La FIJ exige la libération d’un journaliste mozambicain

La Fédération internationale des journalistes a appelé, mardi, le gouvernement mozambicain à assurer la libération en toute sécurité d’un journaliste enlevé par l’armée il y a plus d’un mois, dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, en proie à des troubles.Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Abu Mabaruco, aurait été arrêté par des soldats dans la nuit du 7 avril après avoir quitté son bureau et n’a pas été revu depuis lors.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a qualifié cette arrestation et détention en secret d’illégales et de disparition forcée.

« Le journaliste ne représentait aucune menace pour l’armée ou les forces de sécurité et faisait son travail dans l’intérêt public… Le gouvernement du Mozambique doit immédiatement mettre fin à ces arrestations illégales de journalistes par l’armée », a déclaré M. Bellanger dans un communiqué.

Il a appelé les autorités mozambicaines à « garantir la sûreté et la sécurité des journalistes dans le pays et à libérer immédiatement notre collègue ».

Selon la section mozambicaine de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), Mabaruco a envoyé un SMS à ses collègues le jour de l’enlèvement expliquant qu’il était « entouré de soldats ».

Le MISA a également indiqué qu’un officier de police basé au commandement de la police du district de Palma avait confié à l’organe de surveillance des médias que « ce sont les forces armées du Mozambique qui ont enlevé le journaliste ».

L’officier de police a déclaré qu’il « savait que le journaliste avait été emmené de Palma à Mueda où les forces armées ont une salle d’interrogation », selon le MISA.

Plusieurs journalistes ont été harcelés, intimidés, arrêtés et détenus dans la province de Cabo Delgado où les forces de sécurité mozambicaines luttent contre une insurrection armée.

L’assouplissement de l’état d’urgence alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, mettent en exergue l’assouplissement des mesures prises dans la lutte contre le Covid-19, dont l’allègement du couvre-feu qui passe de 21 heures à 5 heures du matin.« Macky assouplit l’état d’urgence », constate L’As, faisant dire à Vox Populi que « Macky amorce la bombe du corona » et lui délivre « une autorisation de circuler ».

« Covid-19-Levée des restrictions : Macky jette le masque », titre Le Quotidien, informant que les marchés et lieux de culte seront rouverts, le couvre-feu ramené de 21 h à 5 h, le rapatriement des décédés autorisés.

Selon ce journal, « le Clergé catholique prend le contre-pied du président » et remet à une date ultérieure la réouverture des églises.

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall garde le Covid en résidence surveillée », mais que « force reste à la foi ».

Parlant de la réouverture des lieux de culte, de la reprise des cours et des loumas (marchés hebdomadaires), de l’allègement du couvre-feu, Walf Quotidien fait état d’un « retour risqué vers l’anormal ».

« La République s’écroule sous le poids des religieux. Rapatriement des Sénégalais de la diaspora : La Cour suprême déboutée. Les horaires du couvre-feu passent de 21 heures à 5 heures du matin », indique Walf Quotidien.

« Les menaces des familles religieuses font reculer l’Etat : Le général Macky capitule en rase campagne…», renchérit Le Témoin, là où Source A note que « l’Etat capitule ».

«Macky cède à la pression. Les églises restent fermées. L’Etat recule d’urgence », lit-on à la Une de La Tribune.

A propos de la « reculade » de l’Etat, Les Echos estime que «Macky désavoue son administration ».

Le Covid-19 et son décompte macabre au menu la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, lundi à APA, accordent un traitement de faveur au coronavirus, insistant sur son décompte macabre.« Bilan macabre du week-end-06 morts en 48 heures », titre La Tribune qui, à propos de l’entrée du virus au service d’accueil des urgences du Centre hospitalier national universitaire de Fann de Dakar, note que « 47 contacts (sont) dans la nature ».

Selon ce journal, à Fann, un médecin, trois infirmiers et un technicien de surface sont infectés.

« Week-end macabre-Le corona fait 5 morts en 48 heures. L’âge des victimes varie de 37 ans à 75 ans. Quatre morts habitent Dakar, le 5e est de Touba. 158 cas de Covid-19 recensés le week-end, dont 19 communautaires. Neuf morts en une semaine, 19 depuis le 2 mars (date de détection du patient zéro) », détaille Vox Populi.

Mettant en exergue ces chiffres, Kritik parle de « ronde funèbre d’un week-end », avec « 5 morts en 48 heures ».

Cette situation pousse Libération à voir le « Covid-19 dans tous ses états » avec « dix décès en une semaine dont 5 entre samedi et dimanche. 8691 contacts en isolement à la date du 7 mai».

« Le ressortissant étranger, 16e mort détecté post mortem, ce samedi-Détails d’un cercueil », titre Source A, soulignant que crédité d’être un colonel de la Guinée Bissau, la victime a, dans le cadre de la coopération sanitaire, rallié Dakar, en milieu de semaine passée.

Le journal informe qu’avant d’embarquer dans un vol spécial, le défunt avait déclaré une pathologie autre que le coronavirus, mais il a été démenti par le résultat de son prélèvement.

« Pandémie du Covid-19, décompte des morts au Sénégal et dans la diaspora. 99 Sénégalais décédés du Covid-19 », écrit L’Observateur, à côté de L’As qui note que « la courbe mortelle (est) en flèche ».

Walf Quotidien parle de la gestion du Covid-19 et note un « cafouillage au sommet ».

Pourtant, EnQuête donne « les raisons d’espérer », malgré la mortalité et la hausse des cas graves de Covid-19.

Toutefois, le journal rappelle que ce « week-end a été macabre avec 5 morts et 7 cas graves sous traitement ».

Parlant du message à la Nation du chef de l’Etat prévu, demain mardi à 20 heures, Vox Populi scrute « ce que Macky va annoncer aux Sénégalais ».

« Le président et l’annonce de la réouverture des lieux de culte-La foi contre la loi », titre Sud Quotidien, faisant état d’une alerte rouge face au Covid-19.

De son côté, Direct News voit Macky face à une équation à plusieurs inconnues avec « les religieux (qui) violent l’état d’urgence ».

Dans Les Echos, le député Toussaint Manga, représentant du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) au Comité de suivi du Force-Covid, dément et soutient qu’ « il était bel et bien prévu un perdiem. C’était écrit noir sur blanc. Le général (François Ndiaye, président dudit fonds) a eu la clairvoyance de rallier notre position ».

Le Quotidien sort de ce cadre et parle du contrat Senelec-Akillee qu’il assimile à « un cas ».

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des difficultés de l’application de la mesure de fermeture des lieux de culte et des remous au sein du Force Covid-19.L’Observateur rapporte que « Kaolack (centre) a frôlé le pire » hier vendredi. Ce journal précise que « l’imam de Léona Niassène, Serigne Cheikh Mouhamed Ibrahima Niass a été convoqué à la Police pour avoir dirigé la prière du vendredi ». Cela, souligne L’Observateur, « n’a pas été du goût des fidèles (qui) ont envahi le commissariat pour exiger (sa) libération ».

En outre, fait savoir ce quotidien, le khalife général de Léona Niassène, Cheikh Tidiane Oumaïma Niass « qui avait donné le feu vert à l’imam (convoqué) pour l’ouverture de la mosquée, est venu (au Commissariat) apporter son soutien à son neveu ».

Léona Niassène, considérant la réponse de la Police comme une « injustice » puisque « d’autres communautés musulmanes ouvrent leurs mosquées et prient sans être inquiétées, a donné rendez-vous aux fidèles vendredi prochain pour la grande prière », indique L’Observateur.

Une position que ne partage pas, dans les colonnes dudit journal, Ahmed Khalifa Niass, le frère du khalife : « Quand nos deux neveux, le porte-parole et le vice-imam ainsi que notre frère ont été convoqués à la Police, le devoir de l’aîné (le khalife) était d’aller les assister. Et cela a été productif puisqu’ils sont tous rentrés à la maison. (Le khalife) n’est pas une autorité qui prend (sans concertations) des décisions. Il a des frères. Nous ne défierons pas l’Etat parce que le (faire), c’est être dans l’illégalité ».

En tout cas, Cheikh Tidiane Oumaïma Niass, dont les propos sont relayés par Vox Populi, semble avoir un avis tranché sur la question : « Nous allons continuer à ouvrir notre mosquée. Nous ne fermerons pas la mosquée. Nous prierons vendredi prochain et nous attendons de pied ferme les forces de l’ordre ».

De son côté, Le Quotidien annonce que « le système des Nations Unies (promet) une contribution de 200 millions de dollars, soit 121 milliards F CFA sous forme de don » pour soutenir le Sénégal dans ses efforts de lutte contre le Covid-19 « à travers le Programme de résilience économique et sociale (Pres) coordonné par le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ».

S’inspirant du montant alloué au Force Covid-19, EnQuête estime que le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 suscite « 1000 milliards de questions ». En effet, argumente ce journal, « ça s’agite de partout pour demander sa part. Même des artistes, qu’on n’a pas vus sur scène depuis des lustres, se sont levés pour se plaindre de la perte de millions de F CFA. (Et) les milliardaires du secteur touristique se taillent la part du lion dans la répartition de cette manne financière ; pendant que les pauvres débrouillards du secteur informel (entre autres) souffrent en silence ».

L’Observateur se fait l’écho des « péripéties de la démission d’Habib Sy » du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force Covid-19. Dans une lettre exploitée par ce quotidien, l’ancien ministre sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012) explique les raisons de sa démission : « En examinant les règles de fonctionnement du Comité, la majorité, particulièrement celle présidentielle, veut imposer le vote à défaut d’un consensus. En tout état de cause, les dés semblent pipés, en dépit de la volonté du président, le Général François Ndiaye, de réussir la mission qui lui est confiée. A travers ses prises de position, la majorité navigue à contrecourant de l’esprit d’ouverture et de consensus du chef de l’Etat ».

Pendant ce temps, L’AS note que « le Sénégal franchit la barre des 1500 cas », avant d’ajouter que ce bilan entraîne « de grosses inquiétudes (parce que) le pays manque de structures (sanitaires) pour la prise en charge des malades ».

Malgré tout, Le Soleil entretient l’espoir en relevant que « 239 patients hospitalisés sont guéris de la maladie en 5 jours, entre lundi et vendredi ». Enfin, le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations, dans Sud Quotidien, « au respect strict des mesures de prévention individuelles et collectives, non sans recommander particulièrement aux personnes âgées de limiter au maximum leurs déplacements et d’adopter les gestes barrières ».

Le Covid-19 au premier plan dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’actualité liée au coronavirus avec notamment la reprise probable des enseignements dans les écoles et universités et la controverse sur le retour des expatriés emportés par le virus.Avec la réouverture des classes prévue le 2 juin prochain, Sud Quotidien estime que le Sénégal est « à l’épreuve du virus ». En effet, ce journal fait constater que « l’hivernage approche à grands pas dans certaines régions (surtout du sud) où prolifèrent les abris provisoires ». Partant de là, il en déduit que « les conditions de reprise (des cours) ne génèrent (pas la) sérénité » chez les syndicalistes et les parents d’élèves.

C’est pourquoi, les enseignants émettent des « réserves » dans L’AS. Dans les colonnes de ce quotidien, Abdoulaye Ndoye, le Secrétaire Général du Cusems (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) soutient que « le sauvetage des vies humaines prime sur (celui) de l’année scolaire » là où le Secrétaire Général du Saemss (Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire du Sénégal), Saourou Sène estime que « cela va être compliqué de vivre avec la pandémie à l’école ».

Même son de cloche du côté du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) dont le Secrétaire Général, Malick Fall déclare que « ce qui est important aujourd’hui, c’est de faire en sorte que la maladie soit endiguée. Toute notre énergie, nous devons la concentrer (dans cette bataille). Une fois que cela est fait, les enseignants sont prêts à consentir tous les sacrifices ».

En tout cas, L’Observateur se fait l’écho du « nouveau calendrier des examens ». A en croire ce journal, celui du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en 6e devrait être organisé « les 26 et 27 juillet 2020 », le baccalauréat « devrait se tenir à partir du 3 août » et le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) « est prévu pour le 17 août 2020 ».

Pendant ce temps, EnQuête fait savoir que « de plus en plus, des enfants sont contaminés. Ils sont une cinquantaine à avoir été infectés ». Parmi eux, il y a « des bébés et des talibés (élèves coraniques qui mendient dans les rues en Afrique de l’ouest) », précise Vox Populi. D’après ce journal, c’est « un aveu d’échec » pour le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants qui reconnaît que « les résultats obtenus sont bien en deçà des objectifs fixés ».

Pour sa part, Le Soleil informe que « les parents des émigrés (sénégalais) décédés du Covid-19 devront se résigner à enterrer leurs proches à l’étranger. (La Chambre administrative de) la Cour suprême a rejeté la requête introduite par le Collectif de la diaspora pour le rapatriement des corps ».

Vent debout contre cette décision dépourvue de « caractère scientifique », les requérants annoncent dans Sud Quotidien « une saisine du Comité des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (Onu) ».

De l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye, l’un des avocats dudit collectif cité par ce journal, « c’est une atteinte à une liberté fondamentale », pendant que Mame Diarra Fam, la députée de la diaspora, note « une situation inquiétante ».

De son côté, EnQuête souligne que les « paysans (sont) angoissés » par la perspective d’une campagne agricole au temps du coronavirus. Poursuivant, ce quotidien rapporte que « les greniers (sont) vides mais les premiers acteurs concernés ne sont pas prêts (avec) l’absence de revenus et l’obtention incertaine de semences ». Toutefois, indique EnQuête, le président de la République Macky Sall prévoit une enveloppe de « 60 milliards F CFA » pour la campagne agricole 2020-2021.

Côte d’Ivoire/Covid-19: le ministère de la jeunesse équipé d’un Centre d’appel pour lutter contre la désinformation

Le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a été équipé d’un centre d’appel ( Call Center) d’un coût total de 300 millions FCFA et d’une capacité de traitement de 5000 appels gratuits par jour fonctionnel 24h sur 24h pour l’aider à lutter contre les fausses croyances et les rumeurs qui entourent la pandémie du Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.Ce don qui  est un appui technique de la compagnie de téléphonie MTN Côte d’Ivoire vise  à accompagner ce département ministériel  dans sa campagne de communication dénommée « Le Bon Son» contre les fausses informations sur la pandémie du Covid-19.

« Notre engagement, loin de se limiter aux équipements médicaux, s’étend aussi et à juste titre au domaine de la sensibilisation et de l’information, capital au changement et à l’adoption des bonnes pratiques à même de faire véritablement reculer la pandémie », a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de cette compagnie de téléphonie.

Après lui, les ministres Mamadou Touré et Aka Aouélé, respectivement ministre de la promotion de la jeunesse et ministre de la Santé et de l’hygiène publique ont exprimé tour à tour leur gratitude au donateur estimant que cet outil «renforcera significativement» l’information et la sensibilisation contre le Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1516 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 721 guéris et 18 décès.

Le coronavirus met les gaz dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, se font toujours l’écho du Covid-19 dont l’accélération de la circulation inquiète les pouvoirs publics.Vox Populi annonce que la « barre des 100 cas par jour a été franchie » au Sénégal « pour la première fois (hier) mercredi ». Le Quotidien en déduit que le « Covid roule à 100 ». Ce journal souligne que le nouveau coronavirus « a un peu mis le turbo en atteignant le nombre symbolique de 100 cas testés positifs ; 104 pour être plus précis ».

« Le Covid-19 (est) de plus en plus menaçant », soutient L’AS, avant de noter que « la liste macabre s’allonge. En l’espace de 24 heures, le Sénégal a été frappé par deux décès liés au (coronavirus), portant ainsi à 12 le nombre de personnes mortes » de la maladie contagieuse.

L’un des derniers individus décédés du virus au Sénégal est âgé de 37 ans. Comme le souligne EnQuête, « c’est la plus jeune victime. Mais, selon plusieurs sources concordantes, (le défunt) souffrait d’hypertension, de diabète et de surpoids ». Dans le jargon médical, c’est ce qu’on appelle des comorbidités. En clair, ce sont des facteurs qui accroissent la virulence du coronavirus.

Cela fait dire à L’Observateur que cette pathologie « terrasse tous les âges ». Selon ce quotidien, la plus jeune victime du Sénégal, pour l’instant, qui souffrait (également) d’asthme, est « un infographe mort au front ».

En effet, relate L’Observateur, « dans les ruelles escarpées de Reubeuss (quartier de Dakar), les personnes rencontrées sont unanimes. (Le défunt) était foncièrement engagé dans la lutte » contre le coronavirus qui l’a finalement emporté.

De son côté, Sud Quotidien fait savoir que « le corps médical (est aussi) touché surtout dans les villes où l’on note le non-respect des mesures barrières. Ainsi, après les cas positifs déclarés au niveau des personnels de santé de l’Hôpital Principal de Dakar, Touba (centre) et Thiès (ouest) ont également subi le même sort ».

EnQuête, sous le titre « La désertion ! », indique que les « diabétiques, hypertendus (et) insuffisants rénaux rechignent à fréquenter les hôpitaux, sauf en cas d’obligation ». Et cela, ajoute ce journal, provoque « une baisse de recettes » et constitue désormais une « menace » pour les salaires dans les hôpitaux, centres et postes de santé.

En ce qui concerne l’utilisation de l’Artemisia pour le traitement du coronavirus, Le Soleil renseigne que « le protocole de recherche (a été) validé par le Comité scientifique ». Le quotidien national rapporte que « les membres du Comité scientifique pour la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-Organics malgache et les extraits de plantes du Sénégal ont remis, hier (mercredi), leurs travaux aux autorités sanitaires », après deux à trois semaines de travail.

Toujours dans Le Soleil, le Professeur Daouda Ndiaye, Coordonnateur de ce Comité scientifique, « souhaite que le Covid-Organics soit sécurisé avant qu’il ne soit mis à la disposition des populations ».

Pour le retour dans les salles de classe et amphithéâtres prévu le 2 juin prochain, le président de la République Macky Sall, d’après Le Soleil, « veut une reprise progressive dans le respect des règles sanitaires ».

Pour ce faire, précise le quotidien national, le chef de l’Etat a ordonné aux « ministres de l’Education (nationale), de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (de) finaliser, avec l’implication des acteurs de la communauté scolaire et universitaire, les modalités pratiques ».

A cet effet, « Mamadou Talla consulte, la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique) et le Sudes (Syndicat unique des enseignants du Sénégal) proposent », mentionne Le Quotidien.

Selon ce journal, « le ministre de l’Education nationale a tenu, mardi (dernier), une réunion en visioconférence avec l’ensemble des inspecteurs d’Académie, les syndicalistes du G7, les parents d’élèves et la société civile » pour exaucer le vœu de Macky Sall.

Le Covid-19 nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la réouverture annoncée des écoles, de la violation de l’interdiction des rassemblements publics et de la distribution de l’aide à la presse.L’Observateur, sous le titre « Ecoles, le 2 juin de toutes les angoisses », s’interroge sur le recommencement des cours. Selon ce journal, « le ministère de l’Education nationale a proposé plusieurs scénarii pour la reprise des enseignements (mais cette) date inquiète les parents d’élèves ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Bakary Badiane, le président de la Fédération nationale des parents d’élèves du Sénégal (Fenapes) déclare : « Nous avons des craintes. Parce que nous ne voulons pas que l’école soit un lieu de contamination pour les enfants. Nous voulons être rassurés qu’ils seront à l’abri ».

Interrogé par ledit quotidien, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) souligne qu’« il sera très difficile de respecter la distanciation sociale dans les salles de classe. Il faut étudier comment les gens se comportent dans les écoles avant de (prendre) des mesures ».

De son côté, Docteur Abdoulaye Bousso, Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) pose, dans L’Observateur, des conditions sine qua non : « Il faut que les classes aient moins d’élèves, un élève par table. Il faut que les élèves (tout) comme les enseignants portent un masque et il faut aussi veiller à ce qu’il n’y ait plus de regroupement dans la cour de l’école ».

Dans Le Soleil, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) exige des pouvoirs publics « des dispositions anticipatoires », non sans ajouter que « l’entrave au fonctionnement normatif du système éducatif, relevant d’une pandémie, met chaque pays devant sa responsabilité historique de trouver une réponse convenable à sa situation ».

Pour sa part, EnQuête informe que « Bara Guèye, le Directeur Général de Clean Oil et des griots (sont) arrêtés (pour) violation de l’état d’urgence ». En effet, rapporte ce quotidien, « ce week-end, un mariage de VIP (personne très importante, sigle en anglais) a été célébré à Dakar. Il y avait beaucoup de gens connus. Des photos et vidéos ont été partagées sur les réseaux sociaux. Le Procureur ne s’est pas fait prier pour s’autosaisir. Il a instruit les éléments de la Brigade de recherches de procéder à l’arrestation de toutes les personnes identifiées ».

L’Observateur renseigne que « le couple de mariés, Adja Diallo (ex-mannequin), Niang Kharagne Lô et (le chanteur) Alassane Mbaye (sont) parmi les personnes arrêtées » avant de préciser que « la célébration de (cette) union (a été) organisée en grande pompe samedi dernier dans une somptueuse résidence privée dakaroise ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête annonce « la révolution domestique » pour concilier télétravail et vie familiale. Dans ce journal, Bator Seck, assistante administrative et financière de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) estime que « le télétravail est une solution miracle pour les femmes » là où la sociologue Fatima Cissé Sy soutient que « nos habitations sont souvent petites et pas adéquates pour le télétravail ».

Les journaux d’aujourd’hui se font aussi l’écho de la distribution de l’aide à la presse. D’après Sud Quotidien, « les médias (sont) en ordre de bataille contre le corona sinistre ». En tout cas, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) dénonce, dans ce journal, « une aide à la presse distribuée dans des conditions peu orthodoxes ».

Dans un communiqué exploité par Le Quotidien, cette organisation dirigée par Mamadou Ibra Kane critique l’attitude de la tutelle qui est allée « totalement à contre-courant des recommandations du chef de l’Etat en distribuant l’aide à la presse selon des critères inavouables ».

Le Cdeps réclame ainsi, note Vox Populi, que « le ministère de la Culture et de la Communication associe les acteurs des médias (dans) la définition des critères de répartition de l’aide à la presse » et que celle-ci « fasse l’objet d’un arrêté de répartition où seront dévoilés tous les bénéficiaires et les montants qui leur sont alloués ».

eSwatini/Covid-19 : le gouvernement désinfecte les maisons de presse

Le gouvernement d’eSwatini a désinfecté mardi les bureaux de trois maisons de presse dans la capitale Mbabane, dans le cadre de mesures visant à freiner la propagation du coronavirusLe gouvernement a annoncé que des équipes du ministère des Richesses naturelles, du ministère de la Santé et de l’Agence nationale de gestion des catastrophes avaient désinfecté les bureaux d’Eswatini Television, d’Eswatini Observer et de Channel YemaSwati.

La décision de désinfecter les bureaux des médias fait partie des efforts visant à protéger les journalistes contre la maladie, qui a infecté 116 personnes lundi et fait des morts dans le royaume.

 Eswatini est en confinement partiel de cinq semaines depuis le 27 mars dernier.

La presse sénégalaise met en exergue le coronavirus

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement du nouveau coronavirus qui étend dangereusement ses tentacules, bouleverse l’économie du pays et cause des décès.L’As souligne « une tragédie familiale » à la Médina (Dakar). Ce journal rapporte que le dixième décès lié au coronavirus est un homme de 58 ans qui habitait dans cette commune populeuse de la capitale et « lorsque sa tante a été informée de sa mort, elle a piqué une crise cardiaque » fatale.

Dans cette localité, de nombreux jeunes avaient fait de la violation du couvre-feu un jeu. Partant de là, Bamba Fall, l’édile de la Médina en appelle à la prise de conscience collective dans L’AS : « Nous n’avons jamais pensé qu’il allait succomber à cette maladie. Sa mort prouve que la (pathologie) est très sérieuse. C’est la raison pour laquelle, j’invite les Médinois, plus particulièrement les jeunes, à respecter les mesures édictées ».

L’Observateur renseigne que le patient du Covid-19 « est décédé le lundi 4 mai à 6h 30 à l’Hôpital Principal de Dakar où il était pris en charge. Il a rendu l’âme au quatrième jour de son hospitalisation ».

Poursuivant, ce journal annonce un « malaise au sein du Force Covid-19 ». L’Observateur révèle que « le per diem de 3,5 millions F CFA par membre (est) la source de discorde au Comité de suivi » de la mise en œuvre des opérations.

Selon ce quotidien, « ce sont (au total) 107 millions F CFA d’indemnité de session destinée aux trente membres (de cette structure). Mais il a suffi d’une seule réunion pour que des représentants de l’opposition fassent sauter cette rubrique du budget ».

Pendant ce temps, sous le titre « La longue attente », EnQuête fait savoir que « les acteurs du secteur privé attendent toujours l’effectivité des mesures d’accompagnement annoncées, en mars dernier, par le chef de l’Etat afin de leur permettre d’atténuer les effets négatifs de la pandémie sur leurs entreprises ».

Sud Quotidien se fait l’écho de « la détresse des hôpitaux » en notant de « fortes disparités en moyens et équipements entre Dakar et les (autres) régions ». A en croire ce journal, « le Covid-19 met à nu les hôpitaux. Deux mois à peine après son (irruption) sur le territoire national, (il a dévoilé) les vieilles tares d’un système sanitaire que les acteurs, (tout) comme les patients ou leurs accompagnateurs, n’ont cessé de déplorer ».

De son côté, Le Soleil indique que « 43 patients hospitalisés (sont) guéris en un jour ». D’après le quotidien national, « le Sénégal a enregistré hier son plus grand nombre de guérison ». Dans les colonnes de ce journal, le Professeur Ibrahima Seck, spécialiste en Santé publique « recommande un dépistage massif dans les foyers chauds en intégrant les personnes asymptomatiques. Il a, par contre, rejeté la voie de l’immunité collective théorisée par certains ».

En ce qui concerne le retour à l’école qui fait l’objet d’un vif débat, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), déclare dans Vox Populi que « c’est irresponsable de penser qu’il n’y aura pas de cas dans les écoles ».

Le Quotidien atteste que le hangar de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, autrefois utilisé pour le pèlerinage à La Mecque, est désormais « prêt » pour la « prise en charge des cas asymptomatiques ». Pour ce journal, « l’inauguration est imminente (puisqu’une plaque) fixée au mur, est enveloppée dans un papier pour masquer les écritures ».

Enfin, Le Soleil informe que le président de la République « Macky Sall a eu un entretien téléphonique (hier lundi) avec le Pape François » à propos de « l’annulation de la dette africaine ». Le chef de l’Etat, ajoute Le Quotidien, a mis à profit sa discussion avec le Souverain pontife pour l’inviter au Sénégal mais « le Pape (est) en salle d’attente » à cause du coronavirus.

La technologue du digital, seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activités (experte marocaine)

Propos recueillis par Hicham Alaoui –
La digitalisation et l’usage des TIC se sont désormais imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19, a soutenu l’experte marocaine, Aatimad Zahidi, ex-députée et ingénieure en Informatique.« La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, menaçant de paralyser son système productif.  La digitalisation et l’usage des TIC se sont imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire », a estimé Mme Aatimad Zahidi dans une interview exclusive avec APA.

Le recours à cette technologie du digital s’est illustré par le développement du télétravail et les réunions via visio-conférence mais également dans le domaine moins connu du travail diplomatique que ce soit en Afrique ou ailleurs, a fait savoir cette Doctorante en Droit international public.

Pour ce qui est la diplomatie digitale en Afrique à l’aune de la pandémie, l’experte marocaine a rappelé que depuis l’avènement du règne du Roi Mohammed VI, la politique étrangère du Maroc a placé l’Afrique au cœur de ses préoccupations à travers une coopération Sud-Sud, mettant son expérience et son savoir-faire au service des pays africains.

Ainsi, plus de 1.000 accords dans différents domaines notamment celui de la digitalisation, a-t-elle relevé, notant que  le Maroc, avec son écosystème autour de la fabrication de la fibre optique et dédié aux nouvelles technologies, fait « figure de leader ».

Interrogée sur l’impact des visio-conférences sur le processus de la négociation, Mme Zahidi a fait observer que les rencontres « face to face »  et le « cercle diplomatique » sont en général le théâtre privilégié du processus de négociation.

Selon elle, cette pratique traditionnelle tant prisée par les diplomates a dû être mise en veille par les règles prudentielles de distanciation pour laisser la place aux rencontres visuelles permises par les nouvelles technologies.

Il va sans dire que l’urgence de la concertation internationale et des échanges quasi-quotidiens entre les Autorités gouvernementales a consacré la pratique de la visioonférence permettant une gestion de crise optimale, a-t-elle enchainé. 

Et d’étayer que le monde diplomatique comme le reste des acteurs économiques s’est adapté à cette nouvelle ère, chose pour laquelle ce monde est en passe d’instaurer ses nouveaux outils de négociation en les ajustant et en les règlementant.

« A terme, les rencontres en présentiel, plus prisées par tout diplomate car consacrant sur le terrain son métier, pourront être le théâtre final du long processus de négociation qui aura été réalisé à distance, permettant ainsi un gain de temps et de ressources inestimables », a commenté l’experte marocaine.

Certes, dans le domaine des affaires, la visioconférence a permis d’abolir les distances en vue d’améliorer la productivité et de réduire les coûts et, à ce titre, elle est devenue une pratique commune au sein des entreprises multinationales, a-t-elle souligné.

« Cette tendance est confirmée par des études et des rapports au niveau international. En effet, elle a réduit le temps et le coût du transport ainsi que les budgets dédiés aux prestataires de l’événementiel », a poursuivi Mme Zahidi.

Et comme toute technologie renferme des répercussions négatives sur des secteurs gravitant dans son écosystème, la visio-conférence a introduit de nouvelles contraintes dans le marché des entreprises de communication et d’évènementiels les obligeant à s’adapter à la nouvelle situation.

Incontestablement, l’impact n’est pas négligeable sur leurs carnets de commande, les obligeant par la même occasion à innover et à se renouveler, a-t-elle relevé.

« Aujourd’hui l’espace virtuel se présente comme le seul espoir pour les organisations humaines dans le monde post-Covid19. Il serait recommandé de saisir cette occasion, et d’adopter ces nouvelles techniques voire d’en faire un espace maîtrisé », a recommandé sans ambages l’experte marocaine.

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du coronavirus avec le récent franchissement du millier de cas confirmés qui impose aux autorités sanitaires de nouvelles stratégies.Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, effectuant le bilan après deux mois de présence de la maladie au Sénégal, signale dans Le Soleil que « l’épidémie ne faiblit pas. Ces trente derniers jours, le nombre cas positifs a plus que quintuplé, passant de 190 à 1024 entre le 2 avril et le 2 mai avec une augmentation des cas communautaires ».

Ce constat pousse son ministère, à en croire Le Quotidien, à changer « de stratégie » dans la lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, rapporte ce journal, « après avoir dépassé la barre des 1000 cas, le Sénégal a l’obligation de prendre des mesures additionnelles pour stopper la propagation du Covid-19 ».

Dans Le Quotidien, le gouvernement du Sénégal annonce le renforcement de « la capacité d’alerte, de détection, d’isolement mais aussi de prise en charge (et la hausse du) nombre de tests » pour faire face au virus. A cela s’ajoute, « la prise en charge extrahospitalière des cas asymptomatiques », rapporte ce journal.

L’AS informe que « le Sénégal réajuste son plan de riposte ». Selon ce quotidien, « l’appel des médecins urgentistes est entendu. Ces derniers craignaient une saturation des structures hospitalières avec la multiplication exponentielle des cas ».

Poursuivant, L’AS fait savoir que « le pic de la contamination est attendu par les autorités sanitaires dans 10 jours. C’est la projection annoncée par la Directrice Générale de la Santé, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye ».

Dans l’analyse de la recrudescence du coronavirus au Sénégal, EnQuête s’intéresse à la cité religieuse de Touba (centre) où « le déni de (la) réalité, la défiance des règles (et) l’ignorance des gestes barrières » préoccupent.

A bâtons rompus, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale livre à L’Observateur sa « vérité sur la gestion du coronavirus » au Sénégal.

Selon M. Sarr, un confinement total ou partiel des zones les plus touchées n’est pas encore envisagé : « Pour l’instant, ce n’est pas l’option qui a été prise dans le cadre de la réflexion stratégique du Comité national de gestion des épidémies. Nous faisons confiance à nos experts qui sont dans une posture très responsable ».

A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), le Professeur Moussa Seydi a partagé, dans Vox Populi, les résultats de son traitement : « Sur une analyse préliminaire portant sur 181 patients, nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours (pour) les malades qui n’avaient pris aucun traitement. Elle est de 11 jours pour les patients ayant pris l’hydroxychloroquine et de 9 jours pour ceux qui ont pris l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que le président de la République Macky Sall partage l’espoir d’une reprise « progressive et maîtrisée » des cours au niveau des écoles et universités « dans le respect des mesures édictées ».

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Les 1000 cas de coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA s’arrêtent pour la plupart sur le dépassement de la barre symbolique des mille cas de personnes testées positives à la pandémie du Covid-19 dans le pays.« La garde présidentielle infectée », titre L’AS, précisant que c’est un gendarme de la garde présidentielle qui a été testé positif et que ses collègues sont mis en quarantaine.

Libération donne « les chiffres de la maladie », deux mois après la détection du premier cas positif au Sénégal. Jusqu’hier vendredi, souligne le journal, 658 patients étaient encore dans les hôpitaux et 4358 « contacts » isolés. Sur 1024 cas recensés depuis le 2 mars, les 627 proviennent de la capitale Dakar et la tranche d’âge 25-34 ans « est la plus atteinte ».

Pourtant, il y a un mois le pays « ne comptait que 190 cas positifs » au Covid-19, faisant dire désormais au ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr que « la guerre sera longue », ajoute le quotidien.

Malgré l’interdiction du transport interurbain et la fermeture de marchés etc., « le virus sévit », constate EnQuête dont la Une lance « l’appel au déconfinement » dans la gestion de la crise sanitaire. En effet, souligne le journal, quatre intellectuels alertent sur les conséquences « désastreuses » du confinement sur l’économie.

A propos de la réouverture des écoles le 2 juin prochain, les enseignants restent « dubitatifs » là où les parents d’élèves demeurent « sceptiques », renseigne Vox Populi. Pour le syndicaliste Abdou Faty, « il faut choisir entre la vie sans école ou la mort avec l’école ». Cheikh Ndiaye, parent d’élève, déclare pour sa part qu’on « risque de voir nos enfants mourir en nombre ».

Au lendemain de la journée internationale des travailleurs, Le Quotidien fait « le défilé du Covid », faisant rejaillir par là les 1000 cas et plus de cas de coronavirus recensés au Sénégal. Un autre fait qui a sauté devant l’œil du journal est la mise en quarantaine dans la région de Tambacounda (est) de Khalilou Fadiga. L’ancien international de football venait de franchir les frontières, faisant dire à Vox Populi qu’il est « un cas particulier ».

Plus optimiste, la présidente de la plateforme Femmes debout, Haoua Dia Thiam, note que « le Covid va nous imposer un changement de mentalité ».

Par ailleurs, L’Observateur rapporte les « confessions du prêcheur qui a contaminé 25 personnes » et les déclarations du directeur des Infrastructures du ministère de la Santé qui dit « la vérité sur la saturation des hôpitaux ».

Après la « violation » de l’interdiction du transport interurbain, « l’Etat corse les sanctions », informe le quotidien national Le Soleil, ajoutant que « l’Armée va augmenter ses effectifs pour venir en renfort à la Police et à la Gendarmerie ».

Désormais c’est « un à cinq ans de prison pour les resquilleurs des déplacements interurbains », précise Vox Populi qui souligne également que l’amende est « corsée entre 1 million et 5 millions de francs CFA ».

En football, Stades fait focus sur l’arrêt définitif du championnat français de Ligue 1. Cette décision consacre « champion » le Paris Saint-Germain d’Idrissa Gana Guèye et permet à Rennes de Mbaye Niang et d’Edouard Mendy de se qualifier en Ligue des champions européenne. Toutefois, Amiens de Moussa « Konaté (est) relégué ».

Record insiste sur le nouveau sacre du club francilien avec la particularité que le milieu sénégalais Gana Guèye est partie prenante de ce résultat de 2020, « 34 ans après Omar Guèye Sène ». Son prédécesseur avait offert en 1986 son tout premier titre de champion de France au PSG en inscrivant un but face à Monaco au Parc des Princes, rappelle le quotidien sportif.

Congo : 259 cartes SIM ont été achetées sans pièces d’identités

C’est le résultat d’une enquête réalisée entre le 26 juin et le 2 juillet au Congo, par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

L’ARPCE donne un mois aux deux principaux opérateurs de téléphonie mobile, pour régler le problème d’identification de leurs abonnés. La mise en demeure a été faite mercredi 17 juillet à Brazzaville, au cours d’une réunion avec les différents opérateurs. Ils ont jusqu’au 16 août pour se conformer à la réglementation en vigueur en matière d’identification des abonnés.

Une sommation qui arrive après une enquête réalisée entre le 26 juin et le 2 juillet sur le territoire national. L’enquête a relevé des délits graves des opérateurs et leurs distributeurs ou revendeurs sur la vente des cartes SIM pré-activées et sans identification préalable des abonnés. Sur un échantillon de 359 SIM achetées lors de l’enquête, dont 346 chez les revendeurs et treize chez les distributeurs, 259 ont été achetées sans pièces d’identité. Seule une centaine a été acquise avec des pièces d’identité, soit un pourcentage de plus de 72% de cartes SIM obtenues hors dispositifs sécuritaires mis en place par le régulateur. Par ailleurs, 215 de ces SIM ont été préactivées et seules 144 ont été activées à l’achat.

Pour Marc Sakala, directeur des Réseaux et Services de communications électroniques à l’ARPCE, la non-identification des abonnés serait à l’origine des arnaques constatées ces derniers jours sur le service de mobile money. L’enquête a aussi montré que 88 activations du service mobile money ont été réalisées, soit 33,98% des 259 cartes SIM acquises sans pièces d’identité et 24,51 des 359 cartes SIM globalement achetées.

Marc Sakala a rappelé que les dispositions de l’article 130 de la loi de 2009 sur la règlementation du secteur des communications électroniques complétées par d’autres textes « interdisent aux exploitants des réseaux des communications électroniques ouverts au public ou à leurs représentants, au moment de la souscription au service de téléphonie, de vendre des cartes SIM pré-activées et sans identification préalable des utilisateurs ».

Médias : la TNT bientôt effective au Congo Brazzaville

L’information a été confirmée à l’issue de l’échange entre le ministre de la Communication et le président directeur général du groupe Startimes en charge du projet.

Le projet du partage de la télévision numérique terrestre (TNT) par Startimes pourrait être disponible à la fin du premier trimestre de 2019. C’est l’annonce faite ce 11 juin  par le ministre de la Communication et des médias, Thierry Lézin Moungalla à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec Pang Xinxing, président directeur général du groupe Startimes.

Concrètement, les futures chaînes de Startimes et les chaînes locales seront disponibles à travers les télévisions, téléphones mobiles et tablettes. Une avancée majeure qui révolutionnera le secteur médiatique au Congo Brazzaville. Cinq villes pilotes ont été arrêtées pour le lancement de ce projet. Notamment, Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso et Oyo.

L’autre bonne nouvelle annoncée par le ministre de la communication pour la bonne marche de ce projet concerne les fréquences restituées par la République démocratique du Congo. A en croire Thierry Lézin Moungalla, ces fréquences permettront non seulement d’éviter les interférences au moment du passage au numérique, mais aussi de développer les services particuliers, notamment dans la connaissance des pharmacies de garde grâce aux dividendes numériques.

 

 

Médias : les journalistes Congolais bientôt formés en Chine

L’annonce a été faite  par le ministre de la communication en présence de l’ambassadeur de Chine au Congo Brazzaville.

Thierry Lézin Moungalla, le ministre congolais de la communication a reçu dans son cabinet l’ambassadeur de Chine au Congo Brazzaville. Au menu des échanges, la mise en lumière des opportunités découlant des relations sino-congolaise dans le domaine de la Communication.

A ce sujet, on apprend que dans le cadre du partenariat entre les deux états, les journalistes congolais iront bientôt suivre une formation au pays du soleil levant. Toutefois les détails ou les critères de sélections n’ont pas encore été révélés au grand public. Plusieurs chantiers capitaux sont aussi en voie de réalisation dans le cadre de cette coopération. Notamment la télévision par satellite et la télévision numérique.

Pour Ma Fulin, ambassadeur de la Chine au Congo Brazzaville, il y a encore beaucoup à faire dans le cadre de la coopération entre les deux pays, vieille de longues dates. Il s’est, par ailleurs, dit confiant qu’avec la tenue du prochain sommet du forum de la coopération Chine-Afrique, les relations entre son pays et le Congo porteront de nouveaux succès.

La réponse musclée du ministre congolais de la communication contre les évêques

Pour le porte-parole du gouvernement, l’Eglise sort de son rôle en envoyant un message qu’il qualifie de « politique ».

C’est sur les antennes de RFI que Thierry Moungalla, ministre congolais de la communication a choisi de répondre à la déclaration des 11 évêques congolais. «Je ne sais pas en quoi l’adoption d’une nouvelle Constitution par le peuple le 25 octobre 2015 a un rapport avec la crise socio-économique que nous vivons. Je voudrais qu’on fasse le lien. Est-ce qu’avec l’ancienne Constitution, celle de 2002, on aurait pu enrayer la chute brutale des prix du baril de pétrole? Je m’interroge sur la cohérence des évêques à ce sujet.»

« Deuxièmement, je ne vois pas en quoi, l’organisation d’un dialogue politique alors que les institutions fonctionnent normalement, que le gouvernement est à la tâche, que le président de la République préside, je ne vois pas l’objet contenu et les finalités d’un éventuel dialogue qui serait organisé pour régler une situation qui n’est pas une situation d’ordre politique, mais une situation d’ordre socio-économique.»

Pour le porte parole du gouvernement, l’église catholique est hors sujet. « je considère que l’Eglise catholique, comme l’ensemble des cultes dans notre pays, devraient plutôt faire que ce mauvais moment, douloureux pour la population, puisse passer avec le moins de dégâts sociaux possibles. Et je crois qu’elle sort de son rôle quand elle décide de se substituer à l’opposition pour envoyer un message politicien à l’opinion nationale et internationale » A t-il martelé.