Maroc/Covid-19 : l’état d’urgence sanitaire prorogé jusqu’au 10 avril prochain

Le gouvernement marocain, réuni ce jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 avril prochain, et ce, dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du COVID-19.Le projet de décret prolonge l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au samedi 10 avril 2021 à 18h avec pour objectif de garantir l’efficacité des mesures prises pour juguler la propagation de cette pandémie.

Aujourd’hui, le Maroc a recensé 394 nouvelles infections pour un total de 485.147 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.669 décès (+16) et 470.933 personnes guéries (+508).

Côté vaccination, un total de 3.820.097 personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, selon le ministère de la Santé, qui précise que 413.032 personnes ont bénéficié la deuxième dose du vaccin.

Les manifestations liées à l’affaire Sonko à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus, vendredi à APA, se focalisent sur les manifestations liées à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Deux jeunes tués à Yeumbeul et Bignona-Folie meurtrière », rapporte Walf Quotidien, constatant des « écrans noirs sur Walf Tv et SenTv » dont les signaux sont coupés par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra).

A propos de ces « violentes manifestations dans le pays », Vox Populi note : « Déjà 3 morts : ça suffit ! Une fille poignardée par des manifestants agresseurs aux Parcelles, un jeune mécanicien abattu à Yeumbeul, un autre jeune tué à Bignona. Tous trois lors des manifestations ».

Libération ajoute : « Manifestations pour la libération de Sonko : 2 morts déjà ! »

Selon nos confrères, Cheikh Ibrahima Coly a reçu une balle en pleine région du cœur à Bignona ; capturé, un agent de sécurité de proximité sauvé de justesse après avoir été aspergé d’essence ; le domicile du Préfet caillassé.

Le Quotidien note « une journée mouvementée » et fait état de « chauds faits d’hiver ».

Ce journal révèle que le juge Mamadou Seck s’est désisté du dossier Sonko pour « convenances personnelles… » et des raisons familiales, poussant Samba Sall à décerner un mandat d’amener contre Sonko.

« Inacceptable ! », s’exclame L’Observateur, qui déroule le film de l’attaque du siège du Groupe futurs médias auquel il appartient.

Pendant ce temps, Sud Quotidien s’intéresse à la grande marche de l’opposition pour le respect de l’Etat de droit, ce jour et alerte : « Vendredi de tous les dangers ! »

« Violences, pillages, destruction de biens publics et privés…Le Gouvernement condamne et annonce des poursuites », conclut Le Soleil.

La facilitation des investissements, un pilier de la Zlecaf (CEA)

Les négociations imminentes de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) doivent se focaliser sur la facilitation des investissements.Stephen Karingi de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui a fait ce plaidoyer, estime que la facilitation des investissements devient de plus en plus un domaine d’intérêt dans le discours sur l’investissement en Afrique.

S’exprimant lors d’une table ronde virtuelle de haut niveau sur la facilitation des investissements pour le développement, M. Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, met l’accent sur les avantages et les défis des cadres internationaux de facilitation des investissements pour le développement des économies africaines.

Il fait remarquer que les Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont diminué à la suite de la pandémie de COVID-19 et que les décideurs en matière d’investissement ont un énorme défi pour redresser la tendance.

« La facilitation des investissements sera essentielle pour promouvoir une plus grande valeur ajoutée et une plus grande industrialisation en Afrique qui, comme vous le savez, est l’un des piliers fondamentaux de la Zlecaf », a-t-il affirmé.

Dans son propre discours, la Directrice exécutive du Centre du commerce international, Pamela Coke-Hamilton, appelle à un « partenariat en action et un partenariat pour l’action » afin de faire face aux difficultés sanitaires et économiques créées par le Pandémie de covid-19.

« Nous devons mettre en commun nos ressources et notre expertise pour reconstruire les voies d’investissement en Afrique », la pandémie ayant laissé des effets dévastateurs sur l’investissement, illustrés par la baisse d’environ 40% des IDE africains en 2020, déclare Coke-Hamilton.

Des médias en ligne ivoiriens interpellés sur la diffusion d’images de présumés innocents

Sur quinze organes de presse en ligne monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), dans un rapport, dénonce des manquements relatifs à la diffusion d’images de présumés innocents.

« Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias « , souligne l’OMENCI dans son rapport de février 2021. 

Selon cet observatoire « ces manquements ont été enregistrés dans deux articles « , et ceux-ci « portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du code de déontologie du journaliste qui exhortent respectivement à ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence ». 

« Nous constatons que malgré les interpellations sur ces types de manquements, il n’y a pas eu de changement au niveau des rédactions », note l’OMENCI qui relève qu’ils « reviennent à chaque fois dans les articles ».  

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie. Durant le mois de février 2021 les 15 médias ont été suivis par l’équipe de monitoring selon une grille élaborée à cet effet.

L’équipe parcoure quotidiennement les articles publiés par ces médias afin de s’assurer que les productions journalistiques sont conformes aux textes et au code de déontologie. Tous les manquements constatés sont relevés.  

Pour renforcer le respect des règles du métier de journaliste et le professionnalisme dans les médias, l’OMENCI recommande dans ce rapport le renforcement des capacités des journalistes sur le code de déontologie du journaliste et le cadre réglementaire sur la presse en vue de leur appropriation effective.

Par ailleurs, il demande une facilité de l’accès des journalistes aux informations d’intérêt public et aux sources officielles, en communiquant notamment aux médias les contacts des responsables de l’information des différentes administrations.

Et ce, pour éviter la publication d’information incomplète, inexacte ou susceptible de contribuer à la manipulation de l’opinion ou à la désinformation, mentionne le rapport qui invite les journalistes à davantage de professionnalisme.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La démocratie est «mise en congé» en Côte d’Ivoire, selon Yasmina Ouégnin

La démocratie a été mise en congé en Côte d’Ivoire, a estimé jeudi à Abidjan, Yasmina Ouégnin, une candidate de la liste Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition )- Ensemble pour la souveraineté et la démocratie ( EDS,opposition) aux législatives ivoiriennes du 06 mars prochain à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

Elle s’exprimait dans un meeting de clôture de sa campagne électorale pour ce scrutin législatif en compagnie de son colistier, le candidat de EDS, Kety Lanciné Soumahoro.

 «  Aujourd’hui, la démocratie en Côte d’Ivoire a été mise en congé. L’équilibre des pouvoirs absolument rompu. Notre démocratie est mise à mal. Il est impérieux pour la survie de notre pays de revenir aux valeurs de la démocratie », a estimé la candidate de la liste PDCI-EDS.

 Selon elle, pour avoir un État démocratique en Côte d’Ivoire, les populations  de Cocody en particulier et de tout le pays en général, doivent porter leur choix  pendant cette élection sur les listes de l’opposition.

 « Le vote de samedi prochain est avant tout le vote du oui à la réconciliation nationale. Notre pays a mal parce que fracturé. 2020 a été émaillé de violence dans notre pays. Cela ne doit plus se répéter dans le pays d’Houphouët-Boigny», a exhorté Mme Ouégnin. 

Poursuivant, elle a soutenu que « nous sommes les derniers remparts sur lesquels la Côte d’Ivoire peut compter pour préserver les libertés acquises». Pour ce faire, elle a invité les électeurs  « à travailler pour une Côte d’Ivoire définitivement unie  ».

Avant elle, Kety Lanciné Soumahoro, son colistier de EDS, une plateforme de l’opposition qui a pour référent politique l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a appelé à son tour, les électeur à sortir massivement pour participer à ce scrutin de samedi prochain.

Par ailleurs, il a appelé ses adversaires à accepter les résultats qui sortiront des urnes. Ouverte depuis le 26 février dernier, la campagne électorale des élections législatives ivoiriennes, s’est achevée ce jeudi à minuit. Quelque 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes s’affronteront pour ce scrutin législatif prévu samedi prochain.

Covid-19 : Interpol démantèle un réseau de distribution de faux vaccins en Afrique du Sud

La police sud-africaine a démantelé un réseau impliqué dans la vente de faux vaccins contre la Covid-19 lors d’une opération qui a également mis au jour un racket similaire en ChineDans une alerte mondiale diffusée jeudi, Interpol a indiqué que les autorités sud-africaines ont saisi quelque 400 ampoules – l’équivalent d’environ 2400 doses – contenant de faux vaccins dans un entrepôt situé à l’extérieur de Johannesburg.

Selon l’alerte, les agents des forces de l’ordre ont également récupéré une grande quantité de faux masques faciaux et ont arrêté trois ressortissants chinois et un ressortissant zambien.

Une opération similaire a permis d’arrêter quelque 80 suspects en Chine après que la police a fait une descente dans les locaux de fabrication et saisi plus de 3000 faux vaccins sur place.

Le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, a averti que la découverte du réseau n’était « que la partie émergée de l’iceberg » de la criminalité liée aux vaccins contre le coronavirus.

 « Bien que nous nous réjouissions de ce résultat, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne la criminalité liée au vaccin contre la Covid-19 », a déclaré M. Stock.

 Interpol a indiqué que les enquêtes se poursuivent et qu’en plus des arrestations en Afrique du Sud et en Chine, il reçoit également des rapports supplémentaires sur la distribution de faux vaccins et sur des tentatives d’escroquerie visant des organismes de santé, tels que des maisons de retraite.

Côte d’Ivoire: 691 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés au terme de la campagne législative

Six cent quatre vingt et un (691) nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés jeudi au terme de la campagne pour les élections législatives en Côte d’Ivoire.

Selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique 691 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 3 518 échantillons prélevés soit 19,6 % de cas positifs, 208 guéris et deux décès.

A la date du 4 mars 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 33 976 cas confirmés dont 32 245 personnes guéries, 196 décès et 1 535 cas actifs, précise le bilan du ministère de la Santé. 

Mercredi, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a connu un pic avec 356 cas de personnes infectées,  portant à 870 les cas actifs et les cas confirmés à 33.285. Un mort enregistré a accru les décès à 194. 

Or, le mardi 2 mars 2021, seulement 138 nouveaux cas ont été relevés. Les deux derniers jours de la fin de campagne pour les législatives ont enregistré une hausse remarquable des cas de positivité.

La Côte d’Ivoire a lancé lundi la campagne de vaccination contre la Covid-19, trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses du vaccin AstraZeneca via le mécanisme Covax. 

Législatives ivoiriennes: la CEI juge la campagne « globalement satisfaisante »

La Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, juge « globalement satisfaisante » la campagne pour les législatives qui s’est déroulée du 26 février au 4 mars 2021.

« La période de campagne ouverte depuis le vendredi 26 février à 00 heure prend fin ce jour jeudi 04 mars à minuit. Elle se déroule de façon globalement satisfaisante », a déclaré Alain Dogou, 2e vice-président de la CEI, lors d’une rencontre avec des observateurs électoraux, jeudi. 

Il a fait marquer qu' »avec la confiance retrouvée, il y a lieu de constater que tous les partis politiques ivoiriens ont appelé à la participation effective aux élections législatives du 6 Mars 2021; (mais) mieux, le 18 février 2021 ils ont signé un code de Bonne conduite ». 

La Commission électorale, indiquera-t-il, a reçu 1291 dossiers de candidatures qu’elle a examinés, avant que la liste provisoire des candidats ne soit publiée le 31 janvier 2021.

Après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel, la CEI a arrêté la liste définitive des candidatures au nombre de 1232. Il ressort 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes.

Ces candidats compétissent pour 255 sièges à pouvoir dans 205 circonscriptions à travers la Côte d’Ivoire. Le pays est engagé depuis 2020 dans un cycle électoral qui a connu comme première échéance l’élection du président de la République qui a suscité beaucoup d’incompréhensions et plusieurs actes de violences. 

« Aujourd’hui, les incompréhensions ont trouvé des solutions grâce au dialogue politique entre tous les acteurs politiques et le gouvernement. L’environnement actuel est véritablement apaisé. Le processus se déroule convenablement », s’est-il réjoui. 

La CEI a accrédité pour les élections législatives du 6 mars 2021, une cinquantaine de structures pour observer l’intégrité du scrutin. 7212 badges d’accréditations ont été délivrés aux observateurs. 

Plus de 150 prisonniers jugés en Côte d’Ivoire depuis janvier (Officiel)

Plus de 150 détenus ont été jugés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2021, a révélé le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme dans un communiqué transmis jeudi à APA.

« (…) En vue de résorber le nombre des détentions avant jugement, les juridictions criminelles ont commencé, depuis la nouvelle année, à tenir les sessions de jugement. A ce jour, les audiences tenues ont permis le jugement de plus 150 détenus », a indiqué le ministère de la justice. 

Ce communiqué intervient pour démentir l’information donnée par les  ONG dénommés respectivement  « Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT-CI), qui ont révélé lors d’un point de presse fin février dernier à Yamoussoukro ( Centre ivoirien), l’existence dans les prisons ivoiriennes de 486 cas de détention préventive injustifiée. 

Ces organisations ont ajouté  que «leur intervention a permis la mise en liberté de 92 détenus, la condamnation de 45 détenus, la transmission de 205 et de 41 dossiers respectivement à la Chambre d’instruction et au parquet pour règlement définitif. Elles ont conclu que 103 procédures sont en cours d’instruction», rapporte le communiqué.

 Le ministère ivoirien de la justice a « marqué sa surprise » face à ces déclarations  s’inscrivant en faux sur les chiffres données. 

«Les personnes détenues le sont en vertu de titre régulier. Dès le renvoi du détenu devant une juridiction de jugement, les délais de détention préventive ne s’appliquent plus (article 168 du Code de procédure pénale) ; de sorte que l’on ne saurait parler de détention injustifiée en ce qui concerne les détenus avant jugement», a précisé dans le communiqué le service de communication de ce département ministériel. 

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code de procédure pénale, a expliqué auparavant le texte, des mesures ont été prises à l’effet d’assurer le contrôle du respect des délais de détention préventive et d’éviter ainsi les détentions injustifiées.  Les cabinets d’instruction, a ajouté le communiqué, s’attellent à observer scrupuleusement les délais légaux. 

Le ministère de la justice a conclu en rassurant l’opinion publique nationale et internationale  «sur le fait que les juridictions œuvrent à rendre la Justice dans des délais raisonnables». 

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à Laayoune, une consécration des liens ancestraux entre Rabat et Amman (ministre jordanien AE)

L’ouverture d’un Consulat de la Jordanie à la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc reflète la continuité et la consécration des liens ancestraux entre le Maroc et la Jordanie, a affirmé, jeudi, le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.Le ministre jordanien, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec le son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de l’inauguration du consulat de Jordanie à Laâyoune, a souligné que son pays adopte une position ferme vis-à-vis de l’unité et de l’intégrité territoriale du Maroc et soutient une solution du conflit du Sahara marocain conformément à la légalité internationale et sur la base de la proposition marocaine d’autonomie lancée par le Maroc, qui constitue la seule solution pratique et opérationnelle de ce différend.

Revenant sur les relations bilatérales, le chef de la diplomatie jordanienne a mis l’accent sur les liens de fraternité sincère qui unissent les Souverains des deux pays ainsi que sur la concrétisation de la politique de concertation continue et de la coordination permanente entre les deux dirigeants et la consécration des valeurs de solidarité agissante entre les deux Royaumes.

Pour lui, les défis actuels exigent davantage d’action conjointe, de coopération et de coordination entre les deux royaumes à la hauteur des « défis auxquels nous sommes confrontés tels que la sécurité, la stabilité et le développement dans tous les domaines ».

Le sommet jordano-marocain qui s’est tenu à Rabat l’année dernière a constitué une feuille de route pour la coopération bilatérale dans nombre de domaines culturels, économiques et touristiques.

Et d’ajouter que les deux royaumes ont une vision des problèmes régionaux, et « nous affirmons que notre question fondamentale est la question palestinienne, et nous travaillons avec le Maroc pour parvenir à une paix juste et durable dans la région ».

« Nous cherchons, avec le Royaume du Maroc, à soutenir le droit du peuple palestinien à la liberté et à un État indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec pour capitale Al Qods Acharif. Il s’agit, selon lui, d’une solution à deux États conforme avec une légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.

Le Maroc et la Jordanie conviennent de la nécessité d’une coopération pour débarrasser la région arabe des crises qui secouent leurs pays et leurs peuples, a-t-il encore insisté.

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé que l’ouverture d’un Consulat de Jordanie à Laayoune coïncide avec la commémoration par la Jordanie du centenaire de la création de son Etat.

La décision de SM le Roi Abdallah II d’ouvrir un consulat à Laâyoune et son soutien à la restauration de la libre circulation civile et commerciale à El Guerguarat constituent la manifestation du soutien constant que ne cesse d’exprimer le Royaume hachémite de Jordanie aux actions entreprises par le Maroc pour la défense de ses intérêts nationaux et sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que l’ouverture de ce consulat est un évènement de « grande importance » qui restera « gravé à jamais dans la mémoire du peuple marocain », à l’image de toutes les marques de soutien et de solidarité exprimées par la Jordanie avec le Maroc pour le triomphe de ses causes sacrées.

Le Maroc et la Jordanie, a-t-il dit, ont réussi à préserver et maintenir des relations étroites en dépit d’un contexte arabe et régional « très sensible », saluant la coordination et la concertation continues qui existent entre les deux pays sur les différentes questions qui préoccupent le monde arabe.

Le ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur la concertation politique entre les deux pays pour le développement de l’action arabe commune et la défense des causes arabes, en particulier la cause palestinienne que le Roi Mohammed VI place au même rang que la question du Sahara, soulignant le rôle important joué par le Comité Al Qods, présidé par SM le Roi, et la tutelle hachémite historique sur les lieux saints chrétiens et musulmans à Al Qods Acharif.

M. Bourita a rappelé dans ce cadre les nombreux projets sociaux, médicaux et d’éducation financés par l’Agence Bayt Mal Qods dans la ville sainte ainsi que son soutien financier récent aux Maqdessis durant la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19.

Covid19: l’engagement des chefs traditionnels sud-africains salués

L’engagement actif des chefs traditionnels sud-africains pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a été salué jeudi par le président Cyril Ramaphosa.Cyril Ramaphosa s’exprimait lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Parlement au Cap, dans la ville mère. Il s’adressait aux chefs pour leur engagement à aider le gouvernement et leur peuple durant la pandémie.

« Je voudrais vous exprimer notre gratitude, à vous, chefs traditionnels de notre peuple, pour vous être joints au gouvernement dans la lutte contre cette pandémie. Vous avez travaillé ouvertement et de manière démonstrative avec nous pour veiller à ce que les communautés respectent les règlements et les protocoles sanitaires, y compris le respect des règlements relatifs aux funérailles et autres rassemblements », a-t-il déclaré.

Le président s’est dit particulièrement impressionné par la réponse des chefs traditionnels à la demande du gouvernement de reporter les « cérémonies d’initiation » que les chefs traditionnels organisent chaque année pour les jeunes lors de leur transition de garçon à « homme ».

M. Ramaphosa a déclaré que le processus d’initiation était un test pour le gouvernement, mais que les chefs traditionnels ont veillé à ce que les règlements de prévention de la pandémie de Covid-19 soient respectés.

« Vous avez été créatifs, vous avez proposé des idées, ce qui a prouvé une fois de plus que travailler ensemble est le meilleur moyen de s’attaquer aux problèmes qui assaillent notre pays ».

 « J’ai été heureux que nous ayons pu nous retrouver autour d’une question très difficile et éprouvante comme les cérémonies d’initiation en acceptant de suspendre les rituels d’initiation lorsque la pandémie était à son apogée pendant la deuxième vague », a déclaré le président.

« Nous avons ainsi pu faire en sorte que moins de personnes soient exposées au virus. Nous savons que la mort d’un seul initié est une mort de trop », a-t-il ajotué.

Le président a également rendu hommage aux chefs traditionnels qui sont morts depuis le début de la pandémie, qui font partie des plus de 50.000 Sud-Africains qui ont succombé au coronavirus depuis mars 2020. 

Législatives: le Pdci dénonce des actes de vandalisme dans des localités

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) dénonce des actes de vandalisme et des menaces visant ses militants et sa campagne pour l’élection législative du 6 mars 2021, dans certains circonscriptions.

« Dans certaines localités, à savoir Abobo, Toulepleu, Adjamé…, des actes de vandalisme ont été observés par endroits », a indiqué Niamkey Koffi, coordonnateur général du comité de gestion et de suivi des élections du 6 mars 2021 du Pdci, lors d’une conférence de presse.

Il a fait savoir que des affiches de candidats du Pdci ont été déchirées par des individus, tandis que des candidats subissent des menaces pour empêcher le bon déroulement de la campagne dans des localités. 

Pour M. Niamkey Koffi, cela est « en déphasage avec la démocratie », car tous les candidats ont tous le même droit, et autant les candidats du Rhdp (pouvoir) circulent, autant ceux de l’opposition peuvent le faire. 

« Au regard de cette situation, le Pdci et EDS (Ensemble pour la souveraineté), par la voix de leurs leaders respectifs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo interpellent les autorités compétentes à jouer leur rôle, car il y va de la sécurisation du scrutin », a-t-il dit.

« L’opposition ivoirienne, consciente de sa majorité ne se laissera pas voler sa victoire. Nous ne nous laisserons pas intimider par les agissements des cadres du Rhdp et leurs sbires », a lancé M. Niamkey Koffi.

L’objectif de ces actes de vandalisme « c’est de faire en sorte que nos militants aient peur (…). A Yopougon, on a eu un incident qui était isolé, un jeune qui partait coller nos affiches a été découpé à la machette », a déploré Augustin Dia Houphouët, un candidat tête de liste du Pdci de cette circonscription.  

Il a ajouté que cela « traumatise tous les électeurs », s’inquiétant que les violences reviennent à la suite de ces joutes électorales via cette « intimidation » faite par leurs adversaires lors de la campagne législative qui s’achève ce jeudi 4 mars 2021.

Par ailleurs, M. Niamkey a attiré l’attention de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le mode de scrutin, insinuant qu' »il est dit que sans la CNI (Carte nationale d’identité) ni carte d’électeur toute personne inscrite peut accomplir son droit citoyen »; une trouvaille qui laisse la porte ouverte à la fraude. 

« Le Pdci et EDS appelle à la vigilance et invite la CEI à créer les conditions pour des élections justes et équitables », a déclaré M. Niamkey Koffi, lors de la conférence de presse qui s’est tenue au dernier jour de la campagne ouverte depuis le 26 février 2021.

La Jordanie ouvre son Consulat général à Laâyoune

La Jordanie a ouvert jeudi son consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-Premier ministre, ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi.

La Jordanie devient ainsi le 11ème pays à avoir inauguré un consulat à Laâyoune, après les Émirats arabes unis, le Bahreïn, la Côte d’Ivoire, les Iles Comores, le Gabon, Sao-Tomé-Et principe, la République centrafricaine, le Burundi, Eswatini et la Zambie.

Pour rappel, Amman avait déjà annoncé le 19 novembre dernier l’ouverture d’une représentation diplomatique au Sahara marocain. Il s’agit du 4ème pays arabe à ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud après les Emirats Arabes Unis, Djibouti et Bahrein.

Présidentielle ougandaise: une erreur décelée dans les résultats

La Commission électorale ougandaise a reconnu une erreur dans un des procès-verbaux des résultats de l’élection présidentielle du 14 janvier dernier.L’instance électorale a publié hier mercredi les résultats de plusieurs bureaux de vote dans une tentative désespérée de réfuter des « chiffres fictifs » diffusés sur les réseaux sociaux.

Les résultats en question concernent un bureau de vote dans le district de Nebbi, au nord-ouest de l’Ouganda, où, bien que le procès-verbal ait affirmé que le nombre total de votes valides exprimés pour les candidats était de 300, les votes comptés en suggéraient 224.

La commission avait précédemment conseillé aux Ougandais de ne pas tenir compte des résultats diffusés sur les réseaux sociaux, les décrivant comme trafiqués pour produire une autre série de résultats qu’elle a ensuite admis être erronés.

Son porte-parole, Paul Bukenya, a déclaré : « La ligne de conduite à suivre consiste à examiner la situation, à la remettre en question et à revenir en arrière pour voir ce qui s’est passé. Quelqu’un a posté de faux résultats. Les fiches que nous avons remises aux candidats à la présidence en comportent huit, mais le total comporte une erreur. Nous devons découvrir s’ils ont paniqué, se sont précipités ou s’il s’agit simplement d’une erreur ou d’un acte délibéré ».

L’erreur a été signalée par le professeur Nic Cheeseman qui a remis en question le calcul de la commission électorale, le qualifiant d’hilarant et de choquant.

A l’issue de la présidentielle, le président sortant, Yoweri Museveni, a été réélu pour un 6e mandat à la tête de ce pays d’Afrique de l’Est.  A 86 ans, il a obtenu au premier tour 58,6%, là où son principal adversaire, le chanteur devenu député, Bobi Wine a récolté 34,83% des suffrages.

Cyril Ramaphosa pour une révolution numérique inclusive

Les Sud-Africains vivant dans les zones rurales doivent être inclus dans l’utilisation de la technologie numérique tout comme leurs homologues des centres urbains qui ont adopté la « révolution numérique », a plaidé jeudi le président, Cyril Ramaphosa.Dans un discours prononcé lors de l’ouverture de la Maison nationale des chefs traditionnels au Cap, M. Ramaphosa a déclaré que la Covid-19 a forcé le pays à s’appuyer sur la technologie pour communiquer sur la lutte contre la pandémie.

« Nous avons adopté de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles façons de faire les choses (depuis la pandémie) », a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant que le pays a également adopté des processus technologiques « qui nous permettent de nous réunir de manière plutôt rentable, de continuer à faire le travail qui doit être fait ».

« Et c’est à cet égard que certains processus de relance économique comme la révolution numérique doit être axés sur les communautés rurales », a poursuivi Ramaphosa.

Il a déploré le fait que le secteur privé ait tendance à se concentrer uniquement sur les zones urbaines, appelant à un partenariat entre le gouvernement, les chefs traditionnels, le secteur privé, la société civile et les autres parties prenantes pour relever les défis auxquels le pays est confronté.

« Nous avons démontré au cours de l’année écoulée que, lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: le pasteur Monney, un candidat tête de liste Rhdp aux législatives

Le pasteur ivoirien Georges Yves Monney (GYM), candidat tête de liste du Rhdp (pouvoir) aux législatives du 6 mars 2021 à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, se félicite du « casting » de Alassane Ouattara à son endroit pour ces joutes électorales.

Coiffé d’une casquette noire, d’un jean sombre et d’un t-shirt blanc, frappé du logo du Rhdp, Georges Yves Monney, coordonnateur régional associé du Rhdp Treichville-Marcory, a rencontré mercredi les femmes du Grand marché de la cité pour expliquer ses motivations. 

« Nous sommes dans la saison des élections législatives, le 6 mars, il vous reviendra à vous toutes de décider de la suite de l’avenir de la commune de Marcory, à travers vous les femmes du marché », a lancé M. Georges Yves Monney à un meeting en face du marché.  

Pour lui, « le 6 mars, c’est le jour du grand rendez-vous pour le changement de la destinée de toutes les femmes de Marcory et en particulier celles du marché ». Dans cet esprit, lui et les candidats désignés par le Rhdp, veulent apporter le renouveau dans la commune. 

M. Monney, candidat indépendant aux municipales en 2013 et en 2018, n’a pu remporter les scrutin devant Aby Raoul, porte flambeau du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir). Ce scrutin apparaît comme une revanche qu’il assure être plus qu’à la hauteur. 

Son statut de pasteur suscite des débats dans la cité. Il soutient avoir été choisi par le président Alassane Ouattara qui, selon lui, a « cette qualité de pouvoir faire le casting des leaders et des hommes différents des autres ». 

Le chef de l’Etat, président du Rhdp, reconnaît « ceux-là qui sont marqués dans leurs démarches dans la qualité des actions menées sur le terrain en respectant la vision d’être au service des autres pour promouvoir la paix, le social et le développement », a-t-il ajouté.

   

C’est « M. Ouattara, l’homme le plus renseigné de Côte d’Ivoire, qui a regardé à Marcory et il a dit, ce monsieur, c’est un fils qui travaille pour la commune, j’ai besoin de lui pour me représenter à l’hémicycle et pour défendre les intérêts de la Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

En outre, dira-t-il,  « au niveau de la commune de Marcory, toutes les populations sont unanimes à dire que Georges Yves Monney, hormis les partis politiques, hormis les ethnies, les religions, est cette personne qui travaille dans le social sans discrimination ».  

Dans le dossier de candidature pour ces législatives, il a été indiqué « pasteur », a admis cet homme de Dieu, soulignant avoir préféré dans le cadre de son parcours « mettre en avant la mission de Dieu » qui lui a fait tant de grâces dans sa vie.  

Ancien élève du lycée classique d’Abidjan, il entre en faculté de pharmacie après le BAC. Quelques années plus tard, il va au Canada pour terminer ses études et devient pharmacien. Pour lui, « Dieu prime sur tout », c’est pourquoi il préfère mettre en avant la mission de Dieu.

« Dieu m’a fait la grâce de m’appeler à son service, et je suis au service de Dieu avec mon épouse qui est à la tête du ministère que nous conduisons et c’est elle qui est pasteur principal de la mission, le Centre chrétien de transformation (CCT) », rapporte-t-il. 

Bien que vice-président de cette mission, M. Monney se dit « homme politique » et qualifie son épouse de « femme de Dieu ». Le Centre chrétien de transformation est situé à Marcory, où des fidèles les accompagnement dans leur vision.  

« On pourrait croire qu’il n’y a pas de compatibilité entre le service de Dieu et la fonction politique, mais la fonction politique a été préalablement définie par Dieu lui-même », a fait observer GYM, un surnom marqué sur des t-shirts de campagne.   

Il note toutefois que dans la pratique de la gouvernance au plan politique « les hommes ne suivent pas au pied de la lettre ce que Dieu a recommandé », si non « un homme politique, c’est celui qui fait la promotion et le développement des hommes et c’est de ça dont il s’agit ». 

« Je suis très heureux de constater que le président Alassane Ouattara fait (la politique) de façon originelle telle que prévu par Dieu », estime-t-il, tout en lui disant « merci » de l’avoir choisi comme candidat et tête de liste Rhdp à Marcory.  

A Marcory, cinq listes s’affrontent pour deux sièges. M. Monney qui a pour suppléante Mme Awa Koné, veut donner ces deux sièges au président Ouattara qui lui a dit: « j’ai besoin de Georges Yves Monney pour briguer le mandat des législatives ».  

Le Rhdp, créé en 2005 sous forme de plate-forme, regroupant un ensemble de partis politiques, a été constitué en janvier 2019 comme une formation politique. M. Monney, à la base Pdci a rejoint le Rhdp à la suite du retrait du Pdci. 

« Je n’ai pas voulu suivre le Pdci, je suis resté au Rhdp parce que j’ai reconnu, apprécié à un haut niveau l’oeuvre du président Alassane Ouattara qui manifestement ressemblait à l’oeuvre du président fondateur de la Côte d’Ivoire, feu le président Félix Houphouët-Boigny », a affirmé GYM.  

« Les résultats passés, il y a beaucoup à redire », dit-il, mais pour ces joutes électorales, il se dit confiant. A Anoumabo Aliodan, Koné Awa, sa suppléante a invité les militants et sympathisants à sortir massivement le 6 mars pour voter le Rhdp.  

« A Marcory, nous donnerons ces chaises au président Ouattara », a-t-il lancé devant les populations d’Anoumabo. Cependant, il devra encore affronter l’actuel maire Aby Raoul et François Heilms (député sortant), titulaires de la liste Pdci.

Le principal aéroport du Nigeria ravagé par un incendie

Une section de l’aéroport principal du Nigeria, dans le hub commercial de Lagos, a été ravagée par un incendie, a appris APA jeudi.Selon notre source, l’incendie qui s’est déclaré mercredi a englouti la Kenya Airways à l’aéroport international Murtala Muhammed avant d’être finalement éteint avec l’aide des pompiers de l’Autorité fédérale des aéroports du Nigeria (FAAN).

La cause de l’incendie n’a pas encore été déterminée et rien n’indique qu’il ait perturbé les activités aériennes du plus grand et du plus fréquenté des aéroports du Nigeria.

Les autorités aéroportuaires n’ont pas communiqué sur l’incident.

Présidentielle au Tchad : dix candidatures retenues

Au total, dix candidatures sont retenues pour l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.La Cour suprême a publié, mercredi soir, une liste de de dix candidats sur les dix-sept qui avaient déposé leurs dossiers.

Toutefois, trois candidats parmi ceux retenus ont déjà annoncé leur retrait de la course à la présidentielle. Il s’agit de Ngarlejy Yorongar, Me Théophile Bongoro et de Saleh Kebzabo.

Candidat à sa propre succession pour un sixième mandat contesté par l’opposition, le chef de l’Etat, Idriss Deby, aura donc face à lui, six adversaires. Parmi eux, il y a l’ancienne ministre, Lydie Beassemda, première femme candidate à une élection présidentielle au Tchad, l’ancien Premier ministre, Pahimi Padacket Albert, l’ingénieur Yombombé Théophile, l’entrepreneur Alladoum Baltazar, et le chef de l’opposition, Romadoungar Nialbé Félix.

Les violences nées de l’arrestation de Sonko à la Une des quotidiens

La presse sénégalaise parvenue, ce jeudi à APA, accorde un traitement de faveur aux manifestations suite à l’arrestation, hier, de l’opposant Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au tribunal dans l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Chaos debout », constate L’Observateur, qui fait le « récit d’une journée de guérilla urbaine à Dakar en textes et en images ».

Le journal note que la Section de Recherches où Sonko est gardé à vue pour « trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée » a été la cible des manifestants en furie.

Faisant la « chronique d’une folle journée à Dakar », Vox Populi note des « scènes de chaos après l’arrestation de Sonko ».

« La capitale, constatent nos confrères, subit la furie des manifestants : affrontements, destructions, pillages, incendies, arrestations rythment mercredi noir ».

Ils ajoutent qu’après 3 heures de parade, Sonko a été arrêté, gardé à vue, mais il garde le silence pour ne pas coopérer et faciliter la tâche à la justice.

« Arrestation de Ousmane Sonko-Emeutes dans le pays », renchérit L’As, soulignant que Pastef sonne la révolte et met le feu partout.

Ce qui fait dire à Sud Quotidien que « Dakar (était hier), sens dessus dessous ».

« Convocation et garde à vue de Sonko-Le chaos ! », s’exclame Walf Quotidien, à côté de Libération qui indique : « Sonko garde le silence, même sur son identité ».

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la réception hier des 324.000 doses de vaccins de l’initiative Covax et donne la parole à Macky Sall qui promet : « L’effort d’acquisition des vaccins sera poursuivi ».

« Covid-19/ vaccination : Macky Sall annonce huit millions de doses pour quatre millions de personnes », écrit Sud Quotidien.

Covid-19 : l’Angola réceptionne 600 000 doses de Covax

L’Angola a reçu ce mercredi plus de 600 000 doses du vaccin développé par Oxford/Astrazeneca.Ce premier lot entre dans le dispositif Covax, l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) visant à donner un accès équitable aux pays à revenu moyen et faible.

« Nous espérons que, d’ici fin juillet, nous pourrons, selon la promesse de Covax, recevoir les vaccins pour 20% de la population, comme promis. Le gouvernement a aussi ses propres initiatives. Nous nous occupons des acquisitions par d’autres moyens. Nous avons un plan de vaccination flexible, assez ambitieux et nous espérons vacciner 53% de notre population en deux étapes. Mais cela pourrait prendre un certain temps », a déclaré la ministre angolaise de la Santé, Silvia Lutucuta.

La vaccination a débuté dès l’arrivée du premier lot, puisque 50 personnes parmi lesquelles des professionnelles de la santé se sont vu administrés les piqûres. 

L’occasion d’inaugurer l’entrepôt central des vaccins à Luanda, la capitale angolaise.

Plus de 200 millions de doses Astrazeneca/Oxford, fabriquées en Corée du Sud et par le Serum Institute of India, seront livrées d’ici fin mai dans 142 pays grâce à une opération logistique sans précédent.

Législatives ivoiriennes: la CEI retire Atsé Stevens de la liste des candidats pour fraude

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé mercredi le retrait de Atsé Wilson Stevens de la liste des candidats pour les législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, reprochant à ce commissaire de la CEI régionale du Goh (Ouest), de s’être présenté au scrutin sous un autre nom dans la circonscription de Akoupé-Becouefin, par le moyen de la fraude.

« La Commission électorale indépendante décide du retrait de M. Atsé Wilson Stevens de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection des députés du 06 mars 2021 dans la circonscription électorale N°145, Akoupé – Becouefin, communes et Sous-préfectures », indique un communiqué de l’institution. 

Dans ce communiqué signé par le deuxième secrétaire permanent adjoint, Soumaïla Doumbia, la CEI note que cette décision est « sans préjudice des mesures disciplinaires et des poursuites pénales qu’elle se réserve le droit d’engager à l’encontre de  M. Atsé Wilson Stevens ». 

Selon la CEI, « le nommé Atsé Atsé Wilson Desmond,  Commissaire à la Commission électorale régionale du Gôh, a présenté sa candidature à l’élection des députés du 06 mars 2021 sous le nom de Atsé  Wilson Stevens ». 

« En usant d’artifices frauduleux pour modifier son identité dans sa déclaration formelle de candidature, M. Atsé Asté Wilson Desmond a pu se faire inscrire sur la liste des candidats en violation des dispositions de l’article 21 de la loi sur la CEI, qui interdit pourtant aux membres de cette Institution d’être candidats à une élection organisée par la CEI », souligne l’institution. 

La Commission électorale indépendante « tient à rassurer les autres candidats de la circonscription n°145 concernée que ce retrait n’impactera aucunement leur positionnement sur le bulletin officiel de vote le jour du scrutin », conclut le communiqué. 

La campagne pour les législatives, en cours, s’achève jeudi. Le scrutin est prévu pour le 6 mars 2021.

Sénégal : arrestation d’Ousmane Sonko

Le député de l’opposition, qui se rendait au Palais de justice pour faire face au juge d’instruction du 8e cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, a été interpellé par les forces de l’ordre.Le tête-à-tête entre le magistrat du siège et le leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) était initialement attendu à 9 heures. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

En effet, les forces de l’ordre ont barré la route au cortège d’Ousmane Sonko pour empêcher ses partisans de l’accompagner. De la Cité Keur Gorgui où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines à Mermoz, le convoi du virulent opposant a été ralenti par un impressionnant dispositif sécuritaire.

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Les forces de défense et de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser tout rassemblement. Au bout de trois heures de blocage, le troisième de l’élection présidentielle de 2019 est sorti de son véhicule sur le rond-point Mermoz afin de discuter avec les forces de l’ordre sous l’assistance de ses avocats.

Après quelques minutes d’échanges, Ousmane Sonko est embarqué par les forces de défense et de sécurité dans une voiture banalisée. Il est poursuivi pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée ».

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L’étau se resserre donc autour du député qui devait déférer à la convocation du juge d’instruction du 8e cabinet pour être entendu sur l’accusation de « viols et menace de mort » dont il fait l’objet. La plaignante est une masseuse d’un salon que fréquentait Ousmane Sonko pour soulager des douleurs dorsales.

Sénégal : arrivée des vaccins AstraZeneca

Les premières doses de l’initiative Covax ont été réceptionnées, tôt ce mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar.En ces temps de crise sanitaire mondiale, la réception de vaccins est un évènement. Grâce au dispositif de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal a reçu un lot de 324.000 doses d’AstraZeneca/Oxford.

Dimanche dernier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a réceptionné les consommables composés notamment de seringues et de boîtes de sécurité. Ce jour-là, Irène Mingasson, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Dakar, a déclaré que huit millions de doses sont destinés au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax.

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A en croire les autorités sanitaires, « près d’un million de doses supplémentaires sont déjà prévues au cours du second trimestre 2021, et d’autres vont suivre tout au long » de l’année.

Au Sénégal, la campagne nationale de vaccination a été lancée, le 23 février dernier, avec 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Deux jours plus tard, le président Macky Sall s’est fait vacciner au palais de la République.

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A ce jour, 39.938 personnes ont reçu leurs injections dans ce pays de 16 millions d’habitants. L’objectif de l’initiative Covax est d’assurer un accès équitable aux vaccins dans le monde.

«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

L’OCP et le gouvernement du Nigeria s’engagent à développer l’industrie agricole nigériane

Le Groupe OCP accueille une délégation nigériane, menée par le ministre d’Etat des Ressources pétrolières, Timipre Marlin Sylva et ce dans le cadre du renforcement de son partenariat avec le Nigéria, et pour marquer son engagement en faveur du développement de l’agriculture du ce pays, indique mardi un communiqué du Groupe OCP.Cette visite d’affaires, organisée du 1er au 6 mars, fait suite au succès de l’accompagnement par le Groupe OCP de la 1ère phase du Presidential Fertilizer Initiative (PFI) et au bon avancement du projet de développement d’une plateforme de production d’engrais et d’ammoniac lancé en juin 2018.

« Ce projet, mené par le Groupe OCP et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), a été lancé à l’occasion de la visite officielle au Maroc du président du Nigeria Muhammadu Buhari. Il vise à développer une plateforme industrielle qui sera dotée d’une capacité annuelle de production de 750.000 tonnes d’ammoniac et de 1 million de tonnes d’engrais d’ici 2025 », rappelle le groupe.

En 2016, le Groupe OCP avait conclu un partenariat avec l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN) dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI), soutenue par le Fonds souverain nigérian (NSIA).

« Cette collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaine logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité », indique la même source.

Ces investissements ont ainsi permis de porter la capacité de la production locale à plus de 5 millions de tonnes par an permettant en conséquence un meilleur accès des agriculteurs nigérians à des engrais de qualité.

Covid-19: Le Maroc dispose de 8 millions de doses de vaccin

Le Maroc a reçu jusqu’à lundi le 5-ème lot de vaccins, ce qui porte à 8 millions le nombre de doses acquises par le Royaume (7 millions Astra Zeneca/1 million Sinopharm), a annoncé mardi le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Un mois après le lancement de la campagne, quelque 3.657.468 personnes ont reçu la première dose du vaccin, tandis que la deuxième dose a été administrée à 293.857 bénéficiaires, a-t-il précisé lors de sa présentation du bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique

Le responsable sanitaire a, également, rappelé que la campagne de vaccination a été élargie pour bénéficier aux 60-64 ans ainsi qu’aux personnes atteintes de maladies chroniques et qui bénéficient de régimes de couverture médicale obligatoire, mettant en avant le lancement et l’institutionnalisation de l’observation des nouvelles souches du virus dans le cadre d’un Consortium de laboratoires, pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

Revenant à la situation épidémiologique dans le Royaume, M. Bellefquih a relevé que le taux de reproduction (R0) de la COVID-19 se stabilisait à 0,98, dimanche dernier.

Pour la quinzième semaine consécutive, le taux de reproduction de la COVID-19 est resté en dessous de 1%, s’est-il félicité.

Au 2 mars, le nombre total des cas enregistrés depuis le début de la pandémie a atteint 483.766, soit un taux d’incidence cumulé de 1330,8 pour 100.000 habitants, a-t-il poursuivi.

Quant au nombre de décès enregistré au niveau national, il a baissé de 10,4%, pour s’établir à 8.630, soit un taux de létalité d’environ 1,8%, contre un taux mondial de 2,2%, a-t-il relevé, rappelant que le Maroc est classé 37-ème mondial et 3-ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de décès.

« Aujourd’hui, la pandémie est sous contrôle, et les chiffres de la situation épidémiologiques sont en constante amélioration », a-t-il souligné, notant toutefois que « la vigilance doit rester de mise et les mesures restrictives qui nous ont permis de contrôler la pandémie doivent être respectées ».

La presse commente la décision de Sonko de répondre au juge

La décision du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, de répondre au juge du 8e Cabinet ce mercredi, dans l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par Adji Sarr, employée d’un salon de massage, fait la Une des quotidiens sénégalais reçus à APA.« Affaire Sweet Beauté-Ousmane Sonko, face au juge ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le journal écrit que la confrontation entre Sonkoïstes et forces de l’ordre, tant redoutée par la grande majorité des Sénégalais, suite au refus d’Ousmane Sonko de déférer à la convocation de la justice, pourrait ne pas avoir lieu.

« Pour cause, note Sud Quotidien, le leader du parti Pastef/Les Patriotes qui est sous le coup d’une plainte, a décidé de répondre au juge d’instruction du 8e Cabinet, Mamadou Seck. Un juge qui a convoqué le député ce jour, mercredi, pour audition ».

« Sur les conseils de son marabout, de ses avocats et de la Société civile-Sonko se plie à l’instruction », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le concerné affirme : « J’irai répondre même si je ne crois pas à la justice ».

De l’avis de nos confrères, M. Sonko évite ainsi le syndrome Khadim Bousso, mort alors qu’il s’opposait aux forces de l’ordre venues l’arrêter à son domicile en 2003.

En attendant, Le Quotidien informe que l’opposition saisit le Conseil constitutionnel sur la levée de l’immunité parlementaire du député, le 26 février dernier.

« Le leader de Pastef va déférer à la convocation du juge-Ousmane Sonko justifie sa volte-face », renchérit Vox Populi, soulignant qu’il dit avoir été convaincu par des leaders religieux et de la Société civile, ses avocats, sa famille et son parti.

A propos de l’audition d’Ousmane Sonko par le juge, L’Observateur s’exclame : « Mars fatidique ! »

« Tribunal de Dakar-Un mercredi de tensions. Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye face au juge du 8e Cabinet à 9 et 10 h ; le transporteur interrogé hier », renseigne Libération.

L’As fait les « comptes et mécomptes d’une année covidée » et se focalise sur la stratégie de lutte, les statistiques, les vaccins et défis.

« Un an après le premier cas de coronavirus-Les chiffres d’une gestion maîtrisée de la pandémie. Plus de 7 milliards de Fcfa dépensés en médicaments et produits de prise en charge. Une prévalence de 28% d’anticorps dans la population.309.721 tests réalisés par l’Institut Pasteur.14.789 malades évacués par le Samu.1453 agents de santé touchés, dont 2 décès », détaille Le Soleil en première page.

Dans Walf Quotidien, Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) affirme : « Depuis trois semaines, nous commençons à avoir une descente de notre courbe épidémiologique ».

Maroc : Une année après la détection du premier cas Covid-19

Par Hicham Alaoui — Au Maroc, le premier cas de contamination à la Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Entre panique, inquiétude et pessimisme, les Marocains se trouvaient face à une pandémie galopante que le monde n’a jamais vécue. Une situation épidémiologique que les autorités publiques ont réussir à gérer avec habileté et fermeté.Il était une fois une vie sans Covid-19, jusqu’à cette soirée du lundi 2 mars 2020 où le premier cas a été détecté. Avant, et pendant de longues semaines, le Royaume était encore épargné par ce virus qui faisait son entrée dans plusieurs pays.

Jusqu’à ce jour-là, le plus pessimiste prédisait la disparition de cette pandémie dans les tout prochains mois qui suivent. Rien n’en était. La pandémie de la Covid-19 vit toujours avec nous et fait des victimes partout dans le monde.

Même si elles ne se doutaient pas au départ de l’ampleur de la crise à venir, les autorités marocaines se sont empressées de prendre toute une série de mesures fortes impliquant à la fois les professionnels de la santé, la société civile, le monde de l’entreprise et des finances, l’administration publique, les forces armées et de sécurité, le tout avec l’appui et l’implication personnels du Roi Mohammed VI.

Parmi les décisions prises par Rabat, les premières ont été la fermeture de l’espace aérien et maritime, la fermeture des mosquées et des lieux susceptibles d’accueillir des manifestations sportives, culturelles et artistiques, des cafés, restaurants, hammams, puis l’interdiction des transports interurbains des voyageurs, sans oublier la suspension des enseignements dans les écoles et universités et l’arrêt des audiences dans les cours et tribunaux du Royaume.

Le gouvernement a aussi décrété un état d’urgence sanitaire à partir du 20 mars, renforcé la capacité clinique de réanimation, mobilisé la médecine militaire aux côtés du personnel sanitaire civil. Dans ce cadre, des hôpitaux de campagne ont été installés dans plusieurs régions du pays. Des entreprises publiques et privées ont été mobilisées pour la fabrication de respirateurs artificiels d’une haute qualité et la confection de masques de protection, outils considérés comme essentiels dans la lutte contre l’épidémie.

Pour atténuer les conséquences sociales et économiques éventuelles de l’épidémie, le Souverain marocain a même ordonné la création d’un Fonds spécial pour la gestion du nouveau coronavirus.

Pour les foyers précaires et les travailleurs en arrêt d’activité forcé, une allocation financière a été décidée ainsi qu’un moratoire pour les paiements d’impôts et le remboursement des crédits bancaires au profit des TPME (Très Petites et Moyennes Entreprises) et des professions libérales en difficulté.

A cette panoplie de mesures sectorielles ou ciblées, le gouvernement marocain a ajouté une mobilisation massive de son écosystème industriel en réorientant les usines vers la production de masques de protection, de gels hydro-alcooliques et d’équipements médicaux.

Des mesures qui étaient nécessaires mais qui ont coûté à la population et au pays : récession économique, envolée du déficit budgétaire et de l’endettement public, hausse du chômage, aggravation de la précarité et de la vulnérabilité de millions de ménages …

Une partie des restrictions est toujours en vigueur, non sans impact sur l’économie et les citoyens. Et avec la propagation de nouveaux variants du virus dans le monde, le Maroc, qui compte déjà 24 cas confirmés du variant britannique, ferme progressivement son espace aérien et rien ne garantit qu’il ne durcira pas les mesures de prévention.

Un an après, plus de 484.000 cas confirmés et 8.645 décès ont été enregistrés. Ce ne sont là que les chiffres officiels, le Maroc n’ayant fait qu’un peu plus de 5 millions de tests.

Mais ce bilan est beaucoup moins catastrophique que celui de nombreux pays qui comptent des millions de cas d’infection et des centaines de milliers de décès.

Avec le lancement de la campagne nationale de vaccination anti-Covid, l’espoir renaît et les Marocains commencent à voir le bout de tunnel. Déjà 8 millions de doses sur les 66 millions commandées ont été reçues et 3,6 millions de personnes ont reçu leur première injection, ce qui place le Maroc parmi les pays les plus avancés en la matière.

Avec sa gestion exemplaire de la crise sanitaire liée à la pandémie, le Maroc espère un retour à la normale au début de l’été prochain.

Le Maroc apporte une contribution de 1 million de dollars au profit du peuple yéménite

Le Maroc apporte une contribution de 1 million de dollars au profit du peuple yéménite, a annoncé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.« J’ai le plaisir d’annoncer que SM le Roi à ordonner la mise à disposition d’un million de dollars au profit du peuple yéménite, à titre de contribution du Maroc à cet effort international de solidarité », a indiqué le ministre dans un tweet publié par le portail du département des Affaires étrangères.

M. Bourita participe ce lundi à la conférence virtuelle de haut niveau d’annonces de contribution à la crise au Yémen organisée par la Suède et la Suisse sous l’égide de l’ONU.

Lors de cette conférence, l’ONU a exhorté les donateurs internationaux à assurer une aide de 3,85 milliards de dollars pour le Yémen afin faire face à la famine qui frappe ce pays ce pays dévasté par la guerre.

RDC : un proche Tshisekedi à la tête du Sénat

Un proche du président Félix Tshisekedi est élu à la tête du Sénat en République démocratique du Congo.Le loyaliste Modeste Bahati Lukweba (65 ans), candidat unique à la présidence, a été porté à la tête du Sénat avec 89 voix sur les 98 sénateurs présents.

Nommé « informateur » après les consultations au terme desquelles le président Félix Tshisekedi a proclamé la rupture de l’alliance de gouvernement conclue avec le Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, M. Bahati est parvenu à se positionner comme un incontournable dans la classe politique congolaise.

L’élection de cet ancien proche Joseph Kabila, qui avait rallié Tshisekedi en juillet 2019 était prévisible surtout après la constitution d’une nouvelle majorité parlementaire grâce aux membres de l’union sacrée.

Félix Tshisekedi sort renforcer de cette crise politique qui l’opposait à son prédécesseur Joseph Kabila. L’actuel président a réussi à placer ses hommes de confiance à la tête des trois plus importantes institutions politiques du pays

Avant l’élection de Bahati Lukweba au Sénat, Christophe Mboso était porté à la tête de l’Assemblée nationale et Jean-Michel Sama Lukonde, à la Primature.