à respecter le code de la route », a déclaré M. Ramaphosa dans son message de Pâques.

Les chrétiens du monde entier commémorent les événements qui ont abouti à la résurrection du Christ le dimanche de Pâques, qui sera célébré ce 4 avril.

« Le message pascal d’espoir, de courage et de triomphe sur les ténèbres est profondément inspirant, et particulièrement poignant à un moment où nous sommes toujours dans l’ombre d’une pandémie mortelle », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a remercié les dirigeants de la communauté religieuse d’avoir travaillé avec son gouvernement pour s’assurer que tous les protocoles sanitaires nécessaires seraient respectés lors de leurs prochains services.

« En offrant nos meilleurs vœux à nos compatriotes chrétiens en ce moment de grande signification et de signification spirituelle, nous espérons collectivement que la résurrection symbolisée par Pâques puisse également sonner vrai pour notre pays et notre nation », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Covid-19 : le Botswana prolonge l’état d’urgence publique

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a prolongé de six mois l’état d’urgence publique jusqu’à la fin du mois de septembre, dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.Dans un Journal officiel inhabituel publié vendredi, Masisi a déclaré que la prolongation était effective du 1er avril au 30 septembre et que la décision était basée sur des preuves fournies par le directeur des services de santé qui montraient que la pandémie de Covid-19 était toujours une menace majeure pour le pays.

La prolongation implique des restrictions de la circulation des personnes à des heures désignées, ainsi qu’une interdiction de la plupart des rassemblements publics.

« Les restrictions de la circulation des personnes s’appliquera de 20 heures (18h GMT) à 04 heures par jour », a expliqué Masisi.

Toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation indiquant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Tous les rassemblements sont suspendus, à l’exception des réunions du Cabinet, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent avoir lieu tous les deux jours de la semaine, pour moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf dans les cas où une activité sportive de l’équipe nationale est impliquée, auquel cas, les matchs se joueraient dans des stades vides, a conclu Masisi.

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

CHU-B : le personnel se fait vacciner contre le coronavirus

Denis Bernard Raiche, a lancé le 30 mars une campagne de vaccination contre la Covid-19 à l’endroit du personnel de cette structure sanitaire.

 

Le personnel du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville se fait vacciner contre le coronavirus. Lancée le 30 mars par le directeur de ladite institution, Denis Bernard Raiche, cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement du deuxième palier de la vaccination conformément au plan mis en place par la coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19. Ceci dans le but de mobiliser et atteindre le maximum de personnes possibles, afin de renforcer la lutte contre la Covid-19 au niveau national.

Il faut dire que ce sont au total vingt-quatre sites ont été ouverts pour la vaccination dont quinze à Brazzaville, huit à Pointe-Noire et un dans la Cuvette. Les autres départements seront inclus dans la deuxième phase. Le CHU fait partie des sites réservés à la vaccination des professionnels de santé et sa direction générale a mis tout en œuvre pour sensibiliser le personnel afin qu’il se mobilise et se fasse vacciner.

La campagne nationale de vaccination contre le coronavirus a été officiellement lancée au Congo le 25 mars dernier par le président de la République Denis Sassou N’Guesso. Il est tout aussi important dire que la République du Congo a reçu deux types de vaccins notamment Sinopharme (Chine) et Spoutnik V (Russie).

Af’Sud/Covid-19: des progrès dans la vaccination (Ramaphosa)

L’Afrique du Sud fait de grands progrès dans son programme de vaccination contre le coronavirus entamé depuis six semaines.Le pays s’est fixé comme l’objectif de vacciner 41 millions de personnes dans le cadre de ses efforts pour atteindre l’immunité collective pour ses 50 millions d’habitants, a déclaré le président Cyril Ramaphosa dans son message à la nation.

« Notre programme national de vaccination a commencé et prend de l’ampleur », a-t-ol dit mardi soir lors d’un discours national sur les développements de la réponse du pays à la pandémie de Covid-19.

Ramaphosa a indiqué que son gouvernement avait mis en place un système électronique de données de vaccination pour gérer le déploiement des vaccins et orienter les Sud-Africains vers les sites de vaccination les plus proches de leur domicile.

Avec 54 sites médicaux fonctionnant actuellement comme lieux de vaccination, le plan consiste à créer 2.000 sites de ce type dans tout le pays pour les injections.

Et Ramaphosa d’expliquer : « Ce système de données de vaccination électronique vous permettra de vous inscrire, de recevoir une date et un site de rendez-vous, et d’avoir un certificat numérique ou une copie papier confirmant votre statut vaccinal ».

Le pays a commencé son programme de vaccination à la mi-février, la phase 1 se concentrant sur l’immunisation de 1,5 million d’agents de santé, a-t-il poursuivi.

« Cette phase est en passe d’être achevée d’ici trois mois. A ce jour, plus de 250.000 agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre dudit programme », a-t-il déclaré.

Le président a par ailleurs révélé que le pays avait obtenu 11 millions de doses du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, qui est réputé efficace contre les variants détectés dans le pays.

« Nous avons obtenu 20 millions de doses supplémentaires et sommes en train de finaliser l’accord avec Johnson & Johnson. Nous sommes également en train de finaliser un accord pour 20 millions de doses du vaccin Pfizer, qui nécessite deux doses.

« Cet approvisionnement en vaccins nous fournira suffisamment de doses pour vacciner 41 millions de personnes » afin de parvenir à l’immunité collective contre la pandémie de coronavirus, a-t-il conclu.

Congo-coronavirus : les congolais accourent de plus en plus vers les centres de vaccination

L’affluence des Congolais et sujets étrangers vers les centres de vaccination contre la covid-19 grandit de plus en plus dans les différents centres retenus pour la circonstance.

 

A l’hôpital Blanche-Gomes, un des centres retenus pour la vaccination à Brazzaville, les files d’attente sont longues, les demandeurs de vaccin étant nombreux. S’enregistrer, attendre l’appel, échanger avec le psychologue, se faire prendre la tension artérielle avant de prendre le vaccin.  , a expliqué un citoyen ayant requis l’anonymat.

Le coordonnateur du site de vaccination à Blanche-Gomes, Jiguel Nganongo, a signifié que le volume du travail augmente chaque jour. « Depuis que nous avons commencé les gens viennent de plus en plus. Le travail de communication que nous faisons consiste à leur faire prendre conscience de l’importance de la vaccination qui est le moyen le plus sûr pour se protéger contre la Covid-19 », a-t-il indiqué.

Dans l’ensemble, les sites de vaccination ne sont pas fréquentés au même rythme. Les centres d’accès facile reçoivent plus de demandeurs de vaccin. Les agents de la force publique se sont fait vacciner à la clinique médicale de la Garde républicaine à M’pila, à l’hôpital central des armées Pierre-Mobengo, à la direction générale de la sécurité civile (Sapeurs-pompiers).

Pour les agents de santé y compris ceux évoluant dans les officines, quatre sites sont retenus, notamment : le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville ; le Centre de santé intégré Marien-Ngouabi à Talangaї ; l’hôpital de base de Makélékélé ; l’hôpital spécialisé Mère-enfant Blanche-Gomes. Les autres départements seront retenus dans la deuxième phase.

Parmi les personnes qui viennent se faire vacciner, certaines d’entre elles connaissent leur statut virologique pour avoir déjà fait des tests Covid-19 par le passé. Les autres par contre le font de façon directe à titre préventif. Il convient de rappeler qu’au plus fort de la pandémie, les contaminés ont été suivis médicalement, sans vaccination, dans des sites de prise en charge. La vaccination est gratuite et concerne toutes les personnes qui n’ont jamais été vaccinées.

Congo-Fitaas : challenge relevé malgré le coronavirus

La quatrième édition du Festival international du théâtre et autres arts de la scène (Fitaas) s’est tenu u 27 au 28 mars dans un contexte de crise sanitaire.

 

Depuis plus d’une année, la pandémie de coronavirus rythme la tenue des évènements et l’agenda culturel n’est pas en reste. La 4e édition du Fitaas a eu lieu le week-end à Brazzaville. Ouvert à un nombre limité de spectateurs à cause de la covid-19, l’évènement a démarré à l’Institut français du Congo (IFC) avec la Compagnie Autopsie dans la pièce de théatre « Tout ou rien » d’Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah.

Le festival a été clôturé à l’Espace culturel Yaro par les deux sections (gymnastique et théâtre) de la troupe Les argus, la Troupe d’évangélisation théâtrale du CBE Loandjili a présenté la pièce intitulée «Le mort vivant» de Bruno Tsamba mise en scène par le comédien et acteur congolais Guy Basinga, ainsi que quelques individualités.

Pour les organisateurs, la 4e édition du Fitaas était un challenge qu’ils pensent avoir relevés malgré les difficultés.

Rappelons que le Fitaas est organisé dans le cadre de la célébration de la journée internationale du théâtre avec entre autres objectifs, de mettre en relief la création artistique congolaise, favoriser l’éclosion et la promotion de nouveaux talents littéraires et artistiques, permettre aux artistes congolais de travailler en osmose avec ceux du réseau de l’Institut international du théâtre  et d’ailleurs.

Congo-coronavirus : les militaires reçoivent un don de vaccin Sino Pharm

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a réceptionné le don de l’Armée populaire de libération de Chine, le 25 mars à Brazzaville.

 

L’Armée populaire de libération de Chine a fait un don du vaccin Sino Pharm aux Forces armées congolaises. C’est le ministre congolais de la Défense qui réceptionné le don en présence du Directeur central du service de santé des armées, le général de brigade, Pascal Ibata, ainsi que l’ambassadeur de chine au Congo, Ma Fulin.

« Ce don marque la solidarité et l’amitié qui existent entre notre gouvernement, le peuple chinois, le peuple congolais, les Forces armées de libération de chine et les Forces armées congolaises et, généralement, toute la Force publique. C’est un geste d’amitié, il permettra à ce que nous puissions vacciner nos militaires, policiers et gendarmes, pour les protéger contre cette pandémie qui fait des ravages à travers le monde », a déclaré le ministre en charge de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, en précisant que la chine par ce geste a montré qu’elle était aux premières loges, qu’elle était un pays qui entretient les bonnes relations avec le Congo et l’Afrique en général, et que la Chine est partout présente dans le monde et sur tous les plans, notamment économique, sécuritaire.

Poursuivant ses propos, Charles Richard Mondjo, a remercié l’ambassadeur de chine au Congo qui a travaillé activement pour que la force publique reçoive ses quarante mille doses et les seringues nécessaires à l’administration de ce vaccin. Pour terminer, il a demandé à l’ambassadeur de chine au Congo Ma Fulin, de transmettre leur amitié, leur solidarité, à leurs amis de l’Armée populaire de libération de chine, au gouvernement chinois et à son peuple.

Pour sa part, Ma Fulin, a signifié que la coopération entre les deux armées est riche. Cette donation traduit la volonté de la chine de soutenir les Forces armées et de sécurité du Congo, surtout dans cette période de pandémie. C’est dans ce sens que la Chine fait ce don.

Outre la réception des quarante mille doses de vaccin ce matin sur le tarmac de l’aéroport de Maya-Maya dans la matinée, la cérémonie de l’après-midi a été consacrée à la signature de l’acte juridique de remise et réception par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, pour la partie congolaise et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, pour la partie chinoise, en présence du directeur de cabinet représentant le ministre en charge de la santé, du chef d’Etat-major général des Fac, le général de division, Guy Blanchard Okoï.

Congo-coronavirus : c’est aujourd’hui que doit commencer la vaccination

La vaccination contre la pandémie de coronavirus qui devait débuter le 16 mars dernier a finalement été renvoyée à ce 25 mars à Brazzaville.

 

C’est ce jeudi 25 mars 2021, que doit commencer la vaccination contre la pandémie de coronavirus. « Les doses de vaccin sont suffisantes pour commencer la campagne de vaccination », avait indiqué la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo,

La République du Congo avait reçu 12.000 doses du vaccin russe que le gouvernement a acquis sur fonds propres le 23 mars à Brazzaville. En plus de ces doses, il faut rappeler que la Chine a fait un don de 100.000 doses du vaccin Sinopharm, il y a quelques jours. L’objectif étant d’atteindre 60% de la population.

En préparation à cette échéance une formation avait été organisée en faveur des agents de santé civils et militaires impliqués dans le processus de vaccination les 15 et 16 mars derniers. Ils ont été formés sur les thèmes tels que la gestion logistique des vaccins, la prise en charge des manifestations adverses post-immunisation et la gestion des déchets.

Des sites ont été retenus à Brazzaville où se déroulera cette vaccination qui sont entre autres l’hôpital central des armées, le site de la direction générale de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) et la clinique de la présidence de la République.

Congo : Guy-Brice Parfait Kolelas est mort

Le principale opposant au pouvoir de Brazzaville est décédé après avoir été évacué vers par Paris après qu’il soit testé positif au coronavirus.

 

Guy-Brice Parfait Kolelas, le principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, est décédé lors de son transfert en France.  L’annoncé a été faite par son porte-parole ce matin du lundi 22 mars 2021. Ce candidat à la présidentielle qui s’est déroulée ce dimanche avait été évacué dans l’après-midi par avion médicalisé vers Paris après avoir contracté le Coronavirus.

« Il est décédé dans l’avion médicalisé qui était venu le chercher à Brazzaville dimanche après-midi », a déclaré Christian Cyr Rodrigue Mayanda. « On va continuer à compter les bulletins. Il était en tête dans un certain nombre de localités », a-t-il ajouté. Il a appelé les partisans de l’opposant Kolelas à un rassemblement lundi à 11 h.

L’opposant avait été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, et n’avait pu animer son dernier meeting de campagne à Brazzaville. À quelques heures du scrutin, il avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait « se battre contre la mort ».

Guy-Brice Parfait Kolelas, 60 ans, est apparu cette année comme le seul vrai rival du président sortant Denis Sasssou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, qui ne cachait pas sa volonté de se faire réélire dès le premier tour dimanche. Les résultats du scrutin ne sont pas attendus avant plusieurs jours.

 

Congo : vers une évacuation de Parfait Kolélas

Sa famille espérait qu’il pourrait décoller de Brazzaville en fin de matinée ; le départ est finalement prévu à 18h, le temps pour l’équipage de se reposer.

 

Le président sortant Denis Sassou-Nguesso a voté après 11h30. Il s’est exprimé sur l’état de santé de son principal adversaire Guy-Brice Parfait Kolélas, hospitalisé après avoir été testé positif au Covid-19 vendredi.

Selon son entourage, Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, était ce dimanche matin toujours sous assistance respiratoire mais conscient et dans un « état stable ».

L’avion médicalisé spécialement affrété pour son évacuation vers la France est arrivé à Brazzaville dans la nuit. L’opposant – qui possède la nationalité française – doit être soigné à Paris. Sa famille espérait qu’il pourrait décoller de Brazzaville en fin de matinée ; le départ est finalement prévu à 18h, le temps pour l’équipage de se reposer.

Initialement hospitalisé dans une clinique privée, où il a été diagnostiqué positif au Covid-19, l’opposant a été transféré depuis vers l’unité Covid du CHU de Brazzaville, où se trouvent les équipements qui doivent permettre de la préparer à son évacuation.

L’opposant était apparu de plus en plus affaibli au cours de cette campagne présidentielle. Son entourage a d’abord évoqué une grippe puis un paludisme. Mais l’inquiétude a monté lors de son meeting d’Owando qu’il a dû animer sur une chaise.

Son état s’est encore dégradé vendredi. Il a dû renoncer à son meeting de clôture pour être hospitalisé. Dans un message vidéo enregistré depuis son lit d’hôpital et diffusé samedi soir, il apparaît épuisé, assisté d’un respirateur et affirme « lutter contre la mort », tout en appelant les Congolais à se rendre aux urnes ce dimanche.

Congo: Parfait Kolélas testé positif au coronavirus

Le principal opposant du président sortant Denis Sassou Nguesso a été contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville.

 

Guy-Brice Parfait Kolélas hospitalisé au Congo-Brazzaville, à la veille de l’élection présidentielle à laquelle il est candidat. Selon son directeur de campagne, il a été diagnostiqué positif au Covid 19, vendredi 19 mars. Il est l’un des principaux adversaires du président Denis Sassou-Nguesso dans cette élection. Il pourrait être évacué dimanche matin vers la France.

Guy-Brice Parfait Kolélas est apparu affaibli au cours de ses meetings de campagne cette semaine. Son entourage évoquait alors une crise de paludisme aigu.

Vendredi, il était même absent de son meeting de clôture, contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville. Et c’est donc là qu’il a été diagnostiqué vendredi après-midi au Covid-19 selon Cyr Mayanda son directeur de campagne.

Dans une vidéo qui circule ce soir sur les réseaux sociaux, et dont cette même source confirme à RFI l’authenticité, l’opposant apparaît sur son lit d’hôpital. Il est assisté d’un respirateur qu’il éloigne de sa bouche pour dire  quelques mots : « Je suis en difficulté, je me bats contre la mort… », dit-il, avant d’appeler les Congolais à se rendre aux urnes ce dimanche.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, son directeur de campagne, a confié que le candidat pourrait être évacué dimanche matin vers la France.

« Dans l’après-midi, pendant que nous étions en train de travailler, nous avons appris qu’un avion a quitté ou devrait quitter Paris aux alentours de 18h pour venir le chercher. Et si tout se passe bien, aux alentours de 11h-12h, il devrait gagner Paris pour des soins plus appropriés. » Christian Cyr Rodrigue Mayanda, directeur de campagne de Guy-Brice Parfait Kolélas

Aucune confirmation ni réaction officielle des autorités congolaises pour le moment.

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

Le Sénégal lance un programme de cantines scolaires

L’initiative est financée par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et déléguée à l’Agence française de développement (AFD).Lancé, ce jeudi à Diamniadio (30 km de Dakar), le programme de cantines scolaires appuie au Plan de riposte du ministère de l’Education nationale à la Covid-19.

« (…) le programme de cantines scolaires, financé à hauteur de 552 millions de FCFA est mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) », rapporte un communiqué de l’AFD.

Le texte souligne que l’initiative est déployée dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement au Sénégal (Riposte et Résilience, PADES-RR). « Ce programme d’urgence, poursuit le communiqué, d’un montant total de 3,8 milliards Fcfa (…) vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves et à assurer la continuité des services éducatifs ».

L’objectif de ce programme est de mettre en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et impactées par la Covid-19. Il s’agit donc d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables.

« Ce programme de cantines scolaires s’inscrit également en cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires (PPCS). Il bénéficie à près de 107 000 élèves scolarisés dans 637 écoles élémentaires. Les écoles sont réparties au sein de 23 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », expliquer l’AFD.

Elle souligne que ces régions ont été ciblées sur la base des trois indicateurs de vulnérabilité suivants, d’ordre sanitaire, scolaire et alimentaire : le cumul du nombre de cas à la Covid19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe. Au total, 8,5 millions de repas seront servis aux élèves.

Harare entame sa deuxième phase de vaccination contre la Covid-19

Le Zimbabwe a entamé la deuxième phase du programme de vaccination contre la Covid-19 qui ciblera les enseignants, les marchands de tabac et les travailleurs du secteur hôtelier, a annoncé la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.Lors d’un briefing post conseil des ministres, mardi soir, Mme Mutsvangwa a déclaré qu’un total de 36.786 personnes avaient été vaccinées depuis le début de la première phase du programme il y a environ trois semaines, qui ciblait les travailleurs de première ligne tels que le personnel médical, les forces de sécurité, les responsables des ports d’entrée et les médias.

 Elle a déclaré qu’en raison de la faible participation à la première phase, le gouvernement a décidé d’intensifier la vaccination en augmentant la couverture de toutes les provinces.

 « Afin d’utiliser la capacité existante, comme convenu lors de la dernière réunion, le gouvernement a décidé que la deuxième étape de la première phase du déploiement de la vaccination inclura les marchands de tabac et leurs employés, les enseignants et les travailleurs du secteur de l’hôtellerie, et qu’elle devrait commencer immédiatement », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 L’annonce a été faite le jour même où le Zimbabwe a reçu 400.000 doses supplémentaires de vaccins en provenance de Chine, la deuxième livraison depuis que le pays a lancé son programme de vaccination ciblant les travailleurs de première ligne le mois dernier.

 Une partie du lot a été achetée à Sinovac, tandis que l’autre moitié était un don de vaccins de Sinopharm par le gouvernement chinois.

 Le coronavirus a jusqu’à présent infecté plus de 36.500 personnes au Zimbabwe et a coûté la vie à plus de 1.500 autres.

Le Maroc premier pays en Afrique en termes de vaccination anti-Covid-19 (ministère)

Avec près de 95% des doses de vaccins anti-Covid injectées en Afrique, le Maroc occupe ainsi la première place sur le continent en matière de vaccination contre la pandémie de COVID-19, a précisé le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, relevant du ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Présentant le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique au Maroc, le responsable sanitaire a fait savoir que plus de 4,2 millions de personnes ont reçu la première dose du vaccin, alors que plus de 1,9 million de personnes se sont vues administrées la 2ème dose.

Dans un effort pour préserver ces acquis et pour assurer divers approvisionnements, et en perspective de la vaccination de 30 millions de citoyens, le ministère de la Santé a accordé, fin de la semaine dernière, l’autorisation urgente d’utiliser le vaccin russe Spoutnik sur le territoire national, a-t-il rappelé.

Et d’ajouter que la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 se poursuit dans les « meilleures conditions », ciblant selon les tranches d’âge et les cas de maladie, les citoyens résidant au Maroc, qu’ils soient marocains ou étrangers qui sont munis d’une carte de séjour.

Le Maroc suspend ses vols en provenance et à destination de six autres pays

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols en provenance et à destination de l’Argentine, la Bosnie-Herzégovine, le Botswana, le Cameroun, la Croatie et le Mozambique à partir du 15 mars à minuit jusqu’au 10 avril prochain, annonce mardi l’Office national des aéroports (ONDA) sur sa page Facebook.Sont également concernés les passagers voyageant de ces pays à travers un autre pays, précise l’ONDA.

Pour rappel, le Royaume a déjà suspendu les vols en provenance et à destination de 26 autres pays. Il s’agit de l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Suède, l’Ukraine, la République Tchèque, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle Zélande, l’Afrique du Sud, le Danemark, le Royaume-Uni, le Brésil, l’Algérie, l’Egypte, la Pologne, la Norvège, la Finlande, la Grèce, le Liban, et le Koweït.

Cette décision vise à soutenir les efforts consentis pour limiter la propagation des variants du coronavirus au Royaume.

Covid-19: 202 morts enregistrés en Côte d’Ivoire un an après la notification du 1er cas

La Covid-19 a fait 202 morts en Côte d’Ivoire près d’un an après la notification du premier cas de cette maladie dans le pays, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

«  Au total, le pays enregistrait à la date d’hier ( dimanche 07 mars), soit près d’un an après l’identification de son premier cas de Covid-19, c’est-à-dire depuis le 11 mars 2020, 35187 cas de Covid-19 diagnostiqués  sur 442. 583 échantillons, soit 7,95% des cas testés dont 32.708 déclarés guéris et  202 décès », a a annoncé Dr Édith Kouassy, Conseiller technique du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Elle s’exprimait dans un point-presse où elle a fait le point de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire du 22 février au  07 mars 2021. Ainsi sur cette quinzaine ( du 22 février au dimanche 07 mars 2021), la Côte d’Ivoire  a enregistré 3166 nouveaux cas de Covid-19 sur 37.471 tests analysés, soit 8,44% de l’échantillons, 2312 nouvelles guérisons et 16 décès. 

Par ailleurs, Mme Kouassy s’est inquiétée de l’évolution de la pandémie en Côte d’Ivoire ces dernières semaines marquées par une augmentation significative de nouveaux cas avec un pic 691 cas le 04 mars dernier.  

« Il en est de même pour le taux de positivité qui a connu des pics de 15,5 à 19,6% au cours de la semaine écoulée », a-t-elle ajouté. En outre, la Conseillère du ministre Eugène Aka Aouélé, a souligné que 95% des cas de Covid-19 se retrouvent toujours dans le  «Grand Abidjan » qui demeure l’épicentre de la maladie contre 5% des cas concernant l’intérieur du pays. 

 «  La Covid-19 est loin d’être terminée. Poursuivons la mise en œuvre des mesures sanitaires en vigueur», a exhorté Mme Kouassy.  La Côte d’Ivoire a lancé depuis le 1er mars dernier, une campagne de vaccination contre la Covid-19. La première cible de cette campagne est constituée des forces de défense et de sécurité, du personnel de santé et des enseignants. 

A cette première cible, se sont ajoutées depuis ce lundi, les personnes âgées de plus de 50 ans ou celles porteuses de pathologies chroniques.

Covid-19 : le Maroc reçoit 500.000 doses supplémentaires du vaccin Sinopharm

Le Maroc a reçu, dimanche, un lot de 500.000 doses supplémentaires du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm.Il s’agit du troisième arrivage du vaccin anti-Covid-19 en provenance de Pékin qui vient s’ajouter à ceux du 16 février et du 27 janvier dernier derniers, portant ainsi le nombre de doses de Sinopharm reçues à 1,5 million.

A cela s’ajoutent trois livraisons effectuées par AstraZeneca, en plusieurs lots, totalisant 7 millions de doses.

Cette quantité de vaccin permettra de poursuivre la campagne de vaccination à la même cadence sans interruption. Le Maroc a pu administrer les premières injections à plus de 3,9 millions de personnes, et les deuxièmes doses à 578.942 personnes, jusqu’au 7 mars courant.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

La Côte d’Ivoire reçoit 50 000 nouvelles doses de vaccin contre la Covid-19

Le Côte d’Ivoire a réceptionné à l’aéroport international Félix Houphoüet Boigny d’Abidjan, 50 000 nouvelles doses de vaccin contre la Covid-19, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon une note d’information du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, ces nouvelles doses de vaccin anti-covid 19 qui ont été offertes par le gouvernement indien à travers son ambassadeur en Côte d’Ivoire, Salias Thangal, ont été réceptionnées par Pr Joseph Acka, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique. 

Lundi dernier, rappelle-t-on, les autorités ivoiriennes ont réceptionné 504 000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax. Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. 

Pour la première phase de vaccination, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

 Ainsi cette première phase de vaccination contre la Covid-19, selon les autorités ivoiriennes, concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase.

Coronavirus : l’état d’urgence prorogé de 20 jours

Le Sénat et l’Assemblée nationale ont approuvé, le 4 mars à Brazzaville, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo à compter du 5 mars pour une durée de 20 jours.

Le coronavirus continue de faire parler de lui. Le rapport de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat présenté à cet effet montre que la situation épidémiologique de la Covid-19 au Congo fait apparaître une réelle décrue de la pandémie au mois de février 2021.

Le nombre de malades et celui des décès enregistrés dans le pays sont en baisse. Le taux de positivité fléchit légèrement et passe à 6% à la même période.  D’après le rapport de la task- force près la Coordination nationale de gestion de la pandémie, on ne comptait en date du 26 février que 66 malades hospitalisés dont 50 à Brazzaville. Un mois plus tôt, soit le 28 janvier, ils étaient 151 dans les différentes structures sanitaires du pays.

D’après le ministère de la Santé, le Congo a recensé au total 9179 cas positifs à la Covid-19, sur un peu plus de 100.000 personnes testées depuis le 14 mars 2020, soit un taux de positivité national de 8,8%.

Au 22 février 2021, 7514 personnes étaient déclarées guéries et 1178 cas actifs étaient comptabilisés ; 131 décès sont à déplorer depuis le 14 mars 2020, soit un taux de létalité de 1,45%.

Notons que la vaccination des populations qui devrait commencer autour du 15 mars prochain.

Maroc/Covid-19 : l’état d’urgence sanitaire prorogé jusqu’au 10 avril prochain

Le gouvernement marocain, réuni ce jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 avril prochain, et ce, dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du COVID-19.Le projet de décret prolonge l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au samedi 10 avril 2021 à 18h avec pour objectif de garantir l’efficacité des mesures prises pour juguler la propagation de cette pandémie.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé 394 nouvelles infections pour un total de 485.147 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.669 décès (+16) et 470.933 personnes guéries (+508).

Côté vaccination, un total de 3.820.097 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé, qui précise que 413.032 personnes ont bénéficié la deuxième dose du vaccin.

Covid-19 : Interpol démantèle un réseau de distribution de faux vaccins en Afrique du Sud

La police sud-africaine a démantelé un réseau impliqué dans la vente de faux vaccins contre la Covid-19 lors d’une opération qui a également mis au jour un racket similaire en ChineDans une alerte mondiale diffusée jeudi, Interpol a indiqué que les autorités sud-africaines ont saisi quelque 400 ampoules – l’équivalent d’environ 2400 doses – contenant de faux vaccins dans un entrepôt situé à l’extérieur de Johannesburg.

Selon l’alerte, les agents des forces de l’ordre ont également récupéré une grande quantité de faux masques faciaux et ont arrêté trois ressortissants chinois et un ressortissant zambien.

Une opération similaire a permis d’arrêter quelque 80 suspects en Chine après que la police a fait une descente dans les locaux de fabrication et saisi plus de 3000 faux vaccins sur place.

Le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, a averti que la découverte du réseau n’était « que la partie émergée de l’iceberg » de la criminalité liée aux vaccins contre le coronavirus.

 « Bien que nous nous réjouissions de ce résultat, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la criminalité liée au vaccin contre la Covid-19 », a déclaré M. Stock.

 Interpol a indiqué que les enquêtes se poursuivent et qu’en plus des arrestations en Afrique du Sud et en Chine, il reçoit également des rapports supplémentaires sur la distribution de faux vaccins et sur des tentatives d’escroquerie visant des organismes de santé, tels que des maisons de retraite.

Covid19: l’engagement des chefs traditionnels sud-africains salués

L’engagement actif des chefs traditionnels sud-africains pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a été salué jeudi par le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa s’exprimait lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Parlement au Cap, dans la ville mère. Il s’adressait aux chefs pour leur engagement à aider le gouvernement et leur peuple durant la pandémie.

« Je voudrais vous exprimer notre gratitude, à vous, chefs traditionnels de notre peuple, pour vous être joints au gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Vous avez travaillé ouvertement et de manière démonstrative avec nous pour veiller à ce que les communautés respectent les règlements et les protocoles sanitaires, y compris le respect des règlements relatifs aux funérailles et autres rassemblements », a-t-il déclaré.

Le président s’est dit particulièrement impressionné par la réponse des chefs traditionnels à la demande du gouvernement de reporter les « cérémonies d’initiation » que les chefs traditionnels organisent chaque année pour les jeunes lors de leur transition de garçon à « homme ».

M. Ramaphosa a déclaré que le processus d’initiation était un test pour le gouvernement, mais que les chefs traditionnels ont veillé à ce que les règlements de prévention de la pandémie de Covid-19 soient respectés.

« Vous avez été créatifs, vous avez proposé des idées, ce qui a prouvé une fois de plus que travailler ensemble est le meilleur moyen de s’attaquer aux problèmes qui assaillent notre pays ».

 « J’ai été heureux que nous ayons pu nous retrouver autour d’une question très difficile et éprouvante comme les cérémonies d’initiation en acceptant de suspendre les rituels d’initiation lorsque la pandémie était à son apogée pendant la deuxième vague », a déclaré le président.

« Nous avons ainsi pu faire en sorte que moins de personnes soient exposées au virus. Nous savons que la mort d’un seul initié est une mort de trop », a-t-il ajotué.

Le président a également rendu hommage aux chefs traditionnels qui sont morts depuis le début de la pandémie, qui font partie des plus de 50.000 Sud-Africains qui ont succombé au coronavirus depuis mars 2020. 

Sénégal : arrivée des vaccins AstraZeneca

Les premières doses de l’initiative Covax ont été réceptionnées, tôt ce mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar.En ces temps de crise sanitaire mondiale, la réception de vaccins est un évènement. Grâce au dispositif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a reçu un lot de 324.000 doses d’AstraZeneca/Oxford.

Dimanche dernier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a réceptionné les consommables composés notamment de seringues et de boîtes de sécurité. Ce jour-là, Irène Mingasson, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Dakar, a déclaré que huit millions de doses sont destinés au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax.

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A en croire les autorités sanitaires, « près d’un million de doses supplémentaires sont déjà prévues au cours du second trimestre 2021, et d’autres vont suivre tout au long » de l’année.

Au Sénégal, la campagne nationale de vaccination a été lancée, le 23 février dernier, avec 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Deux jours plus tard, le président Macky Sall s’est fait vacciner au palais de la République.

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A ce jour, 39.938 personnes ont reçu leurs injections dans ce pays de 16 millions d’habitants. L’objectif de l’initiative Covax est d’assurer un accès équitable aux vaccins dans le monde.

Covid-19: Le Maroc dispose de 8 millions de doses de vaccin

Le Maroc a reçu jusqu’à lundi le 5-ème lot de vaccins, ce qui porte à 8 millions le nombre de doses acquises par le Royaume (7 millions Astra Zeneca/1 million Sinopharm), a annoncé mardi le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Un mois après le lancement de la campagne, quelque 3.657.468 personnes ont reçu la première dose du vaccin, tandis que la deuxième dose a été administrée à 293.857 bénéficiaires, a-t-il précisé lors de sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique

Le responsable sanitaire a, également, rappelé que la campagne de vaccination a été élargie pour bénéficier aux 60-64 ans ainsi qu’aux personnes atteintes de maladies chroniques et qui bénéficient de régimes de couverture médicale obligatoire, mettant en avant le lancement et l’institutionnalisation de l’observation des nouvelles souches du virus dans le cadre d’un Consortium de laboratoires, pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

Revenant à la situation épidémiologique dans le Royaume, M. Bellefquih a relevé que le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 se stabilisait à 0,98, dimanche dernier.

Pour la quinzième semaine consécutive, le taux de reproduction de la COVID-19 est resté en dessous de 1%, s’est-il félicité.

Au 2 mars, le nombre total des cas enregistrés depuis le début de la pandémie a atteint 483.766, soit un taux d’incidence cumulé de 1330,8 pour 100.000 habitants, a-t-il poursuivi.

Quant au nombre de décès enregistré au niveau national, il a baissé de 10,4%, pour s’établir à 8.630, soit un taux de létalité d’environ 1,8%, contre un taux mondial de 2,2%, a-t-il relevé, rappelant que le Maroc est classé 37-ème mondial et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de décès.

« Aujourd’hui, la pandémie est sous contrôle, et les chiffres de la situation épidémiologiques sont en constante amélioration », a-t-il souligné, notant toutefois que « la vigilance doit rester de mise et les mesures restrictives qui nous ont permis de contrôler la pandémie doivent être respectées ».

Maroc : Une année après la détection du premier cas Covid-19

Par Hicham Alaoui — Au Maroc, le premier cas de contamination à la Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Entre panique, inquiétude et pessimisme, les Marocains se trouvaient face à une pandémie galopante que le monde n’a jamais vécue. Une situation épidémiologique que les autorités publiques ont réussir à gérer avec habileté et fermeté.Il était une fois une vie sans Covid-19, jusqu’à cette soirée du lundi 2 mars 2020 où le premier cas a été détecté. Avant, et pendant de longues semaines, le Royaume était encore épargné par ce virus qui faisait son entrée dans plusieurs pays.

Jusqu’à ce jour-là, le plus pessimiste prédisait la disparition de cette pandémie dans les tout prochains mois qui suivent. Rien n’en était. La pandémie de la Covid-19 vit toujours avec nous et fait des victimes partout dans le monde.

Même si elles ne se doutaient pas au départ de l’ampleur de la crise à venir, les autorités marocaines se sont empressées de prendre toute une série de mesures fortes impliquant à la fois les professionnels de la santé, la société civile, le monde de l’entreprise et des finances, l’administration publique, les forces armées et de sécurité, le tout avec l’appui et l’implication personnels du Roi Mohammed VI.

Parmi les décisions prises par Rabat, les premières ont été la fermeture de l’espace aérien et maritime, la fermeture des mosquées et des lieux susceptibles d’accueillir des manifestations sportives, culturelles et artistiques, des cafés, restaurants, hammams, puis l’interdiction des transports interurbains des voyageurs, sans oublier la suspension des enseignements dans les écoles et universités et l’arrêt des audiences dans les cours et tribunaux du Royaume.

Le gouvernement a aussi décrété un état d’urgence sanitaire à partir du 20 mars, renforcé la capacité clinique de réanimation, mobilisé la médecine militaire aux côtés du personnel sanitaire civil. Dans ce cadre, des hôpitaux de campagne ont été installés dans plusieurs régions du pays. Des entreprises publiques et privées ont été mobilisées pour la fabrication de respirateurs artificiels d’une haute qualité et la confection de masques de protection, outils considérés comme essentiels dans la lutte contre l’épidémie.

Pour atténuer les conséquences sociales et économiques éventuelles de l’épidémie, le Souverain marocain a même ordonné la création d’un Fonds spécial pour la gestion du nouveau coronavirus.

Pour les foyers précaires et les travailleurs en arrêt d’activité forcé, une allocation financière a été décidée ainsi qu’un moratoire pour les paiements d’impôts et le remboursement des crédits bancaires au profit des TPME (Très Petites et Moyennes Entreprises) et des professions libérales en difficulté.

A cette panoplie de mesures sectorielles ou ciblées, le gouvernement marocain a ajouté une mobilisation massive de son écosystème industriel en réorientant les usines vers la production de masques de protection, de gels hydro-alcooliques et d’équipements médicaux.

Des mesures qui étaient nécessaires mais qui ont coûté à la population et au pays : récession économique, envolée du déficit budgétaire et de l’endettement public, hausse du chômage, aggravation de la précarité et de la vulnérabilité de millions de ménages …

Une partie des restrictions est toujours en vigueur, non sans impact sur l’économie et les citoyens. Et avec la propagation de nouveaux variants du virus dans le monde, le Maroc, qui compte déjà 24 cas confirmés du variant britannique, ferme progressivement son espace aérien et rien ne garantit qu’il ne durcira pas les mesures de prévention.

Un an après, plus de 484.000 cas confirmés et 8.645 décès ont été enregistrés. Ce ne sont là que les chiffres officiels, le Maroc n’ayant fait qu’un peu plus de 5 millions de tests.

Mais ce bilan est beaucoup moins catastrophique que celui de nombreux pays qui comptent des millions de cas d’infection et des centaines de milliers de décès.

Avec le lancement de la campagne nationale de vaccination anti-Covid, l’espoir renaît et les Marocains commencent à voir le bout de tunnel. Déjà 8 millions de doses sur les 66 millions commandées ont été reçues et 3,6 millions de personnes ont reçu leur première injection, ce qui place le Maroc parmi les pays les plus avancés en la matière.

Avec sa gestion exemplaire de la crise sanitaire liée à la pandémie, le Maroc espère un retour à la normale au début de l’été prochain.

Covid-19 : le Nigeria réceptionne 4 millions de doses de Covax

Il s’agit du premier lot des 16 millions de doses AstraZeneca/Oxford qui doit arriver au Nigeria dans les prochains mois.Un vol transportant 3,94 millions de doses est arrivé peu avant midi à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe, dans la capitale Abuja.

Pays le peuplé d’Afrique avec 219 millions d’habitants, le Nigeria a donné la priorité dans cette campagne de vaccination « au personnel soignants et les professions à risque » à partir de vendredi, a déclaré le porte-parole de la présidence Garba Shehu

Le président Muhammadu Buhari et le vice-président recevront également une injection dès samedi ajoute la même source.

« C’est un grand jour pour le Nigeria », a déclaré le directeur de l’agence nationale en charge des programmes d’immunisation, le Dr Faisal Shuaib. « Nous avons travaillé dur pour être prêts à administrer le vaccin au personnel de santé. »

Le Nigeria veut vacciner au moins 70% des Nigérians de plus de 18 ans d’ici les deux prochaines années. Mais ce chiffre paraît très ambitieux, compte tenu des immenses défis sécuritaires et logistiques dans ce pays immense, très peuplé, aux conditions météorologiques difficiles et où les routes sont difficilement praticables.

Le Nigeria comptait lundi soir 156.017 cas de Covid-19 recensés, pour 133.904 guérisons et 1.915 décès.